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Historique de microfinance
La microfinance a été popularisée par Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix en 2016. Dr
Yunus, dit le « banquier des pauvres » a été le fondateur de la première institution de microcrédit,
la Grameen Bank en 1976 au Bangladesh.
Formellement, d’autres organismes ont déjà existé avant cela en Europe. Nous pouvons par
exemple citer la Raiffeisen créée en Suisse en 1849, première coopérative d’épargne et de crédit,
ou la caisse du crédit mutuel, créée à Strasbourg en 1882, fortement inspiré du modèle Suisse.
Malgré tout un caractère bancaire, des systèmes informels ont bien entendu existé un des plus
connus étant la tontine.
FFOM :
APIFM :
CDL :
CECAM : Caisses d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuelle
CIN : Carte d’Identité National
COI :
COP : Comite d’Octroi de Prêt
CRM :
CSBF :
DAT : Dépôt A Terme
DAV : Dépôt A Vue
ERI :
ERM :
FERT : Fond d’Epanouissement et Renouvellement de Terre
FIE :
FIFATA :
Fmg :
GCV :
GIZ :
IFM :
IFM : Institution Financière Mutualiste
KMP :
LVM : Location de Vente Mutuelle
ORDI :
PRO : Crédit Productif
PSF : Part Social Fixe
PSV : Part Social Variable
RDB :
SOC :
UNICECAM : Unité Interrégional CECAM
URCECAM : Unité régional CECAM
En terme simples, une institution de microfinance est une organisation qui offre des
services financiers à des personnes à revenus modestes qui n’ont pas accès ou difficilement accès
au secteur financier formel.
Crédit
Mais dans la vie des affaires, le crédit s’établir sur des bases nettement différentes. En
effet, avec le progrès technique et tous les besoins se présentant aux entreprises qu’aux ménages,
le recours de crédit se justifie bien.
Microcrédit
Le microcrédit est étroitement lié à l’activité des travailleurs du secteur informel. Il est
local et proche des gens. Quelquefois seulement, il est lié à l’épargne, en particulier en Afrique.
La première est celle des pratiques informelles des années cinquante quand les microentrepreneurs
n'avaient pas d'autres choix de financement (Aryeetey et Udry, 1997). Dans la deuxième phase, qui
recouvre en Afrique la phase post-coloniale, les pays en développement ont mis sur pied des structures
publiques de financement des microentrepreneurs à taux subventionnés. La plupart d'entre eux ont
disparu en raison des coûts opérationnels trop élevés, des taux d'arriérés execessifs (Adams et Von
Pischke, 1992; Gentil et Fournier, 1993), de l'absence de personnalisation, dans la relation entre
l'organisme prêteur et les emprunteurs (Laville et Nyssen, 2001), mais aussi en raison des exigences
posées par les programmes d'ajustement structurel. Dans la troisième phase, on vu se développer un
secteur d'intermédiation financière spécifique au financement de microprojets mais sans supervision ni
régulation bancaire (Ledgerwood, 1999). C'est dans cette phase que se développe la microfinance le plus
souvent avec une aide financière externe.
Les IMF2 qui ont par définition la vocation de financer le développement des petites et moyennes
entreprises et qui ont d'ailleurs les moyens de le faire sont très frileuses.
Etant donné la définition de la microfinance comme «l’ensemble des services financiers crées à
destination des individus n’ayant pas accès aux services des Banques commerciales et aux Institutions
financièresclassiques2» Directives concertées pour la microfinance », page 6
Différents typesdes IMFA Madagascar les IMF sont classées systématiquement en deux grandes
catégories à savoir les institutions financières Mutualistes et les institutions financières non mutualistes.
La microfinance mutualiste : une personne morale fondée sur les principes de coopération, de solidarité
et entraide mutuel ayant principalement pour objet de collecter l’épargne de ses membres où de
consentir du crédit. La mutualiste a comme principe généraux la libre adhésion de membre sauf
restriction prévue au statut, la non limitation du nombre des membres, l’égalité des droits et obligation
de chaque membre au niveau des IMF de base, chaque membre ayant droit et a une seule quel quesoit
le nombre de parts qu’il détient, mais pas de procuration pour ce vote, sauf cas prévue dans les statuts,
la limitation de service financier aux seuls membres.
La microfinance de type non mutualiste, est basée sur le principe d’association prévue par l’ordonnance
60 –133 du 3 Octobre 1960, sous forme d’organisation ONG prévue par la loi 96 030 du 14 Août 1997 ou
SARL / Société Anonyme, prévue par l’ordonnance 2003 -036 du 10 Décembre 2003.