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Congo Memoire

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I

EPIGRAPHE

« Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de Vaincre ce qui fait peur »

Muhiya Lugozi (2020)


II

DEDICACE

A mes parents

A mes frères et sœurs

A mes amis (es) et connaissances

A tous ceux de loin ou de près ont contribué à mon aide


III

REMERCIEMENTS

Le présent travail réalisé après tant de labeur et de sacrifice n’a pas seulement été fait par
nos efforts propres, mais c’est mais le fruit des efforts conjuguais avec plusieurs personnes
nous devons des hommages et bien des mérites.

Premièrement, nous sommes reconnaissant à notre Dieu le maitre de temps et de


circonstance qui nous a donné non seulement le souffle de vie, mais aussi l’intelligence et la
force de bien commencer et terminer cette année académique. Nous lui sommes infiniment
reconnaissants.

Nous tenons à remercier l’ensemble du corps académique et en particulier monsieur le chef


des Travaux MASENGO MBUYU Moutard pour avoir accepté la direction de ce travail en
dépit de ses multiples occupations.

Enfin à tous ces héros dans l’ombre qui de loin ou de près ont apporté un plus sur ce travail,
recevez l’expression sincère de ma profonde gratitude
IV

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE........................................................................................................................................I
DEDICACE.........................................................................................................................................II
REMERCIEMENTS...........................................................................................................................III
TABLE DES MATIERES..................................................................................................................IV
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................V
LISTE DES FIGURES.......................................................................................................................VI
LISTE DES ABREVIATIONS.........................................................................................................VII
NOTE DE SYNTHESE....................................................................................................................VIII
INTRODUCTION...............................................................................................................................1
PHENOMENE OBSERVE..............................................................................................................2
STRICTURE DU TRAVAIL...........................................................................................................3
RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (DEDUCTION)..................................................................15
METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES...........................................16
METHODES ET TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES..........................................17
L’HISTORIQUE DE LA DRHKAT..............................................................................................18
ELEMENTS STRATEGIQUES....................................................................................................19
STRICTURE ORGANISATIONNELLE......................................................................................20
CHAPITRE 4 : RESULTATS DE L’ETUDE....................................................................................24
PRÉSENTATION DES DONNÉES..............................................................................................24
ANALYSE DES RESULTATS.....................................................................................................25
RECOMMANDATIONS...............................................................................................................30
V

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: modèle SWOT......................................................................................................11


Tableau 2: analyse contextualiste...........................................................................................12
Tableau 3: modèle SWOT......................................................................................................23
Tableau 4: tableau synoptique des recettes fiscales................................................................25
Tableau 5: synthèses de l'IRL en pourcentage.......................................................................26
VI

LISTE DES FIGURES

Figure 1: modèle théorique explicatif.....................................................................................14


Figure 2: tableau synoptique des recettes fiscales..................................................................25
Figure 3: recettes de l'IRL en %.............................................................................................27
VII

LISTE DES ABREVIATIONS

ACT : Analyse des Contenus Thématiques

CDF : Francs congolais

USD : dollars américain

DRHKAT : Direction des Recettes du Haut-Katanga

IV : Impôt sur les véhicules


VIII

NOTE DE SYNTHESE

Ce travail montre que la croissance démographique qui se justifie par la naissance de


nouveaux quartiers qui élargissent la ville et même la province. La construction des maisons
presque partout qui sont en location ; l’augmentation des maisons en location dans toute la
ville de Lubumbashi. L’inefficacité dans la fixation des prévisions des recettes de l’impôt
sur les revenus locatifs à la DRHKAT c’est-à-dire les prévisions de l’IRL sont toujours
inférieures aux réalisations, ce qui explique le manque de maximisation des recettes de
l’impôt sur les revenus locatifs.

Ainsi pour vérifier ces hypothèses, nous avons recouru à l’approche mixte, méthode
quantitative et méthode qualitative ainsi qu’aux techniques d’entretien, d’observation directe
et documentaire nous ont servi dans la collecte et d’analyse des données. Pour ce faire nous
avons focalisé notre étude sur les impôts perçus dans la province du Haut-Katanga,
précisément l’impôt sur les revenus locatifs.

Les résultats de cette étude montrent l’évolution des taux d’exécution moyenne pendant les
trois années sous études, respectivement de 61,3% 2017 ; de 51,3% en 2018, de 53,4% en
2019 et de 46,4% en 2020. Par apport à la performance de l’impôt sur les revenus locatifs,
nous avons constaté après analyse et traitement des données à notre disposition que tous les
objectifs n’ont pas été atteints à 100%, mais nous avons constaté l’inefficacité dans la
réalisation des prévisions, qui du reste, ont été toujours supérieures par rapport aux
réalisations des recettes de la DRHKAT.

Mots Clés : Impôt, Maximisation, Recettes, Recettes Fiscales


1

INTRODUCTION

L’impôt sur les revenus locatifs est assis sur le revenu brut provenant de la location de
bâtiments et terrains situés en République Démocratique du Congo quel que soit le pays du
domicile ou de la résidence des bénéficiaires. Il frappe aussi les profits bruts de la sous
location totale ou partielle de même propriété. Cet impôt a été institué par l’ordonnance loi
numéro 69 du 10 février 1983, par le décret-loi n 109/2000 du 19 juillet 2000.

Les revenus locatifs ne doivent pas s’appliquer seulement sur les revenus provenant de la
location et de la sous location des bâtiments et terrains situe en République Démocratique du
Congo (RDC) mais aussi, ils doivent s’appliquer en cas de mise en disposition à titre gratuit
des bâtiments, terrains en faveur d’une entreprise ou toutes autres personnes pour usage
professionnel. Dans ce cas, la base d’imposition est déterminée suivant le tarif nominal
prévu. Cette disposition ne s’applique pas à la personne physique qui utilise ces bâtiments et
terrains.

1. JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE

Le revenu locatif forme un de premier bien de gagne de gain dans le trésor public en
République Démocratique du Congo, le revenu locatif est recouvré par une direction
destinée à recevoir et qui cadre avec notre champ empirique. Plus les revenus locatifs sont
payés, plus la maximisation des recettes fiscales augmentent et vis-versa. Voilà pourquoi,
notre sujet de recherche est intitulé : l’impôt sur les revenus locatifs et maximisation des
recettes fiscales. Nous sommes motivés par trois points à savoir :

- Sur le plan personnel

Ce travail nous a donné les pensées, de bien concevoir tout ce que nous avons appris
pendant notre parcours universitaire, tout ce qui cadre avec la théorie pour que nous
puissions le mettre en pratique et aussi savoir tout ce que ce passe en l’impôt sur le revenu
locatif et comment cette impôt peut aider maximiser les recettes fiscales dans l’entreprise.

- Sur le plan scientifique

Il ne sera pas seulement un travail scientifique mais un ouvrage pour les chercheurs qui
voudront parler dans la même ligne d’idée avec nous et aussi qui aidera à plusieurs
personnes qui parleront des recettes fiscales et l’impôt sur les revenus locatifs comme nous
aussi nous avons consultés les ouvrages ou les travaux de nos prédécesseurs pourvue que
2

nous ne puissions pas faire de mêmes erreurs et aussi nous puissions enrichir notre
connaissance scientifique.

- Sur le plan managérial

Notre souci est d’aider les responsables de la Direction de Recette du Haut-Katanga qui est
un service générateur des recettes fiscales en vue de bien effectuer le recouvrement de
l’impôt sur le revenu locatif ; car ceci peut entrainer la maximisation des recettes dans le
trésor public.

2. PHENOMENE OBSERVE
Toute investigation scientifique doit faire l’objet d’une observation des faits ou phénomènes,
c’est ainsi que, pour ce qui nous concerne, nous avons observé les phénomènes suivants :

- La croissance démographique qui se justifie par la naissance de nouveaux quartiers


qui élargissent la ville et même la province ;
- La construction des maisons presque partout qui sont en location ;
- L’augmentation des maisons en location dans toute la ville de Lubumbashi.
- Et l’inefficacité des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT c’est-
à-dire les prévisions de l’IRL sont toujours supérieures aux réalisations, ce qui
explique le manque de maximisation des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs.

La DRHKAT collabore avec les différentes régies pour collecter des données statistiques
portant sur le caractère national qui va constituer un répertoire de tous les contribuables de
l’impôt sur les revenus locatifs qui lui permettra de maximiser les recettes de cet impôt.
Mais cela ne pas le cas la majorité des bailleurs ne s’acquittent presque pas de leurs devoir
civique pour le paiement de l’impôt sur le revenu locatif à la DRHKAT.

La direction des recettes du Haut-Katanga connaissent les problèmes de recouvrement de


l’impôt sur les revenus locatifs ce qui fait à ce que les prévisions ne sont pas égales aux
réalisations à cause de :

- Manque de suivi de recouvrement de cet impôt ;


- Manque de sensibilisation des agents ;
- L’incivisme fiscal des bailleurs ;
- La fraude fiscale ;
- Le manque de répertoire fiable de tous les contribuables.
3

3. QUESTION DE DEPART

La question de départ est l’expression précise et opératoire de l’objet de recherche


(Gavard et Al, 2010). Elle est le fil conducteur qui permet de cerner le problème. Notre
question de départ est formulée de la manière suivante : Pourquoi certains bailleurs ne
payent pas l’impôt sur les revenus locatifs dans la ville de Lubumbashi ?

4. L’OBJECTIF POURSUIVI
Cette étude vise à apporter les détails en termes de la mobilisation de l’impôt sur le revenu
locatif, identifier les maux qui rongent l’administration fiscale et proposer des solutions
adéquates pour augmenter le trésor public, la maximisation des recettes de l’Etat nécessitent
la mise en place d’une mesure contraignant tous les bailleurs à s’acquitter de son devoir
civique qui est le payement de l’impôt sur les revenus locatifs.

5. DELIMITATION DE L’ETUDE

La délimitation du sujet est une règle de la rédaction d’un travail de recherche scientifique
qui veut qu’un sujet soit circonscrit dans les limites de temps et d’espace, et bien définie afin
de n’est pas le traité d’une manière illimitée.
Ce travail scientifique n’a pas échappé la règle. C’est ainsi la délimitation dans l’espace
parle de l’entité territoriale décentralisée « la commune de kampemba » et celle du temps,
cette étude porte sur la période allant de 2016 à 2019.

6. STRICTURE DU TRAVAIL

Hormis l’introduction générale, la discussion et la conclusion générale, notre travail se


subdivise en quatre chapitres dont :

CHAPITRE I : La Revue de littérature

Dans ce chapitre, nous allons procéder à la Grille de lecture, la définition des concepts
opératoires, aux études empiriques et aux théories explicatives.

CHAPITRE II : La Problématique et les Hypothèses

Dans ce chapitre, il sera question de présenter la question de recherche, les hypothèses et au


modèle théorique explicatif et l’opérationnalisation des variables.
4

CHAPITRE III : Approches Méthodologiques et Présentation de la DRHKAT

Dans ce chapitre, nous allons procéder à la présentation du cadre épistémologique, du


raisonnement scientifique, des méthodes et techniques de collecte et d’analyse des données
et enfin la présentation de notre champ d’investigation.

CHAPITRE IV : Résultats de l’étude.

Ici, il sera question de présenter les données collectées sur le terrain, le traitement et
l’analyse des données récoltées enfin l’interprétation des données traitées.
5

CHAPITRE 1 : REVUE DE LITTERATURE

Dans ce chapitre, nous allons procéder à la Grille de lecture, la définition des concepts
opératoires, aux études empiriques et aux théories explicatives.

1.1. GRILLE DE LECTURE

Nous avons trouvé nécessaire, avant d’entre dans le vif de notre sujet et dans le souci de la
classification, de commencer par la revue de littérature. C’est ainsi que nous aborderons
dans cette partie de la manière suivante. Il est tout à fait indispensable, avant d’entamer le
contenu d’un travail scientifique, de pouvoir clarifier et définir le sens de l’étude sur lesquels
il se fonde. Cela permettra aux lecteurs de cerner l’objet même du sujet comme l’indique
Robert KM (1961) « une recherche consciente de ses besoins ne peut passer qu’avec la
nécessité de clarifier le sens de l’étude ».
Tableau n°1 : Grille de lecture
NOMS DE TITRE IDEES CLES OBSERVATION
L’AUTEUR OUVRAGES PERSONNELLE

1. Gbewopo l’Analyse de L’analyse économétrique sur données Enfin, les facteurs sociaux
Attila (2004) l’interaction panel couvrant la période 1980-2002 introduits dans le modèle
entre permet de confirme l’hypothèse d’un dans le but de capter
corruption et effet négatif de la corruption sur les l’influence du civisme fiscal
mobilisation recettes publiques. Cet effet de la affectent le niveau du
des recettes corruption n’affecte pas la manière prélèvement public.
fiscales identique les différentes composantes
des recettes de l’Etat et ainsi modifie
la structure de ces recettes.

2. Ameth l’UMOA Dans cette période, le ratio de recettes qui enregistre des déficits
Saloum fiscales au P.I.B supérieur à 17% budgétaires persistants et une
Ndjiaye (2014) annuellement. Au même moment, la sur-dépendance vis-à-vis des
qualité des institutions se détériore sources extérieures de
dans cette zone, cet article trouve que financement sur la période
la faible qualité des institutions dans 1970-2011, montrant
l’UMOA à contribuer à réduire l’importance de la question
significativement la performance dans de mobilisation des
la mobilisation des recettes fiscales ressources domestiques dans
dans cette zone. cette zone.

3. Parfait Ango L’impôt dans le paiement des impôts exige par les D’où il faut sensibiliser les
Essama (2010) la tradition colons et les « néo-colons » populations et leur faire
africaine n’émanaient pas de la propre volonté comprendre le bienfondé de
du citoyen à participer activement à la l’impôt s’avère ainsi être
vie de la nation, mais plutôt considère l’une de priorités des
6

comme un devoir inaliénables et les autorités des autorités en


moyens utilisés par les autorités pour charge de l’administration
récolte lesdits impôts ne motivaient fiscale pour une meilleure
guère les contribuables. culture de « civisme fiscal »
au Cameroun.

4. Akhenaton L’observation Pour lui l’efficacité du système fiscal Apres toutes ces analyses, il a
Izu (2013), du système congolais et propose des solutions constaté que le système fiscal
fiscale allant dans ces analyses, l’approche congolais est inefficace
congolais dualiste de la fiscalité selon laquelle compte tenu de son faible
les impôts prélevés ont deux facettes : rendement, des inégalités
ce sont de ressources pour l’Etat qui sociales qu’il engendre et
cherche à les maximiser. compte tenu des couts qu’elle
fait supporter aux
contribuables.

5. Denis Contrôle Les systèmes fiscaux sont L’article a pour objet de


Acclassato fiscal dans le généralement très complexes et parfois montrer que l’étiquète qui est
(2015) PPTE inéquitables. En réponse à ces un ensemble de règles de
distorsions induites par l’impôt, les conduite qui pourrait aider à
contribuables développement des réduire durablement l’évasion
comportements visant à réduire leurs fiscale. Si l’évasion fiscale ne
impôts. Cela se traduit par l’évasion pas limitée, elle menacée
fiscale et même de la fraude fiscale. toute action collective de
Ces stratégies d’évitement amplifient contribution à la recette
les effets de distorsion de la taxation. fiscale.

6. Richard Etude fiscale Il parle de paiement mensuel de la la contribution


PohlI (1987), contemporaine retenue locative par le locataire d’un foncière et donne des
logement par surface en mètres carrés, exemples qui montrent
de hausser de loyers contrôles en comment les historiens de la
voyant aussi les charges locatives et fiscalité avaient de possibilité
d’aide ménager de l’Etat en matière de de mettre en valeur la grande
logement en France. masse.

7. Beya le il a apporté la lumière sur les Il a démontré comment cet


Bernard (1996) recouvrement préoccupations énoncées, à impôt n’était pas
de l’impôt sur savoir : « démontrer comment cet équitablement réparti et cela
les revenus impôt cédulaire sur les revenus handicapait fortement les
locatifs locatifs dans l’ensemble de recettes. recettes.

8. Mongbanga l’impôt foncier il est arrivé à constater que la en fin il propose comme
Mwene (2009), et son impact DPI/Katanga est confondre par des solution à la DPI/Katanga
sur la problèmes premières sur l’évaluation aménager la règlementation
maximisation des matières imposable premières sur de matière que le
des recettes l’évaluation des matière imposable contribuable soit le moins
fiscales au relatives à l’impôt foncier sur le plan souvent possible amené à
Katanga matériel ; que la dite direction fasse choisir entre sa conscience et
7

les contrôles. le paiement exact de l’impôt,

Source : Elaboré sur base des ouvrages consultés

Pour se distinguer de ces auteurs, cette étude vise à apporter les détails sur la maximisation
des recettes de l’impôt sur le revenu locatif, identifier les maux qui rongent l’administration
fiscale et proposer des solutions adéquates pour augmenter le trésor public.

1.2. DEFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES

Selon Merton R.T (1965), il dit qu’une recherche scientifique consciente de ses besoins ne
peut passer outre à la nécessité de clarifier, car une existence essentielle de la recherche est
que les concepts soient définis avec une clarté suffisante pour lui permettre de progresser.
Dans cette optique, de permettre une lecture aisée de notre travail et éviter des
interprétations contradictoires, gravitera notre démarche scientifique.

1.2.1. L’IMPOT

La notion de l’impôt est souvent une notion qui pose problème : il existe certes une
définition classique de l’impôt à laquelle la doctrine universitaire se relève aisément et qui
est attribué à Gaston Jeze (2010) : « Une prestation pécuniaire prélevée régulièrement par
voie d’autorité, à titre définitif, sans contrepartie directe, en vue de la couverture des charges
publiques ».

L’imposition se distingue par 7 caractéristiques : le caractère autoritaire des impositions ; le


caractère général de l’imposition ; l’absence de contrepartie directe ; le caractère pécuniaire
de l’impôt ; le caractère définitif de l’impôt ; la nature législative de l’impôt ; La finalité de
couverture des charges publiques.

1.2.2. FISCALITE

La fiscalité ou le système fiscal, ou encore le régime fiscal d’un pays, peut se définir comme
étant l’ensemble des lois (au sens large), des mesures et des pratiques applicables au fisc et
aux impôts. Elle regroupe l’ensemble de règles du droit fiscal ainsi que leur application

1.2.3. RECETTES FISCALITES

C’est l’ensemble d’une somme perçue en amont et il constitue en aval l’objet d’une dépense,
il est considéré ensuite comme un ensemble des entrées monétaires.

Les recettes fiscales sont celles que l’on perçoit en espèce par voie de la fiscalité. Elles
proviennent en grande partie de l’impôt (Jean Yves et Olivier ; 2005)
8

Les recettes sont les entrées en crise, elle est considérée comme un total de ce qui est reçu
en avant par un Etat le servant à une industrie Mileno Sardah (2009). Les recettes sont des
revenus provenant d’une contribution obligatoire de la part de l’Etat par exemple les recettes
provenant de l’impôt foncier ou de toute autre contribution Distle et Saraf (1998).

1.3. ETUDES EMPIRIQUES

La revue de littérature c’est l’ensemble des études théoriques et empiriques qui traitent de la
question étudiée, il sera question de présenter les études théoriques et empiriques qui parle
de l’Impôt sur les revenus locatifs et maximisation des recettes fiscales. L’élaboration de
tout travail scientifique est fonction d’une série de connaissances accumulées que le
chercheur met à la disposition de la recherche à titre démonstratif ou d’expérimentation en
vue de montrer que les faits alignés, variables applicables peuvent aboutir aux résultats
souhaités. Cette étape s’étend comme un passage en revue des différents documents
existants déjà qui sont en rapport avec le sujet que le chercheur voudrait aborder Tshungu
Bamesa (1999). Dans le cadre de notre travail, plusieurs auteurs ont mené des études sur
l’impôt sur les revenus locatifs et maximisation des recettes fiscales et nous nous
contenterons de confronter quelques-uns à l’instar de :

Beya Bernard (1996), dans son travail de fin de cycle intitulé le recouvrement de l’impôt sur
les revenus locatifs, il a apporté la lumière sur les préoccupations énoncées, à
savoir : « démontrer comment cet impôt cédulaire sur les revenus locatifs dans l’ensemble
de recettes. Il a démontré comment cet impôt n’était pas équitablement réparti et cela
handicapait fortement les recettes.

Mande wa Banza Priscille (2014), dans son travail de fin de cycle intitulé : l’impact du
recouvrement de l’impôt sur le revenu locatif dans la fiscalité congolaise, l’impôt est
considéré comme la chose ou la matière imposable elle-même qui est détaché de la
personnalité du contribuable en tenant compte ni d’autres revenus en son chef, ni des
charges qui pèsent sur lui. Cette fiscalité frappe la rationne materiae c’est-à-dire assis un
objet ou une transaction, il est perçu anonyme sur un acte.

Pour se distinguer de ces auteurs, cette étude vise à apporter les détails sur la maximisation
des recettes de l’impôt sur le revenu locatif, identifier les maux qui rongent l’administration
fiscale et proposer des solutions adéquates pour augmenter le trésor public.

1.4. THEORIES EXPLICATIVES


9

Selon Alain Beitone, Antoine Hemdane (2015), le contexte économique de l’ensemble de


pays en développement qui se rattache à la théorie d’une étude qui conduit les pays en
besoin de développement à l’atteinte des objectifs. C’est ainsi pour ce qui nous concerne,
nous allons faire recours à la théorie de l’impôt sur les revenus locatifs, la théorie basée sur
le rôle de l’impôt dans la couverture des dépenses publiques, la théorie contextualiste et la
théorie de contingence.

1.4.1. THEORIE DE L’IMPOT SUR LES REVENUS LOCATIFS

L’impôt sur les revenus locatifs est assis sur le revenu brut provenant de la location de
bâtiments et terrains situés en République Démocratique du Congo quel que soit le pays du
domicile ou de la résidence des bénéficiaires. Il frappe aussi les profits bruts de la sous
location totale ou partielle de même propriété. Cet impôt a été institué par l’ordonnance loi
numéro 69 du 10 février 1983, par le décret-loi n 109/2000 du 19 juillet 2000. Les revenus
locatifs ne doivent pas s’appliquer seulement sur les revenus provenant de la location et de
la sous location des bâtiments et terrains située en République Démocratique du Congo
(RDC) mais aussi, ils doivent s’appliquer en cas de mise en disposition a titre gratuite des
bâtiments, terrains en faveur d’une entreprise ou toutes autres personnes pour usage
professionnel. Dans ce cas, la base d’imposition est déterminée suivant le tarif nominal
prévu. Cette disposition ne s’applique pas à la personne physique qui utilise ces bâtiments et
terrains

Les Loyers

La matière imposable comprend éventuellement le loyer des meubles, de matière d’outillage


et des objets quelconques situés en République Démocratique du Congo, quel que Soit le
lieu du domicile ou de la résidence du bénéficiaire.

1.4.2. THEORIE SUR LE ROLE DE L’IMPOT

Il y a au moins trois raisons pour lesquelles, un Etat peut vouloir imposer une taxe ou impôt.
Ces raisons ou rôles sont d’ordre financier, économique et social.

1. ROLE FINANCIER

L’impôt sert d’abord aux dépenses de l’Etat. Si la seule raison d’imposer des impôts et des
taxes est de transférer du secteur privé au secteur public les ressources nécessaires pour
couvrir les dépenses et les frais de fonctionnement du gouvernement, le niveau de taxation et
la distribution du fardeau fiscale parmi les contribuables doivent être établis de manière à
10

créer le moins de distorsions possibles. C’est le rôle qui fait entrer de l’argent dans le trésor
public.

2. ROLE ECONOMIQUE
2.1. Rôle d’affectation des impôts

La recherche d’un système fiscal neutre présuppose donc que les ressources sont déjà
utilisées de façon efficace dans le secteur privé et que le prélèvement des impôts doit
perturber le moins possible l’équilibre déjà atteint. Vu sous cet angle, les impôts et les
subsides constituent des moyens d’intervention gouvernementaux qui peuvent prendre la
place des règlementations difficiles ou impossibles à faire respecter.

2.2. Rôle de stabilisation des impôts

Afin de favoriser le plein emploi et la stabilité des prix, l’Etat peut faire varier les taxes et
les impôts en fonction du niveau général des dépenses dans l’économie. En période de
ralentissement économique, une baisse des impôts est susceptible d’accroitre les dépenses de
consommation, l’épargne et les investissements. Par contre, en période inflationniste, une
hausse des taxes et des impôts diminuera la consommation, l’épargne et les investissements.

3. ROLE SOCIAL DES IMPOTS

Les mécanismes de l’économie de marché et le sous-développement économique créent des


distorsions justifiant l’intervention de l’Etat pour procéder aux corrections nécessitées par
les équilibres sociaux et le développement humain, aussi, appartient –il à l’Etat, par le biais
de la fiscalité et des transferts, de procéder aux corrections et à la régulation sociale
nécessitées par le développement économique et humain. Le rôle social de l’impôt consiste à
réduire les inégalités ou les injustices sociales.

1.4.3. THEORIE CONTEXTUALISTE

La perspective contextualiste propose un cadre général d'analyse du changement se


structurant autour de trois pôles : le contenu, le contexte et le processus (Sem, 2013). Le
contexte a deux dimensions : la première dimension est interne (élément organisationnel,
structurel, culturel, stratégique, mode de management...). Cet environnement peut être
analysé par le modèle SWOT (forces, faiblesses, opportunités et menaces). La deuxième
dimension est externe (environnement économique, socioculturel, politique, légal,
écologique, technologique). Cet environnement peut être analysé par le modèle PESTEL. Le
contenu qui concerne le domaine subissant des changements et des transformations. Il s'agit
du "quoi" du changement. Le processus comprend : les actions, réactions et interactions qui
11

traduisent la manière dont les acteurs font passer l’organisation d'un état présent à un état
futur. C'est le "comment" du changement. Le processus du changement nécessite le passage
par plusieurs phases successives et beaucoup de temps.

Le principe de base de cette approche, c'est l'interaction qu'elle admet entre trois aspects du
changement. Le contexte n'est pas seulement une barrière à l'action mais est essentiellement
impliquée dans sa production. C’est donc à partir des liens entre contenu et contexte du
changement que l'on peut inférer les processus du changement qui opère ainsi que leurs
diverses temporalités.

L'approche contextualiste, dans notre étude, nous a permis de comprendre comment le


contexte, l'environnement interne et externe influencent les régies financières. L’analyse
contextualise, dans notre étude, nous a été utile de comprendre les causes de l’inefficacité
des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT, pour cette analyse nous
présentons ce tableau dans la matière-ci-après :

Tableau 1: modèle SWOT

FORCES FAIBLESSES
- Autonomie de la gestion (décentralisation) - Insuffisance dans l’identification des assujettis, des
- Modernisation de la perception d’impôt contribuables
- Le paiement régulier de salaire des agents - Insuffisance du personnel
- La bonne structuration et l’organisation de - Manque de finalisation des agents
la DRHKAT - L’absence de DRHKAT dans certains territoires
- Elargissement fiscal (maximisation des - Le manque de la maitrise statistique en ce qui
recettes) concerne le répertoire des contribuables
OPPORTUNITES MENACES
- Agrandissement de la ville de Lubumbashi -Le système fiscal congolais qui est déclaratif
- La croissance démographique -Manque de culture fiscale des certains contribuables
- La création ou l’augmentation des -Faible revenu de la population
entreprises, sociétés et autres activités de -La non déclaration des propriétés ou biens de
commerce contribuable
- La bonne gouvernance -Le refus de paiement de l’impôt par les assujettis.
- L’investissement extérieur
Source : élaborer par nous même à partir des informations recueillies à la DRHKAT.
Tableau 2: analyse contextualiste

PROBLÈME A DIMENSIONS
12

ANALYSER

CONTEXTE CONTENU PROCESSUS


Les facteurs qui
expliquent la non ANALYSE Analyse Avec Analyse Par
maximisation des recettes PESTEL Logiciel Étiquetage et
fiscales de l’impôt sur les TROPES et Cartographie des
(contexte externe)
revenus locatifs à la GRETL Thèmes
DRHKAT

Source : Elaboré à partir des méthodes et techniques d’analyse

1.4.4. THEORIE DE CONTINGENCE

Les différentes formes de pressions environnementales notamment : technologique,


politique, économique, sociale, écologique, légale, commerciale, concurrentielle. Les idées
maitresses du modèle contingent sont les suivantes : (Merton R.T, 1965), les organisations
sont des systèmes ouverts qui ont besoin d’être soigneusement administrés si on veut
répondre aux besoins internes, les équilibrer et les adapter à l’environnement et à ses
modifications.

Il n’existe pas une seule façon d’organiser le travail, tout dépend du type de tâche ou du type
d’environnement auquel on a à faire, les dirigeants doivent avant tout arriver à opérer les
bons ajustements entre les diverses composantes internes et le contexte dans lequel opère
l’organisation, ceci est la clé principale du succès Mintzberg (2010), distingue 4 facteurs de
contingence d’une organisation : l’âge et la taille : l’ancienneté d’une structure et sa taille
influencent son degré de complexité et son formalisme.

Le système technique est l’ensemble des procédés utilisés pour fabriquer des biens et
services. Un environnement complexe nécessite une structure de type organique et le
pouvoir est en général centralisé au niveau du sommet et formalisé.

CHAPITRE 2 : PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES


13

Dans ce chapitre, il sera question de présenter la question de recherche, les hypothèses et au


modèle théorique explicatif et l’opérationnalisation des variables.

2.1. QUESTION DE RECHERCHE

Pour Sem Mbimbi et Annie Cornet (207). « Méthodes de recherche en sciences


économiques et de gestion, la problématique est la question principale que l’auteur se pose
et à laquelle, il entend répondre au bout de ses recherches. Elle doit selon lui être formulée
de sorte qu’elle puisse s’allier directement au thème contenu dans le sujet une seule
question, poursuit-il suffit à titre de problématique, à la rigueur l’on peut admettre deux
questions qui seraient complémentaires.
Nous disons que la problématique est une reformulation de la question de recherche.
Comme annoncé à la question de recherche, notre problématique prend la forme suivante :
Quels sont les facteurs qui expliquent la non-maximisation des recettes fiscales de
l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT ? »
1.1. HYPOTHESES DE RECHERCHE
D’après Sem Mbimbi Pascal et Cornet Annie (2017), Méthodes de recherche en sciences
économiques et de gestion, ont défini, l’hypothèse comme l’ensemble des propositions de
réponse à la question de recherche. Il s’agit d’une réponse anticipée, une affirmation
provisoire qui décrit où explique un phénomène.
Pour ce qui concerne notre travail, nous osons croire que les facteurs qui expliquent la non
maximisation des recettes fiscales de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT seraient
d’ordre contextuel et contingent c’est-à-dire ces facteurs seraient endogènes et exogènes il
s’agit de :
 Facteurs endogènes
- L’incivisme fiscal ;
- Le détournement des fonds publics ;
- Le faible salaire des agents ;
- La présence des agents fictifs et non mécanisés à la DRHKAT.
 Facteurs exogènes
- Le phénomène intouchable ;
- La décision politique qui influence la décision de gestion de la DRHKAT.

2.3. MODEL THEORIQUE EXPLICATIF

Figure 1: modèle théorique explicatif


14

9.
Variable indépendante : Variable médiatrice : Variable dépendante :
mécanisme de recouvrement recettes de l’impôt sur les maximisation des
de IRL revenus locatifs recettes fiscales

- L’augmentation des maisons - L’incivisme fiscal ;


Source : Elaboré sur base du modèle
- théorique explicatif
Faible revenu de la
en location dans toute la ville - La fraude fiscale ;
Lubumbashi, population,
- Le manque de
- La construction des maisons - Le non déclaration des
presque partout qui sont en recouvrement cet impôt ;
location, propriétés ou biens de
- Le manque de culture
- La croissance démographique contribuable
fiscale.
qui se justifier par la
connaissance des nouveaux - Le refus de paiement de
quartiers qui élargisse la ville cet impôt.
de Lubumbashi et même la
province

Source : Elaboré sur base du modèle théorique explicatif

2.4. OPERATIONNALISATION DES VARIABLES

Tableau n°2 : opérationnalisation des variables

VARIABLES FACTEURS HYPOTHESES

Les facteurs qui expliquent la Endogènes - L’incivisme fiscal ;


non maximisation des - Le détournement des fonds publics ;
recettes fiscales de l’impôt - Le faible salaire des agents ;
sur les revenus locatifs à la - La présence des agents fictifs et non
DRHKAT mécanisés à la DRHKAT.
- Le phénomène intouchable ;
Exogènes
- la décision politique qui influence la
décision de gestion de la DRHKAT.
Source : opérationnalisation des variables
15

CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE TRAVAIL ET PRESENTATION


DU CHAMP EMPIRIQUE

Dans ce chapitre, nous allons procéder à la présentation du cadre épistémologique, du


raisonnement scientifique, des méthodes et techniques de collecte et d’analyse des données
et enfin la présentation de notre champ d’investigation.

3.1. CADRE EPISTEMOLOGIQUE

Le cadre épistémologique est défini comme une critique de la connaissance, de ses


fondements, de ses principes, de ses méthodes, de ses conclusions et de condition
d’admissibilité de ses propositions Le Moigne (1995). L’épistémologie propose un regard
sur le strict, la méthode de la valeur de la connaissance en apportant des réponses à des
principales questions telles que ce que la connaissance, comment la connaissance est-elle
constituée ou engendre et comment apprécier sa valeur ou solubilité Moron, (1990). Cette
section a pour objet d’exposer successivement les cadres épistémologiques théoriques et
conceptuels qui sous-tendent nos recherches ; nous décrirons successivement les paradigmes
positives et constructivistes et expliquerons pourquoi nous adoptons ce dernier au lieu de
faire le pourtour de quelques théories contemporaines qui contribuent au fondement de notre
étude basée sur l’impôt sur les revenus locatifs et la maximisation des recettes fiscales.

3.2. RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE (DEDUCTION)

C’est l’ensemble des raisonnements scientifiques qui se rattachent à la recherche. Cette


analyse ne soit ni longue ni aussi vague. C’est quelque chose de précis, de lisible et de
cohérent Huberman (2010). Il faut que la question de recherche soit réalisée et mise en
pratique. Le raisonnement scientifique indique que le chercheur en formulant sa question de
recherche doit tenir compte de son niveau de connaissance et de sa compétence, il doit se
poser la question suivante : suis-je suffisamment formé et informé sur le domaine concerné,
les ressources en temps et en moyen temporel, matériel et financier. Le chercheur doit
résoudre la question dans le cadre de la disponibilité, c’est ainsi que dans le cadre du présent
travail, nous nous procurons de cette question de recherche. Pour atteindre l’objectif de notre
travail, nous allons nous intéresser à la déduction qui part du général au particulier pour
permettre aux entreprises industrielles de tenir compte de l’impôt sur les revenus locatifs et
maximisation des recettes fiscales.
16

3.3. METHODOLOGIE DE TRAVAIL


Tout travail scientifique doit suivre une certaine logique varie, désignée sous terme de
méthode et technique. Une fois la méthodologie évaluée positivement on accorde plus de
crédibilité aux résultats trouvés. C’est pourquoi, on exige d’un chercheur, de dévoiler sa
méthodologie (Nkwanda Muzinga Simplice, 2016). La méthodologie par sa définition est
l’ensemble des méthodes et techniques qui orientent l’élaboration d’une recherche et guident
la démarche scientifique.

3.3.1. METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES


Il est presque inutile qu’un travail scientifique ne soit pas fondé sur les méthodes et
techniques de recherche, il est donc souhaitable de choisir un certain nombre des méthodes
et des techniques pouvant aider le chercheur à bien mener sa démarche, aussi nous sommes
obligés de déterminer les méthodes ainsi que les techniques jugées importantes sans
lesquelles nous serons incapables d’élaborer notre travail.

3.3.1.1. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES

Pour Sem Mbimbi Pascal et Cornet Annie, (2017) dans l’ouvrage « Méthodes de recherche
en sciences économiques et de gestion » définissent la méthode, comme la démarche logique
d’une science. C’est-à-dire l’ensemble des pratiques particulières qu’elle met en œuvre pour
que le cheminement de ses démonstrations et des théorisations soit clair, évident et
irréfutable.
Nous allons procéder par la collecte des données en élaborant un questionnaire au
responsable de la DRHKAT pour connaitre les réactions des contribuables sur le paiement
de l’impôt sur le revenu locatif. Dans le cadre de notre travail, nous avons fait recours aux
méthodes ci-après :
1. L’APPROCHE QUALITATIVE

Elle vise à chercher le sens, à comprendre les phénomènes ou les comportements d’un
environnement ; l’analyse qualitative peut être définie comme une démarche discursive de la
formulation, d’explication des faits ou des théorisations d’un témoignage d’une expérience
ou d’un phénomène (Paille ; 2006)
17

2. L’APPROCHE QUANTITATIVE

En science de gestion, l’approche quantitative vise à analyser les données chiffrées par
rapport aux données recueillies sur terrain. Cette approche nous a permis à récolter les
données chiffrées sur terrain afin de dégager les écarts entre la prévision de l’impôt sur le
revenu locatif et la réalisation, ces écarts nous ont permis de savoir si la DRHKAT
maximise les recettes de l’impôt sur le revenu locatif ou pas.

3.3.1.2. TECHNIQUES DE COLLECTS DES DONNEES


Pour les techniques est un niveau le plus opérationnel du travail de recherche, ce sont les
techniques c’est-à-dire les outils permettant concrètement que se réalise la collecte des
données, il peut s’agir du questionnaire, du guide d’entretien, de notes de terrain, de focus-
groupes (la pense de Luc Albarello, Choisir l’étude de cas comme méthode de recherche,
1ém édition, Paris, 2011, p). Pour ce qui nous concerne, nous avons faits recours aux
techniques suivantes :

1. LA TECHNIQUE D’ENTRETIEN

Se caractérise par un contact direct entre le chercheur et ses interlocuteurs et par une faible
directivité de sa part (Luc Van Compenhendt, Raymond Quivy et Col. Manuel de recherche
en sciences sociales, 2011).

2. TECHNIQUE D’OBSERVATION DIRECTE

Luc Van Compenhendt, Raymond Quivy (2011), Pour eux l’observation directe : est celle
où le chercheur procède directement lui-même au recueil des informations sans s’adresses
aux sujets concernés. Elle fait directement appel à son sens de l’observation. Cette technique
d’observation directe nous a permis d’observer directement dans notre milieu de vie ou le
paiement de l’impôt sur le revenu locatif semble être ignoré auprès de contribuable de la
DRHKAT de la ville de Lubumbashi.

3. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

Nous avons aidé à réunir les différents documents entre autres : les ouvrages, les mémoires,
les notes de cours, les données de notre champ empirique et autres.
3.3.2. METHODES ET TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES
1. ANALYSE DE CONTENU

Une analyse consiste à un examen systématique et méthodique des documents textuel ou


visuel dans l’analyse de contenu, le chercheur tente de minimiser les éventuels culturels en
18

s’assurant de l’objectivité utilisée en science sociale et humaine depuis les années 1950
(Guerry, 2007). Cette étude nous a permis de regrouper les données pour ressortir dans
chaque donnée recueillie des mots ou groupe de mots qui se rattache aux différents thèmes
retenus afin de construire le diagramme conditionnel pour expliquer le phénomène.

3.4. PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE


Pour faciliter la compréhension de notre étude ; il serait nécessaire de présenter notre champ
empirique dont il est question ici, est : la direction des recettes du Haut Katanga «
DRHKAT » en sigle. Pour un Etat, une des ressources importantes, sûres et intarissables du
financement des charges publiques est les payements des impôts et taxes par habitants de
son territoire.
La province du haut-Katanga ne fait pas l’exception à cette réalité. Dans ce chapitre, nous
avons présenté l’historique de la DRHKAT, les éléments stratégiques de la DRHKAT
(mission, vision et objectif), la structure organisationnelle, l’organigramme, et l’analyse de
l’environnement interne et externe de la DRHKAT (le contexte interne SWOT et le contexte
externe PESTEL).

3.4.1. L’HISTORIQUE DE LA DRHKAT


Il ressort de cette évaluation que l’organisation trouvée en place était embryonnaire :
Inexistence des fichiers ou répertoire de redevables assujettis au paiement des impôts
provinciaux ; non maitrise, voir absence des données statistiques différentes à plusieurs
taxes ; insuffisance des affectifs par rapport à l’abondance de la matière et à l’étendue de la
province ; manque de logistique nécessaire ; insuffisance du professionnalisme en matière
fiscale des agents commis à la tache… force est de constaté qu’une telle structure ne peut
garantir la maximisation d’importantes ressources financière requise à la réalisation du
développement de la province du Katanga dont l’objectif ultime est la transformation de
l’environnement socio-économique de la province au profit de la population. Cela est
d’autant plus vrai au regard de l’ordonnance de la matière constituée des recettes fiscales et
non fiscales dont le recouvrement doit être maitrisé.
C’est ce qui nécessite la création d’un service public provincial susceptible de répondre à cet
objectif provincial. Ainsi, l’édit n°0004 du 25 septembre 2009 donne naissance à la direction
des recettes du Katanga (D.R.Kat) qui aura à exercer de manière exclusive toutes les
missions et prérogatives en matière de recettes à caractère fiscal, non fiscal, national et autre
revenant à la province du Katanga. Enfin, dans l’Etat actuel des finances de la province et
en vue de contribuer au développement, il s’impose manifestement que la création de la
direction des recettes du Katanga est une impérieuse nécessité.
19

3.4.2. ELEMENTS STRATEGIQUES

Ce point consiste à déterminer la valeur de la DRHKAT, la mission de la DRHKAT, la


vision de la DRHKAT et l’objectif de la DRHKAT.
1. VALEUR DE LA DRHKAT
La Direction des Recettes du Haut-Katanga est un service provincial sous la tutelle du
ministre provincial ayant les finances dans ses attributions, doté d’une personnalité juridique
et d’une autonomie administrative et financière.

2. MISSION DE LA DRHKAT

La DRHKAT exerce toutes les missions et prérogatives en matière de recettes à caractère


national ainsi que des recettes fiscales non fiscales et droit revenant à la province du Haut-
KATANGA sur toute son étendue « donc mobilisation des recettes de la province »

3. VISION DE LA DRHKAT

La D.R.Kat exerce toutes les visions et prérogatives en matière des recettes à caractère
national ainsi que des recettes fiscales, non fiscales, et autres revenant à la province du
Katanga sur toute son étendue notamment : l’assiette, le contrôle, le recouvrement et le
contentieux des impôts provinciaux et locaux ; le contrôle, l’ordonnancement, le
recouvrement et le traitement du contentieux des recettes non fiscaux ; le suivi et la tenue de
statistique des recettes à caractères national et celles relatives aux matières à compétence
concurrente ; l’étude et la soumission à l’autorité des projets d’édits, d’arrêtés, de circulaires
et des décisions en la matière.

3. OBJECTIF

L’objectif de la DRHKAT est de maximiser les recettes capable de couvrir les dépenses
publiques en s’occupant de la taxation et du contrôle sur pièces des déclarations souscrites
par les contribuables personnes physiques ; le recensement fiscal des immeubles ou des
terrains et leurs propriétaires ; la gestion du répertoire ; taxation et contrôle sur pièces des
déclarations souscrites par les redevables (RL ou IRL) Identification des nouveaux
contribuables, les recensements fiscaux des locataires et leurs bailleurs ; la gestion du
répertoire ; la taxation des éléments imposables, l’établissement et délivrance des signes
distinctifs fiscaux (vignettes) aux redevables et La gestion du répertoire fiable, la gestion du
personnel, la gestion des opérations financières
20

3.4.3. STRICTURE ORGANISATIONNELLE

La D.R.H.KAT est un service public provincial, sous tutelle du ministère provincial ayant
les finances dans ses attributions, doué d’une personnalité juridique et d’une autonomie
administration et financière.

La direction des recettes du Katanga est située dans la ville de Lubumbashi, commune du
même nom, quartier Makutano et la structure de la direction des recettes du Katanga est
subdivisée en direction, divisions, bureaux, centres et cellules. Sont rattachés à la direction,
les divisions ci-après :

3.4.3.1. Divisions

Division de gestion des impôts provinciaux et locaux (DGI) ; l’attribution générale


commune à toutes les cellules : elles s’occupent de l’identification des contribuables (ici les
contribuables viennent déclarer l’identification de son activité économique auprès du chef de
bureau et en contrepartie le chef lui donne une fiche de déclaration formalisée à remplir
toutes les informations nécessaires à l’administration fiscale. Après le remplissage à
domicile, il rentre déposer son dossier. Division des recettes non fiscales et autre (DGR)

Elle s’occupe de la préparation, du recensement et est tenue par Madame Asida Mulasi. Le
recensement s’effectue chaque année, elle s’occupe aussi de l’exploitation du précompte
BIC qui est un paiement anticipatif, un acompte ou une avance d’impôt qui se paie au CIS
mais les acomptes prévisionnels ne se paient à la DGE. Et il faut mettre en tête que le taux
du précompte BIC est de 1 pourcent.

1. Division de recouvrement (DR)

Elle a pour attribution la définition de la stratégie des objectifs qualificatifs et quantitatifs en


matière de recouvrement ; élaboration, coordination, supervision et procédure du
recouvrement de poursuite ; analyse des recettes à recouvrer et la définition des politiques en
matière de créance irrécouvrable, suivre les statistiques de recettes auprès du receveur,
l’assistance de cas échéant et services opérationnels.

C’est le lieu où sont logés les différents documents, dossiers unique de chaque contribuable.
C’est une cellule qui s’occupe également de l’Etat d’attribution du NIF (nouvel
identification fiscal) qui signifie numéro de l’impôt. La cellule documentation s’occupe
aussi de la mise à jour du répertoire. Nous avons deux sortes de recouvrement :
Recouvrement de droit commun et recouvrement forcé. Division de suivi (DS) ; Division de
21

l’administration et des finances (DAF) ; Division de l’inspection (DI) ; Division urbaine des
recettes de Likasi (DRLI)

3.4.3.2. Bureaux
 Secrétariat de direction (SD) avec rang de bureau,
 Bureau juridique, contentieux et études (BJCE) ;
 Bureau informatique (BI) ;
 Bureau de gestion des recettes du péage (BR)
22

3.4.4. ORGANIGRAMME DE LA DRHKAT

Direction provinciale

Secrétariat

SD Douanes SD. Produits SD. Admin & SD. Kasumbalesa SD KIPUSHI SD Guichet Unique SD. Brigade
et Accises pétroliers finances douane

I.Prise en charge I.Prise en charge


I des I.Prise en ISPG I.De vérification IAP
Douanes charge
I.De vérification
I.Cont.&affJur I.RecettesPP Contrôle brigade I.De vérification ISF
I.Ress.Propes.
i. L.SEP-C
I.Import/Brigade
I.Des valeurs I.DevérifSEZP I.Decompt Recette Kalemie Magasins IPR
SEP-Congo

I.Hydro&Pr I.Export/Brigade
od. Acc

I.DevérifPro
d Pétrolier Recette PPL KSLSA
I.Informat

I.DES Source : DRHKAT


23

2.5. ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT

Cette partie est constituée de l’environnement interne (SWOT).

2.5.1. ANALYSE INTERNE (SWOT)

L’environnement interne de la DRHKAT nous permet d’étudier les forces, les faiblesses, les
opportunités et les menaces présentés dans le tableau ci-après :

Tableau 3: modèle SWOT

FORCES FAIBLESSES
- Autonomie de la gestion (décentralisation) - Insuffisance dans l’identification des assujettis, des
- Modernisation de la perception d’impôt contribuables
- Le paiement régulier de salaire des agents - Insuffisance du personnel
- La bonne structuration et l’organisation de - Manque de finalisation des agents
la DRHKAT - L’absence de DRHKAT dans certains territoires
- Elargissement fiscal (maximisation des - Le manque de la maitrise statistique en ce qui
recettes) concerne le répertoire des contribuables
- Le manque des stratégies convenable pour la
vulgarisation de la loi fiscale.
OPPORTUNITES MENACES
- Agrandissement de la ville de Lubumbashi -Le système fiscal congolais qui est déclaratif
- La croissance démographique -Manque de culture fiscale des certains contribuables
- La création ou l’augmentation des -Faible revenu de la population
entreprises, sociétés et autres activités de -La non déclaration des propriétés ou biens de
commerce contribuable
- La bonne gouvernance -Le refus de paiement de l’impôt par les assujettis.
- L’investissement extérieur
Source : élaborer par nous même à partir des informations recueillies à la DRHKAT.
24

CHAPITRE 4 : RESULTATS DE L’ETUDE

Étant une institution financière a pour rôle la réalisation ou la maximisation des recettes
fiscales. Elle a mis à notre disposition les recettes réalisées pour la période de notre
observation, les années qui constituent la période sous étude qui nous permettra de voir
l’impact de l’impôt sur les revenus locatifs dans la maximisation des recettes fiscales a la
DRHKAT.

4.1. PRÉSENTATION DES DONNÉES

4.1.1. GENERALITE SUR LA MAXIMISATION DES RECETTES DE L’ETAT

Etant donné que le système fiscal congolais est déclaratif, la perception de l’impôt sur les
revenus locatifs s’effectue conforment à décret- loi N° 109-2000 DE l’obligation déclarative
le décret-loi subdivisé distingue, en matière de déclaration, les obligations qui incombent au
bailleur d’une part, et au locataire d’une autre part :

3. OBLIGATIONS DU BAILLEUR

En ce qui concerne le bailleur ou le bénéficiaire du loyer, ce texte introduit à charge de


personnel sur les bénéfices et de celles relevant de la patente l’obligation de souscrire une
déclaration simplifiée limitée à l’impôt sur les revenus par ailleurs, Ilya lieu de relever que
dans le souci de permettre à cette catégorie de bailleurs d’assurer un meilleur suivi du
versement des retenues effectuées périodiquement pour son compte

4. OBLIGATION DU LOCATEUR

S’agissant des personnes physique locateurs ou sous-locataire non assujetties à l’impôt


professionnel sur les bénéfices et celles qui relèvent du régime de la patente elles sont
obligées d’obtenir de l’administration des impôts un imprimé dénommé, déclaration RL, sur
lequel sera opposée. Il convient à savoir que pour calculer l’impôt sur le revenu locatif le
taux s’élève à 22% du revenu bruits cumulés dont nous avons 20% de la retenue locative et
2% du bailleur le deux nous donne 22% de l’IRL

La direction des recettes du Haut-Katanga étant un régi financier étatique ayant pour rôle, la
réalisation ou la maximisation des recettes fiscales à mis à notre disposition ou de données
qui nous permettra de mener notre analyse. Notre étude nous permettra de voir comment
l’impôt sur les revenus locatifs dans la maximisation des recettes fiscales du Haut Katanga.
25

Ce pendant ce point va nous permette de présenter la province du Haut-Katanga. Nous avons


un tableau qui se présente comme suit : Verticalement les impôts et taxe et horizontalement
nous aurons les années et il est très capital de signaler que nous allons tracer un tableau qui
présente chaque impôt et taxe par année pour déterminer la valeur en peur centrage par
rapport aux recettes de la DRHKAT qui va nous amener à élaborer un graphique illustrait.
Celle-ci ne peut être possible lors que les recettes sont maximisées. La préoccupation vitale
à ce niveau est de voir comment l’Etat parvient à remplir son assiette financière en vue de
faire face à ses charges diverses. Nous présentons la formule de la manière suivante :

Réalisation -Prévision=Ecart

4.2. ANALYSE DES RESULTATS


4.2.1. SYNTHESES DES RECETTES DE LES REVENUS LOCATIFS 2017 à 2020

Tableau 4: tableau synoptique des recettes fiscales

N° Recettes de l'IRL 2017 2018 2019 2020


1 PREVISIONS 392 406 718,86 7 407 944 611,05 8 335 135 688,00 9 752 513 567,00
2 REALISATIONS 240 447 024,36 3 802 525 405,31 4 446 848 372,44 4 527 896 928,00
3 ECARTS -151 959 694,50 -3 605 419 205,74 -3 888 287 315,56 -5 224 616 639,00
Source: DRHKAT
Figure 2: tableau synoptique des recettes fiscales

12000000000

10000000000

8000000000

6000000000
Recettes de l'IRL
4000000000 PREVISIONS
2000000000 REALISATIONS
ECARTS
0
1 2 3 4
-2000000000

-4000000000

-6000000000
26

Commentaires : Nous constatons que la direction des recettes du Haut-Katanga enregistre


un montant de 392 406 718,86 Fc de prévision pour l’année 2017, 7 407 944 611,05 Fc de
prévision de l’année 2018, 8 335 135 688,00Fc de prévision pour l’année 2019 et 9 752
513 567,00 Fc pour 2020.
Par contre la réalisation de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT est de 240 447
024,36 Fc pour l’année 2017, 3 802 525 405,31 Fc pour l’année 2018, 4 446 848 372,44
Fc pour 2019 et en fin 4 527 896 928,00 Fc de réalisation de l’année 2020 ce qui dégage
un montant des écarts négatifs défavorables de -151 959 694,50 Fc pour l’année 2017, -3
605 419 205,74 Fc des écarts pour l’année 2018, un montant de -3 888 287 315,56 Fc des
écarts pour l’année 2019 et -5 224 616 639,00 Fc pour 2020.
Nous avons constaté que tous ces écarts ont été négatifs et défavorables, parce que les
réalisations ont été inférieures aux prévisions nous laissant ainsi penser que la DRHKAT n’a
pas pu atteindre ses objectifs qu’elle s’est assignés.
4.2.2. ANALYSE DES RECETTES DE L’IRL EN POURCENTAGE
Par la formule suivante nous ressortirons l’impact de l’IRL :
1°) 1ère année 2017 : La prévision était de 192 459 164,7 Fc et la réalisation était de de 240
447 024,36 Fc.
réalisation x 100 de 240 447 024 , 36 x 100
Impact = = = 61,3% de réalisation.
total année 392 406 718 , 86 ¿

2°) année 2018 : La prévision de l’impôt sur les revenus locatifs était 7 407 944 611,05 Fc et
la réalisation était de de 3 802 525 405,31 Fc.

3 802525 405 ,31 x 100


Impact = = 51,3% de réalisation.
7 407 944 611 ,05
3°) 3ème année 2019 : La prévision était de 8 335 135 688 Fc et la réalisation était de
4 446 848 372,44Fc.
4 446 848 372 , 44 x 100
Impact = = 53,4 % de réalisation.
8 335135 688
4°) 4ème année 2020 : La prévision était de 9 752 513 367 Fc et la réalisation était de
4 527 896 928 Fc.
27

4 527 896 928 x 100


Impact = = 46,4% de réalisation.
9752 513 367

Tableau 5: synthèses de l'IRL en pourcentage

N° Nature d’impôt 2017 2018 2019 2020


1 PREVISIONS 100% 100% 100% 100%
2 REALISATIONS 61,3% 51,3% 53,4% 46,4%
3 ECARTS 38,7% 48,7% 46,6% 53,6%
Source : nous-mêmes à l’aide du tableau de synthèses de l’IRL

Figure 3: recettes de l'IRL en %

120%

100%

80%

PREVISIONS
60%
REALISATIONS
ECARTS
40%

20%

0%
1 2 3 4

Commentaire :

Nous constatons que les recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT donnent
un pourcentage de 61,3% de réalisation pour l’année 2017 avec comme prévision de 100%,
et elles dégagent un écart négatif défavorable de -38,7% manque à gagner sur les prévisions
des recettes attendues de l’impôt sur les revenus locatifs.

Pour l’année 2018 la DRHKAT dégage une réalisation de 51,3% de recettes de l’impôt sur
les revenus locatifs pour une prévision de 100%, ce qui dégage un écart négatif défavorable
de -48,7%.

L’année 2019 la DRHKAT dégage une réalisation de 53,4% pour une prévision de 100% ce
qui donne un écart négatif défavorable de -46,6 % ceci qui explique l’inefficacité de la
DRHKAT dans la réalisation des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs.
28

Et enfin, pour 2020 la DRHKAT dégage une réalisation de 46,4% pour une prévision de
100%, ce qui donne un écart négatif défavorable de -53,6%.

4.3. DISCUSSION DES RESULTATS

Sur base de notre revue de la littérature, nous pouvons essayer de faire la discussion de nos
résultats après enquête. En somme, nos résultats montrent que parmi les causes de la non-
maximisation des recettes figurent principalement la méthode de travail au niveau de
l'administration en général et la qualité du personnel en particulier, parce que les recettes
réalisées ont été inférieures aux prévisions ce qui veut dire qu’il y aurait une faiblesse de la
DRHKAT dans la réalisation des objectifs à atteindre (facteurs endogènes).

Les réalisations de l’année 2017 sont inférieures aux prévisions de 240 447 024,36Fc par
rapport aux prévisions 392 406 718,36 Fc, ce qui dégage un écart négatif défavorable de -151
959 694,50 Fc. Cette situation témoigne bien l’inattention dans le chef de la DRHKAT dans la
réalisation des recettes en ce qui concerne l’impôt sur les revenus locatifs. Ils englobent : la
mollesse dans l’administration ; la mauvaise gestion des ressources ; le non-respect de la loi;
le manque de suivis du service de fisc ; la compétence des agents, le non-paiement à
l’échéance des agents et le clientélisme au sein des administrations. Il existe certains
éléments qui ne permettent pas que les contribuables dans la province du Haut-Katanga de
s’acquitter des obligations fiscales en termes de l’IRL et par conséquent influencent leur
comportement vis-à-vis de ces obligations fiscales.

La DRHKAT a réalisé sur ses prévisions pour l’année 2018 un montant de 3 802 525 405,31
Fc pour les prévisions, 7 407 948 611,05 Fc et un écart négatif défavorable -3 605 419 205,74
Fc sur les recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT. Bien que le niveau de
pauvreté en ce qui concerne les bailleurs, qui n’ont que leurs maisons comme source de
revenu ; le nombre réduit des agents de fisc par rapport au nombre croissant de
contribuables ; l’insuffisance des moyen logistique pour atteindre tous les contribuables en
temps opportun et de mettre aussi à leur disposition un matériel technique pouvant permettre
de garder des informations sur les contribuables et la non information de la population sur
la notion de l’impôt au moyen de conférence débat et cela à travers les médias, la DRHKAT
maximiserait davantage les recettes de l’IRL.

Nous avons constaté que toutes les réalisations ont été inférieures aux prévisions
occasionnant ainsi les écarts négatifs et défavorables suite à la non réalisation des prévisions
des recettes. La fiscalité directe constitue une ressource majeure dans le financement du
29

budget de l’Etat. L’impôt sur les revenus locatifs étant l’un des éléments constitutif de la
fiscalité directe, présente des recettes y relatives susceptibles d’intéresser tout observateur
financier et administratif.
Les facteurs endogènes

Le nombre réduit des vérificateurs d’impôt ; le nombre croissant des contribuables nécessite
l’augmentation du nombre des percepteurs et vérificateurs d’impôt, l’insuffisance des
moyens logistique l’administration fiscale ne dispose pas d’un moyen de transport
permettant aux agents receveurs d’atteindre tous les contribuables dans les coins reculés et la
rémunération des agents de la fiscalité et des entités administratives décentralisées. Cet
aspect est extrêmement important du fait que c’est la même base de la corruption et du
détournement l’administration fiscale doit veiller sur l’amélioration et la révision des
salaires de ces agents.
Les facteurs exogènes

Le manque de la culture fiscale qui règne dans le chef des contribuables fait en sorte que ces
derniers parlent des sens du devoir civique le sens civique demeure toujours faible ; vécu
dans le chef des contribuables, ainsi Lucien Mel et Beltrame (2017), a écrit ce qui suit
« l’adhésion aux illusions financière et aux mites fiscaux dominée par le sentiment générale
d’hostilité envers l’Etat ne guère le contribuable à retisser les relations confiantes avec
l’administration financières.

Les résultats montrent que les recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT
donnent un pourcentage de 61,3% de réalisation pour l’année 2017 avec comme prévision
de 100%, et elles dégagent un écart négatif défavorable de -38,7% sur les prévisions des
recettes attendues de l’impôt sur les revenus locatifs.

Pour l’année 2018 la DRHKAT dégage une réalisation de 51,3% de recettes de l’impôt sur
les revenus locatifs pour une prévision de 100%, ce qui dégage un écart négatif défavorable
de -48,7%.

L’année 2019 la DRHKAT dégage une réalisation de 53,4% pour une prévision de 100% ce
qui donne un écart négatif défavorable de -46,6 % ceci qui explique l’inefficacité de la
DRHKAT dans la réalisation des prévisions des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs.
30

Et enfin, pour 2020 la DRHKAT dégage une réalisation de 46,4% pour une prévision de
100% ce qui donne un écart négatif défavorable de -53,6 % de manque à gagner sur les
prévisions.

La psychologie des contributions varie selon les conditions de vie des habitants ainsi que le
milieu développé caractérisé par un niveau de vie élevée, l’impôt est ressenti par les
contribuables comme une obligation vis à vis de l’État ; tout le monde doit contribuer mais
c’est selon la capacité contributive.

4.4. RECOMMANDATIONS

DU POINT DE VUE FINANCIER

L’analyse de l’impôt sur les revenus locatifs face aux recettes fiscales conduit à la maitrise
des nations fondamentales sur la fiscalité et de ces composantes. Il sied de souligner que les
résultats prévus n’ont été atteints, ce qui nous laisse penser qu’il y aurait l’inefficacité dans
le chef de la DRHKAT dans la réalisation des prévisions vue des réalisations par rapport aux
prévisions de l’impôt sur les revenus locatifs.

Nous constatons que les recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT donnent
un pourcentage de 61,3% de réalisation pour l’année 2017 avec comme prévision de 100%,
et elles dégagent un écart négatif défavorable de -38,7% manque à gagner sur les prévisions
des recettes attendues de l’impôt sur les revenus locatifs.

Pour l’année 2018 la DRHKAT dégage une réalisation de 51,3% de recettes de l’impôt sur
les revenus locatifs pour une prévision de 100%, ce qui dégage un écart négatif défavorable
de -48,7%.

L’année 2019 la DRHKAT dégage une réalisation de 53,4% pour une prévision de 100% ce
qui donne un écart négatif défavorable de -46,6 % ceci qui explique l’inefficacité de la
DRHKAT dans la réalisation des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs.

Et enfin, pour 2020 la DRHKAT dégage une réalisation de 46,4% pour une prévision de
100%, ce qui donne un écart négatif défavorable de -53,6%.

Des efforts devront être consentis d’abord dans la réalisation des prévisions des recettes,
ensuite dans la sensibilisation, de recouvrement et des perceptions de l’impôt sur les revenus
31

locatifs par une codification suffisante et régulière pour ainsi éviter la sous-estimation de
l’IRL qui a un apport non négligeable dans le trésor public.

DU POINT DE VUE ADMINISTRATIF

Il est établi que la fiscalité est gérée par l’administration chargée du fisc qui se préoccupe de
rendre maximale les recettes. Il est organisé au sein de l’administration un organe chargé de
la fiscalité directe, dont l’impôt sur les revenus locatifs fait partis. Cette tranche d’impôt est
réservée aux Entités Administratives Décentralisées, ce qui a amené la direction des recettes
du Haut-Katanga à enregistrer un montant de 392 406 718,86 Fc de prévision pour l’année
2017, 7 407 944 611,05 Fc de prévision de l’année 2018, 8 335 135 688,00Fc de prévision
pour l’année 2019 et 9 752 513 567,00 Fc pour 2020.
Par contre la réalisation de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT est de 240 447
024,36 Fc pour l’année 2017, 3 802 525 405,31 Fc pour l’année 2018, 4 446 848 372,44
Fc pour 2019 et en fin 4 527 896 928,00 Fc de réalisation de l’année 2020 ce qui dégage
un montant des écarts négatifs défavorables de -151 959 694,50 Fc pour l’année 2017, -3
605 419 205,74 Fc des écarts pour l’année 2018, un montant de -3 888 287 315,56 Fc des
écarts pour l’année 2019 et -5 224 616 639,00 Fc pour 2020.
Nous avons constaté que tous ces écarts ont été négatifs et défavorables, parce que les
réalisations ont été inférieures aux prévisions nous laissant ainsi penser que la DRHKAT n’a
pas pu atteindre ses objectifs qu’elle s’est assignés.

La justice doit être faite au niveau de recouvrement ; le service des impôts devrait être
équipé de matériels logistiques adéquats et suffisants pouvant permettre la saisie rapide de la
situation des contribuables. L’administration fiscale doit organiser des séminaires et des
conférences pouvant permettre aux agents de fisc dans la stratégie des techniques de
maximisation des recettes. La mise en œuvre des mesures contraignantes pour amener tout
contribuable à payer l’impôt sur les revenus locatifs suivant la procédure normale du
recouvrement.
32

CONCLUSION GENERALE
Nous voici aux termes de notre travail scientifique qui porte sur l’impôt sur les revenus
locatifs et maximisation des recettes fiscales. Cas de la DRHKAT. Nous avons observé la
croissance démographique qui se justifie par la naissance de nouveaux quartiers qui
élargissent la ville et même la province. La construction des maisons presque partout qui
sont en location ; l’augmentation des maisons en location dans toute la ville de Lubumbashi.
L’inefficacité dans la fixation des prévisions des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs à
la DRHKAT c’est-à-dire les prévisions de l’IRL sont toujours inférieures aux réalisations, ce
qui explique le manque de maximisation des recettes de l’impôt sur les revenus locatifs.

En effet, notre question de départ était formulée en ces termes : Pourquoi certains bailleurs
ne payent pas l’impôt sur les revenus locatifs dans la ville de Lubumbashi ?

Après avoir parcouru la revue de littérature, en cherchant les différentes études théoriques et
empiriques notre question de recherche était formulée de la manière suivante : Quels sont
les facteurs qui expliquent la non-maximisation des recettes fiscales de l’impôt sur les
revenus locatifs à la DRHKAT ?

Les hypothèses retenues étaient que les facteurs qui expliquent la non maximisation des
recettes fiscales de l’impôt sur les revenus locatifs à la DRHKAT seraient d’ordre contextuel
et contingent c’est-à-dire ces facteurs endogènes et exogènes, il s’agit de : l’incivisme
fiscal ; le détournement des fonds publics ; le faible salaire des agents ; la présence des
agents fictifs et non mécanisés à la DRHKAT ; le phénomène intouchable et la décision
politique qui influence la décision de gestion de la DRHKAT.
Ainsi pour vérifier ces hypothèses, nous avons recouru à l’approche mixte, méthode
quantitative et méthode qualitative ainsi qu’aux techniques d’entretien, d’observation directe
et documentaire nous ont servi dans la collecte et d’analyse des données. Pour ce faire nous
33

avons focalisé notre étude sur les impôts perçus dans la province du Haut-Katanga,
précisément l’impôt sur les revenus locatifs.

Les résultats de cette étude montrent l’évolution des taux d’exécution moyenne pendant les
trois années sous études, respectivement de 61,3% 2017 ; de 51,3% en 2018, de 53,4% en
2019 et de 46,4% en 2020. Par apport à la performance de l’impôt sur les revenus locatifs,
nous avons constaté après analyse et traitement des données à notre disposition que tous les
objectifs n’ont pas été atteints à 100%, mais nous avons constaté l’inefficacité dans la
réalisation des prévisions, qui du reste, ont été toujours supérieures par rapport aux
réalisations des recettes de la DRHKAT.

Une faiblesse dans la maximisation des recettes fiscales est vécue dans les chefs des
autorités du service de fiscalité. Le résultat confirme nos hypothèses d’une part et il reste
mitigé d’autre part.

Néanmoins, cette étude présente quelques limites qui ouvrent les perspectives dans le futur :

- Du point du méthodologique, elle se limite à l’approche mixte avec les entretiens


semi directif et la recherche documentaire. Nous pensons que d’autres recherches
plus approfondies peuvent enrichir nos résultats en faisant les études longitudinales ;
- Du point de vue théorique, cette étude s’est inspirée à la théorie de l’impôt sur les
revenus locatifs et la théorie basée sur le rôle de l’impôt. Elle peut être complétée par
la théorie de jeux d’acteurs pour comprendre les interactions entre les différentes
parties prenantes ;
- Du point de vue analyse, cette étude a utilisé la théorie contextualiste et la théorie de
contingence, elle peut être approfondie par d’autres théories d’analyse pour une
amélioration des études antérieures.
34

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES
1. Baza D. (2007), Les finances publiques, Paris, éd. PUF
2. Duverger M. (1972), Finance publique, Paris, éd. Thenis
3. Emmanuel D. et Jacques S. (2012-2013), Gestion fiscale, Paris, 2ème éd.Dunod
4. Gros claude et Marchessoup (2006), Droit fiscal général, Paris, éd. Dalloz
5. Jean pierre C. (2010), Contrôle fiscal : Contentieux, recouvrement, Paris ; 11ème éd.
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II. TFC et MEMOIRE

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recouvrement de l’impôt sur le revenu locatif, mémoire UNILU
2. Mande Wa Banza Priscille (2014), L’impact du recouvrement de l’impôt sur le revenu
locatif et maximisation des recettes, mémoire ISC/Fiscalité
3. Mutombo Banza Jeanna (2016), La maximisation de l’impôt foncier et la mobilisation
des recettes de l’Etat, mémoire Economie/UNILU
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1. Kitaba Kya Ghoanys (2014), Cours d’initiation à la recherche scientifique, G2 ISC


2. Mpala Mbabula (2008), cours des méthodes de recherche scientifique, G2 SIC, UNILU
3. Sem Mbimbi Pascal (2019), Méthodes recherche scientifique, G2 ISC
4. Kabulo Musonka Jean-Claude (2018), Techniques fiscales, G2 ISC
IV. DICTIONNAIRE
1. Dictionnaire universel des sciences économiques 2012
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3. Larousse 2015

V. WEBOGRAPHIE
1. www.tel;archives-ouvertes.fr
2. www.persee.fr
3. www.cairn.info
4. www.profiscal.com

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