INP HB Yamoussoukro MPSI 1 CHAPITRE 1 Lo
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𝑳
≪𝒄
𝑻
où 𝑐 = 3. 108 𝑚𝑠 −1 est la célérité de la lumière dans le vide.
Comment vérifier la validité de l’électrocinétique?
1) Identifier dans le descriptif du circuit, la grandeur 𝐿 caractéristique de sa taille.
2) Identifier de même la grandeur caractéristique de la durée d’évolution du signal électrique
(ce peut être une période, une fréquence ou une pulsation). Convertir cette grandeur en un
temps 𝑇.
3) Calculer le rapport 𝐿/𝑇 . Si ce rapport est inferieur de deux ordres de grandeur à la célérité
𝑐 de la lumière dans le vide, les lois de l’électrocinétique sont applicables.
Exercice d’application:
1. Un poste radio capte un signal de 98,0 𝑀𝐻𝑧 à l’aide d’une antenne de 2,0 𝑚. Le
signal est filtré puis amplifié par un circuit dont la taille est inférieure à celle de
l’antenne. L’électrocinétique classique s’applique-t-elle à ce signal ?
Solution
3. Courant électrique
3.1. Définition
Le courant électrique dans un circuit correspond à un mouvement ordonné de charges
électriques qu’on appelle aussi porteurs de charges ou plus simplement porteurs. Plus
simplement c’est un déplacement de porteurs de charges électriques, généralement des
électrons au sein d’un matériau conducteur.
Une charge électrique 𝑑𝑞 qui traverse une section de circuit 𝑆 pendant un intervalle de temps
𝑑𝑡 crée un courant d’intensité 𝑖 tel que :
𝒅𝒒
𝒊= ↔𝒒= 𝒊𝒅𝒕
𝒅𝒕
Supposons un conducteur de section 𝑑𝑆 (par exemple 𝑑𝑆 = 1𝑐𝑚2 ) qui contient des porteurs
de charges mobiles.
I
e
e
e Nombre de charges traversant la section S
e Débit =
e Intervalle de temps d’observation
e
e
Section S du conducteur
On considère l’établissement d’un champ électrique 𝐸 qui permet le déplacement des charges
électriques avec une vitesse proportionnelle à 𝐸 . Cette vitesse notée 𝑣 est égale à :
𝑣 = 𝜇. 𝐸
𝜇 représente la mobilité des charges exprimée en 𝑚2 . 𝑉 −1 . 𝑠 −1
En un intervalle de temps égal à 1 seconde, un certain nombre de charges 𝑁 traversent la
surface considérée
𝑁 = 𝑣. 𝑛. 𝑑𝑆. 𝑑𝑡 = 𝑣. 𝑛. 1𝑐𝑚2 . 1𝑠
𝑛 étant la densité de charges c'est-à-dire le nombre de porteurs par unité de volume.
La charge électrique qui traverse la section en une seconde devient :
𝑑𝑄 = 𝑞𝑁 = 𝑞. 𝑣. 𝑛. 𝑑𝑆. 𝑑𝑡
Le flux d’électrons qui circule dans le conducteur est appelé courant électrique 𝐼. Son
intensité s’exprime en ampère (𝐴).
𝒅𝑸
𝑰= = 𝑱. 𝒅𝑺
𝒅𝒕
𝑱 = 𝝆𝒗 . 𝒗
𝑱 = 𝝆𝒗 . 𝝁. 𝑬 = 𝝈. 𝑬
𝜎 représente la conductivité électrique du conducteur exprimé en siemens par mètre (𝑆. 𝑚−1 ).
Cette expression représente la forme locale de la loi d’ohm. La résistivité du conducteur qui
est l’inverse de la conductivité s’exprime par :
𝟏
𝝆= (𝛀. 𝐦)
𝝈
Dans le cas particulier d’un conducteur cylindrique à section constante 𝑆, nous pouvons
déterminer la résistance 𝑅 ou la conductance 𝐺 d’un tronçon de conducteur de longueur 𝓁 :
𝓵 𝑺
𝑹 = 𝝆. 𝛀 ; 𝑮 = 𝝈. (𝛀−𝟏 )
𝑺 𝓵
La résistance 𝑅 transforme l’énergie électrique reçue en énergie thermique par dégagement de
chaleur. Ce phénomène est connu sous le nom d’effet joule.
Exercice d’application
Un conducteur de cuivre, cylindrique, de section 𝑆 = 1 𝑚𝑚2 et de longueur 𝓁 = 10 𝑚, est
parcouru par un courant constant de 5 𝐴. Calculer :
la densité volumique des charges mobiles. On admettra qu’un mètre cube de cuivre
renferme 8,37. 1028 atomes et on supposera qu’en moyenne chaque atome de cuivre
libère un électron ;
la norme du vecteur densité de courant 𝐽 ;
la norme du vecteur vitesse 𝑣, vitesse d’entraînement des électrons libres ;
la mobilité des électrons libres, en adoptant pour conductivité du cuivre
1 1,6. 10−8 Ω. m ;
la norme du champ 𝐸 et la ddp entre les extrémités du conducteur (sachant que le
conducteur n’est le siège d’un champ électromoteur).
𝐼𝑖 = 𝐼𝑗
𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡
I1 I3
I2 I4
Au nœud 𝑨 on a : 𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 = 𝑰𝟑 + 𝑰𝟒 .
𝑼𝑨𝑩 = 𝑽𝑨 − 𝑽𝑩 (𝑽𝒐𝒍𝒕)
𝑼𝒊 = 𝟎
𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆
Exercice d’application
On considère le circuit suivant. On a mesuré les potentiels des points 𝐴, 𝐹 tels que : 𝑉𝐴 =
7𝑉 et 𝑉𝐹 = −2𝑉. Sachant que 𝑢1 = 4𝑉 ; 𝑢2 = 2𝑉 ; 𝑢3 = 1𝑉 ; 𝑢4 = 2𝑉 ; Déterminer les
potentiels des points 𝐵, 𝐶, 𝐷, 𝐸. Préciser le point relié à la masse.
C E
u2 F
u4
A
B D
u1 u3
Exercice d’application
Déterminer toutes les mailles et toutes les branches dans les différentes configurations
suivantes :
A B A E B A E F B
D C D G C D G C
A B i(t)
Dipôle
UAB
La puissance électromagnétique reçue par le dipôle 𝐷 est donnée par la relation :
𝑷 = 𝑼𝑨𝑩 𝒕 . 𝒊(𝒕)
i i
Dipôle Dipôle
u u
Convention générateur Convention récepteur
Il est commode d’utiliser l’une ou l’autre des conventions selon la nature connue ou
présumée du dipôle. Mais il arrive souvent qu’après avoir fini le calcul, l’une ou l’autre des
quantités déterminées soit négative. Nous pouvons nous référer au tableau suivant :
𝑼 + − + −
𝑰 + + − −
Exercice d’application
D5 D6 D7
i5 C i6 E i7
i9
F
i1
D8 D9
A i1
i8
i2 B i3 D i4
D2 D3 D4