Memoire Final Corrigé Original222
Memoire Final Corrigé Original222
Memoire Final Corrigé Original222
présenté par
Larbaoui Khaled
Pour l’obtention du diplôme de Master en Energie renouvelable
Thème
ﺗرﺗﻛز ﺧوارزﻣﯾﺔ اﻟﺗﺣﻛم ﻋﻠﻰ ﻧظرﯾﺔ ﺧﻠﯾﺔ. ﯾﮭدف ھذا اﻟﻣﺷروع إﻟﻰ دراﺳﺔ ﺗﻘﻧﯾﺔ ﻟﺗﺗﺑﻊ ﻧﻘطﺔ اﻟطﺎﻗﺔ اﻷﻋﺿﻣﯾﺔ ﻟﻠوح اﻟﺷﻣﺳﻲ
اﻟﺗوﺟﮫ اﻟذي أﺛﺑت ﻓﻌﺎﻟﯾﺗﮫ ﻓﻲ ﻣﺟﺎﻻت ﻋدﯾدة وﻣﺧﺗﻠﻔﺔ ﺗم اﺧﺗﺑﺎر ﺧوارزﻣﯾﺔ اﻟﺗﺣﻛم اﻟﻣﻧﺟزة ﻋن طرﯾق ﻣﺣﺎﻛﺎة ﻟﺗﻘﯾﯾم ﺑطرﯾﻘﺔ،اﻟﻧﺣل
P&O و ﺑﺗﻘﻧﯾﺔPSO ﻋﻣﻠﯾﺔ وﻓﻌﺎﻟﯾﺔ ھذه اﻟﺧوارزﻣﯾﺔ ﺗﻣت ﻣﻘﺎرﻧﺗﮭﺎ ﺑﺗﻘﻧﯾﺔ ﺳرب اﻟﺟﺳﯾﻣﺎت
:ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻔﺎﺗﯿﺢ
Résumé :
Le but de ce travail est l’étude d’une commande pour le suivi du point de puissance maximale d’un
panneau solaire. Cette commande est basée sur l’algorithme d’optimisation par colonie d’abeilles
artificiel (ABC), une approche qui a prouvé son efficacité dans plusieurs domaines. Une étude
comparative avec l’algorithme d’optimisation d’essaim (PSO) et la technique (P&O) a été faite pour
évaluer les performances et l’efficacité de cette technique.
Mots clés :
Commande MPPT, Photovoltaïque, PSO, ABC, P&O.
Abstract:
The aim of this work is the study of a control for the tracking of the maximum power point of
a solar panel. This command is based on the artificial bee colony (ABC) optimization
algorithm, an approach that has proved its effectiveness in several domains. A comparative
study with the Swarm Optimization (PSO) algorithm and the technique (P & O) was done to
evaluate the performance and effectiveness of this technique.
Keywords:solar panel, MPPT, PSO, ABC, P&O
Listes des acronymes et abréviations
PV: Photovoltaïque,
E t : Energie de photon,
VT : La potentielle thermodynamique,
−
K : La constante de Boltzmann ( ,38 . Joules/Kelvin ,
Tableau II.1: Analogie entre les abeilles en nature et les abeilles en optimisation [17]……………………..29
Tableau.II.5. Résultats d’optimisation en utilisant la méthode PSO et ABC pour les trois fonction..37
Figure I.1. Contribution des différentes sources d’énergies dans la production d’électricité
dans le monde [1]………………………………………………………………………………3
Figure I.2 : Le potentiel de rayonnement solaire en l’Algérie (décembre, juillet.……………..3
Figure I.3: pénétration des EnR dans la production nationale en TWh [4]…...………………..5
Fig. I.12. Caractéristique I(V) d'une cellule photovoltaïque pour un éclairement et une
température donnés…………………………………………………………………………...13
Fig. I.21. L’effet du l’ombrage sur la caractéristique P-V d’un module photovoltaïque……..19
Fig. III.17. Courbe P-V avec des conditions d’ombrage (cas de deux maximums, le max
global se trouve avant le max local)……………………………………………...……...……62
Fig. III.18. Courbe P-V avec des conditions d’ombrage (cas de deux maximums, le max
global se trouve après le max local)…………………………………………………………..62
Fig. III.19. Courbe P-V avec des conditions d’ombrage (cas de trois maximums)…………..63
Fig. III.20. Puissance du GV, (a : un seul sommet, b : 2 sommetsmax global avant max local,
c : 2sommets max local avant max global, d : 3 sommets)…………………………………...64
Fig. III.21. Puissance du GV, (a : un seul sommet, b : 2 sommets, c : 3 sommets) en utilisant
la méthode PSO……………………………………………………………………………….67
Fig. III.22. Puissance du GV, (a : un seul sommet, b : 2 sommets, c : 3 sommets) en utilisant
la méthode ABC………………………………………………………………………………69
Introduction générale…………………….…………………………………….1
Chapitre I : Généralités sur les systèmes PV
1.Introduction ……………………………………………………………………2
2. Situations énergétique…………………………………………………………2
2.1. Etat des sources de production de l’électricité dans le monde………….2
2.2. Le potentiel de rayonnement solaire en l’Algérie……………………….3
2.3 Programme des énergies renouvelables en ALGERIE ………………….5
3. Applications des systèmes photovoltaïques…………………………………...6
3.1. L'isolé…………………………………………………………………...6
3.2 Le connecté au réseau …………………………………………………...7
4. Avantages et Inconvénients de l’énergie Photovoltaïque ………………….....8
4.1 Avantage………………………………………………………………….8
4.2 inconvénients …………………………………………………………….8
5. Conversion du rayonnement solaire par effet photovoltaïque…………………8
5.1 Energie solaire …………………………………………………………...8
5.2. Cellule et effet photovoltaïques…………………………………………10
5.3. Modèle électrique d’une cellule photovoltaïque……………………….11
5.4. Influence de la température et l’ensoleillement ………………………..14
1
Chapitre I
Généralités sur les
systèmes PV
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
1.Introduction
L’énergie solaire est la source d’énergie la plus abondante parmi les énergies
renouvelables. L’électricité photovoltaïque provient de la transformation directe d’une partie
du rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion d’énergie s’effectue par le biais
d’une cellule dite photovoltaïque (PV) basée sur un phénomène physique appelé effet
photovoltaïque qui consiste à produire une force électromotrice lorsque la surface de cette
cellule est exposée à la lumière. La tension générée peut varier en fonction du matériau utilisé
pour la fabrication de la cellule.
Nous nous intéressons dans ce chapitre à la conversion photovoltaïque ; dans un premier
temps, nous décrirons brièvement la structure et le fonctionnement des cellules et des
générateurs photovoltaïques (GPV). Ainsi, nous étudierons l’influence des paramètres
météorologiques (Température et Eclairement) sur le comportement électrique d’une cellule
solaire.
2. Situations énergétiques
2.1. Etat des sources de production de l’électricité dans le monde
L’électricité dans le monde est produite essentiellement à partir de sources d’énergies dites
conventionnelles telles que le pétrole, le gaz, le charbon. Si l’on évalue l’apport des différentes
sources d’énergie dans la production totale d’électricité (Figure.1.1) nous constatons que les
énergies fossiles représentent environ les deux tiers de la production (68%) [1]. L’épuisement
des ressources fossiles et fissiles, d’une part, et le réchauffement climatique par le rejet des gaz
à effet de serre dans l’atmosphère, d’autre part, ont incité la communauté internationale à
développer d’autres moyens de production d’énergie en ayant recours, par exemple, aux
énergies renouvelables (ER). Nous avons constaté durant cette dernière décennie que
l’électricité d’origine renouvelable a connu une croissance annuelle moyenne de 4.7% qui est
supérieure à celle des combustibles fossiles (+3.9%).
L’électricité renouvelable a ainsi consolidé sa position sur le marché mondial de l’électricité en
passant de 17.9% en 2003 à 20.8% en 2012 [1]. Cette croissance constante est due
principalement à la forte augmentation de la production hydroélectrique en Asie mais aussi au
développement à l’échelle mondiale des filières renouvelables telles que l’éolien, le solaire et
la biomasse.
2
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
La durée d’insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2000 heures
annuellement et atteint les 3900 heures (hauts plateaux et Sahara). Comme c’est indiqué dans
le tableau (I.), l’énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1 m² est de l’ordre
de 5 KWh sur la majeure partie du territoire nationale, soit près de 1700 KWh/m²/an au Nord
et 2263 KWh/m²/an au sud du pays [3].
Superficie (%) 4 10 86
(KWh/m2/an)
L’Algérie s’engage avec détermination sur la voie des énergies renouvelables afin d’apporter
des solutions globales et durables aux défis environnementaux et aux problématiques de
préservation des ressources énergétiques d’origine fossile. Ce choix stratégique est motivé par
l’immense potentiel en énergie solaire. Cette énergie constitue l’axe majeur du programme qui
consacre au solaire thermique et au solaire photovoltaïque une part essentielle. Le solaire
devrait atteindre d’ici 2030 plus de 37% de la production nationale d’électricité. Malgré un
potentiel assez faible, le programme n’exclut pas l’éolien qui constitue le second axe de
développement et dont la part devrait avoisiner les 3% de la production d’électricité en 2030
[4]. L’Algérie prévoit également l’installation de quelques unités de taille expérimentale afin
de tester les différentes technologies en matière de biomasse, de géothermie et de dessalement
des eaux saumâtres par les différentes filières d’énergie renouvelable tous sa et illustré par
figure (I.3).
4
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Figure I.3: pénétration des EnR dans la production nationale en TWh [4]
Le programme des énergie renouvelable (EnR) est défini ainsi pour les différentes phases figure
(I.4) en 2013,l’Algérie réalise une installation d’une puissance totale de l’ordre de 110 MW à
l’horizon 2015, une puissance totale de près de 650 MW serait installée d’ici 2020, il est attendu
l’installation d’une puissance totale d’environ 2 600 MW pour le marché national et une
possibilité d’exportation de l’ordre de 2 000 MW d’ici 2030, il est prévu l’installation d’une
puissance de près de 12 000 MW pour le marché national ainsi qu’une possibilité d’exportation
allant jusqu’à 10 000 MW [4] .
5
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
6
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
4.1 Avantages
Les principaux avantages de l’énergie photovoltaïque sont [5] [6] :
- Sa gratuité, pas de pollution, sa fiabilité et la longue vie de l’installation.
- Sa structure fixe, son coup de maintenance bas, sa flexibilité (dimensionnement selon les
besoins, modularité) et l’installation ne produit aucun bruit.
- Son potentiel illimité. 5% de la surface des déserts suffiraient pour alimenter la planète entière.
4.2 inconvénients
Les inconvénients de l’énergie photovoltaïque sont :
- Le coût élevé de l’installation et le rendement relativement bas de l’effet photovoltaïque.
- La puissance est réduite lorsque les conditions climatiques sont défavorables (nuages).
- Le stockage de l’énergie électrique sous forme chimique (batterie) est nécessaire pour une
installation autonome.
- Même si l’électricité produite par une installation photovoltaïque est sans pollution, la
fabrication, l’installation et l’élimination des panneaux ont un impact sur l’environnement.
7
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
La distance de la terre au soleil est environ 150 million de kilomètres et la vitesse de la lumière
est d'un peu plus de 300000 km/s, les rayons du soleil mettent donc environ 8 minutes à nous
parvenir. Le soleil émet un rayonnement électromagnétique compris dans une bande de
longueur d’onde variant de 0,28 μm à 4 μm. La (Figure I.7) représente la variation de la
répartition spectrale énergétique.
L’énergie de la lumière est portée par des particules, les photons. L'énergie d'un photon étant
donnée par la relation suivante :
= / (I.1)
Ainsi, plus la longueur d'onde est courte, plus l'énergie du photon est grande [7]
8
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Pour tenir compte de l'épaisseur d'atmosphère traversée par le rayonnement solaire incident, on
introduit un coefficient appelé nombre de masse d’air (AM) défini par :
=1/cos (I.2)
Où θ est l’angle que fait le soleil avec son zénith. Par définition, AM0 correspond aux
conditions hors atmosphère. Quand le soleil fait un angle de 48° par rapport au zénith, la lumière
incidente est dite AM1.5, illustré sur la (Figure 1.8) Le nombre de masse d'air caractérise la
puissance transportée par le rayonnement solaire (83.3 mW/cm² pour AM1.5), et de plus sert de
standard pour quantifier les performances de nouveaux dispositifs photovoltaïques.
Fig.I.8 : Normes de mesures du spectre d’énergie lumineuse émis par le soleil, notion de la
convention AM.
9
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
10
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
= (I.3)
(I.4)
=
(I.5)
= .( )
.
. (I.6)
=
Dans le modèle réel de la cellule, on tient en compte des propriétés résistives de la cellule qui
sont représentées par une résistance série R et des courants de fuites qui sont modélisés par
une résistance parallèle R . Ce modèle est donné par le circuit de la figure (I.9.).
11
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
= (I.7)
Où
+ (I.8)
= .[ ]
.
Et
+ (I.9)
=
. (I.10)
= . ( )
.
12
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Fig. I.12. Caractéristique I(V) et P(V) d'une cellule photovoltaïque pour un éclairement et
une température donnés.
Une cellule réelle peut être caractérisée par les paramètres principaux présentés par la figure
(I.12)
Icc : Le courant de court-circuit c’est le cas ou quel la tension aux bornes de la cellule est nulle.
Vco : La tension pour laquelle le courant débité par le générateur PV est nul
Pm : La puissance utile maximale (Pm=Vm × Im), s’obtient en optimisant le produit courant
tension.
Quant au facteur de forme FF, dit aussi facteur de courbe ou facteur de remplissage, ou " fill
factor ", il est défini par :
.
= (I.11)
.
Ce facteur montre la déviation de la courbe de La figure (1.5) par rapport à un rectangle (de
longueur Vco et largeur Icc)
Le rendement est le rapport entre la puissance maximale générée et la puissance incidente
= (I.12)
13
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Avec
= E.S
E est l’l’éclairement (W/m²) et S la surface totale des cellules (Générateur) (m2).
Suivantes :
14
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
15
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
16
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Figure I.18 : Schématisation d’un GPV élémentaire avec diodes by-pass et diode anti-retour. [12]
17
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Trois types de charges DC existent à savoir : charge purement résistive, charge de type source
de tension et charge de type source de courant.
Sur la figure (I.19), nous avons représenté les caractéristiques I (V) et P (V) d’un GPV ainsi
que les caractéristiques I (V) pour les trois types de charges. Le point de fonctionnement où la
puissance fournie par le générateur est maximale (PMAX) pour un courant optimal (IOPT) et
une tension optimale (VOPT) est le point d’intersection entre les caractéristiques I (V) du
générateur et celles des trois types de charges :
1) point A pour une charge résistive,
2) point B pour une charge de type source de tension,
3) point C pour une charge en source de courant.
Pour ces trois points, la puissance fournie par le générateur est respectivement PA’, PB’ et PC’,
correspondant à des valeurs de puissance inférieures à la puissance maximale disponible
PMAX. Ce qui nous permet de dire qu’une perte d’une partie de la puissance délevrable aux
bornes du générateur PV entraînant à la longue des pertes de production énergétiques
importantes. [13]
18
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
200
150
Puissances W
100
50
0
0 10 20 30 40 50 60
Tensions V
Fig. I.21. L’effet du l’ombrage sur la caractéristique P-V d’un module photovoltaïque
19
Chapitre I : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
7.Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté la modélisation d’une cellule photovoltaïque et d’un
panneau photovoltaïque, ainsi que les caractéristiques du générateur PV avec ses performances.
Nous avons également étudié, l’influence de quelques paramètres sur ses caractéristiques., il
est nécessaire d’utiliser un étage d’adaptation entre le générateur PV et la charge. Ce qui nous
a permis de vérifier qu’un fonctionnement optimal d’un système photovoltaïque. Nous avons
aussi montré l’effet de l’ombrage sur le rendement d’un générateur photovoltaïque et qu’une
recherche, en temps réel, du point de puissance maximale est nécessaire.
Un outil efficace qui peut être utilisé pour trouver ce point, en présence du problème de
l’ombrage, est l’algorithme d’optimisation par colonie d’abeilles artificiels. Le principe et les
éléments de cet algorithme seront envisagés dans le chapitre suivant.
20
Chapitre II
Optimisation par
colonie d’abeilles
artificiels
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
1. Introduction :
Les problèmes d’optimisation occupent une place de plus en plus importante dans les
processus décisionnels. Ces problèmes se divisent en deux grands approches. L’une de ces
approches est dite déterministe et sur laquelle les algorithmes de recherche utilisent toujours le
même acheminement pour arriver à la solution souhaitée. L’autre approche est l’approche
aléatoire ou non déterministe et sur laquelle l’algorithme ne suivra pas obligatoirement le même
acheminement pour aller vers la solution finale et peut même proposer différentes solutions et
cela suivants des conditions initiales proposés. C’est vers cette approche qu’on va s’orienter et
plus particulièrement vers un type bien précis des algorithmes de recherche aléatoires
évolutionnaires à populations de solution. Il en existe plusieurs comme le montre la figure II.1.
Parmi ces algorithmes, nous nous intéresserons particulièrement à l’algorithme des colonies
d’abeilles artificielles (ABC) mais utiliserons aussi l’algorithme par essaim de particules (PSO).
2.Problème d’optimisation :
Dans la majorité des cas, les problèmes technologiques, comme le dimensionnement
des circuits intégrés analogique, peuvent être formulés sous forme d’un problème
21
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
d’optimisation, dans lequel on définit les fonctions objectives qu’on cherche à maximiser
ou à minimiser. Ces fonctions sont souvent soumises à des contraintes qui doivent être
accomplies afin qu’une ou plusieurs solutions soient retenues. Selon le nombre d’objectifs
qu’on cherche à optimiser, on distingue deux sortes de problème d’optimisation : une
optimisation mono-objectif et une optimisation multi-objectifs.
2.1. Les méthodes d’optimisations approchées
2.1.a. Heuristiques
Le mot heuristique vient du grec eurisko qui signifie « je trouve » d’où le célèbre Eureka
d’Archimède. Contrairement aux algorithmes exacts ou aux algorithmes d'approximation, une
heuristique, ou méthode approximative, est un algorithme approché qui fournit rapidement (en
temps polynomial) une solution réalisable, pas nécessairement optimale, pour un problème
d’optimisation. Une méthode heuristique est généralement conçue pour un problème
particulier, en s’appuyant sur sa structure propre [16]
2.1.b. Méta-heuristiques
Le mot méta heuristique est dérivé de la composition de deux mots grecs : méta, du grec
signifiant « au-delà » (ou « à un plus haut niveau ») et heuristique.
Les Méta heuristiques sont des stratégies qui permettent de guider la recherche d’une solution
optimale, sont un ensemble d’algorithmes d’optimisation visant à résoudre les problèmes
d’optimisation difficiles. Elles sont souvent inspirées par des systèmes naturels, qu’ils soient
pris en physique (cas du recuit simulé), en biologie de l’évolution (cas des algorithmes
génétiques) ou encore en éthologie (cas des algorithmes de colonies de fourmis) ou de
l’optimisation par essaims particulaires (voir figure II.2 par exemple). [16]
On peut distinguer les métas heuristiques qui font évoluer une seule solution sur l’espace de
recherche à chaque itération et les méta heuristiques à base de population de solutions. En
général, les métas heuristiques à base de solution unique sont plutôt axés sur l’exploitation de
l’espace de recherche, on n’est donc jamais sûr d’obtenir l’optimum. Parmi ces méthodes en
trouve : le recuit simulé, la recherche taboue [17].
Les métas heuristiques à base de population sont plutôt exploratoires et permettent une
meilleure diversification de l’espace de recherche. Ces métas heuristiques disposent d’une
ꞌꞌbaseꞌꞌ de plusieurs solutions, appelée population. L’Intelligence en essaim est une de ces méta-
heuristique, elle est basée sur le comportement collectif des insectes sociaux, des troupeaux
d'oiseaux, ou des bancs de poissons [17]. Les exemples les plus connus sont, l’algorithme des
colonies de fourmis, l’algorithme par essaim de particules et l’algorithme des colonies
d’abeilles qui fera l’objet de ce mémoire.
Dans la partie suivante nous décrivons en détail deux algorithmes d’optimisation globale :
l'optimisation par essaim particulaire et colonie d’abeilles artificielles
La méthode d'optimisation par essaim de particules PSO est une méthode d'optimisation
fondée sur une population stochastique de points initialement repartis sur un domaine de
recherche. Cette méthode a été publiée la première fois par Kennedy et Eberhart en 1995 [18].
Elle s'inspire fortement des relations grégaires des oiseaux migrateurs qui doivent parcourir des
longues distances et qui doivent donc optimiser leurs déplacements en termes d'énergie
dépensée, comme par exemple la formation en V.
23
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
X m 1 x m v(m 1) (II.2)
24
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
Ou ò1 and ò2 sont des vecteurs de nombres aléatoires tires de la distribution uniforme sur [0 ; 1],
c > 2 est la constante de rappel et pi et pg sont les attracteurs personnels et global respectivement.
Cette formulation de la dynamique des particules souligne le resserrement comme une force de
frottement, de sens opposé et proportionnelle à la vitesse. Les valeurs standard sont c = 2 :05 et
x= 0,729843788 [20].
L'algorithme complet PSO pour optimiser une fonction objectif se résume comme suit :
𝐩 = 𝐚𝐫 𝐦𝐚𝐱 𝐩𝐢
Répéter
Pour chaque particule i
Mettre à jour la position des particules xi selon les équations (II.1), (II.2) et (II.3)
Evaluer 𝐱𝐢
𝐩𝐢 = 𝐱 𝐢
Mettre à jour la meilleure position globale
Si 𝐱𝐢 > 𝐩 Alors
𝐩 = argmax 𝐩𝐢
Etape 1 : Initialisation des particules soit aléatoirement suivant une distribution uniforme sur
l'espace de recherche, soit sur les nœuds de la grille qui couvrent l'espace de recherche avec des
points équidistants. Les vitesses initiales sont prélevées au hasard.
25
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
Etape 4 : Mise à jour de la vitesse et de la position de chaque particule dans l'essaim en utilisant
les équations (II.1), (II.2) et (II.3).
L'algorithme PSO a une faiblesse sérieuse qui pourrait réduire sérieusement ses performances
si aucune action ne doit être prise. Principalement, l'algorithme PSO a un problème pour
maintenir un équilibre sain entre l'exploration de l'espace de recherche et l'exploitation de
régions éminentes de l'espace de recherche [21-22]. En conséquence directe, l'algorithme
d'optimisation serait susceptible d'être piégé dans un environnement optimal local, en
particulier sur des paysages multimodaux, robustes et non séparables [23]. Ainsi, l'algorithme
sera vulnérable au problème de la convergence prématurée
26
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
27
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
alimentaire. Agents (abeilles artificielles) recherche d’exploiter les sources de nourriture dans
l’espace de recherche.
28
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
Nature Optimisation
Abeilles butineuse(scout) Recherche aléatoire
Abeilles actives(employed) Meilleures solutions
Abeilles réceptrices(onlookers) Solution issus de la recherche au voisinage
des meilleures solutions
Dance frétillante Communiquer les espaces promoteurs pour
une recherche locale
Source de nourriture Une solution
Abondance de la source de nourriture Abandonner l’espace de recherche en
absence d’amélioration de solution
Qualité, proximité et facilité d’extraction de Fitness de la solution
la source de nourriture
Tableau II.1: Analogie entre les abeilles en nature et les abeilles en optimisation [17]
29
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
La colonie d'abeilles artificielles (ABC) contient trois groupes d’abeilles : les abeilles
Employées associées à des sources alimentaires spécifiques, les abeilles spectateurs observant
la danse des abeilles Employées dans la ruche pour choisir une source de nourriture, et les
éclaireuses (scouts) qui cherchent de nouvelles sources de nourriture de façon aléatoire. Les
spectateurs et les éclaireuses sont aussi appelées abeilles non Employées. Initialement, toutes
les positions des sources de nourriture sont découvertes par les éclaireuses. Par la suite, le nectar
des sources de nourriture est exploité par les abeilles Employées et les abeilles spectateurs. Si
la source de nourriture ne contient plus de nectar, l'abeille employée devient une abeille
éclaireuse. Le tableau (II.2) illustre sommairement les déférent phases de l’algorithme ABC.
1.Initialisation
2.REPETER
-Phase employed : Envoyer les abeilles employeuses aux sources de nourriture et
actualiser chaque solution
-Phase onloooker : Réaliser une solution base sur la fonction d’adéquation puis
actualiser chaque solution(recherche des nouvelles solutions)
-Phase scout : Répéter la solution la plus inactive (épuisement de site), et la remplacer
par une nouvelle solution générée aléatoirement
3.JUSQU’A (satisfaire le conditions d’arrêt)
Comme représenté en tableau (II.2) chaque cycle de recherche se fond sur trois étapes : phase
Employed, phase Onlooker, phase Scout. Dans cette structure, la position d'une source de
nourriture représente une solution possible au problème et la quantité de nectar d'une source de
nourriture correspond à la qualité (fitness) de la solution associée. Dans la forme de base, le
nombre d'abeilles empoyed est égal au nombre de sources de nourriture (solutions) puisque
chaque abeille Employée est associée à une et une seule source de nourriture. Les onlookers
sont affectés aux sources de nourritures en se basant sur un processus de sélection dit
gourmande qui utilise un mécanisme probabiliste. La teneur en nectar d’une source est élevée
d’autant sa probabilité de sélection par onlooker est augmenté. Chaque colonie possède des
30
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
scouts qui sont les explorateurs de la colonie les scouts n’ont pas d’orientation particulière, elle
se contentent de prospecter le voisinage de la ruche à la recherche éventuelle sources.
Dans l’algorithme ABC une abeille employed est remplacé par une scout lorsque la solution
représentée par cette abeille n’est pas améliorée. Cette situation fait référence à l’épuisement
de la source de nourriture qui est contrôlée par un paramètre de contrôle appelé ‘’limit’’ en
d’autre terme au cas où une solution représentant une source de nourriture donnée n’est pas
améliorée après un nombre prédétermine d’essais ou d’itération, cette source de nourriture sera
alors abandonnée par l’abeille employed qui deviendra par la suite un scout. Le nombre d’essais
nécessaire à l’abandon d’une source de nourriture est égal à la valeur de seuil ‘’limit’’qui est
un paramètre de contrôle important de l’algorithme ABC [24].
Comme tous les autres algorithmes basés sur la population, ABC a un processus itératif. Les
étapes de l'ABC de base peuvent être expliquées comme suit :
1. Initialisation de la population
(II.4)
31
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
dimension j . Ces sources de nourritures sont réparties au hasard sur le nombre d'abeilles
employées et leur fitness sont évalués.
2. Etape des abeilles employées
Dans cette étape, chaque abeille employée Xi génère une nouvelle source de nourriture Vi dans
le voisinage de sa position actuelle à l'aide de l'équation suivante :
(II.5)
Où k ∈ {1, 2,. . ., SN} et j ∈ {1, 2,. . ., n} sont des indexes choisis aléatoirement; k doit être
différent de i ; est un nombre aléatoire dans l’intervalle[-1, 1].
Une fois que Vi est obtenue, elle sera évaluée et comparée à Xi. Si la valeur de fitness de Vi est
égale ou supérieure à celle de Xi, Vi remplacera pour devenir un nouveau membre de la
population, sinon Xi est conservée. En d'autres termes, un mécanisme de sélection est utilisé
entre l'ancienne solution et la solution candidate.
3. Calcul des valeurs de probabilité impliquées dans la sélection probabiliste
Après que toutes les abeilles employées complètent leurs recherches, ils partagent leurs
informations relatives aux quantités de nectar et les positions de leurs sources avec les abeilles
spectateurs sur la piste de danse. L’abeille spectateur évalue les informations de nectar tiré de
toutes les abeilles employées et choisit une source de nourriture avec une probabilité liée à sa
quantité de nectar. Cette sélection probabiliste dépend des valeurs de la fonction d’évaluation
des solutions dans la population
Dans l’algorithme de base, le schéma de sélection de la roue de roulette, dans lequel chaque
tranche est proportionnelle à la taille de la valeur de fitness est utilisée comme suit :
(II.6)
Ou Fiti est la valeur de fitness de la solution xi. Évidemment, plus le Fiti est grand, plus la
probabilité que la ieme source de nourriture est sélectionnée. [32]
32
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
(II.7)
Afin de décider si une source de nourriture est abandonnée ou pas, le paramètre de contrôle
‘’limit’’ est utilisé. A la fin des itérations, des valeurs limite sont comparée avec le nombre
d’essai non améliorés de chaque solution. Il y’a un compteur pour chaque solution qui est
incrémenté par la valeur‘’1’’ après chaque échec ou est mis à zéro à la suite d’un essai mené
avec succès soit par une abeilles employed ou par une abeille onlooker.
La structure générale de la démarche d'optimisation par l’algorithme ABC est donnée comme
suit :
1 : Paramètres d’initialisation :
Nombre de solution : SN, nombre de Cycle : C Le paramètre (limit).
2 : Initialiser la population des solutions xi ; i=1; ….;SN Utilisant l’équation (II.4)
3 : Évaluer la fonction d’adéquation fit (xi) de la population
4 : C=1
Répéter
{--phase des abeilles employeuses--}
5 : Produire une nouvelle solution (vi) Pour les abeilles employées et les évaluer (fit (vi)) utilisé
l’équation (II.5)
6 : Appliquer le processus de sélection gourmand pour les abeilles employées
7 : Calculer les valeurs de probabilité pi pour les solutions xi par l'équation (II.6)
{-- phase des abeilles spectateurs--}
33
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
13 : C = C + 1
L'ABC a été utilisé dans de nombreux domaines ; Mais sa présence dans le cadre de
l'ingénierie de contrôle est assez limitée. En fait, dans le sondage mentionné ci-dessus, seuls
neuf documents de recherche ont été classés dans le domaine du contrôle des systèmes. De plus,
les deux tiers de ces documents traitent uniquement de la conception du contrôleur différentiel
proportionnel (PID) et de ses paramètres d'accord. En voyant les bonnes performances de
l'algorithme ABC et son implémentation réussie dans de nombreux domaines d'ingénierie [26-
32], et le fait que la communauté de contrôle n'a pas encore exploité pleinement l'algorithme
ABC pour résoudre les différents problèmes d'ingénierie de contrôle, en particulier le contrôle
prédictif non linéaire Un, on s'attend à ce que son utilisation dans le contrôle prédictif donne de
bons résultats.
34
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
35
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
X
Figure.II.7. Courbe de la fonction cout (a)
36
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
X
Figure.II.8. Courbe de la fonction cout (b)
X
Figure.II.9. Courbe de la fonction cout (c)
37
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
Tableau.II.5. Résultats d’optimisation en utilisant la méthode PSO et ABC pour les trois
fonctions
Y Y
a. (ABC) X b. (PSO) X
D’après ces résultats, la méthode ABC a donnée des bons résultats de maximisation dans les
trois cas (un, deux et trois sommets).
Une baisse de précision est remarquée lors de l’augmentation de la complexité du problème
d’optimisation en utilisant PSO.
38
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
Y Y
X X
a. (6 abeilles) b. (12 abeilles)
Figure.II.11. Représentation des fitness pour les deux cas (6 et 12 abeilles) pour 30 itérations
39
Chapitre II : Opti isatio par olo ie d’a eilles artifi iels
Y Y
X X
a. (5 itérations) b. (30 itérations)
Figure.II.12. Représentation des fitness pour les deux cas (5 et 30 itérations) pour PN=6
Les résultats obtenus, montrent une amélioration au niveau de la précision lors de l’augment-
ation du nombre d’itérations et celui d’individus de la population. Comme le montre le dernier
cas de 12 individus, quand le nombre d’agents de recherche devient important, la complexité
du problème ne présente aucun obstacle à l’algorithme. La précision du résultat dépend du
nombre d’individus et d’itérations utilisé
6.Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté le concept d’optimisation. Tout d’abord, nous avons
donné la définition d’un problème d’optimisation et les étapes d’un processus d’optimisation. Puis
nous avons présenté une famille de méthodes de résolution de problèmes d’optimisation : les méta-
heuristiques et plus particulièrement les méthodes basées sur la population. Enfin, les algorithmes
(optimisation par essaim particulaire et colonie d’abeilles artificielles) sont décrits en détail.
. En utilisant le logiciel MatLab, nous avons codé et testé l’algorithme PSO et ABC en
considérant l’optimisation de deux fonctions mathématiques possédants plusieurs maxima.
Dans le chapitre suivant, nous motive à développer des commande MPPT à base de ces
algorithmes pour déterminer le point de puissance maximum d’un système photovoltaïque en
présence du problème de shading.
40
Chapitre III:
Commande MPPT :
Etude et Simulation
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
I. Introduction
L’objectif de notre travail est d’utiliser la technique ABC présenté dans le chapitre précédent
pour déterminer le point de puissance maximale d’un système de production photovoltaïque
(SPP) fonctionnant dans des conditions d’ombrage partielle. La courbe P-V présente dans ce
cas, de multiples points de puissance maximale locaux et les algorithmes classiques de la
commande MPPT ne peuvent pas converger vers le maximum global. En premier lieu, le
principe de la commande MPPT sera donné et les algorithmes classiques de cette commande
seront rappelés. Ensuite, nous considérons la mise en œuvre de l’algorithme de la commande
MPPT en utilisant l’algorithme ABC, nous présentons une étude sur le convertisseur DC-DC
utilisé pour la poursuite du point de puissance maximale.
La figure (III.1) représente une chaîne de conversion photovoltaïque élémentaire associée à une
commande MPPT. Pour simplifier les conditions de fonctionnement de cette commande, une
charge DC est choisie. Comme nous pouvons le voir sur cette chaîne, la commande MPPT est
nécessairement associée à un quadripôle possédant des degrés de liberté qui permettent de
pouvoir faire une adaptation entre le GPV et la charge. Dans le cas de la conversion solaire, le
quadripôle peut être réalisé à l’aide d’un convertisseur DC-DC de telle sorte que la puissance
fournie par le GPV corresponde à la puissance maximale (PMAX) qu’il génère et qu’elle puisse
ensuite être transférée directement à la charge.
41
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
La technique de contrôle généralement utilisée consiste à agir sur le rapport cyclique de l’étage
d’adaptation de telle manière à amener le générateur PV à sa puissance maximale qu ’elles que
soient les instabilités météorologiques ou variations brutales de charges qui peuvent survenir à
tout moment.
En résumé, le suivi du PPM est réalisé au moyen d’une commande spécifique nommée MPPT
qui agit essentiellement sur le rapport cyclique du convertisseur statique (CS) pour rechercher
et atteindre le PPM du GPV. La figure (III.3, III.4) montre le principe de recherche et de
recouvrement du Point de Puissance Maximal [27].
42
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
43
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
position (on) le courant dans l’inductance augmente, l'énergie est stockée ; et quand le
commutateur tourne sur la position (off). La tension à travers l'inductance est renversée et
l’énergie stockée se transfert vers la charge via la diode.
Afin de déterminer l’expression de VSO nous commençons par calculer la valeur moyenne
de la tension au borne de l’inductance L, nous avons :
(III.1)
(III.2)
(III.3)
(III.4)
On sait que la tension moyenne aux bornes de l'inductance est toujours nulle donc on a, en
conduction continue la valeur moyenne de tension de sortie :
(III.5)
(III.6)
44
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
(III.7)
(III.8)
de à 𝛼𝑇 l'interrupteur commandé est fermé, la diode est ouverte et la bobine stocke l'énergie
fournie par le générateur d'entrée. On aura :
(III.9)
(III.10)
(III.11)
(III.12)
(III.13)
45
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
Compte tenu des hypothèse adopté le courant dans le condensateur varie linéairement ce qui
permet d’écrire :
(III.14)
(III.15)
(III.16)
Le courant dans l’inductance peut être décomposé en courant continu égale au courant d’entre
superpose à un courant alternatif triangulaire Il alt. [28]
(III.17)
(III.18)
En développant : (III.19)
(III.20)
(III.21)
46
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
Dans ce qui suit nous allons déterminer la plage de variation de la résistance d’entre d’un
hacheur buck-boost connecte à un générateur PV
(III.22)
(III.23)
la résistance d’entre d’un hacheur buck-boost peut donc prendre n’importe quelle valeur entre
0 et ∞ par voie de conséquence l’hacheur buck-boost est affranchi des restrictions impose aux
deux autre convertisseur [28]
Le point de puissance maximale peut donc être atteint quelle que soit la valeur de la charge par
contre pour un Convertisseur Buck on a :
(III.24)
Cette résistance varie donc dans l’intervalle [RL ∞]. De par son concept, le système de
Si la valeur de RPPM n’est pas dans l’intervalle défini, le point de fonctionnement optimale ne
sera jamais atteint
47
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
Et la même chose peut être constaté avec un Convertisseur boost ou La résistance d’entré du
convertisseur est donne par :
(III.25)
Pour un fonctionnement correct de système PV il faut que la charge soit supérieur a la charge
optimale RPPM
a. Caractéristiques du panneau
Les Caractéristiques du panneau photovoltaïque utiliser dans notre travail sont donnés dans le
tableau suivant :
𝐕 𝐯 =𝐕 = . Vet 𝐕 = V.
48
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
𝐕
𝛅 𝐢 𝐚 = = = .
𝐕 +𝐕 𝐯 + .
b. Fréquence de commutation
La fréquence de découpage des convertisseurs DC-DC se situe généralement dans la gamme de
20kHz à 1MHz au-delàs des fréquences audibles, en fonction de la vitesse des dispositifs semi-
conducteurs. Dans notre travail, nous avons choisi d’opérer à une fréquence de commutation
de 20kHz.
Il a été recommandé dans des études pareilles de prendre une ondulation de tension (entrée ou
sortie) égale à 1% de la tension globale et une ondulation du courant dans la bobine égale à
10% du courant d’entré [14], [29].
Nous avons :
∆𝐢𝐋 = % = % . = . 𝐀
𝐕 𝐯∗𝛅 . ∗ .
𝐋= = = .
∆𝐢𝐋 ∗ . ∗ ∗
Il s’agit de la valeur minimale de l’inductance qui assure le mode de conduction continue, pour
éviter de sortir de l’intervalle de garantie
∆V = %V = . V.
δV . 9 ∗
C = = 3
= . μF
∆V ∗ R ℎ𝑎𝑟𝑔 ∗ f . ∗ ∗ ∗
49
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
∆V v = %V v = %∗ . = . V
𝛅𝐕 𝐯 . ∗ .
𝐂 = = − ∗
= . 𝛍𝐅
∗ ∆𝐕 𝐯 ∗ 𝐋 ∗ ∗ . ∗ ∗
Icc-max 8
1000W/m²-7°C
1000W/m²-65°C
200W/m²-7°C
7
1/Rpv-min 1000W/m²-25°C
200W/m²-65°C
5
Courant(A)
Icc-min 1/Rpv-max
1
I'cc-min
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
V 'oc-min Vco-max
Vco-min Tension(V)
Fig. III.6. Courbes I(V) et droites de charge maximale et minimale sous des conditions
extrêmes [14].
50
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
𝐕′ _ 𝐢 (III.26)
𝐑 𝐯_ 𝐢 = = = . 𝛀
_ 𝐚𝐱 .
(III.27)
𝐕 _ 𝐚𝐱 .
𝐑 𝐯_ 𝐚𝐱 = = = . 𝛀
′ _ 𝐢 .
√𝐑 𝐋 (III.28)
𝛅=
√𝐑 𝐯 + √𝐑 𝐋
√𝐑 𝐋 (III.29)
𝛅 𝐢 = = .
√𝐑 𝐯_ 𝐚𝐱 + √𝐑 𝐋
√𝐑 𝐋 (III.30)
𝛅 𝐚𝐱 = = .
√𝐑 𝐯_ 𝐢 + √𝐑 𝐋
51
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
Figure III.7. Relation entre P(V) et le rapport cyclique D du convertisseur statique [29].
I v
𝐺= (III.31)
𝑉 𝑣
∆I v
∆G = III.
∆V v
D’autre part, l’évolution de la puissance du module (PPV) par rapport à la tension (VPV) donne
la position du point de fonctionnement par rapport au PPM. Lorsque la dérivée de puissance est
nulle, cela signifie que l’on est sur le PPM, si elle est positive le point d’opération se trouve à
gauche du maximum, lorsqu’elle est négative, on se situe à droite. La figure (III.8) permet
d’écrire les conditions suivantes :
𝐏 𝐯
-si > le point de fonctionnement est à gauche de PPM.
𝐕 𝐯
𝐏 𝐯
-si 𝐕 𝐯
= , le point de fonctionnement est sur le PPM.
52
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
𝐏 𝐯
-si < , le point de fonctionnement est à droite de PPM.
𝐕 𝐯
Figure III.9 : Puissance disponible en fonction de la tension aux bornes d’un panneau solaire
[30].
53
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
54
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
La technique de contrôle généralement utilisée dans Le système considéré (Fig. III.11) consiste
à agir sur le rapport cyclique commandant le convertisseur DC-DC de manière automatique
pour amener le générateur à sa valeur optimale de fonctionnement qu’elles que soient les
instabilités météorologiques ou les variations brutales de charges qui peuvent survenir à tout
moment. Autrement dit, faire un balayage par la droite de charge sur toute la caractéristique I-
V. Le convertisseur DC-DC utilisé dans notre travail est de type Buck-Boost qui est capable de
fonctionner dans une large gamme de tensions de sortie et pour des charges différentes.
Etape 1 : La position des particules est définie comme étant la valeur du rapport cyclique α du
convertisseur DC-DC, et la fonction coût est choisie en tant que la puissance P v générée de
l'ensemble du système de production photovoltaïque.
Etape 2 : En phase d'initialisation du PSO, les particules peuvent être placées sur des positions
fixes dans l'espace de recherche de manière aléatoire. Fondamentalement, s’il y a des
informations disponibles concernant la localisation du point de puissance maximale global
55
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
PPMG dans l'espace de recherche, il est plus logique d’initialiser les particules autour de ce
point. Les particules sont initialisées sur des positions fixes qui couvrent l'espace de
recherche[α i ,α x ]. α x et α i Représentent le rapport cyclique maximal et le rapport
cyclique minimal du signal PWM à appliquer sur le convertisseur DC-DC utilisé,
respectivement.
Etape 3 : Pour chaque particule i, mesurer la tension VPV et le courant IPV du panneau
photovoltaïque, ensuite évaluer la fonction coût donnée par la puissanceP v , Le but de
l'algorithme MPPT est de maximiser la puissance générée par le panneau photovoltaïque
correspondante. Il convient de noter que, dans le but d'acquérir des échantillons corrects,
l'intervalle de temps entre deux évaluations successives de particules doit être supérieur au
temps de stabilisation du convertisseur de puissance.
Etape 5 : Mettre à jour la vitesse et la position de chaque particule. Après que toutes les
particules soient évaluées, la vitesse et la position de chaque particule dans l'essaim doivent être
mises à jour.
56
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
Pour réaliser le MPPT basé sur ABC, chaque candidat Solution est définie comme la valeur de
rapport cyclique D du convertisseur DC-DC, Donc le problème d'optimisation a un paramètre
à optimiser (D = 1). Ainsi, les Eq. (II.4) et (II.5) deviennent :
(III.33)
(III.34)
57
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
L'aptitude de chaque solution (rapport cyclique) est choisie comme puissance générée Ppv de
panneau. Ainsi, l'équation (II.6) devient :
(III.35)
Pour évaluer les rapports cycliques, le contrôleur numérique produit successivement le signal
PWM selon la valeur de Di, puis les valeurs de la tension Vpv et de courant Ipv peuvent être
mesurés et la Puissance (Ppv) peut être calculée à chaque valeur de rapport cyclique Di.
Il convient de noter que, pour obtenir des échantillons corrects, l'intervalle de temps entre deux
évaluations successives du rapport cyclique (Ts) doit être supérieur au temps de stabilisation du
convertisseur de puissance.
La procédure d’application de la méthode proposée peut être divisé en quatre phases :
- Phase d'initialisation
Définir les paramètres de l'algorithme en incluant le nombre de solutions SN, le nombre
maximal de cycles MCN et le temps d'échantillonnage Ts. Ensuite, on génère des rapports
cycliques SN exclusifs répartis de manière décalée à l'aide de l'équation (III.36) et évalués.
Di (i = 1, 2,. . ., SN) (III.36)
Phase des abeilles employées
Les rapports cycliques des abeilles employées sont mis à jour en utilisant (III.4) puis évalués.
Ensuite, le processus de sélection gourmand est appliqué et la valeur de probabilité Pi pour
chaque rapport cyclique (d) en utilisant l'équation (III.35) est calculée.
Phase des spectateurs
La sélection de la roulette est utilisée pour recruter les abeilles spectateurs pour la recherche
locale autour de la valeur du rapport cyclique choisie qui dépend de la probabilité calculée Pi.
Les nouveaux rapports cycliques sont évalués puis le processus de sélection gourmand est
appliqué.
Phase des éclaireurs
L'équation (III.33) est utilisée pour remplacer le rapport cyclique, ce qui donne moins de
puissance avec le nouveau rapport cyclique choisi au hasard. L'évaluation du rapport cyclique
généré est ensuite évaluée.
À la fin de chaque cycle de recherche, l'algorithme mémorise la meilleure solution jusqu'à
présent et répète la procédure à partir de la phase d'abeilles employée jusqu'à ce que le numéro
de cycle maximum (MCN) soit atteint ou jusqu'à ce que la valeur de puissance reste inchangée
dans un nombre de cycles spécifié.
58
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
59
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
60
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
210w
90w
70w
Fig. III.17. Courbe P(t) avec des conditions d’ombrage (cas de deux maximums, le max
global se trouve avant le max local)
142.57w
97.1w
Fig. III.18. Courbe P(t) avec des conditions d’ombrage (cas de deux maximums, le max
global se trouve après le max local)
62
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
Dans le 3ème test, les radiations pour les trois panneaux donnés par 400 w/m2, 700 w/m2, 900
w/m2 (Figure III.19). La puissance maximale dans ces conditions est de 105.57 W et la figure
de la caractéristique P(t) aura trois maximums. (Le premier max local= 64.15W)
105.57w 97.1w
64.15w
Fig. III.19. Courbe P(t) avec des conditions d’ombrage (cas de trois maximums)
Les résultats de la simulation qui sont la variation de la puissance et du rapport cyclique(d) (cas
d’un seul sommet, deux sommets ; max global avant max local, max local avant max global et
trois sommets) lors de l’application de l’algorithme sont représentés par les Figures III.20 (a –
d)
210w
(a)
63
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
90w
(b)
97.1w
(c)
70w
(d)
Fig. III.20. Puissance du GV, (a : un seul sommet, b : 2 sommets max global avant max local,
c : 2sommets max local avant max global, d : 3 sommets).
64
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
Remarque
La variation de rapport cyclique se fait de la droite vers la gauche (de 0.72 à 0.29)
Les résultats donnés par la figure (a), cas d’un seul sommet (Pmax=210w) et la figure (b) cas
de deux maximums ou le max global se trouve avant le max local (Pmax=90w), montrent qu’il
y a toujours convergence vers le maximum global. Par contre, la courbes de la figure (c) cas de
deux maximums, ou le max global se trouve après le max local montrent que l’algorithme P&O
ne converge pas vers le maximum global (145W), il converge plutôt vers un maximum
local(97.1w).et la même remarque être donné pour la figure (d) cas de 3 maximum, l’algorithme
P&O n’a pas pu converger vers le maximum global (95w).
Ceci, montre clairement l’efficacité de la méthode P&O dans le cas d’un seul point optimal
(absence d’ombrage). Dans le cas contraire, l’application de l’algorithme P&O dans l’extraction
d’un point de puissance maximale en présence des conditions d’ombrage (régime dynamique)
donne des mauvais résultats, en réalité, on peut clairement voir que l’algorithme P&O converge
toujours vers le premier optimum qu’il rencontre soit un global optimum où. Donc ces résultats
ont montré l’importance d’aller vers des technique d’optimisation plus intelligente et efficaces
dans le cas d’ombrage
6.2.2. Technique PSO et ABC
6.2.3. Paramétrages des algorithmes
Les algorithmes ABC et PSO comportent des paramètres à ajuster avant de les utiliser dans la
commande MPPT. La qualité des résultats va dépendre essentiellement des valeurs des
paramètres choisis. Nous avons effectué plusieurs tests afin de pouvoir parvenir à des résultats
acceptables. Le temps de réponse et l’efficacité de la recherche sont pris en considération lors
du paramétrage des algorithmiques ABC et PSO.
Les valeurs choisies des paramètres pour chaque technique sont données dans le tableau suivant
:
technique PS O ABC
paramètre Nombre de Population Nombre de Population Limit
cycle cycle
valeur 30 6 30 6 30
Lors de la simulation, la comparaison entre les deux méthodes est basée principalement sur
deux caractéristiques :
65
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
1- Temps moyen de convergence : le temps nécessaire pris par l’algorithme pour converger
vers la valeur finale.
2- Le rendement : les puissances trouvées après convergence de l’algorithme pour chaque
test sont devisées par la valeur de la puissance maximale.
Pour faire cette comparaison on simule les deux algorithmes ABC & PSO en langage Matlab,
sur un même Pc (Intel® Core ™ i3-4005U (1.7GHz,3MB L3) en utilisant les mêmes paramètres
pratiqués pour la simulation (comme indique le tableau si dessus).
Les résultats de la simulation des deux algorithmes PSO et ABC (cas d’un seul sommet, deux
sommets et trois sommets) sont représentés respectivement par les figures III.22 (a – c) et
figures III.23 (a– c).
210w
(a)
66
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
140w
(b)
104w
(c)
67
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
210w
(a)
142.57w
(b)
68
Chapitre III Commande MPPT : Etude et simulation
105.57w
(c)
Dans tous les cas les deux algorithmes de la commande MPPT convergence vers la valeur
maximale de la puissance. Le tableau suivant, montre les résultats de la simulation en exécutant
chaque algorithme 25 fois.
Tableau III.4 Temps d'exécution des algorithmes ABC et PSO considérés (DSP). [32]
Les résultats obtenu dans le (tableau III.3) indique que dans le cas d’un seul sommet, nous
avons obtenu la moyenne de la puissance maximale pendant 25 simulation est de 212.90w et
une précision 99.78% en utilisant la méthode ABC, et une moyenne de la puissance maximale
de 212.79w et une précision de 99.50 % en utilisant la méthode PSO. Contrairement au cas de
la méthode ABC, une diminution importante de la valeur du la puissance maximale et de la
précision de la méthode PSO a été enregistrée dans les cas de deux et trois sommets.
Dans le tableau (III.4), nous remarquons aussi que quel que soit le nombre de la population
l’algorithme de la commande MPPT utilisant la technique ABC converge plus rapidement que
celui utilisant la méthode PSO.
Les résultats obtenus ont clairement indiqué que l’algorithmes basés sur ABC est plus efficaces
que ceux basés sur l'algorithme PSO. [32]
7. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons mis au point l’algorithme de la commande MPPT basé sur la
technique d’optimisation par essaim de particules et la technique des abeilles, étudié et
dimensionné, suivant un cahier de charge préalablement fixé, le convertisseur de type Buck-
Boost et effectué des simulations pour montrer l’efficacité de l’algorithme considéré. Dans cette
partie, nous allons effectuer une étude comparative des trois approches pour la poursuite de
PPM (P&O, PSO, et ABC) mettant ainsi en évidence l’efficacité de chaque technique pour
permettre à la fin de montrer la meilleure solution à adopter.
70
Conclusion générale
Les travaux présentés dans ce sujet concernent principalement la problématique de l’effet
de l’ombrage sur la courbe puissance-tension (P-V) d’un système photovoltaïque. Une
attention toute particulière doit être portée sur ce problème sous peine d’une forte réduction
de la productivité des systèmes rendant moins attractif le photovoltaïque d’un point de vue
économique. L’objectif était de proposer, à travers une étude comparative, un algorithme
MPPT qui permet de réduire au mieux les pertes dues à l’ombrage.
Au cours de ce travail nous avons développé des méthodes MPPT basée sur des différents
types d’algorithmes de maximisation. Les résultats de la simulation d’une technique classique
qui est ‘’perturbation et observation’’ ont montrés l’échec de ces méthodes lors de la
recherche du PPM sous des conditions d’ombrage expliquant la nécessité d’aller vers des
algorithmes plus efficaces d’optimisation.
A travers la comparaison entre les deux techniques méta heuristiques l'optimisation par
essaim de particules PSO et l'optimisation par colonies d’abeilles artificielles (ABC) et en
faisant des différentes simulations, nous avons démontrés, que le type d’algorithme ABC est
très utiles dans la poursuite du point de puissance maximal en présence des conditions
d’ombrage notons que le temps de convergence est moins rapide que celle pris par le type
d’algorithme PSO.
Ce mémoire représentera une base pour d’éventuels travaux futurs. On propose les
perspectives suivantes :
1. Implémentation de l’algorithme MPPT basé sur le ABC sur un banc d’essai.
2. Faire une étude afin de trouver la meilleure configuration des diodes bypass concernant leur
positionnement dans les cellules photovoltaïques afin de réduire au mieux les pertes de
puissance dues à l’ombrage.
71
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