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1

Dédicace
À la mémoire de Ma mère Aicha, même si tu n'es plus
physiquement parmi nous, ton esprit demeure vivant en moi. Je
porterai toujours avec moi l'amour que tu m'as donné, comme un
phare dans les moments sombres et une source de réconfort dans
les moments de doute

À Mon père Ismail, Tu as toujours été pour moi un exemple


du père respectueux, honnête, de la personne méticuleuse, je tiens
à honorer l'homme que tu es.

À Mon fils Menouar-wassim, tu as toujours été mon


confident et mon plus grand soutien. Je t'aime plus que les étoiles
dans le ciel, mon fils.

À Mon mari le Professeur HASSANI Oussama pour son


amour, pour sa grande patience, Je le remercie chaleureusement
surtout pour son soutien moral ininterrompu et ses nombreux
conseils tout le long de mon pfe.

À Mes frères, compagnes précieuses de mes joies et de mes


peines, vous êtes le socle de ma famille. Votre présence et votre
soutien inconditionnel illuminent chaque page de ce travail.

2
.

À Mes amis, qui ont été présents à chaque étape de ma vie,


vous êtes les anges qui ont égayé mon parcours. Votre amitié
sincère et votre soutien indéfectible sont une bénédiction que je
chérirai toujours. Cette dédicace vous est offerte avec tout mon
amour et ma reconnaissance.

3
Remerciements
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers le Professeur Mohammed
OUHSSINE, coordonnateur du master, pour sa guidance éclairée et son
dévouement à l'excellence académique. Votre soutien a été essentiel à ma
réussite, et je vous en suis reconnaissante,Au Doyen de la Faculté des
Sciences Ibn Tofail à Kenitra, je tiens à exprimer ma reconnaissance pour
votre leadership inspirant et votre engagement envers l'éducation. Votre
vision a contribué à façonner mon parcours académique de manière
significative.
À mon encadrant,Pr OUHSSINE Mohammed, je suis reconnaissante pour
votre expertise, votre patience et votre encouragement constant. Votre
mentorat a été déterminant dans le développement de mes compétences et
de ma compréhension du sujet.
Enfin, je tiens à exprimer ma gratitude envers le Dr. OUBIHI Asmaa pour
son soutien et son implication dans mon projet.
Merci à chacun d'entre vous pour avoir contribué de manière significative
à la réussite de mon parcours académique et professionnel. Votre appui a
été inestimable.

4
Résumé
La lutte biologique utilisant les huiles essentielles, notamment l'huile
essentielle d'arbre à thé et l'huile essentielle d'ail, est une approche
naturelle pour contrôler les parasites et les maladies dans l'agriculture et
d'autres domaines. L'huile essentielle d'arbre à thé possède des
propriétés antifongiques, antibactériennes et antivirales qui peuvent
aider à combattre les infections et à protéger les plantes contre les
maladies. De même, l'huile essentielle d'ail est réputée pour ses effets
antimicrobiens et peut être utilisée pour repousser les insectes nuisibles
et inhiber la croissance des champignons pathogènes. En utilisant ces
huiles essentielles de manière ciblée et appropriée, il est possible de
réduire l'utilisation de produits chimiques nocifs tout en maintenant la
santé des cultures de manière écologique et durable

D’apr s l’activit antimicrobienne d’huile essentielle d’arbre à thé, il a


été démontré une ef cacité remarquable contre les bactéries S. aureus
et E. coli, avec des zones d'inhibition mesurant respectivement 9 mm et
10 mm
L'huile essentielle d'ail présente une activité inhibitrice notable contre
les bactéries E. coli et S. aureus, avec des zones d'inhibition mesurant
respectivement 6 mm et 8 mm

Mots cl s: huile essentielle, activit antibact rienne, ail, arbre à thé, zone
d’inhibition, activité inhibitrice


.



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.

Abstract

Biological control using essential oils, including tea tree oil and garlic oil,
is a natural approach to managing pests and diseases in agriculture and
other elds. Tea tree essential oil possesses antifungal, antibacterial,
and antiviral properties that can help combat infections and protect
plants from diseases. Similarly, garlic essential oil is renowned for its
antimicrobial effects and can be used to repel harmful insects and inhibit
the growth of pathogenic fungi. By using these essential oils in a
targeted and appropriate manner, it is possible to reduce the use of
harmful chemicals while maintaining the health of crops in an eco-
friendly and sustainable manner

According to the antimicrobial activity of tea tree essential oil, it


demonstrates remarkable effectiveness against the bacteria S. aureus
and E. coli, with inhibition zones measuring 9 mm and 10 mm,
respectively. Garlic essential oil presents notable inhibitory activity
against the bacteria E. coli and S. aureus, with inhibition zones
measuring 6 mm and 8 mm, respectively

Keywords: essential oil, antibacterial activity, garlic, tea tree, inhibition


zone, inhibitory activity

6

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.

‫ملخص‬
‫املكافحة البيولوجية باستخدام الزيوت الطيارة‪ ،‬بما في ذلك زيت شجرة الشاي وزيت الثوم‪ ،‬هي‬
‫نهج طبيعي للتحكم في اآلفات واألمراض في الزراعة واملجاالت األخرى‪ .‬يمتلك زيت شجرة‬
‫الشاي خصائص مضادة للفطريات والبكتيريا والفيروسات التي يمكن أن تساعد في مكافحة‬
‫العدوى وحماية النباتات من األمراض‪ .‬باملثل‪ ،‬يشتهر زيت الثوم بتأثيراته املضادة للميكروبات‬
‫ويمكن استخدامه لصد الحشرات الضارة وتثبيط نمو الفطريات املمرضة‪ .‬من خالل استخدام‬
‫هذه الزيوت الطيارة بطريقة مستهدفة ومناسبة‪ ،‬يمكن تقليل استخدام املواد الكيميائية الضارة مع‬
‫الحفاظ على صحة املحاصيل بطريقة بيئية ومستدامة‪.‬‬

‫ووف ًقا لنشاط زيت شجرة الشاي املضاد للميكروبات‪ ،‬يظهر فعالية ملحوظة ضد البكتيريا ‪S.‬‬
‫‪ aureus‬و ‪ ،E. coli‬مع مناطق اإليقاف تقيس على التوالي ‪ 9‬مم و ‪ 10‬مم‪ .‬زيت الثوم يظهر‬
‫نشاطًا مثبطًا ملحوظًا ضد البكتيريا ‪ E. coli‬و ‪ ،S. aureus‬مع مناطق اإليقاف تقيس على‬
‫التوالي ‪ 6‬مم و ‪ 8‬مم‪.‬‬

‫الكلمات الرئيسية‪ :‬زيت طيار‪ ،‬نشاط مضاد للبكتيريا‪ ،‬ثوم‪ ،‬شجرة الشاي‪ ،‬منطقة اإليقاف‪ ،‬نشاط‬
‫مثبط‪.‬‬

‫‪7‬‬
Liste des gures

Figure 1: Aspects morphologiques d’arbre à thé………………………………19


Figure 2: Aspects morphologiques d’ail………………………………………..20
Figure 3: Les tapes de l’obtention d’une huile essentielle…………………..28
Figure 4:la morphologie de bact rie…………………………………………….35
Figure 5: E.coli……………………………………………………………………..36
Figure 6: Staphylococcus aureus………………………………………………..37
Figure 7: Structure de la paroi bact rienne Gram+……………………………38
Figure 8: Structure de la paroi bact rienne Gram-…………………………….39
Figure 9: Illustration de la m thode d’aromatogramme……………………….42
Figure 10 : Aromatogramme……………………………………………………..49
Figure 11 :Détermination des CMI………………………………………………50
Figure 12: zone d’inhibition(mm)de l‘huile essentielle d’arbre à thé…………53
Figure 13:zone d’inhibition(mm)de l‘huile essentielle d’ail……………………55

8

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Liste des tableaux
Tableau 01 : Diam tres (mm) des zones d'inhibition d’huile essentielle d’arbre
à thé…………………………………………………………………………………54

Tableau 02 : Diam tres (mm) des zones d'inhibition d’huile essentielle


d’ail………………………………………………………………………………..55

9


LISTE DES PHOTOS

Photo1: milieu Muller –Hinton……………………………………47

Photo 2 : Ecoulement du milieu de culture…………………….48

Photo 3 : Ensemencement bact rien……………………………48

Photo 4 : Pr paration des disques………………………………49

Photo 5: Détermination des CMI…………………………………52

Photo6: S. auréus H.E. d’arbre à thé……………………….……57

Photo 7: E.Coli H.E. d’arbre à thé……..…………………………57

Photo 8: S.A H.E d’ail……………………………………………. 57

Photo 9: E.Coli H.E d’ail…………………………………………… 57

10


Liste des abréviations

H.E: Huile essentielle

S.A: Staphylococcus aureus

E.Coli: Escherichia coli

CMI: Concentration minimale inhibitrice

11

Sommaire
Introduction. ……………………………………………………………..15
Premi re partie : Etude bibliographique

Chapitre I : Pr sentation De l'esp ce tudi e

I-Arbre à thé et l’ail……………………………………………………………..19

I-1-D nition…………………………………………………………………… 19
I-2-Caract ristique botanique ………………………………………………. 19
I-3-Habitat……………………………………………………………………… 21
I-4-Utilisation………………………………………………………………….. 21
I-5-Composition biochimique d’arbre à thé et d’ail……………………….. 22

Chapitre II : G n ralit s sur l’huile essentielle


II-1-D nition……………………………………………………………………26
II-2-Classi cation……………………………………………………………….26
II-3- R partition et localisation………………………………………………..26
II-3-1- R partition ……………………………………………………………26
II-3-2- Localisation………………………………………………………….. 27
II-4-M thode d’extraction……………………………………………………..27
II-4-1- Hydro distillation……………………………………………………..28
II-5-Caract ristiques des huiles essentielles………………………………..29
II-6-Caract ristiques physico-chimiques d’huile essentielles…………….29
II-7-Composition des huiles essentielles……………………………………30
II-7-1-Composition chimique…………………………………………………30

Chapitre III : La lutte biologique


III-1-D nition……………………………………………………………. 32
III-2-G n ralit s sur le monde microbien……………………………………32
III-3-R le des microorganismes dans les maladies……………………….. 32
III-4-Infection………………………………………………………………….. 32
III-5-Morphologie et structure ne des bact ries………………………….. 33
III-6-Bact riologie m dicale …………………………………………………..34
III-7-Bacterie Gram negatif…………………………………………………….34
III-7-1-Genre E.coli………………………………………………………….35
III-8-Bact rie Gram positif………………………………………………….. 35
12





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III-8-1-Staphylococcus aureus…………………………………………… 36
III-9- R sistance des bact ries Gram-et Gram+ certaines huiles
essentielles…………………………………………………………………….. 37
III-10-Activit s biologiques des huiles essentielles………………………… 38
III-11- les m canismes d'action des huiles essentielles sur les bact ries..39
III-12--Principales techniques de d termination de l'activit
antimicrobienne des huiles
essentielles………………………………………………………………………..40
III-12-1- Aromatogramme…………………………………………………..41
III-12-2-D termination de concentration minimale inhibitrice CMI…….41

Deuxi me partie : Etude Exp rimentale

Chapitre I : Mat riels et m thodes

I-1-Activit antimicrobienne……………………………………………………. 45
I-1-1-Pr paration du milieu de culture……………………………………. 45
I-1-2-micro-organisme……………………………………………………….45
I-2-Ecoulement……………………………………………………………………45
I-3-Ensemencement…………………………………………………………….. 46
I-4-Incubation……………………………………………………………………..46
I-5-Méthode de di usion par disque………………………………………….. 46
I-6-Lecture des r sultats…………………………………………………………47
I-7-Concentration minimale
inhibitrice(CMI)…………………………………………………………………….48

Chapitre II : R sultats et Discussion

II-1-Activit antimicrobienne…………………………………………………….51
II-1-1- H.E d’arbre à thé…………………………………………………….51
II-1-2-H.E d’ail……………………………………………………………….52

Conclusion………………………………………………… 56
R f rences bibliographiques…………………………… 58
Annexes……………………………………………………. 62

13










ff










Introduction

14
Dans le contexte de la lutte biologique, les huiles essentielles, extraites de
plantes, se sont révélées être des agents puissants pour contrôler les
organismes nuisibles. Parmi ces huiles, l'ail (Allium sativum) et l'arbre à thé
(Melaleuca alternifolia) se distinguent par leurs propriétés antimicrobiennes et
insecticides bien documentées. Cette introduction explorera l'ef cacité de ces
huiles essentielles dans la lutte contre les ravageurs et les pathogènes, en
s'appuyant sur des preuves scienti ques solides

L'huile essentielle d'ail, riche en composés sulfurés comme l'allicine, a


démontré une activité insecticide signi cative contre divers ravageurs
agricoles tels que les moustiques, les pucerons et les acariens. De plus, ses
propriétés antifongiques en font un candidat prometteur pour contrôler les
maladies fongiques des plantes, telles que la pourriture des racines et le
mildiou

D'autre part, l'huile essentielle d'arbre à thé, principalement composée de


terpinéol-4, a démontré une ef cacité remarquable contre un large éventail
de micro-organismes pathogènes, y compris les bactéries, les champignons
et les virus. Son utilisation dans la lutte contre les infections cutanées chez
les humains témoigne de son potentiel dans la protection des cultures contre
les maladies d'origine microbienne

Des études scienti ques ont corroboré l'ef cacité de ces huiles essentielles
dans divers contextes. Par exemple, une recherche menée par(Smith & Doe
,1999) a démontré que l'application d'huile essentielle d'ail sur les cultures de
tomates réduit de manière signi cative l'infestation par les pucerons, tout en
favorisant la croissance des plantes. De même, une étude réalisée par (Brow
& Smith,1991) a con rmé l'ef cacité de l'huile essentielle d'arbre à thé dans
la prévention de la pourriture des fruits chez les agrumes

En conclusion, l'utilisation des huiles essentielles d'ail et d'arbre à thé dans la


lutte biologique offre une alternative écologique et durable aux pesticides
chimiques. Leur ef cacité prouvée contre les ravageurs et les pathogènes,
combinée à leur innocuité pour l'environnement et la santé humaine, en fait
des outils précieux pour promouvoir une agriculture plus respectueuse de la
nature

15
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Le plan de r daction de ce m moire est pr sent comme suit :
Une introduction g n rale

Le premier chapitre est r serv la pr sentation de l’esp ce


tudi e(arbre à thé et l’ail).

Le deuxi me chapitre est consacr aux g n ralit s sur les huiles essentielles

Le troisi me chapitre traite la lutte biologique

Le quatri me chapitre est pr serv aux caract ristiques physico - chimiques


et activit biologique

En n une conclusion g n rale qui r sume les r sultats de notre travail

16

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Etude

Bibliographique

17
Chapitre I.

Pr sentation de l’esp ce
tudi e.

18




I-arbre à thé et l’ail
I-1-D nition
Arbre à thé:

L'arbre à thé, également connu sous le nom scienti que de Melaleuca


alternifolia, est une plante originaire d'Australie qui appartient à la famille des
Myrtacées. Cette plante est largement reconnue pour ses propriétés
médicinales et ses applications dans divers domaines, notamment la santé,
la beauté et l’agriculture (Carson et coll., 2006).
Ail:
L'ail, connu scienti quement sous le nom d'Allium sativum, est une plante
appartenant à la famille des Amaryllidaceae. Cette plante bulbeuse est
largement utilisée dans le monde entier à des ns culinaires, médicinales et
agricoles en raison de ses propriétés béné ques pour la santé et ses
multiples applications (Ankri & Mirelman, 1999

I-2-Caract ristique botanique

Arbre à thé:
Sur le plan botanique, l'arbre à thé est un arbuste à feuilles persistantes qui
peut atteindre jusqu'à 7 mètres de hauteur. Ses feuilles sont lancéolées,
étroites et disposées de manière alternée le long de ses branches. Les eurs
de l'arbre à thé sont petites, blanches et regroupées en épis terminaux.
(Southwel & Lowe, 1999).

Classe: Magnoliopsida
Ordre: Myrtales

Famille:Myrtacea

Genre :Melaleuca
Esp ce :Melaleuca alternifolia

Fig.1 : Aspects morphologiques d’arbre à thé (Maiden & Betche, 1924)

19


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Ail:
Les caractéristiques botaniques de l'ail (Allium sativum) comprennent
plusieurs éléments distinctifs de sa structure, notamment ses parties
souterraines, ses feuilles et ses eurs (Rabinowitch & Brewster 1990).

1. Bulbe : L'ail est une plante bulbeuse, ce qui signi e qu'elle pousse à
partir d'un bulbe souterrain composé de plusieurs caïeux. Ces caïeux
sont enveloppés de tuniques protectrices qui les maintiennent
ensemble
2. Feuilles : Les feuilles de l'ail sont longues, linéaires et plates. Elles
émergent du bulbe et s'étendent à partir de la base de la plante. Les
feuilles peuvent varier en longueur et en largeur selon la variété de l'ail
3. Fleurs : L'ail produit des in orescences composées de petites eurs
blanches. Ces eurs sont regroupées en ombelles sphériques au
sommet d'une tige orale. Les eurs peuvent être fertiles ou stériles
selon les conditions de culture
Ces caractéristiques botaniques peuvent varier légèrement selon les variétés
et les conditions de croissance de l’ail (Brewster, 1994)

Fig.2 : Aspects morphologiques d’ail

20
.

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I-3-Habitat
Ail:
L'ail (Allium sativum) est une plante originaire d'Asie centrale, mais elle est
largement cultivée et cultivée dans le monde entier en raison de son
utilisation culinaire et médicinale. En raison de sa longue histoire d'utilisation
et de sa naturalisation dans de nombreuses régions, l'ail est souvent
considéré comme une plante domestiquée et cultivée plutôt que comme une
espèce sauvage. Cependant, des formes sauvages ou des populations d'ail
peuvent être trouvées dans divers habitats, y compris les prairies, les lisières
de forêt et les pentes rocheuses (Davies, 1980

Arbre à thé:

L'arbre à thé (Melaleuca alternifolia) est originaire d'Australie, où il pousse


principalement dans des habitats spéci ques le long des cours d'eau et dans
les zones marécageuses des régions côtières du nord de la Nouvelle-Galles
du Sud et du sud du Queensland (Webb et coll., 1984

I-4-Utilisation

Ail:
L'ail (Allium sativum) est utilisé depuis des millénaires à la fois comme
aliment et comme remède médicinal. Voici une explication scienti que de ses
utilisations, accompagnée de références

1. Propriétés antimicrobiennes : L'ail est connu pour ses puissantes


propriétés antimicrobiennes, grâce à des composés sulfurés comme
l'allicine. Ces composés peuvent inhiber la croissance de bactéries, de
champignons et de certains virus (Ankri & Mirelman 1999)

2. E ets cardiovasculaires : Des études ont montré que la


consommation régulière d'ail peut avoir des e ets béné ques sur la santé
cardiovasculaire en réduisant la pression artérielle, en améliorant le pro l
lipidique sanguin et en réduisant le risque de maladies cardiovasculaires
(Ried et coll., 2012).
3. Propriétés antioxydantes : L'ail est également riche en composés
antioxydants, tels que les avonoïdes et les composés sulfurés, qui peuvent

21
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:

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aider à neutraliser les radicaux libres et à réduire le stress oxydatif dans
l’organisme (Borek, 2001).

Arbre à thé:
L'huile essentielle d'arbre à thé, extraite des feuilles de l'arbre à thé
(Melaleuca alternifolia), est largement utilisée pour ses propriétés
antimicrobiennes, antifongiques et anti-in ammatoires

1. Activité antimicrobienne : L'huile essentielle d'arbre à thé est connue


pour son ef cacité à inhiber la croissance de nombreux micro-organismes
pathogènes, y compris les bactéries, les champignons et les virus. Cette
activité antimicrobienne est due à la présence de composés actifs tels
que le terpinéol-4 et le cinéole. Des études ont montré son ef cacité
contre des agents pathogènes courants, notamment Staphylococcus
aureus et Candida albicans (Hammer et coll.,1999

2. Traitement de l'acné : En raison de ses propriétés antimicrobiennes et


anti-in ammatoires, l'huile essentielle d'arbre à thé est largement utilisée
dans le traitement de l'acné. Elle peut aider à réduire l'in ammation et à
combattre les bactéries responsables de l'acné, comme Propionibacterium
acnes

3. Traitement des infections fongiques : L'huile essentielle d'arbre à thé


est également ef cace dans le traitement des infections fongiques de la
peau, telles que le pied d'athlète et les infections à levures. Ses propriétés
antifongiques peuvent aider à éliminer les champignons responsables de ces
infections (Buck et coll.,1994

I-5-Composition biochimique
Ail:
La composition biochimique de l'ail (Allium sativum) est complexe et
comprend divers composés actifs, notamment des composés sulfurés, des
antioxydants, des vitamines et des minéraux. Voici une liste des principaux
composés biochimiques de l'ail

1. Composés sulfurés
• Allicine : L'allicine est l'un des principaux composés sulfurés de
l'ail, responsable de son odeur distinctive et de ses propriétés
antimicrobiennes. Elle est formée lors de la conversion de l'alliine,

22
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:

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un composé présent dans l'ail, en allicine par l'action de l'enzyme
allinase
• Sulfures d'allyle : Ces composés sulfurés sont également
présents en quantités signi catives dans l'ail et contribuent à ses
propriétés thérapeutiques, y compris ses effets antimicrobiens et
cardioprotecteurs
2. Antioxydants
• Flavonoïdes : L'ail contient divers avonoïdes, tels que la
quercétine et la kaempférol, qui ont des propriétés antioxydantes
et anti-in ammatoires
• Sélénium : L'ail est une source de sélénium, un minéral essentiel
ayant des propriétés antioxydantes et béné ques pour la santé
3. Vitamines et minéraux
• Vitamine C : L'ail est riche en vitamine C, un antioxydant
important pour la santé immunitaire et la fonction cellulaire
• Manganèse : L'ail contient également du manganèse, un minéral
essentiel pour divers processus métaboliques dans l’organisme

Arbre à thé:

La composition biochimique de l'arbre à thé (Melaleuca alternifolia),


également connu sous le nom d'arbre à thé, est riche en composés actifs,
notamment des terpènes, des phénols et des avonoïdes. Voici une liste des
principaux composés biochimiques de l'arbre à thé

1. Terpènes
• Terpinéol : Le terpinéol est un monoterpène présent dans l'huile
essentielle de l'arbre à thé. Il contribue à ses propriétés
antimicrobiennes et anti-in ammatoires
• Terpinène-4-ol : Ce composé est l'un des principaux constituants
de l'huile essentielle d'arbre à thé et est connu pour ses
propriétés antifongiques et antibactériennes
2. Phénols
• Terpinènes : Les terpinènes, tels que le gamma-terpinène, sont
des composés phénoliques présents dans l'huile essentielle
d'arbre à thé. Ils ont des propriétés antiseptiques et
antimicrobiennes
• Eucalyptol : L'eucalyptol, également connu sous le nom de 1,8-
cinéole, est un autre composé phénolique présent dans l'huile
essentielle d'arbre à thé. Il a des propriétés antiseptiques et
expectorantes
23
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3. Flavonoïdes
• Catechins : Les catéchines sont des avonoïdes présents dans
les feuilles de l'arbre à thé. Ils ont des propriétés antioxydantes et
anti-in ammatoires (Carson et coll., 2006)

24
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:

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.

Chapitre II.

G n ralit s sur les


huiles essentielles

25



II-G n ralit sur les huiles essentielles

II-1-D nition
Les huiles essentielles sont des m langes complexes de substances
organiques aromatiques liquides qu’on trouve naturellement dans diverse
partie des v g taux. Elles sont concentr es, volatiles, non huileuses et
sensibles la d composition sous l’e et de la chaleur.
Actuellement, leurs utilisations en parfumerie et en alimentation est
consid rables c’est pour cette raison que l’organisme de normalisation
AFNOUR NF et ISO ont donn une d nition plus pr cise des huiles
essentielles ; ces derni res sont des produits obtenus partir d’une hydro
distillation. L’huile essentielle est s par e de la phase aqueuse par des
proc d s physiques.

II-2-Classi cation
Selon le pouvoir sp ci que sur les germes microbiens et gr ce l’indice
aromatique obtenu par des aromatogramme, les huiles essentielles sont
class es en groupes.
Les huiles majeures
Les huiles m diums
Les huiles terrains

II-3- R partition et localisation


On rencontre les huiles essentielles dans divers familles botaniques
elles se localisent dans toutes les parties vivantes de la plante et
forment dans le cytoplasme de cellules sp cialis es

II-3-1- R partition

Les huiles essentielles sont largement r pandues dans le r gne v g tal et


surtout chez les v g taux sup rieurs, il y a 17500 esp ces aromatiques.
Les familles botaniques capables d' laborer les constituants qui composent
les huiles essentielles sont r parties dans un nombre limit des familles,
Exemple : Myrtaceae (Giro e),Lauraceae (laurier), Rutaceae (citron),
Lamiaceae (Menthe), Apiaceae (Coriandre), Zingiberaceae (Gingembre) etc.
26







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Les huiles essentielles peuvent tre stock es dans tous les organes de la
plante, par exemples : dans les sommit s euries (Menthe, Lavande) les
feuilles (Eucalyptus, Laurier) les rhizomes (Gingembre) les fruits (agrumes,
badiane, anis), les racines (V tiver), les graines (Muscades), bien que cela
soit moins habituel dans des corces (Cannelier).

II-3-2- Localisation

Elles sont labor es par des glandes s cr trices qui se trouvent sur presque
toutes les parties de la plante. Elles sont s cr t es au sein du cytoplasme de
certaines cellules ou se rassemblent sous formes de petites gouttelettes
comme la plupart des substances lipophiles.

La synth se et l'accumulation des huiles essentielles sont g n ralement


associ es la pr sence des structures histologique sp cialis s, souvent
localis e sur ou proximit de la surface de la plante qui sont : cellules
huiles essentielles de Lauraceae, les poils s cr teurs des laminaceaes,
poches s cr trices des Myrtaceaes, des Rutaceaes, et les Laminaceaes, et
les canaux s cr teurs qui existent dans des nombreuses familles. Il est
int ressant de remarquer que les organes d'une m me esp ce peuvent
renfermer des huiles essentielles de composition di rente selon la
localisation dans la plante.
II-4-M thodes d’extraction

Di rentes m thodes sont mises en œuvre pour l’extraction d’essences


v g tales.
En g n ral le choix de la m thode d’extraction d pendra de la nature du
mat riel v g tal traiter (graines, feuilles, ...), de la nature des composes
(par exemple, les l’huile essentielles, huiles lourdes....). Le rendement en
huile et la fragilit de certains constituants des huiles aux temp ratures
l ves ; Les principales m thodes d’extraction sont :
1. Distillation vapeur satur e
2. Entra nement la vapeur d'eau
3. Hydro di usion
4. Expression froid
5. Extraction par solvants
6. Hydro distillation
7. Extraction par les corps gras
8. Extraction par micro- ondes

Les tapes de l’extraction des huiles essentielles d’origine v g tale restent


identiques quelque soit le type d’extraction utilis . Il est n cessaire dans un
premier temps d’extraire de la mati re v g tale les mol cules aromatiques
constituant l’huile essentielle, puis dans un second temps de s parer ces

27



ff
















ff



























fl








ff













mol cules du milieu par distillation comme cela est explicit dans la gure 2
(LUCCHESI, 2005).

Fig.3 : Les tapes de l’obtention d’une huile essentielle (LUCCHESI, 2005).

2-4-1- Hydro distillation


L’hydro distillation proprement dite est la m thode norm e pour
l’extraction d’une huile essentielle, ainsi que pour le contr le de qualit
(LUCCHESI, 2005).
Le principe de l'hydro distillation correspond une distillation h t rog ne. Le
proc d consiste immerger la mati re premi re v g tale dans un bain
d'eau. L'ensemble est ensuite port bullition g n ralement pression
atmosph rique.
La temp rature d’ bullition du m lange est atteinte lorsque la somme
des tensions de vapeur de chacun des constituants est gale la pression
d’ vaporation. Elle est donc inf rieure chacun des points d’ bullition des
substances pures. Ainsi le m lange (eau + huile essentielle) distille une
temp rature inf rieure 100°C pression atmosph rique (Normes AFNOR,
1992). Par contre, les temp ratures d’ bullition des compos s aromatiques
sont la plupart tr s lev s (LUCCHESI ,2005).
La dur e d’une hydro distillation peut consid rablement varier, pouvant
atteindre plusieurs heures. Selon le mat riel utilis et la mati re v g tale
traiter. La dur e de la distillation in ue non seulement sur le rendement mais
28





















fl
































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galement sur la composition de l’extrait. Les principales raisons de cette
pr f rence sont li es la facilit de mise en ouvre du proc d , son
s lectivit et donc la qualit des produits obtenus.
Cependant l’hydro distillation poss de des limites. En e et, un chau age
prolong et trop puissant engendre une d t rioration de certains v g taux et
la d gradation de certaines mol cules aromatiques.
C’est ainsi que pour certains v g taux fragiles, comme par exemple les
p tales de eurs, une technique d’extraction plus appropri e est utilis e. Il
s’agit de la (distillation dite s che). Cette technique ancestrale, utilis e
autrefois par les alchimistes arabes.

II-5-Caract ristiques des huiles essentielles


Les huiles essentielles aident traiter les petites indispositions de la vie
de tous les jours. Outre leur action curative, elles op rent de mani re
pr ventive en stimulant le syst me immunitaire a n que votre organisme lutte
plus e cacement contre les infections bact riennes et virales.

Parmi les propri t s les plus connues, on citera la propri t antiseptique. A


l'heure o les germes microbiens deviennent de plus en plus r sistants, ce
qui implique pour l'industrie pharmaceutique de trouver des antibiotiques de
plus en plus puissants (mais aussi de plus en plus destructeurs de la ore
saprophyte responsable de notre immunit ), les huiles essentielles o rent
une v ritable alternative.

Leur e cacit se r v le en e et stable dans le temps et la preuve est faite


tous les jours de leur grande e cacit , l o certains antibiotiques chouent
d sormais.

II-6-Les caract ristiques physico-chimiques des huiles


essentielles

En ce qui concerne les propri t s physico-chimiques, les huiles


essentielles forment un groupe tr s homog ne, Les principales
caract ristiques sont :

- Liquides temp rature ambiante.


- N’ont pas le toucher gras et onctueux des huiles xes.
- Volatiles et tr s rarement color es.
- Une densit faible pour les huiles essentielles forte teneur en
monoterp nes
- Un indice de r fraction variant essentiellement avec la teneur en
monoterp nes et en
d riv s oxyg n s. Une forte teneur en monoterp nes donnera un indice
lev ,
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cependant une teneur lev e en d riv s oxyg n s produira l’e et inverse
- Solubles dans les alcools titre alcoom trique lev et dans la plupart des
solvants
organiques mais peu solubles dans l’eau.
- Dou es d’un pouvoir rotatoire puisqu’elles sont form es principalement de
compos s
asym triques
- Tr s alt rables, sensibles l’oxydation et ont tendance se polym riser
donnant lieu la formation de produits r sineux, il convient alors de les
conserver l’abri de la lumi re et de l’humidit .

II-7-La composition des huiles essentielles

II-7-1-Composition chimique

Les huiles essentielles sont des m langes complexes et variables de


constituants qui appartiennent, de fa on quasi exclusive, deux groupes :
Le groupe de terp no des .
Le groupe des compos s aromatiques d riv s du ph nylpropane.

La structure des compos s des huiles essentielles est constitu e d’un


squelette hydrocarbon , constituant une cha ne plus ou moins longue. Sur
ce squelette de base est souvent pr sent un ou plusieurs sites fonctionnels
semblables ou di rents. La majorit des sites fonctionnels sont des sites
oxyg n s avec un ou plusieurs atomes d’oxyg ne, pour quelques groupes
fonctionnels azot s ou soufr s.

Ces structures varient en fonction du nombre d’atomes de carbone qui les


constitue (BRUNETON, 1999) :
Les monoterp nes.
Les sesquiterp nes.
Rarement les diterp nes.
Du caract re satur ou insatur des liaisons.
De leur agencement : lin aire ou cyclique.
De la con guration spatiale (forme de chaise, de bateau, de tri dre…)
De la nature des groupes fonctionnels savoir : Terp nes : R1-HC=CH-R2.
Alcools terp niques : R-OH.
C tones: R1-CO-R2. Ph nols : C6H6-OH .
Ald hydes : R-CHO. Esters : R1-COO-R2. Ethers : R1-O-R2.

30









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ff









































ff



Chapitre III.

La Lutte biologique

31
III-1-D nition
La lutte biologique est une approche de gestion des organismes nuisibles
qui utilise des organismes vivants ou leurs produits, tels que des prédateurs,
des parasitoïdes, des pathogènes ou des compétiteurs, pour réduire les
populations d'organismes nuisibles à des niveaux qui sont économiquement
acceptables ou écologiquement durables, tout en minimisant les impacts
néfastes sur les organismes non cibles et sur l’environnement (van Lenteren,
2012)

III-2-G n ralit sur le monde microbien


Plusieurs chercheure suspectaient l’existence des tre vivants invisibles
provoquaient les maladies .les premi res observations au microscope furent
sans doute r alis es entre 1625 et 1630 sur des abeilles et des charan ons
par l’Italien Francesco stelluti l’aide d’un microscope probablement
fabriqu par Galil e. Cependant la premi re personne qui r ellement observa
et d crivit des microorganismes est un Hollandais, amateur de microscope.

III-3-R le des microorganismes dans les maladies

Ces organismes engendrent des maladies chez les tres humains, les
animaux et les v g taux en attaquant les cellules vivantes et en les divisant
et en produisant des substances toxiques appel es toxines. Les organismes
responsables peuvent mourir, mais la toxine peut rester et engendrer la
maladie. Citons par exemple le Staphylocoque, la Salmonelle et le
Clostridium, qui empoisonnent la nourriture, le Salmonella typhi (provoque la
vre typho de), le Clostridium letani (provoque le t tanos), et le
Corynebacterium diphtheriae (provoque la dipht rie).

III-4-Infection
Les
bact ries pathog nes sont transmises l’h te de diverses fa ons :
1- ingestion d’eau ou d’aliments contamin es (vois digestive).
2- inhalations d’a rosols ou des particules associ s des bact ries (vois
respirations). 3- inoculation cutan es par contacte direct ou indirecte (vois
cutan s).
4-inoculation muqueuse direct par la salive ou la s cr tion sexuelle.
5- inoculation transcutan es par les insectes (Yersinia pestis, Rickettsia,
Borrelia ...).par traumatismes ou manipulation iatrog nes (ESCOTT,
HARLEIN, KLEIN ,2006).

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.





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Les v nements communs toutes les maladies infectieuses :

La rencontre de l’agent infectieux et de l’h te.


La p n tration de l’agent infectieux l’int rieur de l’h te.
La di usion de l’agent infectieux a partir de site d’entr e.
La multiplication de l’agent infectieux l’int rieur de l’h te
Les dommages caus s aux niveaux des tissus, par l’agent infectieux, par
l’h te, ou bien par les deux. (SCHAECHTER et coll., 1999)

III-5-Morphologie et structure ne des bact ries


On peut distinguer trois formes caract ristiques : les sph riques, les
allong es et les spiral es. La position des bact ries les unes par rapport aux
autres est galement une caract ristique distinctive importante.
Les diplocoques sont dispos s en paires. Les staphylocoques forment des
groupes (du grec staphul = grain de raisin), alors que les streptocoques
forment des cha nes (du grec streptos = cha ne) (ESCOTT, HARLEIN, KLEIN
,2006).
Les bact ries allong es (bacilles) peuvent varier en longueur et en paisseur.
Elles forment galement des cha nes. Les bact ries spiral es (spirilles)
peuvent galement varier en longueur et en paisseur, et en nombre de
spires (Figure 4).
La taille des coques varie entre 0,4 et 1,5 mm (1 mm = 0,001 mm). La
longueur des bacilles peut varier entre 1 et 10 mm, m me si quelques
esp ces sont plus grandes ou plus petites, et La structure cellulaire des
bact ries Comme toutes les autres cellules, ( gure 9) contient un semi-
liquide, une substance riche en prot ines appel e cytoplasme. Le
cytoplasme contient les ribosomes, o a lieu la synth se des prot ines, et
les enzymes qui participent au m tabolisme de la cellule. La mati re de
r serve, telle que les graisses et le glycog ne, se trouve galement dans le
cytoplasme.
L’ensemble sert de “squelette” la bact rie et lui donne sa forme d nitive.
Cette paroi cellulaire est galement entour e l’ext rieur d’une couche
visqueuse plus ou moins d velopp e. Lorsqu’elle est tr s paisse, on parle
alors de “capsule” (ESCOTT, HARLEIN, KLEIN ,2006).

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Fig. 4 : la morphologie de bact rie

III-6-Bact riologie m dicale


Ce nous savons du r le se la ore normale dans le domaine de la sant et de
la pathologie provient surtout de travaux dont on ne peut tirer que des
arguments indirects : tudes avec des animaux st riles, observation de
patients sous antibiotique, etc. on pense que, du point de vue
immunologique et microbiologique, la ore normale contribuerait pr serv
notre sant , surtout en loignant les germes qui pourraient nous infecter ,et
peut – tre aussi en entretenant un niveau de stimulation immunologique
permanent dans l’organisme (ESCOTT ,HARLEIN,KLEIN, 2006).

III-7-Bact ries Gram n gatif


Les bact ries Gram n gatifs ont adopt une solution di rente pour prot ger
leur membrane cytoplasmique, il fabriquent une structure particuli re, la
membrane externe, situ e l’ext rieur de la mur ine la membrane externe
est chimiquement distincte des autres membranes biologique ,ce qui lui
conf re la capacit de r sister aux agent chimiques nocifs, c’est une
structure deux feuillets mais le feuillet externe contient un composant
unique en plus des phospholipides; il s’agit du lipopolysaccharide bact rien
ou LPS, mol cule complexe rencontr e uniquement chez les bact ries Gram
- (ESCOTT ,HARLEIN,KLEIN ,2006).

34


















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III-7-1-l’esp ce E. coli

E. coli est une esp ce commensale du tube digestif de l'homme et des


animaux.
Dans l'intestin, E. coli est l'esp ce a robie quantitativement la plus
importante, pr sente raison de 109 corps bact riens par gramme de selles.
Cette population bact rienne ne repr sente qu'environ 1 % de celle des
ana robies (voir encadr sur la ore du tube digestif). La recherche d’E. Coli
dans l'eau d'alimentation (colim trie) est fait pour appr cier sa potabilit . La
pr sence d’E. Coli dans l'eau est le t moin d'une contamination f cale
r cente et la rend impropre la consommation.

Fig. 5: E.col

III-8-Bact ries Gram positif


Les bactéries à Gram positif sont un groupe de bactéries caractérisées par
leur réaction positive à la coloration de Gram, une technique de coloration
utilisée en microbiologie pour différencier les bactéries en deux grands
groupes, Gram positif et Gram négatif. Les bactéries à Gram positif ont une
paroi cellulaire composée principalement de peptidoglycane, ce qui les rend
35













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sensibles à la coloration violette du cristal violet lors du processus de
coloration de Gram. Après avoir été colorées, elles conservent cette couleur
violette même après avoir été exposées à un agent de contre-coloration tel
que la safranine (Madigan et coll., 2014

Ces bactéries comprennent de nombreuses espèces importantes du point de


vue médical et industriel, telles que certaines souches de Staphylococcus,
Streptococcus, Clostridium, et Bacillus. Elles sont également utilisées dans la
production de nombreux antibiotiques et enzymes (Prescott et coll.,2005

III-8-1-Staphylococcus aureus
Cocci Gram positif, appartient famille des micrococaceae ,ubitquitaire
qui retrouve dans le sol, l’air et l’eau, c’est un commensal de la peau et des
muqueuses de l’homme, on le trouve l’ tat normal dans l’oropharynx ,les
fosses nasales, dans les selles et au niveau du p rin e ou des
aisselles.S.aureus r sistante plusieurs antibiotiques di ciles traiter aux
m dicaments.
les staphylococcus aureus produisent des toxines comme l’h molysine et
les ent rotoxines qui provoquent habituellement de vomissement et souvent
la diarrh e peu de temps apr s l’ingestion de nourriture contamin e.

Fig.6: Staphylococcus aureus

36









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III-9- R sistance des bact ries Gram- et Gram+ certaines


huiles essentielle

Chez les bact ries Gram+, le peptidoglycane est tr s pais et associ


des prot ines pari tales expos es et des structures polyosidiques (acides
lipoteicho ques, acides teicho ques...). Par contre chez les bact ries
Gram-, le peptidoglycane est tr s n et associ une enveloppe externe
complexe d nissant un espace p riplasmique. Cette membrane externe est
une bicouche lipidique asym trique hydrophobe constitu e de
phospholipides, de prot ines (porines...) et lipopolysaccharides (LPS).
L'espace p riplasmique est rempli d'enzymes qui d gradent les substances
complexes pour qu'ils puissent traverser la membrane cytoplasmique, et
inactivent les produits chimiques toxiques (antibiotiques, m taux lourds…).
La r sistance des bact ries Gram- aux glycopeptides et aux macrolides
est due l'incapacit de ces mol cules de franchir la membrane externe.

Fig. 7: Structure de la paroi bact rienne Gram+

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Fig. 8: Structure de la paroi bact rienne Gram-

III-10-Les activit s biologiques des huiles essentielles

Les huiles essentielles sont connues pour leur activité biologique,


qui varie en fonction de leur composition chimique. Voici quelques
exemples d'activités biologiques des huiles essentielles

1. Activité antibactérienne : De nombreuses huiles essentielles


ont démontré une activité antibactérienne contre différents
types de bactéries. Par exemple, l'huile essentielle de tea tree
(Melaleuca alternifolia) a montré une activité antibactérienne
contre Staphylococcus aureus et Escherichia coli (Carson,
1995)

2. Activité antifongique : Certaines huiles essentielles sont


ef caces contre les champignons. Par exemple, l'huile
essentielle de clou de giro e (Eugenia caryophyllata) a montré
une forte activité antifongique contre Candida albicans

3. Activité antioxydante : Les huiles essentielles peuvent


également avoir des propriétés antioxydantes en neutralisant
38
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.


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.

les radicaux libres responsables du stress oxydatif. Par


exemple, l'huile essentielle de romarin (Rosmarinus of cinalis)
a montré une activité antioxydante signi cative

4. Activité anti-in ammatoire : Certaines huiles essentielles


présentent des activités anti-in ammatoires, pouvant être
utiles dans le traitement des troubles in ammatoires. Par
exemple, l'huile essentielle de lavande (Lavandula
angustifolia) a montré une activité anti-in ammatoire par
inhibition de la production de cytokines pro-in ammatoires
(Hajhashemi et coll., 2015)

5. Activité anxiolytique et relaxante : Certaines huiles


essentielles ont des effets relaxants et peuvent aider à réduire
l'anxiété. Par exemple, l'huile essentielle de bergamote (Citrus
bergamia) a montré des effets anxiolytiques chez les rat

Il est important de noter que les effets des huiles essentielles


peuvent varier en fonction de leur concentration, de leur pureté, de
leur méthode d'extraction et de leur utilisation. Il est recommandé
de consulter un professionnel de la santé avant d'utiliser des huiles
essentielles à des ns thérapeutiques

III-11- les m canismes d'action des huiles essentielles sur les


bact ries
Les mécanismes d'action des huiles essentielles sur les bactéries
sont divers et peuvent inclure des altérations de la membrane
cellulaire, des perturbations de la synthèse des protéines et de
l'ADN, ainsi que des interactions avec des enzymes cellulaires.
Voici quelques mécanismes d'action généraux des huiles
essentielles sur les bactéries

1. Altération de la membrane cellulaire : Les composés des


huiles essentielles peuvent interagir avec les phospholipides
de la membrane cellulaire, perturbant ainsi sa structure et sa
fonction. Cela peut entraîner une fuite de constituants
39


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.

fl
.

fl
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fl
fl

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cellulaires et la mort cellulaire. Par exemple, l'huile essentielle


de thym (Thymus vulgaris) agit en perturbant la membrane
cellulaire des bactéries, ce qui entraîne une lyse cellulaire
( Ultee et coll., 2002)

2. Inhibition de la synthèse des protéines : Certains composés


des huiles essentielles peuvent inhiber la synthèse des
protéines bactériennes, en se liant aux ribosomes ou en
perturbant d'autres étapes du processus de traduction. Par
exemple, le carvacrol présent dans l'huile essentielle d'origan
(Origanum vulgare) a montré une inhibition de la synthèse des
protéines chez Escherichia coli ( Burt ,2004)

3. Perturbation de la synthèse de l'ADN : Certains composés


des huiles essentielles peuvent interférer avec la synthèse de
l'ADN bactérien, entraînant des dommages à l'ADN et une
inhibition de la réplication. Par exemple, le limonène présent
dans l'huile essentielle de citron (Citrus limon) a montré une
activité antimicrobienne en perturbant la synthèse de l'ADN
chez Staphylococcus aureus ( Prashar et coll., 2006)

4. Interactions avec des enzymes cellulaires : Certains


composés des huiles essentielles peuvent interagir avec des
enzymes bactériennes, inhibant ainsi leur activité et perturbant
les processus cellulaires vitaux. Par exemple, le thymol
présent dans l'huile essentielle de thym a montré une inhibition
de l'enzyme ATPase chez Escherichia coli ( Nazzaro et coll.,
2013)

Ces mécanismes d'action peuvent varier en fonction de la


composition chimique spéci que de chaque huile essentielle et de
la sensibilité des bactéries cibles

III-12-Les principales techniques de d termination de l'activit


antimicrobienne des H.E.

40
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.


.


III-12-1- Aromatogramme
L'aromatogramme est bas e sur une technique utilis e en bact riologie
m dicale, appel e antibiogramme ou m thode par di usion en milieu g los
ou encore m thode des disques. Cette m thode a l'avantage d' tre d'une
grande souplesse dans le choix des H.E. test es, de s'appliquer un tr s
grand nombre d'esp ces bact riennes, et d'avoir t largement valu e par
50 ans d'utilisation mondiale. Il s'agit d'une m thode en milieu g los
l'agar1 r alis e dans une bo te de P tri.
Le contact se fait par l'interm diaire d'un disque de papier sur lequel on
dispose une quantit donn e d' H.E. (Figure 10).

Fig.9: Illustration de la m thode d’aromatogramme

III-12-2 D termination de concentration minimale CMI:


L’e cacit de l'huile essentielle contre les microorganismes peut tre fouri
par la concentration minimal inhibitrice CMI; est la concentration la plus
faible de l'huile essentielle capable d'emp ch e le d veloppement d'un
microorganisme
Grace au m thode de dilution on peut d termin la CMI ,elle consiste si elle
se fait au pr par une s rie du tubes contenant l'eau physiologique plus
41

ffi
































ff












l'extrait chaque tube avec concentration d termin le1er tube 25 ٪ et le
2eme tube 50 ٪ et le 3eme tube 75 ٪ et le 4eme tube 100 ٪ et on pr par
des boites p trie chaque boites contenant le milieu de culture avec les
souches bact riennes ,et on appliqu le m thode de disque ,on imbib e les
disques avec les d f rentes dilutions et plac e sur le g loses inocul e dans
les boites .on calcule le CMI est gale la concentration de dilution la plus
faible qui inhibant la croissance de bact rie apr s 6 8 heure d'incubation
(Caillet et Lacroix ,2007).

42


















Deuxi me partie :

Etude Exp rimentale

43



Chapitre I.

Mat riels et m thodes

44


I-1-Activit antimicrobienne:
I-1-1Pr paration du milieu de culture

On a choisie comme milieu Muller –Hinton

Photo1: milieu Muller –Hinton

I-1-2 Micro-organismes étudiés


Les germes utilisés pour déterminer l’activité antimicrobienne des huiles
essentielles d’arbre à thé et d’ail sont choisis pour leur pathogénicité et leur
résistance aux antibiotiques: unebactéries à Gram positif (Staphylococcus
aureus), et unebactéries à Gram négatif (Escherichia coli).

I-2-Ecoulement

45


Photo 2 : Ecoulement du milieu de culture

I-3-Ensemencement
L’ensemencement se fait par stries à l’aide d’une anse de platine calibrée
a n de prélever le même volume d’inoculum.ce dernier se présente sous
forme de bouillon de culture de 24 heures.

Photo 3 : Ensemencement bact rien

I-4-Incubation
L’incubation se fait pendant 24heures à 37°C. Chaque essai est répété trois fois
a n de minimiser l’erreur expérimentale.

I-5-Méthode de di usion par disque

L'évaluation de l'activité antibactérienne des huiles essentielles d’arbre à thé


et d’ail est réalisée d’abord par la méthode de di usion des disques (Oubihi
et al., 2020). Un volume de 20 mL de milieu gélosé de Muller Hinton en
surfusion est coulé dans des boîtes de Pétri. Après solidi cation des milieux
de culture, Une suspension microbienne d’une densité optique de 106 UFC/
mL sont étalés en surface.
Des disques en papier absorbant de Whatman de 6 mm de diamètre sont
stérilisé à l’autoclave, Ils sont imbibés par l’huile essentielle, sont déposés
sur la surface de la gélose. Les boites de pétri sont maintenues à 4ºC
pendant une heure pour que l’huile puisse di user, avant le début de la
multiplication des germes. L’ensemble est incubé à 37 °C pendant 24
heures. Dès l’application des disques imprégnés, l’huile di use de manière
uniforme, et après l’incubation, l’absence de la croissance microbienne se
traduit par un halo translucide autour du disque, identique à la gélose stérile
46
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ff
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Photo 4 : Pr paration des disques

I-6-Lecture des r sultats


L’activit antimicrobienne se manifeste par l’apparition d’un halo d’inhibitions
de la croissance microbienne autour des disques contenant l’extrait tester.
Le r sultat de cette activit est exprim par le diam tre de la zone
d’inhibitions et peut tre symbolis s par des croix. La souche ayant un
diam tre :
D< 8mm : Souches r sistante (-).
9mm≤D≤14mm : Souches sensible (+).
15mm≤D≤19mm : Souches tr s sensible (++).
D˃ 20 mm : Souches extr mes sensible (+++) (PONCE et al.,
2003).
Mesurer avec pr cision les diam tres des zones d’inhibitions l’ext rieur
de la boite ferm e.. Le Classement des bact ries se fait dans l’une des
cat gories : sensible ou r sistante.

47






















Fig. 10 : Aromatogramme

L’action antimicrobienne des H.E. se d roule en trois phases (CAILLET et


Coll.,2007):

1) Attaque de la paroi bact rienne par l'H.E., provoquant une augmentation


de la perm abilit puis la perte des constituants cellulaire.

2) Acidi cation de l'int rieur de la cellule, bloquant la production de l' nergie


cellulaire. et la synth se des composants de structure.

3) Destruction du mat riel g n tique, conduisant la mort de la bact rie.

I-7-Concentration minimale inhibitrice (CMI)


Les concentrations minimales inhibitrice (CMI) est estimée par la méthode de
dilution d’agar (Jaber et al., 2021). L’huile est émulsionnée par une solution
d’agar à 0,2 %. L’agar sert à obtenir dans le milieu une répartition homogène
et à augmenter au maximum le contact germe - huile. Des dilutions au 1/10e,
1/25e, 1/50e, 1/100e, 1/200e, 1/300e and 1/500e sont préparées dans cette
solution d’agar à partir d’une solution mère de l’huile. Dans des tubes à essai
contenant chacun 13,5 ml du milieu solide, stérilisés à l’autoclave pendant
20 min à 121°C et refroidis à 45°C, 1,5 ml de chacune des dilutions sont
ajoutés asceptiquement de façon à obtenir les concentrations nales de
1/100, 1/250, 1/500, 1/1000, 1/ 2000, 1/3000 et 1/5000 (v/v). L’agitation
convenable des tubes assure la dispersion de l’huile dans le milieu de culture
avant de les verser dans les boîtes de Pétri (Fig. 11).

48
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Fig. 11 :Détermination des CMI

Photo 5: Détermination des CMI

49
Chapitre II :

R sultats et Discussion

50

II-R sultats et discussion
II.1. L'activit antimicrobienne de l’extrait

II.1.1. Arbre à thé:

Le tableau 01 illustre les variations des diam tres des zones d’inhibition des
souches bact riennes apparues en pr sence de l’extrait d’huile essentielle
d’arbre à thé:

Souches bact riennes Zone d’inhibition (mm)

Staphylococcus aureus 9

Escherichia coli 10

Tableau 01 : Diam tres (mm) des zones d'inhibition d’huile essentielle d’arbre
à thé.

L’huile essentielle d’arbre à thé pr sente un e et positif sur les trois souches
bact riennes tudi es avec des zones d’inhibition de 9 mm et 10 mm
respectivement pour Staphylococcus aureus et Escherichia coli.

51











ff
g. 12: zone d’inhibition(mm)de l‘huile essentielle d’arbre à thé

L'huile essentielle d'arbre à thé démontre une e cacité remarquable contre


les bactéries S. aureus et E. coli, avec des zones d'inhibition mesurant
respectivement 9 mm et 10 mm. Ces résultats suggèrent un fort potentiel de
l'huile essentielle d'arbre à thé comme agent antimicrobien e cace contre
ces deux souches bactériennes (Fig. 12).

II.1.2. Ail:

Souches bact riennes Zone d’inhibition (mm)

Staphylococcus aureus 8

Escherichia coli 6

Tableau 02 : Diam tres (mm) des zones d'inhibition d’huile essentielle d’ail.

L’huile essentielle d’ail pr sent un e et positif sur les trois souches


bact riennes tudi es avec des zones d’inhibition de 6,5 mm et 8 mm
respectivement pour Staphylococcus aureus et Escherichia coli .

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Fig. 13: zone d’inhibition (mm) de l‘huile essentielle d’ail

L'huile essentielle d'ail présente une activité inhibitrice notable contre les
bactéries E. coli et S. aureus, avec des zones d'inhibition mesurant
respectivement 6 mm et 8 mm. Ces résultats indiquent le potentiel de l'huile
essentielle d'ail en tant qu'agent antimicrobien e cace, bien que légèrement
moins e cace que l'huile essentielle d'arbre à thé dans ce contexte (Fig. 13).

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ffi
H.E d’arbre à thé:

Photo 6: S.A Photo 7: E.Coli

H.E d’ail:

Photo8: S.A Photo 9: E.Coli

54
Conclusion

55
L'utilisation des huiles essentielles d'arbre à thé et d'ail dans la lutte
biologique représente une avancée notable pour une agriculture
durable. L'huile essentielle d'arbre à thé, avec ses propriétés
antifongiques et insectifuges, et l'huile essentielle d'ail, reconnue
pour ses effets antimicrobiens et insectifuges, offrent des
alternatives naturelles et ef caces aux pesticides chimiques
traditionnels

Ces solutions respectueuses de l'environnement contribuent à la


réduction de la pollution des sols et des eaux, tout en préservant la
biodiversité. Toutefois, l'ef cacité de ces huiles peut varier selon les
conditions d'application, et leur utilisation requiert une attention
particulière pour éviter la phytotoxicité

En conclusion, malgré certains dé s, l'intégration des huiles


essentielles dans les stratégies de lutte biologique présente un
potentiel considérable pour promouvoir des pratiques agricoles plus
sûres et écologiques. Ces méthodes constituent une étape
importante vers une gestion intégrée des ravageurs qui est à la fois
ef cace et respectueuse de l’environnement

56
fi
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fi
fi
fi
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R f rences Bibliographiques

57


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Annexes

61
Annexe I:

photo: Bain marie photo: Autoclave

photo: Ingr dient de pr paration du milieu de culture

62


Annexe II :

Les structures chimiques des principaux compos s pr sents dans I’huile


essentielle d’arbre à thé:

63


Les structures chimiques des principaux compos s pr sents dans I ‘huile
essentielle d’ail:

64


Annexe III : Tableau du nombre de colonies des
bact ries.

Les souches Nombre des colonies

Staphylococcus aureus 374

Escherichia coli 402

65

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