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Le - Plateau Du Savoir Maths Tle C&D

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

LE ‘‘PLATEAU DU SAVOIR’’
EN MATHEMATIQUES AUX
PROBATOIRES ‘‘CDE’’ ET
‘‘TI’’

m
ra
eg
el
rt
Cours bien détaillés su
Exercices types examens corrigés et
ro

commentés
eP
ar
Sh
oc
D

Toute représentation, traduction ou reproduction, même partiel par


r@

n’importe quel procédé en tout pays, faites sans autorisations préalable de


l’auteur, ou des ayants droits, ou ayant cause est illicite et exposerait le
he

contrevenant à des poursuites judiciaires selon la loi du 11 mars 1957 alinéas 2


rc

et 3 de l’article 41.
he

Une représentation ou reproduction sans autorisations préalable de


C

l’auteur constituerait à une contrefaçon sanctionnés par les articles 425 et


puisant du code pénal.
La loi du 11 mars 1957 n’autorise, aux termes des alinéas 2 et 3 de
l’article 41 que les copies ou les reproductions strictes réservés à l’usage privé
du copiste et non destiné à une utilisation collective d’une part, et d’autre part
que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et
d’illustration.

Par Ingénieur de Conception en Génie Civil et Architecture,


PCEG-MATHS TEBAYA AMBROISE
Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 303
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

TABLE DES MATIERES

Chapitre1 : Equation et Inéquation dans - Système d’équation de …………………………....5-48


Léçon1 : Polynôme du second degré dans ……………………………………………………………….5
Léçon2 : Equation et Inéquation dans ………………………………………………………………...14
Léçon3 : Système d’équation de ……………………………………………………………….............21

Chapitre 2 : Barycentre - Lignes de niveau……………………………………. ………………51


Léçon1 : Barycentre de deux points et plus de deux points pondérés …………………………51

m
Léçon2 : Lignes de niveau ………………………………………………………………………………….58

ra
Chapitre 3 : Géométrie analytique du plan…………………………………………………………..…65

eg
Léçon1 : Les droites du plan ………………………………………………………….…………………65
Léçon2 : Cercles ……………………………………………………………………………………..……..70

el
rt
Chapitre 4 : Angles orientés-trigonométrie……………………………………………………………...109
Léçon1 : Angles orientés ………………………………………………………….…………………109
Léçon2 : Formules de trigonométrie…………………………………………………………………….113
Léçon3 : Equations et inéquations trigonométriques……………………………………………….117
su
ro
Léçon4 : Arcs capables……………………………………...................................................................122
eP

Chapitre 5 : Suites Numériques……………….….……………………………………………………147


ar

Léçon1 : Généralités sur les suites numériques …………………………………………………………147


Léçon2 : Suites arithmétiques - Suites géométriques…………………………………………………...153
Sh

Chapitre 6 : Généralités sur les fonctions …..................................................................................195


oc

Léçon1 :
D

Applications……...………………………………………………………….…………………195
Léçon2 : Opérations sur les fonctions…………………………………………………………………….199
r@

Chapitre 7 : Limites-Continuité de Fonctions numériques……………...…......................................203


he

Léçon1 : Limites de Fonctions numériques ……...……………………………………………203


rc

Leçon 2 : Limite et opération sur les fonctions. …………………………………………………….….207


Leçon 3: Continuité de Fonctions numériques. …………………………………………………….……210
he

Chapitre 8 : Dérivation....................................................................................................................214
C

Léçon1 : Dérivabilité d’une fonction numérique ……...……………………………………………214


Leçon 2 : Applications de la dérivée d’une fonction. …………………………………………………….220

Chapitre 9 : Etude de Fonctions…..................................................................................................225


Léçon1 : Les éléments de la courbe d’une fonction ……...……………………………………………225
Leçon 2 : Etude de la courbe d’une fonction. ……………………………………………………………232

Chapitre 10 : Espaces vectoriels réels ………………….……………………….……………..……..303


Léçon1 : Notion d’espace vectoriel réels ……...……………………………………………303
Leçon 2 : Familles libres-Familles génératrices. …………………………………………………………306
Leçon 3 : Applications linéaires et matrices. …………………………………………………………….311

Chapitre 11: Transformations du plan …………………………………….…………………………….339


Léçon1 : Présentation des isométries du plan ……...……………………………………………339
Leçon 2 : Les rotations ………………………. …………………………………………………………348
Leçon 3 : Isométries du plan. ………………………………………………………………………………352
Leçon 3 : Homothéties du plan. ……………………………………………………………………….357

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Chapitre 12: Orthogonalité dans l’espace………………………………………..…………………383


Léçon1 : Droites orthogonales……………………. ……...……………………………………………383
Leçon 2 : Droites et plans orthogonaux………. …………………………………………………………386
Leçon 3 : Plans perpendiculaires. …………………………………………………………………………388

Chapitre 13: Géométrie analytique de l’espace…..………………………………………………392


Léçon1 : Vecteurs de l’espace……………………. ……...……………………………………………392
Leçon 2 : Equations cartésiennes et représentation paramétriques………. ……………………..…398
Leçon 3 : Positions relatives des droites et plans dans l’espace. ……………………………………..401
Leçon 4 : Équation cartésienne d’une sphère et positions relative d’une et d’un plan puis d’une
sphère et d’une droite. …………………………………………………………………………..…………..403

Chapitre 14: Introduction à la théorie des graphes…..………………………………………………419


Chapitre 15: Statistiques ……….……………………………………………………………………...424
Léçon1 : Caractéristiques de position.……………………. ……...………………………………………424
Leçon 2 : Caractéristique de dispersion…………………………..………. ………………………….…430

m
Chapitre 16: Dénombrement………………………………………...…………………………..…….....432

ra
Léçon1 : Les ensembles………….……………………. ……...………………………………………432

eg
Leçon 2 : Différents types de dénombrements…………………..………. ………………………….…438

el
rt
« QUAND CEST DUR, SEULS LES DURS AVANCENT ET CELA
PROUVE QUE VOUS ETES SUR LE BON CHEMIN »
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 305


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Motivation :
Plusieurs problèmes de la vie peuvent se mettre sous la forme d’équation du second degré à

m
savoir certains problèmes de double augmentation ou double réduction, le problème de calcul de

ra
dimension voir encore il arrive parfois de connaitre la surface et le périmètre d’un rectangle et de
chercher souvent à trouver la longueur et la largeur rapidement et surement, etc ….Notre leçon

eg
d’aujourd’hui nous donner des méthodes rapides et efficaces pour résoudre de tels problèmes.

el
rt
Compétence visée :
su
Résoudre tout problème pouvant se ramener à une équation du second degré.

Prérequis:
ro
eP

On considère le polynôme P défini par ( )


ar

On admet que ( ) peut s’écrire ( ) ( ) ( ) où est un polynôme


Sh

1. Donner le degré de ( ).
oc

2. Quelle différence faites-vous entre racine et solution ?


3. Montrer que est une racine de ( )
D

4. Donner en justifiant le degré du polynôme .


r@

5. Déterminer ( ) par la division euclidienne


6. Donner la forme canonique de ( )
7. Déduire la forme factorisée de ( )
he

8. Etudier le signe de ( )
rc

9. Résoudre dans l’équation ( ) puis les inéquations ( ) et ( )


Situation Problème:
he

P(x)  x3 45x2 536x900


C

Soit le polynôme défini par

Un livre de mathématiques à la forme d’un pavé droit ayant pour volume 900 cm3,
pour aire totale 1072 cm2 et pour longueur totale des arêtes 180 cm. Les réels , 
et  désignent les dimensions de ce pavé tel que ( ) ( )( )( )

Développer ( ) en fonction des réels  ,  et  puis en déduire les dimensions de


ce livre.
1. Polynôme du second degré, forme canonique et factorisation
Activité d’apprentissage :
1. Donner la définition de monôme de
2. Ecrire alors l’expression d’un polynôme du second degré dans
3. Rappeler la forme canonique du polynôme ( )
4. a. Déduire la factorisation de en fonction de et en posant .
b. Dire suivant le signe de si le polynôme est factorisable ou non.

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c. Donner la forme factorisée de en fonction de pour le cas factorisable.


5. a. Résoudre ( ) . On notera et les solutions.

RESUME :

Définition
On appelle Polynôme du second degré dans toute fonction numerique à variable reelle
s’écrivant sous la forme ( ) où a 0, b et c sont des réels.

On a: ( ) . / [. / . / ]

[. / ] [. / ]

m
ra
[. / . /] [. / ].

eg
el
Donc ( ) [. / ]. Cette forme est appelée forme canonique du polynôme.

rt
Le polynôme P peut se mettre sous la forme ( ) su [. / ] en posant
ro
(√ ) √
. On obtient ( ) 6. / 7 [. / . / ]
eP
ar

√ √ √ √ √ √
. /. / . /. / . /. /
Sh

√ √
oc

Donc ( ) . /. /. On en déduit la propriété suivante :


D
r@

Propriété :
 Si alors le polynôme P est factorisable et admet donc deux racines distinctes
he

√ √
et et sa forme factorisée est ( ) ( )( ).
rc

 Si alors le polynôme P n’admet pas de racines et donc n’est pas factorisable.


he

 Si alors le polynôme P admet une racine double et est donc factorisable et sa


C

forme factorisée est ( ) ( ) .

Exemple 1: Donnons la forme canonique de ( ) .

On a : ( ) . / 0( ) ( ) 1 0( ) 1

0( ) 1. Donc la forme canonique du polynôme P est ( ) 0( ) 1

Exemple 2: Factorisons les polynômes suivants :


( ) ; ( ) ; ( )

Pour ( )
On a : ( ) ( ) . Donc d’où le polynôme P est factorisable

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√ √
et admet donc deux racines distinctes et et sa
forme factorisée est ( ) ( )( )
Pour ( )
On a : ( ) . Donc d’où le polynôme Q est
factorisable et admet donc une racine double et sa forme factorisée est
( ) . / .
Pour ( )
On a : ( ) . Donc d’où le polynôme R n’est pas
factorisable et donc n’admet pas de racines.
2. Signe d’un polynôme du second degré
Propriété

m
Soit P un polynôme du second degré défini par ( ) .

ra
 Si alors le polynôme P est factorisable et admet donc deux racines distinctes et

eg
. En supposant que on a le tableau de signe de P suivant :

el
rt
 alors le polynôme P n’est pas factorisable et donc n’admet pas de racines. On a
Si
le tableau de signe de P suivant : su
ro
eP

 Si alors le polynôme P est factorisable et admet donc une racine double .


ar
Sh

On a le tableau de signe de P suivant :


oc
D
r@
he
rc
he
C

Exemple : Donnons le signe des polynômes suivants :


( ) ; ( ) ; ( )

Pour ( )
On a : ( ) ( ) . Donc d’où le polynôme P est factorisable

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 308


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√ √
et admet donc deux racines distinctes et et sa
forme factorisée est ( ) ( )( ) Nous obtenons le tableau de signe suivant :

Donc pour tout - , - , ( )

Pour tout - , ( ) et pour ( )

Pour ( )
On a : ( ) . Donc d’où le polynôme Q est
factorisable et admet donc une racine double et sa forme factorisée est
( ) . / . Nous obtenons le tableau de signe suivant :

m
ra
Donc pour tout 1 0 1 0 ( ) et pour ( ) .

eg
Pour ( )

el
On a : ( ) . Donc d’où le polynôme R n’est pas

rt
factorisable et donc n’admet pas de racines. Nous obtenons le tableau de signe suivant :

su
ro
Donc pour tout - , ( ) .
eP

3. Somme et produit des racines d’un polynôme du second degré.


ar

Activité d’apprentissage :
Sh

un polynôme du second degré défini par ( )


Soit avec .
oc

On suppose que .
1. Donner la forme factoriser de en fonction de ses deux racines distinctes et
D

2. Développer ( ) puis le réduire suivant la puissance décroissante de en fonction


r@

de ses deux racines et .


3. Calculer la somme et le produit
4. Déduire alors que ( ) ( )
he

Propriété
rc
he

Soit P un polynôme du second degré défini par ( ) .


C

Lorsque alors le polynôme P est factorisable et admet donc deux racines distinctes
√ √
et . La somme des racines de P est le nombre noté réel S défini par
et le produit des racines de P est le nombre noté défini par P .

Le système défini par { est appelé système symétrique.


Les nombres et sont les solutions éventuelles de l’équation .
Si le couple ( ) est solution ce système, il en est de même du couple ( ).
Un tel système est appelé système symétrique.

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En effet on a :
√ √ √ √
 On a : . Donc la somme des racines de est
√ √ ( √ )( √ ) ( )
 On a : . /. / . Donc le produit des
racines de P est

On sait aussi que ( ) ( )( ) ( )

( ( ) ) Or et

Donc ( ) ( ) et en obtient le polynôme associé à ce système suivant :

( )

4. Signe des racines

m
ra
Propriété :

eg
Soit un polynôme du second degré ayant pour somme S et pour produit , dont alors

el
on a:

rt
 Si
 Si
alors le polynôme P admet deux racines de signe contraire.
alors le polynôme P admet deux racines de même signe et deux cas de signe se
su
ro
présente :
eP

 Si alors le polynôme P admet deux racines de signe négatif.


 Si alors le polynôme P admet deux racines de signe positif.
ar
Sh

Exemple1 : Déterminer sans calculer les racines du polynôme ( ) les réels


; et
oc
D

 Pour on a : . Donc
r@

 Pour on a : . Donc
 Pour on a : ( ) Or et donc
he

( ) . Donc
rc
he

Exemple2 : Résoudre dans chacun des systèmes ( ) { et ( ) 8


C

 ( ) { { { {

( ) ( ) . / ( )
{ { {

( )
{ { ou { . On obtient le produit et la somme

. On obtient le polynôme associé à ce système suivant : ( ) c'est-à-dire


que ( ) . . / . /

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√ √
; . Pour on a et pour on a .

Donc 2. / . / . / . /3.

 ( ) 8 8 8 { . On obtient le produit p et la

somme S . On obtient le polynôme associé à ce système suivant :


( ) c'est-à-dire que ( ) .
( ) ( )

√ √
; . Pour on a et pour on a
. Donc *( ) ( )+.

5. Division euclidienne

m
ra
Définition

eg
La division euclidienne d’un polynôme A par un polynôme B est l’écriture de la forme

el
rt
où Q est le polynôme quotient de A par B et R le polynôme, reste de la division
de A par B tel que ( ) ( ).
su
ro
Exemple : Donnons la division euclidienne de A par B sachant que :
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

6. Interprétation géométrique d’un polynôme du second degré


Activité d’apprentissage :
Soit ( un polynôme du second degré dans
1. Rappeler la forme canonique de
2. Ecrire sous la forme ( ) ( ) où et sont des réels à exprimer en
fonction de et .
3. Comment appelle-t-on le point . / pour la courbe de la fonction polynomiale .

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Propriété
Soit ( ) un polynôme du second degré dans . La forme canonique de peut se
mettre sous la forme ( ) ( ) avec et . La représentation graphique dans

un repère orthogonal est une parabole, dont le sommet est S. / : ; avec ( ) .

Les abscisses des points d’intersection de la parabole avec l’axe des abscisses (x’Ox) sont les racines
du polynôme et que la droite ( ) est un axe de symétrie de cette parabole.

 Si a 0, les branches de la parabole sont tournées vers le haut.


 Si a 0, les branches de la parabole sont tournées vers le bas.

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 312


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Exercice d’Intégration 1:
Un joueur de tennis se trouve à du filet et renvoie la balle à cm du sol avec un
angle de avec l’horizontale. En fonction de sa position délicate, on estime sa vitesse
de frappe à . Sachant que la hauteur du filet est 91,4 cm et que la trajectoire de
la balle est donnée par la formule :
( ) où
( ( ))
:
• g 9 81 m·s−1,
• est la vitesse initiale (exprimée en m·s−1),
• est l’angle de la trajectoire avec
l’horizontale,
• est la hauteur initiale (exprimée en mètre).
Question : La balle dépassera-t-elle le filet ?
Si tel n’est pas le cas, quelle vitesse

m
ra
aurait-il fallu donner à la balle en la frappant ?

eg
Solution :

el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

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Exercice d’Intégration 2:

m
Déterminer de sorte que l’aire de la partie blanche de la figure ci-contre soit égale à celle

ra
du rectangle plein.

eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh

Solution :
oc
D
r@
he
rc
he
C

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Motivation :
La recherche du profit nous amène souvent à vouloir prévoir ou à prévoir sur certaines de nos
mises.
Nous voulons parfois trouver entre quelles valeurs nous pouvons souvent faire nos choix pour réaliser
un plus de profits ou pour obtenir ce que l’on veut par majoration ou minoration ; par exemple on veut
savoir pour quelles valeurs du côté d’un carré la surface est inférieure a une valeur donnée ou les
valeurs possibles d’une inconnue pour obtenu ce qu’on veut. Notre leçon nous permettra de répondre
ou de trouver les solutions facilement lorsque nous auront un problème de genre se ramenant à une
inéquation du second degré.
Compétence visée :
Résoudre tout problème pouvant se ramener à une équation ou une inéquation du second degré.

Prérequis:

m
ra
On considère le polynôme P défini par ( )

eg
1. Résoudre dans l’équation ( )

el
2. Résoudre dans les inéquations ( ) et ( )

rt
Situation Problème:
su
Une entreprise commercialise des produits. Le coût de production de articles (en
ro
tonnes) est donné par la relation ( ) (en millions de francs
eP

CFA). Le coût de vente est donné par ( ) . Un bénéfice est réalisé


lorsque le coût de vente est supérieur au coût de production.
ar

1. Le coût de production peut –il atteindre les 5 millions ?


Sh

2. A partir de combien d’articles le coût de production ( ) est égal au coût de


oc

vente ( ) ?
3. A partir de combien de tonnes d’articles l’entreprise pourra-elle réaliser un bénéfice ?
D
r@

1. Equations et inéquations du second degré dans


Activité d’apprentissage
he

On considère le polynôme ( )
rc

On suppose que
1. Rappeler la forme canonique du polynôme en fonction de et .
he

2. a. Si ; donner le signe de en fonction du signe de


C

b. Si ;donner le signe de en fonction du signe de


c. Si ; ( ) ( )( ) en supposant < donner le signe de en
fonction du signe de .

Méthode
o Pour résoudre une équation du second degré ( ) on calcule son
discriminant et on obtient :

 Si alors l’équation ( ) admet donc deux solutions distinctes et
√ √ √
et la solution à l’équation ( ) est 2 3.
 Si alors l’équation ( ) n’admet pas de solutions et ou bien * +.
 Si alors l’équation ( )admet donc une seule solution double et 2 3.
o Pour résoudre une inéquation du second degré ( ) on calcule son
discriminant et on étudie le signe du polynôme ( ) puis on déduit la
solution de l’inéquation ( ) .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 315


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Exemple : Résolvons dans l’équation ( ) puis déduisons-en les solutions des


inéquations suivantes : ( ) ; ( ) ; ( ) ;
( )

 Pour l’équation ( ) on a :
√ √
; . Donc la solution de l’équation ( ) est * +
 On déduit les solutions des inéquations ( ) ( ) ( ) ( ) par le tableau de signe du
polynôme ( ) suivant :
 Pour ( ) on a - ,
 Pour ( ) on a , -
 Pour ( ) on a - , - ,
 Pour ( ) on a ] ] [ [

2. Autres types d’équations et inéquations dans

m
a. Equations et inéquations bicarrées.

ra
Activité d’apprentissage :

eg
On considère le polynôme ( )
On suppose que et on pose .

el
1. Exprimer ( ) en fonction de .

rt
2. Rappeler la forme canonique du polynôme en fonction de et .
; donner les solutions de l’équation ( )
3. a. Si
b. Si ; Conclure simplement. suen fonction du signe de

donner les solutions de l’équation ( )


ro
c. Si en fonction du signe de .
eP

Méthode
ar

o Pour résoudre une équation bicarrée ( ) , on pose puis on obtient


Sh

une équation de la forme ( ) .


oc

Dans ce cas, calcule son discriminant et on obtient :



 Si alors l’équation ( ) admet donc deux solutions distinctes et
D
r@


puis on revient sur notre changement et la solution à l’équation ( )
dépendra du signe de et de .
 Si
he

alors l’équation ( ) n’admet pas de solutions et ou bien * +.


 Si alors l’équation ( )admet donc une seule solution double et la
rc

solution à l’équation ( ) dépendra du signe de .


he

o Pour résoudre une inéquation bicarrée ( ) , on pose puis on


C

obtient une inéquation de la forme ( ) .On calcule son discriminant et


on étudie le signe du polynôme ( ) dont les racines sont les solutions de
l’équation bicarrée ( ) puis on déduit la solution de l’inéquation ( ) .

Exemple : Résolvons dans l’équation ( ) puis déduisons-en les solutions


des inéquations suivantes : ( ) ;( ) et ( ) :

 Pour ( ) on a : ( ) ( )

Posons . On obtient

. Comme alors l’équation admet une solution double


. Or donc

√ √ Donc la solution de ( ) est 8 √ √ 9

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On en déduit le tableau de signe de ( ) suivant pour déduire la solution de


l’inéquation ( ) : .

D’où la solution de ( ) est 7 √ 6 7√ 6

 Pour ( ) et ( ) :

Posons . On obtient

Comme alors l’équation n’admet pas de solution d’où


la solution de ( ) est . On en déduit le tableau de signe de ( ) suivant pour
déduire la solution de l’inéquation ( ) :

D’où la solution de ( ) est

m
b. Equations et inéquations irrationnelles

ra
Méthode

eg
el
Une équation est dite irrationnelle lorsque l’inconnue figure sous un ou plusieurs

rt
radicaux.
Pour résoudre une équation du type √ ou √ √ ou une inéquation du type
√ ou √ su
√ on cherche l’ensemble de définition c'est-à-dire la contrainte sur l’inconnue
ro
de l’équation ou de l’inéquation en posant de préférable 2 puis on passe à la recherche des
eP

solutions puis on vérifie si ses solutions trouvées sont dans la contrainte ou pas.
ar

Exemple : Résolvons dans


Sh

l’ équation √ et l’inéquation √ √
oc

o Pour √ on a :
 Contrainte sur l’inconnue .
D
r@

( )( )

L’inéquation ( ) ( )( )
he

nous fait obtenir le tableau de signe


suivant :
rc
he

Donc , -
C

L’inéquation , ,

La contrainte de cette équation est l’intersection des contraintes , - et , ,. Donc la contrainte


est , -.

 Recherche des solutions.


On a √ ( )

( )

√ √ √ √ √ √ √ √
;

√ √ √
Or , - mais , -. Donc 2 3.

o Pour √ √ on a :
 Contrainte sur l’inconnue .

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L’inéquation 0 0 L’inéquation , ,

La contrainte de cette inéquation est l’intersection de0 0 et , ,. Donc la contrainte est


0 1.

 Recherche des solutions.


On a √ √ - ,

La solution à cette inéquation est l’intersection de la contrainte et de l’intervalle - ,. Donc la


solution est 0 0. Donc 0 0.

Activité d’intégration :

m
ra
Une sauterelle est placée sur un mur qui a la forme
d’un rectangle dont l’aire est égale à 10 m2 et le

eg
périmètre est égal à 14m. Elle saute de ce mur avant

el
de se poser sur le sol. On admet que sa trajectoire est

rt
un arc de parabole représentant un polynôme dont
l’expression est ( ) .

1. Quelles sont les dimensions de ce mur ?


su
ro
2. Quelle est la hauteur maximale de cette sauterelle ?
eP

3. Quelle est la distance qui sépare le pont O du point


d’atterrissage de la sauterelle au sol ?
ar

Exercice1 :
Sh

Un atelier possède un bloc de marbre de forme


parallélépipède et de dimensions : 32 cm de long, 10 cm
oc

de profondeur et de 6 cm de hauteur. On souhaite


D

récupérer le « cœur » de ce bloc. Pour se faire, on


r@

rabote chaque côté de ce pavé droit d'une longueur de


cm:
he

1. Donner les valeurs possibles prises par la variable .


2. a. Déterminer le volume du « cœur » de ce bloc de
rc

marbre.
he

b. En déduire le volume de la partie rabotée.


3. a. Développer : ( )( )( )
C

b. Pour quelle valeur de , le volume de la partie rabotée est égale au volume du « cœur » de cette
pièce.
Exercice2 :
Un champ est composé de deux carrés et d'un
triangle rectangle. On a représenté ce champ dans
la figure ci-dessous :

1. Justifier la factorisation suivante :


( )( )
2. a. Justifier que le carré CEFG a pour aire
( ) m2.
b. En déduire la valeur de la longueur afin que
l'aire totale du champ soit de 200m2

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Exercice3 :
Dans le plan, on considère deux triangles ABC et EDC
rectangles respectivement en A et D tels que les points A, C, D
soient alignés. On note la distance, en centimètres, séparant
les points A et C.
1. Exprimer en fonction de x la longueur du segment [BC].
2. a. Résoudre l'équation : ( )
b. En déduire la longueur du segment [AC] afin que les
longueurs CB et CE soient égales. Justifier votre dé- marche.

Exercice4 :
Sur un ancien terrain vague de forme rectangulaire de
longueur 16m et 12m, la municipalité souhaite construire un
jardin d'enfants avec une allée faisant le tour l'aire de jeu :

m
L'aire de jeu est représentée ci-dessous par la partie

ra
hachurée :
1. Sans justification, préciser les valeurs possibles de la

eg
variable x pour ce problème.
2. a. Justifier que l'aire de jeu mesure, en fonction de :

el
rt
b. Justifier que l'aire de l'allée mesure, en fonction de est

3. a. Etablir l'égalité suivante :


su
ro
( )( )
eP

b. Déterminer les possibilités de largeur de l'allée afin que l'aire de jeu ait la même aire que l'allée.
ar

Exercice5 :
Sh

La figure ci-dessous est le schéma d'un cric de voiture.


oc

Celui-ci est constitué d'un losange déformable OABC,


le point O étant le point d'appui sur le sol et le point B
D

étant le point par lequel la voiture est soulevée.


r@

A chaque tour de la manivelle M, les écrous A et C se


rapprochent (ou s'éloigne) de 2 cm, ce qui fait monter
he

(ou descendre) l'appui B, selon l'axe ( ).


On donne : 25 cm. Dans le
rc

repère orthonormé ( ) d'unité un centimètre,


he

désigne l'abscisse du point A et varie de 0 à 25.


L'ordonnée du point B est notée :
C

Pour , on a : ;
Pour on a : .
1. Démontrer que les valeurs et vérifient la relation : √
2. a. Déterminer la valeur de lorsque est égal à 7.
b. Déterminer la valeur de lorsque est égal à 40.
3. Supposons que le cric est fermé ; la hauteur du point B est alors de 0 cm:
a. Lorsque le cric est complétement fermé, combien de tours de manivelles permettent d'atteindre
une hauteur de 24 cm pour le point B?

Exercice6 :
Un fabricant de boîtes en carton dispose, pour sa fabrication, de rouleaux donnant une bande
de carton de 41 cm de large dans laquelle il trace et découpe les patrons de boîtes avant de les
coller. Il dispose ses patrons de la manière indiquée dans le dessins ci-dessous :
Les boîtes, en forme de pavés droits, comportent deux faces carrées de cm de côté, munies de
deux languettes de 1 cm de large pour le collage, et quatre autres faces dont les dimensions en cm
sont et ainsi qu'un rabat pour la fermeture.

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1. a. Donner une expression de en fonction de .


b. Justifier que la valeur de appartient à l'intervalle - ,.
3
2. Démontrer que le volume , en cm , de la boîte est donné, en
fonction de par la formule :
3. a. Déterminer l'expression du polynôme P vérifiant l'égalité :
( )( )
b. En déduire les valeurs de x pour lesquelles le volume V est
supérieure à 972 cm3.
4. a. Déterminer l'expression du polynôme Q vérifiant l'égalité :
( ) ( )
b. En déduire le tableau de signes de l'expression : ( )
c. Donner le volume maximal que le fabricant peut obtenir avec
ce type de boîte ; pour quelle valeur de , ce maximum est-il
atteint?

Exercice7 :

m
ra
Adossé à sa maison, Jean possède un jardin de
forme rectangulaire ayant pour dimensions 9m et

eg
5m. Il souhaite construire sur trois des côtés de ce
jardin une allée ayant la même largeur et il plantera

el
de la pelouse sur le reste du jardin. Il propose le

rt
schéma ci-dessous où la partie hachurée est
l'espace de la pelouse.
Quelle doit-être la largeur de l'allée pour que
su
ro
l'ensemble de la pelouse ait une surface de 10m2?
eP

Exercice8 :
ar

On considère la figure ci-dessous où ABCD est


Sh

un rectangle tel que : ABCD est un rectangle.


Les points I, J, K, L sont des points appartenant
oc

respectivement aux segments [AB], [BC], [CD] et


[AD] vérifiant :
D

IB = JC = KD = LA
r@

Quelle doit-être la valeur de pour que la figure


grisée ait une aire de 25 cm2?
he
rc

Exercice9 :
he

On considère la fonction f définie sur R par la relation:


( )
C

Ci-dessous, est donnée la courbe représentative de la


fonction f dans le plan muni d'un repère (O ; I J):

Le point M est un point de l'axe des abscisses de coordonnées


( ; 0) où , -. A partir du point M, on construit le
rectangle MNPQ dont les côtés sont parallèles aux axes.
Déterminer la position du point M afin que l'aire du rectangle
MNPQ soit maximale.
Dans cet exercice, toute trace de recherche ou d'initiative,
même incomplète, sera prise en compte dans l'évaluation.

Exercice10 :
1. Soit l’équation ( ) ( )
a. Discuter suivant les valeurs de , l’existence et le signe des racines de ( ).
On désigne par a et b les racines de ( ) lorsqu’elles existent.
b. Pour quelles valeurs de a–t–on ?

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c. Pour quelles valeurs de m a-t-on ?


2. On considère l’équation ( ) ( )
Sans calculer a et b, écrire l’équation ( ) en fonction de m, puis déterminer les valeurs de m pour
lesquelles l’équation ( ) admet deux racines de signes contraires et tels que

Exercice11 :
Pour remplir un bassin d’irrigation, on dispose de trois robinets , et . Avec les robinets et
, le bassin se remplit en 10mins. Avec les robinets et , le bassin se remplit en 20mins. Avec les
robinets et , le bassin se remplit en 12mins.

1. Combien faut-il de temps pour remplir le bassin avec chacun des robinets fonctionnant seul ?
2. Combien faut-il de temps pour remplir le bassin avec les trois robinets ouverts ensemble ?
3. Quel est le volume de ce bassin sachant que le débit du robinet est de 3 𝑙.𝑠-1 ?

Exercice12 :

m
Dans le plan est muni du repère orthogonal (O, I, J), on considère la fonction numerique de
la variable réelle définie par ( ) où sont des nombres réels de

ra
representation graphique ( ).

eg
1. Sachant que la courbe ( ) passe par les points A( ), ( ) et ( ) montrer que les

el
rt
nombres vérifient le système (S) {

2. Résoudre dans le système (S)


su
ro
Exercice12 :
eP

Au fur et à mesure qu’une navette spatiale prend de l’altitude, le poids de l’astronaute diminue
jusqu’à atteindre un état d’apesanteur. Si est le poids (en kg) d’un astronaute sur la terre, son poids
ar
Sh

(en kg) à l’altitude (en km) est : ( ) . / .


oc

Un astronaute pèse sur terre 81 kg.


D

1. Illustrer par une courbe la diminution du poids (en kg) de cet astronaute pour .
r@

2. Donner la valeur de l’altitude de cet astronaute lorsque son poids est de 9 kg.
3. Quel était le poids (en kg) sur terre d’un astronaute
de 12 kg à une altitude de 6000 km.
he

Exercice13 :
rc

L’unité de longueur est le mètre.


he

Monsieur Ambroise possède une grande réserve divisée


C

en trois parties comme représentée sur la figure ci-


contre. Les parties A et B sont des demi-disques ; la
partie C a une forme rectangulaire de diagonale
.
Monsieur Ambroise désire élever sur la partie A des
chèvres, sur la partie B des bœufs et sur la partie C des
poulets Il souhaite que l’aire de la partie B soit égale à
deux fois celle de la partie A et il doit élever 5 poulets
par mètre carré. Dans les marchés de la place, il doit
acheter 40 bêtes (chèvres et bœufs) à 1 150 000 F. Une chèvre lui coûtera 5 000 F et un bœuf
100 000F.

1. Déterminer l’aire de la partie A.


2. Calculer le nombre maximal de poules qu’il peut acheter pour élever sur la
partie C.
3. Déterminer le nombre de chèvres et de bœufs que doit acheter M. Ambroise

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Motivation :
Cette leçon nous donnera une méthode pratique pour la résolution des problèmes ayant deux ou trois
inconnus
Compétence visée :
Résoudre tout problème pouvant se ramener à un système d’équations à deux ou trois inconnus.

Prérequis:
1. Résoudre le système suivant dont les inconnues sont
et :{
2. Avec une balance, on réalise les

m
équilibres suivants :

ra
eg
Quelle est la masse d'un cube ? Quelle est
la masse d'une boule ?

el
rt
Situation Problème:
Dans le plan muni du repère orthonormé (
su ), on considère la parabole P définie
ro
par ( ) .
eP

Déterminer une équation de cette parabole dont la courbe représentative passe par
ar

les points ( ), ( ), ( ).
Sh

.
oc

1. Systèmes linéaires dans


D

Activité d’apprentissage
r@

Soit le système d’équations ( ) {


he

1. Calculer les nombres réels définis par | | ; | | et | |.


2. Si , alors calculer les nombres réels définis par et ..
rc
he

3. Vérifier que { .
C

4. Que peut-on dire du couple . / pour le système (S) ?


RESUME :

Définition
Soit et des nombres réels.

 Toute équation d’inconnues de la forme est appelée équation linéaire de


.
 Toute équation d’inconnues de la forme est appelée équation
linéaire de .
 On appelle équation linéaire à n inconnue , , , ……… , toute équation de la
forme où , , , . . ., sont des nombres réels.
 Tout système formé de p équations linéaires à n inconnues est appelé système linéaire de

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Vocabulaire
 Une solution d’un système (non nécessairement linéaire) à deux inconnues x et y dans
cet ordre est tout couple ( ) de réels vérifiant toutes les équations du système
 Une solution d’un système (non nécessairement linéaire) à trois inconnues et dans
cet ordre est tout triplet ( ) de réels vérifiant toutes les équations du système
 Plus généralement, une solution d’un système (non nécessairement linéaire) à n
inconnues , , , ……… , dans cet ordre est tout n-uplet ( , , , ……… ,
) de réels vérifiant toutes les équations du système
 Résoudre un système c’est déterminer toutes les solutions du système
 Deux systèmes sont dits équivalents lorsqu’ils ont le même ensemble de solution.
 désigne l’ensemble de tous les couples ( ) où et sont des nombres réels.
 désigne l’ensemble de tous les triplets ( ) où et sont des nombres
réels.

m
ra
2. Système linéaire de deux équations à deux inconnues
a. Définition

eg
el
Définition

rt
On appelle système linéaire de deux équations à deux inconnues,
se mettre sous la forme ( ) { où
su et
et , tout système qui peut
sont des réels donnés.
ro
eP

Exemple : Le système (
ar

):{ est un système de .


Sh

b. Méthode de résolution avec les déterminants


oc
D

METHODE DE CRAMER
r@

Soit : ( ) { un système de deux équations à deux inconnues et .


he
rc

Cette méthode consiste à calculer le déterminant du système noté , le déterminant de noté


he

et celui de noté définie par : | | ; | | et | |


C

 Lorsque et ou , alors .
 Lorsque et et , alors le système admet une infinité de solution et
donc ou {( ) }.
 Lorsque alors le système admet un seul couple qui est solution. Dans ce cas :
et .

Exemple : Résoudre dans le système ( ) : {

On a : | | ;

| | et | | .

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Donc et

Donc le couple ( ) est solution de ce système d’où *( )+.

INTERPRETATION GRAPHIQUE DE LA METHODE DE CRAMER

m
ra
eg
el
3. Système linéaire de trois équations à trois inconnues

rt
Activité d’apprentissage

Soit le système d’équations ( ) {


su ( )
( )
ro
( )
eP

1. Tirer dans l’équation (1) puis la remplacer dans les équations (2) et (3). Vous
noterez les équations obtenues (1’) et (2’).
ar

2. En utilisant la méthode par substitution résoudre dans le système formé par


(1’) et (2’).
Sh

3. Déduire la valeur de et puis la solution du système initial (S).


a. Définition
oc
D

Définition
r@

Soient n et p deux entiers naturels non nuls. On appelle système d'équations linéaires de n
he

équations aux p inconnues , , ... , le système :


rc
he
C

On appelle système linéaire de trois équations à trois inconnues, et , tout système qui peut

se mettre sous la forme ( ) { où et sont

des réels donnés.

On appelle opération élémentaire sur les lignes l'une des trois opérations suivantes :
- Échange de deux lignes
- Multiplication d'une ligne par un réel :
- Addition à une ligne d'un multiple d'une autre ligne : ( ) Les autres lignes
non concernées doivent être réécrites dans le système sans modification.
Le système (S') obtenu en effectuant des opérations élémentaires sur (S) est équivalent à (S).

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b. Méthode de résolution des systèmes linéaires.

Principes de base de la triangularisation:


On passe d’un système (S) à un système équivalent lorsqu’on effectue une des opérations
élémentaires suivantes :

 échange de deux lignes et


 remplacement d’une ligne par la ligne ( ) remplacement d’une ligne par la
ligne + ( )
 On peut résoudre ce système par diverses méthodes parmi lesquelles la méthode par
substitution et la méthode du pivot de Gauss (Triangularisation).

Exemple:

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 325


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m
ra
eg
el
Activité d’intégration :

rt
su
M. IKSE a acheté un terrain triangulaire en bordure d’une grande route entre les mains de son ami
M. IGREC qui voulait le vendre à 600.000F CFA mais n’a pas pu avoir un preneur à cause de son
ro
prix tellement cher mais a été finalement vendu après avoir subi deux baisses successives de à
486.000 F CFA.
eP

M. IKSE après avoir acheté ce terrain, se propose de


ar

construire une maison dont la fondation est rectangulaire


Sh

de dimensions et (partie hachurée) à l’angle droit de


son terrain triangulaire. Il voudrait que l’aire de la surface
oc

de sa maison soit la plus grande possible pour avoir une


grande maison selon les exigences de sa famille
D

grandiose.
r@

Après avoir construit sa maison, M. IKSE possède


dans sa cour (partie non hachurée) des chèvres, des
he

poulets et des canards. Cette cours compte au total 75


rc

têtes et 210 pattes d’animaux. Il décide de les vendre


tous à cause du fait qu’ils salissent sa cours avec des
he

excréments et il perçoit une somme de 415.000Fcfa à


C

raison de 10.000Fcfa par chèvre ; 2.000Fcfa par poulet,


et 3000Fcfa par canard.

M. IKSE a une entreprise qui commercialise des produits. Le coût de production de articles (en
tonnes) est donné par la relation ( ) (en millions de francs CFA). Le coût de
vente est donné par ( ) . Un bénéfice est réalisé lorsque le coût de vente est supérieur
au coût de production.

1. Calculer les différents taux de baisses subies par le terrain.


2. Quelle est l’aire maximale de la surface de la fondation de cette maison.
3. Déterminer le nombre de chèvres, des poulets et des canards.
4. Le coût de production peut –il atteindre les 5 millions ?
5. A partir de combien d’articles le coût de production ( ) est égal au coût de vente ( ) ?
6. A partir de combien de tonnes d’articles l’entreprise pourra-elle réaliser un bénéfice ?

Exercices de consolidation
Exercice 1 :
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Observez la figure ci-contre. ABCD est un rectangle


tel que et . On désigne par B ( ) l’aire
du triangle BMN. On se propose de déterminer la valeur
de pour laquelle l’aire du triangle BMN est minimale.
On pose

1. Montrer que
2. Montrer que l’aire du trapèze BNDA est A( )

3. En déduire que l’aire du triangle BMN est B ( ) .

Exercice 2 :

m
Sur la figure ci-contre, est un rectangle,

ra
sont des carrées.

eg
On pose avec .

el
1. L’aire ( ) de est ( )

rt
2. Donner la forme canonique de ( ) Pour
quelle valeur de l’aire ( ) est-elle maximale ? su
ro
3. L’aire totale des parties hachurées vaut et
eP

l’aire de la partie non hachurée vaut


a. Résoudre l’équation
ar

b. Justifier que vérifient le système {


Sh

c. En déduire que vérifie l’équation ( )


oc

d. Trouve les dimensions du rectangle


D

Exercice 3 :
r@

1. a. Résoudre dans le système suivant (S): {


he
rc

b. Déduire les solutions des systèmes suivants :


he

√ | | √ ( )
C

(S1): √ ; (S2): | | (S’): { √ ( )


√ | | √ ( )
{ {
2. Un certain nombre d’oiseaux sont perchés sur trois fils . Si oiseaux quittent les fils
pour s’envoler, alors les trois fils auront le même nombre d’oiseaux. Si oiseaux quittent
les fils pour le fil , alors le fil aura autant d’oiseaux que les deux fils réunis. Si
oiseaux quittent les fils et pour le fil , alors le fil aura autant d’oiseaux que les deux fils
réunis.
a. Soit et le nombre d’oiseau perché respectivement sur le fil A, B et C. Montrer que et
vérifient le système (S) en 1)
b. Calculer le nombre d’oiseaux perchés sur chaque fil ainsi que le nombre total des oiseaux au
départ.

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Exercice 4:
On considère un point sur le diamètre , - d’un cercle. Il
détermine deux cercles de

diamètres , - et , -. on pose et . soit


( ) l’aire de la surface non coloriée.

1. Montrer que pour , -, ( ) ( )


2. Déterminer les positions(si elles existent) de pour
lesquelles ( ) est inferieure a la moitie de l’aire des deux
disques de diamètres , - et , -.
3. On prendra dans la suite . On considère la fonction
( ) .
a. Construire dans un repère orthonormé ( ⃗ ⃗) la courbe ( ) de la fonction definie sur , -.

m
ra
b. Montrer que ( ) peut se mettre sous la forme ( ) ( ) où et sont des réels a

eg
déterminer.
c. Montrer que la courbe ( ) de la fonction est l’image de la courbe ( ) de la fonction par une

el
transformation plane que l’on déterminera.

rt
4. Construire dans le même repère, la courbe ( ).
5. Montrer que la droite ( )
su
est axe de symétrie à la courbe ( ).
6. Montrer que la fonction est majorée par 6.
ro
7. Construis dans le même repère et en interrompu la courbe de la fonction définie par
( ) ( ).
eP

II. Dans le plan, on considère le cercle de diamètre [AB] tel que AB=5 cm. Soit M un point du
ar

segment [AB], on construit respectivement les


cercles et de diamètres respectifs [AM] et
Sh

[MB].
oc

On repère la position du point M par la mesure de AM


D

qu'on note ; on s'intéresse à l'aire de la partie hachurée


r@

qu'on note A( ).
1. Décrire brièvement les valeurs prises par la variable .
2. Déterminer une expression de A en fonction de .
he

On considère la fonction qui à associe A( )


3. Dresser le tableau de variations de la fonction A( ).
rc

4. a. Déterminer la valeur des réels a et b tels que :


he

( )( )
b. Résoudre l'inéquation suivante : A( )⩽2
C

Exercice 5:
Soit le polynôme P défini par ( )

1. Trouver les réels a, p et q tels que ( ) ( ) ( )


2. On pose .
a. Résoudre l’équation (On vérifiera que 3 est solution de l’équation)
b. Résoudre l’équation ( )
c. En déduire la résolution de l’inéquation ( )

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 328


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Motivation :
De nombreux problèmes dans la vie font appel aux barycentres, d’où la nécessité maitrisés la

m
manipulation des outils barycentriques. Nous notons ainsi la recherche du centre de gravité d’un

ra
solide.
Compétence visée :

eg
Reconnaitre et construire le barycentre de 2, 3, …. Pondérés par des relations vectorielles et ses

el
propriétés.

rt
Utilisation des propriétés vectorielles construire un barycentre de manière performante.

Prérequis: su
ro
10. Donner l’expression vectorielle du milieu d’in segment , -.
eP

11. Donner l’expression vectorielle du centre de gravité G d’un triangle ABC.


12. Quand dit-on que deux vecteurs sont égaux ?
ar

13. Quand dit-on que deux vecteurs sont colinéaires ?


Sh

14. En utilisant la relation de Chasles réduire le vecteur ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
Situation Problème:
oc

Pour remplir un bassin, on dispose de trois robinets A, B et C.


D
r@

- Avec seulement les robinets A et C ouverts, le bassin se remplit en 20


minutes.
he

- Avec seulement les robinets B et C ouverts, le bassin se remplit en 15


minutes.
rc

- Avec seulement les robinets A et C ouverts, le bassin se remplit en 12


he

minutes.
C

1. Combien faut-il de temps pour remplir le bassin


chacun des robinets fonctionnant seul une
balance est constituée d’une masse de valeur
2 kg et d’un plateau fixé aux extrémités d’une
tige. Pour peser une masse d’une valeur
quelconque, le vendeur place à une position
précise G un crochet sur la tige [AB] de
longueur 8 dm.
2. Où faut-il fixer le crochet G sur la tige [AB] pour
réaliser l’équilibre ?
3. Si le point G est tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ quelle est
alors la masse pesée ?

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 329


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7. Barycentre de deux points pondérés


Activité d’apprentissage :
1. Soit A, B et G trois points du plan. On suppose deux réel a et b tels que .
On pose ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗. Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.

2. a. Soit un nombre réel non nul. Multiplié chaque membre de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ par
.
b. Récrire le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
c. Quelle conclusion fais-tu entre les question 1) et 2b) ?
3. Montrer que si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ avec , alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4. Montrer que si , alors le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ne dépend pas du point M.
5. Dans le plan est muni du repère ( ⃗ ⃗), on donne les points A. / , . / et G le point tel que

m
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. Donner l’expression des coordonnées du point G.

ra
eg
RESUME :

el
Introduction : Recherche du point d’équilibre.

rt
et . Situation Problème:
su
On considère le système constitué d’une tige de masse négligeable portant à ses extrémités des
masses
ro
Le problème consiste à déterminer la position du point G de la tige permettant de la maintenir en
eP

équilibre lorsqu’elle est posée sur un pointeau.


ar

Constat: Lorsqu’on fait varier les masses et , les grandeurs et sont


Sh

respectivement proportionnelles aux distances et . Autrement dit .


oc

Il vient alors que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗


D

Vocabulaire : En physique, le point G est appelé centre de gravité du système. En


r@

mathématiques, on dit que G est le barycentre des points A et B affectés des coefficients respectifs
et et on notera *( ) ( )+.
he
rc
he
C

Définition
 On appelle point pondéré tout couple ( ) où A est un point et un nombre réel non nul. Le
nombre réel est appelé coefficient ou poids du point A.
 Soit ( ) et ( ) deux points pondérés tels que . On appelle barycentre des points
pondérés ( ) et ( ) l’unique point G tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗.

On note ou *( ) ( )+

 L’écriture ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ou ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ avec est appelée expression vectorielle
du barycentre.

Théorème
Le plateau du savoir en Mathématiques
Soit A et B deux points du plan,
au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’
et deux nombres réels.
Page 330
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriété : (Homogénéité)
Le barycentre de deux points pondérés est inchangé lorsqu’on multiplie tous les coefficients par un
même nombre non nul.

m
ra
En effet si alors pour tout nombre réels non nul on a :

eg
el

rt
su
Exemple : . Le barycentre G existe car .
ro
eP

Or donc d’après l’homogénéité du barycentre c'est-à-dire


ar
Sh

Réduction de la somme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


oc
D

Soit ( ) ( ) deux points pondérés. Pour tout point M du plan.


r@

 Si , alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ où G est le barycentre des points pondères


( ) ( ).
he

, alors le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est indépendant du point M.


rc

Si
he
C

Coordonnées du barycentre
Le plan est muni du repère ( ⃗ ⃗).

Si A. / , . / et si , alors 4 5.

Si , c’est-à-dire G est l’isobarycentre des points A et B alors 4 5

8. Barycentre de trois points pondérés.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 331


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Activité d’apprentissage :
1. Soit A, B, C et G quatre points du plan. On suppose trois réel a, b et c tels que
. On pose ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗. Ecrire le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction du vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
2. a. Soit un nombre réel non nul. Multiplié chaque membre de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ par .
b. Récrire le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
c. Quelle conclusion fais-tu entre les question 1) et 2b) ?
3. soit le point I tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗. Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (
)⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
4. Montrer que si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ avec , alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (
)⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

m
5. Montrer que si , alors le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ne dépend pas du point M.

ra
6. Dans le plan est muni du repère ( ⃗ ⃗), on donne A. / , . /, . / et G le point tel que

eg
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗. Donner l’expression des coordonnées du point G.

el
rt
Définition
Soit ( ), ( ) et ( ) trois points pondérés tels que su .
ro
On appelle barycentre des points pondérés ( ), ( ) ( ) l’unique point G tel que :
eP

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗.


ar

On note ou *( ) ( ) ( )+.
Sh
oc
D

Théorème
r@

 Soit A et B deux points du plan, et trois nombres réels. Si . Il existe un unique


he

point G tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗.



rc
he

 Si , alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


C

 L’écriture ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ou ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ avec est appelée
expression vectorielle du barycentre.
 Soit A, B et C trois points distincts du plan. L’ensemble des barycentres des points A, B et C est
le plan (ABC).

Propriété : (Homogénéité)
Le barycentre de trois points pondérés est inchangé lorsqu’on multiplie tous les coefficients par un
même nombre réel non nul.

En effet si alors pour tout nombre réels non nul on a :

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 332


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : . Le barycentre G existe car .

Or donc c'est-à-dire

Réduction de la somme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


Soit ( ), ( ) et ( ) trois points pondérés. Pour tout point M du plan.

 Si , alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ où G est le barycentre des points


pondères ( ), ( ) et ( ) .
 Si , alors le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est indépendant du point M.

m
Coordonnées du barycentre

ra
eg
Le plan est muni du repère ( ⃗ ⃗).

el
rt
Si A. / , B. / ,C. / et si , alors G4 5

su
ro
Théorème du barycentre partiel
eP

Soit ( ), ( ) et ( ) trois points pondérés tels que :


ar
Sh

Si , et si alors :
c
oc
D

9. Utilisation du barycentre
r@

Théorème 1: (Alignement des points)


he
rc

Trois points sont alignés lorsque l’un peut s’écrire comme barycentre des deux autres. Les points A,
he

B et C sont alignés lorsque ou ou


C

Exemple : Soit et .Montrons que les points B, G et I sont


alignés.

On a : ⟺ c'est-à-dire (D’après

l’homogénéité du barycentre)

Or

Comme G s’écrit comme barycentre de B et I alors les points B, G et I sont alignés.

Théorème 2: (Concours des droites)


Le plateau
Pour du que
démontrer savoir
les en Mathématiques
droites ( )( ) au
( PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’
) sont concourantes en un point G il suffit Page
de 333
montrer que ( ) ( ) ( ) c'est-à-dire G s’écrit à la fois comme barycentre de A
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : Soit . On donne ;

. Montrons que les droites ( )( ) ( ) sont concourantes en G.

 On a : Or donc d’après le théorème du barycentre

partiel on a : ( )

m
ra
 On a : Or (D’après l’homogénéité du

eg
barycentre)

el
rt
Donc d’après le théorème du barycentre partiel on a :

( ) su
ro
 On a : Or donc d’après le théorème du barycentre
eP
ar

partiel on a : ( )
Sh
oc

Exercices de consolidation:
D

Exercice1 :
r@

La figure ci-contre représente deux triangles ABC et A′B′C′ admettant le même point G pour
isobarycentre. Etablir la relation suivante : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
he
rc
he
C

Exercice2 :
Un lustre possède quatre ampoules distinctes en poids et en tailles ; son armature en fer est de forme
rectangulaire et de dimension 30 cm sur 10 cm. Une représentation de ce lustre est donnée ci-
dessous :

1. Tracer dans le plan le rectangle ABCD à l'échelle .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 334


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

On souhaite trouver le centre de gravité de cette


figure ; pour cela, on associe à ce problème le
système pondéré { (A; 3) ; (B ; 2) ; (C ; 1) ; (D; 3)}
et on recherche la position du point G:
2. Placer les points suivants :
a. I barycentre partiel des points A et B.
b. J le barycentre partiel des points B et C.
c. K le barycentre partiel des points C et D.
d. L le barycentre partiel A et D.
3. En déduire la position du point G sur la figure.

Exercice3 :
Le plan est orienté et l’unité de longueur est le centimètre. On considère le rectangle ABCD tel
̂
que (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) E est le point du segment , - tel que . On pose

m
*( ) ( )+ où est un nombre réel.

ra
eg
1. Déterminer les valeurs de pour lesquels le point existe.
2. Déterminer les valeurs de pour le point soit le milieu du segment , -.

el
rt
Activité d’intégration N°1:
su
Une entreprise locale compte distribuer ses produits dans les villes A, B et C dont les
tonnages journaliers seront respectivement 650, 980 et 540. Elle veut dans le but de minimiser ses
ro
coûts de trafic, implanter une zone de stockage autour de ces trois villes et cherche donc un
eP

emplacement stratégique qui sera la ville G.


ar

1. A qu’elle niveau de la ville serait plus judicieux d’implanter cette zone de stockage ?
2. Déterminer la distance entre A et puis entre B et C
Sh

3. On donne ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Calculer la distance minimale commune AG.


oc

Activité d’intégration N°2 :


D
r@

Une balance est constituée d’une masse M et d’un plateau fixé aux extrémités d’une tige. Pour peser
une masse m, le vendeur place à une position précise un crochet sur la tige. Cette balance a
l’avantage pour le commerçant de ne pas manipuler plusieurs masses.
he

On pourra reproduire ces schémas à l’échelle de son choix.


rc
he

1. Pour chacun des cas suivants, où faut-il fixer le crochet G sur le segment [AB] pour réaliser
l’équilibre ? (M = 2 kg)
C

2. Le point G est tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Quelle est la masse m pesée ? (M = 2 kg)

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 335


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Motivation :
En géométrie on utilise les barycentres pour repérer des points par rapport à d’autres points ; en
statistique pour repérer la moyenne des points pondérer
Compétence visée :
Reconnaitre et construire les lignes de niveau par des relations vectorielles et ses propriétés.

Prérequis:
Soit ( ), ( ) et ( ) trois points pondérés. Pour tout point M du plan.

1. Si , alors réduire la somme ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ où G est le


barycentre des points pondères ( ), ( ) et ( ) .

m
2. Si , alors montrer que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est indépendant du point M.

ra
Situation Problème:

eg
el
Ambroise veut alimenter deux localités A et B distants de 100m en eau potable.

rt
Lui et les élites du village font appel à un ingénieur qui leur demande de construire
des forages en des points M tels que .

Déterminer l’ensemble des positions


su occupées par les forages en tenant
ro
compte de la proposition de l’ingénieur.
eP

1. Lignes de niveau
ar

Activité d’apprentissage :
Sh

1. On considère un segment , - et son milieu.


a. Exprimer comme barycentre de A et B.
oc

b. Exprimer alors en fonction de et .


D
r@

c. Montrer que √

2. En supposant que , déterminer l’ensemble des positions du point M puis représenter si


he

possible lorsque :
rc

a. b. c.
he

RESUME :
C

Présentation :
A chaque point du globe terrestre, on peut faire correspondre un nombre réel qui peut, par
exemple, être la température, l’altitude,Situation
la pression Problème:
atmosphérique en ce point.

Sur des cartes géographiques, l’ensemble des points ayant par exemple la même altitude est
marqué par une ligne. Une telle ligne est simplement appelée "ligne de niveau".

Nous pouvons modéliser, en mathématiques, la notion de ligne de niveau de la manière suivante:


Étant donné un plan P (le plus souvent une carte géographique), on considère l’application f
(altitudes, températures, …) du plan vers .

La ligne de niveau de l’application f est l’ensemble noté définie par :


Remarque
* : En
( géographie,
) + les lignes de niveau ont des appellations particulières.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 336


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Par exemple :

 L’ensemble des points d’une carte marine ayant la même profondeur est appelé "ligne isobathe"
 L’ensemble des points ayant la même altitude est appelé "ligne isocline"
 L’ensemble des points ayant la même température est appelé "ligne isotherme"

Propriété
Soient A et B deux points distincts du plan, et deux nombres réels non nuls et la ligne de
niveau définie par .

 Si alors on désigne par G le barycentre des points pondérés ( ) ( ). La ligne


de niveau est : L’ensemble vide ou le singleton G ou bien le cercle de centre G.
 Si , la ligne de niveau est la droite perpendiculaire à (AB)

m
ra
Cas particulier (a et )

eg
Soient A et B deux points distincts du plan, et deux nombres réels non nuls et la ligne de

el
niveau définie par .

rt
 Si alors on a :
[AB] et on obtient
su
Donc la ligne de niveau
. On pose I le milieu du segment
est soit
ro
l’ensemble vide (si ) , soit réduit au point (si ) ou soit un cercle de centre I
eP
ar

et de rayon √ .
Sh

 Si alors on a : .
oc

L’ensemble des points M tel que est la droite perpendiculaire à la droite


D

) au point H tel que ̅̅̅̅


r@

( où H est le projeté orthogonal de M sur ( ).


he

2. Lignes de niveau ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


rc

Activité d’apprentissage :
he

1. On considère un segment , - et son milieu.


C

a. Exprimer comme barycentre de A et B.


d. Exprimer alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de et .
b. Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ √
3. En supposant que , déterminer l’ensemble des positions du point M puis
représenter si possible lorsque :
a. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ b. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ c. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

RESUME :
Théorème
Soient A et B deux points distincts du plan, et deux nombres réels non nuls et la ligne de
niveau définie par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . La ligne de niveau est : L’ensemble vide ou le singleton G ou
bien le cercle de centre G.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 337


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

 Si alors alors la ligne de niveau est l’ensemble vide.


 Si alors la ligne de niveau est le point .

 alors la ligne de niveau est le cercle de centre et de rayon √ .

3. Lignes de niveau

Activité d’apprentissage :
1. Montrer que
2. Montrer que ⟺ (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗)(⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
3. On Pose *( ) ( )+ et *( ) ( )+. Montrer que

m
(⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⟺ (( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) .( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ /

ra
4. Montrer que .( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗/ .( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ / ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

eg
5. Conclure

el
RESUME :

rt
Théorème su
ro
Soient A et B deux points distincts du plan et un réel strictement positif. On se propose de
eP

déterminer l’ensemble ( ) des points M tels que .


ar

 Si alors la ligne de niveau est l’ensemble vide.


Sh

 Si alors la ligne de niveau est le point A.


 Si alors la ligne de niveau est la médiatrice du segment , -
oc

 Si ( ) alors la ligne de niveau est le cercle de diamètre , -


D

En effet : ⟺ ⟺ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


r@

⟺ (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )


he

Posons *( ) ( )+ et *( ) ( )+ i.e ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗


rc

Donc on a :(⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⟺ (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ )(⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗)
he
C

⟺ (( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗) .( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗/

⟺ .( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ .( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗/

⟺ (( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗)(( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗)

⟺( )( )⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

On conclut de là que M décrit le cercle de diamètre , - .

Exercices de consolidation
Exercice1 :
A et B sont deux points distincts. Construire, s’il existe, le barycentre :
1. G des points pondérés (A ; 1) et (B ; 3).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 338


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

2. H des points pondérés (A ; 2) et (B ; 2).


3. J des points pondérés (A ; -1) et (B ; 2).
4. K des points pondérés (A ; -2) et (B ; -6).
5. L des points pondérés (A ; -2) et (B ; 2).

Exercice2 :
C est le barycentre de (A ; 3) et (B ; -7).
• Déterminer deux réels β et γ tels que A soit barycentre de (B ; β) et (C ; γ).
• Déterminer deux réels α et δ tels que B soit barycentre de (A ; α) et (C ; δ).
• Faire un dessin.

Exercice3 :
Soit G le barycentre de (A ; α) et (B ; β) (α + β ≠0).
• Montrer que si α et β sont tous deux positifs alors G se trouve sur le segment [AB].
• Où se trouve le point G si α et β sont tous deux négatifs ?
• Où se trouve le point G si α et β sont de signes contraires

m
ra
Exercice4 :

eg
ABC est un triangle quelconque et M, un point du plan.
1. Démontrer que le vecteur ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est indépendant du point M choisi.

el
2. Soit *( ) ( )+ et *( ) ( )+

rt
a. Exprimer le vecteur ⃗⃗ à l’aide des points et .
b. Exprimer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3. Déterminer :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ à l’aide des points et .
su
ro
a. L’ensemble (Γ) des points du plan tels que : ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
eP

b. L’ensemble (𝜓) des points du plan tels que : ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
c. L’ensemble (𝜉) des points M du plan tels que : ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖.
ar

d. L’ensemble (Φ) des points M du plan tels que : ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) .
Sh

Exercice5 :
oc

Sur la figure ci-contre les graduations sur les


D

segments [BC] et [AI]sont régulières. Exprimer le


r@

point G comme barycentre des points A, B et C


affectés de coefficients à déterminer. La droite (CG)
coupe la droite (AB) en un point H. Préciser la
he

position de H sur le segment [AB].


rc

Exercice6 :
he
C

ABC est un triangle quelconque.


1. Construire les points P, Q et R tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. Démontrer que les droites ( ), ( ) ( ) sont concourantes.
3. On donne ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et I, le symétrique de D par rapport à A.
a. Placer les points D et I.
b. Démontrer que les points B, C et I sont alignés.
4. a. Démontrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ où G est le barycentre des points A, B et C affectés
des coefficients à déterminer.
b. déterminer et construire les ensembles suivants : (Γ1) { ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ }
(Γ2) { ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ }

Exercice7 :
On considère un carré ABCD de sens direct, de centre O et tel que cm. Soit G le barycentre
des points pondérés (A,3) ; (B,2) ; (C,3) et (D,7).
1. a. Montrer que G appartient à la droite (BD).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 339


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

b. Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


c. Construire le point G.
2. On se propose de déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que :
.
a. Montrer que : et .
b. Montrer que (Γ)⟺ √ .
c. Montrer que le point A appartient à (Γ) et en déduire la nature exacte de (Γ).
Construire (Γ)

Exercice8 :
Soit et trois points du plan tels que cm et le milieu du segment , -.
Déterminer et construire l’ensembles des points du plan tels que :
1. ; * +
2. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

m
3. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

ra
eg
Exercice9 :
ABC est un triangle ; à tout réel , on associe le point barycentre des points pondérés : (A , 2) ;

el
(B , m) ; (C , m). on note O, le milieu du segment [BC].

rt
1. Démontrer que lorsque décrit , le lieu de est une droite (Δ) que l’on précisera.
2. a. Construire les points 2 et −2.
su
b. On suppose différent de 2 et -2. Soit , un point de (Δ) distinct de , 2 et −2. Démontrer
ro
que la droite ( ) coupe la droite ( ) en un point noté I et que ( ) coupe ( ) en un point noté J.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
eP

3. a. Dans le repère ( ; , ), calculer en fonction de les coordonnées de I et J.


b. En déduire que les points O, I et J sont alignés.
ar

Exercice10 :
Sh

Dans le plan muni du repère orthonormé ( ; ⃗ , ⃗ ), on donne les points . / ; . / et C. /


oc

1. Calculer les coordonnées du point G barycentre de (A , 4) ; (B , 3) ; (C , 5).


D

2. Soit l’expression ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.


r@

a. Calculer ( ).
b. Exprimer ( ) en fonction de et ( ).
he

c. Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : ( )=18.


rc

Exercice 11 :
he

On considère dans le plan P un triangle équilatéral ABC de côte a.


C

1. Construire le point D barycentre du système { (A ; 2), (B ; - 2), (C ; -1) }.


2. a. Déterminer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de a.
b. Montrer que les droites (AB) et (CD) sont parallèles et que le triangle BCD est rectangle en B.

3. Calculer les distances CD, BD et AD en fonction de a. (indication : ( ) )
4. Pour tout point M du plan, on pose ( ) et on désigne par (F) l’ensemble
des points du plan tels que ( ) .
a. Vérifier que C appartient à (F).
b. Exprimer ( ) en fonction de la distance MD et de a.
c. Déterminer et construire (F).
5. Pour tout point M du plan on pose ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a. Déterminer l’ensemble (G) des points M du plan tels que g(M) = .
b. Soit I le point d’intersection autre que C des ensembles (F) et (G). Montrer que le triangle CDI est
équilatéral.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 340


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exercice 12 :
Dans le plan (P), on considère un triangle ABC et on note G son centre de gravité.
Soit et les fonctions du plan (P) dans définies pour tout point M par :
( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ( )
1. Démontrer que ( ) ( ) avec ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. Démontrer que ( ) ( ) avec ( )
3. Calculer ( ) en fonction de AB, AC et BC.
4. En déduire l’expression de ( ) en fonction de MG, AB, AC et BC
5. Dans le cas particulier ou le triangle ABC est équilatéral de coté , déterminer l’ensemble des
points M du plan tels que : ( )

Exercice 13 :
ABC est un triangle dont les angles sont aigus. A’, B’ et C’ les projetés orthogonaux respectifs de A

m
sur , -, , -et , -.
1) Montrer que

ra
a. A’ est barycentre de {( ̂) ( ̂ )}

eg
b. B’ est barycentre de {( ̂ ) ( ̂ )}
̂) ( ̂ )}

el
c. C’ est barycentre de {(

rt
2) Soit H l’orthocentre du triangle ABC et le vecteur ⃗⃗ défini par :
⃗⃗ ̂ ̂ ̂
Montrer que ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
.
su
ro
Activité d’intégration N°1 :
eP

Afin d’alimenter deux villages A et B distants de 100m en eau potable, les élites du village font appel
ar

à trois ingénieurs.
Sh

- L’ingénieur 1 demande de construire des forages en des points M tels que


oc

- L’ingénieur 2 demande de les construire en des points M tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
l’ingénieur 3 demande de les construire en des points M tels que
D

-
r@

Tâches :
he

1. Déterminer l’ensemble des positions occupées par les forages en tenant compte de la proposition
de l’ingénieur 1
rc

2. Où va-t-on construire les puits de forages si on tient compte de la conception de


he

l’ingénieur 2 ?
3. Pour l’ingénieur 3 où doit-on positionner les puits de forages ?
C

Activité d’intégration N°2 :


Ambroise revient de la rivière où il était allé chercher de l’eau. Il dispose de deux systèmes de
levages. Le premier est une tige « AB » rigide et homogène de masse m1 = 1kg, à laquelle on a
suspendu avec des fils de même longueur deux petits sceau d’eau de masses m2 = 1kg et m3 =2kg.
Le deuxième est un plateau parallélépipédique rectangulaire en bois homogène dur « EFGH » de
masse négligeable, de longueur 1,5 m et de largeur 1m. Il suspend aux quatre sommets du plateau
quatre petits sceaux d’eau de masses identiques m4= 1kg. Après 200m de route, un sceau du plateau
se renverse. Voici l’illustration graphique de ces systèmes.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 341


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Tâches :

m
1. Déterminer la position où Ambroise doit arrêter la tige par la main pour qu’elle soit en équilibre.

ra
2. Déterminer la position où Ambroise doit poser le plateau sur la tête pour qu’il soit en équilibre

eg
après les 200 premiers mètres de route.
3. Déterminer la position où Ambroise doit poser le plateau sur la tête pour qu’il soit en équilibre

el
pendant les 200 premiers mètres.

rt
Activité d’intégration N°3 :
su
Une entreprise locale compte distribuer ses produits dans les villes de Bamenda, de Douala et de
ro
Bertoua dont les tonnages journaliers
eP

seront respectivement 650, 980 et 540.


Elle veut dans le but de minimiser ses
ar

coûts de trafic, implanter une zone de


stockage autour de ces trois villes et
Sh

cherche donc un emplacement


stratégique.
oc

1. A qu’elle niveau de la ville serait plus


D

judicieux d’implanter cette zone de


r@

stockage ?
2. Déterminer la distance entre
Bamenda-Bertoua et Douala-Bertoua.
he

3. Les points A et B représentent les


villes respectives Bamenda et Douala.
rc

On donne : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Déterminer la


he

distance AG.
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 342


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Motivation :
L'équation normale peut servir à avoir un vecteur normal unitaire pour orienter un axe perpendiculaire

m
à une droite donnée ou déterminer la distance d’un point à une droite.

ra
Prérequis:

eg
el
On donne deux points ( ) et ( ) et deux vecteurs ⃗⃗( ) et ⃗( ) dans un repère

rt
orthonormé (O ; ⃗ ; ⃗)

2.
1.
Quand dit-on que deux vecteurs ⃗⃗( ) et ⃗( ) sont orthogonaux ?su
Quand dit-on que deux vecteurs ⃗⃗( ) et ⃗( ) sont colinéaires ?
ro
3. Calculer les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
eP

4. Vérifier que les vecteurs ⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires


5. Vérifier que les vecteurs ⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux
ar

6. Calculer la norme du vecteur ⃗⃗ et du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


Sh

Situation Problème:
oc

Une ligne a pour équation cartésienne dans un repère


orthonormé (O ; ⃗ ; ⃗) dont l'origine O est un point du sol. Pour certains travaux, un
D

ingénieur veut obtenir un vecteur normal à cette droite qui soit unitaire. Comment
r@

va-t-il s'y prendre?.


he

1. EQUATIONS CARTESIENNES DES DROITES DU PLAN


rc

Activité d’apprentissage :
he

1. Déterminer l’équation de la droite ( ) passant par les points ( ) et B( )


C

2. Déterminer l’équation cartésienne de la droite ( ) passant par ( ) et dirigée par


le vecteur ⃗⃗( )
3. Déterminer l’équation cartésienne de la droite ( ) passant par ( ) et
orthogonale au vecteur ⃗⃗( )
RESUME :
a. Droite définie par deux points

Propriété
Soit . / et . / deux points du plan. Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est colinéaire au vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ lorsque
( ).

Soit . / , alors on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est colinéaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ssi (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗)

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 343


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Exemple : Déterminons l’équation de la droite ( ) passant par les points ( ) et B( ) .


Soit . / ( ) on a : ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est colinéaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
(⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
Or ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . / donc on a : |⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗| ⟺| |
⟺ ( ) ( )


Donc ( ) :

b. Droite définie par un point et un vecteur directeur

Propriété
On sait que pour tout point et tout vecteur non nul ⃗⃗, il existe une et une seule droite

m
passant par et de vecteur directeur ⃗⃗. Cette droite est l’ensemble des points du plan tels que

ra
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗ soient colinéaires.

eg
Soit et deux nombres réels tels que ( ) ( )
Pour tout couple ( ), la droite d’équation cartésienne admet ⃗⃗( ) pour vecteur

el
directeur.

rt
Réciproquement, toute droite de vecteur directeur ⃗⃗( ) admet une équation cartésienne de la
forme .
su
ro
Exemple : Déterminons l’équation cartésienne de la droite ( ) passant par ( ) et de vecteur
eP

directeur ⃗⃗( ).
ar

Soit . / un point de cette droite, on a : . / ( )⟺ (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗)


Sh

⟺| |
oc

⟺ ( ) ( )
D


r@


Donc ( ) :
he

c. Droite définie par un point et un vecteur normal.


rc
he

Propriété
C

On sait que, pour tout point et un vecteur normal ⃗⃗, il existe une et une seule droite passant par
et de vecteur normal ⃗⃗. Cette droite est l’ensemble des points du plan tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗.

Soit et deux nombres réels tels que ( ) ( )


Pour tout couple ( ), la droite d’équation cartésienne admet ⃗⃗( ) pour vecteur
normal.
Réciproquement, toute droite de vecteur normal ⃗⃗( ) admet une équation cartésienne de
la forme .

Exemple : Déterminons l’équation cartésienne de la droite ( ) passant par ( ) et de vecteur


normal ⃗⃗( ).

Soit . / ( ) tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ . On a: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⟺⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⟺ ( ) ( )



Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 344
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Donc ( ) :

2. Parallélisme et orthogonalités de droites


Activité d’apprentissage :
Soit ( ) et ( ) trois droites d’équations cartésiennes respectives
), ( ,
et
1. Déterminer les vecteurs directeurs ⃗⃗ , ⃗⃗ et ⃗⃗ de chaque droite respective
2. Montrer que ⃗⃗ et ⃗⃗ sont colinéaires. Que peut-on dire de la position relative de
( ) et ( ) ?
3. Montrer que ⃗⃗ et ⃗⃗ sont orthogonaux. Que peut-on dire de la position relative de
( ) et ( )?

Propriété
Soit ( ) et ( ) deux droites d’équations cartésiennes respectives et

m
ra
 Les droites ( ) et ( ) ont pour vecteurs directeurs respectifs ⃗⃗( ) et ⃗⃗⃗⃗( ) et pour vecteurs

eg
normales respectifs ⃗⃗( ) et ⃗⃗( )
 .⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗/ .⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗/

el
( )//( ) ⟺ ou .

rt
⟺⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ou ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ .
 ( ) ( ) ⟺ ⃗⃗

⃗⃗⃗⃗
.⃗⃗ / ⃗⃗⃗⃗
. ou ⃗⃗
ou
⃗⃗⃗⃗ .
.⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗/ .
su
ro
eP

3. Equation normale d’une droite


ar
Sh

Activité d’apprentissage :
Si ( ) est d’équation .
oc

1. Calculer le réel positif √


D

2. Montrer alors que ( ) a pour équation √ ( *


r@

√ √ √
3. Montrer que l’équation de (D) se réduit à
√ √ √
he

4. Vérifier que ( * ( *
√ √
rc

5. En remarquant que 𝑠 𝑠 , déduire de 4) qu’il existe tel que


he

√ √
C

6. En posant montrer qu’on obtient ( )


Propriété
Soit( ) une droite, ⃗⃗ un vecteur normal de ( ) et une mesure de l’angle orienté(⃗̂⃗⃗). ( ) admet
une équation cartésienne de la forme 𝑠 𝑠 .Cette équation est appelée équation
normale de la droite( ). Si ( ) est d’équation alors on a :

√ ( * ⟺ .
√ √ √ √ √ √

Or ( * ( * . Donc il existe tel que


√ √ √ √
En posant on obtient .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 345


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : Déterminons l’équation normale de la droite( ) d’équation


On a : √ √ . Donc ⟺√ . /
√ √ √
√ √ √ √
⟺ ⟺ ⟺ 𝑠 𝑠
√ √ √
√ √
Avec 𝑠 et 𝑠
4. Distance d’un point à une droite

Définition
La distance d’un point à une droite ( ) notée ( ( )) est le plus court chemin où
est projeté orthogonal de sur ( ).

Soit . / un point du plan et ( ) une droite d’équation normale et

m
d’équation cartésienne

ra
eg
On a : ( ( )) | |

el
Ou

rt
| |
( ( ))
√ su
ro
eP

Exemple : Soit ( ) : et ( ) un point du plan.


ar

| ( ) | | | | | √ √ √
On a : ( ( )) D’où ( ( ))
Sh

√( ) ( ) √ √
oc

5. Représentation paramétrique d’une droite


D

Activité d’apprentissage :
r@

On dit qu’un vecteur ⃗⃗( ) est le vecteur directeur de la droite passant par un point . /
. / de cette droite tel que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗ sont colinéaires
he

s’il existe un autre point


c’est-à-dire qu’il existe un réel non nul t tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗.
rc

En utilisant l’expression ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


he

⃗⃗, montrer que {


C

Définition
La représentation paramétrique de la droite passant par . / et de vecteur directeur ⃗⃗( )
est { ( )

Exemple : La représentation paramétrique de la droite passant par ( ) et de vecteur directeur


⃗⃗( ) est { ( )

6. Expression du déterminant de deux vecteurs


Propriété
Soit ⃗⃗ et ⃗ deux vecteurs du plans et 𝑠( ⃗⃗̂⃗ ).
 Det (⃗⃗ ⃗⃗) ⃗⃗ ⃗⃗ || ⃗⃗|| || ⃗⃗|| (⃗̂
⃗ ⃗⃗) || ⃗⃗|| || ⃗⃗|| .
(⃗⃗ ⃗⃗)
 On en déduit que | ⃗⃗|| || ⃗⃗||
.
Le plateau du savoir en Mathématiques
̂ au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 346
 On a : ⃗⃗ ⃗⃗ || ⃗⃗|| || ⃗⃗|| (⃗⃗ ⃗⃗) || ⃗⃗|| || ⃗⃗|| .
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7. Rappels sur quelques Théorèmes

m
ra
 Théorème d’Al KASHI

eg
Soit ABC un triangle quelconque tel que et .

el
On a: 𝑠 ̂.
𝑠̂

rt
De même
et ̂
𝑠 .

 Le théorème de la MEDIANE.
su
ro
Soit I le milieu du segment , -.On a :
eP

1)
ar

2) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Sh

 Le théorème des SINUS


oc

On a : ̂ ̂ ̂
où R est le rayon du cercle circonscrit à ABC ; 𝓐 la
D

surface de ce triangle et l’aire de ce triangle est 𝓐


r@

Exercice de consolidation :
he

Soit un triangle ABC, et H le pied de la hauteur issue du sommet B.


rc

On note AB = c, AC = b, BC = a et BH = h.
1. Exprimer h en fonction de c et sin ÒA, puis en déduire que l’aire
he

du triangle ABC est : ( ̂)


C

2. À l’aide de la formule d’Al-Kashi, exprimer ( ̂ ) en fonction de


a, b et c.
( )( )( )
3. En notant le demi-périmètre , montrer alors que : ( ̂)
4. En déduire alors que : √ ( )( )( ). Cette dernière formule est appelée la
formule de Héron.
Solution :

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 347


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m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 348


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Des véhicules lors de la traversée d'un rond-point ont une orbite circulaire. A partir d'un point de la
terre on peut repérer leur position connaissant l'angle parcouru grâce aux équations paramétriques
d'un cercle.

Prérequis:
Quelle est la forme générale de l’équation cartésienne d’un cercle connaissant les
cordonnées de son centre et son rayon ?

Situation Problème:

m
L'orbite d'un automobile dans un grand carrefour est circulaire et a pour équation

ra
cartésienne . A partir du centre du rond-point, un observateur remarque

eg
que l'automobile a effectué 60° de rotation. Comment peut-il déterminer les
coordonnées exactes de l'automobile à cet instant dans un repère orthonormé dont

el
l'origine est le centre du rond-point ?

rt
1. CERCLES ET SES CARACTERISTIQUES
su
Activité d’apprentissage :
ro

Soit ( ) un cercle de centre . / et de rayon r.


eP

1. Montrer que pour tout point . / de ( ) on a : ( ) ( )


ar

Montrer que ( ) ( ) . / . /
Sh

2.
3. En remarquant que 𝑠 𝑠 , montrer qu’il existe tel que
oc

𝑠 𝑠
D

𝑠
4. Montrer alors que {
𝑠
r@

RESUME :
a. Définition d’un cercle
he

Définition
rc
he

On appelle cercle de centre et rayon r, l’ensemble des points M du plan vérifiant .


C

L’ensemble des points M du plan tels que* + est l’intérieur du cercle de centre et de
rayon r et * + est l’extérieur du cercle de centre et de rayon r.

L’ensemble des points M du plan tels que* + est la frontière du disque de centre et de
rayon r. Donc un cercle de centre et rayon r est la frontière du disque de centre et de rayon r.

Propriété
Toute équation de la forme est l’équation d’un cercle pouvant
s’écrire sous la forme : ( ) ( ) .

Réciproquement toutes équations pouvant s’écrire sous la forme ( ) ( ) est


l’équation du cercle de centre . / et de rayon r.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 349


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Exemple : Déterminons la nature et les éléments caractéristiques de l’ensemble des points M. /


verifiant :

On a: ⟺

⟺ ( ) ( )

⟺ ,( ) - [. / . / ]

⟺ ( ) . /

⟺ ( ) . /

m
⟺( ) . /

ra

eg
⟺ √( ) . /

el

Donc M décrit le cercle de centre ( * et de rayon .

rt
b. Représentation paramétrique d’un cercle su
ro

Définition
eP

𝑠
Soit ( ) un cercle de centre . / et de rayon r. Le système { ( ) est appelé
ar

𝑠
Sh

représentation paramétrique de ( ) dans le repère orthogonal (O, I, J).


oc

En effet : Soit ( ) un cercle de centre . / et de rayon r. Pour tout point . / on a :


D

( ) ( )
( )⟺ ⟺( ) ( ) ⟺ ⟺. / . /
r@

𝑠
Donc il existe tel que 𝑠 𝑠 ⟺{ ( )
𝑠
he
rc

𝑠 𝑠
⟺{ ( )⟺{ ( )
𝑠 𝑠
he
C

Exemple : Déterminons la représentation paramétrique du cercle ( ):


dans le repère orthogonal (O, I, J).

( ) est le cercle de centre ( * et de rayon . Donc sa représentation paramétrique est

𝑠
( ) { ( )

𝑠

c. Tangente à un cercle.
Définition
La tangente à un cercle ( ) d’équation au point . / est la droite
d’équation ( ) ( ) .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 350


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2. Positions relatives
Motivation :
La réalisation de nombreuses œuvres artistiques telles que le logo des jeux olympiques serait un
jeu d’enfant si l’on avait une bonne connaissance sur les positions relatives des cercles.
Prérequis:
1. Trace un cercle (∁) de centre O et de rayon 3 centimètres
2. Place un point A intérieur à (∁), un point B extérieur à (∁) et un point E appartenant
à (∁)

Situation Problème:
Un lion, un loup et un cabri sont enchainés à trois poteaux A, B et C respectivement de
telle sorte que la distance entre les poteaux A et B est 20 m, la distance entre les
poteaux B et C est 22 m et la distance entre les poteaux A et C est 18 m. la chaine du

m
lion est longue de 7 m, celle du loup 13 m et celle du cabri 10m.

ra
eg
a. Positions relatives entre une droite et un cercle

el
rt
Propriété
 su
Une droite peut couper un cercle et le coupe en deux points distincts.
ro
Lorsque ( ( )) alors ( ) et ( ) sont sécants.
eP
ar
Sh
oc
D

 Une droite peut couper un cercle en un seul point et dans ce cas on dit qu’ils sont tangents.
r@

Lorsque ( ( )) alors ( ) et ( ) sont tangentes.


he
rc
he
C

 Une droite peut ne pas couper un cercle et dans ce cas on dit qu’ils sont disjoints.
Lorsque ( ( )) alors ( ) et ( ) sont disjoints.

b. Positions relatives entre deux cercles


Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 351
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriété
Soit ( ) un cercle de centre et de rayon r et ( ) un cercle de centre et de rayon r’.
 ( ) et ( ) sont sécants si et seulement si .

m
ra

eg
( ) et ( ) sont tangentes si et seulement si .

el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D

 ( ) et ( ) sont disjoints si et seulement si .


r@
he
rc
he
C

Exercices de consolidation
Exercice1 :
Soit P le plan affine, muni d’un repère orthonormé (O, I, J )
On considère le cercle (ξ) de centre et d’équation ;
et la famille de droites ( ) d’équations .
1. Montrer que les droites ( ) ont une direction fixe.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 352


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

2. Déterminer l’équation paramétrique du cercle (ξ)


3. Soit d la distance de à ( )
a. Montrer que
b. En déduire pour quelles valeurs de , ( ) est tangent à (ξ)
4. Tracer (ξ) et les droites correspondantes dans un repère orthonormé.

Exercice1 :
Le plan est rapporté au repère orthonormé (O; ⃗; ⃗). On considère les points ( ) et ( ).
Soit ( ) le cercle d’équation .
1. a. Déterminer le centre et le rayon de ( ) .
b. Vérifier que le point appartient à ( ) et en donner une équation de la tangente (T) à ( ) au
point L.
2. Etudier la position du point par rapport à ( ) .
3. Soit ( ) la droite passant par et de coefficient directeur m ; M( ; ) un point appartenant à ( )
et à ( ) .

m
a. Donner l’équation réduite de la droite ( ).

ra
b. Montrer que est solution de l’équation ( ) ∶ ( ) ( )

eg
c. Vérifier que le discriminant de ( ) est ( )

el
d. Pour quelles valeurs de l’équation ( ) admet-elle une unique solution ?

rt
e. En déduire les équations des droites passant par et tangentes à ( ).
su
4. a. Déterminer les points M( ; ) de ( ) tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
b. En déduire les équations des droites passant par et tangentes à ( ).
ro

Exercice 3 :
eP

Le plan affine euclidien est rapporté à un repère orthonormé ( ; ⃗ , ⃗ ). On considère le point


ar

( ) et les droites ( ) d'équation ; où est un nombre réel.


1. Pour quelle valeur de , appartient- il à ( )?
Sh

On suppose dans la suite .


oc

2. La distance d'un point ( ; ) à la droite (D) d'équation est le réel ( , ( ))


| |
D

défini par : ( 0, ( )) .

r@

Déterminer en fonction de m la distance de I à ( ).


3. Soit (C) le cercle de centre I et de rayon 2. Donner une équation Cartésienne de (C).
4. Pour quelles valeurs de la droite ( ) est-elle tangente à (C) ?
he

5. Soient ( ) et ( ) deux points du plan.


rc

a. Montrer que I est le milieu de [AB].


b. Montrer que l'ensemble des points M tels que est le cercle (C).
he
C

Exercice 4 :
La terre est assimilée à une sphère de rayon 6 370 km.

1. On considère le plan perpendiculaire à la ligne des pôles (NS)


et équidistant de ces deux pôles. L'intersection de ce plan avec
la terre s'appelle l'équateur.
Calculer la longueur de l'équateur arrondie au kilomètre près.
2. On note O le centre de la terre et G un point de l'équateur.
On considère deux points A et B situés en Afrique sur l'équateur.
Ces points sont disposés comme l'indique le schéma ci-dessus.
On sait que : ̂ ;̂ .
Calculer la longueur de l'arc ̂ , portion de l'équateur située en
Afrique arrondie au kilomètre près.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 353


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Dans la vie courante, la trigonométrie est utilisée dans le calcul des distances, l’arpentage, la
topographie, la sylviculture, la cartographie, par les géomètres, les résistances des structures, les
programmes informatiques, en électricité …Cette leçon nous permettra d’apprendre à résoudre les
équations trigonométriques.
Compétence visée :

m
Manipuler le radian et savoir calculer les mesures des angles orientés de manière performante.
Prérequis:

ra
eg
Définir cercle trigonométrique, sens trigonométrique, sens non trigonométrique,
angle orienté ( ⃗⃗̂⃗ ), mesure principale de l’angle orienté ( ⃗⃗̂⃗ ).

el
rt
Situation Problème:
On considère un cercle (C) de centre O et de rayon
su
cm.
ro
On note A et B deux points de ce cercle. Soit ̂ un secteur
angulaire de sommet O dont la mesure en degré est 50
eP

découpant sur le cercle (C) le petit arc ̂ .


ar

Calculer la longueur LAB de l’arc ̂ puis l’aire de ce secteur


Sh

associé à l’angle ̂ .
oc

10. Angles orientés


D

Activité d’apprentissage :
r@

On rappelle que
he

Sur la figure ci-dessous, ABCD est un trapèze rectangle.


rc

Déterminer les mesures principales des angles orientés


̂
suivants: .⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ ; .⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ ; .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / et .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/
he
C

RESUME :
Définition
Soit ( ⃗⃗̂⃗ ) un angle orienté et sa mesure principale.

 On appelle
Remarque : cercle trigonométrique tout cercle orienté de rayon 1.
 On appelle sens direct ou sens trigonométrique, le sens contraire des aiguilles d’une
 A tout nombre
montre réelce correspond
et dans un unique
sens les angles point M positivement.
sont comptés du cercle (C), donc unique angle orienté
 dont est l’une
On appelle des indirect
sens mesures.ou sens non trigonométrique, le sens des aiguilles d’une
montre et dans ce sens les angles sont comptés négativement.
 On appelle mesure principale de l’angle orienté ( ⃗⃗̂⃗ ), tout nombre réel de la forme :
 Si est l’une oùdes mesures
. d’un angle orienté, les mesures de cet angle sont des nombres réels
de la formes où .
On appelle mesure principale de l’angle orienté ( ⃗⃗̂⃗ ), la mesure de cette angle compris entre
– et .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 354


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

a. Longueur d’un arc et aire d’un secteur angulaire

Propriété
 Tous les nombres réels qui sont mesure d’un même angle orienté, ont le même point
image sur le cercle trigonométrique. Ce point sera noté, selon les besoins, M( ) (
), ( ) etc.
 Deux angles orientés sont égaux si et seulement si une mesure de l’un est une mesure de
l’autre.
 Soit un secteur angulaire dont la mesure en radian est . Ce secteur découpe sur un cercle
(C) de centre O et de rayon un arc ̂ alors la longueur LAB de l’arc ̂ est LAB . Si la
mesure de ce secteur angulaire est en degré alors LAB .

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar

Exemple : Soit un secteur angulaire de sommet O dont la mesure en degré est 50 . Ce secteur
Sh

découpe sur un cercle (C) de centre O et de rayon cm un arc ̂ .


Calculer la longueur LAB de l’arc ̂ .
oc

50
D

On a: LAB or Rad. Donc LAB cm


r@

Donc la longueur LAB de l’arc ̂ est cm.


he

b. Congruence
rc

Définition
he
C

Deux nombres et sont congrues modulo s’ils diffèrent d’un multiple entier de . On note :
, - et on lit « est congru à modulo ».

On a : , -⟺ .

Propriété
Pour tous réels et on a :

 , -⟺ , -.
 , -⟺ , -.
, -
 { , -.
, -

Exemple : On sait que . Donc , -.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 355


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

c. Mesure principale
COIN METHODE
Déterminer la principale d’un angle orienté, dont une mesure est connue, consiste à écrire
où et .

 Cette écriture peut être immédiate.


 Sinon, on détermine d’abord k à l’aide des inégalités : .

Puis l’on détermine en utilisant l’égalité .

Exemple : Déterminons la mesure principale de

m
On sait que

ra
Donc , -. Or n’est pas compris entre – et donc on doit encore diminuer sur .

eg
On a : . Donc la mesure principale de est .

el
rt
d. Somme de deux angles orientés.
e.
Définition su
ro
Soit ̂ et ̂ deux angles orientés de mesure . On appelle somme des angles
eP

̂
orientés ̂ et , l’angle orienté dont l’une des mesures est .
ar

En effet : Soit ̂ et ̂ deux angles orientés de mesure deux mesures quelconques


Sh

de ̂ et ̂ .
oc

On a : , -⟺ , -; , -⟺ , -.
D

Donc , -; sont des mesures d’un même angle orienté.


r@

Remarque :
he

 Deux angles orientés sont opposés lorsque la somme est l’angle orienté nul. L’opposé de ̂ est
̂. On a : ̂ ( ̂) ̂
rc

 La différence de deux angles orientés est la somme du premier et de l’opposé de l’autre :


he

̂ ̂ ̂ ( ̂ ).
C

Les propriétés d ‘addition des angles sont celles de l’addition des nombres réels ; en particulier
̂ ̂ ̂ ̂.

11. Propriétés des angles orientés.


Propriété
 Pour tout vecteur non nuls ⃗⃗, ⃗ et ⃗⃗⃗, (̂
⃗⃗ ⃗⃗) (̂
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗) (̂
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗).

Exemple : Pour tout vecteur non nuls ̂


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗, (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ̂
(⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ̂
(⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )

 Soit ⃗⃗ ⃗, ⃗⃗ ⃗ quatre vecteurs non nuls. On a: (̂


⃗⃗ ⃗⃗) (⃗̂
⃗ ⃗⃗ ) ⟺ (⃗̂
⃗ ⃗⃗ ) (⃗̂ ⃗ ⃗⃗ ).
 ̂
Soit ⃗⃗ et ⃗ deux vecteurs non nuls et k un nombre réel non nul. On a : (⃗⃗ ⃗⃗) (̂⃗⃗ ⃗⃗)
̂
Exemple : Si (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ̂
, alors (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ̂
(⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 356


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriété
 Si k , alors ( ̂
⃗⃗ ⃗⃗) (⃗̂
⃗ ⃗⃗) (̂
⃗⃗ ⃗⃗)
̂
Exemple : Si (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ̂⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
, alors ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ ̂
(⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )

̂
 Si k ,(̂
⃗⃗ ⃗⃗) (⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗) (̂
⃗⃗ ⃗⃗)
̂
Exemple : Si (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ̂⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
, alors ( (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) .

Donc ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗) .

̂ (̂
 (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗) ⃗⃗ ⃗⃗) .

m
̂
Exemple : Si (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ ̂
, alors ( ) ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )

ra
 Pour tout nombre réels a et b d’image respectives A et B sur le cercle ( ), est une

eg
̂
mesure de l’angle orienté .⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ /.

el
 Soit ( ⃗⃗ ⃗) un angle orienté. On appelle double de (̂
⃗⃗ ⃗) et on note ̂
( ⃗⃗ ⃗) l’angle orienté

rt
̂
défini par : (⃗⃗ ⃗⃗) ̂ ̂
(⃗⃗ ⃗⃗) (⃗⃗ ⃗⃗).
- Le double d’un angle orienté de mesure a pour mesure 2 .
- Soit ̂ et ̂ deux angles orientés ; on a : ̂ 2 ̂ ( ̂ ̂ ).
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc

12. Angles orientes et cercle .


he
C

Propriété
Caractérisation d’un cercle.
Soit ( ) un cercle de centre O, A et B deux points distincts de ce cercle. Pour tout point M
̂ ̂
distinct de A et B : ( ) ⟺ (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗).

Points cocycliques.
 Deux points situés sur un même cercle sont dits cocycliques.
 Par deux point A et B, il passe une infinité de cercle.
 Par trois points distincts et non alignés A, B, C il passe un seul cercle : le cercle
circonscrit à ABC.

Soit A, B, C, D quatre points distincts du plan tels que trois d’entre eux ne soient pas alignés.
Les points A, B, C et D sont cocycliques si et seulement si : (⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ̂
(⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 357


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Dans la vie courante, la trigonométrie est utilisée dans le calcul des distances, l’arpentage, la
topographie, la sylviculture, la cartographie, par les géomètres, les résistances des structures, les
programmes informatiques, en électricité …Cette leçon nous permettra d’apprendre à résoudre les
équations trigonométriques.
Compétence visée :
Manipuler et démontrer les formules trigonométriques de manière performante.

Prérequis:
Compléter les pointillés suivants : ( ) ; ( ) ; ( )

m
. / ; . / ; ( ) ; ( )

ra
( ) ; ( ) ; ( ) ( )

eg
( ) ( ) ; ( ) ; ( )

el
Situation Problème:

rt
1. Démontrer que dans un triangle si les mesures des angles en radian de ses
sommets sont :  ;  et  alors on a : 𝑠 𝑠 su
ro
2. On donne
eP

𝑠 𝑠 𝑠 𝑠
ar

a. Calculer
b. En déduire les valeurs exactes de
Sh

1. Trigonométrie
oc
D

Activité d’apprentissage :
r@

1. Citer les trois lignes trigonométriques


2. En utilisant la formule 𝑠( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 , montrer que
he

𝑠( ) ( ) ( ). ( On remarque 𝑠( ) 𝑠( ))
3. En utilisant la formule 𝑠 ( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 , montrer que
rc

𝑠 ( ) ( ) ( ). ( On remarque 𝑠 ( ) 𝑠 ( ))
he

( ) ( ) ( )
4. En résolvant le système 8 d’inconnues ( ) et
C

( ) ( )
( ) ( )
( ), montrer que ( ) et ( ) .
5. Sachant que ( ) ( ) , montrer que ( )
( )
( ) ( ) ( )
6. En utilisant la formule ( ) ( )
, montrer que ( ) ( )
. ( On remarque
( )
( ) ( ))
7. Pour tout nombre réel appartenant à l’intervalle - , , Mettre A et B sous la forme la plus
simple possible donné par : ( ) ( ) ( ) ( );
( ) ( ) ( ) ( )

RESUME :
a. Ligne trigonométrique d’un angle orienté

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 358


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Définition
Soit ( ⃗⃗ ⃗) un angle orienté de mesure et M l’image de sur ( ).

 Le cosinus de ( ⃗⃗̂⃗ ) ou de est l’abscisse de M.


 Le sinus de ( ⃗⃗̂⃗ ) ou de est l’ordonnée de M.
 Si P et Q sont les projetés orthogonaux respectifs sur (OI)
et (OJ) du point M alors

On a : cos( ⃗⃗̂⃗ ) 𝑠 et sin( ⃗⃗̂⃗ ) 𝑠 .

Dans le plan muni d’un repère (O, I, J) on a : ( ).

 La tangente de ( ⃗⃗̂⃗ ) ou de est le nombre réel, noté tan( ⃗⃗̂⃗ )


ou tan définie par : tan(⃗⃗̂⃗⃗) .

m
 La cotangente de ( ⃗⃗̂⃗ ) ou de est le nombre réel, noté

ra
cotan( ⃗⃗̂⃗ ) ou cotan définie par : cotan(⃗⃗̂⃗⃗) .

eg
Vocabulaire :

el
rt
𝑠 ,𝑠 , sont appelés « lignes trigonométriques »
de l’angle . ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / ou du nombre réel . su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

b. Lignes trigonométriques des angles remarquables

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 359


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

m
ra
eg
el
rt
*
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Exemple : Les lignes trigonométriques des angles remarquables et les formules relatives aux
angles associés permettent de calculer les lignes trigonométriques des nombres réels de l’intervalle
- , représentées sur la figure ci-contre. On a ainsi :

𝑠 𝑠. / 𝑠 ; 𝑠 𝑠 . / 𝑠 .

𝑠. / 𝑠. / 𝑠. / 𝑠. / .


𝑠 . / 𝑠 . / 𝑠 . / 𝑠 . / .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 360


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

2. Les formules de transformation de produits en sommes et de


sommes en produit

m
ra
Preuves :

eg
 𝑠( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠

el
On a : et .
𝑠( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 ( )

rt
On obtient le système suivant : { .
𝑠( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 ( )

On a : ( ) ( ) 𝑠( ) 𝑠( ) 𝑠
su
𝑠
ro
𝑠 𝑠 , 𝑠( ) 𝑠( )-
eP

On a : ( ) ( ) 𝑠( ) 𝑠( ) 𝑠 𝑠
ar
Sh

𝑠 𝑠 , 𝑠( ) 𝑠( )-
oc

 On a: 𝑠 ( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 et 𝑠 ( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 .
D

𝑠 ( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 ( )
r@

On obtient le système suivant : { .


𝑠 ( ) 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 ( )
he

On a : ( ) ( ) 𝑠 ( ) 𝑠 ( ) 𝑠 𝑠
rc

𝑠 𝑠 ,𝑠 ( ) 𝑠 ( )-
he

On a : ( ) ( ) 𝑠 ( ) 𝑠 ( ) 𝑠 𝑠
C

𝑠 𝑠 ,𝑠 ( ) 𝑠 ( )-

3. Expressions de , , en fonction de

Propriété
pour tout nombre réel tel que soit défini, en prenant ,

on a : 𝑠 ; 𝑠 ; Si de plus est défini alors .

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Dans la vie courante, la trigonométrie est utilisée dans le calcul des distances, l’arpentage, la
topographie, la sylviculture, la cartographie, par les géomètres, les résistances des structures, les
programmes informatiques, en électricité …Cette leçon nous permettra d’apprendre à résoudre les
équations trigonométriques.
Compétence visée :
Reconnaitre et résoudre les équations et inéquations trigonométriques de manière performante.

Prérequis:

Compléter les pointillés suivants : ( ) ; ( ) ( ) ;

m

( ) ; ( ) ; ( ) ; ( )

ra
Situation Problème:

eg
Nous utilisons en trigonométrie la notation « sin », l’historique sinus se résume comme

el
suivant : au Ve siècle, un indien considéra la demi-corde de l’angle double ( ) au lieu de

rt
la corde de l’angle . Le nom indien donné à la demi-corde de l’angle double deviendra le
su
mot « sinus » créé au XVe siècle par un allemand, traduit du mot sanscrit « jiva » signifiant
« corde d’arc ». Après la traduction de ce mot en arabe, puis en latin, Le sinus fut abrégé
ro
« sin ».
eP


1. Considérons les trois équations suivantes : ( ) 𝑠 ; ( ) 𝑠 𝑠
ar


et ( ) 𝑠 ( √ ) 𝑠 . Comment résoudre ces inéquations dans - -?
Sh


2. Considérons les trois équations suivantes : ( ) 𝑠 ; ( ) 𝑠 𝑠 et
oc


( ) 𝑠 ( √ ) 𝑠 . Comment résoudre ces inéquations dans - -?
D

1. EQUATIONS TRIGONOMETRIQUES
r@

a. Equations trigonométriques du type ; ;


he

Activité d’apprentissage :
rc

1. On admet qu’une équation d’inconnue du type 𝑠 𝑠 a pour solution les


he


éléments du système 2 . Résoudre dans l’équation
C

2. On admet qu’une équation d’inconnue du type 𝑠 𝑠 a pour solution les


éléments du système 2 . Résoudre dans l’équation
3. On admet qu’une équation d’inconnue du type a pour solution .
Résoudre dans l’équation
RESUME :

Propriété
pour tout nombres réels et on a :

1- 𝑠 𝑠 ⟺2 . 2- 𝑠 𝑠 ⟺ 2 .

La résolution des équations trigonométriques se ramène le plus souvent à la résolution d’équation du


type : 𝑠 ;𝑠 , 3- . ⟺ .

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : Résoudre dans les équations suivantes :


1. √ . / {

Donc la solution est 2 3

2. . / { {

Donc la solution est 2 3

m
3. √ . / . Donc la solution est 2 3

ra
b. Equations du type 𝑠 𝑠 .

eg
Activité d’apprentissage :

el
On considère ( ) 𝑠 𝑠 avec et .

rt
1.
2.
calculer
Montrer qu’on a : 𝑠 𝑠 √
su . 𝑠 𝑠 /;
ro
√ √
eP

3. Vérifier que . / . / .
√ √
4. En remarquant que 𝑠 𝑠 , montrer qu’il existe tel que et
ar


;
Sh


5. Déduire que 𝑠 𝑠 √ ( 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 ) √ 𝑠( ).
oc

6. Montrer qu’on ainsi ramené à résoudre l’équation : 𝑠( ) .



D

7. Discuter sur l’existence des solutions de l’équation 𝑠( ) suivant les valeurs de la



r@

constante

he

METHODE
rc

Soit à résoudre dans une Equations du type 𝑠 𝑠 .


he

 Si ou , on se ramène à une équation du type : 𝑠 ou 𝑠 .


C

 Si et , alors :
- On calcul
- On transforme 𝑠 𝑠 en :

𝑠 𝑠 √ .√ 𝑠 √
𝑠 / ; Or .√ / .√ / .

Donc il existe un nombre réel tel ɸ que : et ; on déduit que


√ √
𝑠 𝑠 √ ( 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠 ) √ 𝑠( ).

- On est ainsi ramené à résoudre l’équation : 𝑠( ) .



- La solution de l’équation 𝑠 𝑠 dépend du réel car elle admet de

solution si , - ; pas de solution dans le cas contraire.

Exemple : Résoudre dans l’équation √ √

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 363


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On a : √ √ . Donc √ √ √ √


. 𝑠 𝑠 / √ . . / 𝑠 . /𝑠 / √


. / √ . / . / . /

. / . / { {

Donc la solution est 2 3

Exercice de consolidation :

m
ra
1. Calculer (√ √ )

eg
2. Résoudre dans l’équation : (√ √ ) √
3. En déduire dans les solutions de l’équation : 𝑠 (√ √ ) 𝑠 √

el
4. a. Placer les images des solutions de ( ) sur le cercle trigonométrique. (Unité : sur les axes).

rt
b. Quelle est la nature du polygone obtenu ?

c. Calculer la valeur exacte de l’aire de ce polygone. su


ro
2. INEQUATIONS TRIGONOMETRIQUES
eP

a. Inéquations trigonométriques du type ; ;


ar

Activité d’apprentissage :
Sh

( ) est un repère orthonormé direct.


1.Tracer le cercle trigonométrique ( ).
oc


2. Déterminer deux réels et tels que : 𝑠 ( ) 𝑠 ( )
D

3. Placer les points et des solutions sur le cercle ( )


r@

4. Tracer sur ( ) en rouge l’arc représentant les points images des réels tels que :

𝑠 ( )
he


5. En déduire l’ensemble solution de l’inéquation 𝑠 ( ) .
rc
he

RESUME :
C

Propriété
La résolution des inéquations trigonométriques se ramène le plus souvent à la résolution
d’équation du type : 𝑠 ; 𝑠 , .

Exemple 1: Résoudre dans les équations suivantes :

1. √

On a: √ . / Donc la solution est ⋃ 1 0

2.

On a : . / Donc la solution est ⋃ 0 1

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 364


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple 2:

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

b. Inéquations du type : ,

Propriété
La résolution de ces genres d’inéquations trigonométriques se ramène à poser ( ) ou
plutôt ( ) ou encore ( ). On se ramène à un polynôme de degré 2 puis passe à
l’étude de signe.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 365


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Exemple 1 : Résoudre dans , - l’inéquation (I) : ( √ ) 𝑠



sachant
que 𝑠 et ( √ ) √

Solution: On a : ( √ ) 𝑠

𝑠 ( √ ) 𝑠

car

𝑠 . Posons 𝑠 on obtient l’inéquation ( √ )

On a ( √ ) ( √ ) √ √ ( √ ) .

( √ ) ( √ ) √ ( √ ) ( √ )
ou


Or 𝑠 donc 𝑠 ou 𝑠 𝑠 𝑠 𝑠

Les valeurs de dans [ [ sont et on obtient le tableau de signe suivant :

m
ra
eg
el
rt
Donc 0 0 1 0 1 0.

Exemple 2:
su
ro

1. Après avoir calculer (√ √ ) , résoudre dans l’équation (√ √ )


eP

: √
2. En déduire dans les solutions de l’équation : 𝑠 (√ √ ) 𝑠 √
ar
Sh

1. Calculons (√ √ ) (√ ) √ √ (√ ) √
oc

Résolvons dans l’équation : (√ √ ) √


D
r@

On a . (√ √ )/ √ ( √ ) √ √ √ √
he

( √ ) . (√ √ )/ . Donc l’équation admet deux solutions distinctes.


rc

(√ √ ) (√ √ ) √ (√ √ ) (√ √ ) √ √ √
. Donc 2 3.
he

2. Déduisons en dans les solutions de 𝑠 (√ √ ) 𝑠 √


C

On a : 𝑠 (√ √ ) 𝑠 √ ( 𝑠 ) (√ √ ) 𝑠 √

𝑠 (√ √ ) 𝑠 √ . Posons 𝑠 et on obtient :

(√ √ ) √ Ceci est équivalent à l’équation en 2). D’après 2) on a :


√ √ √ √
Or 𝑠 donc on a: 𝑠 𝑠

𝑠 ( ) 𝑠 ( ) C'est-à-dire que 𝑠 𝑠

{ ou {

Donc la solution est 2 3

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Plusieurs objets dans la nature ont la forme d’un arc de cercle. Cette léçon vise :
➢ Description des formes planes sur un décor.
➢ Détection de la répétition d’un motif sur un tissus, un objet d’art.
➢ Repérage d’un lieu géométrique au niveau d’un rond-point.
➢ Le repérage d’objets ayant la forme d’un arc de cercle, de les caractériser, de les concevoir…
➢ La détermination de la position d’un navire par les marins en navigation côtière.

Compétence visée :
➢ Déterminer l’ensemble des points du plan tels que 𝑠̂ .
̂
➢ Déterminer l’ensemble des points du plan tels que 𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ , .

m
̂

ra
➢ Déterminer l’ensemble des points du plan tels que 𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ ,
Prérequis:

eg
el
➢ Angles inscrits, angles au centre, angles associés.

rt
➢ Angles formés par une corde d’un cercle et une tangente.

Situation Problème:
su
ro
Un objet d’art a été reconnu comme pôle d’attraction dans une ville. Pour protéger
eP

cet objet d’art des voitures circulant aux alentours, on veut concevoir un carrefour à
sens giratoire (semblable à un rond-point) ayant la forme d’un arc de cercle d’extrémités
ar

et distants de 30 tels que tout point dudit carrefour vérifie la condition donnée
Sh

̂
par l’ingénieur de conception : 𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ . Faire une maquette dudit
oc

carrefour..
1. ENSEMBLE DES POINTS TELS QUE 𝑠( ̂ )
D
r@

Activité d’apprentissage :
Soient et deux points du plan tels que =4 , le milieu du segment
he

[ ]. On prendra = 40°.
rc

̂
1) Placer un point 𝑇 tel que 𝑇
he

2) Soit le point d’intersection de la médiatrice du


segment [ ] et de la perpendiculaire à la droite ( 𝑇)
C

en , ( ) le cercle de centre passant par ; un point de ( )


distinct de et de tel que ̂ soit aigu.
a) Faire une figure.
b) Exprimer 𝑠( ̂ ) et 𝑠( ̂ ) en fonction de .
c) Déterminer l’ensemble des points du plan tels que
𝑠( ̂ )
3) On suppose que ̂ est obtus. Exprimer 𝑠( ̂ ) en
fonction de .

Solution :
1 et 2a) Voir la figure.

b). Exprimons 𝑠( ̂ ) et 𝑠( ̂ ) en fonction de


̂)
𝑠(𝑇 et ̂ ) 90°. Donc
𝑠(𝑇 𝑠( ̂ ) . Ainsi, 𝑠( ̂ ) et 𝑠( ̂ )
. Puisque ̂ est inscrit aigu et est associé à l’angle au centre ̂ , alors 𝑠( ̂ ) .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 367


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

c). Déterminons l’ensemble des points du plan tels que 𝑠( ̂ )


L’ensemble des points du plan tels que 𝑠( ̂ ) est la réunion du grand arc de cercle ( )
d’extrémités et , privé des points et ; et du symétrique de cet arc par rapport à la droite ( ).
( on dit parfois que le segment [AB] est vu depuis l’arc sous l’angle . )
3). Si ̂ est obtus, alors 𝑠( ̂ )

RESUME :
Définition et propriété
Soient et deux points distincts du plan et un angle aigu. On appelle arc capable
d’extrémités et et d’angle l’un des arcs de cercle sur lesquels tout point distinct de
et de vérifie 𝑠( ̂ ) .
Soient et deux points distincts du plan, un angle aigu, le point de la médiatrice de
[ ] tel que 𝑠( ̂ ) et ( ) le cercle de centre O et de rayon OA. L’ensemble des points

m
M du plan tels que 𝑠( ̂ ) est l’un des deux arcs, privés des points et , défiins sur ( )

ra
par la corde [ ] et du symétrique de cet arc par rapport à ( ).

eg
Exemple :

el
= 6 . Déterminer et construire l’ensemble des

rt
Soient et deux points du plan tels que
𝑠( ̂ ) ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ /
points M du plan tels que
giratoire est un arc capable d’extrémités
. Si
et
su
et d’angle 60°
, alors le carrefour à sens
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

̂
2. ENSEMBLE DES POINTS TELS QUE .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ et
̂
.⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ ,

Activité d’apprentissage :
Activité1 :
Soient et deux points distincts du plan.
1) Soit un point du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ .
a) Comment sont les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 368


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

b) Où se trouve le point ?
̂
c) On suppose que est sur ladite position. Que vaut 𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / ?
d) Déterminer et construire l’ensemble des points du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / .
2) Déterminer et construire l’ensemble des points du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / .
Solution :
1) Soit un point du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ .
̂
a) 𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / , alors les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires de même sens.
b) Le point M est donc sur la droite ( ) privée du segment [ ].

c) Si le M est donc sur la droite ( ) privée du segment [ ], alors ̂


𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ .
d) Déterminons et construisons l’ensemble des points du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ .

m
L’ensemble des points du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / est la droite ( ) privée du segment

ra
[ ].

eg
el
rt
2) Déterminons et construisons l’ensemble des points du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ .
L’ensemble des points du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ su
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / est le segment [ ] privé des points et
ro
, car les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires de sens contraires.
eP
ar
Sh

RESUME :
oc

Propriété
D
r@

Soient et deux points distincts du plan.


➢ L’ensemble des points du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / est la droite ( ) privée du
he

segment [ ].
➢ L’ensemble des points ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ /
rc

du plan tels que est le segment [ ] privé des


he

points et .
̂
➢ L’ensemble des points du plan tels que 𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / , est la droite ( )
C

privée des points et .

Activité 2 :
Soient et deux points du plan tels que =4 , le milieu du segment [ ]. 1 1
1) Placer un point 𝑇 tel que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ /
2) Soit le point d’intersection de la médiatrice du segment [ ] et de la perpendiculaire à la droite
( 𝑇) en , ( ) le cercle de centre passant par ; un point de , distinct de et .
a) Exprimer ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ en fonction de .
b) Déterminer l’ensemble des points du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/

3) Faire de même lorsque : a) 0 0 ; b) 0 0 ; c) 1 1


RESUME :

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 369


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriété
Soient et deux points distincts du plan, ]− ; [ − {0}, le point de la médiatrice de [ ]
tel que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ 2 et ( ) le cercle de centre 0 et de rayon 0 .
̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/
- Si 0 0 1 1, alors l’ensemble des points du plan tels que
, est l’arc ̆ privé des points et .
̂
- Si 1 1 0 0, alors l’ensemble des points du plan tels que 𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ /
, est le petit arc de ( ), d’extrémités et privé de et de .
- L’ensemble des points du plan tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / , est le cercle ( ),
privé de et de .

Exercice :
Soient et deux points du plan tels que =4 .

m
1) Construire sur des figures différentes les arcs capables d’extrémités

ra
et et d’angle dans chacun

eg
des cas suivants : =60°; =150°
2) Construire sur des figures différentes l’ensemble des points du plan

el
tels que ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ dans chacun des cas suivants : ;

rt
; ; ; ;
; ;
su ;
ro
; ; ;
eP
ar

Exercice de consolidation:
Sh

Ci-dessous sont représentés deux cercles trigonométriques où sont indiqués sur les axes des
valeurs remarquables :
oc
D
r@
he
rc
he
C

1. Sur l'axe des abscisses, représenter les ensembles des nombres définis par les images
d'intervalles suivants :

2. Sur l'axe des abscisses, représenter les ensembles des nombres définis par les images
d'intervalles suivants :

Activité d’intégration :

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 370


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Un architecte cherche à intégrer une rosace particulière dans le bâtiment dont il étudie
actuellement les plans. Voici son idée : la rosace a été tracée à partir du motif ci-dessous construit à
l’aide de deux cercles.
1. Dans le motif ci-dessous, quelle est la mesure de l’angle formé par les tangentes aux cercles
issues de A ?
2. a. Montrer que AB = BC.
b. Comment le rayon du plus grand des deux cercles s’exprime-t-il en fonction du rayon du plus
petit des deux cercles ?
c. D’après ses plans, l’architecte souhaite inscrire sa rosace dans un disque de rayon √ .
Comment doit-il alors choisir le rayon de chacun des cercles du motif ?
3. On suppose que le petit cercle a un diamètre égal à une unité. Quelle est l’aire de la partie colorée
de la rosace ?

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc

Exercices de consolidation
D
r@

Exercice 1
he

Un couloir de longueur √ m, tourne à l’angle droit et sa


rc

largeur n’est plus alors que de 1m. Sur la figure, une


he

droite passe par O, fait avec l’un des murs un angle et


coupe deux autres murs en A et B.
C

1. Exprimer, OA, OB et AB en fonction de .


. /
Démontrer que : .
2. Déterminer compris entre et pour que .
3. a. Déterminer les réels vérifiant

b. Sachant que , calculer les valeurs exactes


de 𝑠 𝑠

c. Ecrire l’équation ( ) (√ √ ) 𝑠 (√ √ )𝑠 √ sous la forme


𝑠( ) √ où les réels sont à déterminer.

d. Résoudre dans l’équation (E).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 371


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Il peut nous arriver parfois à chercher à déterminer l’évolution d’une entreprise dans une
période précise.
Compétence visée :
Manipuler les suites numériques pour décrire l’évolution d’une situation.
Prérequis:

m
définies par : ( ) ( )

ra
Considérons les fonctions et

eg
Les fonctions sont définies par une formule explicite. Calculer ( ) et ( ).

el
Situation Problème:

rt
su
Un cactus mesure 1,5 m et sa taille s’accroit chaque année de 5% de sa taille de
l’année précédente. On pose u0 1,5 et on note un la taille du cactus au bout de n
ro
années.
eP

1. Calculer sa taille au bout d’un an notée et sa taille au bout de deux ans notée
ar

.
2. Quelle sera sa taille dans 50 ans ?
Sh

1. Notion d’une suite numérique


oc
D

Activité d’apprentissage :
r@

1. Considérons les fonctions ( ) ( ) à valeurs dans définies par∶


et .
he

a. Pour les valeurs et 4, calculer les images de et 4 notée ;


; ; et de la fonction ( )
rc

b. Puis de même, calculer les termes ; ; ; et de la fonction ( ).


he
C

2. Considérons la fonction définie par et .


a. Calculer connaissant puis calculer connaissant .
b. De même, calculer les termes ; ; ; et de la fonction ( )

Définition
Une suite numérique est une fonction U définie sur une partie de vers . est une
suite numérique. Une suite numérique est une suite des nombres.

Notation : Si E désigne l’ensemble de définition d’une suite numérique U, on a les notations


suivantes : Notation fonctionnelle. Notation indicielle

U: ( ) ou simplement ( )
( )
N.B : ( ) ou est appelé terme d’indice n ou terme général ; le nième terme est
appelé terme de rang n

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 372


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : et sont des suites numériques

Remarque
 D’une façon générale, une suite ( ) est définie soit par une formule explicite soit par
une formule de récurrence.
 Quand une suite ( ) est definie par une formule explicite, le terme général est une
fonction de n donnée par une formule et dans ce cas le calcul du terme d’indice n se fait
en remplaçant n par sa valeur dans la formule.

Exemple 1: Considérons les suites ( ) ( ) définies par : et

Les suites ( ) ( ) une formule explicite.

m
Calculons le terme d’indice 2 de la suite ( ) et le terme de rang 4 de la suite ( ).

ra
Le terme d’indice 2 est

eg
et le terme de rang 4 est

el
 La suite ( ) est définie par une formule de récurrence lorsque chaque terme est défini à

rt
partir des termes qui le précèdent.

Exemple 2: Considérons la suite ( ) ∶ 8


su .Cette suite est définie par une
ro

il faut connaitre d’abord


eP

formule de récurrence. Pour calculer ; pour calculer il faut connaitre


d’abord et ainsi de suite.
ar

Calculons les termes de rang 1 et 2.


Sh

Le terme d’indice 1 est et le terme d’indice 2 est


oc

.
D

2. Représentation graphique des termes d’une suite.


r@

Activité d’apprentissage :
he

Considérons la suite ( ) ∶ 8 . Dans le plan muni d’un repère


rc
he

orthonormé, on considère la première bissectrice droite d’équation er la fonction


définie par ( ) de courbe
C

représentative ( ) On peut poser


( )

1. Construire le point de ( ) d’abscisse et


d’ordonnée ( ),
Marquer sur (OY) ; construire le point
sur la première bissectrice d’ordonnée
et d’abscisse puis marquer sur (OX),
2. Construire le point de ( ) d’abscisse et
d’ordonnée ( ),
Marquer sur (OY) ; construire le point
sur la première bissectrice d’ordonnée
et d’abscisse puis marquer sur (OX),
3. Construire le point de ( ) d’abscisse et
d’ordonnée ( )
Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 373
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Marquer sur (OY) ; construire le point sur la première bissectrice d’ordonnée et


d’abscisse puis marquer sur (OX),
4. En utilisant le même procédé, construire

RESUME :

Propriété
Une suite étant une fonction, ses termes peuvent être représentés graphiquement dans un repère
orthonormé.

Si la suite est définie par une formule explicite, il suffira de représenter graphiquement la fonction f
telle que ( ). L’ensemble des points de coordonnées (n, ( )) où n est un entier naturel
constituent une représentation graphique des termes de la suite ( ).

m
En projetant orthogonalement les points sur (OY), on obtient une représentation des termes de

ra
la suite sur l’axe des ordonnées.

eg
el
Exemple :

rt
Considérons la suite ( ) définie par su
ro
. Construisons sur l’axe des abscisses les
eP

3 premiers termes de la suite ( ).


ar

Pour construire sur l’axe des abscisses les 3


premiers termes de la suite ( ), construisons la
Sh

courbe de ( ) de f et la droite ( ).
oc
D
r@

Propriété
he

Construction des termes d’une suite numériques


rc

Si la suite est définie par une formule de récurrence, c'est-à-dire par la donnée de et une relation
he

de récurrence ( ), f étant une fonction donnée, on procède comme suit :


C

Construire dans le même repère la représentation graphique de la première bissectrice droite


d’équation ,
Construire le point de ( ) d’abscisse et d’ordonnée ( ),
Marquer sur (OY) ; construire le point sur la première bissectrice d’ordonnée et
d’abscisse puis marquer sur (OX),
Construire le point de ( ) d’abscisse et d’ordonnée ( ),
Marquer sur (OY) ; construire le point sur la première bissectrice d’ordonnée et
d’abscisse puis marquer sur (OX),
Construire le point de ( ) d’abscisse et d’ordonnée ( )
Marquer sur (OY) ; construire le point sur la première bissectrice d’ordonnée et
d’abscisse puis marquer sur (OX),

En utilisant le même procédé, construire

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 374


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : Considérons la suite


( ) ∶ 8 .

Construisons sur l’axe des abscisses les 3


premiers termes de la suite ( ).

Pour construire sur l’axe des abscisses les 3


premiers termes de la suite ( ), construisons la
courbe de ( ) de f et la droite ( ).

1. Etude d’une suite numérique


a. Minoration, Majoration

m
Activité d’apprentissage :

ra
eg
Considérons la suite ( ) ∶ .

el
1. Montrer que pour tout entier naturel n on a puis conclure

rt
a. Montrer que pour tout entier naturel n on a
b. Déduire que puis conclure
2. Que peut-on dire de la suite ( ).
su
ro
eP

RESUME :
Définition
ar
Sh

Soit ( ) une suite numerique.


oc

 ( ) est minorée s’il existe un nombre réel m tel que, pour tout n élément de E, on a :
D

.
r@

 ( ) est majorée s’il existe un nombre réel M tel que, pour tout n élément de E, on a :
.
he

( ) est bornée lorsqu’elle est à la fois minorée et majorée c'est-à-dire il existe un couple des réels
rc

(m ; M) tel que
he

Exemple : Considérons la suite ( ) ∶ . Montrons que ( ) est bornée.


C

On a pour tout entier naturel n ( ) et ( )


( )
D’où ( )
c'est-à-dire que Donc ( ) est minorée par .

On a : c'est-à-dire que or c'est-à-dire que

Donc d’où c'est-à-dire que . Donc ( ) est majorée par 2.

Comme ( ) est à la fois minorée et majorée alors ( ) est bornée c'est-à-dire que pour tout entier
naturel n,

b. Sens de variation d’une suite numérique.


Activité d’apprentissage 1:
On considère la suite ( ) dont le terme de rang n est donné par la formule :

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

1. A l'aide de la calculatrice, compléter le tableau ci-dessous

2. Après avoir donner le tableau de variations de la fonction dont l'image de est défini par :
( )
Etablir que la suite ( ) est croissante à partir du rang 4.
Activité d’apprentissage 2:
Considérons la suite ( ) ∶ et la fonction définie par ( )

1. Montrer que pour tout entier naturel n on a


2. Montrer que la fonction est croissante pour

m
3. Conclure

ra
RESUME :

eg
Définition

el
rt
Soit ( ) une suite numérique pour tout élément de E :

 alors la suite ( )est croissante.


su
ro
 alors la suite ( )est décroissante.
eP

alors la suite ( )est constante


ar
Sh

c. Notion de convergence d’une suite numérique.


oc
D

Définition
r@

 Une suite est convergente si elle a une limite finie.


 Une suite est divergente si elle n’est pas convergente c'est-à-dire possède une limite infinie ou
he

quand sa limite n’existe pas.


rc

 Soit ( ) une suite numérique définie par : ( ) où f est une fonction numérique. Si f
he

a une limite en alors a une limite et on a :


C

𝑙 𝑙 ( ).

Exemple : Dans chacun des cas suivants déterminer le signe, le sens de variation et la limite, si
elle existe de la suite (un)nIN.

a) un  n ; b) un  32 ; c) un 
n2 ; d)
2
un  n ; e) un  n2 1 ;
n1 4n 5 1n2 n3
Solution :
Dans chacun des cas suivants déterminons le signe, le sens de variation et la limite, si elle existe de
la suite (un)nIN .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 376


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

a) un  n . On a: car n est un entier naturel c'est-à-dire


n1 ( )( )

que donc la suite (un)nINest strictement croissante


ET ; Donc d’où (un)nINest convergente et converge vers 1.

b) un  3 .
4n2 5
On a: ( ) ( ( ) )( ( ( ) )(
car n est un entier
) )
naturel c'est-à-dire que donc la suite (un)nINest strictement croissante.

 3 ; donc
4n2 5

m
ra
2
un  n 2

eg
( )
c) . On a: car n est un entier naturel
1n ( ) ( ( ) )( )

el
c'est-à-dire que donc la suite (un)nINest strictement croissante.

rt
2
 n2 donc su
1n
ro
eP

2
d) un  n . On a: ( )
car n est un entier naturel c'est-à-dire
n3 ( )( )
ar

2
 n
Sh

que donc la suite (un)nINest strictement croissante.


n3
oc

;
D

donc
r@

e) un  n2 1. On a: √( ) √ √ √
he
rc

(√ √ )(√ √ )
car n
he

√ √ √ √ √ √
est un entier naturel c'est-à-dire que donc la suite (un)nINest strictement
C

croissante. √ ; Donc .

Exercice :
La règle de Titius-Bose (connue vers 1770) permet de retrouver approximativement la distance au
Soleil de la plupart des planètes du système solaire. Pour cela, on prend comme unité la distance de
la Terre au Soleil qui vaut environ 150 millions de kilomètres. Cette distance est appelée unité
astronomique ( ). Ainsi, km. En écriture moderne, la loi de Titius-Bose s'exprime
par la formule suivante : où pour une planète donnée est la distance au Soleil
de cette planète (en ) et est le rang de la planète, défini dans le tableau ci-dessous :

(*) La lacune observée entre les orbites de Mars et Jupiter fut comblée en 1801 par la
découverte de la planète Cérès, puis plus tard de milliers d'astéroïdes.
1. Recopier et compléter le tableau suivant :

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2. a. Calculer la distance approximative au Soleil de la planète Uranus (on donnera le résultat en


millions de kilomètres).
b. Calculer le rang de la planète dont la distance approximative au Soleil est 780 millions de
kilomètres. De quelle planète s'agit-il?

Motivation :
Il peut nous arriver parfois à chercher à déterminer l’évolution d’une entreprise dans une

m
période précise.

ra
Compétence visée :

eg
Manipuler les suites numériques pour décrire l’évolution d’une situation.
Prérequis:

el
rt
(un)nINla suite de terme général : un  1
Soit
sun(n1)
.
ro

 n  , un  a  b .
eP

1. Déterminer deux nombres réels a et b tels que :


n n1
Sn des n premiers termes de cette suite.
ar

2. Calculer, en fonction de n la somme


Sh

3. Calculer la limite de la suite ( Sn ).


Situation Problème1:
oc
D

Un cactus mesure 1,5 m et sa taille s’accroit chaque année de 5% de sa taille de


l’année précédente. On pose u0 1,5 et on note un la taille du cactus au bout de n
r@

années.
he

3. Calculer sa taille au bout d’un an notée et sa taille au bout de deux ans notée
rc

.
4. Quelle sera sa taille dans 50 ans ?
he

Situation Problème2:
C

On a pu lire dans le livre ‘’Voici venu le temps du monde fini’’ d'Albert Jacquard l'affirmation
suivante : Un accroissement d'une population de 2% par an peut sembler bien faible, il correspond
pourtant à un doublement en 35 ans, donc à un quadruplement en 70 ans, à une multiplication par 7
en moins d'un siècle.
Les affirmations de l'auteur sont-elles exactes? Justifier la réponse.

1. Suite arithmétique
Activité d’apprentissage 1:
La société SODECOTON embauche Arthur au 1er Janvier 2009 avec un salaire de
250.000FCFA et lui propose deux types d'avancement :
Chaque 1er Janvier, son salaire se verra augmenter de 28.000F.
Chaque 1er Janvier, son salaire augmente de 5%.
1. Compléter le tableau suivant en arrondissant les valeurs au dixième près :
2. A partir de quelle année, Arthur aura un salaire plus important en choisissant

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 378


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

l'avancement B?

Activité d’apprentissage 2:
Ambroise dispose d’une somme de . Une banque lui propose un
type d’épargne permettant au capital de s’augmenter de FCFA chaque année.
Ambroise dépose son capital 1er janvier . On désigne par le capital d’Ambroise en

m
On note

ra
1. Calculer le capital de Ambroise au 1er janvier noté

eg
2. Monter que après années passées le capital d’Ambroise est
3. Exprimer en fonction de le capital d’Ambroise.

el
4. Calculer la limite de la suite ( Sn ).

rt
RESUME :
su
Définition
ro
eP

Soit ( ) une suite numérique. ( ) est une suite arithmétique lorsqu’il existe un réel r tel
ar

que, pour tout élément n de E on a : . Le nombre réel r est appelé raison de la


suite ( ).
Sh
oc
D
r@

Propriété
he

P1 : Soit ( ) est une suite arithmétique de premier terme et de raison r.


rc

Pour tout entier naturel n, l’expression de ( )


he

en fonction de n est :
C

En particulier si le premier terme est alors .

P2 : Si ( ) est une suite arithmétique alors ou encore .

En particulier si a, b et c sont dans cette ordre trois termes consécutifs d’une suite arithmétique,
alors .

P3 : La somme de n premiers termes consécutif d’une suite arithmétique est égale au produit
par n de la demi-somme des termes extrêmes et est le nombre réel définie par :

( ).

Si alors ( ).

En particulier si le premier terme est alors ( ).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 379


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : On considère les suites et définies par :


1 et 2Un et
1
2 25Un Un
pour tout entier naturel .

1. Montrer que est une suite arithmétique dont l’on caractérisera


2. Exprimer alors puis en fonction de
3. Calculer la valeur exacte de .

Solution :
1. Montrons que est une suite arithmétique dont l’on caractérisera.

On a : . Donc

d’où est une suite arithmétique de raison et de premier terme .

m
ra
2. Exprimons alors puis en fonction de n

eg
Comme ( ) est une suite arithmétique alors 𝑠 .

el
rt
Or donc . Donc .
su
ro
3. Calculons la valeur exacte de S
eP

On a : S ( ).
ar

Or et , donc S ( ) .
Sh

Exercice :
oc
D

( ) est une suite définie par : et pour tout entier naturel n : .


r@

1. Calculer .
he

2. ( ) est la suite définie pour tout entier naturel n : .on suppose que la suite ( ) existe.
a. Montrer que ( ) est une suite arithmétique.
rc

b. Exprimer puis en fonction de n.


he

3. Etudier la convergence éventuelle des suites ( ) et ( )


2. Suite géométrique
C

Activité d’apprentissage :
Ambroise dispose d’une somme de . Une banque lui propose un type
d’épargne permettant au capital de s’augmenter de chaque année. Ambroise dépose
son capital 1er janvier . On désigne par le capital d’ Ambroise en

On note

1. Calculer le capital de Ambroise au 1er janvier noté


2. Monter que après années passées le capital d’Ambroise est
3. Exprimer en fonction de le capital d’Ambroise.

RESUME :

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Définition et Propriétés
Soit ( ) une suite numérique. ( ) est une suite géométrique lorsqu’il existe un réel q tel
que, pour tout élément n de E on a : . Le nombre réel q est appelé raison de la
suite ( ).

Soit ( ) une suite géométrique de premier terme et de raison q.

P1 : Pour tout entier naturel n, l’expression de en fonction de n est :

En particulier si le premier terme est alors

P2 : Si ( ) est une suite géométrique alors .

En particulier si a, b et c sont dans cette ordre trois termes consécutifs d’une suite géométrique,

m
alors .

ra
eg
el
rt
Propriété
su
P3 : La somme de n premiers termes consécutifs d’une suite géométrique est le nombre réel
ro
eP

définie par : .
ar

 Si et si alors .
Sh
oc

En particulier si le premier terme est alors .


D

 Si alors . En particulier si le premier terme est alors .


r@

Exemple :
he

Propriété : Limites d’une suite géométrique


rc
he

Soit q un réel strictement positif.


C

 Si alors
 Si | | alors

Si alors 𝑙

Exercices de consolidation
Exercice 1:
Destructo a la capacité de détruire les murs en fonçant dessus. Malheureusement, après
chaque destruction, il perd 5% de sa force.
La force initiale de Destructo est de 1 000 Newton.
Un jour, le méchant Abdou a mis une bombe dans un bâtiment carré qui demande à Destructo de
passer à travers 50 murs.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 381


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Sachant qu’il faut à Destructo au moins 100 Newton pour détruire un mur, arrivera-t-il jusqu’à
la bombe ?
Solution :

m
ra
eg
Exercice2 :

el
Gaston hésite entre deux contrats d'embauche pour lesquels le salaire du premier mois est de

rt
220.000FCFA.
su
Contrat n°1 : chaque mois à partir du deuxième mois le salaire mensuel augmente de 3.500FCFA.
Contrat n°2 : chaque mois à partir du deuxième mois le salaire augmente de 0,6% par rapport au
ro
mois précédent.
1. Pour chacun des deux contrats, déterminer la nature de la suite des salaires mensuels, préciser le
eP

premier terme et la raison.


2. Pour chacun des deux contrats, calculer le total des salaires perçus pendant la première année.
ar

3. A l'aide de la calculatrice, déterminer à partir de quel mois le salaire mensuel correspondant au


Sh

contrat n°2 devient supérieur à celui du contrat n°1. Justifier correctement la réponse.
oc
D
r@
he
rc
he
C

Exercice3 :
Léonard achète deux bidons de 100 litres : un dans lequel il met de l’eau, l’autre dans lequel il
met du lait.
Chaque jour, il consomme 30% de la quantité de lait et 50% de la quantité d’eau qu’il y avait le
jour précédent. Tous les soirs avant de se coucher, il ajoute 10 litres de lait dans le bidon de lait et 20
litres d’eau dans le bidon d’eau après.
On note la quantité d’eau et 𝑙 la quantité de lait (en litres) au n-ième jour après les ajouts d’eau et
de lait. On a ainsi et 𝑙 .
1. Calculer et 𝑙 .
2. Déterminer les relations de récurrence des suites ( ) et (𝑙 ).
3. On pose
a. Montrer que ( ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
b. En déduire le terme général de ( ) en fonction de n, puis celui de ( ).
4. On pose 𝑙 .
a. Montrer que ( ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 382


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b. En déduire le terme général de ( ) en fonction de n, puis celui de (𝑙 ).


5. Calculer alors et 𝑙 d’une part, et 𝑙 . Que peut-on remarquer et alors conjecturer?
Exercice4 :
Un globe-trotter a parié de parcourir 5 000 km à pied. Il peut, frais et dispos, parcourir 50 km
en une journée, mais chaque jour la fatigue s'accumule et donc sa performance diminue de 1% tous
les jours. On notera la distance parcourue durant le n-ième jour.
1. Calculer les distances , , parcourues durant les trois premiers jours.
2. Expliquer pourquoi : .
En déduire la nature de la suite (dn) et l'expression de en fonction de n.
a. Calculer, en fonction de n, le nombre total de kilomètres parcourus au bout de n jours.

b. En déduire la limite de lorsque n tend verse .


Le globe-trotter peut-il gagner?
3. A l'aide de la calculatrice, déterminer le nombre minimal de jours N qui lui seraient nécessaires
pour parcourir 4 999 km

m
Exercice5 :

ra
Des chardons envahissent une pelouse de deux façons différentes. Ce dimanche 13 juin, ils

eg
couvrent 300m2 de la pelouse. Chaque semaine l'aire de la surface envahie par les chardons
augmente d'une part de 4% par la prolifération des racines, d'autre part de 13m2 dus aux graines

el
envolées des jardins voisins.

rt
On appelle , l'aire de pelouse, en m2, envahie par les chardons au bout de n semaines.
On a donc :
1. Calculer , et .
. su
ro
2. Justifier que pour tout entier naturel n : .
eP

3. On définit la suite ( ) par : .


a. Démontrer que : .
ar

b. En déduire que la suite ( ) est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et la
raison.
Sh

4. Exprimer en fonction de , en déduire que : ( ) .


5. Au bout de combien de semaines les chardons auront-ils envahi plus de 700m2 de la pelouse?
oc

Exercice6 :
D

Partie A:
r@

Une retenue d'eau artificielle est alimentée par un ruisseau dont le débit diminue de 20% d'un
jour sur l'autre à cause de la chaleur. Pour la journée du 1er juin le débit est égal à 300m3 par jour.
he

1. Calculer le débit pour le 2 juin.


2. Soit le débit pour le nième jour après le 1er juin. Exprimer en fonction de . Quelle est la
rc

nature de la suite ( )?
he

3. Exprimer en fonction de n. Calculer le débit pour la journée du 30 juin. On arrondira au


dixième de mètre cube.
C

4. Calculer le volume d'eau apporté dans la retenue au cours des 30 jours du mois de juin. On
arrondira le résultat au mètre cube.
Partie B:
A partir du 1er juillet, le débit du ruisseau peut être considéré comme nul (inférieur à
0,5m3/jour).
La chaleur provoque dans la retenue une évaporation de 4% du volume total de l'eau par jour.
De plus, on doit libérer de la retenue 500m3 d'eau chaque soir, après évaporation, à cause de la
sécheresse.
Le 1er juillet au matin, la retenue contient 100 000m3 d'eau.
1. Soit le volume d'eau au nième matin après le 1er juillet.
a. Montrer que est égal à 95 500m3.
b. Exprimer en fonction de .
2. On considère la suite de terme général définie pour tout entier n par :
Montrer que la suite ( ) est une suite géométrique de raison 0,96 dont on calculera le premier terme
.
3. Exprimer le terme général en fonction de n. En déduire l'expression de en fonction de n.
4. Calculer le volume restant au matin du 1er août. (On arrondira le résultat au mètre cube)

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5. A quelle date la retenue sera-t-elle à sec?

Exercice7 : Suites imbriquées


On considère les suites ( ) et ( ) définies par :
{ et {
1. Soient deux nombres réels non nuls a et b tels que la suite ( ) définie pour tout entier naturel n
par soit géométrique de raison notée q.
a. Montrer que l’on a : {
b. En déduire que et
c. Montrer alors que q est solution de l’équation .
d. Trouver alors les deux valeurs de q possibles, notées et , avec , puis les valeurs
possibles de a et b pour chacune de ces deux valeurs de q.

m
2. On pose alors et
a. Montrer que ces deux suites vérifient les conditions de la suite ( ).

ra
b. En déduire une expression de et en fonction de n.

eg
c. En déduire une expression de et de en fonction de n.

el
Exercice 8 :

rt
On considère les matrices définies par ( ); ( ) ; ( )
On considère la suite ( ) de matrices colonnes définies par :
1. Justifier que la matrice vérifie l'égalité :
su ( ) et ,
ro
2. On définit la suite ( ) de matrices lignes par la relation pour tout
eP

a. Justifier l'égalité : pour tout


b. Déterminer le spectre de A
ar

c. Déduire les vecteurs propres de A


Sh

d. Déduire la matrice de passage P de A puis diagonaliser A


e. Calculer puis déduire que pour tout entier naturel , on a: . /
oc

Exercice 9:
D
r@

Soit . On définit la suite ( ) définie par : 8


𝑠 ( )
he

1. a. Montrer que 𝑠
b. Résoudre dans , , l’équation ( )
rc

.
c. Placer les images des solutions de ( ) sur le cercle trigonométrique
he

2. Dans la suite on suppose que et , on pose


C

a. Montrer que ( ) est une suite géométrique dont on caractérisera


b. Exprimer puis en fonction de
c. Calculer en fonction de la somme définie par
d. Déduire en fonction de la somme
e. Calculer et .

Exercice 10 :
Ambroise a reçu un héritage de . Il décide alors de placer cette somme à la banque
et on lui propose un placement au taux annuel de 6%. Mais chaque année, la banque li coupe
pour l’entretien de son compte. On appelle le capital acquis au bout de années de
placement.

1. Montrer que ( ) vérifie la relation de récurrence :


2. Calculer , et . La suite ( ) ainsi obtenue est-elle arithmétique ? Est-elle géométrique ?
Justifier votre réponse
3. On définie la suite auxiliaire ( ) par

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a. Montrer que ( ) est une suite géométrique dont on caractérisera


b. Exprimer puis en fonction de
c. De quelle somme Ambroise disposera-t-il au bout de 5 ans ?
d. Ambroise veut acheter un congélateur qui coûte 280.000 FCFA. Combien d’années doit-il
attendre avant de disposer de cette somme ?

Exercice11:
On considère la suite numérique ( ) définie par : pour tout entier naturel .
1. a. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel :
( )
b. Démontrer que, pour tout entier naturel :
c. Démontrer que la suite ( ) est convergente.
2. On considère la suite ( ) définie pour tout entier naturel par :
a. Démontrer que ( ) est une suite arithmétique de raison

m
b. En déduire l'expression de , puis celle de en fonction de .

ra
c. Déterminer la limite de la suite ( ).

eg
el
Activité d’intégration :

rt
su
Les dix nombres 1-1-2-3-5-8-13-21-34-55 sont le début de la célèbre suite de Fibonacci,
associée à la reproduction des lapins, dont chaque terme s’obtient à partir du troisième en ajoutant
les deux termes qui le précédent. On nomme aussi suite de Fibonacci toute succession de termes
ro
dont les deux premiers sont choisis arbitrairement, et dont les suivants sont calculés sur le principe
eP

que le terme numéro (n + 2) est égal à la somme des deux termes précédents : ceux de numéros (n +
1) et n, ceci pour tout n entier strictement positif.
ar
Sh

2. Continuer à écrire les termes de la célèbre suite de Fibonacci qui suivent les dix premiers donnés, et
arrêtez-vous dès que vous dépassez 2020.
oc

3. a. Dans une autre suite de Fibonacci les deux premiers termes ont pour valeurs a et b dans cet
ordre. Écrire les termes suivants de cette suite, en fonction de a et b, du numéro 3 jusqu’au numéro
D

10.
r@

b. Calculer en fonction de a et b la somme des dix premiers termes.


c. Comparer cette somme et la valeur du septième terme.
4. Vous observez les 10 premiers termes d’une suite de Fibonacci, vous vous rappelez juste que le
he

quatrième à partir de la fin vaut 123, pouvez-vous donner la somme des 10 termes ?
rc

5. Tout entier qui ne figure pas dans la célèbre suite de Fibonacci peut être décomposé en somme de
plusieurs termes distincts de cette suite, même si on oblige que deux de ces nombres ne doivent pas
he

être consécutifs dans la suite d’origine.


a. Vérifiez cela par écrit pour tous les nombres concernés inférieurs à 34 et vérifiez aussi qu’avec
C

toutes les contraintes la décomposition est unique (c’est à dire se fait d’une seule façon).
b. Écrivez maintenant la décomposition du nombre 2020 en somme de termes de la célèbre suite de
Fibonacci.

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Motivation :
Déployer un raisonnement mathématique pour résoudre des problèmes relatifs à des
situations vie faisant appel aux applications.
Compétence visée :
Résoudre tout problème pouvant se ramener à une application.

m
Prérequis:

ra
eg
1. Définir une fonction

el
2. Donner la condition d’existe de l’expression littérale ( )

rt
3. Faire la différence entre une fonction et un nombre

Situation Problème: su
ro
Dans un pays, les maires des villes A, B et C aimeraient délivrer les actes de mariage
eP

de la manière suivante :
ar

- Dans la ville A, tous les hommes n’ont droit qu’à la monogamie ou le célibat
Sh

- Dans la ville B, les hommes ne peuvent signer que la polygamie


- Dans la ville C, la monogamie s’impose à tous les hommes
Aidez-les à établir une correspondance entre l’ensemble des femmes et l’ensemble
oc

des hommes de chaque ville sachant que ne peuvent se marier que les personnes
D

issues d’une même ville.


r@

13. Fonction
Activité d’apprentissage :
he

Soient E et F deux ensembles non vides. On considère l’application suivante :


rc
he

1. Préciser l’ensemble de départ et l’ensemble d’arrivé.


C

2. Quels autres noms peut-on leur donner ?


3. Quel nom donne-t-on à et à ( ) ?
4. Lequel est l’ensemble de définition ?

RESUME :

Introduction
Suivant les usages, le terme "fonction" renvoie à des situations diverses. Il peut tantôt signifier
un métier ou une profession, une propriété commune à plusieurs corps en chimie (fonction
alcool), le rôle d’un organe (fonction digestive),…

Le terme "fonction" est aussi utilisé pour traduire une relation (un lien) entre les éléments de
deux ensembles précis (Ce lien ne va que dans un sens) ou comme un opérateur qui, à une
valeur en entrée, renvois une valeur en sortie. Ce sont ces derniers aspects qui nous
a. Définition
intéressent ici. d’une application

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Définition
Soient et deux ensembles non vides.

On appelle fonction de et à valeur(s) dans (ou simplement fonction de vers )


toute correspondance qui à chaque élément de associe au plus un élément de .

Notation : On désigne en général les fonctions par les lettres , … et on écrit par
exemple :

Ce qui se lit : « est la fonction définie dans l’ensemble et à valeurs dans


qui à chaque élément de associe l’élément ( ) de »

 E est encore appelé "ensemble de départ" et "ensemble d’arrivée"

m
 Les éléments de l’ensemble de départ sont appelés "antécédents" et ceux de

ra
l’ensemble d’arrivée sont appelés "images".

eg
 Lorsque la fonction associe un élément de à un élément de , on écrit : ( )
et on lit : « est l’image de par la fonction ».

el
rt
Cas particuliers :

su
Lorsque l’ensemble d’arrivé est une partie de , on dit que f est une fonction
ro
numérique.

eP

Lorsque les ensembles de départ et d’arrivé sont des partie de , on parle de fonction
numérique d’une variable réelle.
ar
Sh

b. Ensemble de définition d’une fonction


oc

Définition
D
r@

Soit : ⎯⎯⎯→ une fonction.

On appelle ensemble (ou domaine) de définition de l’ensemble noté constitué de tous les
he

éléments de pour lesquels ( ) existe.


rc

Soit et deux fonctions définies respectivement sur et , et un réel non nul.


he

Dans le tableau suivant on donne les définitions des principales opérations qui concernent ces
C

fonctions.

c. Représentation graphique d’une fonction


Définition
Le plan est muni d’un repère orthogonal (O; ⃗ ⃗)

Soit f une fonction définie sur une partie I de (I est un intervalle


ou une réunion d’intervalles). L’ensemble des points M de
coordonnées ( ( )) où x décrit I est la courbe représentative
(ou représentation graphique) de la fonction f dans le plan.

On note, le plus souvent, ( ) ou la courbe représentative de f.

On dit que la courbe a pour équation cartésienne ( )


relativement au repère (O;⃗ ⃗).

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d. Injection-surjection-bijection-bijection réciproque
Soit : ⎯⎯⎯→ une application.

- Injection
Définition
f est dite injective lorsque deux éléments distincts de E ont des images distinctes dans F. (On dit
encore que f est une injection de E vers F)

Remarque : La propriété d’application injective ci-dessus peut être reformulée sous l’une
des trois formes suivantes :

 est injective si et seulement si , E, si ≠ , alors ( ) ( ).

m
(Pour établir que est injective, on considère deux éléments quelconques , de

ra
l’ensemble de départ E. On suppose que ≠ et on démontre alors que ( ) ( )).

eg
 est injective si et seulement si , E, si ( ) ( ) alors .

el
(Pour établir que est injective, on considère deux éléments quelconques , de

rt
l’ensemble de départ E. On suppose que ( ) ( ) et on démontre alors que )

 est injective si et seulement si pour tout su, l’équation ( ) admet au plus


une (0 ou 1) solution dans l’ensemble E. ( est injective si tout élément de a au plus un
ro
antécédent par ).
eP

Remarque : La 3ème formulation est assez pratique à utiliser lorsque est une fonction
ar

connue par sa représentation graphique.


Sh

- Surjection
oc

Définition
D
r@

est dite surjective (ou est une surjection) lorsque tout élément de F a au moins un
antécédent par f. On dit alors que E s’applique sur F ( ( ) )
he

Remarque : La propriété d’application surjective ci-dessus peut être reformulée sous l’une
rc

des formes suivantes :


he

 est surjective si et seulement si F, il existe E tel que ( )


C

 est surjective si et seulement si pour tout F, l’équation ( ) admet au moins


une solution dans l’ensemble E.

Méthode : Pour établir que f est surjective, on considère un élément quelconque y ou de


l’ensemble d’arrivée F puis on démontre que l’équation ( ) ou ( ) admet au moins
une solution dans l’ensemble E). (Pour établir que f est surjective, on considère un élément
Bijection
- quelconque y ou de l’ensemble d’arrivée F).

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Définition
Soit f : E ⎯⎯⎯→F une application. est dite bijective (ou est une bijection) lorsque qu’elle est à
la fois injective et surjective.

Remarque : Il découle de la définition ci-dessus que est bijective si et seulement si tout


élément de l’ensemble d’arrivée F est l’image d’un élément unique de l’ensemble de départ E.

Autrement dit, bijective y F, il existe un unique x E tel que ( ). (Pour établir


que f est bijective, on considère un élément quelconque y de l’ensemble d’arrivée F et on
démontre que l’équation ( ) admet exactement une solution dans l’ensemble E)

- Bijection réciproque
Définition

m
ra
Soit f : E ⎯⎯⎯→F une bijection. f étant bijective, tout élément y de F admet un unique

eg
antécédent x dans E tel que ( ).

el
D’autre part, tout élément x de E a une image unique y par f dans F.

rt
Ainsi, la correspondance de su
est une application bijective.
ro
Cette application, noté , est appelée bijection réciproque de f.
eP

Remarque :
ar

 Pour tout E et pour tout F, on a : ( ) ( )


Sh

 et sont réciproque l’une de l’autre car ou encore ( ) .


oc

14. Représentation graphique de deux bijections réciproques


D
r@

Définition
he

On se propose d’établir le résultat suivant :


rc

Soit f : E ⎯⎯⎯→ F une bijection ; E et F étant des parties de .


he

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, les courbes représentatives de f et de sont
C

symétriques par rapport à la première bissectrice (droite d’équation )

En d’autre terme les courbes représentatives de f et de se


déduisent l’une de l’autre par la symétrie orthogonale (réflexion)
d’axe la première bissectrice.

Étape 1 : Dans le plan muni d’un repère orthonormé, on considère


la droite (Δ) d’équation et on note la symétrie orthogonale
d’axe (Δ).

Établir que pour tout point ( ), on a ( )(A) = ( ).


(Pour cela, on pourra montrer que tout point ( ) équidistant
des points A et A’ appartient à (Δ))

Étape 2 : Établir que pour tout point ( ) on a : A ( )

A’ = ( ) (A) ( ).

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Motivation :
Déployer un raisonnement mathématique pour résoudre des problèmes relatifs à des
situations vie faisant appel aux applications.

Compétence visée :
Résoudre tout problème pouvant se ramener à une fonction.

Prérequis:
1. Définir une fonction
2. Tracer dans le plan muni d’un repère orthonormé la courbe de la fonction définie
( )

m
par
3. Tracer la courbe de sa réciproque

ra
eg
Situation Problème:

el
Ambroise une jeune élève de la classe de troisième se rend au musée pendant

rt
les vacances pour faire des recherches par rapport à une leçon qu’elle a aimé
pendant le cour d’histoire de M. TEBAYA. Le musée étant construit entièrement en
su
verre jusqu’au sol, une fois à l’intérieur, Ambroise voit son reflet au sol, au-dessus ,sur
ro
les côtés ainsi que dans les différents angles . Comment expliquer à la jeune fille le
phénomène auquel elle fait face ?
eP
ar

1. Composée des fonctions


Sh

Activité d’apprentissage :
oc

Soit: ⎯⎯⎯→ et g : , ,⎯⎯⎯→ des fonctions définies par


D

( ) et ( ) √
r@

1. Déterminer les expressions des applications réciproques ( ) et ( )


respectivement de et en résolvant les équations d’inconnues définies par ( )
et ( )
he

2. Calculer , ( )- et , ( )- . Comparer le résultat


3. Calculer , ( )- et , ( )-. Comparer le résultat
rc

4. Donner le sens de variation de puis de sur , ,


he
C

RESUME :

Définition
Soit : ⎯⎯⎯→ ; g : ⎯⎯⎯→ et h : G⎯⎯⎯→H des fonctions.

On appelle fonction composée de par , et on note (on lit « rond ») , la


fonction définie de vers par : ( )( ) , ( )-

est une bijection de E vers G et on a : ( ) .

En général, (la composition des fonctions n’est pas commutative)

Nous admettons le résultat suivant : ( ) ( ) . (la composition des


fonctions est associative)

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Définition
Soit E un ensemble non vide. On appelle identité de E (ou application identique de E) l’application
notée définie de E vers E et telle que pour tout élément x de E on a : ( )

Soit f : E⎯⎯⎯→F une fonction. On a le résultat suivant :

Soit f : E⎯⎯⎯→F une bijection et la bijection réciproque de f. On a le résultat suivant :

m
ra
eg
el
rt
Théorème : sens de variation de g o f
su
Si  est croissante sur un intervalle I et si g est croissante sur l'intervalle (I) alors g o  est
ro
croissante sur I.
eP

Si  est décroissante sur un intervalle I et si g est décroissante sur l'intervalle (I) alors go est
ar

croissante sur I.
Sh

Si  est croissante sur un intervalle I et si g est décroissante sur l'intervalle (I) alors go est
décroissante sur I.
oc

Si  est décroissante sur un intervalle I et si g est croissante sur l'intervalle (I) alors go est
D

décroissante sur I.
r@
he

5. Comparaison des fonctions


rc

Définition
he

Soit f et g deux fonctions et I un intervalle inclus dans et dans .


C

 On dit que f est inférieure à g sur I, et l’on note f ≤ g , si : pour tout x I, ( ) ( )


 On définit de la manière analogue , et .

Interprétation graphique :
Lorsque sur I, la courbe représentative de f est restreinte à I est au-dessous de la courbe
représentative de g restreinte à I.

Sur cette figure : sur l’intervalle et sur l’intervalle

Vocabulaire : Étudier la position relative de deux courbes ( ) et ( ) revient à comparer les


fonctions et

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Méthode : Pour comparer deux fonctions et , il est pratique d’étudier, suivant les valeurs du
réel , le signe de ( ) ( ).

6. Majoration, Minoration
Définition
Soit une fonction définie sur un intervalle . On dit que :

 est majorée sur , s’il existe un réel tel que pour tout de , ( ) .

On dit que M est un majorant de sur l’intervalle .

 est minorée sur , s’il existe un réel m tel que pour tout de , ( ) ou ( ).

On dit que m est un minorant de sur l’intervalle .

m
ra
est bornée sur , si elle est à la fois minorée et majorée sur .

eg
Interprétation graphique :

el
rt
 est dite majorée par le nombre réel M si la courbe représentative ( ) de f est «au-dessous»


de la droite d’équation . su
est dite minorée par le nombre réel m si la courbe représentative ( ) de f est «au- dessus» de
ro
la droite d’équation .
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Remarque :
Une fonction f est dite positive sur un intervalle I lorsque pour tout réel x de I, on a : ( )
(f est donc minorée par 0).On écrit pour dire que f est positive.

Dans ce cas, la courbe représentative de f est au-dessus de l’axe des abscisses.

7. Extremum

Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I, et deux réels de I. On dit que :


admet un minimum sur I en , si pour tout réel x de I , ( ) ( ). Le nombre ( ) est
appelé minimum de f sur l’intervalle I.
Remarque
 admet un: maximum sur I en , si pour tout réel x de I , ( ) ( ) . Le nombre ( )
est appelé maximum de f sur l’intervalle I.

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 Si ( ) le minimum de f sur l’intervalle I, alors f est minorée par ( ) sur I.


 Si ( ) le maximum de f sur l’intervalle I, alors f est majorée par ( ) sur I.

Attention ! Une fonction peut admettre un majorant (ou un minorant) sur un intervalle sans
admettre forcément maximum (ou de minimum).

Exemple : La fonction inverse est minorée par 0 sur l’intervalle - , , mais 0 n’est pas un
minimum (la fonction inverse n’a pas de minimum sur l’intervalle - ,)

8. Variations

Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I.

m
 f est croissante (resp. strictement croissante) sur I, lorsque pour tous réels x et x’ de I , tels

ra
que x < x’ , on a ( ) ( ) (resp. ( ) ( ) ).

eg
f est décroissante (resp. strictement décroissante) sur I, lorsque pour tous réels x et x’ de I,
tels que x < x’ , on a ( ) ( ) ( resp. ( ) ( )) .

el
 f est monotone (resp. strictement monotone) sur I, lorsque f est soit croissante (resp.

rt
strictement) sur I, soit décroissante (resp. strictement) sur I.
su
N.B : Étudier les variations d’une fonction, revient à préciser les intervalles sur lesquels la fonction
ro
est monotone. On résume ces résultats dans un tableau appelé tableau de variations.
eP

Attention ! On ne parle de croissance ou de décroissance que sur un intervalle.


ar

Remarque : La notion de dérivée que nous verrons plus tard est un outil très performant pour
Sh

l’étude des variations. On ne doit cependant pas perdre de vue pour les définitions de base données
ci-dessus.
oc
D
r@
he
rc
he
C

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Motivation :
- Déployer un raisonnement mathématique et résoudre des problèmes relatifs à des situations de vie.
- Communiquer des informations comportant des nombres.
Compétence visée :
Calculer la limite d’une fonction au voisinage de l’infinie et d’un point…

m
Prérequis:

ra
eg
1. On donne ( ) . Calculer ( ) et ( )
2. On donne ( ) . Calculer ( ) et ( )

el
rt
Situation Problème:
su
Les scientifiques ont montré que l’une des conséquences du réchauffement
ro
climatique est la fonte des glaciers. Les mathématiciens ont modélisé par ( ) , la
eP

quantité de glaciers en fonction du temps (ou l’unité du temps est le siècle). Monsieur
Ambroise se demande quelle quantité de glaciers restera-t-il lorsqu’on sera proche de
ar

2 siècles et si à cette allure, les glaciers ne disparaitront pas.


Sh

Aider monsieur Ambroise à trouver la solution à sa question.


oc

1. Limites d’une fonction à l’infini


D
r@

Activité d’apprentissage :
he

1. On donne ( ) Compléter le tableau suivant puis donner le constat:


0
rc

( )
he

2. On donne ( ) Compléter le tableau suivant puis donner le constat:


C

0
( )

3. On donne ( ) Compléter le tableau suivant puis donner le constat:


0
( )

4. On donne ( ) Compléter le tableau suivant puis donner le constat:


0
( )

5. On donne ( ) √ Compléter le tableau suivant puis donner le constat:

( )

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RESUME :
 Limite des fonctions élémentaires.
 et étant des nombres réels. et
 et
 √ mais √ n’existe pas car , ,
 et
 et . Plus généralement si n est un entier naturel alors
𝑠 𝑠
et {
𝑠 𝑠
 𝑙 et 𝑙 . Plus généralement si n est un entier naturel 𝑙
et 𝑙

m
 Limites de la fonction rationnelle

ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc

 Limites de la fonction polynôme


he
C

Remarque :

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 395


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

 Lorsqu’une fonction admet une limite en (ou en ) cette limite est unique.
 Certaines fonctions n’admettent pas de limites en l’infini de ce fait la fonction mantisse définie
par ( ) ( ) n’admet de limite ni en ni en .

Une fonction n’admet pas de limite en (resp. en ) si son ensemble de définition est majoré
(resp. minoré).

2. Limite d’une fonction en


a. Limite en
Propriété

Soit f une fonction définie en . Si f admet une limite en , alors ( ) ( ).

Remarque :

m
 Lorsqu’une fonction admet une limite en cette limite est unique.

ra
 Une fonction définie en n’admet pas nécessairement une limite en . Ainsi la fonction

eg
( )
définie par :{ n’admet pas de limite en 0 car et pourtant ( )

el
( )

rt
( ( ) ( )).

Une fonction f n’a pas de limite en


su
s’il existe un intervalle ouvert A de centre tel que
ro
⋂ .
eP

b. Limites à gauche- limites à droite


ar

Propriété
Sh

 Lorsqu’une fonction n’est pas définie en , alors on calcule sa limite à gauche et à droite si
oc

cela est possible.


D

 La limite à gauche de est noté ( ) ( ) ( )


r@

 La limite à droite de est noté 𝑙 ( ) 𝑙 ( ) 𝑙 ( )


he
rc

Exemple :
he

Considérons la fonction f
C

définie sur - , par


: ( )

La limite de f en 1 à
gauche est égale à
et la limite de f en 1 à
droite est égale à

Évidemment, toutes ces


considérations purement
calculatoires, peuvent
avoir un appui graphique
:

3. Calculs des
limites.
a. Propriété de comparaison.
Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 396
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriété : (Majoration – Minoration)


Soit f une fonction.

 S’il existe une fonction g telle que la ( ) ( ) sur un intervalle - , et


( ) , alors ( ) .
 S’il existe une fonction g telle que la ( ) ( ) sur un intervalle - , et
 ( ) , alors ( ) .
 Soit f et g deux fonctions telle que ( ) ( ) sur un intervalle - ,.Si ( ) 𝑙 et
( ) 𝑙 alors 𝑙 𝑙.

Exemple : Soit f la fonction définie par ( ) | |( ).

On a : et pour tout - , on a ( ) ( ) donc pour tout - ,

m
( ) c'est-à-dire que ( ).Or . D’après le théorème de comparaison

ra
( ) .

eg
Remarque :

el
rt
 Lorsque tend vers en remplaçant l’intervalle - , par - , on obtient le même


résultat.
su
Les fonctions circulaires (Cosinus, Sinus et tangente ) n’admettent pas de limite en c'est-à-
ro
dire 𝑠 ; 𝑠 et n’existe pas.
eP

Propriété :
ar
Sh

Lorsque g est une fonction circulaire alors :


(1) ( ) ( ) ( ) (2) ( ) ( ) ( )
oc

( ) ( )
(3) ( ) (4) .
D

( ) ( ) ( )
r@

Exemple : ; 𝑠
he

( 𝑠 ) ;
rc

b. Théorème des gendarmes


he

Propriété :
C

Soit f une fonction. S’il existe deux fonctions g et h telles que ( ) ( ) ( ) sur un
intervalle - , et ( ) ( ) 𝑙 alors ( ) 𝑙.

Exemple : Soit ( ) . On sait que 𝑠 𝑠 . Or


donc .

On a : ( )

( ) ( ) donc d’après le theoreme des


gendarmes ( ) .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 397


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
- Déployer un raisonnement mathématique et résoudre des problèmes relatifs à des situations de vie.
- Communiquer des informations comportant des nombres.
Compétence visée :
Calculer la limite d’une fonction au voisinage d’un nombre en utilisant des techniques de
calculs au préalable.

Prérequis:
1. Calculer et
2. Calculer et

m
Situation Problème:

ra
eg
La science nous montre qu’avant que l’homme ne vive sur la terre, la terre était
presque couverte d’eau. Les mathématiciens ont modélisé par

el
( )
( ) , la proportion d’eau sur la terre en fonction du temps (ou l’unité du temps

rt
est le siècle). Monsieur Ambroise se demande quelle proportion d’eau était avant que
l’homme ne vive sur la terre (à ). su
ro
Aider monsieur Ambroise à trouver la solution à sa question.
eP

1. Factorisation et Limites d’une fonction


ar

Activité d’apprentissage :
Sh
oc

1. Factoriser puis simplifier . Calculer .


D

2. Factoriser puis simplifier . Calculer .


r@

√ √
3. Factoriser puis simplifier Calculer .
√ √
he

4. Montrer que puis Calculer



( )
5. Sachant que , Calculer (Poser )
rc
he

RESUME :
C

Propriété :

Si dans une fonction rationnelle, nous obtenons la forme ( ) , alors il y’a lieu de factoriser
le numérateur et le dénominateur puis simplifier les facteurs communs.

NB : ; .

Exemple : Calculons les limites des fonctions suivantes :


( )
en remplaçant par on obtient : qui est une forme indéterminée.
( )( )
Or ainsi , donc
( )
en remplaçant par on obtient : qui est une forme indéterminée.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 398


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

( )( ) ( )( )
Or ( )
Ainsi ( ) ( ) , donc .

en remplaçant par on obtient : qui est une forme indéterminée.


( )
Or ainsi ( ) ( ) ,
donc
( )
en remplaçant par on obtient : qui est une forme indéterminée.
( )( )
Or
ainsi ( ) ( ) , donc
√ √
en remplaçant par on obtient : qui est une forme indéterminée.

m
√ √
(√ )(√ )

ra

Or √
√ √

eg
√ √
ainsi (√ ) (√ ) ,donc
√ √

el
√ √
en remplaçant par on obtient : qui est une forme indéterminée.

rt
√ √ √
Or

ainsi

(√ ) ( √ )( √ ) √

, donc

su
ro
√ √
eP

en remplaçant par on obtient : qui est une forme indéterminée.


√ √ √ √
( )( ) .(√ ) (√ ) /( ) (√ √ )(√ √ )( )
ar

Or (√ √ )( )
√ √ √ √ √ √ √ √
Sh

ainsi (√ √ )( ) (√ √ )( ) √ ,
√ √
oc

donc √
√ √
D

Remarque :
r@

 Les formes indéterminées sont celles qui se présentent sous la forme ;


he

. Si l’un des cas se présente alors il faut faire des transformations avant d’effectuer les
rc

calculs.
he

 ; ; .
C

Propriété :
 Les fonctions f et g ayant une limite (finie ou infinie), la fonction somme admet une
limite dans chacun des cas décrits par le tableau ci-dessous :

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 399


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

 Les fonctions f et g ayant une limite (finie ou infinie), la fonction produit admet une limite
dans chacun des cas décrits par le tableau ci-dessous :

 Les fonctions f et g ayant une limite (finie ou infinie), la fonction quotient admet une limite
dans chacun des cas décrits par le tableau ci-dessous :

m
ra
eg
el
rt
2. Limites des fonctions composées su
ro
Propriété :
eP
ar

Soit f et g deux fonctions, 𝑙 et 𝑙 deux nombres reels et un élément de * +.


Sh

Si ( ) 𝑙 et ( ) 𝑙 alors ( ) 𝑙’.
oc
D

Exemple : Calculons ( )
Posons
r@

( )
he

On a : et . Donc
rc

3. Quelques exemples de calcul des limites des formes indéterminées


he

a. Utilisation de la factorisation et d’expression conjuguées.


C

Exemple1 : √ √ (√ ) car √ et (√ ) .

Exemple2 : √ (√
(√
)(√
)
)
√ √
.

b. Utilisations du taux de variation.


Exemple1 : ( )
𝑠 ( ) ( )

( )
( ) ( )

c. Utilisation d’un changement d’écriture.

Exemple : √ √
√ car

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Motivation :
- Déployer un raisonnement mathématique et résoudre des problèmes relatifs à des situations de vie.
- Communiquer des informations comportant des nombres.
Compétence visée :
Etudier la continuité d’une fonction en un point et sur un intervalle.
Prérequis:
1. Calculer et
2. Peut-on tracer en un seul trait la courbe de la fonction définie sur par ( )
3. Peut-on tracer en un seul trait la courbe de la fonction définie sur par ( )
Situation Problème:

m
ra
Monsieur Ambroise souhaite se rendre au 6e étage d’un immeuble. Or sa voisine
Mme Lucie habite au 3e étage, et il ne souhaite pas tomber sur elle. Il se demande s’il

eg
peut quitter du 1er étage au 6e étage sans passer par le 3e étage. Aide Monsieur

el
Ambroise à résoudre ce problème.

rt
1. Continuité en des fonctions élémentaires.
su
Activité d’apprentissage 1:
ro
Ci-dessous est représentée la courbe
eP

représentative de la fonction définie sur


l'intervalle , -:
ar

1. est-elle définie en ;0; ; ?


Sh

2. Parmi les intervalles suivants,


préciser ceux dont la courbe se trace en un
oc

seul trait et ceux dont la courbe est discontinue :


- ,;- ,; - ,; - ,; - ,;
D

- , ;- ,
r@

3. Quelle conclusion peut-on tirer de la question 1) et 2)

Activité d’apprentissage 2:
he

𝑠
rc

1. Soit une fonction définie par ( ) { 𝑠 .


he

( )
C

Montrer que ( ) ( ) ( )

𝑠
2. Soit la fonction définie par ( ) et une fonction définie par ( ){ .

( )
a. Montrer que ( ) ( )
b. Montrer que ( ) ( )
RESUME :
a. Définition de la Continuité en
Définition :
Soit f une fonction et un nombre réel. est continue en si f est définie en et
( ) ( ).

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b. Continuité à gauche, à droite en .


Définition :
Soit et a deux nombre réels.
 Soit f une fonction définie sur , - ; f est continue à droite en si et seulement si
( ) ( ).

 Soit f une fonction définie sur , - ; alors f est continue à gauche en si et


seulement si ( ) ( ).
 Soit f une fonction définie sur , - ; alors f est continue en si et
seulement si 𝑙 ( ) ( ) et 𝑙 ( ) ( ).

m
2. Prolongement par continuité en .

ra
eg
Définition :

el
Soit f une fonction d’ensemble de définition ou . Soit 𝑙 un nombre réel tel

rt
que ( ) 𝑙. On appelle prolongement par continuités de f en la fonction définie par:

{
( ) ( )𝑠 su .
ro
( ) 𝑙
eP

Exemple 1 : Déterminons le prolongement par continuité en 0 de la fonction g:



.
ar
Sh

√ √
On a: g: . ( ) .
√ √
oc


( ) 𝑠
D

Donc le prolongement par continuité en 0 de g est {


( )
r@

Exemple 2 : Soit f une fonction définie par : ( ) .


he
rc

( ) 𝑠
On a et . Donc la fonction g définie par : 8 est le
he

( )
prolongement par continuité de f en 0.
C

Exemple 3 : Soit f une fonction définie par : ( )



. On a , , - ,.

Calculons les limites de f en 1. Pour tout élément de on a :

√ √
( ) . Donc ( ) . La fonction g définie par :
(√ )(√ ) √

( ) 𝑠 , , - ,
{ est le prolongement par continuité de f en 1.
( )

3. Continuité sur un intervalle


Définition :
Soit I un intervalle de . On dit qu’une fonction f est continue sur I si elle est continue sur tout
élément de I.
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Remarque :
 Lorsqu’une fonction est continue sur un intervalle I, sa courbe représentative est continue d’un
seul trait (elle n’est pas entrecoupée).
 Une fonction continue en tout élément d’un ensemble E est dite continue sur E.

Exemple :
 Toutes fonctions polynômes est continue sur .
 Les fonctions ; ; | | sont continues sur .
 La fonction √ est continue sur .
 La fonction partie entière ( ( )) n’est pas continue sur mais est continue sur .
 Toute fonction est continue sur son ensemble de définition.

Propriété :

m
ra
P1 : Soient f et g deux fonctions continue sur un intervalle I on a :

eg
 ) et | | sont continues sur I.

el
Les fonctions (
 Si ne s’annule pas sur I, alors la fonction est continue sur I.

rt


su
Si g est positive sur I, alors la fonction √ est continue sur I.
Toute fonction rationnelle est continue sur son ensemble de définition.
ro
P2 : Soient I et I’ deux intervalles de
. Soit f une fonction continue sur I, tel que
eP

( ) et g Soient I et I’ deux intervalles de . Soit f une fonction continue sur I, tel que
une fonction continue sur I’, alors la fonction
ar

( ) et g est continue sur I. une


fonction continue sur I’, alors la fonction est continue sur I.
Sh
oc

Exemple : soit f une fonction définie par ( ) . /. Montrons que f est continue sur .
D
r@

On a : où ( ) et ( ) . La fonction est continue sur et ( ) - -


1 0. Or est continue sur 1 0 , donc la fonction est continue sur .
he

4. Image d’un intervalle par une fonction continue.


rc
he

Propriété :
C

P1 : L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle. Si f est une fonction
continue sur un intervalle I alors ( ) est un intervalle.

P2 : Soit f une fonction continue sur un intervalle fermé , -. Alors l’image par f de
l’intervalle fermé , - est un intervalle fermé , - c'est-à-dire que (, -) , -.

Exemple : La courbe ( ) ci-dessous est la


représentation graphique de la fonction f.
Déterminons les images par f des intervalles
suivants : , -;- , et , -.

Intervalles Images par f


, - 0 1
- , , -
, - , -

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 403


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : Le tableau ci-dessous est celui d’une fonction .Déterminer par observation les
images par g des intervalles et , -.

On a : ( ) ; (, ,) - - et
(, -) , -

Remarque : Comme (, -) , -, alors


il existe , - tel que ( ) et ( ) ; on dit que f atteint ses bornes.

Théorème des valeurs intermédiaires.


Soit f une fonction continue sur intervalle I, a et b deux éléments de I. pour tout nombre réel
compris entre ( ) et ( ), il existe au moins un nombre réel compris entre a et b tels que
( ) . C’est-à-dire pour tout réel appartenant à , ( ) ( )- ; et pour tout réel
appartenant à , - il existe un ( ) .

m
ra
eg
el
rt
Conséquence :
su
1. Soit f une fonction continue sur intervalle I, s’il existe deux élément a et b ( ) de I, tels
ro
que ( ) et ( ) sont de signe contraires c'est-à-dire ( ) ( ) , alors l’équation
eP

( ) admet au moins une solution dans , -.


2. Soit f une fonction continue sur intervalle I, si f s’annule sur I, alors f garde un signe constant
ar

sur I.
Sh

5. Images d’un intervalle par une fonction continue et strictement


oc

monotone
D
r@

Le tableau suivant donne l’image ( ).


he

I est strictement croissante est strictement décroissante


, - , ( ) ( )- , ( ) ( )-
rc

- ,
] ( ) ( )[ ] ( ) ( )[
he

, ,
[ ( ) ( )[ ] ( ) ( )[
C

- - ( )]
] ( ) [ ( ) ( )[
- - 1 ( ) ( )1 0 ( ) ( ) 0
, , 0 ( ) ( )0 1 ( ) ( )1
- , ( ) ( )[
] ( )[ ] ( )
- , ( )[ ( )
] ( ) ] ( )[

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 404


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
- Déployer un raisonnement mathématique et résoudre des problèmes relatifs à des situations de vie.
- Communiquer des informations comportant des nombres.
Compétence visée :
- Définir fonction dérivée.
- Connaitre les formules des fonctions dérivées élémentaires.

m
- Connaitre les opérations sur les fonctions dérivées.

ra
- Définir et écrire l’équation de la tangente en un point .

eg
Prérequis:

el
rt
1. Calculer
2. Calculer su
ro

Situation Problème:
eP

Au Cameroun, l’accord de mise sur le marché d’une moto n’est accordé qu’à la
ar

condition que la vitesse instantanée huit seconde après le démarrage soit inférieure à
Sh

13m/s. La maison de fabrication d’une moto réalise des tests de performance sur un
nouveau prototype. La distance parcourue d(en mètre) pendant la phase de
oc

démarrage est donne en fonction du temps t(en secondes) par ( ) . Ce


D

prototype pourra-t-il rouler au Cameroun ?


r@

1. Dérivation en
he

Activité d’apprentissage :
rc

Soit la fonction ( )
1. Montrer que ( ) ( ) ( )
he

2. Factoriser l’expression ( ) ( )
C

( ) ( )
3. Simplifier la fraction rationnelle
( ) ( )
4. En déduire
( ) ( )
5. Notons ( ) . Donner ( ) et calculer ( ). Lorsque est très proche de ,
la vitesse moyenne en les instants et est appelée vitesse instantanée en notée ( ).
RESUME :
a. Notion de dérivabilité en
Définition
f est une fonction d’ensemble de définition , est un nombre réel appartient un
intervalle ouvert contenu dans .
 On appelle taux de variation de en , la fonction 𝑇 définie sur * + par
( ) ( )
𝑇 ( ) .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 405


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

 On dit que est dérivable en lorsque le taux de variation de admet une limite en .
Cette limite est appelée nombre dérivée de en noté ( ) définie par :
( ) ( )
( )
( ) est le coefficient directeur de la tangente à la courbe de au point d’abscisse .
 Soit une fonction définie sur un intervalle , - où . On dit que est dérivable à
( ) ( )
gauche en si la fonction admet une limite à gauche de notée ( ).
( ) ( )
Autrement dit f est dérivable à gauche de lorsque est un nombre fini.

 Soit une fonction définie sur un intervalle , - où . On dit que est dérivable à
( ) ( )
droite en si la fonction admet une limite à droite de notée ( ).
( ) ( )
Autrement dit f est dérivable à droite de lorsque est un nombre fini.

m
Une fonction est dérivable en lorsqu’elle est dérivable à gauche et à droite en

ra
.C'est-à-dire ( ) ( ) ( )

eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh

b. Interprétation géométrique (graphique) de la dérivée.


oc

Définition
D
r@

 Soit une fonction définie sur un intervalle ouvert et . On suppose que est dérivable
en . soit ( ) la courbe représentative de dans un repère ( ⃗⃗ ⃗) et un point de ( )
he

d’abscisse , la droite ( ) occupe une position limite (𝑇 ) appelée tangente à ( ) au


rc

point d’abscisse ; lorsque tend vers son coefficient directeur est ( ) et une de ses
he

équations est : (𝑇 ) : ( )( ) ( )
( ) ( )
 Si est continue en et non dérivable en avec 𝑙 ou
C

( ) ( )
𝑙 , alors la courbe de admet au point d’abscisse une démi-tangente
parallèle à l’axe ( )

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Exemple:

Soit :{ .

( ) ( )
On a :

D’où ( ) admet une demi-tangente


parallèle à l’axe ( ) au point
d’abscisse .

Remarque :
( ) ( )
 Si , alors la courbe de admet au point d’abscisse une demi-tangente parallèle

m
à l’axe ( )

ra
 Si est dérivable à gauche et à droite en avec ( ) ( ), alors le point d’abscisse

eg
est un point anguleux de la courbe de .
 Lorsqu’une courbe ( ) d’une fonction f présente une même demi-tangente parallèle à l’axe ( ) à

el
droite et à gauche d’un point , alors ce point est un point de rebroussement de ( ) c'est-à-dire

rt
( ) ( ) ( ) ( )
lorsque et , le point d’abscisse

rebroussement.
su est un point de
ro
eP

Exemple1: Soit la fonctoin définie par ( )


ar

| | et sa courbe représentative. Montrons que


Sh

admet un point anguleux.


oc

La fonction ∶ | | est dérivable sur * +


D

( ) ( )
On a : ( )
r@

( ) ( )
On a : ( )
he

Ainsi ( ) ( ) .Donc le point d’abscisse est point


rc

anguleux de .
he

De même on montre que le point d’abscisse est un


C

point anguleux à .

Exemple2: Soit la fonctoin définie par ( ) √| |.


Au point on a :.
( ) ( ) √
On a : et

( ) ( ) √

Donc la courbe ( ) présente une demi-tangente


parallèle à l’axe ( ) à gauche et à droite de ; donc est
point de rebroussement.

2. Fonction dérivée.
a. Dérivabilité sur un intervalle.
Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 407
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Définition
 On dit que est dérivable sur - , si elle est dérivable en tout élément de - ,.
 On dit que est dérivable sur , - si elle est dérivable sur - , et dérivable à droite en et
à gauche en b.
 si est dérivable sur un intervalle , on appelle fonction dérivée de sur , la
fonction

( ).

Propriété
 Une fonction dérivable sur un intervalle est continue sur cet intervalle.
 Une fonction continue sur un intervalle n’est pas toujours dérivable sur cet

m
intervalle.fonction

ra
eg
Exemple: la fonction ( ). | | est continue sur mais n’est pas dérivable sur puis qu’elle ne
l’est pas en .

el
rt
( ) ( ) ( ) ( )
Au fait et Or i.e ( ) ( ).

b. Dérivée usuelles
su
ro
Dérivés des fonctions élémentaires.
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 408


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NB : une fonction dérivable en tout élément d’un ensemble E est dite dérivable sur cet intervalle E.
Ce dernier est appelé ensemble de dérivabilité.

Exemple: Soit u( ) ( ) . Alors est dérivable sur et , ( ) ( )

Soit

√ , On a √ avec définie par ( ) .

Or est dérivable sur - , et - , ( ) ,d’où est dérivable sur - ,.


( )
- ,, ( )
√ √ √

Dérivée et opération sur les dérivées.

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc

Dérivées remarquables.
D
r@

- Soit une fonction définie par ( ) , alors pour tous 2 3 on a :

| |
he

( )
( )
rc
he

- Soit une fonction homographique définie par ( ) , alors pour tous 2 3 on a :


C

| |
( )
( )
3. dérivées des fonctions composées
a. Dérivée de la fonction composée.
Propriété
Soit une fonction dérivable sur un intervalle et une fonction dérivable sur un intervalle
contenant ( ). Alors la fonction est dérivable sur et on a : ( ) c'est-à-dire
( )( ) ( ) , ( )- ( ).

Exemple : Soit une fonction définie par , ( ) 𝑠 ( )

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 409


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On a : avec ( ) et ( ) . On a : est dérivable sur , ( ) , , et


est dérivable sur donc est dérivable sur et sa fonction dérivée est :
( ) ( )( ) ( ) 𝑠( ) 𝑠( ). D’où ( ) 𝑠( ).

Remarque : Si est la composée de deux fonction dérivable sur leur ensemble de définition,
alors est dérivable sur son ensemble de définition.

b. Fonction dérivée réciproque.


Propriété
Soit une bijection d’un intervalle vers ( ).

Si dérivable sur et si sa dérivée ne s’annule pas sur , alors sa bijection réciproque est
dérivable sur ( )et on a :( ) , c'est-à-dire ( ), ( )( ) ( )
.

m
Preuve : On sait que ( )

ra
, c'est-à-dire

eg
( )( ) ⟺( ( )) ( ) ⟺( ( )) .
( )

el
rt
Exemple1: On a : ( ) 𝑠 . Déterminons car (
su
𝑠 ) .
ro
( ) 𝑠 √ 𝑠 √ , ( )- .
eP

On a : ( ) √ , ( )- √ , ( ) - √ car ( ) .
ar

Donc ( )( ) ( 𝑠 ) .
Sh


oc

De la même façon on montre que (𝑠 ) et ( ) .



D

Exemple2: Soit 1 1 , ,
r@

.
he

est dérivable sur 1 1 et 1 1 on a : ( ) 𝑠 . Ainsi décroissante sur 1 1. Or est


rc

aussi continue sur 1 1 et f.1 1/ [ . / ( )[ , , , donc


he

est une bijection.


C

N.B :

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Motivation :
- Déployer un raisonnement mathématique et résoudre des problèmes relatifs à des situations de vie.
- Communiquer des informations comportant des nombres.

Compétence visée :
- Définir fonction dérivée.
- Connaitre les formules des fonctions dérivées élémentaires.
- Connaitre les opérations sur les fonctions dérivées.
- Définir et écrire l’équation de la tangente en un point .

Prérequis:

m
ra
1. Calculer la dérivée ( ) puis son nombre dérivé en 1.

eg
2. Calculer

el
rt
Situation Problème:
Une noix de coco, située à su du sol, se détache de son cocotier et
tombe. On désigne par ( ) la distance en mètres parcourue par la noix de coco au
ro
bout de secondes de chute. On a la relation: ( ) , où .
eP

1. Calculer la vitesse moyenne de la noix de coco entre les instants 3 et 7


ar

2. Calculer la vitesse instantanée de la noix de coco à l’instant


Sh

1. Différentes interprétations du nombre dérivé


oc
D

Activité d’apprentissage :
r@

La trajectoire d’un mobile décrit la courbe de la fonction ( ) où est le temps.


1. Calculer ( ) en fonction de t
2. Etudier le signe de ( )
he

3. D’après le signe de ( ) déduire la nature du mouvement du mobile pour les


rc

valeurs de temps positifs


4. La vitesse moyenne de ce mobile entre deux instants et est définie par
he

( ) ( )
. Calculer sa vitesse moyenne entre les instants 𝑠 et 𝑠.
C

( ) ( )
5. La vitesse instantanée de ce mobile en un instant est définie par ( ) . Calculer
sa vitesse instantanée à 𝑠
RESUME :
c. Interprétation numérique du nombre dérivé
Soit une fonction définie sur un intervalle ouvert et . On suppose que est
dérivable en . soit ( ) la courbe représentative de dans un repère ( ⃗⃗ ⃗) et un
point de ( ) d’abscisse , la droite ( ) occupe une position limite (𝑇 ) appelée tangente
à ( ) au point d’abscisse ; lorsque tend vers son coefficient directeur est ( ) et une
de ses équations est : (𝑇 ) : ( )( ) ( )
( ) ( ) ( )
Ceci est obtenu comme ceci : ( ) ( ) car ( )
( )( ) ( ) ( )( ) ( ).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 411


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

d. Interprétation cinématique du nombre dérivé


Supposons ici que représente la loi horaire d'un mobile en déplacement. La vitesse
( ) ( )
moyenne du mobile entre les instants et est alors : .
( ) ( )
La vitesse instantanée du mobile au moment est donc donnée par : ( ) .

Si est une loi horaire d'un mobile en mouvement, le nombre dérivé en représente la
vitesse instantanée du mobile à l'instant .

2. Applications de la dérivation à l'étude de fonctions


a. Sens de variation d’une fonction (monotonie).
Théorème

m
ra
Soit une fonction dérivable sur un intervalle ouvert .

eg
- Si est positive sur , alors est croissante sur .

el
- Si est négative sur , alors estdécroissante sur .

rt
- Si est nulle sur , alors est constante sur .

Exemple: Etudier la monotonie des fonctions suivantes :


su
ro
eP

1) ( ) avec ; 2) ( ) ; 3) ( )
ar

Solution :
Sh

1) ( ) . On a : ( ) donc f est une fonction constante.


oc

2) On a : ( )
( )
. Donc pour tout réel x ( ) d’où f est strictement décroissante.
D

( )( ) ( )
3) On a : ( ) ( ) ( )
.
r@

( ) ⟺
he

⟺( √ )( √ )
rc

⟺ √ √
he

On obtient le tableau de signe de ( ) suivant :


C

On a ] √ [ ] √ [, ( ) d’où f est strictement décroissante.

On a ] √ √ [ , ( ) d’où f est strictement croissante.

b. Extremum relatif d’une fonction

Théorème
Soit une fonction dérivable sur un intervalle- , et un élément de - ,. Si s’annule et
change de signe en , alors f admet un extremum relatif en qui est soit le minimum ou soit le
maximum.

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admet un maximum relatif M en admet un minimum relatif m en

Exemple: Soit ( ) .On a : ( ) ( ).

( ) ⟺ ⟺ ou .On obtient le tableau de signe de ( )


suivant :

m
ra
eg
el
On obtient donc le tableau de variation suivant :

rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc

La dérivée s’annule en en changeant de signe. Or - , ( ) et - ,


( ) donc f admet un extremum qui est un minimum. La dérivée s’annule en mais ne
D

change pas de signe, donc n’admet pas d’extremum relatif en .


r@

c. dérivés successives et applications


he

Définition
rc
he

Soit une fonction et un intervalle.


C

 Si est dérivable sur , sa dérivée est appelée dérivée première de on le note ( )


.
 Si est dérivable sur , sa dérivée est appelée dérivée seconde de on le note ou .( )

 De proche en proche, la dérivée de la fonction d’ordre ou dérivée de sur I. Si


elle existe, elle est la dérivée ( ) de sur ; on la note ( )
( )
En physique, on adopte les notation de LEIBNIZ . Ainsi ; ;… ; seront
respectivement notées ; ;… ; .

Activité d’intégration 1 :
Une noix coco, située à du sol, se détache de son cocotier et tombe.
On désigne par ( ) la distance en mètres parcourue par la noix de coco au bout de secondes de
chute. On a la relation: ( ) , où .
3. Calculer la vitesse moyenne de la noix de coco entre les instants 0,5 et 1; puis entre les
instants1et 1,5; puis entre les instants1et (avec )

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 413


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4. a. On appelle vitesse instantanée de la noix de coco à l’instant la limite de sa vitesse


moyenne entre les instants et lorsque tend vers
b. Calculer la vitesse instantanée de la noix de coco à l’instant
e. Calculer en fonction de la vitesse instantanée de la noix de coco à l’instant
f. Démontrer que la vitesse instantanée de la noix à l’instant est égale au nombre dérivé en
de la fonction ( )
5. Quelle est la vitesse instantanée de la noix de coco à l’instant où elle touche le sol ?

Activité d’intégration 2 :
Dans un cadre économique, on appelle fonction de satisfaction une fonction f définie et
dérivable sur une partie de et à valeurs dans l'intervalle , -. On dit qu'il y a ‘’saturation’’
lorsque la fonction de satisfaction prend la valeur 100.
La fonction , dérivée de la fonction , est appelée fonction ‘’envie’’. On a donc : .
On dit qu'il y a ‘’envie’’ lorsque est positive, sinon on dit qu'il y a ‘’rejet’’.
Charlotte doit rédiger un mémoire de recherche. Elle souhaite connaître la durée quotidienne de

m
travail qui lui convient le mieux, sachant qu'elle a la possibilité d'y consacrer entre 0 et 8 heures par

ra
jour.

eg
En début de journée, elle est de plus en plus efficace, mais après un certain temps sa
productivité ne la satisfait plus.

el
Elle modélise son taux de satisfaction en fonction du nombre d'heures passées

rt
quotidiennement à travailler.
La courbe représentant sa satisfaction est donnée ci-dessous.
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc

La tangente à cette courbe au point d'abscisse 4 est parallèle à l'axe des abscisses.
he

La courbe passe par l'origine du repère et la tangente en ce point passe par le point de
C

coordonnées (1 ; 50).
1. Par lecture graphique, répondre aux questions suivantes:
a. Pour quelle durée de travail quotidien y a-t-il ‘’saturation’’?
b. Sur quel intervalle y a-t-il ‘’envie’’?
c. Sur quel intervalle y a-t-il ‘’rejet’’?
d. Donner ( ).
On admettra que la fonction est ici une fonction affine définie sur l'intervalle [0 ; 8].
2. Justifier que son expression est : ( )
3. a. Justifier que la fonction admet pour expression : ( ) où c
b. Déterminer la valeur du nombre réel c.
4. En déduire les valeurs de pour lesquelles la satisfaction prend la valeur 75.

Exercices de consolidation
Exercice 1:

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On considère la fonction définie sur par la


relation ( ) Dans le repère (O ; I ; J)
orthonormé ci-dessous est donnée la courbe
représentative de la fonction :
1. On note la fonction dérivée de la fonction .
Etablir l'égalité ( ) ( )
2. a. Donner les coordonnées du point de ayant 1
pour abscisse.
b. Donner la valeur du nombre dérivée de la
fonction en 1.
c. Déterminer l'équation de la tangente (T) à la
courbe au point d'abscisse 1.
d. Tracer la tangente (T).

m
ra
Exercice 2:

eg
el
On considère la fonction définie sur par la relation
( )

rt
Dans le repère (O ; I ; J) orthonormé ci-
dessous est donnée la courbe représentative de la
fonction : su
1. On note la fonction dérivée de la fonction . Etablir
ro
l'égalité ( )
eP

( )
2. a. Déterminer l'équation de la tangente (T) à la
ar

courbe au point d'abscisse .


Sh

b. Tracer la tangente (T).

Exercice 2:
oc
D

Ci-dessous est représentée, dans


r@

des repères orthogonaux, la courbe


C représentative de la fonction racine
carrée.
he

Dans chacune de ces


rc

représentations, une tangente à la


courbe C est tracée :
he
C

1. Par lecture graphique, compléter


le tableau suivant :

2. Emettre une conjecture quant à


l'expression d'une fonction associant
au nombre x réel le coefficient
directeur de la tangente au point d'abscisse .

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
- Déployer un raisonnement mathématique et résoudre des problèmes relatifs à des situations de vie.
- Communiquer des informations comportant des nombres.
Compétence visée :
Représenter, déterminer des quantités et identifier des objets par des nombres
Prérequis:

m
ra
On donne ( )

eg
1. Calculer ( ) et ( )

el
2. Calculer ( ) et ( )

rt
Situation Problème:
su
Lucie, la pâtissière veut faire fabriquer le moule pour les gâteaux. Pour cela,
ro
elle se rend au marché où elle achète une feuille de tôle carrée de 12 centimètres de
eP

côté. Elle découpe dans chaque coin de cette feuille de tôle des carrés de
centimètres de côté. En relevant les bords, elle obtient sa moule. Elle aimerait savoir
ar

le volume maximal de ce moule afin d’estimer le nombre maximal de gâteaux qu’elle


pourra obtenir à partir d’une certaine quantité de pâte. Pour cela elle sollicite ton aide.
Sh

1. Notions d’asymptote
oc
D

Activité d’apprentissage :
r@

La fonction ci-dessous est la fonction d’une variable numerique de representation


graphique ( ) .
he

1. On donne ( )
a. Calculer ( ) et ( )
rc

b. Calculer ( ) et ( )
he

2. Soit ( )
C

a. Calculer ( ) et ( )
b. Ecrire ( ) sous la forme ( )
c. Montrer que , ( ) ( )- et , ( ) ( )-
RESUME :
b. Asymptote horizontale.
Définition
Soit f une fonction de representation graphique ( ).

 Lorsque f admet une limite finie en ,on dit que la droite d’equation est asymptote
à la courbe ( ) en .
Lorsque ( ) alors ( ) asymptote à la courbe ( ) en .

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 Lorsque f admet une limite finie en ,on dit que la droite d’equation est asymptote
à la courbe ( ) en .
Lorsque ( ) alors ( ) asymptote à la courbe ( ) en .
 Lorsque f admet une limite finie en et en ,on dit que la droite d’equation est
asymptote à la courbe ( ).
Lorsque ( ) et ( ) alors ( ) asymptote à la courbe ( ).

NB : Lorsque le repere est orthogonal ou orthonormé alors on dit que ( ) asymptote


horizontale à la courbe ( ).

m
ra
eg
el
rt
Exemple : Le plan est muni d’un repere orthonormé (O,I,J). su
ro
Soit f la fonction d’une variable numerique de representation graphique ( ) definie par
eP

( ) . Determinons l’equation de asymptote horizontale à la courbe ( ).


ar

On a : ( ) . Et ( ) .
Sh

Comme ( ) et ( ) alrs ( ) asymptote horizontale à la courbe ( ) car le


oc

plan est muni d’un repere orthonormé.


D
r@

c. Asymptote verticale
Définition
he
rc

Soit f une fonction de representation graphique ( ).


he

 Lorsque f admet une limite infinie à gauche ou à droite en ,on dit que la droite
C

d’equation est asymptote à la courbe ( ).


 Lorsque ( ) ou ( ) , alors ( ) est asymptote à la courbe ( )

NB : Lorsque le repere est orthogonal ou orthonormé alors on dit que ( ) est asymptote
verticale à la courbe ( ).

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : Le plan est muni d’un repere orthonormé (O,I,J).


Soit f la fonction d’une variable numerique de representation graphique ( ) definie par
( ) . Determinons l’equation de asymptote verticale à la courbe ( ).

On a : ( ) et ( ) ( )

Comme ( ) et ( ) alrs ( ) est asymptote verticale à la courbe ( ) car


le plan est muni d’un repere orthonormé.

d. Asymptote Oblique

Propriété

m
ra
Soit f une fonction de representation graphique ( ).

eg
 Lorsqu’il existe une fonction affine tel que , ( ) ( )- on dit que

el
la droite d’equation

rt
est asymptote à la courbe ( ) en
 Lorsqu’il existe une fonction affine , ( ) ( )-
la droite d’equation
su
tel que
est asymptote à la courbe ( ) en
on dit que
ro
 Lorsqu’il existe une fonction affine tel que , ( ) ( )- et
eP

, ( ) ( )- on dit que la droite d’equation est asymptote à la


ar

courbe ( ).
Sh

NB : Lorsque le repere est orthogonal ou orthonormé alors on dit que ( ) est


asymptote oblique à la courbe ( ).
oc
D
r@
he

Remarque :
rc
he

 Lorsque le repere est orthogonal ou


orthonormé et lorsqu’une fonction
C

peut s’ecrire sous la forme


( ) avec un
entier naturel non nul alors ( ) asymptote oblique à la courbe ( ).
 Lorsque le repere est orthogonal ou orthonormé et lorsqu’une fonction peut s’ecrire sous la
forme ( ) ( ) avec un entier naturel non nul alors la courbe ( ) de g est une
courbe asymptote à la courbe ( ).

Exemple : Le plan est muni d’un repere orthonormé (O,I,J).


Soit f la fonction d’une variable numerique de representation graphique ( ) definie par
( ) . Determinons l’equation de asymptote oblique à la courbe ( ).

On a : ( ) .

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Ona : , ( ) ( )- 0 ( )1

0 ( )1

0 1

Et , ( ) ( )- 0 ( )1

0 ( )1

0 1

Comme , ( ) ( )- et , ( ) ( )- alors la droite d’equation

m
est asymptote oblique à la courbe ( ).

ra
2. Eléments de symétrie

eg
el
Activité d’apprentissage :

rt
Les fonctions et ci-dessous sont des fonctions d’une variable numerique de
representations graphiques respectives ( ) et ( ) définies par ( )
( )
su et
ro
1. Ecrire ( ) sous la forme ( ) ( ) et ( ) sous la forme
eP

( ) avec les réels , et à préciser.


2. Montrer que ( ) ( ) puis montrer que ( ) ( )
ar

RESUME :
Sh

a. Axe de symétrie
oc

Définition
D
r@

Soit f une fonction de representation graphique ( ).


he

On dit que la droite ( ) est un axe de symetrie de ( ) lorsque pour tout reel tel que
on a : ( ) ( )
rc

 Ou encore la droite ( ) est un axe de symetrie de ( ) lorsque pour tout reel tel que
he

on a : ( ) ( )
C

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Exemple : Le plan est muni d’un repere orthonormé (O,I,J).


Soit f la fonction d’une variable numerique de representation graphique ( ) definie par
( ) . Montrons que la droite ( ) est un axe de symetrie de ( )

On a : . pour tout reel tel que on a :

( ) ( ) ( ) ( )

( )

b. Centre de symétrie.

Définition

m
Soit f une fonction de representation graphique ( ).

ra
 On dit que le point Ω( ) est un centre de symetrie de ( ) lorsque pour tout reel tel que

eg
( ) ( )
on a : et .

el
 On dit que le point Ω( ) est un centre de symetrie de ( ) lorsque pour tout reel tel

rt
( ) ( )
que on a : et ou ( ) ( ) .
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he

Exemple : Le plan est muni d’un repere orthonormé (O,I,J).


C

Soit f la fonction d’une variable numerique de representation graphique ( ) definie par


( ) Montrons que le point Ω( ) est un centre de symetrie de ( ). On remarque que
( )

On a : * + et ( ) ( ) ( )

( ) ( )
On a : . Donc le point Ω( ) est un centre de symetrie de ( )

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3. Parité et périodicité.
a. parité.
Activité d’apprentissage :
Les fonctions et ci-dessous sont des fonctions d’une variable numerique de
representations graphiques respectives ( ) et ( ) définies par t ( ) | | et
( )
1. Déterminer les ensembles de définition et de et
2. Vérifier que et sont symétriques par rapport à 0.
3. Montrer que ( ) ( ) puis ( ) ( )
RESUME :
- Fonction paire.
Définition

m
ra
Soit f une fonction d’ensemble de definition .

eg
On dit que la fonction f est paire si est symetrique par rapport à zero et pour tout element de

el
, on a : ( ) ( )

rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@

Remarque : Lorsque la fonction f est paire alors, les deux points ( ( ) ) et


( ( ) ( ) ) sont symétriques par rapport à l’axe des ordonnées, et ils sont tous
he

les deux sur la courbe de f. La courbe représentative de f est symétrique par rapport à l’axe des
abscisses. Donc lorsque la fonction est paire alors l’on peut se contenter d’étudier et tracer la
rc

fonction f pour les puis compléter le reste de la courbe par la symétrie orthogonale d’axe
he

l’axe des ordonnées.


C

Exemple : Soit f la fonction d’une variable numerique definie par ( ) | | .

Montrons que f est paire.

On a : . est symetrique par rapport à zero car - - , , et ,

On a : ( ) ( ) | | | | ( ).

Donc la fonction f est paire car , on a : ( ) ( )

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

- Fonction impaire.
Définition
Soit f une fonction d’ensemble de definition .

On dit que la fonction f est impaire si est symetrique par rapport à zero et pour tout element
de , on a : ( ) ( )

Remarque : Lorsque la fonction f est impaire alors, les points de la courbe ( ( )) et


( ( ) ( ) ) sont symétriques par rapport au point O. Donc lorsque la fonction f
est impaire alors l’on peut se contenter d’étudier et tracer la fonction f pour les puis
compléter le reste de la courbe par la symétrie de centre O.

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc

Exemple : Soit f la fonction d’une variable numerique definie par ( ) .


he
C

Montrons que f est impaire.

On a : . est symetrique par rapport à zero car - - , , et ,

On a : ( ) ( ) ( ) ( ) ( ).

Donc la fonction f est impaire car , on a : ( ) ( )

b. Fonction périodique.
Activité d’apprentissage :
Les fonctions et ci-dessous sont des fonctions d’une variable numerique de
representations graphiques respectives ( ) et ( ) définie par ( ) ( ) et
( ) ( )
1. Déterminer les ensembles de définition et de et
2. En utilisant les formules d’additions, montrer que ( ) ( )
puis ( ) ( )

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RESUME :
Définition
Soit f une fonction d’ensemble de definition et T un nombre réel non nul.

On dit que la fonction f est périodique de periode T ou T périodique si pour tout élément de
, 𝑇 et 𝑇 , on a : ( 𝑇) ( ).

Remarque : Lorsque la fonction f est périodique de periode T , alors il suffit d’étudier et de


tracer une partie de la courbe sur un intervalle de longueur T, puis de la reproduire indéfiniment
à gauche et à droite sur les intervalles successifs de longueur T.

Un exemple typique de fonction périodique est la fonction trigonométrique 𝑠 , qui

admet pour période (la plus courte) 𝑇 , puisque 𝑠 ( ) 𝑠 . On peut réduire

m
l’intervalle d’étude à , - ou si l’on préfère à , -, ou encore à n’importe quel

ra
eg
intervalle pourvu qu’il ait pour longueur .

el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Exemple : Soit f la fonction d’une variable numerique definie par ( ) .


Montrons que f est periodique.

On a : . , et , on a :

( ) ( ( )) ( )

( ) ( )

( )

( )

Donc ( ) ( ) d’où f est -periodique .

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
- Déployer un raisonnement mathématique et résoudre des problèmes relatifs à des situations de
vies liées à l’étude de fonction
- Communiquer des informations comportant des nombres …
Compétence visée :
- Déterminer graphiquement l’image et l’antécédent d’un nombre par une fonction
- Déterminer graphiquement le domaine de définition d’une fonction
Prérequis:
On donne ( )
1. est-elle paire ? impaire ?
2. Donner la forme canonique de ( ) puis déduire son axe de symétrie
3. admet-elle un centre de symétrie ?

m
4. Etudier les variations de puis dresser son tableau de variation.

ra
Situation Problème:

eg
La figure ci-contre représente le

el
déplacement de la voiture de M. Ambroise

rt
dont le mouvement est uniforme.
En utilisant la figure ci-contre, répond
aux questions suivantes :
1. Quelle est l’image de chacun des
su
ro
nombres 1 et 3 ?
eP

2. Sachant que entre les nombres 1 et 3


la courbe obtenue est une droite de la forme
ar

, déterminer et
Aide-le à déterminer l’équation de la trajectoire de son
Sh

3.
véhicule entre les instants 1min et 3min.
oc

1. Intersections
D

a. Intersections d’une courbe avec les axes du repére


r@

Activité d’apprentissage :
he

Le plan est muni d’un repere orthonormé (O,I,J). Soit la fonction d’une variable
rc

numerique de representation graphique ( ) definie par ( ) et la droite


he

( ) . On considère aussi la fonction ( )


C

1. Etudier le signe de ( ) . Que peut-on dire de la courbe de par rapport à la


la droite ( )?
2. Montrer que est dérivable et calculer sadéerivée séconde ( )
3. Résoudre l’équation ( ) . On notera sa solution.
4. Etudier le signe de ( ) puis calculer les cordonnées du point défini par . ( )/

RESUME :
Méthode
Pour detreminer les intersections d’une courbe ( ) d’une fonction avec :

 L’axe des abscisse, on resout l’equation ( ) .


 L’axe des ordonnées, on calcule ( ).

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b. Positions relatives de deux courbes.

Propriété
Pour etudier les positions relatives des courbes des fonctions f et g de representation graphique
respectifs ( ) et ( ) on calcule la difference ( ) ( ) puis on obtient :

 Si ( ) ( ) alors ( ) est au dessus de ( ).


 Si ( ) ( ) alors ( ) est en dessous de ( ).
 Si ( ) ( ) alors les courbes ( ) et ( ) sont confondues.

m
ra
eg
el
rt
su
ro
Exemple : Le plan est muni d’un repere orthonormé (O,I,J).
eP

Soit f la fonction d’une variable numerique de representation graphique ( ) definie par


ar
Sh

( ) . Determinons les positives de la courbe ( ) avec la droite ( ) .


oc

On a : ( ) ( ) .
D
r@

On obtient le tableau de signe de suivant :

- , d’où ( ) est au dessus de ( ).


he

Donc : ( )
rc

Donc : - , ( ) d’où ( ) est en dessous de ( ).


he

2. Position relative d’une courbe et ses tangentes.


C

a. Point d’inflexion.
Propriété
Lorsqu’une fonction est deux fois derivables sur un intervalle I et lorsque la derivée
seconde s’anulle en ( ( ) ) en changeant de signe, alors la courbe de admet un
point d’inflexion.Ce point est le point A. ( )
/.

Exemple : Soit f la fonction d’une variable numerique de representation graphique ( ) definie par
( ) . Determinons le point d’inflexion de ( ).

On a : .f est deux fois derivables sur et on a : ( )

et ( ) .

( ) c'est-à-dire que . On obtient le tableau de signe de ( ) suivant :

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s’anulle en en changeant de signe alors la courbe de f admet un point d’inflexion.Ce point est le
point ( ) car et ( ) ( ) .

ILLUSTRATION

m
ra
eg
el
rt
su s’annule en en changeant de
signe
ro
eP

3. Plan d’etude d’une fonction.


ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

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4. Courbes et transformations du plan.

m
Propriété

ra
eg
Soit f la fonction d’une variable numerique de representation graphique ( ) dans le plan
muni d’un repere orthonormal (O,I,J).

el
rt
 Lorsque ( ) ( ) alors la courbe ( ) de g se deduit de celle de ( ) de f par la
translation de vecteur ⃗⃗ . / (( ) ⃗⃗
( )
* su
ro
o En particulier lorsque ( ) ( ) alors la courbe ( ) de g se deduit de celle
eP

de la parabole ( ) d’equation par la translation de vecteur ⃗⃗ . / .( )


ar

( )
⃗⃗ /.
Sh

o En particulier lorsque ( ) alors la courbe ( ) de g se deduit de celle de ( )


oc

de l’hyperbole d’equation par la translation de vecteur ⃗⃗ . / (( ) ⃗⃗


( )
*.
D
r@
he
rc
he
C

 Lorsque ( ) ( ) alors la courbe ( ) de g se deduit de celle de ( ) de f par la


symetrie orthogonale d’axe (OI).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 427


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

 Lorsque ( ) ( ) alors la courbe ( ) de g se deduit de celle de ( ) de f par la


symetrie orthogonale d’axe (OJ).

 Lorsque ( ) ( ) alors la courbe ( ) de g se deduit de celle de ( ) de f par la


symetrie de centre O.

m
ra
eg
el
rt
su
ro


eP

Lorsque ( ) (| |) alors la courbe ( ) de g se deduit de celle de ( ) de f en


construisant la partie des abscisses positifs par la symetrie orthogonale d’axe (OJ) en
ar

conservant la partie des abscisses déjà positifs.


Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

 Lorsque ( ) | ( )| alors la courbe ( ) de g se deduit de celle de ( ) de f en


construisant la partie de ( ) en dessous de l’axe des abscisses par la symetrie orthogonale
d’axe (OI) puis en conservant la partie déjà au dessus de l’axe des abscisses.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 428


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Exercices de consolidation :
Exercice1 :
Soit fla fonction définie sur 0 1 par ( ) et soit ( )
sa représentation graphique dans un repère orthonormal du plan.
1. a. Étudier les variations de et dresser son tableau de
variation complet.
b. En déduire que possède sur un extremum que l’on
précisera.
2. On a représenté ci-contre une sphère de rayon et un cône
circonscrit à la sphère ayant pour rayon et pour hauteur
avec 0 1. Les points et sont coplanaires,
les droites ( ) et ( ) sont perpendiculaires, de même que

m
les droites ( ) et ( ).
On cherche à déterminer pour quelle valeur de le volume du cône

ra
est minimal et quel est ce volume minimal.

eg
1. Démontrer que

el
2. On rappelle que le volume d’un cône, de hauteur et dont

rt
l’aire de la base vaut B, est
3.
4. Conclure en utilisant la première question. su
Soit ( ) le volume du cône. Exprimer ( ) en fonction de .

Exercice2 :
ro
eP

On considère la figure suivante :


SO = 10 cm.
ar

OB = 3 cm.
Sh

M est un point mobile sur [SB] tel que .


On cherche à déterminer la valeur de x pour laquelle le volume
oc

du cône de sommet O est optimal. Pour cela, répondre aux


D

questions suivantes :
1. Calculer SB.
r@

2. Déterminer en fonction de x le rayon de la base ainsi que la


hauteur OO’ du cône de sommet O.
he

3. En notant ( ) le volume du cône de sommet O, montrer que


( ) (√ )
rc


4. Conclure.
he
C

Exercice 3 :
On considère tous les cônes droits dont la génératrice SM mesure 10cm.

On appelle la hauteur (variable) en cm de ces cônes ( ). Soit r le rayon de la base (en cm)

1. Exprimer en fonction de
Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 429
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

( )
2. Montrer que le volume ( ) du cône de hauteur est ( ) cm3
3. Tracer la représentation graphique de la fonction sur l’intervalle [ ]
4. Déterminer graphiquement la valeur de la variable pour laquelle le volume du cône est
maximal
5. Déterminer graphiquement les valeurs pour laquelle
( ) cm3

Exercice 4:
On considère la figure suivante (M est un point de [BC]). Trouver la
valeur de pour laquelle l’aire du rectangle hachuré est optimale.

Exercice 5:

m
On souhaite construire une boîte parallélépipédique à partir d’un

ra
carton carré de 4 mètres de côté, comme l’illustre le schéma

eg
suivant :

el
La partie hachurée correspond à la partie du carton qui va être

rt
pliée (aux pointillés) pour obtenir la boîte.
1. Montrer que le volume de la boîte est égal à
( ) ( ) . su
2. Étudier les variations de f, puis en déduire la valeur de x
ro
(arrondie au centimètre près) pour laquelle le volume de la
eP

boîte est optimal.


ar

Exercice 6:
Sh

On considère la parabole d’équation sur laquelle se trouvent deux points : ( ) et


oc

( ). Soit M un point de cette parabole d’abscisse a, .


On cherche à optimiser l’aire du triangle ABM.
D
r@

1. Calculer AB.
2. Déterminer une équation de la droite ( ).
he

3. Soit H le pied de la hauteur du triangle ABM issue du sommet M.


Déterminer une équation de la droite (MH) en fonction de a.
rc

4. Déduire des questions 2 et 3 les coordonnées de H en fonction de a.


he

5. Justifier qu’optimiser l’aire du triangle ABM revient à optimiser , et


donc à optimiser la fonction f définie par ( ) .
C

6. En déduire alors l’abscisse du point M telle que l’aire du triangle ABM


soit optimale.

Exercices d’intégration
Exercice 1:
Une entreprise malienne décide de fabriquer et de commercialiser un produit. Sa capacité
maximale de production est en tonnes. Le coût, en milliers de francs CFA, d'une production de
tonnes est donné par : ( )
1. Etudier les variations de C sur [0; 20] puis tracer la représentation graphique de C dans un repère
orthogonal (unité) : 1cm sur l'axe des abscisses pour 1 unité : 1cm sur l'axe des ordonnées pour
200FCFA).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 430


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

2. En économie, on appelle coût moyen , le coût de fabrication d'une tonne de produit. Donc
( )
. Déterminer et étudier la fonction sur l'intervalle [0; 20]. En déduire le coût moyen
minimum.
3. Après une étude de marché, l'entreprise décide de de vendre son produit 84 milliers de Francs
CFA la tonne. Le bénéfice réalisé par l'entreprise est donc défini par la fonction B telle que
( ) ( ).
Quelle doit être la production de l'entreprise pour qu'elle réalise le bénéfice maximum ? Est-
ce la même valeur qui minimise le coût moyen ?
Exercice 2:
Une entreprise de maroquinerie fabrique des sacs de luxe.
Chaque jour, elle produit un nombre de sacs, étant compris entre 0 et 10. Le coût, exprimé en
milliers de francs CFA, de la production journalière de sacs est donné par : ( )
1. a. Déterminer la dérivée de la fonction .
b. En déduire le sens de variation de f.

m
2. Le plan est muni d'un repère orthogonal tel que : 1cm représente1 sac en abscisse ;1cm

ra
représente 40000francsCFA en ordonnée.
a. Compléter la table des valeurs suivante :

eg
el
rt
b. Construire la représentation graphique (C) de . su
3. On suppose que toute la production est vendue au prix de 14000francsCFA l'unité. La recette
ro
journalière, exprimée en milliers de francs CFA, est alors donnée par : ( ) .
eP

a. Exprimer le bénéfice journalier total ( ) en fonction de ( ) et ( ).


b. Vérifier que : pour tout de [0; 10], ( ) ( )( )
ar

4. a. Construire sur le même dessin, la représentation graphique de la fonction .


Sh

b. Par lecture graphique ; déterminer l'intervalle auquel


doit appartenir pour que l'entreprise réalise un bénéfice.
oc

c. Trouver le résultat précédent par calcul.


D

Exercice 3:
r@

On munit le plan d'un repère (O ; I ; J) orthonormé dont l'unité graphique est le centimètre.
On considère un segment [MN] dont les extrémités M et N reposent sur les parties positives
he

respectivement de l'axe des abscisses et de l'axe des ordonnées.


rc
he
C

On considère les deux distances suivantes : ;


1. Déterminer l'expression de b en fonction de la valeur de .
On note l'aire du triangle .

2. Démontrer que l'aire de s'exprime en fonction de par : ( )
3. Montrer que la fonction dérivée de la fonction admet pour expression : ( )

4. a. Etablir le tableau de signes de la fonction .
b. Etablir le tableau de variations de la fonction A.
5. En déduire la position du segment , - pour laquelle le triangle OMN possède une aire maximale.

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Introduction
Nous avons vu en 2nde ce que c’est qu’un groupe abélien. L’écriture d’un groupe ( ; ) c’est
une structure algébrique (ensemble non vide muni d’une loi de composition interne associative,
admettant un élément neutre dans lequel tout élément admet un symétrique). Dans ce chapitre, nous

m
parlerons d’une structure algébrique particulière appelée espace vectoriel réel. Mais comment s’écrit-

ra
elle ? quels en sont des exemples ? Quelles sont ses propriétés ?
Les espaces vectoriels permettent de caractériser tous les éléments de certains ensembles

eg
(même infinis) à partir d’un petit échantillon (fini) dudit ensemble.
Ils trouvent leur utilisation dans les démonstrations d’autres propriétés mathématiques, notamment

el
les solutions d’une équation différentielle permettant de donner l’équation horaire d’un mobile en

rt
physique, la résolution des systèmes linéaires ayant plusieurs inconnues, l’expression analytique de
certaines suites récurrentes su
ro
Motivation :
eP

➢ Formaliser et généraliser certains aspects de la géométrie classique.


➢ S’outiller des prérequis nécessaires à la compréhension des signaux et la cryptographie
ar

Compétence visée :
Sh

➢ Montrer qu’un ensemble est stable pour une loi.


➢ Montrer qu’un ensemble est un espace vectoriel sur
oc

Prérequis:
D
r@

1. Vérifier que le point . / (D) :


2.On définit l’opération ● sur par ● ( )( ).
he

a. Calculer ( ) puis ( ). La loi est-elle associative ?


b. Montrer que est l’élément neutre pour la loi ●
rc

3. Soit - [, on définie une loi dans par: Pour tout ,


he

a. En utilisant la question I.1) démontrer que est une loi de composition interne dans .
C

b. Démontrer que est associative et commutative dans .


c. Soit .Vérifier que .Conclure.
d. Pour tout , déterminer le symétrique de pour . Que peut-on dire de ( )?
Situation Problème:
Soit 2 ⃗⃗ . / 3 et 2 ⃗⃗ . / 3 deux ensembles
constitués de vecteur du plan noté .

1. Déterminer l’intersection de et notée puis préciser les vecteurs qui


dirigent cette intersection s’ils existent.
2. Déterminer la réunion de et notée puis préciser les vecteurs qui
dirigent cette réunion s’ils existent.
15. Espaces vectoriels
Un espace vectoriel est un ensemble d’éléments , …. appelés vecteurs, sur lequel sont
définis les opérations linéaires : une addition et une multiplication par un scalaire (un nombre réel
ou complexe), avec les règles usuelles liées à la notion d'addition et de multiplication :
Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 432
CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

associativité, commutativité, élément neutre, transitivité,... Dans le jargon mathématicien


l'addition désigne une opération interne entre deux vecteurs donnant un vecteur, tandis que la
multiplication est une opération externe entre un scalaire et un vecteur donnant encore un
vecteur. On parle d'espace vectoriel réel si les scalaires sont les nombres réels.

Activité d’apprentissage :
Soit E l’ensemble des vecteurs du plan et ⃗⃗ 2 ⃗⃗ . / 3 un sous-
ensemble de E.

1. Montrer que le vecteur nul de E noté ⃗⃗ . / appartient à ⃗⃗.


2. Montrer que pour tout et pour tout vecteur ⃗⃗ ⃗⃗, on a ⃗⃗ ⃗⃗
3. Montrer que pour deux vecteurs ⃗⃗ et ⃗ de , on a ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗
⃗⃗
RESUME :

m
Définition

ra
Soit E un ensemble non vide.

eg
1. On dit la loi ◙ est une loi de composition interne dans E si ( ) on a : .

el
rt
On dit que la loi ◙ ou • est une loi de composition externe sur E à operateur dans si ( ⃗⃗)
E on a : ⃗⃗ .
su
Exemple : Dans l’ensemble W des vecteurs de l’espace,
ro
est une loi de composition interne et
• est une loi de composition externe sur W à opérateur dans .
eP
ar

Définition
Sh

Soit E un ensemble non vide muni de loi de composition interne et une loi de composition externe
oc

à operateur dans noté •. ( ) est un espace vectoriel sur (ou espace vectoriel réel noté
e ) si les conditions suivantes sont vérifiées :
D

1. ( ) est un groupe commutatif (ou Abélien).


r@

2. Les quatre propriétés suivantes sont vérifiées :


3. a. , .
he

b. ( ) E; ( ) ( )
c. ( ) E’ ; ( )
rc

d. ( ) E’ ; ( ) .
he
C

Exemple : ( ) est un espace vectoriel.

Vocabulaire :
 Si E est un espace vectoriel sur , les éléments de E sont appelés des vecteurs et ceux de
sont scalaires.
 L’élément neutre de + dans E est noté ou ⃗⃗ et est appelés vecteur nul.
2. Sous-espaces vectoriels
a. Définition et propriétés caractéristique.
Définition
Soit ( ) un espace vectoriel.

1. Une partie A de E est un sous espace vectoriel de E si ( ) est un espace vectoriel.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 433


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Définition
2. Une partie A de E est un sous espace vectoriel de E si ( ) est un espace vectoriel.
3. Soit ( ) un espace vectoriel.

Une partie A de E est un sous espace vectoriel de E si les propriétés suivantes sont vérifiées :

 ⃗⃗ A
 et ⃗⃗ A, on a ⃗⃗
 (⃗⃗⃗⃗ ⃗) , on a ⃗⃗ ⃗

Exemple : soit E l’ensemble des vecteurs du plan.


Montrons que l’ensemble ⃗⃗ 2 ⃗⃗ . / 3 est un sous-espace vectoriel.

m
ra
 On a : ⃗⃗ ( ) et , donc ⃗⃗ ⃗⃗.

eg
 et ⃗⃗ ⃗⃗, alors ⃗⃗ . / ⃗⃗ . / d’où ( ) ( ) ( )= .0=0.

el
Donc ⃗⃗ ⃗⃗

rt
 Soit (⃗⃗⃗⃗ ⃗) / ⃗⃗ . / et ⃗ . / et que : et .

Ainsi on a : ( ⃗⃗ ⃗) . / et ( ) ( ) su
ro

( ) ( ) Donc ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗ .
eP

Comme les propriétés a, b et c sont vérifiées, alors ( ⃗⃗


ar

) est un sous-espace vectoriel réel de E.


Sh

Remarque : On peut regrouper a, b et c en ceci : ( ) et (⃗⃗⃗⃗ ⃗) on a : ⃗⃗ ⃗


oc

b. Somme directe de deux sous-espaces vectoriels.


D

Définition
r@

c.deux sous-espaces vectoriels de l’espace vectoriel


Si E et F sont tels que : * + alors leur
he

somme E F est dite directe et on note E F.


rc

Exemple : Soit
he

2 ⃗⃗ . / 3 et 2 ⃗⃗ . / 3 deux sous-espaces
vectoriels réel de .
C

1. Déterminons puis précisons sa base si elle existe.


On a : 2 ⃗⃗ . / 3 et 2 ⃗⃗ . / 3

On a : { ⟺ et . Donc ⃗⃗ .
Comme * + alors ne possédé pas une base.
2. Déterminons 2 ⃗⃗ . / 3
On a : ou

Donc ⃗⃗ . / ⃗⃗ . / ou ⃗⃗ . / ⃗⃗ . /

ou ⃗⃗ . / ( * ou ⃗⃗ . / ( ). Donc { ⃗ ( * ⃗ ( )}.

Donc une base de est { ⃗ ( * ⃗ ( )}.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 434


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
➢ Formaliser et généraliser certains aspects de la géométrie classique.
➢ S’outiller des prérequis nécessaires à la compréhension des signaux et la cryptographie
Compétence visée :
➢ Montrer qu’une famille finie est une famille génératrice ; libre ; liée d’un espace vectoriel.
➢ Montrer qu’une famille finie est une base d’un espace vectoriel.
➢ Déterminer la dimension d’un espace vectoriel.
Prérequis:
On donne trois vecteurs du plan tels que ⃗⃗( ) , ⃗( ) et ⃗⃗⃗( )

m
1. Montrer que ⃗⃗ et ⃗⃗⃗ sont colinéaires

ra
2. Montrer que le système * ⃗⃗ ⃗+ forme une base du plan

eg
3. Donner l’écriture vectorielle des coordonnées du point . / dans cette base.

el
Situation Problème:

rt
su
Dans , on considère les vecteurs ⃗⃗( ) et ⃗ ( * et ⃗⃗⃗( ).
ro
1. Montrer que le système ( ⃗⃗ ⃗) est lié.
eP

2. Montrer que le système ( ⃗⃗ ⃗⃗⃗) est libre.


3. Montrer que ( ⃗⃗ ⃗⃗⃗) est une famille génératrice
ar
Sh

1. Système de deux vecteurs


oc

Activité d’apprentissage :
D

Dans , on considère les vecteurs ⃗⃗( ) et ⃗ ( * et ⃗⃗⃗( ).


r@

1. Montrer que les vecteurs ⃗⃗ et ⃗ sont colinéaires.


he

2. Montrer que le système ( ⃗⃗ ⃗⃗⃗) forme une base de .


3. Montrer que le vecteur ⃗ peut s’écrire comme combinaison linéaire de ⃗⃗ et ⃗⃗⃗
rc
he

RESUME :
C

a. Combinaison linéaire
Définition

Soit ( ) un espace vectoriel réel.

 On appelle système de vecteurs ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ de E le sous-ensemble { ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ }.

 On appelle combinaison linéaire des vecteurs ⃗⃗ , ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ tout vecteurs ⃗⃗ de E qui peut

s’écrire sous la forme : ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ où ( )

Lorsqu’on veut ordonnées les éléments d’un système S { ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ } , on l’appelle dans ce cas
une famille de vecteurs ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 435


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : soit l’ensemble des vecteurs du plan. On considère les vecteurs ⃗⃗( ) et ⃗( ). Alors
( ⃗⃗ ⃗) est un système de vecteurs de et ⃗⃗⃗⃗ ( ) est une combinaison linéaire de ⃗⃗ ⃗ car
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗. De même ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗ est une combinaison linéaire de ⃗⃗ et ⃗.

b. Système générateur
Définition
Soit ( ) un espace vectoriel réel et soit S un système de vecteur de . Le système S est
générateur de l’espace vectoriel réel si tout vecteur de peut s’écrire comme combinaison linéaire
Exemple
des vecteur de :S.Soit l’ensemble des vecteurs du plan et *⃗ ⃗+ où ⃗( ) et ⃗( ).

Montrons que S est un système générateur de .

Soit ⃗⃗ . Alors il existe un couple ( ) / ⃗⃗ . /.

m
ra
On a : ⃗⃗ . / ⃗⃗ . / donc ⃗⃗ ⃗ ⃗.

eg
Donc ⃗⃗ , ⃗⃗ peut s’écrire comme combinaison linéaire des vecteurs de S. Ainsi S est un système

el
générateur.

rt
De même * ⃗ ⃗ ⃗ ⃗+ est un système générateur.
su
Propriété
ro
eP

L’ensemble de toutes les combinaisons linéaires de vecteurs de S est un sous espace vectoriel réel
de E appelé sous-espace vectoriel réel de E engendré par S et on le note comb(S).
ar
Sh

Exemple : soit W l’ensemble des vecteurs de l’espace.


oc

On considère ⃗( ) et ⃗( ) déterminons comb(⃗ ⃗)


D

On a comb(⃗ ⃗) * ⃗ ⃗ ( ) +
r@

c. Systèmes libres- systèmes lies.


he

Définition
rc
he

Le système { ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ } des vecteurs de est :


C

a. Libre si ( ) on a :
⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ (simultanément nuls).
b. Lié si ( ) ;( ) ( ), on a :
c. ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ne sont pas tous nuls.

Exemple : Dans , on considère les vecteurs ⃗⃗( ) et ⃗ ( * et ⃗⃗⃗( ).

4. Montrer que ( ⃗⃗ ⃗) est lié.


5. Montrer que ( ⃗⃗ ⃗⃗⃗) est libre.

Solution :

1. Soit / ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗. On a : ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗ ( ) ( * ( ) 8 {

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 436


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Donc , on a ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗ d’où ⃗⃗ ⃗ sont lié c'est-à-dire que les vecteurs


⃗⃗ ⃗ sont colinéaires .

2. IL suffit de montrer que l’équation ⃗⃗ ⃗⃗⃗ n’a pas solution.

On a : ⃗⃗ ⃗⃗⃗ ( ) ( ) 2 { ce qui est impossible car on a deux valeurs de .

D’où S est libre.

NB : On dit que deux vecteurs ⃗⃗ et ⃗ sont liés lorsqu’ils sont colinéaires c'est-à-dire
( ⃗⃗ ⃗) .

Deux vecteurs ⃗⃗ et ⃗ sont libres lorsqu’ils sont sécants c'est-à-dire ( ⃗⃗ ⃗) .

2. Bases et coordonnées d’un vecteur

m
a. Définition

ra
eg
Définition

el
On appelle base d’un espace vectoriel E, toute famille libre et génératrice de E.

rt
Exemple : Dans, ( ⃗⃗ ⃗) avec ⃗⃗(1 ; 2) et ⃗(
su
) est une base de .

En effet : - D’après ce qui précède ( ⃗⃗ ⃗) est libre.


ro
eP

-Montrons maintenant que ( ⃗⃗ ⃗) est une famille génératrice.


ar

Soit ⃗⃗⃗ , montrons que l’équation ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗ d’inconnu admet de solution.


Sh

On a : ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗ ( ) ( * ( ) { {
oc

∆=|
D

|
r@

Donc l’équation ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗ admet de solution. Ainsi ⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗ peut s’écrire comme combinaison
linéaire de ⃗⃗ et ⃗. Donc ( ⃗⃗ ⃗⃗⃗) est un famille génératrice de . Donc ( ⃗⃗ ⃗⃗⃗) est une base de .
he

b. Caractérisation d’une base et coordonnées d’un vecteur.


rc

Définition
he
C

est une base de si et seulement si tout vecteur de W s’écrit de façon unique comme combinaison
linéaire des vecteurs de .

(⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗) est une base de équivaut à : ⃗⃗ , il existe un unique ( )
on a : ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗

Dans ce cas, les réels sont les coordonnées ou les composantes de vecteur ⃗⃗ et on

note ⃗⃗( ) ou bien ⃗⃗ . On dit que : ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ où

( )
⃗⃗( ) est un vecteur qui dans la base .

NB : Les sont les réels ordonnées comme les vecteurs ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗.

(⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗) est une base de si et seulement si (⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗)

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 437


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : Dans , ⃗⃗ , il existe un unique couple ( ) / ⃗⃗ ⃗ ⃗, donc (⃗ ⃗) est une


base de .

Soit (⃗ ⃗)la base canonique

On pose ⃗⃗⃗⃗( ) et ⃗⃗⃗⃗( ) des vecteurs de dans la base .

Trouvons les coordonnées de ⃗ ⃗ dans la base (⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗).

On a : ⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗ et ⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗.

⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗
On obtient le système suivant : { ⟺{ ⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗

Et on a : ⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗/ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗

m
Donc on a : ⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ et ⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗.Dans la base , ⃗( ) et ⃗( ) ; on parle ici de

ra
changement de base.

eg
Remarque: Pour démontrer que (⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗) est une base , il faut et il suffit que

el
(⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗) c'est-à-dire le système constitué par ces vecteurs est libre.

rt
3. Dimension d’un espace vectoriel su
ro
Définition
eP

Si un espace vectoriel a une base composée de vecteurs, alors toutes les autres bases de
auront aussi vecteurs et dans ce cas, on dira que l’espace vectoriel est de dimension et on
ar

note .
Sh

Cas particuliers
• *⃗⃗+
oc

• Si , alors est appelé une droite vectorielle. Dans le plan, elle a une équation de la
D

forme , avec ( ; ) ≠ (0; 0).


r@

• Si , alors est appelé un plan vectoriel. Dans l’espace, elle a une équation de la forme
avec ( ; ; ) ≠ (0; 0; 0).
he
rc

Exercice1 :
he

engendré par les vecteurs ⃗( ) et G le sous


C

Soit F le sous espace vectoriel du plan vectoriel de


espace vectoriel de défini par : 2 ⃗⃗ . / 3

1. Déterminer le système qui engendre G.


2. Déterminer et en donner une base s’il y’a lieu.

Exercice2 :
Soit W l’espace vectoriel.

On considère F le sous-espace vectoriel de W engendré par ⃗ ( * et G un sous-espace vectoriel de

W engendré par { ⃗⃗ ( * }.

1. Démontrer que G est un sous-espace vectoriel de W , en donner une base.


2. Déterminer le sous-espace vectoriel de et en donner une base s’il y-a lieu.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 438


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exercice3 :

Dans W , on considère le sous-espace vectoriel F engendré par⃗⃗⃗⃗ ( * et ⃗⃗⃗⃗ ( * et le sous-espace

vectoriel { ⃗⃗ ( * }

1. Quelles sont les dimensions respectives de F et G.


2. Déterminer , puis en donner une base si elle existe.
3. Déterminer dim puis dim .
Remarque importante

 Si a et b sont deux nombres réels non simultanément nuls, alors ⃗⃗ 2 ⃗⃗ . / 3 est la


droite vectorielle engendrée par le vecteur ⃗( ) .
 Si a, b et c sont 3 nombres réels non simultanément nuls, alors :

m
⃗⃗ { ⃗⃗ ( * } est un plan vectoriel engendré par les vecteurs ⃗⃗⃗⃗ ( * et ⃗⃗⃗⃗ ( *

ra
et elles forment une base de ( ⃗⃗).

eg
 Si a, b et c sont trois nombres réels non nuls,

el
rt
alors ⃗⃗ { ⃗⃗ ( * } est la droite vectoriel engendré par ⃗⃗⃗⃗ ( *. Et si les trois réels

ne sont pas simultanément égaux, le système { su représente la droite vectorielle


ro
d’équation .
| |
eP

| | | |
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 439


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
➢ Formaliser et généraliser certains aspects de la géométrie classique.
➢ S’outiller des prérequis nécessaires à la compréhension des signaux et la cryptographie

Compétence visée :
➢ Montrer qu’une application est linéaire
➢ Déterminer le noyau et l’image d’une application linéaire.
➢ Manipuler les matrices des applications linéaires.

Prérequis:

m
Dans , on considère les vecteurs ⃗⃗( ) et ⃗ ( * et ⃗⃗⃗( ).

ra
eg
1. Montrer que ( ⃗⃗ ⃗) est lié.
2. Montrer que

el
( ⃗⃗ ⃗⃗⃗) est libre.
Situation Problème:

rt
Soit su
un plan vectoriel muni d’une base (⃗ ⃗). On considère l’application
ro
.
⃗⃗ . / ⃗⃗ . /
eP

1. Montrer que est une application linéaire.


ar

2. Ecrire la matrice de dans la base .


Sh

3. Montrer que est bijective


4. En déduire le noyau et l’image
oc

5. Déterminer la base de
6. Déterminer la matrice de dans la base
D
r@

1. Application linéaire
Activité d’apprentissage :
he
rc

On considère l’application
⃗⃗ . / ⃗⃗ . /
he
C

1. Soit ⃗⃗ et ⃗ deux vecteurs de / ⃗⃗ . / et ⃗ . /


Sachant que ( ⃗⃗ ⃗) . /, montrer que ( ⃗⃗ ⃗) ( ⃗⃗) ( ⃗)
2. Soit et ⃗⃗ ⃗⃗ . /. Sachant que ⃗⃗ . /, montrer ( ⃗⃗) ( ⃗⃗).

3. a. Montrer que la résolution dans du système d’inconnues et défini par {


se réduit à l’équation d’une droite définie par .
b. Donner le vecteur directeur de cette droite.
4. a. Montrer que la résolution dans du système d’inconnues et défini par {
se réduit à l’équation d’une droite définie par .
b. Donner le vecteur directeur de cette droite.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’C’'&’’E’’ Page 440


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

RESUME :
a. Définition
Définition
Soient E et E’ deux espaces vectoriels. Une application f de E dans ( ) est une
application linéaire si les deux conditions suivantes sont vérifiées :

 (⃗⃗⃗⃗ ⃗) ; ( ⃗⃗ ⃗) ( ⃗⃗) ( ⃗)
 ( ⃗⃗) , ( ⃗⃗) ( ⃗⃗)

N.B : Une application f de E dans ( ) est une application linéaire si (⃗⃗⃗⃗ ⃗) et


( ) on a : ( ⃗⃗ ⃗) ( ⃗⃗) ( ⃗)

m
ra
Exemple : On considère l’application ⃗⃗ . ; Montrons que f est linéaire

eg
/ ⃗⃗ . /

el
 Soit ⃗⃗ et ⃗ deux vecteurs de / ⃗⃗ . / et ⃗ . /

rt
( )
Alors ( ⃗⃗ ⃗) . / et par suite on a : ( ⃗⃗ ⃗) ( ⃗⃗ ⃗) .( /
su ( ⃗⃗ ⃗)
) (
( ) (
.( ) ( )
)

)
/
ro
⃗⃗ . / ⃗⃗ . /
eP

( ⃗⃗) ( ⃗).
ar

Donc ⃗⃗, ⃗ on a : ( ⃗⃗ ⃗) ( ⃗⃗) ( ⃗)


Sh

 Soit et ⃗⃗ ⃗⃗ . / alors ⃗⃗ . /. Donc ( ⃗⃗) ( ⃗⃗) . /


oc

( )
( ⃗⃗) . ( )
/
D

⃗⃗ . /
r@

( ⃗⃗)
he

Donc , et ⃗⃗ ( ⃗⃗) ( ⃗⃗). Ces deux propriétés étant vérifiées, alors f est linéaire.
rc

Définition
he
C

Soient E et E’ deux espaces vectoriels et f une application linéaire de E dans E’ ( ).

 Si , alors f est un endomorphisme de E et on note ( ) pour dire que f est un


endomorphisme de E.
 Si f est bijective, alors f est appelée isomorphisme de E vers E et on note ( ) ou
𝑠 ( ).
 Un endomorphisme bijectif est appelé un automorphisme de E et on note ( ) ou ( ).
 Si , alors f est appelé une forme linéaire.

Exemple :
1. 2.
est une forme linéaire. est une forme automorphisme.
⃗⃗ . / ⃗⃗ . / ⃗⃗ . /

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Remarque :
 Une application linéaire est un endomorphisme.
 Une application f est bijective lorsque ⃗( ) l’équation ( ⃗⃗) ⃗ avec ⃗⃗ . / admet
une unique solution. (ici l’inconnu est ⃗⃗) .

Exemple : Montrons que l’application en 3) est un automorphisme de E. On sait que f est une
application linéaire donc f est un endomorphisme de E.

Montrons maintenant que f est bijective.

Soit ⃗( ) , montrons que l’équation ( ⃗⃗) ⃗ d’inconnu ⃗⃗ admet une unique solution.

On a : ( ⃗⃗) ⃗⟺{

m
ra
| | . Donc le système admet une unique solution.

eg
Donc ⃗( ) , il existe un unique ⃗ / ( ⃗⃗) ⃗. Ainsi f est bijective, par suite f est un

el
automorphisme de .

rt
Notation : Soit une application et (⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗) une base de E. Alors ⃗ il existe
un triplet ( ) / ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ donc ( ⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) su
(⃗⃗⃗⃗)car f est linéaire. Ainsi f
ro
est parfaitement déterminée par les images des vecteurs d’une base de E.
eP

a. L’ensemble des applications linéaires de est notée ( )


b. L’ensemble des endomorphismes de E noté
ar

( ) ou End(E).
Sh

L’ensemble des automorphismes de E noté ( ) ou Aut(E) ou bij(E) est encore appelé groupe
oc

linéaire de E.

b. Image d’une application linéaire


D
r@

Définition
he

Soit une application linéaire.


rc

L’image de l’application linéaire f noté est l’ensemble ( ) * ( ⃗⃗) ⃗⃗ +.


he

En d’autre terme { ⃗( ) ( ⃗⃗) ⃗ } lorsqu’on est en dimension 2.


C

Dans le cas générale *⃗ ( ⃗⃗) ⃗ +.

Exemple : Soit

⃗⃗ . / ⃗⃗ ( *.

1. Déterminons .

Déterminons ⃗( ) tels que ( ⃗⃗) ⃗ d’inconnu ⃗⃗ admette de solution.

On a : ( ⃗⃗) ⃗ ⟺8 ⟺ . Donc { ⃗( ) }

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2. Déterminons la base de .

On a : ⟺ ; d’où ⃗( ) ⃗( ) ⃗⃗⃗⃗( ). Donc est engendrée par ⃗⃗⃗⃗ d’où ⃗⃗⃗⃗


est la base de .

Propriété
Soit une application linéaire.

 est un sous-espace vectoriel de E’.


 Si (⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗) est une base de E, alors est engendré par :
( (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗⃗)).

alors f est surjective ; donc f est surjective si et seulement si .

m
ra
Exemple : Considérons l’exemple précédent.

eg
⃗⃗⃗⃗( ) d’où f n’est pas surjective.

el
Alors or et , donc

rt
2. Noyau d’une application linéaire

Définition
su
ro
eP

On appelle noyau d’une application linéaire , l’ensemble noté


ar

{ ⃗⃗ ( ⃗⃗) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗}.
Sh

Exemple :
oc

1. Déterminons de l’application Soit


D
r@

⃗⃗ . / ⃗⃗ ( *
he

Soit ⃗⃗ . On a : ⃗⃗ ⟺ ( ⃗⃗) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⟺8 ⟺ . D’où 2 ⃗⃗ . / 3.


rc
he

2. Déterminons une base de .


C

On a : ⃗⃗ . / ⃗⃗ . / ⃗⃗⃗⃗( ). Donc ⃗⃗⃗⃗( ) est une base de .

Propriété
Soit une application linéaire. Alors on a :

 est un sous-espace vectoriel de E.


 f est injective si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗. Donc f est injective lorsque .

Exemple : f de l’exemple précèdent n’est pas surjective du fait que {⃗⃗⃗⃗⃗⃗} car ⃗⃗⃗⃗( ) .

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Propriété
Soit une application linéaire. Alors on a :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1. f est bijective si et seulement si 8 .
2. Si et est une base de E. alors on a : et .

Exemple : On considère l’application linéaire

⃗⃗ ( * ⃗⃗ ( *

1. Montrons que f est bijective.

m
ra
Soit ⃗⃗ ( * , ⃗⃗ ⟺ ( ⃗⃗) ⃗⃗⟺{ ⟺{ .D’où f est bijective.

eg
2. Déterminons .

el
rt
Comme f est bijective alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗.

Exercice : Soit (⃗ ⃗ ⃗⃗ ) une base de W. su


ro
On considère l’endomorphisme f de W défini par :
eP

√ √
(⃗) ⃗ ; ( ⃗) (⃗ ⃗) ; ( ⃗⃗ ) ( ⃗ ⃗⃗ ). Montrons que est bijective.
ar
Sh

Théorème fondamental
oc

1. Si f est une application linéaire d’un espace vectoriel E de dimension n dans un espace
D

vectoriel E’. Alors


r@

Exemple : 1. Déterminer et donner une base.


2. En déduire que .
he

3. Donner une base de .


⃗⃗ ( * ⃗⃗ 4 5
rc
he

Solution :
C

1. Déterminons et donnons une base.

Soit ⃗⃗ ( * ; ⃗⃗ ⟺ ( ⃗⃗) ⃗⃗⟺{ ⟺{ ⟺2 .

Donc { ⃗⃗ ( * } { ⃗⃗ ( * }. Donc une base de ⃗ ( *.

2. Déduisons que et Donnons une base de .


On a : . Ainsi .

3. Donnons une base de .


est engendré par { (⃗) ( ⃗) ( ⃗⃗ )}.

Or (⃗) ⃗ ( * ; ( ⃗) ⃗ ( * et ( ⃗⃗ ) ⃗⃗ ( * or ⃗ et ⃗ sont libres donc ⃗ ⃗ .

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3. Matrice des endomorphismes


a. Bref aperçu

Définition
Soit E un espace vectoriel de dimension . Et f un endomorphisme de E.

Soit (⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗) une base de E. Or f est parfaitement déterminer par les images des vecteurs de
la base, donc il suffit de connaitre (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) . Or (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) sont des vecteurs de
l’espace vectoriel de E.

Donc il existe ( ) tel que (⃗⃗⃗⃗) ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗.

(⃗⃗⃗⃗) ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗.

(⃗⃗⃗⃗) ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗.

m
ra
Ainsi ⃗⃗ ( * ( ⃗⃗) ( ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗)

eg
(⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗)

el
rt
( ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗) ( ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗) ( ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗)

( )⃗⃗⃗⃗ ( su )⃗⃗⃗⃗ ( )⃗⃗⃗⃗


ro
Donc si ( ⃗⃗) ( * ⃗⃗ ( * ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ alors on a : { et il en ressort que
eP
ar

de ce dispositif de calcul : si ( ⃗⃗) ( * et ( ⃗⃗) ( * ⃗⃗ ( * alors on a :


Sh

( ⃗⃗) ⃗⃗ ⟺ 4 5 4 5( * .
oc
D
r@

Le tableau 4 5 ( * est appelé matrice de l’endomorphisme f dans la base


(⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗).
he
rc
he

Remarque : La nième colonne de la matrice représente les coordonnées de l’image du nième


C

vecteurs de la base ( (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗) (⃗⃗⃗⃗)). 4 5.

Exemple : Soit (⃗ ⃗) une base de W.

On considère

⃗⃗ . / ⃗⃗ . / la matrice de f dans la base est . /

b. Opération sur les matrices


 Somme : . / . / . /

 Produit : . /. / . /.

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c. Matrices et endomorphismes bijectifs


Définition
Soit M une matrice d’un endomorphisme de E telle que dans E. On dit que M est inversible
s’il existe une matrice N d’un endomorphisme de E telle que où I est la matrice identité
définie par : . /. Dans ce cas N est appelé matrice inverse de M et elle est notée .

Propriété
Soit f un endomorphisme de E de matrice M et une base de E , alors on a :

 M inversible ⟺f bijectif c'est-à-dire

m
 f bijectif ⟺ ( ) est une base de E.

ra
 Si (⃗ ⃗), alors ( ) ( (⃗) ( ⃗)) .

eg
d. Déterminant des matrices carrées d’ordre 2 et 3 et ses

el
applications.

rt
Définition su
ro
Définition1 : On appelle déterminant de la matrice carrée . /, le nombre réel noté
eP

définie par | |
ar
Sh

Définition2 : On appelle déterminant de la matrice carrée ( + , le nombre


oc
D

| | | | | | | |
r@

réel noté définie par


he

Avec la méthode de SARRUS on a :


rc
he

Si ( + alors on a :
C

( ) ( ).
Activité d’apprentissage :

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Solution :

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc

Propriété
D

Soit M et N deux matrices des endomorphismes d’un espace vectoriel. Alors on a :


r@

 ( ) .
he

 Si . / et si , alors . /
rc

 . Donc ( ) par suite .


he

 Si M est la matrice d’un endomorphisme de f, alors f est bijectif si et seulement .


C

Exemple :

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Remarque :

m
ra
4. Matrice de la somme de deux applications linéaires, du produit

eg
d’une application linéaire par un réel et de la composée de deux
applications linéaires

el
rt
Activité d’apprentissage 1:
su
ro
eP
ar
Sh
oc

Solution :
D
r@
he
rc
he
C

Activité d’apprentissage 2:

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 343


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Définition
Soient et deux applications linéaires d’un même espace vectoriel vers un même espace
vectoriel de matrice respectives et . Soit un nombre réel.
 On appelle somme de et l’application linéaire notée définie pour ⃗⃗ dans par
( )( ⃗⃗ ) ( ⃗⃗) ( ⃗⃗ ) La matrice de l’application est
 On appelle produit de par l’application linéaire notée . définie pour ⃗⃗ dans par
( )( ⃗⃗ ) ( ⃗⃗) La matrice de l’application est
 Si est définie de vers un espace vectoriel , alors on appelle composée de par
l’application linéaire notée définie pour ⃗ dans par , -( ⃗⃗ ) , ( ⃗⃗ )- La matrice de
l’application est
Matrice de la réciproque d’un automorphisme

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP

Exemple :
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he

5. Matrices et systèmes d’équations linéaires dans


C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 344


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Exercice d’application 1:

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh

Exercice d’application 2:
oc
D
r@
he
rc
he
C

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exercice 1:

m
ra
Exercice 2:

eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc

Exercice 3:
D
r@
he
rc
he
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 346


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Nous devons pouvoir expliquer les transformations qui lient deux objets semblables (de même
dimension l’un réduit ou agrandi par rapport à l’autre) et ainsi mieux comprendre des phénomènes
physiques qui se produisent dans les miroirs, les loupes, les lunettes astronomiques....

m
Compétence visée :

ra
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:

eg
• reconnaitre une isométrie
• construire l’image d’une figure par une isométrie

el
• caractériser une isométrie

rt
• déterminer les expressions analytiques des isométries
Prérequis:
su
1. Qu’est-ce qu’un mouvement de rotation? Que faut-il pour qu’il y ait rotation?
ro
2. Qu’est-ce qu’un mouvement de translation? Que
eP

faut-il pour qu’il y ait translation?


3. Comment construis-tu l’image d’un objet à travers
ar

un miroir plan?
Sh

Situation Problème:
oc

Sur la figure suivante, c1, c2 et c3 sont


des carrés de même côté.
D

1. Où doit-on placer un miroir pour que c1 ait


r@

pour image c3 par ce miroir?


2. Comment doit faire glisser c1 pour se
he

retrouver à c3?
3. A partir de quel point et de quel angle doit-on tourner c2 pour avoir c1?
rc

1. Rappels sur les transformations planes


he

Activité d’apprentissage :
C

1. Voici un point M et une droite (D).

a. Construis un point M’ tel que (D) soit


la médiatrice de [MM’]
b. Comment sont les points M et M0 par
rapport à la droite (D)?
c. Soit I le milieu de [MM’]. Caractérise le fait
que (D) soit la médiatrice de [MM’] par deux
propriétés.
2. Soit le triangle ABC suivant:

a. Construis les symétriques A’, B’ et C’


respectifs des points A, B et C par la symétrie par
rapport à ( ).
b. Compare les propriétés géométriques des
deux figures (nature, distances, aires, sens des
angles orientés).

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

m
RESUME :

ra
Définition

eg
Soit f une application du plan dans lui-même.

el
rt
1. Lorsque f est bijective (à tout point M du plan fait correspondre un et un seul autre point M’),
on dit que f est une transformation. su
2. On dit qu’un point M est fixe (ou invariant) par l’application f lorsque ( )
ro
3. Soit Σ une figure du plan (un ensemble de points quelconques).
eP

On appelle image de Σ par f l’ensemble noté ( ) défini par : ( ) * ( ) +


ar

Si ( ) , on dit que Σ est globalement invariante par f.


Sh

4. On appelle identité du plan la transformation notée Id définie par : ( )


oc

5. Une transformation plane f est dite involutive lorsque ou encore une transformation
D

plane f est involutive si et seulement si .


r@

Remarque
he

 ( ) est encore appelé transformé de Σ par f.


rc

 L’application identique (ou identité du plan) laisse invariant point par point toute figure du plan.
he

 Une figure est dite invariante point par point par une transformation f lorsque pour tout point M
de cette figure on a ( ) .
C

Théorème et définition
Étant donnée une transformation f, l’application du plan dans lui-même qui à tout point M’
associe l'unique point M tel que ( ) est une transformation. Elle est appelée transformation
réciproque de f et est notée .

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2. TRANSLATIONS
Motivation :
Une translation permet de faire glisser une figure selon une direction, un sens et une longueur

Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:
- Déterminer la composée et l’expression analytique d’une translation.
- Reconnaitre et caractériser une translation par son expression analytique.

Prérequis:
ABCD est un carré. Quelle est l’image des points A et D par la translation de vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗

m
Situation Problème:

ra
Monsieur Ambroise a un terrain ayant la forme d’un parallélogramme, lors du

eg
terrassement de la route, l’engin a emporté une des quatre bornes. Comment peut-il
faire pour retrouver la position exacte où se trouvait cette borne ?

el
rt
Activité d’apprentissage : su
ro
ABCD est un carré de sens direct et t la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . On suppose que (A;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) est un repère orthonormé du plan.
eP

1. Quelles sont les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dans le repère (A; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ?
ar

2. Soit M. / un point du plan et M ( * son image par .


Sh

a. Justifier que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


oc

b. Exprimer et en fonction de et .
RESUME :
D

a. Définition
r@

Définition
he

On appelle translation de vecteur ⃗⃗ notée ⃗⃗ l’application du plan dans lui-même qui à tout point M
rc

du plan associe le point M’ tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗. On note ⃗⃗ ( )


he
C

On note ⃗⃗ ( ) pour dire que le point M’ est l’image du point M par ⃗⃗ .

 Si ⃗⃗ ⃗⃗, alors ⃗⃗ est l’application identique ( ⃗⃗ ) ; tous les points du plan sont invariants.
 Si ⃗⃗ ⃗⃗, aucun point n’est invariant.
 Si est une application du plan dans lui-même, alors est une translation si et seulement si,
les points M et N d’images respectives M’ et N’, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

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b. Composée de deux translations.


c.
Définition
La composée ⃗⃗ ⃗⃗ des translations de vecteurs respectifs ⃗⃗ et ⃗ est la translation de vecteur ⃗⃗
⃗ . On a : ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ .

 Pour tous les vecteurs ⃗⃗ et ⃗ , on a: ⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗ , donc ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ . On dit que la


composition des translations est commutative.
 Si ⃗ ⃗⃗, on obtient : ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ . Cette relation caractérise les bijections réciproques.
 Toute translation est une transformation du plan ; la transformation réciproque de ⃗⃗ est ⃗⃗
notée ( ⃗⃗ ) . (( ⃗⃗ ) ⃗⃗ )

Exemple : Soit ABCD un parallélogramme.

m
On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;

ra
eg
On a ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

el
d. Expression analytique d’une

rt
translation. Définition
e. su
Le plan est muni du repère ( ⃗⃗ ⃗). Soit t une translation de vecteur ⃗⃗( ), . / un point du plan et
ro
eP

. / son image par t.


ar

Déterminer l’expression analytique de t revient à exprimer les coordonnées et de M’ en


Sh

fonction des coordonnées et de M.


oc

On a : ⃗⃗ ( ) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⟺{ ⟺{ .
D
r@

L’écriture { est l’expression analytique de translation de vecteur ⃗⃗( ).


he
rc

Exercice d’application
he

1. Reconnaitre et caractériser l’application d’expression analytique {


C

2. ABCD est un parallélogramme. Quelle est la nature des transformations suivantes : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Solution :

1. L’expression analytique { est celle de la translation de vecteur ⃗⃗( )


2. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ car ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗
Et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ car ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (résultante de deux vecteurs)

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3. Les Symétries centrales


Motivation :
- Perception des formes planes et des transformations dans l’environnement physique.
- Production des formes planes et des transformations dans l’environnement physique.
Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:
- Déterminer la composée et l’expression analytique d’une symétrie centrale.
- Reconnaitre et caractériser une symétrie centrale par son expression analytique.

Prérequis: ABCD est un carré de centre O. I est un point extérieur au carré.


Détermine l’image A’B’C’D’ du carré ABCD de centre O par la symétrie centrale de centre I.

Situation Problème:
Monsieur Ambroise a un hangar près d’un puits ayant la forme d’un

m
pentagone. Ce hangar lui sert de lieu de repos en journée. En journée, il constate

ra
que les enfants le trouble avec ses collègues sous son hangar, il décide d’en
construire un autre au-delà du puits de telle sorte que ce puits soit le centre de

eg
symétrie de ces deux hangars. Comment peut-il faire pour le second hangar ?

el
RESUME :

rt
a. Définition
su
Définition
ro
eP

On appelle Symétrie centrale de centre O notée l’application du plan dans lui-même qui à tout
point M du plan associe le point M’ tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. On note ( )
ar

et on lit « M’ est
l’image du point M par
Sh

».

M’ est l’image du point M par


oc

veut dire que O est


D

le milieu de , -.
r@

b. Expression analytique d’une Symétrie centrale.


he

Définition
rc
he

Le plan est muni du repère ( ⃗⃗ ⃗). Soit une Symétrie centrale de centre ( ), . / un point du
plan et . / son image par . Déterminer l’expression analytique de revient à exprimer les
C

coordonnées et de M’ en fonction des coordonnées et de M.

On a : ( ) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟺{ ⟺{ .

L’écriture { est l’expression analytique de la symétrie de centre ( )

c. Composées de deux Symétries centrales.


f.
Définition
La composée des symétries centrales de centre respectifs et est la translation de
vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

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4. Symétries orthogonales
Motivation :
- Perception des formes planes et des transformations dans l’environnement physique.
- Production des formes planes et des transformations dans l’environnement physique.
Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:
- Caractériser la composée de deux symétries orthogonales d’axes parallèles.
- Déterminer l’expression d’une symétrie orthogonale.

Prérequis:
ABCD est un carré de centre O. Détermine l’image des points B et C par la symétrie
orthogonale d’axe (AC).

m
Situation Problème:

ra
Monsieur Ambroise a un terrain où il a construit une maison ayant la forme
d’un pentagone. Il possède un autre terrain au-delà de la route rectiligne qui passe

eg
devant sa concession. Il décide d’en construire une autre maison identique à celle

el
qu’il habite au-delà de cette route de telle sorte que cette route soit l’axe de symétrie
de ces deux maisons. Comment peut-il faire pour la seconde maison ?

rt
Activité d’apprentissage :
su
ro
ABCD est un carré de sens direct. Soit M un point du plan, M1 son symétrique par rapport à la
eP

droite (CD) et M’ le symétrique de M1 par rapport à (AB) ; I et J les projetés orthogonaux


respectifs de M sur (CD) et (AB).
ar

1. Démontrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


Sh

2. On pose ( ) ( )
a. Vérifie que ( )
oc

b. Justifie que f est une translation de vecteur


⃗⃗⃗⃗⃗⃗
D

3. On suppose que (A; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) est un repère orthonormé du


r@

plan. Soit M. / un point du plan et M ( * son symétrique


he

par rapport à la droite (AB)


rc

c. Justifier que dans ce repère {


he

RESUME :
a. Définition
C

g.
Définition
On appelle Symétrie d’axe ( ) ou Symétrie orthogonale d’axe ( ) de vecteur directeur ⃗⃗ notée
( ) l’application du plan dans lui-même qui à tout point M du plan associe le point M’ tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ et le milieu I de , - appartient à ( ). On note ( ) ( ) et on lit« M’ est l’image du
point M par ( ) ».

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b. Expression analytique d’une Symétrie orthogonale.


h.
Exemple :
Le plan est muni du repère ( ⃗⃗ ⃗).On désigne par ( ) la droite d’équation et
la symétrie orthogonale d’axe ( ) Déterminons l’expressions analytique de .

La droite ( ) a pour vecteur normal ⃗⃗( ) . Soit M’. / l’image de M. / par .

M’ est image de M par veut dire que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ sont colinéaires.

Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ sont colinéaires .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗/ | |


( ) ( )
(1)

m
Or I( + milieu de , - appartient à la droite ( ) donc on a :

ra
eg
. / (2)

el
Les relations (1) et (2) donnent le système { . En résolvant ce système,

rt
on obtient { su
. Donc l’expression analytique de est {
ro
eP

c. Expressions analytiques de symétries orthogonales particulières.


ar

Le plan est muni du repère ( ⃗⃗ ⃗). Soit une symétrie orthogonale d’axe ( ), . / un point du
Sh

( )

plan et . / son image par ( ). On se propose de déterminer l’expression analytique de ( ) dans


oc

les trois cas particuliers.


D

 ( ) est parallèlle à l’axe des abscisses.


r@

Propriété
he

i. ( ) la droite d’équation et H le point d’intersection des droites (


rc

Soit ) et ( ).
he

Les points M et M’ ont même abscisse et H est le milieu de , -.


C

Donc et . l’expression analytique de la symétrie orthogonale par rapport à la


droite d’équation est : { .

 ( ) est parallèlle à l’axe des ordonnées.


Propriété
Soit ( ) la droite d’équation et H le point d’intersection des droites ( ) et ( ).

Les points M et M’ ont même ordonnées et H est le milieu de , -.

Donc et . L’expression analytique de la symétrie orthogonale par rapport à la


droite d’équation est : { .

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 ( ) est la première bissectrice du repère.


Propriété
Soit ( ) la droite d’équation

Soit P, Q, et P’, Q’ les projetés orthogonaux respectifs de M et M’ sur les axes du repère. Les
images respectives par ( ) des points P et Q sont les points P’ et Q’.

Donc et . L’expression analytique de la symétrie orthogonale par rapport à la première


bissectrice est : { .

d. Composées de deux Symétries Orthogonales


 Composées de deux Symétries Orthogonales d’axes parallèles.

m
ra
Propriété

eg
Soit ( )( ) et ( )( ). On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

el
rt
Donc la composée ( des symétries orthogonales d’axes parallèles respectifs ( ) et (
) ( ) )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
est la translation de vecteur
orthogonal sur ( )).
( ( ) ( ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
su
O est un point de ( ) et O’ son projeté
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he

Réciproquement toutes translatons ⃗⃗ de vecteur non nul ⃗⃗ est la composé de deux symétries
orthogonales d’axes parallèles ( ) et ( ) tel que la droite ( ) est fixé et la droite ( ) est telle
C

que ( ) ⃗⃗
( ).

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 Composées de deux Symétries orthogonales d’axes sécants.


Propriété
Soit ( ) et ( ) les droites de vecteurs directeurs respectifs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗. Soit ( )( ) et
( )( ).Posons 𝑠(⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗).

m
ra
eg
el
̂ ̂

rt
̂
On a : .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ (⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗).

Donc la composée ( ) ( ) des symétries orthogonales d’axes sécants respectifs ( su ) et ( ) est la


ro
rotation de centre O intersection de ( ) et ( ) et d’angle de mesure 𝑠(⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗).
eP

( ( ) ( ) . 𝑠(⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗)/ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ sont les vecteurs directeurs respectifs des droites ( )
ar

et ( )).
Sh

Remarque :
oc

 Lorsque les axes ( ) et ( ) sont confondus, on obtient ( ) ( ) .


D

 Toute symétrie orthogonale est une transformation du plan ; la transformation réciproque de ( )


r@

est ( ) .
 Si les axes ( ) et ( ) sont parallèles alors ( ) ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
he

 De même si les axes ( ) et ( ) sont sécants alors ( ) ( ) . 𝑠(⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗)/ et


rc

( ) ( ) . 𝑠(⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗)/ et donc . 𝑠(⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗)/ . 𝑠(⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗)/.


he

 Les transformations ( ) ( ) et ( ) ( ) sont donc réciproque l’une de l’autre c'est-à-dire que


C

( ( ) ( )) ( ( )) ( ( )) ( ) ( ).
 Si ( ) et ( ) sont perpendiculaire, alors (⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗) ̂ et ( ) ( ) est la symétrie de centre O.
 Le langage « rotation d’angle » au lieu de « rotation d’angle ̂ » est un abus de langage.

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Motivation :
En géométrie plane, une rotation permet de tourner une figure autour d’un point et d’un certain angle

Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:
- Décomposition d’une rotation en composée des symétries orthogonales.
- Reconnaitre et caractériser la composée de deux rotations.

Prérequis:
ABC est un triangle équilatéral de sens direct et de centre O.
1. Quelle est l’image du point B par la rotation de centre A et d’angle
2. Trouve l’image des points A et C par la rotation de centre O et d’angle .

m
ra
Situation Problème:

eg
el
rt
su
ro
Activité d’apprentissage :
eP

ABC est un triangle rectangle isocèle en


B de sens direct. Soit M un point du plan, M1
ar

son symétrique par rapport à la droite (AB) et M’


Sh

le symétrique de M1 par rapport à (AC).


̂
oc

1. Démontrer que .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/


̂
.⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ ̂⃗⃗⃗⃗⃗⃗ /
D

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ et .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


r@

̂
2. En déduire que mes.⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/
3. On pose ( ) ( ) . Justifier que
he

( ) puis en déduire que


rc

. /
he

4. Soit . /, . /, N un point du
C

plan et N’ son image par


a. Démontrer que ( )
̂
b. Démontrer que mes.⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/
c. En déduire que

RESUME :
a. Définition
Définition
On appelle Rotation de centre O et d’angle de mesure notée ( ) l’application du plan dans

lui-même qui à tout point M du plan associe le point M’ tel que :8 ̂ .


𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / ̂

On note ( )( )
et on lit « M’ est l’image du point M par ( ) ».

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Propriété
Propriété1 :
 Soit ( ) une rotation de centre O et d’angle .

Pour toute droite ( ) passant par O, il existe une droite ( ) et une seule telle que :

( ) ( ) ( ) tel que ( ) est fixé et ( ) est l’image de ( ) par . / c'est-à-dire


( )
. / ( ).

 Soit une application du plan dans lui-même et ̂ un angle non nul. est une rotation d’angle
si et seulement si, pour tous points M et N distincts d’images respectives M’ et N’, on a :

8 ̂
𝑠 .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ / ̂

m
ra
Propriété2 :

eg
 Soit ( ) et ( )deux droites sécantes en un point O, de vecteurs directeurs respectifs ⃗⃗ et ⃗⃗ .

el
La composée ( ) ( ) des symétries orthogonales d’axes respectifs ( ) et ( ) est la

rt
rotation de centre O et d’angle (⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗).
 su
Réciproquement toutes rotations de centre O et d’angle est la composée de deux symétries
orthogonales d’axes sécants ( ) et ( )de vecteurs directeurs respectifs ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ tel que ( )
ro
( )
est fixé et ( ) est l’image de ( ) par . / c'est-à-dire . / ( )
eP
ar

b. Composée de deux rotations


Sh

o Composée de deux rotations de même centre


oc

Propriété
D
r@

Soit r ( ) et r’ ( ) deux rotations de centre O et d’angles respectifs et . ou


est la rotation de centre O d’angle ( ( ))
he
rc
he
C

Cas particulier
 Si ̂ ̂ ̂ , alors et sont des applications identiques
 Si ̂ ̂ ̂ , alors et alors sont des symétries de centre O.
 Pour tout couple ( ) de nombres réels, on a : ; donc : =
On dit que la composition des rotations de même centre est commutative.
 Si , on obtient ( )o ( ) ( )o ( ) .

Nous retrouvons la relation caractérisant les bijections réciproques ( ) et ( ).

 La rotation réciproque de ( ) notée est la rotation de centre O et d’angle de mesure


et définie par ( ).

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o Composée de deux rotations de centre distinct.


o
Propriété
Soit r te r’ deux rotations de centre distincts et d’angles respectifs .

 Si ̂ ̂ ̂ , alors est une rotation d’angle .


 Si ̂ ̂ ̂ ou ̂ ̂ ̂ , alors est une translation.
 Si ̂ ̂ ̂, alors ( ) et ( ) . De plus ̂ ̂ ̂ , donc est une
translation.
 Soit ( ) ; on a : ( ) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
La composée de deux symétries centrales est une translation.

Théorème de la décomposition des rotations

m
ra
Soit ( ) et ( ). Si ̂ ̂ ̂ alors on procède par le théorème de la
décomposition des rotations comme suit :

eg
On choisit les droites ( ) ( ) et ( ) telles que ( ) ( ) ( ) et ( ) et

el
( ) ( )
on obtient ) . On envisage deux cas :

rt
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) (

 su
Si ( ) et ( ) sont sécantes en un point O, de vecteurs directeurs respectifs ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ alors
est la rotation de centre O et d’angle (⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗).
ro
 Si ( ) et ( ) sont parallèles alors est la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ O est un point de
eP

( ) et O’ son projeté orthogonal sur ( ).


 Dans le cas particulier précèdent, on a:
ar

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . La composée de


Sh

deux rotations de centre distinct n’est pas


commutative.
oc

Remarque : Si
D

est une rotation qui


transforme A en A’ et B en B’ alors le centre
r@

de cette rotation est le point d’intersection des


médiatrices des segments , - et , -.
he
rc
he
C

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m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D

N.B :
r@
he
rc
he
C

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
- Perception des formes planes et des transformations dans l’environnement physique.
- Production des formes planes et des transformations dans l’environnement physique.
-
Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:
- Reconnaitre et caractériser la composée deux isométries.
- Reconnaitre les déplacements et antidéplacements du plan

Prérequis:
1. Cite quelques transformations du plan qui conservent les distances.

m
2. Cite quelques transformations du plan qui conservent les angles orientés, puis
celles qui ne conservent pas les angles orientés.

ra
eg
Situation Problème:

el
1. Déterminer l'axe de symétrique
composé par ces deux textes

rt
2. Comparer les dimensions de ces
deux textes
3. Quels sont les effets que
su
ro
possèdent les isométries planes sur les
eP

figures géométriques planes et les solides


de l’espace ?
ar
Sh

Activité d’apprentissage :
oc

1. Soit une application du plan qui à tout


D

point . / associe le point ( * tel que


r@

{ . Soit . / ayant pour image le point


he

( * par . Comparer les distances MN et M’N’


rc

2. ABCD est un carré de centre O et de sens direct, I le milieu


du segment [AD]. r est la rotation de centre A et d’angle et
he

t la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗. On pose


C

a. Trouve une droite ( ) telle que ( ) ( )


b. Trouve une droite ( ) telle que ( ) ( )
c. En déduire que ( ) ( )
d. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f:

RESUME :

1. Définition
Définition
On appelle isométrie plane, toute application du plan dans lui-même qui conserve les distances.

Toute isométrie plane est une transformation et sa réciproque est une isométrie plane.

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2. Propriété de conservation du produit scalaire


Définition
soit f une isométrie.

 Pour tous point A, B, C, et D d’images respectives A’, B’, C’, D’ par f, on a :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
 Si le point G est le barycentre des points pondérés ( ), ( ), ( ) alors le point G’
image du point G par f est le barycentre des points pondérés ( ), ( ), ( ) où A’, B’,
C’ sont les images respectives par f des points A, B, C.

3. Isométrie et configurations.
a. Images des figures usuelles.

m
Propriété

ra
eg
Soit f une isométrie, A et B deux points distincts d’images respectives A’ et B’ par f. L’image par f:

el
 De la droite ( ) est la droite ( ).

rt
 du segment , - est le segment , -.
 de la demi-droite , ) est la demi-droite , su
). du cercle ( ) de entre O et de rayon r est
le cercle ( ) de entre O’ et de rayon r où O’ est l’image de O par f.
ro
eP

Vocabulaire : Une figure est dite globalement invariante par une transformation si elle est
ar

sa propre image par cette transformation. Ainsi, toute droite perpendiculaire à l’axe d’une
Sh

symétrie orthogonale est globalement invariante par cette symétrie orthogonale.


oc

b. Conservation des mesures d’angles


D

Propriété
r@

Soit f une isométrie, ABC un triangle et A’B’C’ les images respectives des points A, B, C par f.
he

On a : ( ̂ ) ( ̂ ). Donc les isométries conservent la mesure des angles orientés.


rc

c. Conservation du contact
he
C

Propriété
Soit f une isométrie ( ) un droite, A un point de (D), (C) un cercle tangent à (D) en A et (D’),
A’, (C’) les images respectives de (D), A, (C) par f. La droite (D’) est tangente à (C’) en A’.

Remarque : On déduit de cette propriété que deux cercles tangents ont pour images deux
cercles tangents. On dit que les isométries conservent le contact entre deux cercles. Plus
généralement, admettra que les isométries conservent le contact.

d. Conservation des aires.


Propriété
Soit f une isométrie, ABC un triangle et A’B’C’ les images respectives des points A, B, C par
f. Les triangles A, B, C et A’B’C’ ont les mêmes dimensions (sont isométriques) et ont même aires.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 361


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Remarque : L’image d’un cercle étant un cercle de même rayon, les isométries conservent aussi
l’aire des cercles. Plus généralement, on admettra que les isométries conservent les aires.

4. Utilisations des isométries


Méthode
Pour résoudre un problème de lieu géométrique à l’aide des transformations, on se ramène
à la situation suivante : le point P’, dont on cherche le lieu, est l’image par une transformation d’un
point P, décrivant un ensemble connu. La résolution se fait en deux étapes.

 Reconnaitre une transformation f qui, au point P, associe le point P’ ;


 Déterminer l’image par f de l’ensemble ( )décrit par le point P.
5. Isométrie et problème de constructions

m
Méthode

ra
Pour résoudre un problème de construction, on procède généralement en deux étapes : analyse et

eg
synthèse.

el
 L’analyse consiste à supposer le problème résolu et à étudier une figure répondant à la

rt
question pour en dégager les propriétés permettant sa construction.

su
La synthèse consiste à construire la figure en utilisant les propriétés dégagées dans
l’analyse, à justifier que la figure construite répond à la question et, éventuellement, à
ro
discuter le nombre de solutions au problème.
eP

6. Isométries et démonstrations de propriétés


ar
Sh

Méthode : Configurations géométriques et transformations.


oc

Pour résoudre un problème de géométrie (lieu, construction, démonstration d’une propriété, …),
D

une transformation s’avère utile. Le choix de cette transformation est suggéré par la configuration
r@

géométrique existante ou à construire :

 Points alignés, droites concourantes : toutes isométries et homothétie ;


he

 Orthogonalité, parallélisme : toutes isométries et homothétie ;



rc

Triangle isocèle : symétrie orthogonale ;


 Triangle rectangle isocèle : symétrie orthogonale, quart de tour ;
he

 Triangle équilatéral : symétrie orthogonale, rotation d’angle ou ;


C

 Parallélogramme : symétrie centrale, translation ;


 Rectangle, losange : symétrie centrale, symétrie orthogonale ;
 Carré : symétrie centrale, symétrie orthogonale, quart de tour ;

Configuration de Thalès : homothétie.

7. COMPLEMENT SUR LES ISOMETRIES


1. Reconnaissance des isométries
 Composée d’isométries
Propriété
 La composée de deux isométries est une isométrie.
 La réciproque d’une isométrie est une isométrie.

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Vocabulaire : Un groupe de transformation du plan est un ensemble (E) de transformation tel


que :

 la composée de deux éléments de (E) est un élément de (E).


 La réciproque d’un élément de (E) est un ensemble de (E).
 Déplacements et antidéplacements
Parmi les isométries connues, on constate que certaines, comme les translations, conservent
les angles orientés, alors que d’autres, comme les symétries orthogonales, transforment tout angle
orienté en son opposé. Ces résultats conduisent à distinguer deux sortes d’isométries.

Définition
 Un déplacement est une isométrie qui conserve les angles orientés.

m
Un antidéplacement est une isométrie qui transforme tout angle orienté en son opposé.

ra
Propriété

eg
el
Soit f et g deux isométries du plan.

rt
 Si f et g sont des déplacements, alors gof est un déplacement.
 su
Si f et g sont des antidéplacements, alors gof est un déplacement.

ro
Si f est un déplacement et g un antidéplacement, alors gof et fog est un antidéplacement.

eP

Si f est un déplacement, alors est un antidéplacement.


 La composée d’un nombre paire d’antidéplacement est un déplacement.
ar

 La composée d’un nombre impaire d’antidéplacement est un antidéplacement.


Sh

 Une transformation du plan d’expression analytique de la forme { est une


oc

isométrie (rotations, symétries, translations) lorsque . / ou . / .


D
r@

 Une transformation du plan d’expression analytique de la forme { est une

rotation lorsque . / et on a : 𝑠 .
he


rc

Une transformation du plan d’expression analytique de la forme { est une


he

similitude (homothétie) lorsque . / .


C

𝑠 𝑠
Une rotation d’angle a pour expression analytique de la forme {
𝑠 𝑠

 Une isométrie d’expression analytique de la forme { est un déplacement

ou une isométrie positive (rotation ou translation) lorsque . / .

 Une isométrie d’expression analytique de la forme { est un

antidéplacement ou une isométrie négative (symétries) lorsque . / .

Remarque :

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 363


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

 L’ensemble des déplacements est un groupe de transformations du plan.


 L’ensemble des antidéplacements n’est pas un groupe de transformations du plan car la
composée de deux antidéplacements est un déplacement et non un antidéplacement.
2. Triangles isométriques
Définition
 On dit que les triangles ABC et A’B’C’ sont isométrique, ou superposable, s’il existe
isométrie f telle que les points A, B et C ont respectivement pour images A’, B’ et C’.
 Si f est un déplacement, on dit que les triangles ABC et A’B’C’ sont directement
superposables.
 Si f est un antidéplacement, on dit que les triangles ABC et A’B’C’ sont superposables après
retournement.

m
Théorème

ra
eg
Soit ABC et A’B’C’ deux triangles.

el
Si , alors les triangles ABC et A’B’C’ sont isométriques.

rt
su
ro
eP
ar
Sh

ou
oc

8. Critères d’isométrie
D
r@

Méthode
he

Pour montrer que les triangles ABC et A’B’C’ sont isométriques il suffit de montrer que
rc

.
he

 Les deux triangles ont leurs côtés deux à deux de mêmes longueurs.
C

 Les deux triangles ont un angle (non orienté) de même mesure, compris entre deux côtés de
mêmes longueurs.
 Les deux triangles ont un côté de même longueur compris entre deux angles de mêmes
mesures.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 364


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
En géométrie, une homothétie est une transformation permettant d’agrandir ou de réduire une
figure.
Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:
- Déterminer l’expression analytique d’une homothétie
- Reconnaitre et caractériser la composée de deux homothéties de même centre
- Reconnaitre et caractériser la composée d’une homothétie et d’une translation
Prérequis:
ABCD est un rectangle de sens direct et de centre O, I est le milieu du segment [AD] et
l’homothétie de centre A et de rapport . Quelles
sont les images des points I et O par h ?

m
Situation Problème:

ra
Un homme mesurant 1,75m se tenant

eg
droit aux alentours de la tour Eiffel se place
de sorte que l'ombre lui passe juste au-

el
dessus de la tête. Son ombre tombe à 2,7m

rt
de lui et celle-ci se trouve à 500m du centre
de la tour Eiffel.
su
Quel est le rapport qui existe entre la
hauteur de la tour Eiffel et la hauteur de cet
ro
homme ?
eP

1. Les homothéties et leurs utilisations.


ar

Activité d’apprentissage :
Sh

ABC est un triangle tel que AB=3cm ; AC=4cm. A tout point M, on associe le point
oc

M’ le barycentre des points ( )( )( ).


1. Justifier l’existence de M’.
D

2. Écrire la relation vectorielle liant les points A, B, M et M’.


r@

3. On note f l’application qui a tout point M on associe M’.


a. montre qu’il existe un unique point I invariant par f.
he

b. Trouver une relation entre ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ puis conclure sur la nature de f
RESUME :
rc

a. définition
he

Définition
C

On appelle homothétie de centre et de rapport k (k étant un réel non nul ) notée ( )


l’application du plan dans lui-même qui à tout point M du plan associe le point M’ tel que :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. On note ( ) pour dire que le point M’ est l’image du point M par h.

Si

Si

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 365


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriétés
Soit une application dans lui-même, un nombre réel

 Si , alors est l’application identique ; tous les points du plan sont invariants.
 Si , alors est une symétrie centrale de centre .
 Si * + , alors est l’homothétie de centre et de rapport k.

Si un nombre réel différent de et .

 est une homothétie de rapport si et seulement si, pour tout points et d’images
respectives et , on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
 Si est une homothétie qui transforme A en A’ et B en B’ alors le centre de cette homothétie est
point d’intersection des droites (AA’) et (BB’).

m
b. Expression analytique d’une homothétie.

ra
eg
Définition

el
Le plan est muni d’un repère ( ⃗ ⃗). Soit un nombre réel non nul et le point de coordonnées

rt
( ).

 On considère l’homothétie de centre


su
et de rapport . soit . / un point du plan et . /
ro
son image par .
eP

( )
On a : ( ) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⟺ { .
( )
ar

( )
Sh

L’expression analytique de est : {


( )
oc

 Soit une application dans lui-même, qui à tout point . / associe le point . / tel que :
D
r@

{ , où p et q sont des nombres réels.

 Si , f est une translation de vecteur ⃗⃗ . /.


he

 Si , considérons deux points . / et . / et leurs images respectives . / et


rc

. / par f. on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )⃗ ( )⃗ ( )⃗ ( )⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗.


he

Cette égalité caractérise une homothétie de rapport k. Son centre est le point invariant, c'est-à-dire
C

. / tel que : { { . Donc son centre est le point 4 5.

Propriétés
Le plan est muni d’un repère ( ⃗ ⃗).
Soit k un nombre réel non nul et une application dans lui-même, qui à tout point . / associe le

point . / tel que : { , où p et q sont des nombres réels.

 , f est une translation de vecteur ⃗⃗ . /.


 ; f est une homothétie de rapport .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 366


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

2. Propriétés de conservation
a. Conservation du barycentre.
On sait que les homothéties conservent le milieu. La propriété suivante est une généralisation
de ce résultat.

Propriétés
Soit h une homothétie, ( ), ( ), ( ) des points pondérés. A’, B’, C’ les images respectives
des points A, B, C par h, G un point et G’ son image par h.
G est le barycentre des points pondérés ( ), ( ), ( ) si et seulement si G’ est le barycentre
des points pondérés ( ), ( ), ( ).

m
ra
b. Conservation du point de contact

eg
Propriétés

el
rt
Soit h une homothétie, ( ) une droite, A un point de ( ), ( ) un cercle tangent à ( ) en A,
( ), A’ et ( ) les images respectives de ( ), A et ( ) par h. la droite ( ) est tangente à ( ) en A’.
su
Remarque : On déduit immédiatement de cette propriété que deux cercles tangents ont pour
ro
images deux cercles tangents. On dit que les homothéties conservent le contact entre deux cercles.
eP

Plus généralement, on admettra que les homothéties conservent le contact.


ar

3. COMPOSITION D’HOMOTHETIES
Sh

a. Composition de deux homothéties de même centre


oc

Propriétés
D
r@

Soit h et h’ deux homothéties de centre et de rapport respectifs k et k’. est l’homothétie de


centre et de rapport .
he

Cas particulier :
rc

est l’application identique.


he

Si , alors
Si , alors est la symétrie de centre .
C

Remarque : pour tout couple ( ) de nombres réels ; on a : , donc .


On dit que, pour tout point , la composée des homothéties de centre est commutative.

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

b. Composition de deux homothéties de centres distincts


Propriétés
Soit ( ) et ( ) deux homothéties de centres distincts et ’.

 Si , alors h’oh est une homothétie de rapport ;


 Si , alors h’oh est une translation.

Remarque : La droite ( ’) est globalement invariante par les homothéties h et h’ ; elle est donc
globalement invariante par les transformations . Ainsi :

 Si est une homothétie de centre Ω, alors Ω appartient à la droite ( ’).


 Si est une translation de vecteur ⃗⃗, alors ⃗⃗ est colinéaire au vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.

m
Cette remarque ne suffit pas pour déterminer le centre de l’homothétie (ou le vecteur de la

ra
translation).

eg
 Généralement la composée de deux homothéties de centre distinct n’est pas commutative.

el
c. Composée d’une homothétie et d’une translation

rt
Propriétés su
ro
Soit h une homothétie de rapport k différent de 1 et t une translation. et toh sont des homothétie
de rapport k.
eP
ar

Remarque : La droite (D) passant par le centre de l’homothétie h et dirigée par le vecteur de
Sh

translation t (si ce vecteur est non nul), est globalement invariant par les transformations h et t. Par
oc

conséquent, les centres des homothéties et appartiennent à (D).


Cette remarque ne suffit pas pour déterminer les centres des homothéties et .
D

4. Homothéties et isométries
r@

a. Exemples de composées d’homothéties et d’isométries


(Similitudes)
he
rc

Définition
he

On appelle similitude toute composée d’une homothétie et d’une isométrie.


C

 Si l’isométrie est un déplacement, on dit que la similitude est directe.


 Si l’isométrie est un antidéplacement, on dit que la similitude est indirecte.

Cas particulier : L’application identique est à la fois une homothétie et une isométrie. On déduit
que :

 Les déplacements et les homothéties sont des similitudes directes.


 Les antidéplacements sont des similitudes indirectes.

Propriétés
 Soit h une homothétie de rapport k et i une isométrie.
Les similitude et multiplient les distances par | |.
| | est appelé rapport des similitudes hoi et ioh.

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

 Les similitudes directes conservent angles orientés.


 Les similitudes indirectes transforment tout angle orienté en son opposé.

En effet, les homothéties et les déplacements conservent les angles orientés, et les
antidéplacements transforment les angles orientés en leurs opposés.

 Soit S une similitude directe, composée d’une homothétie et d’une rotation d’angle .

̂
Pour tous points M et N distincts, d’images respectives M’ et N’, on a : .⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗/ ̂.

est appelé angle de la similitude directe S.

Remarque : Les similitudes étant des composées d’homothéties et d’isométries, elles vérifient
les propriétés communes à ces deux transformations :

m
 Les similitudes conservent l’alignement.

ra
 Les similitudes conservent le milieu.

eg
Les similitudes conservent le parallélisme et l’orthogonalité.
 Les similitudes conservent le contact.

el
5. Triangles semblables.

rt
Définition
su
On dit que deux triangles ABC et A’B’C’ sont semblables s’il existe une similitude s telle que les
ro
points A, B, C ont respectivement pour images A’, B’ et C’ par S.
eP
ar

Propriétés
Sh

 Si deux triangles ont leurs côtés deux à deux proportionnels, alors ils sont semblables.
oc

 Si deux triangles ont leurs angles deux à deux de même mesure, alors ils sont semblables.
D

N.B : Pour montrer que les triangles ABC et A’B’C’ sont semblables il suffit de montrer qu’il existe
r@

un réel k non nul tel que : .


he
rc
he
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 369


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Les objets autour de nous ont des formes volumiques et ne peuvent être entièrement décrit
que suivant leur épaisseur, hauteur, mais aussi par des objets géométriques tels que les droites et les
plans. Ce cours nous permettra de mieux décrire les objets de notre environnement mais aussi nous
aidera à construire facilement certains objets dont nous avons besoin pour la décoration ou pour
d’autres utilités.

Compétence visée :

m
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:

ra
– Réalisation d’une maquette d’un solide

eg
– Assembler les pièces d’un meuble
– Décrire un solide

el
– Produire des objets

rt
su
ro
Motivation :
eP

La conception et la construction des charpentes par exemple utilisent la notion d’orthogonalité


de droites. Cette leçon nous donne des outils pour mieux comprendre et décrire ces objets.
ar
Sh

Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:
oc

– Montrer que deux droites sont coplanaires


D

– Montrer que deux droites sont orthogonales ou perpendiculaire


Prérequis:
r@

– Construire deux droites perpendiculaires.


he

– Construire un pavé droit.


Situation Problème:
rc

Pour réaliser la case de son petit


he

chien M. AMBROISE fait appel à un


C

technicien qu’il lui propose le schéma ci-


contre.
Pour que les gouttes de pluie ne fassent
pas trop de bruit, le technicien affirme que
la pente du toit est telle que si l’on
rapproche les droites (IH) et (BA) elles
seront perpendiculaires. Son schéma est-il conforme à
cette affirmation ?

Activité d’apprentissage :
On considère la figure ci-dessus.
1. Justifier que les droites (EF) et (AB) appartiennent au même plan.
2. Justifier que les droites (IJ) et (AB) sont parallèles.
3. Comment sont les droites (IH) et (IJ) ?
4. Que peut-on dire des droites (IH) et (AB) ? Justifier.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 370


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Règles de bases de la géométrie dans l'espace


 Il existe une et une seule droite de l'espace passant
par deux points distincts.
 Il existe un et un seul plan de l'espace passant par
trois points non alignés.
 Quand tous les éléments (points, droites, ...) d'un
problème de l'espace sont coplanaires, toutes les règles de géométrie plane s'appliquent
(Thalès, Pythagore, etc. ...).
 Si deux plans distincts ont un point commun, alors
leur intersection est une droite.

m
ra
Définition

eg
el
 On dit que deux droites (D) et (L) sont coplanaires si elles appartiennent au même plan.

rt
su
ro
eP
ar
Sh

(D) et (D’) sont coplanaires


oc
D
r@
he
rc
he

(D) et (D’) sont Non coplanaires


C

 Quatre points (ou plus) appartenant à un même plan sont dits "coplanaires"
 Deux droites (ou plus) incluses dans un même plan sont dites "coplanaires"
 Deux droites de l'espace sont :
 soit coplanaires (elles sont alors sécantes ou parallèles).
 soit non coplanaires.

Attention : Dans l'espace, deux droites non


parallèles ne sont pas nécessairement sécantes

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 371


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Définition
On dit que deux droites (D) et (D’) sont orthogonales lorsque les droites parallèles à (D) et à
(D’) passant par un même point sont perpendiculaires.
Lorsque (D) et (D’) sont orthogonales. On note (D) (D’).

m
ra
eg
el
rt
Remarque :
su
– Deux droites orthogonales ne sont pas forcément sécantes.
– Deux droites perpendiculaires sont orthogonales.
ro
eP

Propriété
ar
Sh

Si deux droites sont orthogonales, alors toute droite parallèle à l’une est orthogonale
à l’autre. (D), (D’) et ( ) sont des droites contenant des arêtes du pavé droit.
oc
D
r@
he
rc
he
C

Remarque :
Dans l’espace deux droites orthogonales à une même droite ne
sont pas forcément parallèles.
(EF) (AH) et (EF) (FC) alors que (AH) et (AH) ne sont pas
parallèles.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 372


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple : ABCDEFGH est un cube. Démontrer que les droites (AH) et (FC) sont orthogonales.
Solution : (AB) et (GH) sont parallèles et distinctes donc déterminent le plan (ABG).
Dans le plan (ABG), (GH)//(AB) et GA=AB. ABGH est donc un parallélogramme d’où
(AH)//(BG).
Dans (BCG) les diagonales [CF] et [BG] du carré BCGF ont des supports perpendiculaires.
Donc (BG) (CF).
On a : (AH)//(BG) et (BG) (CF) donc (AH) (FC).

Exercice d’application :
Soit ABCDEFGH un pavé droit.
1. Justifier que les droites (BF) et DH sont dans le même plan et
préciser ce plan.
2. Comment sont les droites (DH) et (EH) ?
3. Que peut-on dire des droites (EH) et (BF) ?

m
Solution :

ra
1. Justifions que (BF) et (DH) sont dans le même plan et
précisons ce plan.

eg
Les droites (BF) et (DH) sont strictement parallèles donc

el
définissent le plan (DBF).
2. Les droites (DH) et (EH) sont perpendiculaires.

rt
3. Les droites (EH) et (BF) sont orthogonales car les parallèles à ces deux droites sont
perpendiculaires. su
ro
eP
ar

Motivation :
Sh

Pour couler une dalle, les ingénieurs en bâtiment doivent placer des supports orthogonaux au
plan de la dalle. Il est donc important de bien positionner les supports pour pouvoir supporter la
oc

masse de la dalle. Cette leçon donne les outils de base pour réaliser ces ouvrages.
Compétence visée :
D

A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de montrer qu’une droite est orthogonale à un
r@

plan.
Prérequis:
he

– Construire deux droites perpendiculaires.


rc

– Construire un pavé droit.


he

– Justifier que deux droites sécantes définissent un plan.


C

Activité d’apprentissage :
On considère la figure si contre.
1. Justifier que (EG) (HF) et que (HF) (AE).
2. Justifier que les droites (AE) et (EG) sont deux droites sécantes du plan (EGC).
3. Que peut-on dire des droites (HF) et (CG) ?
Justifier.
4. Comment est la droite (HF) par rapport au plan
(EGC) ?

Solution :
1. (EG) et (HF) sont les diagonales du carré EFGH donc elles
sont perpendiculaires.
(AE) est parallèle à (FB) et (FB) (HF) d’où (HF) (AE).
2. Les droites (AE) et (EG) sont deux droites sécantes au
point E et définissent ainsi le plan (EGC).
3. Les droites (HF) et (CG) sont orthogonale car (CG)//(AE) et

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 373


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

(HF) (AE) donc (HF) (CG).


4. La droite (HF) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (EGC).

Résumé :
On dit qu’une droite (D) et un plan (P) sont orthogonaux lorsque la droite (D) est
orthogonale à toutes les droites du plan (P).

m
ra
Propriété

eg
Si une droite est orthogonale à deux droites sécantes d’un plan, alors elle est orthogonale à

el
ce plan.
(D) et (D’) sont deux droites sécantes d’un plan (P).

rt
Si (L) (D) et (L) (D’) alors (L) (P).
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@

Il existe une droite et une seule passant par un point donné et orthogonale à un plan donné.
Il existe un plan et un seul passant par un point donné et orthogonal à une droite donnée.
he

Exercice d’application :
rc

ABCDEFGH est un cube.


he

1. Justifier que les droites (BF) et (BC) sont coplanaires et sécantes.


C

2. Quelle est la position relative de la droite (AB) par rapport aux droites (BF) et (BC) ?
3. Justifier que la droite (AB) est orthogonale au plan (CBF).
4. Que peut-on dire des droites (AB) et (CF) ? Conclure.

Solution :
1. Les droites (BF) et (BD) sont sécantes et les points B; F et
D sont trois points non alignés et donc définissent un plan
contenant les droites (BF) et (BD). D’où ces droites sont
coplanaires et sécantes.
2. La droite (AB) est perpendiculaire aux droites (BF) et (BD).
3. La droite (AB) est orthogonale au plan (CBF) car orthogonale
à deux droites sécantes de ce plan.
4. (AB) est parallèle à (EF) et (EF) est orthogonale à (CF) d’où (AB) (CF).
On conclut que la droite (AB) est orthogonale à toutes les droites du plan (CBF).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 374


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exercice : ABCD est un tétraèdre régulier. On se propose de démontrer que les droites
(AB) et (CD) sont orthogonales.
1. Soit I le milieu du segment [CD]. Démontrer que la droite (CD) est orthogonale au plan
(ABI).
2. Justifier que les droites (AB) et (CD) sont orthogonales.

Motivation :
En général, dans la construction des bâtiments, les murs doivent être perpendiculaire au plan
du sol. C’est ce que nous remarquons en regardant les murs de la classe. Cette précaution permet
d’éviter les fissures sur les murs. Cette leçon permet d’aborder la notion de plans perpendiculaires.
Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de montrer que deux plans sont

m
perpendiculaires.
Prérequis:

ra
eg
– Construire deux droites perpendiculaires.
– Construire un cube.

el
– Quelles sont les positions possibles de deux plans dans l’espace ?

rt
Activité d’apprentissage :
On considère le cube ABCDEFGH ci-contre.
su
ro
1. Citer une droite du plan (BFG) orthogonale à (ABC).
eP

2. Citer une droite du plan (ABC) orthogonale à (BFG).


3. Justifier que le plan (EFG) est parallèle au plan (ABC).
ar

4. Citer sur la figure une droite strictement parallèle à (BFG)


Sh

et donner la position relative de cette droite par rapport au


plan (ABC).
oc

Résumé :
D
r@

Deux plans sont perpendiculaires lorsque l’un d’entre eux contient une droite orthogonale à l’autre.
Si deux plans sont perpendiculaires, ils sont sécants.
he
rc
he
C

Conséquences :
1. Si une droite (D) est orthogonale à un plan (P), tout plan parallèle à (D) est perpendiculaire à(P).
2. Si deux plans sont perpendiculaires, toute droite orthogonale à l’un est parallèle à l’autre.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 375


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriété
Si deux plans sont perpendiculaires, tout plan parallèle à l’un est perpendiculaire à l’autre.
Un plan est perpendiculaire à deux plans sécants si et seulement si il est orthogonal à leur
droite d’intersection.

Exercice d’application :
ABCDEFGH est un cube.
Démontrer que les plans (AED) et (ABG) sont
perpendiculaires.

m
ra
eg
el
rt
Exercice d’application : su
ro
ABCDEFGH est un cube. Démontrer que les plans
(AED) et (ABG) sont perpendiculaires.
eP
ar

Exercice : ABC est un triangle, H son


Sh

orthocentre. Soit ( ) la droite orthogonale en H au plan (ABC) et D un point de ( ) différent


de H. Démontrer que les plans (ADH) et (BCD) sont perpendiculaires.
oc

Faire une figure.


D
r@

Propriété
he
rc

Deux plans de l'espace sont :


he

 Soit sécants
C

 Soit parallèles
 Soit confondus

Si deux droites sécantes (d'un plan) sont parallèles à un autre plan, alors ces deux plans
sont parallèles.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 376


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriété
Un plan Q sécant à deux plans (strictement) parallèles P1 et P2 les coupe suivant deux
droites parallèles (D1) et(D2).

Deux plans: parallèles à un même troisième sont parallèles entre eux.


Propriété

m

ra
eg
el
rt
su
ro
eP

Récapitulatif des théorèmes


ar
Sh

Si deux droites sont orthogonales, toute parallèle à l’une est orthogonale à l’autre.
( ) ( )
On écrit : { ( ) ( )
oc

( ) ( )
Si deux sont parallèles, toute orthogonale à l’une est orthogonale à l’autre.
D
r@

( ) ( )
On écrit : { ( ) ( )
( ) ( )
Etant donné un point et un plan ( ) il existe une unique droite passant par et orthogonale à
he

.
rc

Etant donné un point et une droite ( ) il existe un unique plan passant par et orthogonale
he

à ( ).
Si une droite est orthogonale à un plan, alors elle est orthogonale à toute droite de ce plan.
C

Si deux droites ( ) et ( ) sont parallèles, tout plan ( ) orthogonal à ( ) est orthogonal à ( ) .


( ) ( )
On écrit : { ( ) ( ).
( ) ( )
Si deux plans ( ) et ( ) sont parallèles, toute droite ( ) orthogonale à ( ) est orthogonal à
( ) ( )
( ). On écrit : { ( ) ( ).
( ) ( )
Si deux droites ( ) et ( ) sont orthogonales à un même plan ( ), alors elles sont parallèles.
( ) ( )
On écrit : { ( ) ( ).
( ) ( )
Si deux plans ( ) et ( ) sont orthogonaux à une même droite ( ) ,alors ils sont parallèles. On
( ) ( )
écrit : { ( ) ( ).
( ) ( )
Soit ( ) une droite orthogonale à un plan ( ).Toute droite( ) orthogonale à ( ) est parallèle à
( ).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 377


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Récapitulatif des théorèmes


Si une droite ( ) est orthogonale à un plan ( ), tout plan ( ) parallèle à ( ) est
( ) ( )
perpendiculaire à ( ) . On écrit : { ( ) ( ).
( ) ( )
Si deux plans ( ) et ( ) sont perpendiculaires, toute droite ( )perpendiculaire à l’un est
( ) ( )
perpendiculaire à l’autre. On écrit : { ( ) ( ).
( ) ( )
Si deux plans ( ) et ( ) sont perpendiculaires, tout plan ( ) parallèle à l’un est
( ) ( )
perpendiculaire à l’autre. On écrit : { ( ) ( ).
( ) ( )
Un plan est perpendiculaire à deux plans sécants si et seulement si, il est orthogonal à leur
droite d’intersection.

m
ra
eg
el
rt
su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 378


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
L’apprentissage de la géométrie en général et de la géométrie dans l’espace en particulier
concourt à la construction du raisonnement à la familiarisation avec des techniques calculatoires
telles que les calculs d’aires et des volumes. De plus la géométrie dans l’espace participe à la
conception, à la représentation, et à la réalisation des chefs d’œuvres architecturaux et de tous les
objets technologiques qui nous entourent

m
ra
eg
Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:

el
– Montrer que deux droites sont coplanaires

rt
– Montrer que deux droites sont orthogonales ou perpendiculaire
Prérequis: su
ro
1. ABCDEFGH est un cube. Démontrer que les plans (AED) et (ABG) sont
perpendiculaires.
eP

2. ABC est un triangle, H son orthocentre. Soit ( ) la droite orthogonale en H


ar

au plan (ABC) et D un point de ( ) différent de H. Démontrer que les plans (ADH)


Sh

et (BCD) sont perpendiculaires.


3. Faire une figure.
oc

Situation Problème:
Dans l’espace, on considère les deux
D

carrés ABCD et BEFG puis le trièdre CBIE


r@

de sommet C représentés ci-dessous :


Démontrer que le système de vecteurs
he

(⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗ ) est un système de vecteurs


non coplanaires et forment en même temps
rc

une base de l’espace euclidien.


he
C

1. Extension à l’espace de la notion de vecteur


Activité d’apprentissage :
Soit un cube d’arête représenté par la
figure ci-contre. est le milieu de , - et est le centre
du carré . On munit l’espace du repère
orthonormé direct ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

1. Déterminer les coordonnées des points A, B, C, D,


E, F, G, H, et et des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ dans la base
( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

2. Calculer les produits scalaires ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗

3. En déduire que la droite ( ) est orthogonale au plan ( ).

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Propriété
Les énoncées suivantes sont équivalentes :

 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
 , - , - ont même milieu
 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
 Pour tout point o et tout vecteur ⃗⃗, il existe un réel et un seul point M tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗.
 Pour tous points A, B ,C de 𝜉 , on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝑙 𝑠𝑙 𝑠).
 Pour tous vecteurs ⃗⃗, ⃗, ⃗⃗⃗ de 𝒲 et tous les nombres réels on a :
(1) ⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗ (5) ( ⃗⃗ ⃗ ) ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ( ⃗ ⃗⃗⃗ )
(2) ( ) ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ (6) ( ⃗⃗ ⃗) ⃗⃗ ⃗
(3) ( ) ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ (7) ⃗⃗ ⃗⃗
(4) ‖ ⃗⃗ ⃗‖ ‖ ⃗⃗‖ ‖ ⃗‖. (Inégalité triangulaire). (8) ‖ ⃗⃗‖ ‖ ⃗⃗‖.

m
ra
Remarque :

eg
 De même que le parallélogramme est la configuration géométrique associée à la somme de

el
deux vecteurs du plan, le pavé est la configuration associé à la somme de trois vecteurs de

rt
l’espace.
 Deux vecteurs ⃗⃗ et ⃗ sont colinéaires si et seulement si il existe un réel tel que : ⃗ ⃗⃗ ou
⃗⃗ ⃗ su
 Soit ⃗⃗, ⃗, ⃗⃗⃗ trois vecteurs de l’espace ; tout vecteurs de la forme ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗ où , , sont
ro
des nombres réels, est appelé combinaison linéaire des vecteurs ⃗⃗, ⃗, ⃗⃗⃗.
eP

2. Barycentre
ar

Propriété
Sh
oc

La définition et les propriétés du barycentre des points pondérés du plan se généralisent à


l’espace. Ainsi étant donné des points A, B, C et D de 𝜉 a, b, c, d des nombres réels tels que
D

, il existe un unique point G de 𝜉 tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗. Le point
r@

G est appelé barycentre des points pondérés ( )( )( ) ( ).

3. Repères de droites et de plan de l’espace.


he

a. Repères d’une droite de l’espace


rc
he

Propriété
C

1. Soit A un point de 𝜉 et ⃗⃗ un vecteur de 𝒲.

L’ensemble des points M de 𝜉 tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ , est la droite de repère ( ⃗⃗).

2. Soit A et B deux points de .


 L’ensemble des points M de 𝜉 tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , est la droite ( ).
 L’ensemble des points M de 𝜉 tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , , , ,est la demi-droite , ).
 L’ensemble des points M de 𝜉 tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , , -,est le segment, -.

b. Repère d’un plan de l’espace


Soit A un point de 𝜉 et ⃗⃗, ⃗ deux vecteurs non colinéaires de 𝒲 . on désignent par B et C les points
de 𝜉 tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗. Les points A, B, C définissent un plan (𝒫).

 D’après les résultats établis en géométrie plane, le triplet ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) est un repère de (𝒫) et, pour
tout M de (𝒫), il existe un unique ( ) de nombre réels tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

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 Réciproquement, soit ( ) un couple de nombre réels et M le point de 𝜉 tel que :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , on admet que M appartient à (𝒫).

c. Repères d’une droite de l’espace


Propriété
Soit A un point de 𝜉 et ⃗⃗, ⃗ deux vecteurs non colinéaires de 𝒲 . L’ensemble des points M de 𝜉
tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗;( ) , est plan de l’espace.

Ce plan est appelé plan passant par A, de vecteurs directeurs ⃗⃗ et ⃗ ou plan de repère ( ⃗⃗ ⃗). On
le note : 𝒫( ⃗⃗ ⃗).

d. vecteurs coplanaires.

m
Définition

ra
Soit ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗ trois vecteurs de , O et O’ deux points de 𝜉. On désigne par A, B, C, A’, B’, C’ les

eg
points définis par : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗. On suppose que les points O,

el
A, B, C appartiennent à un même plan (𝒫). De repère ( ⃗ ⃗).

rt
Il existe deux nombres réels tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗ ; A’ appartient
su
au plan (𝒫’ ) de repère ( ⃗ ⃗). On démontre de même que les points B’ et C’appartiennent à (𝒫’).
Ainsi, les points O’, A’, B’ et C’ sont coplanaires. On dit que les vecteurs ⃗⃗ , ⃗ ⃗⃗⃗ sont coplanaires.
ro
On peut généraliser l’étude précédente à un nombre quelconque de vecteurs.
eP

Les vecteurs ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ de l’espace sont dits coplanaires si, étant donné un point O de 𝜉
ar

et les points définis par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ …⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ , les points


sont coplanaires. Cette définition est indépendante du choix du point O.
Sh

Remarque :
oc
D

 Deux vecteurs ⃗⃗ et ⃗ sont toujours coplanaire, puisque, étant donné un point o et les points A, B
r@

tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ , il existe au moins un plan contenant les points O, A et B.
 Trois vecteurs peuvent être non coplanaires, les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires si et
he

seulement si les points O,A,B,C sont les sommets d’un tétraèdre.


 Si ⃗⃗ et ⃗ sont colinéaires, alors pour tout vecteurs ⃗⃗⃗, les trois vecteurs ⃗⃗ , ⃗ ⃗⃗⃗ sont coplanaires.
rc

Propriété
he
C

 Soit ⃗⃗ , ⃗ ⃗⃗⃗ trois vecteurs de 𝒲 tels que ⃗⃗ et ⃗ sont coplanaires. ⃗⃗ , ⃗ ⃗⃗⃗ sont coplanaires si
et seulement si les ⃗⃗⃗ est une combinaison linéaire de ⃗⃗ et ⃗.
 Soit ⃗⃗ , ⃗ ⃗⃗⃗ trois vecteurs de 𝒲 . ⃗⃗ , ⃗ ⃗⃗⃗ sont coplanaires si et seulement si il existe une
combinaison linéaire de ces vecteurs égale au vecteur nul sans que les coefficients soient tous
nuls.
 Trois vecteurs ⃗⃗ , ⃗ ⃗⃗⃗ de 𝒲 sont non coplanaires si et seulement si le seul triplet ( )de
nombres réels tels que : ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗ est le triplet ( ).

4. BASES ET REPERES
a. Base de 𝒲
Propriété fondamentale des coordonnées d’un vecteur

Soit ⃗ , ⃗ ⃗⃗ trois vecteurs non coplanaires. Pour tout vecteurs ⃗⃗ de , il existe un et un seul
triplet ( ) de nombres réels tels que : ⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗ .

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Définition
 Tout triplet (⃗ ⃗ ⃗⃗ ) de vecteurs coplanaires est appelé base de 𝒲
 Soit (⃗ ⃗ ⃗⃗ ) une base de 𝒲 et ⃗⃗ un vecteur. L’unique triplet ( ) de nombres réels tel que :
⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗ est appelé triplet de coordonnées de ⃗⃗ dans la base (⃗ ⃗ ⃗⃗ ).

Remarque : Dire « on munit 𝒲 de la base (⃗ ⃗ ⃗⃗) » signifie que les coordonnées ( ) de tout

vecteur ⃗⃗ de 𝒲 ont exprimées dans la base (⃗ ⃗ ⃗⃗ ). On écrit simplement : ⃗⃗ 4 5.

 Propriété

m
Soit (⃗ ⃗ ⃗⃗ ) une base de 𝒲 , un nombre réel, ⃗⃗ et ⃗⃗ deux vecteurs.

ra
eg
Si ⃗⃗ 4 5 et ⃗⃗ ( +, alors ( ⃗⃗ ⃗⃗ ) ( + et ( ⃗⃗) ( +.

el
rt
b. Base orthogonale, base orthonormée su
ro
Définition
eP

 Une base est orthogonale lorsqu’elle est constituée de trois vecteurs deux à deux orthogonaux.
ar

 Une base est orthonormée lorsqu’elle est orthogonale et constituée de trois vecteurs unitaires.
Sh

(⃗ ⃗ ⃗⃗ ) est une base orthogonale si et seulement si : ⃗ ⃗ ; ⃗ ⃗⃗ ; ⃗ ⃗⃗.


 (⃗ ⃗ ⃗⃗ ) est une base orthonormée si et seulement : ⃗ ⃗ ; ⃗ ⃗⃗ ; ⃗ ⃗⃗ et ‖⃗‖ ‖ ⃗‖ ‖ ⃗⃗‖
oc

c. Repère de l’ 𝜉
D
r@

Définition
he

On appel repère de l’espace 𝜉 :


- Ou bien un quadruplet ( ) de point non coplanaires ;
rc

- Ou bien un quadruplet ( ⃗ ⃗ ), où O est un point de 𝜉 et (⃗ ⃗ ⃗⃗ ) une base de 𝒲 .


⃗⃗
he

 Soit ( ⃗ ⃗ ⃗⃗ ) un repère et M un point de 𝜉.


C

 L’unique triplet ( ) de nombres réels tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est appelé triplet de coordonnée du

point M dans le repère ( ⃗ ⃗ ⃗⃗ ). On a : 4 5 dans ( ⃗ ⃗ ⃗⃗ ) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 4 5 dans 𝜉(⃗ ⃗ ⃗⃗ ).

Vocabulaire :
 Le point O est appelé origine du repère.
 Les nombres réels sont appelés respectivement abscisse, ordonnée et cote du point M.
 Les droites de repère ( ⃗), ( ⃗) et ( ⃗⃗ ) sont appelés axes des coordonnée du repère.
 Le repère ( ⃗ ⃗ ⃗⃗ ) est orthogonal lorsque la base (⃗ ⃗ ⃗⃗ ) est orthogonale.
 Le repère ( ⃗ ⃗ ⃗⃗ ) est dit orthonormé lorsque la base (⃗ ⃗ ⃗⃗ ) est orthonormée.
d. Représentation d’un point dans un repère.
E est muni d’un repère ( ⃗ ⃗ ⃗⃗ ). Soit M le point de coordonnées ( ).
Pour placer le point on peut utiliser la construction suivante.
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 On place sur la droite de repère ( ⃗) le point tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗


 On place sur la droite de repère ( ⃗) le point tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
 On place sur la droite de repère ( ⃗⃗ ) le point tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
 On construit le point P tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
 On construit le point M tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗

Le dernier point construit est le point cherché.

e. Calculs dans un repère


Propriété

⃗ ⃗ ⃗⃗ ) et

m
Soit ( *, ( *, ( * dans ( trois nombres réels tels que .

ra
eg
 On a :⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( * dans (⃗ ⃗ ⃗⃗ ) ;

el
rt
 Le milieu de , - est dans ( ⃗ ⃗ ⃗⃗ ).
su
( )
ro
eP

 Le barycentre de ( ), ( );( ) est


ar
Sh

( )
dans ( ⃗ ⃗ ⃗⃗ ).
oc

5. PRODUIT SCALAIRE
D
r@

Définition
he

Soit ⃗⃗ et ⃗ deux vecteurs et A, B, C des points tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗.


rc

On appelle produit scalaire des vecteurs ⃗⃗ et ⃗ le nombre réel noté ⃗⃗ ⃗, défini par :
he

 ⃗⃗ ⃗ si l’un des vecteurs ⃗⃗ ⃗ est nul,


C

 ⃗⃗ ⃗⃗ ‖⃗⃗‖‖⃗⃗‖ ̂ , si les ⃗⃗ et ⃗ vecteurs sont non nuls.

Remarque:
1. Le produit scalaire de par lui-même est appelé carré scalaire de ⃗⃗ on le note ⃗⃗ .
On a : ⃗⃗ ‖ ⃗⃗‖ ; d’où : ‖ ⃗⃗‖ √ ⃗⃗
2. ⃗⃗ ⃗ ⟺ ⃗⃗ ⃗.

Propriété
Pour tout vecteurs ⃗⃗, ⃗, ⃗⃗⃗ de 𝒲, pour tout nombre réel k, on a :

(1) ⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗ (3) ⃗⃗ ( ⃗ ⃗⃗⃗) ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗


(2) ( ⃗⃗) ⃗ ⃗⃗ ( ⃗⃗) ( ⃗⃗ ⃗) (4) ( ⃗⃗ ⃗) ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗.

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Expressions du produit scalaire et la norme d’une base orthonormée.


Propriété

Soit ⃗⃗ 4 5 et ⃗⃗ ( + dans une base orthonormée (⃗ ⃗ ⃗⃗ ).

On a : ⃗⃗ ⃗⃗ et ‖⃗⃗‖ √

Remarque : cette propriété n’est pas applicable si la base n’est pas orthonormée.

Conséquence : soit ( * et ( * dans un repère orthonormé ( ⃗ ⃗ ⃗⃗ ).

m
On a : √( ) ( ) ( )

ra
eg
el
rt
su
ro
1. EQUATION CARTESIENNES D’UN PLAN
eP

a. Vecteur normal à un plan


ar

Propriété
Sh

Soit (𝒫) un plan de l’espace, de vecteur directeur ⃗⃗ ⃗.


oc

On appel vecteur normal à (𝒫) tout vecteur non nul ⃗⃗ orthogonal à ⃗⃗ ⃗. Cette définition est
D

indépendante du choix des vecteurs directeurs de (𝒫).


r@

Remarque :
he

- ⃗⃗ est un orthogonal à un plan (𝒫) si et seulement si il est vecteur directeur d’une droite (D)
rc

orthogonale à (𝒫).
- Si ⃗⃗ est un orthogonal à un plan (𝒫) et M, N deux point de (𝒫), alors ⃗⃗ est orthogonal à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
he

- Un plan possède une infinité de vecteurs normaux, tous colinéaires.


C

Propriété
1. Soit A point de 𝜉 et ⃗⃗ un vecteur non nul de .
Il existe un pan et un seul passant par A et de vecteur normal ⃗⃗.
2. Soit (𝒫) un plan, ⃗⃗ un vecteur normal à (𝒫) et A un point de (𝒫).
3. Pour tout point M de 𝜉, on a :M (𝒫) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗.

Remarques : Soit (𝒫) et (𝒫‘) deux plans de vecteurs normaux respectifs ⃗⃗ et ⃗⃗ , ona :

 (𝒫) et (𝒫’) sont parallèles si et seulement si ⃗⃗ et ⃗⃗ sont colinéaires.


 (𝒫) et (𝒫’) sont perpendiculaires si et seulement si ⃗⃗ et ⃗⃗ sont orthogonaux.

b. Equation cartésienne d’un plan

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Propriété
Soit des nombres réel tels que ( ) ( ).

1. Tout plan de vecteur normal ⃗⃗ 4 5 a une équation cartésienne de la forme

de , on a : M (𝒫 ) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
2. Toue équation cartésienne de la forme est l’équation cartésienne

d’un plan de vecteur normal ⃗⃗ 4 5.

3. Toute équation cartésienne de la forme est celle d’un plan de vecteur


normal ⃗⃗ . / et pour vecteur directeur ⃗⃗⃗⃗ ( * et ⃗⃗⃗⃗ ( *.

4. Réciproquement, tout plan de vecteurs directeurs ⃗⃗⃗⃗ ( * et ⃗⃗⃗⃗ ( * admet une équation

m
cartésienne de la forme .

ra
eg
Exemple : Déterminons l’équation cartésienne du

el
plan passant par ( * et de vecteur normal ⃗⃗ ( *.

rt
On sait que tout plan de vecteur normal ⃗⃗ . / a pour su
équation cartésienne de la forme
ro
( ) ( ) .
eP

Or ( * ( ) donc ( )
ar

.
Sh

Donc l’équation cartésienne du plan passant par ( * et de vecteur normal ⃗⃗ ( * est :


oc

( ) .
D

Remarque:
r@

 Dans n’importe quel repère, même non orthonormé tout plan admet une équation cartésienne de
la forme et toute équation de cette forme est l’équation cartésienne d’un
he

plan, lorsque ne sont pas tous nuls. Mais, lorsque le repère n’est pas orthonormé, le
rc

vecteur ⃗⃗ 4 5 n’est généralement pas un vecteur normal au plan.


he

 Si est une équation cartésienne de ( ), pour tout nombre réel non nul,
C

( ) est aussi une équation cartésienne de ( ).

Exemple :

est une équation cartésienne du plan passant par ( + et de vecteur normal

⃗⃗ ( +.

 Le plan passant par l’origine du repère et de vecteur normal ⃗⃗ ( +, a pour équation

cartésienne : .
c. Représentation paramétrique d’un plan

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Définition

La représentation paramétrique du plan passant par 4 5 et de vecteurs directeurs ⃗⃗⃗⃗ ( * et

⃗⃗⃗⃗ ( * est { ( ) .

Réciproquement toute représentation paramétrique de la forme { ( )

est celle du plan passant par 4 5 et de vecteurs directeurs ⃗⃗⃗⃗ ( * et ⃗⃗⃗⃗ ( *.

m
d. Distance d’un point à un plan

ra
eg
Définition

el
La distance d’un point à un plan (𝒫) notée ( (𝒫)) est le plus court chemin où est

rt
projeté orthogonal de sur (𝒫).
su
( * un point de 𝜉 et un d’équation cartésienne
ro
Soit . La distance du point
eP

| |
au plan ( ) est : d(A, 𝒫 ) .

ar
Sh

Exemple : Soit (𝒫) : et ( * un


oc

point du plan.
D

| ( ) | | | | |
On a : ( (𝒫))
r@

√( ) ( ) ( ) √ √
√ √ √
D’où ( (𝒫)) .
he
rc
he
C

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2. a. Equation cartésienne d’une droite


Définition
Soit , b et trois nombres réels tels que ( ) ( )
 Toute droite dans l’espace est l’intersection de deux plans (𝒫) et (𝒫’).
 Si une droite dans l’espace est l’intersection des plans (𝒫) et (𝒫’) d’équations respectives :
et alors cette droite a pour équation
cartésienne de la forme : { .

 Tout plan a pour équation cartésienne de la forme .

a. Représentation paramétrique d’une droite

m
Définition

ra
eg
 La représentation paramétrique de la droite passant par 4 5 et de vecteur directeur ⃗⃗ ( *

el
rt
est { ( ).
su
ro
 Réciproquement toute représentation paramétrique de la forme { ( ) est
eP

celle de droite passant par 4 5 et de vecteur directeur ⃗⃗ ( *.


ar
Sh
oc

Exemple : Déterminons l’équation cartésienne de la droite passant par ( * et de vecteur


D

directeur ⃗⃗ ( *.
r@

On sait que toute droite du plan de vecteur directeur ⃗⃗ ( * a pour représentation paramétrique de la
he

( ) ( ) ( ) ( )
rc

forme { { {
( )
he

{ ( ) { ( )
C

{ ( ).

Donc l’équation cartésienne du plan passant par ( * et de vecteur directeur ⃗⃗ ( * est :

( ) { ( ).

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Activité d’apprentissage :
Soient ( ) le plan d’équation , ( ) le plan de représentation

paramétrique { ,( ) et (D) :{

1. Détermine un vecteur normal ⃗⃗⃗⃗⃗ de ( ) et ⃗⃗ de ( ) et vérifie s’ils sont colinéaires.


2. Résous le système de trois équations à trois inconnues formé par les équations de (D) et ( ).
3. Détermine une représentation paramétrique de (D).
4. En remplaçant les valeurs de la coordonnée d’un point de D dans l’équation de ( ), on trouve une
équation de premier degré. Détermine cette équation et résous là.

1. Positions relatives de deux plans

m
Propriété

ra
eg
Soit ( ) et ( ) deux plan ayant pour vecteurs normaux respectifs ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗. Les plans ( ) et ( )

el
sont :
 Parallèles si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires (⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗, avec

rt
)
 Sécantes si et seulement ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ sont non colinéaires.
 Perpendiculaire si et seulement sont orthogonaux ( ⃗⃗⃗⃗⃗.⃗⃗⃗⃗⃗su ).
ro
Exercice: Soit ( ) et ( ) deux plan d’équations cartésiennes respective ( ):
eP

et ( ):
1. Démontre que ( ) et ( )sont sécants et détermine une représentation paramétrique de la droite
ar

d’intersection (d0) des deux plans.


Sh

2. Démontre que ( ) ( )
3. Détermine une équation paramétrique et cartésienne du plan ( ) passant par A(0; 2; 1) et
oc

parallèle à ( ).
2. Position relative de deux droites
D
r@

Propriété
he

Soit ( ) et ( ) deux droites ayant pour vecteurs directeurs respectifs ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗. Les droite ( ) et
( ) sont :
rc

 Parallèles si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires (⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗, avec )


 Sécantes si et seulement ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗ sont non colinéaires.
he

 Perpendiculaire si et seulement sont orthogonaux ( ⃗⃗⃗⃗⃗.⃗⃗⃗⃗⃗ ).


C

Remarque :
 Deux droites sont coplanaires si et seulement elles sont parallèles ou sécantes.
 Si deux droites ont leurs vecteurs directeurs non colinéaires alors ces deux droites sont non
coplanaires ou sécantes
 Pour démontrer que deux droites sont non coplanaires, il suffit de monter qu’elles ne sont ni
sécantes ni parallèles.

Exercice :
Soient ( ), ( ) et ( ) les droites de représentations paramétriques et cartésienne respectives :

( ) :{ ,( ) ; ( ):{ ; ( ):{ ,( )

1. Démontre que les droites ( ) et ( ) sont strictement parallèles.

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2. Démontre que les droites ( ) et ( ) sont sécantes en un point A dont on précisera les
coordonnées.
3. Démontre que les droites ( ) et ( ) sont non coplanaires.
4. Démontre que les droites ( ) et ( ) sont orthogonales.

3. Positions relatives d’une droite et d’un plan

Remarque :
- Si ⃗⃗ et ⃗⃗ sont colinéaires alors D et P sont orthogonaux

m
- Si ⃗⃗ et ⃗⃗ sont non colinéaires alors D et P sont sécants et non orthogonaux

ra
Exercice : Soit (D) la droite de représentation paramétrique {

eg
,( ).

el
1. Démontre que la droite (D) et le plan (P) d’équation cartésienne sont

rt
sécantes en un point A dont on précisera les coordonnées.
2. Détermine une représentation paramétrique de la droite ( ) passant par A et orthogonale à (P).
4. Projeté orthogonal su
ro
Définition
eP

1. étant un point de l’espace et un plan de l’espace, on appelle projeté orthogonal de sur


ar

le point d’intersection de avec la droite passant par et perpendiculaire à .


Sh

2. étant un point de l’espace et une droite de l’espace, on appelle projeté orthogonal de sur
le point d’intersection de avec le plan passant par et perpendiculaire à
oc
D

Exercice d’application :
r@

Soit ( ) ( ) et ⃗⃗( ) (D) est une droite de repère ( ⃗⃗) et (P) est le plan
perpendiculaire à (D) et passant par B.
he

1. Donne une représentation paramétrique de (D).


2. Détermine une équation cartésienne de (P).
rc

3. Détermine les coordonnées du projeté orthogonal H du point A sur le plan P.


he

4. Calcul la distance du point A au plan (P)


5. Détermine les coordonnées du projeté orthogonal B’ de B sur (D) et en déduire d(B;D).
C

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Motivation :
Plusieurs objets de notre entourage ont la forme sphérique. La détermination des éléments
caractéristiques de ces objets, ainsi que leurs positions relatives avec des plans et des droites restent
très préoccupante. À la fin de cette leçon, nous aurons les ressources nécessaires pour répondre à
ces différentes préoccupations.

Compétence visée :
A la fin de cette leçon l’élève doit être capable de:
– Montrer que deux droites sont coplanaires
– Montrer que deux droites sont orthogonales ou perpendiculaire

m
ra
Prérequis:

eg
- Distance

el
- Cercles

rt
- Rappel sur la projection
orthogonale.
su
Situation Problème:
ro
eP

Soit ABCDEFGH un cube. On


ar

considère une source lumineuse M


Sh

placé au-dessus du cube tel que :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
oc

Dessiner l'ombre créée par cette


D

source lumineuse autour du cube.


r@

Activité d’apprentissage :
he

Dans le laboratoire de votre


établissement, votre camarade Abena a
rc

une pastèque de forme sphérique, dans


he

le repère du laboratoire et par une méthode appropriée il détermine les coordonnées Ω( ,


, ) du centre de la pastèque et son rayon .
C

1. a. Soit M( , , ) un point de la surface de la pastèque. Vérifier que


( ) ( ) ( )
b. comment appelle – t – on ce type d’équation ?
2. Soit ( ) un plan de l’espace, est la projection orthogonale de Ω sur le plan ( ) et est la distance
entre le point Ω et le plan ( )
Faire une figure et donner la position relative de ( ) et ( ) dans chacun des cas suivants :
a) > r ; b) = r ; c) < r

1. Equation d’une sphère


a. Sphère définie par son centre et son rayon

Définition
On appelle sphère de centre et de rayon r, l’ensemble des points vérifiant .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 390


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriété
Toute équation de la forme est l’équation d’une sphère.

Toute sphère de centre 4 5 et de rayon r a pour équation de la forme:

( ) ( ) ( )

Réciproquement toutes équations pouvant s’écrire sous la forme

( ) ( ) ( ) est l’équation de la sphère de centre 4 5 et de rayon r.

Exemple : Déterminons la nature et les éléments caractéristiques de l’ensemble des points M. /

m
verifiant :

ra
On a : ⟺

eg
⟺ ( ) ( ) ( )

el
rt
⟺ ,( ) - [. / . / ] [. / . / ]
su
ro
⟺ ( ) . / . /
eP

⟺ ( ) . / . /
ar
Sh

⟺( ) . / . /
oc

⟺ √( ) . / . / √
D
r@

Donc M décrit la sphère de centre ( , et de rayon √ .


he
rc

b. Sphère définie par un diamètre


he

Soit ( ) la sphère de diamètre [ ]. ( , , ) ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


C

Propriété
Soient et deux points distincts dans l’espace (𝜀). La sphère de diamètre [ ] a pour
ensemble de points dans l’espace qui vérifie ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

2. Position relative d’un plan et d’une sphère

( ) est la sphère de centre Ω et de rayon et ( ) un plan de


l’espace H est la projection orthogonale de Ω sur le plan ( ) et
est la distance entre le point Ω et le plan ( ).
 ( , ( )) = 𝛀𝐇 >
Dans ce cas le plan ne coupe pas la sphère

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 391


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

 ( , ( )) = 𝛀𝐇 =
Dans ce cas le plan est tangent à la sphère en un
point H

 ( , ( )) = 𝛀𝐇 < Dans ce cas le plan coupe


la sphère suivant un cercle.

Ou (C) est un cercle de centre H et de centre


tel que

m
ra
eg
el
rt
3. Position relative d’une droite et d’une sphère
su
( ) est la sphère de centre Ω et de rayon et (Δ) une droite de l’espace H est la projection
orthogonale de Ω sur la droite (Δ) et est la distance
ro
entre le point Ω et la droite (Δ).
eP
ar

 ( , (Δ)) = > 𝐑
Sh

Dans ce cas la droite ne coupe pas la sphère


oc
D
r@
he

 ( , (Δ)) = = 𝐑
rc

Dans ce cas la droite est tangente à la sphère en un


he

point H
C

 ( , (Δ)) = < 𝐑
Dans ce cas la droite coupe la sphère en deux
points A et B

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exercice d’application :
I. Soit ( ) la droite passant par (1, −1, 0) et vecteur directeur ⃗⃗(1, 2, 3). Déterminer
une équation cartésienne de la sphère de centre (1, 0, 3) tangente à la droite ( ).

II. Soit ( ) la sphère de centre Ω(1, 2, −1) et de rayon = 3.


On considère le plan ( ) d’équation + 2 + 2 = 0.
1) Déterminer une équation cartésienne de ( ).
2) La sphère S coupe – t – elle le plan ( ) ?
3) Nature et éléments caractéristiques de ∩ .

III.
1. Dans l’espace muni d’un repère orthonormé, soit les points (−2, 0, 1), (1, 2, −1) et
(−2, 2, 2).
a) Montrer que les points A, B et définissent un plan.
b) Vérifier qu’une équation cartésienne du plan ( ) est : 2 − + 2 + 2 = 0.

m
2. Soient 𝒫1 et 𝒫2 les plans d’équations + − 3 + 3 = 0 et − 2 + 6 = 0. Montrer
que les plans 𝒫1 et 𝒫2 sont sécants suivant une droite D dont une représentation paramétrique est

ra
eg
{ , .

el
3. Démontrer que la droite et le plan ( ) sont sécants et déterminer les coordonnées de leurs

rt
points d’intersection.
4. Soit la sphère de centre Ω(1, −3, 1) et rayon = 3.
su
a) Étudier les positions relatives de la sphère S et de la droite .
b) Démontrer que le plan ( ) est tangent à la sphère
ro
eP

Exercice:
ar

On considère dans l'espace un plan (P) et A, B, C n'appartenant pas à ce plan et non-alignés. On


note :
Sh

A′ le point d'intersection de la droite (BC) avec (P) ;


B′ le point d'intersection de la droite (AC) avec (P) ;
oc

C′ est le point d'intersection de la droite (AB) avec (P) ;


D
r@
he
rc
he
C

Démontrer que les points A′, B′ et C′ sont alignés.


Exercice:
Dans l'espace, on considère le cube ABCDEFGH
dont la représentation est donnée ci-dessous :
Dans la représentation suivante, I est un point
appartenant à la droite (GH) et J appartient à la droite (AB).
Quatre affirmations sont proposées ci-dessous. Dire si
chacune de ces propositions est vrai ou fausse en justifiant
votre réponse.
1. Le triangle EHD rectangle en H.
2. Les droites (AC) et (GH) sont sécantes en I
3. Le quadrilatère BCHE est un rectangle.
4. J est le point d'intersection de (CG) et (AB)

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
La planification des routes dans les grandes métropoles est d’une importance capitale car
celle-ci peut selon qu’elle est faite, empêcher le problème d’embouteillages. Des outils
mathématiques peuvent nous aider dans cette difficulté.

Compétence visée :
- Présenter un graphe et donner son ordre;
- Reconnaitre les sommets adjacents et isolés, déterminer le degré d’un sommet;

m
- Reconnaitre un graphe simple, orienté et complet.

ra
eg
Prérequis:

el
- Utilisation de la notion d’échelle de réduction ;

rt
- Représenter un itinéraire sur dessin.

su
Situation Problème:
ro
Quelle relations faites-vous entre ces deux images ?
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

Activité d’apprentissage :
Considérons le dessin ci-dessous ;
1. Combien de sommets compte ce dessin ?
2. Combien d’arrêts adjacents ou incidents
compte ce dessin ?
3. Y a –t’il plusieurs arêtes reliant deux mêmes
sommets ?
4. Est-il possible sur ce dessin de rejoindre tous les autres
sommets à partir de n’importe quel sommet ?
5. Est-ce que chaque sommet de ce dessin est relié
directement à tous les autres sommets ?
6. Combien d’arrêts adjacents passent par le sommet M ?
7. Combien d’arrêts adjacents compte le dessin ?
Déterminez également la somme des degrés des différents
sommets et établissez la relation entre le nombre d’arêtes adjacents et cette somme ?

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8. Quel nombre d’arêtes maximal passe par un sommet ?


Solution :
1. Ce dessin compte 9 sommets ; donc l’ordre de ce dessin est 9.
2. Ce dessin compte 11 arêtes adjacentes ou incidentes.
3. Oui, les sommets R et C sont relies par 02 arêtes différents. Ceci donne à notre dessin d’être
appelé multi-graphes qui est différent de graphe simple.
4. Il est possible de rejoindre tous les autres sommets à partir de n’importe quel sommet. Donc le
graphe est dit connexe.
5. Chaque sommet de ce graphe ne permet pas de relier directement tous les autres sommets. Donc
ce graphe n’est pas complet.
6. Exactement 03 arêtes passent par le sommet M donc le degré du sommet M est 03.
7. Le dessin compte 11 arêtes. Et d(R)= d(T)= d(M)= d(C)= 3 ; d(D)= d(S)= d(E) =d(N)= d(Y)= 2
d’où somme des degrés = 22.
D’où la relation, somme des degrés = 2 fois nombre d’arêtes adjacents.
8. Le nombre d’arêtes maximal passant par un sommet est 03, et 03 représente donc le degré du

m
graphe.
Note :

ra
1. Cette activité répond d’une manière ou d’une autre a la situation problème. Il suffit de considérer

eg
Y=yassa, R=carrefour Rail, C= château, T=total Logbaba, N=Ndokoti, D=Dakar,
S=Saint Nicolas, M=marche Ndogpassi, E=Elf village.

el
2. Dans la suite de ce cours on utilisera graphe à la place de dessin.

rt
RESUME : su
Définition
ro
eP

- Un Graphe (non orienté) G est constitué d’un ensemble *𝑠 𝑠 𝑠 + de points appelés


Sommets et d’un ensemble * + d’arêtes tels qu’à chaque arête sont
ar

associes deux éléments de S, appelés ses extrémités.


Sh

- Un sommet du graphe est point du graphe. Le nombre de sommets est l’ordre du graphe.
- Une arête du graphe est une ligne reliant deux sommets. Une boucle est une ligne reliant
oc

un sommet à lui-même.
- Un sommet est isole lorsque aucune arête de ce graphe ne le relie aux autres sommets.
D

- Un graphe simple est un graphe sans boucle tel que, entre deux sommets, il y ait au plus
r@

une arête. Deux sommets reliés par une arête sont adjacentes.
- Un graphe orienté est un graphe dont les arêtes sont orientées. Une arête orientée va d’un
he

sommet vers un autre sommet, elle est représentée par une flèche.
- Le degré d’un sommet est égal au nombre d’arêtes dont ce sommet est une extrémité. le
rc

degré d’un graphe est donné par le degré du sommet à valeur maximale.
he

- Un graphe est connexe s’il est possible, à partir de n’importe quel sommet de rejoindre
tous les autres sommets en suivant les arêtes. Un graphe non connexe se décompose en
C

composantes connexes.
- Un graphe complet est un graphe simple dont tous les sommets sont adjacents les uns
avec les autres.

Exemple 1: Le diagramme ci-dessous représente un graphe comportant 4 sommets et 5 arêtes.

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Exemple 2:
A est un sommet, le segment [AB] est une arête reliant A à B (ou B à A).
D est un sommet isolé, non relié à un autre sommet.
• Le graphe représenté ci-contre est d’ordre 4.
• Le degré du sommet B est 3. Celui de C est 4 (la boucle compte 2 fois).
• A et B sont adjacents. A et D ne le sont pas.
• A et B sont adjacents, A et E ne le sont pas.

Exemple 3:
(A; B; C; D) est une chaîne de longueur 3. (B; C; C; D; B) est un cycle.

m
ra
eg
el
rt
Exemple 4:
Graphe connexe
su Graphe non connexe
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@

Graphe 1 Graphe 2
he

Propriété
rc

La somme des degrés de tous les sommets d’un graphe est égal au double du nombre
he

total d’arêtes.
• Pour le graphe 1, le degré de chaque sommet est A(2), B(2), C(1), D(0), E(2), F(1), la somme
C

vaut 2 + 2 + 1 + 0 + 2 +1 = 8.
Le nombre d’arêtes étant 4, la somme est bien le double du nombre total d’arêtes.
• Pour le graphe 2, le degré de chaque sommet est A(2), B(2), C(3) car la boucle correspond à
deux liaisons, D(0), E(2), F(1), la somme vaut 2 + 2 + 3 + 0 + 2 + 1 = 10.
Le nombre d’arêtes étant 5, la somme est bien le double du nombre total d’arêtes.
Un sous graphe d’un autre graphe est un graphe composé de certains de ses sommets avec
toutes les arêtes qui les relient.

Graphe 3 est un sous graphe du graphe 2.

Graphe 3

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Un graphe est complet si tous les sommets sont adjacents les uns avec les autres.

Ci-contre, graphe 4 est un graphe complet d’ordre 4.

Graphe 4

m
ra
Le graphe 1 n’est pas complet car par exemple B et C ne sont pas
reliés.

eg
Un graphe orienté est un graphe dont les arêtes sont orientées.

el
Elles ont une origine et une extrémité. Elles ne peuvent être
parcourues que dans un sens.

rt
su
ro
NB: Rien n’oblige à « circuler » sur le graphe (aller obligatoirement d’un point à un autre).
eP

La modélisation de ce problème (graphe ci-contre) a


ar

l’intérêt de se généraliser, c'est l'un des points de départ de la


Sh

théorie des graphes.


Pour que l’on puisse faire une promenade ramenant le promeneur
oc

au point de départ, il faudrait que le nombre de ponts pour chaque


île et chaque rive soit pair.
D

Si on enlève la contrainte de revenir au point de départ, il


r@

faudrait que deux des sommets au plus (le départ et l’arrivée) aient
un nombre impair de ponts.
Le problème des sept ponts de Königsberg est l’exemple type de
he

graphe eulérien.
rc
he

Théorème :
C

La somme des degrés de tous les sommets d’un graphe est égale au double du nombre
total d’arêtes.

Exercices d’applications :
1. Un tournoi d’échecs oppose 6 personnes. Chaque joueur doit affronter tous les autres.
Construisez un graphe représentant toutes les parties possibles. Quel type de graphe obtenez-vous ?
Si chaque joueur ne joue qu’un match par jour, combien de jours faudra-t-il pour terminer le
tournoi ?
Aidez-vous du graphe pour proposer un calendrier des matches. On obtient un graphe
complet. Il est complet
parce qu’il est un graphe
Solution : simple dont tous les
Il faudra 5 jours de tournoi. Voici un sommets sont adjacents
calendrier les uns avec les autres.

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2. Identifier des schémas suivants, deux sommets


adjacents, une boucle et un sommet isolé.

m
ra
eg
el
rt
Solution
a. Les sommets 1 et 4 ; 2 et 5 ; 4 et 5 …sont adjacents
su
ro
b. Le sommet c présente une boucle.
eP

c. Le sommet p est isolé.

Remarque :
ar

Le graphe G1 est simple (car il est sans boucle et, entre deux sommets, il y ait au plus une
Sh

arête) et connexe (car il est possible, à partir de n’importe quel sommet de rejoindre tous les autres
sommets en suivant les arêtes).
oc
D

3. utilisez le graphe suivant pour justifier que la somme


r@

des degrés de tous les sommets est égale au double du


nombre total d’arêtes.
SOLUTION
he

Degré de F = 3 ; Degré de E = 3; Degré de A = 4 ; Degré


rc

de B = 3 ;
Degré de G = 3. D’où la somme des degrés = 16
he

Le nombre total d’arêtes est bel et bien égal à : 8


C

Ainsi, nous observons très bien que la somme


des degrés de tous les sommets est égale au double
du nombre total d’arêtes.

RESOLUTION DE PROBLEME
Une école doit faire passer des tests écrits à quatre élèves : Adrien, Sophie, Charlotte et
Matthieu. Sept disciplines sont concernées : les mathématiques, la physique, la biologie, le français,
l'anglais, l'espagnol et l’histoire. Adrien doit passer les mathématiques, la physique et l'anglais,
Sophie les mathématiques, la biologie et le français, Charlotte les mathématiques, l'anglais et
l'espagnol et Matthieu la physique, le français et l'histoire.

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Motivation :
Les Etats et les sociétés ayant une taille importante ont besoin d’informations chiffrées
objectives en vue des décisions raisonnables, ainsi l’organisation des données est au cœur des

m
processus de prise de décision dans les organisations économiques, politiques et sociales désireuses

ra
de prospérer.

eg
Lorsque les données statistiques sont nombreuses ou continues, elles peuvent être
regroupées dans des intervalles pour faciliter leur lecture.

el
rt
Compétence visée :
-
classes su
Calculer la moyenne, déterminer la classe modale, le mode, la médiane d’une série regroupée en
ro
- Interpréter dans des situations contextuelles la signification des différents paramètres (de position
ou de dispersion)
eP

Prérequis:
ar
Sh

Population : C’est l’ensemble étudié.


Individu : C’est un élément de la population.
oc

Effectif total : C’est le nombre total d’individus.


Caractère : C’est la propriété étudiée. On distingue les caractères discrets qui ne peuvent
D

prendre qu’un nombre fini de valeurs et les caractères continus dont on regroupe les valeurs par
r@

intervalles (taille, durée d’écoute, …).

1. Séries statistiques présentant un regroupement en classes.


he
rc

Situation Problème:
he

A la fin du deuxième trimestre dans une classe de première, les moyennes sur
C

20 arrondies à l’entier directement inferieur des 60 élèves de cette classe sont les
suivantes : 5 ; 6 ; 9 ; 10 ; 5 ; 7 ; 7 ; 11 ; 15 ; 13 ; 11 ;10 ; 7 ; 8 ; 13 ; 5 ; 9 ; 8 ; 4 ; 8 ; 10 ;
10 ; 14 ; 12 ; 10 ; 12 ; 13 ; 12 ; 11 ; 15 ; 6 ; 12 ; 10 ; 15 ; 10 ; 13 ; 11 ; 11 ; 10 ;17 ; 16 ;
10 ; 16 ; 10 ; 10 ; 15 ; 11 ; 6 ; 13 ; 12 ; 4 ; 9 ; 9 ; 8 ; 8 ; 15 ; 15 ; 13 ; 14 ; 17. Le
professeur principal doit classer ces notes en quatre catégories : Faible dans [0; 8[ ;
insuffisante [8; 10[ ; Encouragement [10; 14[ ; Félicitations [14; 20[. Au terme de ce
classement, le professeur affirme que 20% des élèves ont moins de 10/20. Est-ce-que
cette affirmation est vraie ? Justifier votre réponse

Activité d’apprentissage :
Le temps passé devant la télévision par 50 élèves pendant une certaine journée.

1. Compléter ce tableau par les fréquences, effectifs cumulés croissants et décroissants

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2. Calculer la moyenne, l’écart type et la variance de cette série.


3. Compléter le tableau suivant :

RESUME :
Définition

m
- On appelle caractère quantitatif lorsque les modalités sont des nombres, dans le cas
contraire on dire que le caractère est qualitatif.

ra
- Lorsque les modalités sont des nombres isolés, il s’agit d’un caractère quantitatif discret.

eg
- Lorsque les modalités sont des intervalles de de la forme , ,, il s’agit d’un caractère
quantitatif continu.

el
- L’ensemble sur lequel on travaille en statistique est appelé population.

rt
- Si cet ensemble (la population étudiée) est trop vaste, on en restreint l’étude à une partie appelée
échantillon.
- su
Un élément de cet ensemble (la population ou l’échantillon étudiée) est appelé individu.
- La particularité commune que l’on étudie sur une population donnée est appelée caractère.
ro
- Les valeurs prises par le caractère étudié sont aussi appelées les modalités.
eP

L’effectif cumulé croissant ( ) d’une modalité est la somme des effectifs des modalités
ar

supérieurs ou égale à l’effectif de cette modalité. Pour la classe , , l’effectif cumulé est
Sh


oc
D

- L’effectif cumulé décroissant ( ) d’une modalité est la somme des effectifs des
r@

modalités inférieurs ou égale à l’effectif de cette modalité. Pour la classe , , l’effectif


cumulé est
he
rc


he
C

On appelle amplitude de la classe , , de rang i avec ( ), la longueur de cet


intervalle c'est-à-dire le nombre réel

- On appelle centre de la classe , , avec ( ), la moyenne des bornes de


cette classe c'est-à-dire le nombre réel .
- La densité d’une classe , , est le quotient : .
- L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande valeur et plus petite
valeur des modalités de cette série.
- On appelle fréquence ( )d’une modalité le rapport de l’effectif de cette modalité par
l’effectif total N. On a : .
-

NB : Il est d’une importance capitale de regrouper les modalités d’une série statistique à caractère
quantitatif discret par ordre croissant.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 400


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Remarque :
 est un nombre toujours compris entre 0 et 1.
 Souvent, les nombres s’expriment par un pourcentage.
 La somme des nombres est toujours égale à 1.

Exemple : On considère la série statistique suivante :


1. Quelle est l’amplitude des classes , , et , ,
2. Quelle est la fréquence en % des classes , , et , ,
3. Quelle sont les centres des classes , , et , ,
4. Donner la densité des classes , , et , ,
5. Donner l’étendue de cette série statistique.

Nombre d’employé , , , , , , , , , , Total


Nombre d’entreprise 19 14 7 6 4 50

m
Solution :

ra
eg
1. L’amplitude de [ [ est : et L’amplitude de [ [est :
2. La fréquence en % de [ [ est et fréquence en % de

el
rt
[ [est .
3. Le centre de [
4. La densité de [
[ est
[ est
et le centre de [
su
et le centre de [
[est
[est
ro
5. L’étendue de cette série statistique est .
eP
ar

Définitions :
Sh

 On appelle mode d’une série statistique toute modalité ayant une densité maximale.
oc

 On appelle mode d’une série statistique toute modalité qui a le plus grand effectif.
 La moyenne ̅ d’une série statistique à caractère quantitatif discret est égale à la somme
D

des produits des modalités par son effectif divisé par l’effectif total.
r@
he
rc
he
C

 La moyenne ̅ d’une série statistique à caractère quantitatif continu est égale à la somme
des produits des centres de classe par son effectif divisé par l’effectif total. ̅ ∑ .

NB: Pour une série statistique regroupée en classe on ne l’appellera plus mode mais classe
modale et dans ce cas le mode est le centre de la classe modale.

Si une série statistique présente deux modalités d’effectif maximal, on dira qu’elle est bimodale.

2. Représentation graphique
Objectifs :
• Construire et interpréter un histogramme
• Construire et interpréter la courbe des effectifs ou des fréquences cumulés.
• Déterminer la valeur exacte de la médiane par la méthode d’interpolation linéaire

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 401


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Introduction : Pour un caractère


continue, la série statistique peut être
représenter par un histogramme, un
polygone des effectifs cumulés ou des
fréquences cumulés.

Situation de vie : Un surveillant


vient d’être affecté dans un établissement
scolaire. Il veut connaitre l’état
disciplinaire des élèves de la classe de
première C. Le seul papier qu’il trouve
dans le bureau de son prédécesseur est
un papier comportant la figure ci-après.
Utilise ce tableau pour reconstituer un
tableau des absences de cette classe.

m
ra
a. Polygone des effectifs
croissants et décroissants

eg
Activité : On considère la série statistique de la leçon précédente :

el
rt
su
ro
1. Compléter le tableau suivant :
eP
ar
Sh
oc
D

2. Dans un repère orthogonal, Placer les points ( ; ) puis relier ces points par des segments
r@

de droites
3. Dans un repère orthogonal, Placer les points ( ; ) puis relier ces points par des segments
de droites.
he
rc

Propriété
he

 Le polygone des effectifs s’obtient en joignant par des segments les différentes points
C

consécutifs de cordonnées ( ).
 Le polygone des fréquences s’obtient en joignant par des segments les différentes points
consécutifs de cordonnées ( ).
 Le polygone des effectifs cumulés croissants ou décroissants est une ligne brisée qui
s’obtient en joignant tous les points de coordonnées ( ), ( ), où et
représente respectivement les effectifs cumulés croissant et décroissant de de la modalité .
 A l’aide du polygone des effectifs cumulés croissants ou décroissants, on détermine la
médiane d’une série statistique. En effet la médiane est l’abscisse du point de l’effectif
cumulé croissant ou décroissant dont l’ordonnée est la moitié de l’effectif total . /. La valeur
exacte de cette médiane se détermine par interpolation linéaire : on utilise les points alignés

de l’un des polygone de effectifs cumulés . /, 4 5 . / et la relation

puis on tire la médiane .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 402


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Exemple 1: Construire les polygones des effectifs cumulés croissants et décroissants de la série
suivante:

Remarque :
On peut aussi remplacer les effectifs par les fréquences et
on obtient le polygone de fréquences cumulées. Pour
calculer la médiane, on remplace par 50 ou 0,5.

m
ra
eg
Exemple 2: Le tableau statistique suivant présente la

el
distribution des retards (en minutes) de 200 élèves du Lycée de Rabingha un lundi matin.

rt
Modalités [0 , 4[ [4 , 8[ [8, 12[ [12 , 14[ [14 , 16[ [16, 20[ Total
Effectif ( ) 38 50 32 24su 26
Calculons par interpolation linéaire la valeur de la médiane de cette série.
30
ro
eP

On sait que . Cherchons . On a : , ,.Par interpolation linéaire on a :


ar

( )
Sh

Donc la valeur de la médiane de cette série est .


oc

b. Histogramme
D
r@

Motivation : Trouver un moyen rapide de comparer et de visualiser la répartition d’une variable


ou d’estimer la densité d’une variable statistique.
Compétences : Construire et interpréter un histogramme et/ou Construire et interpréter la
he

courbe des effectifs ou des fréquences cumulés


rc

Prérequis : repérer un point par ses coordonnées dans un repère.


he

Situation de vie.
C

Gaston est un vendeur de chaussures


pour enfants au marché Mokolo à Yaoundé.
Après avoir acheté une quantité de
marchandise, il a invité son ami Léopold à
l’effet de l’aider à classer le stock qu’il a alors
dans son magasin. Après ce travail
particulièrement pénible, son ami lui propose
de se doter d’un ordinateur pour faciliter sa
gestion. Ayant pris soin de consigner les
quantités de paires de chaussures par tranche
d’âges, une fois de retour chez lui, Léopold
utilise son ordinateur pour effectuer la
représentation ci-dessous, puis il imprime et va
remettre à
Gaston pour soutenir le conseil qu’il lui a donné
à la fin de leur travail.
Aidez Gaston à extraire de cette représentation
le maximum d’informations possibles.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 403


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Activité : Complète le tableau de la série statistique de la leçon précédente :

Dans un repère orthogonal, représente des rectangles juxtaposés dont en abscisse on a les bases
qui sont les classes et en ordonnées les hauteurs de classes.

m
Résumé :

ra
L’histogramme d’une série statistique est un ensemble de rectangles juxtaposées dont les
bases sont les amplitudes et les hauteurs sont proportionnelles

eg
aux densités des classes.
Exemple :

el
rt
Compléter le tableau suivant et représenter l’histogramme de
cette série
su
ro
eP
ar

Echelle : 1cm2 pour 10 individus


Sh

N.B La médiane est telle que la droite d’équation =


partage l’histogramme en deux domaines de même aire.
oc

Dans un histogramme, la classe modale correspond au rectangle


D

ayant la plus grande « hauteur ».


r@

c. Polygone des effectifs


Le polygone des effectifs est une ligne brisée obtenue
he

en joignant dans un repère orthogonal, les points dont les


rc

abscisses sont les milieux des classes et les ordonnées


sont proportionnelles aux densités des classes
he

correspondantes.
Exemple Construire le polygone des effectifs de la
C

série statistique suivante.

Remarque :
Le polygone des effectifs se déduit de l’histogramme en
joignant les milieux des segments supérieurs de chaque
rectangle de l’histogramme

Exemple :
Polygone des effectifs construit à partir de l’histogramme de
précédant.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 404


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Permettre de décrire l’étalement des valeurs du caractère autours de la moyenne.

Compétence visée :
- Calculer l’écart moyen, la variance, l’écart-type d’une série regroupée en classes
- Interpréter dans des situations contextuelles la signification des différents paramètres (de position
ou de dispersion)

Prérequis:
Population : C’est l’ensemble étudié.
Individu : C’est un élément de la population.

m
Effectif total : C’est le nombre total d’individus.

ra
Caractère : C’est la propriété étudiée. On distingue les caractères discrets qui ne peuvent

eg
prendre qu’un nombre fini de valeurs et les caractères continus dont on regroupe les valeurs par
intervalles (taille, durée d’écoute, …).

el
Situation Problème:

rt
su
Jean et Mathieu sont deux candidats à un concours de bourse lancé par le
ministère des relations extérieures pour une place disponible. Voici ci-contre données
leurs fiches de notes :
ro
Fiche de TEBAYA :
eP
ar
Sh

Fiche d’Ambroise:
oc
D
r@

Lequel des deux sera retenu pour l’attribution de la bourse ?


he

Activité d’apprentissage :
rc
he

En utilisant les données du tableau de l’activité de la leçon 2, déterminer : l’écart-


moyen, la variance et l’écart-type de cette série statistique.
C

RESUME :

Définition
 La variance d’une série statistique est la moyenne des carrées des écarts à la moyenne.
Elle mesure donc la dispersion des valeurs autour de la moyenne. Elle n'est pas très parlante
car elle s'exprime dans le carré de l'unité du caractère. C’est le nombre positif noté et
définit par :

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 405


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Ou encore donné par la formule de KÖENIG

 L’écart type est la racine carrée de la variance. √ ou .


L'écart-type a l'avantage de s'exprimer dans la même unité que le caractère. L'écart-type

m
permet de comparer la dispersion de deux séries : plus elle est petite plus la série statistique

ra
est fiable.
 L’écart-moyen d’une série statistique est le nombre positif noté et définit par :

eg
el
rt
Interprétation de l'écart-type :
su
ro
La variance est la moyenne des carrés des écarts à la moyenne. Elle mesure donc la
eP

dispersion des valeurs autour de la moyenne. Elle n'est pas très parlante car elle s'exprime
dans le carré de l'unité du caractère. L'écart-type a l'avantage de s'exprimer dans la même unité
ar

que le caractère. L'écart-type permet de comparer la dispersion de deux séries. Contrairement à


Sh

l'interquartile, il tient compte de l'ensemble de la population.


oc

Exemple : Le tableau statistique suivant présente la distribution des retards (en minutes) de 200
D

élèves du Lycée de Rabingha un lundi matin.


r@

Modalités [0 , 4[ [4 , 8[ [8, 12[ [12 , 14[ [14 , 16[ [16, 20[ Total
Effectif ( ) 38 50 32 24 26 30
he

Calculons la moyenne ̅ , l’écart moyen , la variance et l’écart type de cette série.


rc

Modalités [0 , 4[ [4 , 8[ [8, 12[ [12 , 14[ [14 , 16[ [16, 20[ Total
he

Effectif ( ) 38 50 32 24 26 30 200
Centres( ) 2 6 10 13 15 18
C

76 300 320 312 390 540 1938


152 1800 3200 4056 5850 9720 24328
| ̅| 292,22 184,5 9,92 79,44 138,06 249,3 853,44

x  xi 1938 9,69 ; em  1 ci x  853,44  4,2672


1 N N

N i1 200 N i1 200


V  (xi  X)  xi2  X  24328 9,692  27,4739

1 N 1 N 2
2
N i1  N i1  200
  V  27,4739 5,24

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Motivation :
Dans la vie courante, on est souvent appelé à travailler sur des groupes de personnes,
d’animaux ou d’objets, voir s’ils appartiennent au même ensemble ou même encore voir s’ils sont
compatibles…cette leçon aide donc les apprenants à résoudre ces problèmes ou exercices avec une
certaine aisance.
Compétence visée :

m
A la fin de cette leçon, l’élève devra :

ra
- Déterminer le cardinal d’un ensemble.

eg
- Déterminer les éléments de la réunion, de l’intersection ou encore du complémentaire d’un
ensemble.

el
Prérequis:

rt
su
Soit la représentation sagittale des ensembles E, A et B
suivante.
ro
1. Ecrire en extension les ensembles E, A et B puis
préciser le cardinal de chacun d’eux.
eP

2. Existe-t-il des éléments de A qui ne sont pas dans E ? que dit-on


des ensembles A et E ?
ar

3. Ecrire l’extension des éléments de E qui ne sont pas dans A.


Sh

comment nomme-t-on cet ensemble ? Quel est le nombre de ces


éléments ?
oc

Situation Problème:
D

L’enseignant d’Ambroise lui propose le problème suivant: ”dans un camp


r@

de vacances hébergeant 80 personnes, 55 personnes pratiquent la natation, 33


le tennis et 16 ne pratiquent aucun des deux sports. Combien de personnes
he

pratiquent-elles à la fois le tennis et la natation?”. En cas de solution juste,


l’enseignant promet à Ambroise un menu dans un restaurant où on propose les
rc

plats suivants:
he

• Entrées: une salade (S), une purée d’avocats (P) comme entrées
• Résistance: Patate (Pat), Poulet (Pou) et Igname (Ign)
C

• Desserts: Ananas (A), Orange (O) et Mangue (M).


1. Quelle solution doit proposer Ambroise pour avoir cette récompense?
2. Quel est le nombre de menus possibles en cas de solution juste pour Ambroise?

1. Relation entre les parties d’un ensemble fini


Activité d’apprentissage :
On donne les ensembles * +, * + et * +.
1. Quels sont les cardinaux de chacun de ces ensembles? Que représentent les
ensembles A et B pour l’ensemble E.
2. Déterminer l’ensemble A B des ´éléments qui sont dans A ou dans B.
3. Déterminer l’ensemble A B des ´éléments qui sont dans A et dans B.
4. Comparer ( ) avec ( ) ( ) ( ).
5. Déterminer l’ensemble ̅ des ´éléments qui ne sont pas dans A et l’ensemble des ´éléments
de A qui ne sont pas dans B.
6. Comparer ( ̅) et ( ) ( ), puis ( ) et ( ) ( ).

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

RESUME :
Définition
Soit E un ensemble fini et soient A et B deux parties de E.
 On appelle cardinal d’un ensemble E, le nombre d’élément de E ; on note ( ).
 On appelle ensemble de parties d’un ensemble E, l’ensemble noté dont les éléments
sont les parties de E. Si E est un ensemble fini, alors ( ) .
 A est une partie de E si tous les éléments de A sont aussi des ´éléments de E et dans ce cas
( ) ( ).
 On appelle réunion de A et B, l’ensemble des éléments de E appartenant à A ou à B. On
note ⋃ et on lit « A union B » et on écrit ⋃ * +.
 On appelle intersection de A et B, l’ensemble des éléments de E appartenant à A et à B.
On note ⋂ et on lit « A inter B » et on écrit ⋂ * +.

m
 On appelle différence de l’ensemble A et de l’ensemble B, l’ensemble des éléments de E

ra
appartenant à A et n’appartenant pas à B. On note A B et on lit « A moins B ».

eg
* +
 On appelle complémentaire de A dans E, l’ensemble des éléments de E n’appartenant pas

el
rt
à A. on note ou et on lit « complémentaire de A dans E »
 Ces définitions peuvent se représenter par le diagramme suivant appelé: diagramme de
Venn su
ro
eP
ar
Sh
oc
D
r@
he
rc
he
C

On a les propriétés suivantes sur les parties d’un ensemble fini:


 ( ) ( ) ( ) ( )
 (̅) ( ) ( )
 ( ) ( ) ( ).

Remarque : Si E possède un nombre fini d’élément, on dit que E est un ensemble fini et dans le
cas contraire, on dit que E est infini.

Par exemple, l’ensemble des entier naturels est infini ; les chiffres de la numérotation décimale est
finie car il y’ a que dix chiffres dans la numérotation décimale. On convient que Card = 0.

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Attention : Si l’intersection des ensembles A et B est vide, on dit que les ensembles A et B
sont disjoints.

Exemple1 : Un centre de loisirs accueille 100


enfants. Deux sports sont proposés : le football et
le tennis.

A la question : Aimez-vous le football ?


60 enfants lèvent la main.

A la question : Aimez-vous le tennis ? 45


enfants lèvent la main.

A la question : Aimez-vous le tennis et le


football? 18 enfants lèvent la main.

m
On peut illustrer ces données à l’aide d’un
diagramme dans lequel E, F et T désignent respectivement l’ensemble de tous les 100 enfants,

ra
l’ensemble des enfants qui aiment le football et l’ensemble des enfants qui aiment le tennis.

eg
On complète ensuite les effectifs des différentes parties en utilisant les données : 18 enfants

el
aiment à la fois le tennis et le football : On place le nombre 18 dans la partie commune à F et T.

rt
60 enfants aiment le football, mais parmi ces 60 enfants on sait qu'il y en a 18 qui aiment aussi le
tennis. su
ro
Il y a donc enfants qui aiment le football sans aimer le tennis.
eP

De même, enfants qui aiment le tennis sans aimer le football.


ar

Il y a donc enfants qui aiment le tennis ou le football (ou les deux).


Sh

Il reste donc enfants qui n'aiment aucun des deux sports : On place le nombre 13
oc

dans la partie non coloriée.


D

Exemple 2 : (avec trois ensembles)


r@

Un club compte 35 adhérents en natation ; 28 en athlétisme et 29 en gymnastique.


Chaque adhérent pratique au moins un sport.
he

Sachant que 11 adhérents font la natation et l’athlétis-


rc

me, 10 la natation et la gymnastique, 6


he

font les trois sports à la fois et 17 font seulement la


gymnastique :
C

On appelle G ; A et N les ensembles respectifs des


adhérents de Gymnastique; Athlétisme et Natation.

1. Dresser un diagramme caractérisant cette situation


.
2. Combien d’adhérents font seulement G et A?
3. Combien d’adhérents pratiquent un seul sport?
4. Combien
d’adhérents pratiquent au moins deux sports?
5. Combien d’adhérents y a-t-il dans le club?
Solution :
1. Dressons un diagramme caractérisant cette situation.
On a le diagramme de VENN suivant :

Il y a autant d’adhérent en natation qu’en gymnastique.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 409


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

2. Déterminons le nombre d’adhérents qui font seulement G et A.


Soit x le nombre de ceux qui font seulement la gymnastique et l’athlétisme.

On a: ⟺ adhérents.

3. Déterminons le nombre d’adhérents qui pratiquent un seul sport.


Le nombre de ceux qui font seulement A est : adhérents.

Le nombre de ceux qui font seulement G est : adhérents.

Le nombre de ceux qui font seulement N est : adhérents.

Donc le nombre d’adhérent pratiquent un seul sport est : adhérents.

4. Déterminons le nombre d’adhérent qui pratiquent au moins deux sports.


Pratiquer au moins deux sports veut dire faire deux sports et plus.

m
Le nombre de ceux qui font seulement A et N est : adhérents.

ra
Le nombre de ceux qui font seulement A et G est : adhérent.

eg
Le nombre de ceux qui font seulement G et N est : adhérents.

el
rt
Le nombre de ceux qui font à la fois A, G et N est : 6 adhérents.

su
Donc le nombre d’adhérent pratiquent un seul sport est : adhérents.
ro
5. Déterminons le nombre total d’adhérent dans le club.
eP

On a : adhérents.

Remarque : Lorsqu’ on étudie simultanément deux caractères sur une population, on peut
ar

présenter les résultats du dénombrement sous forme de tableau à double entrée (on parle aussi de
Sh

tableau de contingences).
oc

2. Produit cartésien
D

Définition
r@

Soit E et F deux ensembles non vides. Le produit cartésien de E par F est l’ensemble des
he

couples ( ) tels que est un élément de E et est un élément de F. On note et on lit « E


croix F ».
rc

 Plus généralement le produit cartésien de p ensemble , ,... est l’ensemble des


he

éléments de ( ) tels que , ,…, . Il est noté


C

 Le produit cartésien est noté


 Un élément du produit cartésien de p ensembles est appelé une p-liste ou un p-uplet.
 Card( ) ( ) ( ).

Propriété
Des parties , ,… d’un ensemble E constituent un partition de E si :

 Elles sont deux à deux disjointes.


 Leur réunion est égale à E.

Exemple : Un restaurant propose à ses clients un menu qui se compose :

o d'une entrée à choisir parmi trois entrées possibles notées : , ,

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 410


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

o d'un plat à choisir parmi quatre plats possibles : , ,


o d'un dessert à choisir parmi quatre desserts possibles : , ,
1. Dresser un diagramme présentant tous les menus possibles.
2. Combien un client peut-il composer de menus différents ?
3. Combien un client peut-il composer de menus comportant le plat ?

Solution :
1. On peut illustrer ces données à l’aide d’un arbre de choix.

Chaque client a le choix entre 3 entrées possibles , , , ce que l'on peut représenter sous la
forme :

m
ra
Une fois l'entrée choisie, il peut choisir le plat principal de 4 façons différentes.

eg
On peut alors poursuivre l'arbre sous la forme :

el
rt
su
ro
eP

Il reste alors à choisir un dessert parmi trois desserts possibles.


ar
Sh

On obtient alors :
oc
D
r@
he
rc
he
C

2. Chacun des "chemins" choisis correspond à un des menus possibles. On peut alors compter le
nombre de menus qui est égal à 36.

Remarque : Ce nombre correspond à .

En effet on dispose de 3 possibilités pour choisir l'entrée.

Pour chaque entrée choisie, il y a 4 possibilités de choisir le plat principal, ce qui donne donc
possibilités pour le choix d'une entrée et d'un plat. Enfin pour chacune de ces 12
possibilités, il y a 3 possibilités pour choisir le dessert, ce qui donne finalement
possibilités de menus différents.

3. Il y a 3 choix pour l’entrée, 1 choix pour le plat (le plat ) et 3 choix pour le dessert, ce qui donne
donc possibilité de composer un menu comportant le plat

(On peut répondre à cette question en comptant directement sur l’arbre de choix ci-dessus)

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CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Propriété
Principe additif (ou principe de la somme).

Si , ,… constituent une partition d’un ensemble fini E, alors :

( ) ( ) ( ) ( )

Soit A et B deux parties d’un ensemble fini E. On a : ( ) ( ) ( )

Remarque:
 Pour tout ensemble finis , ,… on a :
( ) ( ) ( ) ( )

m
 Si E est un ensemble fini, alors ( ( )) .

ra
Propriété

eg
el
Principe multiplicatif (ou principe du produit).

rt
Si une situation comporte étapes offrant respectivement , ,… possibilités, où
chacun des nombres su
ne dépend que de l’étape i, alors le nombre total d'issues est :
ro
. C'est la règle utilisée lorsque nous dressons un arbre.
eP

Exemple : Combien peut-on former de codes comportant trois lettres distinctes de l’alphabet autre
ar

que la lettre O suivie de quatre chiffres quelconques pris parmi 0, 1 et 2 ?


Sh

Solution : Il y a 7 étapes pour constituer un code :


oc

 1ère étape : le choix de la première lettre offre possibilités.


D

 2ème étape : le choix de la deuxième lettre offre possibilités.


r@

 3ème étape : le choix de la troisième lettre offre possibilités.


 4ème étape : le choix du premier chiffre offre possibilités.
 5ème étape : le choix du deuxième chiffre offre possibilités.
he

 6ème étape : le choix du troisième chiffre offre possibilités.


rc

 7ème étape : le choix du quatrième chiffre offre possibilités.


he

Conclusion :
C

Le nombre total de codes possibles est .

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 412


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Situation Problème:
Pour ouvrir un coffre-fort urgemment, Ambroise doit utiliser un code de 4
chiffres en se servant de 3 indices qui lui arrivent avant chaque tentative ratée:
• indice 1: les chiffres peuvent se répéter dans le code
• indice 2: les chiffres ne peuvent pas se répéter dans le code
• indice 3: les chiffres qui composent le code sont 1;4; 7 et 9.
1. Quel est le nombre de codes possibles après l’indice 1?
2. Quel est le nombre de codes possibles après l’indice 2?
3. Quel est le nombre de codes possibles après l’indice 3?

a. Dénombrement des P-listes avec ou sans répétition


Activité d’apprentissage :

m
Soit E = {1, 2, 3, 4}.

ra
1. Détermine tous les couples (x; y) tels que x, y 2 E. Quel est le nombre total de

eg
couples obtenu?
2. Dans ces couples: l’ordre importe-t-il? Peut-il avoir répétition?

el
3. (a) Combien de possibilités y a-t-il pour le choix de x?

rt
(b) Combien de possibilités y a-t-il pour le choix de y?
su
(c) En déduire une astuce pour déterminer le nombre de couples (x; y).

RESUME :
ro
eP

Définition
ar

Soit E un ensemble à n élément et p un nombre entier naturel non nul


Sh

On appelle p-liste d’éléments de E tout p-uplet du produit cartésien p fois (Ou


oc

encore noté ).
D

On déduit du paragraphe sur le produit cartésien que le nombre total de p-liste d’un
r@

ensemble à n éléments est .


he

Remarque : 2-liste est un doublet, 3-listes est un triplet,…


rc

Lorsqu’on inverse deux ou plusieurs éléments d’une p-liste ( , ,… ) des éléments d’un
he

ensemble E, on obtient une autre p-liste.


C

P-liste et application
Considérons les applications f et g, de E vers F, illustrées par les diagrammes ci-dessous.

 L’application f peut être simplement représentée par la 5-liste suivante : (i ; a ; e ; u ; u).

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 413


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

 La 5-liste (i ; a ; e ; u ; u) véhicule les informations suivantes : l’image du 1er élément de


l’ensemble de départ est i ; celui du 2ème est a, …, et celui du 5ème est u.
 Quelle est la 5-liste qui représente l’application g ?
 Définir par un diagramme les applications h et t, de E vers F, représentées par les 5-listes
suivantes : (a ; a ; u ; i ; e) ; (a ; e ; u ; i ; e)
 En utilisant le principe multiplicatif, dire quel est le nombre total d’applications de E vers F. Quel
constat peut-on faire ?

Exemple : Des 8-listes des éléments de l’ensemble {0 ; 1} sont : 01010101 ; 11110011 ;


00110011 ; …

Le nombre total d’octets est alors : 28 = 256 (En informatique, ces 8-listes sont appelées "octets")

Conséquence : Soit E un ensemble de p éléments et F un ensemble de n éléments. Une


application de E vers F peut être assimilé à une p-liste des éléments de F, et réciproquement. Le
nombre total d’application de E vers F est

m
.

ra
b. Dénombrement des arrangements

eg
Définition

el
rt
Soit E un ensemble à n éléments et p un nombre entier naturel non nul tel que p ≤ n.
su
On appelle arrangement de p éléments de E tout p-uplet d’éléments de E deux à deux
ro
distincts.
eP

Le nombre total d’arrangements de p éléments de E est le nombre noté , défini par :


( ) ( ) ( ).
ar
Sh

Remarque :
oc
D

 Un arrangement de p éléments de E est une p-liste où les éléments ne se répètent pas.


r@

 Si l’on impose à une p-liste d’éléments d’un ensemble E de cardinal n ( ) de ne contenir que
des éléments deux à deux distincts, on a nécessairement
he

Définition (factorielle)
rc
he

Soit n un entier naturel. On appelle factoriel n, l’entier naturel noté et défini par :
C

( ) ( ) et par convention : 0! = 1 et

Le nombre total d’arrangements de p éléments de E est donc aussi défini par :

( )

Définition (Permutation)
Soit E un ensemble à n éléments.

On appelle permutation des éléments de E tout arrangement des n éléments de E.

Le nombre total de permutations des éléments de E est = n!

4. Dénombrement des combinaisons

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 414


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

Définition (Permutation)
Soit E un ensemble à n éléments et p un nombre entier naturel non nul tel que

On appelle combinaison de p éléments de E (ou p-combinaison d’éléments de E), tout


sous-ensemble de E ayant p éléments.

Le nombre total de combinaison de p éléments de E est défini par :

( )

Remarque :

m

ra
Un arrangement et une combinaison de p éléments de E ont en commun le fait que :

eg
les éléments sont deux à deux distincts (pas de répétition d’un même élément).

el
 La différence fondamentale entre un arrangement et une combinaison de p éléments de E est la

rt
suivante :
su
 Lorsqu’on inverse deux ou plusieurs éléments d’un p-arrangement ( , ,… ) des éléments
d’un ensemble E, on obtient un autre p-arrangement.
ro
eP

Lorsqu’on inverse deux ou plusieurs éléments d’une p-combinaison { , ,… } des éléments


d’un ensemble E, on obtient la même p-combinaison.
ar

 Les nombres avec 0 ≤ p ≤ n peuvent être déterminés à l’aide du tableau ci-dessous enncore
Sh

appelé triangle de Pascal :


oc
D
r@
he
rc
he
C

Propriété : Formule du binôme


Soit a et b deux nombres réels et n un nombre entier naturel non nul. Nous admettons le résultat
suivant encore appelé "formule du binôme" : (la ligne du triangle de Pascal permet de
retrouver rapidement les coefficients ).

Point Méthode : Quand faut-il utiliser des p-listes, des arrangements ou des
combinaisons ?

Pour cela, on doit répondre aux questions suivantes :

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 415


CLASSE DE 1ERE CDE&TI [COURS DE MATHEMATIQUES SUIVANT L’APC]

- Les éléments peuvent-ils être répétés ?


- L'ordre des éléments est-il à prendre en compte ?
- Suivant les réponses obtenues aux questions ci-dessus on a les cas suivants :

m
Modèles de base : Soit n et p deux entiers naturels.

ra
eg
Les tirages de p boules dans une urne qui contient n, modélisent de nombreux problèmes de

el
dénombrement. Le tableau ci-dessous dresse un bilan des types de tirage.

rt
su
ro
eP
ar
Sh

Principes de dénombrements
oc
D
r@
he
rc
he
C

Point Méthodes : Quand on utilise plusieurs arrangements ou combinaisons, faut-il les


additionner ou multiplier ?

Ceci dépend de la situation. Concrètement :

 Si les différentes étapes sont reliées par la conjonction "et" : on multiplie.


 Si les différentes étapes sont reliées par la conjonction "ou" : on additionne.

Le plateau du savoir en Mathématiques au PROBATOIRE ‘’CDE’'&’’TI’’ Page 416

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