Rapport - Des - Etudes - Geotechniques Mwilu
Rapport - Des - Etudes - Geotechniques Mwilu
Rapport - Des - Etudes - Geotechniques Mwilu
Certifié par : Laboratoire nationale (office des PROJET CENTRE DE FORMATION DE MWILU
routes)
DOT-KAMOA
10/05/2024
AVANT-PROPOS
Dans ce contexte le présent rapport, rend compte des résultats de cette étude. Il définit en outre :
Avant-propos ................................................................................................................................... 0
Table des matières ........................................................................................................................... 2
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 3
I.1. Objectifs ................................................................................................................................ 3
I.2. Situation existante ................................................................................................................. 3
Méthodologie d’investigation ......................................................................................................... 5
II.1. Essai de pénétration dynamique .......................................................................................... 6
II.2. Analyse granulométrique ..................................................................................................... 7
II.3. Limite d’Atterberg ............................................................................................................... 8
II.4. Puits manuels ....................................................................................................................... 9
Résultats des études in situ ........................................................................................................... 10
III.1. Essai au pénétrométrique dynamique (DCP) ................................................................... 10
Essais de laboratoire ..................................................................................................................... 12
IV.1. Programme des essais ....................................................................................................... 12
IV.2. Résultats des essais de laboratoire .................................................................................... 12
IV.3. Interprétation et synthèse des études ................................................................................ 16
Conclusion .................................................................................................................................... 17
VI. Recommandation ............................................................................................................... 17
Bibliographie................................................................................................................................. 18
ANNEXES .................................................................................................................................... 19
ANNEXE 1 : Plan d’implantation du centre ............................................................................. 20
ANNEXE 2 : PENETROGRAMMES MWILU ....................................................................... 21
I.1. Objectifs
Le but poursuivi par ce rapport est de présenter les résultats d’étude obtenus en laboratoire et sur
site, résumé de la manière suivante :
Le site de construction du futur centre de formation professionnel est situé dans le groupement
MWILU du territoire de Kolwezi dans la province du Lualaba. Il est a environ 34 km au nord-Est
de Kolwezi non loin de la route nationale numéro 39 et présente un terrain légèrement en pente
parsemé des quelques termitières et une végétation constituée d’herbes et arbustes légèrement
dense, figure ci-bas :
METHODOLOGIE D’INVESTIGATION
- Six (6) sondages au pénétromètre dynamique léger poussés jusqu’au refus ou arrêt ;
- Quatre (4) puits manuels approfondis jusqu’à 2.00 m de profondeur ;
- Une analyse granulométrique ;
- Un essai de limite de plasticité et liquidité ;
- Et un densitomètre.
Ces sondages sont localisés aux endroits indiqués dans le plan d’implantation des sondages
figurant à l’annexe A du présent document. Les coordonnées géographiques des différents
sondages ont été relevées à l'aide d'un GPS différentiel de marque TOPCON. Le tableau ci-
dessous reprend les coordonnées des points de sondage.
ID X Y Z
1 309393 8823434 1370
2 309355 8823434 1370
3 309317 8823434 1370
L’essai de pénétration dynamique consiste à enfoncer dans le sol un train de tiges à l’extrémité
duquel est placée une pointe conique de 20.0 cm2. L’ensemble est battu dans le terrain sous
l’action de chocs répétés, exercés sur la tête du train de tiges par un mouton pesant 8 kg tombant
en chute libre d’une hauteur constante de 560 mm. Le nombre de coups nécessaires pour
enfoncer le train de tiges sur une profondeur de 20 cm est enregistré. À partir de ces données, le
profil de résistance du sol en fonction de la profondeur atteinte par la pointe est tracé. Les
résultats des essais de pénétration dynamique sont présentés sous forme de pénétrogrammes
indiquant en abscisse la résistance dynamique à la rupture du sol en bars ou MPa, calculée à
partir de la formule des Hollandais, et en ordonnée la profondeur correspondante exprimée en
mètres. Les pénétrogrammes obtenus doivent être interprétées sur base des connaissances de la
géologie du site et d’essais géotechniques (puits, sondages,) réalisés. L’appareil utilisé pour
l’essai est un pénétromètre dynamique léger de type manuel. Cet essai, réalisé conformément à la
norme NF P-94-115 type B, permet d’une part de tracer le profil de pénétration, et d’autre part,
de fournir des informations sur la nature du sous-sol.
La granularité est la répartition des grains d’un ensemble de granulat suivant leur dimension.
Pour
connaître cette répartition, on procède à une analyse granulométrique. Cette méthode consiste à
PROJET CENTRE DE FORMATION DE MWILU 7
tamiser les granulats sur une série de tamis ou passoires. Le refus et le tamisât de chaque tamis
sont pesés. On trace ensuite la courbe granulométrique qui représente la distribution exacte de la
taille des grains « mélange » de granulat. La courbe obtenue donne le pourcentage cumulé en
poids de passant (ou refus) en fonction de la dimension de la maille des tamis ou des passoires.
Dans la plupart des pays, on utilise les tamis et de moins en moins les passoires. La différence
entre les deux instruments réside dans le fait que dans le premier les orifices sont des mailles
carrées, tandis que dans le deuxième, les orifices sont des trous ronds.
L’essai consiste en la détermination des limites de plasticité et liquidité et à partir de ces deux
limites on peut déterminer la limite de plasticité du sol, qui permet d’attribuer une nomenclature
d’après la classification des sols fins. En outre l’essai permet aussi de déterminer certains autres
paramètres tel que l’indice de consistance et l’activité du sol.
Les puits manuels ont été creusés à la pelle et à la pioche jusqu’à la profondeur investiguée de
2.0 m de profondeur. Des échantillons représentatifs de sols ont été prélevés dans ces puits et
soumis à des essais physiques en laboratoire.
f
PROJET CENTRE DE FORMATION DE MWILU 9
RESULTATS DES ETUDES IN SITU
Les résultats des essais aux pénétromètres dynamiques sont récapitulés dans le tableau ci-après.
Les contraintes admissibles sont calculées en appliquant un coefficient F=15 aux résistances
dynamiques de rupture en pointe. Les pénétrogrammes combinés sont présentés ci-dessous et les
pénétrogrammes partiels (par point) se trouvent en annexe à ce rapport (Cf. Annexe). Dans ces
diagrammes, la résistance dynamique de rupture en pointe en MPa et la profondeur en
centimètre. L’échelle des coordonnées est numérique.
20
40
60
80
100
120
140
Enfoncement (cm)
160
180
200
220
240
260
280
300
320
340
360
L’examen des diagrammes pénétrométriques révèle l’existence d’un sous-sol de bonne portance
en termes de résistance dynamique de rupture en pointe. Dans tous les points d’essais, la
contrainte admissible reste autour de 1,5 Mpa pour une profondeur allant de 1,6 à 2,20 m.
ESSAIS DE LABORATOIRE
Lors de cette campagne de reconnaissance, des échantillons remaniés de sol ont été prélevés sur
chaque formation rencontrée dans les puits conformément aux normes décrivant les procédures
de l’essai. Tous les échantillons recueillis ont été identifiés par un examen visuel et acheminés au
laboratoire.
Les résultats des essais sont résumés dans les tableaux ci-dessous :
a) teneur en eau : au vu des résultats d’essai sur le sol de MWILU, la teneur en eau observée
est relativement acceptable puisque étant une valeur faible qui indique une faible porosité
du sol ;
b) Analyse granulométrique : l’analyse visuelle (sol rouge-brun) et celle de la courbe
granulométrique ici nous renseigne qu’il s’agit d’un sol grenu, bien étalée et gradué dont
la granulométrie comprend des grains inferieur à 0,08 mm jusqu’à des éléments de plus
de 15 mm, étant donné que les éléments supérieurs à 0,08mm constituent plus de 90%
des grains, il s’agit donc ici d’un sol graveleux ;
c) limite d’Atterberg : l’indice de plasticité (𝐼𝑝 = 5,29 > 5 qui est la différence entre la
limite de liquidité et celle de plasticité nous révèle que le sol en place est faiblement
plastique.
d) Classification combinée analyse granulométrique-limite d’Atterberg : étant donné que le
coefficient d’uniformité est supérieur à 6 et le coefficient de courbure compris entre 1 et
3, et que les éléments inferieur à 0,08 mm sont inferieur à 5%, il s’agit d’une grave bien
graduée pour les couches en dessous de 1,5m et un sable limoneux dans la partie
supérieure du sol.
Les coupes lithologiques obtenues à partir des essais de laboratoire des faciès traversés dans les
sondages manuels révèlent l’existence d’un sous-sol homogène dans les plans horizontal et
vertical en termes de résistance en pointe de rupture. Sous la couche de terre végétale de 0.20 m
d’épaisseur environ, il est constitué essentiellement d’une couche de sable limoneux, suivi d’une
latérite (grave latéritique). L’examen des diagrammes pénétrométriques révèle l’existence d’un
sous-sol de bonne portance en termes de résistance dynamique de rupture en pointe. Dans tous
les points d’essais, la contrainte admissible reste autour de 1,5 MPa.
VI. RECOMMANDATION
Tenant compte de la nature des ouvrages projetés (structure en béton armé), des résultats des
sondages pénétrométriques et des puis manuels, un système de fondations superficielles sur
semelles isolées peut être envisagé. La valeur de la contrainte admissible du sol à prendre en
compte dans le calcul de dimensionnement des fondations est de 1,2 Mpa pour une profondeur
variante entre 1,60 et 2,20 m. Cependant, il importera de rigidifier le système en reliant les
semelles entre elles par des poutres raidisseuses (longrines) pour anticiper tout tassement différé.
En outre :
- Si la contrainte appliquée sur le terrain dépassera 1,2 MPa, construire la structure sur des
semelles de dimension importante ou des radiers ou encore encastrer les fondations à plus
de 2,20 m en se servant des pénétrogrammes fournis dans ce rapport ;
- Être sûr de faire vérifier la structure par un ingénieur qualifié pour éviter certains
déplacement et/ou renversement qui peuvent créer des effets du second ordre.
Manuel des travaux pratique de mécanique des sols, Mounir BOUSSIDA & Samia Mme S.
BOUSSETTA, décembre 2006
25 avril 2024
10
20
30
40
50
60
Enfoncement (cm)
70
80
90
100
110
120
130
140
150
25 avril 2024
20
40
60
80
100
120
140
Enfoncement (cm)
160
180
200
220
240
260
280
300
320
340
360
25 avril 2024
20
40
60
80
100
120
140
Enfoncement (cm)
160
180
200
220
240
260
280
300
320
340
360
25 avril 2024
20
40
60
80
100
Enfoncement (cm)
120
140
160
180
200
220
240
25 avril 2024
20
40
60
80
100
120
Enfoncement (cm)
140
160
180
200
220
240
260
280
300
25 avril 2024
20
40
60
80
100
120
Enfoncement (cm)
140
160
180
200
220
240
260
280
300
20
40
60
80
100
120
140
Enfoncement (cm)
160
180
200
220
240
260
280
300
320
340
360