Congo Memoire
Congo Memoire
Congo Memoire
EPIGRAPHE
« Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de Vaincre ce qui fait peur »
DEDICACE
A mes parents
REMERCIEMENTS
Le présent travail réalisé après tant de labeur et de sacrifice n’a pas seulement été fait par
nos efforts propres, mais c’est mais le fruit des efforts conjuguais avec plusieurs personnes
nous devons des hommages et bien des mérites.
Enfin à tous ces héros dans l’ombre qui de loin ou de près ont apporté un plus sur ce travail,
recevez l’expression sincère de ma profonde gratitude
IV
EPIGRAPHE........................................................................................................................................I
DEDICACE.........................................................................................................................................II
REMERCIEMENTS...........................................................................................................................III
TABLE DES MATIERES..................................................................................................................IV
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................V
LISTE DES FIGURES.......................................................................................................................VI
LISTE DES ABREVIATIONS.........................................................................................................VII
NOTE DE SYNTHESE....................................................................................................................VIII
INTRODUCTION...............................................................................................................................1
PHENOMENE OBSERVE..............................................................................................................2
STRICTURE DU TRAVAIL...........................................................................................................3
RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (DEDUCTION)..................................................................15
METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES...........................................16
METHODES ET TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES..........................................17
L’HISTORIQUE DE LA DRHKAT..............................................................................................18
ELEMENTS STRATEGIQUES....................................................................................................19
STRICTURE ORGANISATIONNELLE......................................................................................20
CHAPITRE 4 : RESULTATS DE L’ETUDE....................................................................................24
PRÉSENTATION DES DONNÉES..............................................................................................24
ANALYSE DES RESULTATS.....................................................................................................25
RECOMMANDATIONS...............................................................................................................30
V
NOTE DE SYNTHESE
Ainsi pour vérifier ces hypothèses, nous avons recouru à l’approche mixte, méthode
quantitative et méthode qualitative ainsi qu’aux techniques d’entretien, d’observation directe
et documentaire nous ont servi dans la collecte et d’analyse des données. Pour ce faire nous
avons focalisé notre étude sur les impôts perçus dans la province du Haut-Katanga,
précisément l’impôt sur les revenus locatifs.
Les résultats de cette étude montrent l’évolution des taux d’exécution moyenne pendant les
trois années sous études, respectivement de 61,3% 2017 ; de 51,3% en 2018, de 53,4% en
2019 et de 46,4% en 2020. Par apport à la performance de l’impôt sur les revenus locatifs,
nous avons constaté après analyse et traitement des données à notre disposition que tous les
objectifs n’ont pas été atteints à 100%, mais nous avons constaté l’inefficacité dans la
réalisation des prévisions, qui du reste, ont été toujours supérieures par rapport aux
réalisations des recettes de la DRHKAT.
INTRODUCTION
L’impôt sur les revenus locatifs est assis sur le revenu brut provenant de la location de
bâtiments et terrains situés en République Démocratique du Congo quel que soit le pays du
domicile ou de la résidence des bénéficiaires. Il frappe aussi les profits bruts de la sous
location totale ou partielle de même propriété. Cet impôt a été institué par l’ordonnance loi
numéro 69 du 10 février 1983, par le décret-loi n 109/2000 du 19 juillet 2000.
Les revenus locatifs ne doivent pas s’appliquer seulement sur les revenus provenant de la
location et de la sous location des bâtiments et terrains situe en République Démocratique du
Congo (RDC) mais aussi, ils doivent s’appliquer en cas de mise en disposition à titre gratuit
des bâtiments, terrains en faveur d’une entreprise ou toutes autres personnes pour usage
professionnel. Dans ce cas, la base d’imposition est déterminée suivant le tarif nominal
prévu. Cette disposition ne s’applique pas à la personne physique qui utilise ces bâtiments et
terrains.
1. JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE
Le revenu locatif forme un de premier bien de gagne de gain dans le trésor public en
République Démocratique du Congo, le revenu locatif est recouvré par une direction
destinée à recevoir et qui cadre avec notre champ empirique. Plus les revenus locatifs sont
payés, plus la maximisation des recettes fiscales augmentent et vis-versa. Voilà pourquoi,
notre sujet de recherche est intitulé : l’impôt sur les revenus locatifs et maximisation des
recettes fiscales. Nous sommes motivés par trois points à savoir :
Ce travail nous a donné les pensées, de bien concevoir tout ce que nous avons appris
pendant notre parcours universitaire, tout ce qui cadre avec la théorie pour que nous
puissions le mettre en pratique et aussi savoir tout ce que ce passe en l’impôt sur le revenu
locatif et comment cette impôt peut aider maximiser les recettes fiscales dans l’entreprise.
Il ne sera pas seulement un travail scientifique mais un ouvrage pour les chercheurs qui
voudront parler dans la même ligne d’idée avec nous et aussi qui aidera à plusieurs
personnes qui parleront des recettes fiscales et l’impôt sur les revenus locatifs comme nous
aussi nous avons consultés les ouvrages ou les travaux de nos prédécesseurs pourvue que
2
nous ne puissions pas faire de mêmes erreurs et aussi nous puissions enrichir notre
connaissance scientifique.
Notre souci est d’aider les responsables de la Direction de Recette du Haut-Katanga qui est
un service générateur des recettes fiscales en vue de bien effectuer le recouvrement de
l’impôt sur le revenu locatif ; car ceci peut entrainer la maximisation des recettes dans le
trésor public.
2. PHENOMENE OBSERVE
Toute investigation scientifique doit faire l’objet d’une observation des faits ou phénomènes,
c’est ainsi que, pour ce qui nous concerne, nous avons observé les phénomènes suivants :
La DRHKAT collabore avec les différentes régies pour collecter des données statistiques
portant sur le caractère national qui va constituer un répertoire de tous les contribuables de
l’impôt sur les revenus locatifs qui lui permettra de maximiser les recettes de cet impôt.
Mais cela ne pas le cas la majorité des bailleurs ne s’acquittent presque pas de leurs devoir
civique pour le paiement de l’impôt sur le revenu locatif à la DRHKAT.
3. QUESTION DE DEPART
4. L’OBJECTIF POURSUIVI
Cette étude vise à apporter les détails en termes de la mobilisation de l’impôt sur le revenu
locatif, identifier les maux qui rongent l’administration fiscale et proposer des solutions
adéquates pour augmenter le trésor public, la maximisation des recettes de l’Etat nécessitent
la mise en place d’une mesure contraignant tous les bailleurs à s’acquitter de son devoir
civique qui est le payement de l’impôt sur les revenus locatifs.
5. DELIMITATION DE L’ETUDE
La délimitation du sujet est une règle de la rédaction d’un travail de recherche scientifique
qui veut qu’un sujet soit circonscrit dans les limites de temps et d’espace, et bien définie afin
de n’est pas le traité d’une manière illimitée.
Ce travail scientifique n’a pas échappé la règle. C’est ainsi la délimitation dans l’espace
parle de l’entité territoriale décentralisée « la commune de kampemba » et celle du temps,
cette étude porte sur la période allant de 2016 à 2019.
6. STRICTURE DU TRAVAIL
Dans ce chapitre, nous allons procéder à la Grille de lecture, la définition des concepts
opératoires, aux études empiriques et aux théories explicatives.
Ici, il sera question de présenter les données collectées sur le terrain, le traitement et
l’analyse des données récoltées enfin l’interprétation des données traitées.
5
Dans ce chapitre, nous allons procéder à la Grille de lecture, la définition des concepts
opératoires, aux études empiriques et aux théories explicatives.
Nous avons trouvé nécessaire, avant d’entre dans le vif de notre sujet et dans le souci de la
classification, de commencer par la revue de littérature. C’est ainsi que nous aborderons
dans cette partie de la manière suivante. Il est tout à fait indispensable, avant d’entamer le
contenu d’un travail scientifique, de pouvoir clarifier et définir le sens de l’étude sur lesquels
il se fonde. Cela permettra aux lecteurs de cerner l’objet même du sujet comme l’indique
Robert KM (1961) « une recherche consciente de ses besoins ne peut passer qu’avec la
nécessité de clarifier le sens de l’étude ».
Tableau n°1 : Grille de lecture
NOMS DE TITRE IDEES CLES OBSERVATION
L’AUTEUR OUVRAGES PERSONNELLE
1. Gbewopo l’Analyse de L’analyse économétrique sur données Enfin, les facteurs sociaux
Attila (2004) l’interaction panel couvrant la période 1980-2002 introduits dans le modèle
entre permet de confirme l’hypothèse d’un dans le but de capter
corruption et effet négatif de la corruption sur les l’influence du civisme fiscal
mobilisation recettes publiques. Cet effet de la affectent le niveau du
des recettes corruption n’affecte pas la manière prélèvement public.
fiscales identique les différentes composantes
des recettes de l’Etat et ainsi modifie
la structure de ces recettes.
2. Ameth l’UMOA Dans cette période, le ratio de recettes qui enregistre des déficits
Saloum fiscales au P.I.B supérieur à 17% budgétaires persistants et une
Ndjiaye (2014) annuellement. Au même moment, la sur-dépendance vis-à-vis des
qualité des institutions se détériore sources extérieures de
dans cette zone, cet article trouve que financement sur la période
la faible qualité des institutions dans 1970-2011, montrant
l’UMOA à contribuer à réduire l’importance de la question
significativement la performance dans de mobilisation des
la mobilisation des recettes fiscales ressources domestiques dans
dans cette zone. cette zone.
3. Parfait Ango L’impôt dans le paiement des impôts exige par les D’où il faut sensibiliser les
Essama (2010) la tradition colons et les « néo-colons » populations et leur faire
africaine n’émanaient pas de la propre volonté comprendre le bienfondé de
du citoyen à participer activement à la l’impôt s’avère ainsi être
vie de la nation, mais plutôt considère l’une de priorités des
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4. Akhenaton L’observation Pour lui l’efficacité du système fiscal Apres toutes ces analyses, il a
Izu (2013), du système congolais et propose des solutions constaté que le système fiscal
fiscale allant dans ces analyses, l’approche congolais est inefficace
congolais dualiste de la fiscalité selon laquelle compte tenu de son faible
les impôts prélevés ont deux facettes : rendement, des inégalités
ce sont de ressources pour l’Etat qui sociales qu’il engendre et
cherche à les maximiser. compte tenu des couts qu’elle
fait supporter aux
contribuables.
8. Mongbanga l’impôt foncier il est arrivé à constater que la en fin il propose comme
Mwene (2009), et son impact DPI/Katanga est confondre par des solution à la DPI/Katanga
sur la problèmes premières sur l’évaluation aménager la règlementation
maximisation des matières imposable premières sur de matière que le
des recettes l’évaluation des matière imposable contribuable soit le moins
fiscales au relatives à l’impôt foncier sur le plan souvent possible amené à
Katanga matériel ; que la dite direction fasse choisir entre sa conscience et
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Pour se distinguer de ces auteurs, cette étude vise à apporter les détails sur la maximisation
des recettes de l’impôt sur le revenu locatif, identifier les maux qui rongent l’administration
fiscale et proposer des solutions adéquates pour augmenter le trésor public.
Selon Merton R.T (1965), il dit qu’une recherche scientifique consciente de ses besoins ne
peut passer outre à la nécessité de clarifier, car une existence essentielle de la recherche est
que les concepts soient définis avec une clarté suffisante pour lui permettre de progresser.
Dans cette optique, de permettre une lecture aisée de notre travail et éviter des
interprétations contradictoires, gravitera notre démarche scientifique.
1.2.1. L’IMPOT
La notion de l’impôt est souvent une notion qui pose problème : il existe certes une
définition classique de l’impôt à laquelle la doctrine universitaire se relève aisément et qui
est attribué à Gaston Jeze (2010) : « Une prestation pécuniaire prélevée régulièrement par
voie d’autorité, à titre définitif, sans contrepartie directe, en vue de la couverture des charges
publiques ».
1.2.2. FISCALITE
La fiscalité ou le système fiscal, ou encore le régime fiscal d’un pays, peut se définir comme
étant l’ensemble des lois (au sens large), des mesures et des pratiques applicables au fisc et
aux impôts. Elle regroupe l’ensemble de règles du droit fiscal ainsi que leur application
C’est l’ensemble d’une somme perçue en amont et il constitue en aval l’objet d’une dépense,
il est considéré ensuite comme un ensemble des entrées monétaires.
Les recettes fiscales sont celles que l’on perçoit en espèce par voie de la fiscalité. Elles
proviennent en grande partie de l’impôt (Jean Yves et Olivier ; 2005)
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Les recettes sont les entrées en crise, elle est considérée comme un total de ce qui est reçu
en avant par un Etat le servant à une industrie Mileno Sardah (2009). Les recettes sont des
revenus provenant d’une contribution obligatoire de la part de l’Etat par exemple les recettes
provenant de l’impôt foncier ou de toute autre contribution Distle et Saraf (1998).
La revue de littérature c’est l’ensemble des études théoriques et empiriques qui traitent de la
question étudiée, il sera question de présenter les études théoriques et empiriques qui parle
de l’Impôt sur les revenus locatifs et maximisation des recettes fiscales. L’élaboration de
tout travail scientifique est fonction d’une série de connaissances accumulées que le
chercheur met à la disposition de la recherche à titre démonstratif ou d’expérimentation en
vue de montrer que les faits alignés, variables applicables peuvent aboutir aux résultats
souhaités. Cette étape s’étend comme un passage en revue des différents documents
existants déjà qui sont en rapport avec le sujet que le chercheur voudrait aborder Tshungu
Bamesa (1999). Dans le cadre de notre travail, plusieurs auteurs ont mené des études sur
l’impôt sur les revenus locatifs et maximisation des recettes fiscales et nous nous
contenterons de confronter quelques-uns à l’instar de :
Beya Bernard (1996), dans son travail de fin de cycle intitulé le recouvrement de l’impôt sur
les revenus locatifs, il a apporté la lumière sur les préoccupations énoncées, à
savoir : « démontrer comment cet impôt cédulaire sur les revenus locatifs dans l’ensemble
de recettes. Il a démontré comment cet impôt n’était pas équitablement réparti et cela
handicapait fortement les recettes.
Mande wa Banza Priscille (2014), dans son travail de fin de cycle intitulé : l’impact du
recouvrement de l’impôt sur le revenu locatif dans la fiscalité congolaise, l’impôt est
considéré comme la chose ou la matière imposable elle-même qui est détaché de la
personnalité du contribuable en tenant compte ni d’autres revenus en son chef, ni des
charges qui pèsent sur lui. Cette fiscalité frappe la rationne materiae c’est-à-dire assis un
objet ou une transaction, il est perçu anonyme sur un acte.
Pour se distinguer de ces auteurs, cette étude vise à apporter les détails sur la maximisation
des recettes de l’impôt sur le revenu locatif, identifier les maux qui rongent l’administration
fiscale et proposer des solutions adéquates pour augmenter le trésor public.
L’impôt sur les revenus locatifs est assis sur le revenu brut provenant de la location de
bâtiments et terrains situés en République Démocratique du Congo quel que soit le pays du
domicile ou de la résidence des bénéficiaires. Il frappe aussi les profits bruts de la sous
location totale ou partielle de même propriété. Cet impôt a été institué par l’ordonnance loi
numéro 69 du 10 février 1983, par le décret-loi n 109/2000 du 19 juillet 2000. Les revenus
locatifs ne doivent pas s’appliquer seulement sur les revenus provenant de la location et de
la sous location des bâtiments et terrains située en République Démocratique du Congo
(RDC) mais aussi, ils doivent s’appliquer en cas de mise en disposition a titre gratuite des
bâtiments, terrains en faveur d’une entreprise ou toutes autres personnes pour usage
professionnel. Dans ce cas, la base d’imposition est déterminée suivant le tarif nominal
prévu. Cette disposition ne s’applique pas à la personne physique qui utilise ces bâtiments et
terrains
Les Loyers
Il y a au moins trois raisons pour lesquelles, un Etat peut vouloir imposer une taxe ou impôt.
Ces raisons ou rôles sont d’ordre financier, économique et social.
1. ROLE FINANCIER
L’impôt sert d’abord aux dépenses de l’Etat. Si la seule raison d’imposer des impôts et des
taxes est de transférer du secteur privé au secteur public les ressources nécessaires pour
couvrir les dépenses et les frais de fonctionnement du gouvernement, le niveau de taxation et
la distribution du fardeau fiscale parmi les contribuables doivent être établis de manière à
10
créer le moins de distorsions possibles. C’est le rôle qui fait entrer de l’argent dans le trésor
public.
2. ROLE ECONOMIQUE
2.1. Rôle d’affectation des impôts
La recherche d’un système fiscal neutre présuppose donc que les ressources sont déjà
utilisées de façon efficace dans le secteur privé et que le prélèvement des impôts doit
perturber le moins possible l’équilibre déjà atteint. Vu sous cet angle, les impôts et les
subsides constituent des moyens d’intervention gouvernementaux qui peuvent prendre la
place des règlementations difficiles ou impossibles à faire respecter.
Afin de favoriser le plein emploi et la stabilité des prix, l’Etat peut faire varier les taxes et
les impôts en fonction du niveau général des dépenses dans l’économie. En période de
ralentissement économique, une baisse des impôts est susceptible d’accroitre les dépenses de
consommation, l’épargne et les investissements. Par contre, en période inflationniste, une
hausse des taxes et des impôts diminuera la consommation, l’épargne et les investissements.
traduisent la manière dont les acteurs font passer l’organisation d'un état présent à un état
futur. C'est le "comment" du changement. Le processus du changement nécessite le passage
par plusieurs phases successives et beaucoup de temps.
Le principe de base de cette approche, c'est l'interaction qu'elle admet entre trois aspects du
changement. Le contexte n'est pas seulement une barrière à l'action mais est essentiellement
impliquée dans sa production. C’est donc à partir des liens entre contenu et contexte du
changement que l'on peut inférer les processus du changement qui opère ainsi que leurs
diverses temporalités.
FORCES FAIBLESSES
- Autonomie de la gestion (décentralisation) - Insuffisance dans l’identification des assujettis, des
- Modernisation de la perception d’impôt contribuables
- Le paiement régulier de salaire des agents - Insuffisance du personnel
- La bonne structuration et l’organisation de - Manque de finalisation des agents
la DRHKAT - L’absence de DRHKAT dans certains territoires
- Elargissement fiscal (maximisation des - Le manque de la maitrise statistique en ce qui
recettes) concerne le répertoire des contribuables
OPPORTUNITES MENACES
- Agrandissement de la ville de Lubumbashi -Le système fiscal congolais qui est déclaratif
- La croissance démographique -Manque de culture fiscale des certains contribuables
- La création ou l’augmentation des -Faible revenu de la population
entreprises, sociétés et autres activités de -La non déclaration des propriétés ou biens de
commerce contribuable
- La bonne gouvernance -Le refus de paiement de l’impôt par les assujettis.
- L’investissement extérieur
Source : élaborer par nous même à partir des informations recueillies à la DRHKAT.
Tableau 2: analyse contextualiste
PROBLÈME A DIMENSIONS
12
ANALYSER
Il n’existe pas une seule façon d’organiser le travail, tout dépend du type de tâche ou du type
d’environnement auquel on a à faire, les dirigeants doivent avant tout arriver à opérer les
bons ajustements entre les diverses composantes internes et le contexte dans lequel opère
l’organisation, ceci est la clé principale du succès Mintzberg (2010), distingue 4 facteurs de
contingence d’une organisation : l’âge et la taille : l’ancienneté d’une structure et sa taille
influencent son degré de complexité et son formalisme.
Le système technique est l’ensemble des procédés utilisés pour fabriquer des biens et
services. Un environnement complexe nécessite une structure de type organique et le
pouvoir est en général centralisé au niveau du sommet et formalisé.
9.
Variable indépendante : Variable médiatrice : Variable dépendante :
mécanisme de recouvrement recettes de l’impôt sur les maximisation des
de IRL revenus locatifs recettes fiscales
Pour Sem Mbimbi Pascal et Cornet Annie, (2017) dans l’ouvrage « Méthodes de recherche
en sciences économiques et de gestion » définissent la méthode, comme la démarche logique
d’une science. C’est-à-dire l’ensemble des pratiques particulières qu’elle met en œuvre pour
que le cheminement de ses démonstrations et des théorisations soit clair, évident et
irréfutable.
Nous allons procéder par la collecte des données en élaborant un questionnaire au
responsable de la DRHKAT pour connaitre les réactions des contribuables sur le paiement
de l’impôt sur le revenu locatif. Dans le cadre de notre travail, nous avons fait recours aux
méthodes ci-après :
1. L’APPROCHE QUALITATIVE
Elle vise à chercher le sens, à comprendre les phénomènes ou les comportements d’un
environnement ; l’analyse qualitative peut être définie comme une démarche discursive de la
formulation, d’explication des faits ou des théorisations d’un témoignage d’une expérience
ou d’un phénomène (Paille ; 2006)
17
2. L’APPROCHE QUANTITATIVE
En science de gestion, l’approche quantitative vise à analyser les données chiffrées par
rapport aux données recueillies sur terrain. Cette approche nous a permis à récolter les
données chiffrées sur terrain afin de dégager les écarts entre la prévision de l’impôt sur le
revenu locatif et la réalisation, ces écarts nous ont permis de savoir si la DRHKAT
maximise les recettes de l’impôt sur le revenu locatif ou pas.
1. LA TECHNIQUE D’ENTRETIEN
Se caractérise par un contact direct entre le chercheur et ses interlocuteurs et par une faible
directivité de sa part (Luc Van Compenhendt, Raymond Quivy et Col. Manuel de recherche
en sciences sociales, 2011).
Luc Van Compenhendt, Raymond Quivy (2011), Pour eux l’observation directe : est celle
où le chercheur procède directement lui-même au recueil des informations sans s’adresses
aux sujets concernés. Elle fait directement appel à son sens de l’observation. Cette technique
d’observation directe nous a permis d’observer directement dans notre milieu de vie ou le
paiement de l’impôt sur le revenu locatif semble être ignoré auprès de contribuable de la
DRHKAT de la ville de Lubumbashi.
3. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Nous avons aidé à réunir les différents documents entre autres : les ouvrages, les mémoires,
les notes de cours, les données de notre champ empirique et autres.
3.3.2. METHODES ET TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES
1. ANALYSE DE CONTENU
s’assurant de l’objectivité utilisée en science sociale et humaine depuis les années 1950
(Guerry, 2007). Cette étude nous a permis de regrouper les données pour ressortir dans
chaque donnée recueillie des mots ou groupe de mots qui se rattache aux différents thèmes
retenus afin de construire le diagramme conditionnel pour expliquer le phénomène.
2. MISSION DE LA DRHKAT
3. VISION DE LA DRHKAT
La D.R.Kat exerce toutes les visions et prérogatives en matière des recettes à caractère
national ainsi que des recettes fiscales, non fiscales, et autres revenant à la province du
Katanga sur toute son étendue notamment : l’assiette, le contrôle, le recouvrement et le
contentieux des impôts provinciaux et locaux ; le contrôle, l’ordonnancement, le
recouvrement et le traitement du contentieux des recettes non fiscaux ; le suivi et la tenue de
statistique des recettes à caractères national et celles relatives aux matières à compétence
concurrente ; l’étude et la soumission à l’autorité des projets d’édits, d’arrêtés, de circulaires
et des décisions en la matière.
3. OBJECTIF
L’objectif de la DRHKAT est de maximiser les recettes capable de couvrir les dépenses
publiques en s’occupant de la taxation et du contrôle sur pièces des déclarations souscrites
par les contribuables personnes physiques ; le recensement fiscal des immeubles ou des
terrains et leurs propriétaires ; la gestion du répertoire ; taxation et contrôle sur pièces des
déclarations souscrites par les redevables (RL ou IRL) Identification des nouveaux
contribuables, les recensements fiscaux des locataires et leurs bailleurs ; la gestion du
répertoire ; la taxation des éléments imposables, l’établissement et délivrance des signes
distinctifs fiscaux (vignettes) aux redevables et La gestion du répertoire fiable, la gestion du
personnel, la gestion des opérations financières
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La D.R.H.KAT est un service public provincial, sous tutelle du ministère provincial ayant
les finances dans ses attributions, doué d’une personnalité juridique et d’une autonomie
administration et financière.
La direction des recettes du Katanga est située dans la ville de Lubumbashi, commune du
même nom, quartier Makutano et la structure de la direction des recettes du Katanga est
subdivisée en direction, divisions, bureaux, centres et cellules. Sont rattachés à la direction,
les divisions ci-après :
3.4.3.1. Divisions
Elle s’occupe de la préparation, du recensement et est tenue par Madame Asida Mulasi. Le
recensement s’effectue chaque année, elle s’occupe aussi de l’exploitation du précompte
BIC qui est un paiement anticipatif, un acompte ou une avance d’impôt qui se paie au CIS
mais les acomptes prévisionnels ne se paient à la DGE. Et il faut mettre en tête que le taux
du précompte BIC est de 1 pourcent.
C’est le lieu où sont logés les différents documents, dossiers unique de chaque contribuable.
C’est une cellule qui s’occupe également de l’Etat d’attribution du NIF (nouvel
identification fiscal) qui signifie numéro de l’impôt. La cellule documentation s’occupe
aussi de la mise à jour du répertoire. Nous avons deux sortes de recouvrement :
Recouvrement de droit commun et recouvrement forcé. Division de suivi (DS) ; Division de
21
l’administration et des finances (DAF) ; Division de l’inspection (DI) ; Division urbaine des
recettes de Likasi (DRLI)
3.4.3.2. Bureaux
Secrétariat de direction (SD) avec rang de bureau,
Bureau juridique, contentieux et études (BJCE) ;
Bureau informatique (BI) ;
Bureau de gestion des recettes du péage (BR)
22
Direction provinciale
Secrétariat
SD Douanes SD. Produits SD. Admin & SD. Kasumbalesa SD KIPUSHI SD Guichet Unique SD. Brigade
et Accises pétroliers finances douane
I.Hydro&Pr I.Export/Brigade
od. Acc
I.DevérifPro
d Pétrolier Recette PPL KSLSA
I.Informat
L’environnement interne de la DRHKAT nous permet d’étudier les forces, les faiblesses, les
opportunités et les menaces présentés dans le tableau ci-après :
FORCES FAIBLESSES
- Autonomie de la gestion (décentralisation) - Insuffisance dans l’identification des assujettis, des
- Modernisation de la perception d’impôt contribuables
- Le paiement régulier de salaire des agents - Insuffisance du personnel
- La bonne structuration et l’organisation de - Manque de finalisation des agents
la DRHKAT - L’absence de DRHKAT dans certains territoires
- Elargissement fiscal (maximisation des - Le manque de la maitrise statistique en ce qui
recettes) concerne le répertoire des contribuables
- Le manque des stratégies convenable pour la
vulgarisation de la loi fiscale.
OPPORTUNITES MENACES
- Agrandissement de la ville de Lubumbashi -Le système fiscal congolais qui est déclaratif
- La croissance démographique -Manque de culture fiscale des certains contribuables
- La création ou l’augmentation des -Faible revenu de la population
entreprises, sociétés et autres activités de -La non déclaration des propriétés ou biens de
commerce contribuable
- La bonne gouvernance -Le refus de paiement de l’impôt par les assujettis.
- L’investissement extérieur
Source : élaborer par nous même à partir des informations recueillies à la DRHKAT.
24
Étant une institution financière a pour rôle la réalisation ou la maximisation des recettes
fiscales. Elle a mis à notre disposition les recettes réalisées pour la période de notre
observation, les années qui constituent la période sous étude qui nous permettra de voir
l’impact de l’impôt sur les revenus locatifs dans la maximisation des recettes fiscales a la
DRHKAT.
Etant donné que le système fiscal congolais est déclaratif, la perception de l’impôt sur les
revenus locatifs s’effectue conforment à décret- loi N° 109-2000 DE l’obligation déclarative
le décret-loi subdivisé distingue, en matière de déclaration, les obligations qui incombent au
bailleur d’une part, et au locataire d’une autre part :
3. OBLIGATIONS DU BAILLEUR
4. OBLIGATION DU LOCATEUR
La direction des recettes du Haut-Katanga étant un régi financier étatique ayant pour rôle, la
réalisation ou la maximisation des recettes fiscales à mis à notre disposition ou de données
qui nous permettra de mener notre analyse. Notre étude nous permettra de voir comment
l’impôt sur les revenus locatifs dans la maximisation des recettes fiscales du Haut Katanga.
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Réalisation -Prévision=Ecart
12000000000
10000000000
8000000000
6000000000
Recettes de l'IRL
4000000000 PREVISIONS
2000000000 REALISATIONS
ECARTS
0
1 2 3 4
-2000000000
-4000000000
-6000000000
26
2°) année 2018 : La prévision de l’impôt sur les revenus locatifs était 7 407 944 611,05 Fc et
la réalisation était de de 3 802 525 405,31 Fc.
120%
100%
80%
PREVISIONS
60%
REALISATIONS
ECARTS
40%
20%
0%
1 2 3 4
Commentaire :
Nous constatons que les recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT donnent
un pourcentage de 61,3% de réalisation pour l’année 2017 avec comme prévision de 100%,
et elles dégagent un écart négatif défavorable de -38,7% manque à gagner sur les prévisions
des recettes attendues de l’impôt sur les revenus locatifs.
Pour l’année 2018 la DRHKAT dégage une réalisation de 51,3% de recettes de l’impôt sur
les revenus locatifs pour une prévision de 100%, ce qui dégage un écart négatif défavorable
de -48,7%.
L’année 2019 la DRHKAT dégage une réalisation de 53,4% pour une prévision de 100% ce
qui donne un écart négatif défavorable de -46,6 % ceci qui explique l’inefficacité de la
DRHKAT dans la réalisation des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs.
28
Et enfin, pour 2020 la DRHKAT dégage une réalisation de 46,4% pour une prévision de
100%, ce qui donne un écart négatif défavorable de -53,6%.
Sur base de notre revue de la littérature, nous pouvons essayer de faire la discussion de nos
résultats après enquête. En somme, nos résultats montrent que parmi les causes de la non-
maximisation des recettes figurent principalement la méthode de travail au niveau de
l'administration en général et la qualité du personnel en particulier, parce que les recettes
réalisées ont été inférieures aux prévisions ce qui veut dire qu’il y aurait une faiblesse de la
DRHKAT dans la réalisation des objectifs à atteindre (facteurs endogènes).
Les réalisations de l’année 2017 sont inférieures aux prévisions de 240 447 024,36Fc par
rapport aux prévisions 392 406 718,36 Fc, ce qui dégage un écart négatif défavorable de -151
959 694,50 Fc. Cette situation témoigne bien l’inattention dans le chef de la DRHKAT dans la
réalisation des recettes en ce qui concerne l’impôt sur les revenus locatifs. Ils englobent : la
mollesse dans l’administration ; la mauvaise gestion des ressources ; le non-respect de la loi;
le manque de suivis du service de fisc ; la compétence des agents, le non-paiement à
l’échéance des agents et le clientélisme au sein des administrations. Il existe certains
éléments qui ne permettent pas que les contribuables dans la province du Haut-Katanga de
s’acquitter des obligations fiscales en termes de l’IRL et par conséquent influencent leur
comportement vis-à-vis de ces obligations fiscales.
La DRHKAT a réalisé sur ses prévisions pour l’année 2018 un montant de 3 802 525 405,31
Fc pour les prévisions, 7 407 948 611,05 Fc et un écart négatif défavorable -3 605 419 205,74
Fc sur les recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT. Bien que le niveau de
pauvreté en ce qui concerne les bailleurs, qui n’ont que leurs maisons comme source de
revenu ; le nombre réduit des agents de fisc par rapport au nombre croissant de
contribuables ; l’insuffisance des moyen logistique pour atteindre tous les contribuables en
temps opportun et de mettre aussi à leur disposition un matériel technique pouvant permettre
de garder des informations sur les contribuables et la non information de la population sur
la notion de l’impôt au moyen de conférence débat et cela à travers les médias, la DRHKAT
maximiserait davantage les recettes de l’IRL.
Nous avons constaté que toutes les réalisations ont été inférieures aux prévisions
occasionnant ainsi les écarts négatifs et défavorables suite à la non réalisation des prévisions
des recettes. La fiscalité directe constitue une ressource majeure dans le financement du
29
budget de l’Etat. L’impôt sur les revenus locatifs étant l’un des éléments constitutif de la
fiscalité directe, présente des recettes y relatives susceptibles d’intéresser tout observateur
financier et administratif.
Les facteurs endogènes
Le nombre réduit des vérificateurs d’impôt ; le nombre croissant des contribuables nécessite
l’augmentation du nombre des percepteurs et vérificateurs d’impôt, l’insuffisance des
moyens logistique l’administration fiscale ne dispose pas d’un moyen de transport
permettant aux agents receveurs d’atteindre tous les contribuables dans les coins reculés et la
rémunération des agents de la fiscalité et des entités administratives décentralisées. Cet
aspect est extrêmement important du fait que c’est la même base de la corruption et du
détournement l’administration fiscale doit veiller sur l’amélioration et la révision des
salaires de ces agents.
Les facteurs exogènes
Le manque de la culture fiscale qui règne dans le chef des contribuables fait en sorte que ces
derniers parlent des sens du devoir civique le sens civique demeure toujours faible ; vécu
dans le chef des contribuables, ainsi Lucien Mel et Beltrame (2017), a écrit ce qui suit
« l’adhésion aux illusions financière et aux mites fiscaux dominée par le sentiment générale
d’hostilité envers l’Etat ne guère le contribuable à retisser les relations confiantes avec
l’administration financières.
Les résultats montrent que les recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT
donnent un pourcentage de 61,3% de réalisation pour l’année 2017 avec comme prévision
de 100%, et elles dégagent un écart négatif défavorable de -38,7% sur les prévisions des
recettes attendues de l’impôt sur les revenus locatifs.
Pour l’année 2018 la DRHKAT dégage une réalisation de 51,3% de recettes de l’impôt sur
les revenus locatifs pour une prévision de 100%, ce qui dégage un écart négatif défavorable
de -48,7%.
L’année 2019 la DRHKAT dégage une réalisation de 53,4% pour une prévision de 100% ce
qui donne un écart négatif défavorable de -46,6 % ceci qui explique l’inefficacité de la
DRHKAT dans la réalisation des prévisions des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs.
30
Et enfin, pour 2020 la DRHKAT dégage une réalisation de 46,4% pour une prévision de
100% ce qui donne un écart négatif défavorable de -53,6 % de manque à gagner sur les
prévisions.
La psychologie des contributions varie selon les conditions de vie des habitants ainsi que le
milieu développé caractérisé par un niveau de vie élevée, l’impôt est ressenti par les
contribuables comme une obligation vis à vis de l’État ; tout le monde doit contribuer mais
c’est selon la capacité contributive.
4.4. RECOMMANDATIONS
L’analyse de l’impôt sur les revenus locatifs face aux recettes fiscales conduit à la maitrise
des nations fondamentales sur la fiscalité et de ces composantes. Il sied de souligner que les
résultats prévus n’ont été atteints, ce qui nous laisse penser qu’il y aurait l’inefficacité dans
le chef de la DRHKAT dans la réalisation des prévisions vue des réalisations par rapport aux
prévisions de l’impôt sur les revenus locatifs.
Nous constatons que les recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT donnent
un pourcentage de 61,3% de réalisation pour l’année 2017 avec comme prévision de 100%,
et elles dégagent un écart négatif défavorable de -38,7% manque à gagner sur les prévisions
des recettes attendues de l’impôt sur les revenus locatifs.
Pour l’année 2018 la DRHKAT dégage une réalisation de 51,3% de recettes de l’impôt sur
les revenus locatifs pour une prévision de 100%, ce qui dégage un écart négatif défavorable
de -48,7%.
L’année 2019 la DRHKAT dégage une réalisation de 53,4% pour une prévision de 100% ce
qui donne un écart négatif défavorable de -46,6 % ceci qui explique l’inefficacité de la
DRHKAT dans la réalisation des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs.
Et enfin, pour 2020 la DRHKAT dégage une réalisation de 46,4% pour une prévision de
100%, ce qui donne un écart négatif défavorable de -53,6%.
Des efforts devront être consentis d’abord dans la réalisation des prévisions des recettes,
ensuite dans la sensibilisation, de recouvrement et des perceptions de l’impôt sur les revenus
31
locatifs par une codification suffisante et régulière pour ainsi éviter la sous-estimation de
l’IRL qui a un apport non négligeable dans le trésor public.
Il est établi que la fiscalité est gérée par l’administration chargée du fisc qui se préoccupe de
rendre maximale les recettes. Il est organisé au sein de l’administration un organe chargé de
la fiscalité directe, dont l’impôt sur les revenus locatifs fait partis. Cette tranche d’impôt est
réservée aux Entités Administratives Décentralisées, ce qui a amené la direction des recettes
du Haut-Katanga à enregistrer un montant de 392 406 718,86 Fc de prévision pour l’année
2017, 7 407 944 611,05 Fc de prévision de l’année 2018, 8 335 135 688,00Fc de prévision
pour l’année 2019 et 9 752 513 567,00 Fc pour 2020.
Par contre la réalisation de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT est de 240 447
024,36 Fc pour l’année 2017, 3 802 525 405,31 Fc pour l’année 2018, 4 446 848 372,44
Fc pour 2019 et en fin 4 527 896 928,00 Fc de réalisation de l’année 2020 ce qui dégage
un montant des écarts négatifs défavorables de -151 959 694,50 Fc pour l’année 2017, -3
605 419 205,74 Fc des écarts pour l’année 2018, un montant de -3 888 287 315,56 Fc des
écarts pour l’année 2019 et -5 224 616 639,00 Fc pour 2020.
Nous avons constaté que tous ces écarts ont été négatifs et défavorables, parce que les
réalisations ont été inférieures aux prévisions nous laissant ainsi penser que la DRHKAT n’a
pas pu atteindre ses objectifs qu’elle s’est assignés.
La justice doit être faite au niveau de recouvrement ; le service des impôts devrait être
équipé de matériels logistiques adéquats et suffisants pouvant permettre la saisie rapide de la
situation des contribuables. L’administration fiscale doit organiser des séminaires et des
conférences pouvant permettre aux agents de fisc dans la stratégie des techniques de
maximisation des recettes. La mise en œuvre des mesures contraignantes pour amener tout
contribuable à payer l’impôt sur les revenus locatifs suivant la procédure normale du
recouvrement.
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CONCLUSION GENERALE
Nous voici aux termes de notre travail scientifique qui porte sur l’impôt sur les revenus
locatifs et maximisation des recettes fiscales. Cas de la DRHKAT. Nous avons observé la
croissance démographique qui se justifie par la naissance de nouveaux quartiers qui
élargissent la ville et même la province. La construction des maisons presque partout qui
sont en location ; l’augmentation des maisons en location dans toute la ville de Lubumbashi.
L’inefficacité dans la fixation des prévisions des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à
la DRHKAT c’est-à-dire les prévisions de l’IRL sont toujours inférieures aux réalisations, ce
qui explique le manque de maximisation des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs.
En effet, notre question de départ était formulée en ces termes : Pourquoi certains bailleurs
ne payent pas l’impôt sur les revenus locatifs dans la ville de Lubumbashi ?
Après avoir parcouru la revue de littérature, en cherchant les différentes études théoriques et
empiriques notre question de recherche était formulée de la manière suivante : Quels sont
les facteurs qui expliquent la non-maximisation des recettes fiscales de l’impôt sur les
revenus locatifs à la DRHKAT ?
Les hypothèses retenues étaient que les facteurs qui expliquent la non maximisation des
recettes fiscales de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT seraient d’ordre contextuel
et contingent c’est-à-dire ces facteurs endogènes et exogènes, il s’agit de : l’incivisme
fiscal ; le détournement des fonds publics ; le faible salaire des agents ; la présence des
agents fictifs et non mécanisés à la DRHKAT ; le phénomène intouchable et la décision
politique qui influence la décision de gestion de la DRHKAT.
Ainsi pour vérifier ces hypothèses, nous avons recouru à l’approche mixte, méthode
quantitative et méthode qualitative ainsi qu’aux techniques d’entretien, d’observation directe
et documentaire nous ont servi dans la collecte et d’analyse des données. Pour ce faire nous
33
avons focalisé notre étude sur les impôts perçus dans la province du Haut-Katanga,
précisément l’impôt sur les revenus locatifs.
Les résultats de cette étude montrent l’évolution des taux d’exécution moyenne pendant les
trois années sous études, respectivement de 61,3% 2017 ; de 51,3% en 2018, de 53,4% en
2019 et de 46,4% en 2020. Par apport à la performance de l’impôt sur les revenus locatifs,
nous avons constaté après analyse et traitement des données à notre disposition que tous les
objectifs n’ont pas été atteints à 100%, mais nous avons constaté l’inefficacité dans la
réalisation des prévisions, qui du reste, ont été toujours supérieures par rapport aux
réalisations des recettes de la DRHKAT.
Une faiblesse dans la maximisation des recettes fiscales est vécue dans les chefs des
autorités du service de fiscalité. Le résultat confirme nos hypothèses d’une part et il reste
mitigé d’autre part.
Néanmoins, cette étude présente quelques limites qui ouvrent les perspectives dans le futur :
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