L3 GeoAffEucl TD1
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L3 – Parcours MG
Géométrie affine et euclidienne
Dans tous les exercices qui suivent E est un espace affine de dimension finie et d’espace directeur E.
→−
1. ∀x ∈ E, −
→
xx = 0 ;
2. ∀x, y ∈ E, →
−
yx = −→
−
xy ;
3. ∀x, y, w, z ∈ E, (→
−
xy = −
→ ⇔ (−
wz) → =→
xw −
yz) (identité du parallélogramme).
Exercice 2.
1. Si la structure affine de E est définie par l’application
E×E → E
T :
(x, y) 7→ →
−
xy
2. Réciproquement, montrez que toute action A fidèle et transitive de E sur E induit une application TA :
E × E → E définissant une structure affine sur E telle que TAT = T et ATA = A.
Exercice 4. Soit x, y, z, w ∈ E quatre points distincts non alignés formant un parallélogramme, c’est-à-dire tels que
(xy)∥(zw) et (xw)∥(yz). Montrer que → −xy = −
→
wz.
Exercice 5. Parmi les espaces suivants, déterminez ceux qui sont des sous-espaces affines de R3 :
Exercice 6.
1. Dans R3 , on considère les points a := (1, 1, 1) et b := (−1, 0, 1). Décrivez explicitement Vect {a, b} et
Aff {a, b} .
(b) En déduire que dim(F) ≤ dim Vect(F ) ≤ dim(F) + 1, et donner une condition nécessaire et suffisante
pour les cas d’égalité.
1. Si G ⊂ F , montrer que G ⊂ F.
2. Donner une condition nécessaire et suffisante sur F et G pour qu’il existe F 0 ⊂ E, un sous-espace affine
parallèle à F et contenant G.
(c) Montrer que Im(ξ) est un sous-espace affine de E E dirigé par Im(c). Est-ce un sous-espace vectoriel ?
(d) On suppose que E est de dimension finie n > 0.
i. Décrire Vect Im(ξ) .
ii. Montrer que Im(ξ) est un hyperplan affine de Vect Im(ξ) .
→
−
Exercice 10. Montrer que f : E → F est affine si et seulement si il existe f : E → F telle que, pour tout x ∈ E et
tout → −u ) = f (x) + →
−u ∈ E, on ait f (x + → −→
f (−u ).
Exercice 12. Soit ϕ : E → E une application linéaire. Déterminer toutes les applications affines f : E → E tels
→
−
que f = ϕ.
1. Montrer que tous les sous les sous-espaces affines f −1 (y), pour y ∈ Im( f ), sont parallèles entre eux.
2. Montrer que f est injective si et seulement si il existe y ∈ F tel que f −1 (y) est un singleton.
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Exercice 14. Soit E un espace affine de dimension finie et f : E → E une application affine.
−−−−→ − →
→ −
1. Montrer que l’application ψ f : E → E définie par ψ f (x) = x f (x) est affine de linéarisé f − IdE .
→
−
2. Montrer que f possède un unique point fixe si et seulement si 1 n’est pas valeur propre de f .
→
− →
−
Exercice 15. Soit E un espace affine de dimension finie. On note Dil(E) := f ∈ GA(E) ∃λ ∈ K∗ , f = λIdE
l’ensemble des dilatations de E. Pour toute dilatation f , on appelle coefficient de f l’unique λ ∈ K∗ tel que
→
− →
−
f = λIdE .
1. Montrer que toute dilatation dont le coefficient est différente de 1 admet un point fixe.
2. Montrer qu’une dilatation est soit une translation, soit une homothétie.
3. Montrer qu’une dilatation est bijective est que son application réciproque est encore une dilatation.
4. Montrer qu’une dilatation envoie une droite sur une droite parallèle.
5. Le but de cette question est de montrer que les dilatations sont exactement les bijections affines qui envoient
une droite sur une droite parallèle.
(a) Soit f : E → E une application affine envoyant toute droite sur une droite parallèle.
i. Montrer que f est une bijection.
ii. On fixe x0 , y0 ∈ E. Montrer qu’il existe g ∈ Dil(E) telle que g(x0 ) = f (x0 ) et g(y0 ) = f (y0 ).
iii. Montrer que g = f .
(b) Montrer que Dil(E) = f : E → E bijection affine pour toute droite D, f (D) est une droite paralèle à D .
Exercice 16.
1. Soit F ⊂ E un sous-espace affine de E d’espace directeur F, et soit G un supplémentaire de F dans E.
Exercice 17.
1. Montrer qu’une affinité est une application affine. Déterminer son linéarisé ainsi que l’ensemble de ses points
fixes.
2. Montrer que toute homothétie est une affinité dont on précisera la base, la direction et le rapport.
3. On suppose ici que K est de caractéristique différente de 2. Montrer qu’une application affine différente de
l’identité est une involution si et seulement si c’est une symétrie.
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Exercice 18. Soit ϕ1 , . . . , ϕk : E → K des formes affines et V := x ∈ E ∀i ∈ {1, . . . , k}, ϕi (x) = 0 . Dans ce qui
E −→ Kk
suit, on pourra considérer l’application Φ : .
x 7−→ ϕ1 (x), . . . , ϕk (x)
1. Montrer que V est soit vide, soit un sous-espace affine de dimension dim(E) − rg(→
−
ϕ 1 , . . . ,→
−
ϕ k ).
2. Montrer que l’on peut munir l’ensemble E ∼ d’une structure affine dirigée par E F .
3. Montrer que l’application c : E → E ∼ qui envoie tout élément de E sur sa classe est une application affine