Cours de Zootechnie 4ieme Vétérinaire
Cours de Zootechnie 4ieme Vétérinaire
Cours de Zootechnie 4ieme Vétérinaire
M Grâce
COURS DE ZOOTECHNIQUE
SPÉCIALE DE GROS BETAIL
( BOVICULTURE)
Email: dievigraceplacide@gmail.com
Année 2023
INTRODUCTION
Quelques notions d'élevage de gros bétail seront également présentées pour aider les futurs
A2 à mieux appliquer les notions de base de la technique agricole vétérinaire.
Il est difficile de conclure sans penser à l'avenir de ce personnel technicien qui se dévoue
pour une vie qu'on aurait tort à améliorer.
Nous insistons sur le fait que le présent document n'est nullement destiné aux techniciens de
niveau supérieur, bien que l'exposé de certaines matières pourrait présenter pour ce
technicien un intérêt incontestable. Il s'adresse uniquement aux techniciens de niveau A2 de
la section agricole, option vétérinaire.
De servir d'aide mémoire aux futurs techniciens agricole A2 opérant déjà sur le
terrain ;
Permettre aux techniciens d'un niveau d'assistant agricole de s'améliorer dans leur
domaine, et ainsi de s'élever au niveau leurs collègues plus instruits...
GÉNÉRALISTES
Il est connu que l’élaboration des principes et des méthodes de croissance et d'entretien,
d'amélioration et d'utilisation des animaux se fait en fonction de particularités biologiques de
l’espèce.
L’élevage des animaux, est devenu une branche importante de la production agricole, qui
apporte des grands revenus aux éleveurs.
Le terme zootechnie a été introduit en sciences par Gasparin en 1884, et la base théorique de
l’élevage des animaux est formée par les sciences zootechniques.
La zootechnie est une science qui nous enseigne les moyens d’élever, d'entretenir, de
multiplier, d'améliorer et d'utiliser les animaux domestiques, en les appropriants mieux à
leur destination spéciale et en retirant d'eux le plus de services et de profits.
Ces objectifs ci-haut sont réformulés dans le sens de répondre aux questions suivantes :
Règne : animal
Embranchement : vertébrés
Classe : mammifères
Sous-classe : placentaires
Super-ordre : ongulés
Ordre : Artiodactyles(paraxoniens)
Sous-ordre : Ruminants
Famille : Bovidae
Sous-famille : Bovinae
Genre : Bos (2n= 60)
Espèce : Bos taurus (Bovin domestique)
La plupart des chercheurs qui ont étudié l'évolution des bovins domestiques ont conclu
que ceux-ci avaient une souche commune d'ancêtre sauvage. Le Bovin sauvage, Bos
primigenius, que l'on appelle " Aurochs ou Urus ", est généralement considéré comme
l'ancêtre de tous les bovins domestiques, y compris les zébus.
Ces bovins sauvages seraient partis de l'Inde pour se répartir dans la plus grande partie de
l'Asie, de l'Europe et de l'Afrique du Nord.
3. TERMINOLOGIE
g. Génisse : jeune femelle âgé de plus d'un an, n'ayant pas mis bas
La vache est un animal de rapport par excellence, c'est un facteur de prospérité pour
toute les fermes car :
✓ elle donne des excréments solides et liquides qui maintiennent la terre en bon état de
fertilité et rend possible la production des récoltes économiques ;
✓ elle est une admirable transformatrice des substances végétales et de leurs sous
produit (tourteaux, mélasse, son...) qui sont à la base de l'alimentation ;
Notons encore que les cuirs tannés sont employés dans l'artisanat pour la fabrication des
nombreux objets (soulier, ceinture, habits,...) les débris des cuirs tannés sont employés pour
la fabrication des colles industrielles. Les cornes et onglons sont de matières premières
utilisées dans des nombreuses industries pour la fabrication des engrais, peignes, boutons ;
les os comme les débris de cuirs entre dans la préparation de la gélatine. Ils entrent encore
dans la fabrication des engrais super-phosphateux ou dans certaines industries pour la
fabrication des manches de canifs. Le sang séché et réduit en poudre sert à l'alimentation des
porcs et de volailles en particulier, quelques fois des enfants.
On voit de suite des profits considérable qu'il est possible de tirer ou des réaliser dans
une vacherie.
L'espérance de vie varie entre 20-25ans, la taille est variable suivant les races, toutes les
bêtes bovines sont cavicornes, cela veut dire corne-vide avec une formule dentaire 0033/4033
pour une demi-mâchoire, la distance les coins et la première dent prémolaire s'appelle barre
et la mâchoire supérieure présente une surface vide déprouvue des dents incisives appelée
bourrelet, les lèvres supérieures présentent une surface glabre (sans poils) qui est appelée
mufle, chez les zébus il y a présence d'une bosse cervico-thoracique. La présence d'un repli
de la peau sur le bord inférieur de l'encolure appelé fanon et présente d'un repli de la peau
entourant le pénis qu'on appel fourreau, estomac à 4 poches, la durée de la gestation est de
9mois avec une température corporelle de 38,6ºc pour les adultes. Facile à domestiquer.
6. COMPORTEMENT DE BOVINS
En général ils vivent en troupeau, ils sont herbivores, ils pâture dès la levée du soleil, ils
se reposent à midi sous l'ombrage et c'est le moment du repos, ils vont à la rivière ou à la
brève d'habitude à 14h. En cas d'attaque ils se défendent, cas des mouches ils se servent de
leur queue et tête pour se débarrasser d'eux ; en cas des tiques et autres parasites Ils utilisent
leurs membres postérieurs.
Du point de vue social et sexuelle le combat entre eux est un signe marquable pour
établir leur rang social. Ils se bat pour la vache qui est en œstrus, l'érection de taureau sera
provoquée par les chevauchements de vache, vision et par l'odeur de l'œstrus.
Disons d'abord que deux groupes des bovins existent dont les Taurus et les zébus ; en suite
vient la population d'hybrides ou métis. Les races permettent de différencier les qualités de
production de chacune.
Caractéristiques qui décrivent une race : une race a des caractères qui la décrive dont nous
avons :
a. Le profil : on voie la forme qu'a la tête d'un animal. Elle peut-être rectiligne, concave et tend
à se répercuter sur toutes les régions du corps.
d. Les phanères : représentées par la peau, les poils, les plumes, les cornes, les onglons, les
sabots, ils sont aussi très intéressant dans la détermination d'une race.
e. Aptitude : sont les qualités que l'on recherche chez les animaux d'une certaine race. Sont
donc les dispositifs (pouvoir) qu'a une race pour produire : viande, lait, travail, laine, miel,
etc.
Une race exotique qui est une race locale capable de produire beaucoup de viande et
peu de lait ou soit beaucoup de lait et peu de viande, mais pas le deux à la fois.
Une race locale habituée à leur milieu et développée par leur sélection naturelle des
résistances aux maladies et au climat ;
Une race croisée ou améliorée issuesde deux races locales différentes pour avoir
plus de qualités.
Ex : une race améliorée produira beaucoup de lait, viande et résistera bien aux maladies.
Les Taurus sont des animaux de format moyen, et de proportion moyenne. Ils sont sans
boss et surtout trypanotolérants, ils ont des longues cornes (Ankolés) mais on peut aussi y
trouver quelques fois des races à courtes cornes (race laguinaire) animal de petite taille et
trapus à courte cornes et aux muqueuses noire, l'adulte est de 150 à 250kg.
Les zébus sont en grande partie dans les zones chaudes et sèches et sont caractérisés par la
présence d'une bosse au garrot et sont d'une grande taille. Les cornes sont plus ou moins
longues ou même absentes chez certaines races, sont sensibles à la peste, trypanosomiase,
tuberculose, péripneumonie et plus ou moins résistants aux piroplasmoses.
Caractéristiques : sont des animaux à longue jambe ; longue corne pouvant atteindre 2m et
présente en moyenne 6 à 7kg, réaliser dès lors qu'il existe ; poids adulte est de 500kg pour le
mâle et 400kg pour la femelle ; le rendement d'abattage est de 45 à 55%.
C'est une race de bovin possédée par les hottenlots au XVIIème siècle, mais les Hollandais
immigrants l'on croisée avec les races européenne primitive qu'on appelait Long-horn
(cornes longues) ; c'est la race qui constitue le RANCHING de la RSA adaptée au climat
chaud pas trop humide ni trop sec.
Le poids moyen est de 1000kg pour le mâle et 500kg pour la femelle ; le rendement
d'abattage 60%, son utilité ce pour la viande.
Au Congo l'afrikander sud africain à été croisée à certaines races européenne telles que :
Deron et Hereford, ainsi qu'on a obtenu AFRIKANDER congolais qui est plus large et plus
musclé que l'afrikander sud africain, sa robe est toujours rouge.
mâle et 1,35-1,50m pour la femelle, le poids vifs varie entre 1000-1650kgs pour le
mâle et 700-1100kg pour la femelle.
RACE HEREFORD : originaire de la Grande-Bretagne ; avec un grand manteau
rouge ; tête, poitrail, ventre et le bout de la queue blanc ; en corne ou pas ; est une
race à viande répandue dans le monde ; rustique, précoce, féconde, très docile...
La taille varie de 900-1100kg pour le mâle et 600-800kg la femelle.
RACE ABERDEEN ANGUS : originaire de Britannique, avec robe noire, élevée
pour la boucherie avec 70% de rendement.
RACE JERSAY : originaire d'Anglo-Française, avec une robe fauve uniforme ; le
poids est de 650kg pour le mâle et 300-400kg la femelle ; la taille est de 1,35m pour
le mâle et 1,25m la femelle ; facile à élevée, précoce, fertile... est une très bonne
race laitière.
RACE THORPARKA : originaire de l'Asie (Arabie), animal de trait donc de
travail à cornes petite, robe grise avec bosse moyenne à une longueur moyenne
du corps.
RACE BORAN : originaire de l'Éthiopie, Somalie et Kenya. La race boran est une
race mixte donc des viandes et des laits. Cette race est présente dans une ferme de
Masisi.
RACE N'DAMA : originaire de Guinée dans le bassin de futa-djalo, avec une robe
conjuguée, d'une taille moyenne 1,20m et un poids moyen 350kg femelle ; 420kg
mâle ; faible production laitière, bonne production pour la viande, le rendement
d'abattage plus de 50%. La cuire est de bonne qualité, mais peut-être utiliser pour
le portage.
RACE BAOULÉ : petite race à membres cours et fin, la robe est brune ou noire ou
pie, le mâle pèse 200kg ; femelle 185kg. Chétive à la boucherie et on le trouve
surtout au Côte d'Ivoir et dans toutes les régions côtières.
RACE KOURI : retrouvée sur les rives et les îles du Tchad, caractérisée par des
énormes cornes qui sont globuleuse. Bonne pour la boucherie avec un rendement
d'abattage de 50%, en production laitière, elle donne 700litres de lait en 270 ou 280
jours ; réaliser dès lors que l'altitude au travail est faible.
RACE NANDI : originaire de la côte kenyanne, spécialisée surtout pour la
production laitière qui se chiffre de 1300-1400kg de lait pendant 270 jours.
RACE DAHOMEY : originaire de Guinée, avec une robe uniforme ou pie-noire.
Ces deux races (N'DAMA et DAHOMEY) se rencontrent à Kwilu, Mayumbe et à
la bordure de la cuvette centrale.
Etc. Etc.
NB : l'élevage des bovins, quelques soit la race choisie, permet de produire puis de vendre :
LA PRODUCTION DE VIANDE
Par exemple :
Exercice : Mr x amène un bœuf de la race SINDHI à l'abattoir pesant 500kg après 24h de
jeûne, le poids de la carcasse pesée chaude est de 350kg. Déterminer le rendement brut de cet
animal.
La barymétrie
C'est une méthode d'estimation du poids vif à partir de mensuration prises sur l'animal
vivant.
La formule la plus utilisée dans cette méthode est celle de crevat dont :
P = a×c³
N'dama : a = 80 pour C inférieur à 1,40m ; 75 pour C compris entre 1,40 et 1,60m ; 70 pour C
supérieur à 1,60m et 100 pour les veaux.
NB : A part la formule de crevat il y a deux autres mais peu utilisée celle qui est linéaire et
l'autre logarithmique.
LA PRODUCTION DU LAIT
Pour que la vache produisent une grande quantité du lait il faut une alimentation équilibrée
en quantité et en qualité. Une bonne santé de la vache s'avère très prépondérante.
du lait. Les animaux croisés dans de bonnes conditions d'hygiène sont toujours
capables de donner une production supérieure du lait...
Traite : la traite a une grande influence tant sur la quantité que sur la qualité du
lait. La préparation de la glande mammaire pour la traite ainsi que l'intervalle
régulier entre les traites ont aussi une grande influence sur la production du lait.
Abreuvage : le lait est un produit qui contient une grande quantité d'eau (87-
88%). D'où il est nécessaire que les animaux boivent une grande quantité d'eau.
Une vache laitière doit consommer 3-4 litres d'eau pour chaque kg de substances
sèches de ration. Pratiquement une vache à lait a besoin de 50-60 litres d'eau par
jour, mais pour les recordistes il faut 70-80 litres d'eau par jour. L'abreuvage
automatique augmente la production du lait de 5-10%.
LA PRODUCTION DU TRAVAIL
Les bovidés utilisés pour le travail en zone tropicale sont des zébus, des taurins, des buffles
et des yacks. En Afrique, les zébus vivent dans les zones sahéliennes et soudaniennes et les
taurins dans celles plus humides (guinéennes). Les buffles se trouvent essentiellement en
Asie du sud-est et les yacks dans les régions de haute montagne d'Asie centrale. Des
nombreuses races de zébus sont utilisées pour le travail, le portage (élevage nomade), le
transport (par exemple la traction de charrettes) et la traction ou la culture attelée. En Afrique
la petite taille de certaines races de taurins les rend moins performant pour la culture attelée,
sauf en croisement.
A. La mortalité : elle est très différente selon les rangs d'âge. Elle est très forte chez les
jeunes : durant la première année on peut constater la disparition de 20 à 40% parfois
plus du nombre des naissances. Le taux de mortalité peut encore atteindre 10% de
chaque rang d'âge des "élèves" de 1 à 2 ans, il s'abaisse souvent à moins de 3% chez
les adultes. La mortalité est généralement donnée pour les classes d'âge suivantes de
bétail : Veaux de moins d'un an ; Veaux de 1 et 2 (1-2ans) et (2-3ans) ; Adultes (3ans et
au-delà).
B. La morbidité : est la détermination du taux des animaux frappés par une maladie
dans un troupeau pendant un moment donné.
ÉLEVAGE TRADITIONNEL
Élevage du type extensif : dans ce mode d'élevage, les troupeaux utilisent le
pâturage naturel non amélioré. Ils reçoivent en principe aucun complément
alimentaire, si ce n'est une distribution de complément sous forme de sel au pièrre à
lécher.
Avantages : Exploitation du lait ; les Abattages se font à l'occasion des fêtes, cérémonies et
ventes,... amène les cultivateurs à découvrir l'importance de l'élevage.
ÉLEVAGE AMÉLIORÉ
L'élevage en ranching : on appel ranching une technique dans la quelle les troupeaux
sont entretenus sur une étendue de pâturage avec un minimum de gardiennage, c'est-
à-dire sur le mode extensif en utilisant d'une façon rationnelle la végétation naturelle.
Les zones propices au ranching sont celles à climat sahelo-soudanien utilisant en
majorité du bétail de type zébu. Quelques ranches ont été implantés dans les zones à
climat tropical guinéen, ou équatorial, grâce à l'emploi de bétail taurins
trypanotolérants (N'dama, Baoulé...).
Ranching d'embauche : qui consiste à acheter les animaux ayant ou non achevé
leur croissance produits par l'élevage traditionnel et qui sont gardés le temps
nécessaire (soit 6mois, soit 12mois...)pour les engraisser suffisamment avant de les
livrer à la boucherie.
Ranching d'élevage : qui consiste à produire des jeunes animaux qui seront
ensuite, soit engraissés pour la boucherie, soit vendus et diffusés dans le milieu
paysans. Sa pratique nécessite l'entretien d'un troupeau de reproducteurs.
Ranching mixte : qui associe les deux types précédents élevage et embouche.
En général on entend par système d'élevage une combinaison des ressources, des espèces
animale et des techniques et pratiques mises en œuvre pour une communauté ou par un
éleveur, pour satisfaire ses besoins en valorisant des ressources naturelles par des animaux.
1. Système d'élevage extensif : c'est un système pratiqué sur une vaste étendue clôturée
avec peu des bêtes, mais avec un rendement faible.
Avantages : diminution de la main d'oeuvre qui pouvait se charger de tous le
contrôle ; il n'est pas fatigant donc facile à appliquer...
Comme avantage le rendement est élevé et comme inconvénient est que ce système n'est pas
pratiqué par tout le monde car ça demande beaucoup des moyens.
Selon la taille de l'espèce élevée : nous avons l'élevage de gros bétail, élevage de
petits bétail et élevage de la basse cours.
Selon le volume du troupeau : on a : l'élevage industriel et semi-industriel, élevage
artisanal (effectif et investissement moins important), élevage fermier (usage de races
améliorées), élevage familial (faible effectif et souvent en divagation, logement
existent ou pas).
C'est le lieu de vie des vaches, il doit assurer leur répos dans de bonnes conditions de confort
et de propreté, et permettre une circulation calme vers l'aire d'alimentation et les locaux de
traite. Le logement des bovins est solidement construit et doit être le plus simple possible.
Le but principal du logement est de protéger les animaux contre les intempéries (chaleur,
pluies, vent violent, animaux férosses, ...). Lorsque les bovins sont dans l'étable, nous
pouvons mieux les surveiller et les approcher.
Construction de l'étable : l'étable doit contenir une loge de mise bas (4×3m), et une
loge à veaux ; loge d'engraissement ; loge du mâle ; loge des femelles gravides ; loge
de génisse ; une aire d'exercice,... Pour la construction il faut choisir un terrain calme,
tranquille, sec et en pente pour éviter la stagnation des eaux de pluie, d'urines. Il est
préférable de faire une dalle en béton avec une pente de 5-10% pour évacuer les
urines. Il doit être construite proche d'un point d'eau abondant et perrin. On construit
l'étable en fonction de la taille du troupeau à élever. L'espace de vie minimale pour
une vache adulte est de 5m² et 1-2m² pour un veau. Il est de même pour l'écurie.
Équipements : il contient : une mangeoire sur le sol, un abreuvoir en ciment, un
hangar pour servir de stockage de Foin. Toutes les mesures sont en fonction de la race
des vaches à élever. Ex : un abreuvoir en bois, la longueur est variable, la largeur est
de 30-40cm.
Outils de travail : il y a :
o La fourche qui sert à ramasser les Foin et au nettoyage ;
o La pelle sert à ramasser les excréments et à nettoyer les canalisations ;
o Le râteau sert à ratisser le Foin pour faire des tas ;
o Le seau sert à prendre l'eau pour le nettoyage des abreuvoirs ;
o La corde sert à attacher les vaches en cas de traite ;
o Le bâton sert à séparer la vache du veau soit en cas de traite, soit en cas de
pâture ;
NB : il existe dans des pâturages dans lesquels il y a absence d'étable un lieu de répos pour
les animaux pendant la nuit qu'on appelle Kraal. Cet endroit doit être construit sous forme
d'un clôture avec des poteaux soit métalliques, soit en bois, mais de préférence il faut le faire
avec des poteaux vivants constitués par 3 à 4 rangées des fils métalliques ou fils barbelés.
Sa propreté chaque jour est d'une grande importance en vue de diminuer les risques
d'infections ; mais aussi faire la désinfection.
On appelle âge par extension le temps écoulé depuis qu'une chose existe.
En effet, les bovins ont une dentition successive au cours de leur vie : dentition de lait
représentée par 8 incisives retrouvées sur la mâchoire inférieure et 12 prémolaires, ici les les
molaires ne sont pas encore là donc il y a 20 dents au total et dentition adulte représentée
par 24 molaires dont 12 prémolaires, 12 molaires et 8 incisives retrouvées sur la mâchoire
inférieure seulement au total 32 dents.
Cette denture est incomplète parce que : les canines sont absentes et il n'y a pas des incisives
au mâchoire supérieure.
Comme les enfants, les jeunes animaux ont une denture provisoire ou dents de lait qui sera
remplacée par une denture permanente. Notons que les dents de lait sont beaucoup plus
petites que celles d'adulte.
On peut distinguer trois périodes de dentition au cours de la vie qui sont en relation avec
l'âge :
a. De la naissance à un mois et demi (âge de veau) : les signes intéressant sont fournis
par les dents de lait (incisives surtout), gencives (ainsi que les onglons et les cornes) ;
b. De un mois à vingt mois : au cours de cette période assez floue, on se sert des signes
donnés par l'usure des incisives de lait ;
c. De vingt mois à cinq ans : cette période pendant laquelle existent à la fois des dents
de lait et des dents d'adulte est la plus précise. A cet âge toutes les dents sont sorties
et sont dites à "table" on a 8 dents adultes appelée coins adulte. Les signes utilisés
sont :
La chute des incisives de lait
L'éruption des incisives d'adulte
L'usure des incisives d'adulte
d. Après cinq ans : on observe l'usure des incisives d'adulte (période plus floue).
Une formule mathématique suivante est utilisée pour déterminer l'âge de bovins par la
dentition [A = (N+2):2].
A part la dentition on détermine l'âge de bovins par les cornes, à partir de cinq ans on peut
approximativement déterminer l'âge de bovins en comptant les sillons qui se trouvent à la
base des cornes.
Le premier sillon apparaît à partir de la troisième année, il s'en forme ensuite un par année
(ex : 2 sillons à quatre ans, 3 sillons à cinq ans...).
Il suffit donc d'ajouter deux au nombre de sillons et on obtiendra l'âge en année. Ex : 5 sillons
Indiquent l'âge de 7 ans ( 5+2=7).
A. L'ECORNAGE : est une action qui consiste à couper les cornes d'un animal soit
complètement ou partiellement.
Les avantages sont : diminuer les risques de blessure pour les animaux ; améliorer la
sécurité des éleveurs et autres intervenants ; faciliter le passage aux cornadis et l'accès aux
systèmes collectif de distribution d'aliments... Cette technique se pratique sur des veaux âgés
de 10 jours à 6 semaines : au delà, il est particulièrement traumatique, et déconseillé.
Technique : l'écornage nécessite une bonne contention et une tonte de la zone. Elle peut se
réaliser avec des matériels mécanique comme un fer bien rougit ou soit avec des matériels
modernes tel que l'écorneur thermique (à gaz, électrique avec rallonge...) ou encore par les
substances chimiques (KOH, NaOH).
Technique : elle peut se faire soit par résection chirurgicale par les vétérinaires ou bien par
ligature pour les éleveurs (à l'aide d'un élastique placé à la base de la queue, maintenu serré,
empêchant l'irrigation et provocant la chute de la queue). Chez les moutons cette technique
se fait dans le soucis d'hygiène pour éviter que cette cône ne soit souillée par les excréments
ce qui peut attirer les mouches et donc provoquer des myases ce qui est une erreur. Permet
aussi à assurer la propriété du pis dans le cas des élevages laitiers ; faciliter l'accouplement,
l'engraissement...
Méthodes : il y a deux : avec un outil tranchant ; par la pose d'un élastique qui provoquera
le dessèchement de la queue.
Il y a trois types de castration dont sanglante et non sanglante, la castration aux anneaux qui
est moins connue et moins utilisée car elle se pratique surtout sur les animaux des quelques
jours seulement.
On pratique la castration dans le but de l'engraissement, rendre l'animal docile, chez le bouc
s'ajoute la suppression d'une odeur qu'il dégage et surtout pour les animaux de trait.
D. LE SEVRAGE : consiste à séparer les petits de leurs mères quelques mois après la
mise bas. Il se fait progressivement pour éviter les troubles de la croissance et les
jeunes seront affectés progressivement à une alimentation des adultes. Ainsi, le
sevrage peut être prématuré (très precose, precose) et classique ou naturel.
E. LE MARQUAGE : une technique qui consiste à identifier les animaux entre eux à
l'aide d'une marque quelconque.
Les marques utilisées dans l'identification des animaux dépend d'un éleveur à un autre, d'où
on peut employés soit des chiffres, soit des lettres, soit des noms...
1. Le Charbon bactéridien : est une maladie suraiguë,. Caractérisée par une septicémie
et une mort rapide (10-24h) après.
synonyme : sang de la rate, fièvre charbonneuse, anthrax, splenic fever.
Étiologie : Bacillus anthracis est la cause principale ou spécifique de la maladie.
Transmission : l'infection pénètre dans l'organisme de l'animal par ingestion des
aliments ou d'eau contaminée.
Aire géographique : elle est universelle.
Symptômes : fièvre, la dyspnée, tremblement musculaire, congestion des
muqueuses ; après la mort, un écoulement de sang dans les orifices naturels du
cadavre, l'absence de la coagulation du sang, l'absence de rigidité cadavérique et
l'existence d'une splénomégalie sont les signes les plus importants.
Traitement : les antibiotiques et le sérum anti-charbonneux sont couramment
utilisés pour le traitement. Les sujets atteints gravement ne guérissent que
rarement, mais lorsqu'ils sont traités précocement au stade de la fièvre sans autres
signes, on peut espérer à la guérison.
2. Charbon bactérien ou symptomatique : maladie infectieuse aiguë, caractérisée par
une inflammation musculaire, une toxémie grave et une forte mortalité.
Disons que dans le cas du premier et second charbon, le cadavre est à détruire à la chaux
vive.
Bien nourrir les animaux consiste à leur fournir en quantité et en qualité les éléments
nutritifs nécessaires pour assurer leurs besoins qui sont :
Le but de l'alimentation consiste à réparer les pertes constantes que subit l'organisme et à
fournir en outre un excédent de principes nutritifs permettant à l'animal de poursuivre son
développement ou de produire de la viande, du lait, de la force motrice, etc., selon le mode
d'exploitation adopté.
Une étude rationnelle de l'alimentation doit établir tout d'abord la constitution chimique du
corps animal ; on pourra ensuite déterminer les principes fixes des aliments qui devront
contribuer à réparer ou à réduire les pertes de l'organisme et fournir les matières premières
nécessaires à l'élaboration des produits zootechniques.
Le corps animal est constitué par des principes immédiats dont parmi eux il y a ceux qui sont
composés essentiellement de 4 éléments (carbone, hydrogène, azote, oxygène) sont des
matières azotées ou albuminoïdes. Les autres sont constitués par le carbone, l'hydrogène,
l'oxygène, ce sont les matières grasses ; on rencontre également des matières minérales et de
l'eau. Les autres substances sont toujours en faible proportion.
Pour vivre, se développer, fonctionner, réparer ses pertes, prolonger son existence, un
organisme a besoin d'air et d'aliments.
L'air nous fournit l'oxygène dont le rôle est de permettre la combustion des aliments. La
combustion est l'action de brûler et assure le fonctionnement de l'organisme et
particulièrement le travail musculaire, la circulation sanguine, entretien de la température du
corps, la croissance et la reproduction.
Les aliments apportent des substances très diverses et que l'analyse chimique décompose en
"principes alimentaires" qui sont : l'eau, sels minéraux, les glucides, les lipides, les protides et
les vitamines.
L'EAU
L'eau est un composant essentiel de tous les êtres vivants. L'organisme de mammifères
contient en moyenne 66% d'eau. Si on dessèche complètement dans four le corps d'un
animal on compte qu'il perd deux-tiers (⅔) de son poids. Les végétaux verts contient une
proportion d'eau encore plus grande : l'herbe fraîche en contient au moins 80%.
La teneur en eau des végétaux peut varier considérablement avec l'âge de la plante et la
saison. Ainsi on a trouve 2 valeur extrêmes suivante pour le Digitaria umfolozi plante
fourragère intéressante par les pays tropicaux :
D'une façon générale le besoin quotidien moyen en eau des animaux est le suivant :
L'eau doit être de bonne qualité c'est-à-dire propre, pure sans odeur, désagréable et de sels
minéraux en quantité excessive.
L'eau peut être dangereuse par les formes parasitaire qu'elle contient (œufs d'oxyres, larves
des douves,...) ou par les microbes et virus pathogènes dont elle peut être contaminée.
L'eau des puits est en principe très bonne à condition que les puits soit à l'abri de toute cause
de souillure par les saletés qui peuvent tomber dedans en particulier les animaux sauvages
les cadavres en putréfaction rendent l'eau très dangereuse.
NB : la consommation de l'eau de boisson pour les animaux domestiques est influencée par
le goût de celle-ci et est ainsi acceptée ou rejetée. Une eau à prédominance des sels
d'aluminium aura un goût aigre.
Les sels minéraux peuvent être mis en évidence dans la matière vivante en les faisant brûler.
La matière organique brûle et les sels minéraux ne brûlent pas, mais constituent les cendres.
Les cendres sont particulièrement abondante dans le squelette.
Les sources de ces éléments sont le lait, poisson, légumes verts, céréales, œufs, viande...
Leur carence entraîne de trouble grave connu chez les jeunes animaux sous le nom de
Rachitisme.
NB : les animaux domestiques rachitique dans leur jeunesse donne en générale aux adultes
de faible valeur économique.
LES GLUCIDES
Pour le chimiste, les glucides sont des hydrates de carbone. Les glucides sont les constituants
éssentiels de nombreux végétaux : herbes, Foin, paille, racines et tubercules, graines.
Les sucres se trouvent dans les fruits aux quels ils donnent leur goût sucré ainsi que
dans la canne à sucre, les jeunes tiges de maïs et de mil.
L'amidon est une substance de réserve contenue dans les cellules végétales de
certaines parties des plantes (grains de mil, de maïs, de riz, de blé, tubercules de
manioc, d'igname). Il constitue l'aliment principal des animaux domestiques autres
que les ruminants (porcs, volailles et même chevaux).
La cellulose est le constituant principal des tiges et feuilles des végétaux. Le rôle de la
cellulose est très important dans l'alimentation des animaux qui sont aptes à la
digérer : les herbivores surtout les ruminants (chameau, bœuf, mouton, chèvre).
C'est un phénomène important car il permet de tirer parti du végétal le abondant : l'herbe
des pâturages.
Les lipides existent en abondance dans certains produits végétaux : graines d'arachide, noix
de coco, fruits du palmier, du karité, etc. d'où on les extraits pour l'alimentation humaine.
Mais on les trouves aussi dans les fourrages : 1% dans l'herbe fraîche, 2-3% dans les foins
secs.
Les lipides jouent un rôle énergétique : leur combustion dans l'organisme fournit de la
chaleur. Quand ils sont en excès, ils se déposent sous forme de graisse, particulièrement
abondante autour des reins et sous la peau.
Ils sont abondants surtout dans les produits d'origine animale : viande, chair de poisson,
blanc d'oeuf, fromage, mais ils existent aussi, parfois même en quantité importante, dans les
végétaux.
Les tourteaux d'arachide, tourteaux palmistes... en contiennent beaucoup, ainsi que l'herbe
jeune et les graines de mil, de maïs, de blé.
Le rôle essentiel des protides est la construction et l'entretien des tissus de l'organisme, des
animaux qui en sont essentiellement constitués (sauf le squelette). On qualifie ce rôle de
"plastique." Ils sont indispensables à la formation, à la croissance, à l'entretien des animaux,
ainsi qu'à leurs productions de lait, d'œuf, de la laine et de la viande.
LES VITAMINES
Sont des corps chimiques très complexes, qu'on trouve en très petites quantités dans certains
aliments, et qui sont indispensables au maintien de la santé, à la croissance normale et au
fonctionnement général de l'organisme.
La carence est rarement observée chez les ruminants en Afrique, car les végétaux verts et le
foin frais en contiennent suffisamment pour couvrir leurs besoins, sauf quand a saison sèche
est très marquée : les jeunes veaux sont alors touchés car le lait de leur mère est extrêmement
pauvre en vitamine A.
Par contre, elle est relativement fréquente chez les porcs et les volailles élevés en claustration
(troubles visuels et nerveux, paralysie).
La carence en vitamine D se traduit chez les jeunes animaux, par du rachitisme même si
l'apport minéral est suffisant car l'organisme ne peut le fixer en l'absence de cette vitamine.
La vitamine B (B1, B2, B6, B12) jouent un rôle important dans l'utilisation des
glucides par l'organisme. La carence de ces vitamines n'est pas observée dans les
conditions habituelles de l'élevage des ruminants, car les micro-organismes présent
dans leur rumen sont capables de les fabriquer à partir d'éléments fournis par leur
alimentation et en particulier l'herbe verte.
Par contre, elle peut se produire chez les porcs et les volailles où elles se manifeste par un
mauvais développement des jeunes animaux de ces deux espèces et une baisse de la ponte
chez la poule.
Les aliments riches en vitamines B sont, pour les porcs et les volailles : l'herbe jeune ; farine
de poisson ; les tourteaux ; les sons de céréales (riz, blé).
Tous les aliments des animaux sont de mélange plus ou moins complexe de principe
alimentaire. Cependant il faut connaître l'unité d'étalon de valeur énergétique d'un aliment
c'est-à-dire U.F (unité fourragère).
L'unité fourragère est représenter par l'apport énergétique que fournit 1kg d'orge = 1UF. Le
riz paddy a la même valeur que l'orge en UF.
Une bonne herbe de prairie peut valoir 0,15UF/kg, il faut donc environ 6,7kg de cette herbe
pour fournir une unité fourragère. Ce système d'évaluation est comode pour calculer une
ration à fonction des aliments dont on dispose et en fonction de besoin en UF des animaux.
Tout changement alimentaire réduirait à néant tous les efforts faits précédemment et serait
néfaste au développement de l'appétit en début de la lactation. Durant la période de
transition, certaines erreurs liées à la gestion de l'alimentation provoquent certaines
complication lors du vêlage à savoir :
LA RATION
La ration est la somme des aliments que l'animal reçoit par jour. La ration doit couvrir le
besoin assurant le métabolisme basale de l'animal au repos et le fonctionnement divers des
organes. Voici ces besoins : besoin d'entretien ; besoin de production (croissance, travail,
engraissement, la gestation, la lactation,...).
1. BESOIN D'ENTRETIEN
Le besoin d'entretien d'une vache de 250kg est de 2,3UF par jour : cet apport la maintiendra
en vie, mais sans lui permettre de prendre du poids, d'assurer une bonne gestation, ou de
fournir du lait. Pour tous ces autres besoins, il faut lui fournir un supplément énergétique
qu'on évalue aussi en UF.
2. BESOIN DE CROISSANCE
Un être vivant qui grandit a besoin de fabriquer de nouveau tissu. La ration de croissance
varie avec l'âge. Chez le Bœuf, elle varie de 1,5UF à la naissance et à 3,2UF entre 2 et 3 ans.
3. BESOIN DE GESTATION
La phase de gestation résulte à la formation du fœtus dans l'utérus maternelle. Ce besoin est
important pendant le dernier tiers de la gestation, et monte chez une vache pesant 250kg à :
Pour l'engraissement, les animaux prennent plus du poids dans la saison des pluies.
Un bovin peut peser 250kg à 24 mois d'âge s'il est bien nourrit, il faut pour cela disposer de
réserves (foin, ensilage, céréales, et vitamine) pendant toute l'année.
Pour couvrir le besoin d'engraissement chez un animal, il faut leur fournir une ration
contenant 3 à 4,5UF par jour.
L'herbe est un aliment le plus important des animaux domestiques herbivores et surtout des
ruminants. On entend par l'herbe une formation végétale qui recouvre de grandes surfaces
du sol et qui est constituée par des plantes différentes dont les plus nombreuses sont
représentées par les graminées.
Ex : combien de kg d'herbe faudra-t-il pour une vache de 250kg qui produit 3l de lait par
jour, en sachant qu'un kg d'herbe fraîche valent 0,15UF et dont ses besoins sont les suivants :
entretien 2,3UF ; lactation 1,2UF
Besoin d'entretien et de lactation vaut : 2,3 + 1,2 = 3,5UF ===> X kg d'herbe = 3,5UF ÷ 0,15 =
23,3kg d'herbe.
a. Fanage : est une méthode de conservation des fourrages qui consiste à couper
et à exposer les fourrages au soleil le moins possible ; le résultat s'appelle Foin.
Le foin est donc l'herbe coupée et sécher au soleil durant un moment
déterminer. Le foin est constitué par de l'herbe faucher avant la floraison. Le
meilleur moment de faire le foin est la fin de la saison des pluies.
b. Ensilage : est une méthode de conservation dans laquelle les fourrages ne sont
pas misent à sécher, mais entassés dans une fosse ; appelée silos fosses. La
profondeur est de 1,80m d'environ avec une longueur variable suivant les
besoins.
La méthode consiste à remplir la fosse (trou) avec des fourrages verts trop jeunes arrosés
avec une solution salée de 1,5 à 3% (c'est-à-dire pour 100kg il faut 1,5 à 3kg de sel). A la fin,
on couvre avec de la paille ou avec une bâche pour activer la fermentation.
L'appareil génital du taureau se trouve pour moitié à l'intérieur, pour moitié à l'extérieur de
la cavité abdominale et comprend quatre parties :
Les testicules et leurs enveloppes : avec leur double rôle de production des
spermatozoïdes et de secretioide l'hormone mâle, la testostérone ;
Les voies génitales : qui assurent la maturation des spermatozoïdes, le transport du
sperme et son dépôt dans les voies génitales de la femelle ;
Les glandes annexes : dont les sécrétions, servent de support et de milieu nutritif aux
spermatozoïdes, constituent le sperme ;
Le pénis ou verge : organe de la copulation.
LES TESTICULES et leurs ENVELOPPES
Les deux testicules, rattachés au corps par le cordon testiculaire, sont suspendus de part et
d'autre de la verge dans une série d'enveloppes, les bourses.
Les bourses assurent : la protection des testicules ; leur régulation thermique ( elles
maintiennent ces glandes à une température plus basse de quelques degrés que celle de
l'abdomen)
Le scrotum ou peau couche commune aux deux testicules, est dépourvu de couche
graisseuse et abondamment pourvu de glandes sudoripares (rôle"réfrigérant").
Le dartos ou couche conjonctive entoure chaque testicule de manière indépendante. Il
est constitué de fibres élastiques et musculaire lisse ;
Le crémaster est une couche musculaire rouge vif, et permet en se contractant de
plaquer le testicule contre la paroi abdominale, pouvant ainsi limiter ses déperditions
de chaleur en cas de température très basse ;
La tunique fibreuse enfin est tapissée intérieurement par une poche issue du
péritoine, la tunique vaginale. L'ensemble tunique fibreuse plus tunique vaginale
constitue la gaine vaginale. Cette gaine transverse la paroi abdominale au travers
d'un canal musculaire, le canal inguinal, délimité en haut et en bas par les anneaux
inguinaux
a. Les épididymes : plaques contre les testicules contiennent les circonvolutions des
canaux efférents puis déférent. Au total quelques 30 à 35m des canaux qui servent au
stockage et à la maturation des spermatozoïdes, baignant dans les sécrétions
nutritives issues des tubes séminifères (des cellules de sertoli dont nous parlerons
tout à l'heure).
b. Les deux canaux déférents communiquent avec l'urètre par le renflement pelvien ou
empoule déférentielle, au niveau du sphincter urétral qui commande l'ouverture de
la vessie.
c. L'urètre : canal uro-génital part de la vessie et tapisse l'intérieur du pénis jusqu'à si
extrémité. On nomme cordon testiculaire l'association des voies génitales partant des
testicules, et des vaisseaux sanguins et nerfs qui irriguent et innervent ces testicules.
LES GLANDES ANNEXES
Ces glandes à sécrétions externe produisent des liquides destinés à diluer les
spermatozoïdes, à favoriser leur mouvement, à les nourrir, notamment à partir d'un sucre, le
fructose, et à éliminer le gaz carbonique qu'ils rejettent. Ce sont les deux vésicules séminales,
la prostate et les deux glandes de Cowper.
LE PÉNIS OU VERGE
Organe compilateur, le pénis est constitué d'une charpente fibreuse, le corps caverneux, et il
est parcouru dans toute la longueur par le canal de l'urètre. Il coulisse dans le fourreau, sac
cutané avec muqueuse riche en glandes sébacées. Dans la partie interne il décrit un S appelé
S pénien ou inflexion sigmoïde, qui en se déployant permet son allongement.
Alors que le mâle avait un rôle unique de production des spermatozoïdes, la femelle
assure trois grandes fonctions :
La production régulière des ovules qui puissent être fécondés, c'est la ponte ovulaire ;
Le développement et la croissance de l'embryon puis du fœtus, c'est la gestation ;
Les deux ovaires où se développent les ovules, dont l'un est libéré tous le 21 jours
environ ;
Les voies génitales : les pavillons, les oviductes, les cornes de l'utérus, l'utérus, le col
de l'utérus, le vagin, la vulve ;
La mamelle
LES DEUX OVAIRES
Du volume d'un amande (environ 4×2,5×2cm) chez la vache ; les deux ovaires sont logés
dans une dépendance du péritoine et suspendus à la région lombaire par le ligament large.
C'est le lieu de la gestation : l'œuf y vit à l'état libre à partir du quatrième jour, et s'y fixe au
bout d'un mois. Chez la vache c'est une poche s'étendant de la région sous-lombaire à
l'entrée du bassin. Elle est formée :
L'utérus communique avec le vagin par le col de l'utérus ou cervix, canal musculeux de 7 à
8cm. L'intérieur du col est garni de plis en chicane qui rendent difficile le passage de tout
instruments. Le col est normalement fermé. Il s'entrouvre qu'on moment de l'œstrus et en
s'ouvre qu'au moment de la mise bas.
LE VAGIN
C'est le lieu où débouche l'urètre par le méat urinaire, ainsi que les canaux excréteurs des
glandes de Bartholin, sécrétant un liquide lubrifiant plus abondant au moment de l'œstrus.
LA MAMELLE
Chez la vache, la mamelle ou pis, située dans la région inguinale est une glande
volumineuse pesant de 12 à 30kg et pouvant contenir plus de 20kg de lait. Elle comprend
quatre quartiers indépendants, les deux postérieurs étant plus développés et sécrétant 55 à
60% du lait. Les quatre quartiers sont soutenus par une épaisse membrane : les ligaments
suspenseurs, qui, en se rejoignant au centre, séparent la mamelle en deux parties, droite et
gauche.
LA PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION
La sécrétion des hormones sexuelles est alors très réduite et les différences morphologiques
et physiologiques entre mâle et femelle sont presque nulles.
2. La période d'activité sexuelle débute par la puberté : la puberté est caractérisée par
un ensemble de manifestations qui ont pour origine les sécrétions d'hormones
sexuelles, la testostérone chez le mâle, l'œstradiol chez la femelle.
Mais la puberté se traduit aussi par le début d'activité de la gamétogénèse ou formation des
gamètes : chez le mâle la production et l'essaimage des spermatozoïdes ; chez la femelle
l'apparition des chaleurs et l'ovulation.
A partir de la puberté, l'hypothèse secrète surtout des hormones sexuelles, ce qui explique
que parfois la puberté puisse s'accompagner d'un léger ralentissement de croissance.
L'âge de la puberté varie selon l'espèce, la race plus ou moins précoce, le niveau
d'alimentation, le mode d'élevage... Mais l'âge de la puberté ne signifie pas bien sûr l'âge de
leur mise à la reproduction.
Chez la femelle : plus la puberté est précoce, plus tôt il est possible de mettre les femelles à
la reproduction. C'est pourquoi ce caractère a une grande importance économique même si
parfois les femelles doivent être mises à la reproduction un peu plus tard qu'après la
puberté, au moment de la nubilité, âge optimal de première mise à la reproduction (en
général lorsqu'elles atteignent les ² du poids vif adulte de la race).
De nombreuses observations ont montré que le poids est souvent plus déterminant que l'âge
pour l'apparition de la puberté. L'âge à la puberté est donc influencé par le niveau
alimentaire qui joue sur la croissance.
Chez les mâles : la puberté peut être liée à la saison de la naissance. La croissance des
testicules est corrélée au poids des taurillons. La puberté est plus tardive si la croissance est
plus lente.
3. La période sénile : l'arrêt de la fonction sexuelle ou sénilité se voit rarement chez les
animaux domestiques qui sont généralement réformés avant l'âge de cet arrêt.
C'est ainsi que l'on a pu utiliser des étalons jusqu'à 20-25ans, des taureaux jusqu'à
10-12ans, des béliers et verrats jusqu'à 8ans...
La jument peut porter jusqu'à plus de 15ans, la vache jusqu'à 8-10ans, la brebis
jusqu'à 7-8ans, la truie jusqu'à 10ans...
Jument 15-18 24
Ânesse 11-13 24
Bouc 6 12-15
Brebis 6 12-15
LA GAMÉTOGÉNÈSE
La gamétogénèse est la formation des gamètes ou cellules sexuelle, les spermatozoïdes et les
ovules.
Dans les testicules, la paroi extérieure des tubes séminifères est formée de cellules séminales
à 2n chromosomes : les spermatozoïdes.
La tête qui porte le noyau à n chromosome et recouverte par une coiffe "l'acrosome"
riche en enzymes qui faciliteront la pénétration de l'ovule ;
Une pièce intermédiaire garnie de mitochondries, petite " centre énergétique" source
de l'extrême mobilité du spermatozoïde ;
Un long flagelle, élément moteur constitué de fibrilles contractiles. L'ondulation de
ce flagelle lui permettra de monter à la rencontre de l'ovule en un étonnant parcours
d'obstacles.
Chez la femelle comme chez le mâle la libération des gamètes ne débute qu'après la puberté.
Mais là s'arrêtent les points communs : les différences entre ovogénèseet spermatogenèse
sont immenses :
Tout au long de l'année, l'appareil génital de la vache, des ovaires aux voies génitales, subit
des transformations au cours d'un cycle de 16 à 24 jours, en moyenne 20 à 21 jours. On
distingue dans ce cycle quatre phases :
qu'il y ait ou non l'accouplement. Chez certaines espèces comme la lapine, l'ovulation
est déclenchée par le coït ce qui rend la fécondation plus certaine.
La menstruation et le cycle menstruel : chez la plupart des mammifères, la régression
progressive de l'endomètre au cours du di-œstrus ne se manifeste par aucun signe
extérieur. La femme et certaines femelles de singes sont les seules qui connaissent des
règles ou menstruation : il s'agit d'un décapage de la majeure partie de l'endomètre,
accompagné d'une hémorragie par rupture des vaisseaux sanguins qui l'irriguent. Cet
écoulement de sang non coagulable accompagné de débris de muqueuse sert de
repère dans le calcul des cycles.
Une Hormone est un agent chimique synthétisé, sécrèté per des glandes spécialisées et
transporté par le sang dans d'autres parties de l'organisme où il agit sur des tissus ou des
organes spécifique.
Quatre organes ont la faculté de sécréter des hormones jouant un rôle dans le
fonctionnement sexuel de la femelle :
Ces deux hormones sont sécrétées aussi bien par le mâle que par la femelle, mais chez la
femelle elles agissent sur les deux formations ovarienne la follicule et le corps jaune. Des ces
hormones s'ajoute l'ocytocine une hormone qui stimule la sécrétion lactée et synthétise la
prostaglandine.
On dit que ces hormones sont lutéotropes autrement dit hormones stimulant le
développement et les sécrétions du corps jaune.
De ce fait l'utérus secrète aussi une hormone qu'on appelle la prostaglandine. Chez
certaines espèces le placenta secrète également des œstrogènes et de la progestérone allant
jusqu'à prendre le relai du corps jaune.
Chez la plupart des femelles domestiques, l'ovulation est spontanée et se produit suivant un
rythme plus ou moins précis dont le déterminisme reste obscur. On admet donc que le
meilleur moment pour faire saillie une vache se situe 15-25 heures après le début des
chaleurs. Chez la lapine, la chatte, le cobaye, l'ovulation est provoquée par le rapprochement
sexuel et n'a pas lieu en dehors de celle-ci.
Corps jaune : après l'élimination de l'ovule, les éléments restants de la vésicule subissent
une série de transformations, des quelles résulte la production du corps jaune.
Le corps jaune représente une glande endocrine transitoire qui se met à son tour à libérer de
la Lutéine ou progestérone dite hormone de la gestation qui agit sur :
Notons que la progestérone agit en synergie avec la folliculine pour permettre d'une part le
maintien de la gestation et d'autre part la nidation de l'œuf. Un déséquilibre entre ces deux
sécrétions peut entraîner l'avortement.
Est la jonction du mâle et de la femelle. L'accouchement peut s'effectuer soit en liberté, soit
en main. L'accouplement en main présente des multiples avantages et reste la seule modalité
valable pour un élevage désirant appliquer des méthodes de sélection rigoureuse :
L'acte sexuel du mâle peut être décomposé en deux actes successifs : l'érection et
l'éjaculation.
D. LA FÉCONDATION
Lorsque, pendant les chaleurs, la femelle à été saillie, le sperme déversé dans ses organes
génitaux fournit des spermatozoïdes qui vont à la rencontre de l'ovule. Par des mouvements
propre et des contractions musculaires de l'utérus et des trompes les spermatozoïdes monte
le long de l'appareil génital femelle.
Ils progressent ainsi à l'allure de 2 à 3 mm par minute et, 2 à 3 heures après le coït, on peut
les rencontrer à l'extrémité antérieure de la trompe. Arrivés en plus ou moins grand nombre
auprès de l'ovule, les spermatozoïdes l'entourent et en font en quelque sorte le siège.
L'un d'eux, le plus actif dans ses mouvements ou le plus favorisé dans sa marche, arrive à
son contact, et traverse la membrane d'enveloppe ; aussitôt après la pénétration de ce
spermatozoïde privilégié, l'œuf s'entoure d'une membrane résistante et impénétrable pour
les autres spermatozoïdes.
Arrivée dans l'intérieur de l'ovule, la tête du spermatozoïde se détache, s'isole, pour former
le noyau mâle ou pronucleus mâle. Elle se hérisse de fins prolongements, se rapproche de
plus en plus de la vésicule germinative représentant le noyau femelle ou pronucleus femelle,
et finalement se fusionne avec celui-ci pour donner le premier noyau de segmentation.
La fécondation est achevée, l'ovule est devenu un œuf à 2 n chromosomes. Très vite les
chromosomes se condensent et deviennent visible, la première division commence et durera
une trentaine d'heures.
E. LA GESTATION
La gestation encore appelée plénitude, reçoit très fréquemment le nom de portée, quand il
s'agit de femelles de petite taille. Elle constitue la présence de l'ovule fécondé (œuf) dans
l'utérus.
L'œuf résultat de la fécondation commence aussitôt à se diviser : deux, quatre, huit, puis
seize cellules, toujours entourées de la zone pellucide. Ce petit amas qui n'a fait que diviser le
cytoplasme de l'ovule sans augmenter de volume ressemble, à une petite mûre "morula". Ce
stade de morula est atteint au bout de 3 à 4 jours tandis que l'œuf descend lentement
l'oviducte vers l'utérus. Il atteindra au bout de 4 à 5 jours chez la vache. Après ces premières
divisions à l'intérieur de la zone pellucide, celle-ci s'amincit puis disparaît, et l'œuf continue à
multiplier ses cellules. Le blastocyste c'est l'ensemble embryon plus trophoblaste qui se
creuse une cavité remplie de liquide. L'œuf devenu blastocyste poursuit sa croissance, le
bouton embryonnaire se développant en embryon , le trophoblaste se développant en
enveloppe.
L'embryon devient fœtus lorsqu'il a achevé la différenciation de ses tissus, y compris les
plus tardifs, ceux des gonades. Ce stade est atteint à 30 jours chez la truie, 35 jours chez la
brebis, 45 jours chez la vache, 60 jours chez la femme. A ce stade, le fœtus humain est fixé
depuis longtemps à la paroi de l'utérus et celui des mammifères depuis peu.
La croissance du fœtus et de ses enveloppes suit alors une courbe à croissance accélérée.
L'amnios, est la poche dans laquelle baigne le fœtus, comme en apesanteur. C'est une
membrane mince, moins résistante que le chorion. Le liquide amniotique (de 1-4 litres chez la
vache à terme) n'est pas seulement un milieu protecteur : circulant lentement dans le tube
digestif du fœtus, il pénètre dans les vaisseaux sanguins et lymphatiques ;
Le placenta arrête la plupart des microbes et médicaments, mais laisse passer presque tous
les virus et certaines substances nocives comme l'alcool.
Fig 9. Fœtus entouré de ses enveloppes dans l'utérus
Le diagnostic de la gestation
Dans tous les élevages, connaître précocement l'état ou non de gestation des animaux est
primordial, soit pour mettre de nouveau à la reproduction ces animaux, soit pour les soigner
en cas d'infécondité pathologique, soit pour les éliminer sans tarder.
Deux méthodes sont utilisées pour diagnostiquer la gestation dont traditionnelle et moderne.
Méthode traditionnelle : constituée de deux : le non retour en chaleur est l'indice le plus
simple et le plus courant, mais pas toujours le plus sûr ; la palpation chez la vache et la
jument, la palpation trans-rectale est possible et permet d'accéder à tous les organes de la
reproduction et leur contenu. Cela devient possible chez la vache dès la septième semaine,
mais n'es vraiment fiable que vers 85-90 jours, et demande une grande expérience. Mais cette
palpation n'est pas sans risques et serait responsable de 10 à 15% d'interruption de gestation.
Chez la jument la palpation rectale permet de déceler, dès le 16ieme à 20ieme jour de
gestation.
Des noms particuliers servent à distinguer l'accouchement chez nos femelles domestiques ;
c'est le poulinage pour la jument, le vêlage pour la vache, l'agnelage chez la brebis.
Mécanisme de la parturition
La phase de préparation
deviennent inquiètes ;
se déplacent continuellement et cherchent à s'isoler du reste du troupeau ;
se lèvent et se couchent subitement à des nombreuses reprises ;
gonflement et congestion physiologique de la mamelle qui laisse parfois
échapper des gouttes de liquide pendant la marche ;
gonflement et tuméfaction du vagin et des lèvres vulvaires ;
affaissement de la croupe et perte d'appétit ;
relâchement des ligaments sacro-ischiatiques...
Dans cette première phase, qui dure 2-3 heures chez la vache, les contractions de la matrice et
de l'abdomen ont pour effet de pousser les enveloppes contre le col de l'utérus, l'obligeant à
s'ouvrir. Pénétrant dans le col cette "poche des eaux" (L'allantoïde) provoque sa dilatation
progressive.
Moment d'accalmie suit la rupture de l'allantoïde, puis les contractions reprennent plus
rapide, à raison de plusieurs par minute, coupées de périodes de repos d'une ou deux
minutes. Au cours de cette phase, la matrice, le col, le vagin, et la vulve ne forment plus
qu'un conduit rectiligne dans lequel le veau s'est engagé.
Poussé à la fois par les contractions de la matrice, par la traction des ligaments larges liées à
des sécrétions hormonales et par la ses propres mouvements, le veau tend à sortir au travers
du principal obstacle, le détroit antérieur du bassin. Les obstacles sont là tête et la poitrine du
veau rarement le train postérieur.
Cette deuxième phase d'expulsion peut durer moins d'une heure chez une multipare. A la
fin de l'expulsion, le cordon ombilical s'étire et se rompt à 15-30cm du nombril.
En 10-15 minutes, le veau titubant parvient à se lever et une demi-heure plus tard parvient à
trouver un trayon et son précieux colostrum. Quant aux enveloppes, elles se décolle
progressivement des cotylédons maternels. En moins de 2 heures, mais parfois davantage, le
"délivre" est rejeté par les contractions utérines.
lipidiques qui se trouvent dans le sang. Le second se fait par voie osmotique ou par
voie holo-merocrine c'est-à-dire par "décapitation" de la partie apicale des cellules
sécrétoires, ensuite celles-ci se refont.
Rappelons que la sécrétion du lait se fait sous l'influence des hormones hypophysaires et
principalement sous l'influence de l'hormone gonadotrope qui s'appelle la prolactine
(hormone mammotropine ou luteotrophe), qui est une hormone élaborée par la lobe
antérieur de l'hypophyse encore au cours de la première gestation de la femelle. Dans son
action elle est influencée par des excitations système nerveux qui sont déterminées par la
tétée ou par la traite.
Après l'expulsion du fœtus et du placenta la prolactine est sécrétée en grande quantité et elle
est sécrétée continuellement au cours de la traite suite aux excitations qui partent de niveau
du mamelon. Nous avons aussi d'autres hormones qui interviennent dans la sécrétion du lait
comme : l'hormone solatotrope, l'hormone corticotrope...
L'INSÉMINATION ARTIFICIELLE
L'insémination artificielle consiste à déposer dans l'appareil génital d'une femelle, à l'aide
d'instruments, de la semence d'un mâle récoltée artificiellement.
Les raisons qui poussent les éleveurs et leurs organisations à adopter l'insémination
artificielle sont différentes selon les espèces, mais peuvent être classées en trois groupes :
l'amélioration génétique, la production sanitaire, l'organisation et gestion de l'élevage.
TECHNIQUES
1. La production de la semence
la récolte du sperme est réalisée chez les mammifères domestiques par la
méthode du vagin artificiel, adapté à l'espèce considérée et composé d'un
manchon rigide à double paroi (la paroi intérieure, en caoutchouc fin et souple,
présente une température et une intensité de pression voisines de celles du vagin
d'une femelle), dont l'extrémité est coiffée d'un système collecteur (cône et tube)
dans lequel vient s'écouler le sperme éjaculé ; la fréquence des prélèvements est
d'environ 5 à 7 jours.
Mais des temps de repos plus courts, de 2 à 3 jours, et même parfois 1 seul jour, sont parfois
pratiqués chez les espèces utilisées en semence fraîche pour faire face à la demande.
Un bon dilueur doit présenter un pH voisin de celui du sperme (6,2 à 6,8) et tamponner les
variations de pH. En fonction du taux de dilution, le nombre de doses par éjaculat varie dans
des proportions considérables, de 100 à 300 pour un éjaculat de taureau, de 10 à 15 pour un
éjaculat de bélier ou de bouc, de 30 à 40 pour un verrat...
LA TRANSPLANTATION EMBRYONNAIRE
Chez les bovins elle consiste à provoquer la superovulation d'une"donneuse", puis son
insémination. Quelques jours après on récolte les œufs fécondés ou embryons, afin d'en
placer un ou plusieurs dans l'utérus de "receveuses". Cette mise en place peut se faire soit
sans congélation, les receveuses étant alors amenées au même stade du cycle que la
donneuse, soit avec congélation, auquel cas la synchronisation donneuse-receveuses est
inutile.
D'autres techniques d'intervention sur les mécanismes de reproduction sont possibles, mais
encore le plus souvent expérimentales :
Le but de la transplantation au premier rang est génétique, mais aussi elle permet de
conserver la descendance de femelles à haut potentiel génétique...
Aptitude physique au travail, aptitude spéciale à donner de la viande ou du lait sont des
qualités qui peuvent être fixées et développées par l'intervention de l'homme. En général, on
cherche à développer :
L'amélioration génétique des races animales a pour base une loi biologique : l'hérédité.
C'est grâce à l'hérédité que les parents transmettent leurs qualités, leurs aptitudes et leurs
caractères à leurs descendants, ceux-ci héritent les caractères de leurs parents pour les
transmettre à leur tour à leurs descendants.
La recherche zootechnique s'est intéressé aux deux méthodes d'amélioration génétique très
connues : la sélection et le croisement
1. La sélection
C'est choisir dans une race, comme reproducteurs, les individus mâles et femelles qui
ont la meilleure conformation et qui présentent au plus haut degré l'aptitude que l'on veut
fixer et perpétuer ces caractères dans leurs descendants, le but poursuivi par la sélection est
le perfectionnement de la race.
2. Le croisement
Le croisement consiste à faire reproduire des individus de même espèce, mais de race
différente. On essaie d'associer les gènes intéressants que portent séparément les animaux de
chacune des races (qualités d'élevage et de production par exemple) et de bénéficier du
phénomène d'hérérosis, dont l'effet est de donner des produits croisés supérieurs aux races
parentales.
On introduit, généralement, dans la race que l'on veut améliorer des reproducteurs
mâles appartenant à une autre race amelioratrice qui possède un degré supérieur de la
qualité recherchée.
Ex : le métissage d'un taureau de la race Jersey avec une vache de la race N'dama donne des
métis dont la production de viande et de lait est fortement accrue.
Ex : Le métissage de coqs de race Rhode Island avec une poule africaine donne des
descendants plus précoces plus lourds et produisant davantage d'œufs.
On reconnaît des métis de plusieurs degrés, qui sont désignés par des fractions de
leur sang paternel :
Métis du premier degré ou demi-sang : produit de 2 sujets de race pures
différentes
Métis de deuxième degré ou un trois-quarts de sang : produit d'une femelle de ½
sang avec un mâle pur de la race paternelle
Métis du troisième degré ou un ⅞ de sang : produit d'une femelle ¾ de sang avec
un mâle pur de la race paternelle.
Explication : soit un taureau de race pure BB et une femelle AA d'un troupeau à améliorer
Parmi cette première descendance, on choisit les femelles présentant au mieux les
caractères recherchés, on les fait croiser avec un taureau de race pure BB, on aura en principe
en deuxième génération : BB x AB = 3B+A ou ¾ de sang B (deuxième descendance) et ainsi
de suite...
Dans ce cas, le croisement se fait généralement par insémination artificielle qui consiste à
déposer dans l'appareil génital d'une femelle, à l'aide d'instrument adapté, la semence d'un
mâle récolté artificiellement.
Exemple : Le croisement zébu x taurin pour l'obtention des métis aptes aux travaux de
traction.
Les zébus sont élevés dans les régions sahalo-soudaniennes et les taurins en région soudano-
guineénnes , avec une zone de croisement intermédiaire. Le croisement zébu x taurin donne
des bœufs auxquels la vigueur hybride (hétérosis) confère un format important ; ils héritent
de la taille et de la vitesse de déplacement des zébus, ainsi que de la meilleure conformation
et de la musculature des taurins.
A. L'hybridation : c'est une méthode qui consiste à faire se reproduire entre eux deux
animaux (mâle et femelle) d'espèces différentes :
Exemple : 1. L'accouplement de l'âne et de la jument donne le mulet
2. L'étalon et l'ânesse donnent le Bardot
Le mulet et le Bardot sont des hybrides. Les hybrides présentent une grande analogie avec
les métis en ce qui concerne de la transmission des caractères hérités de leurs descendants,
mais ils sont totalement stériles ou ne possèdant qu'une fécondité limitée soit entre eux, soit
avec des souches primitives.
B. Le métissage : est l'opération qui a pour but de la reproduction des métis entre
eux. La transmission des caractères a le gros inconvénient d'être très incertaine chez
les métis en raison des lois mêmes de l'hérédité (disjonction des caractères).
Enfin, un animal amélioré devient plus exigeant pour son entretien et perd la rusticité des
animaux habitués à vivre dans un milieu dur et hostile. Pour obtenir des résultats durables,
l'amélioration animale doit être assortie d'une bonne alimentation et de l'observation stricte
des règles d'hygiène.
AMÉLIORATION DU MILIEU
Comme nous avons vu plus haut, la valeur des pâturages tropicaux est extrêmement faible et
variable. Pour nourrir une tête de bétail bovin, on compte :
De ce fait, le bétail élevé sur le mode extensif traditionnel est sous-alimenté pendant une
période plus ou moins longue chaque année.
On peut considérer qu'il faut, pour un bovin, en zone sahélienne, autant d'hectares de
pâturages qu'il y a de mois de saison sèche. Ex : 7 ha de pâturage par UBT pour les zones à 7
mois de saison sèche.
Solution à entreprendre :
L'abreuvement pose, dans les pays sahélienne, des problèmes souvent plus aigus que
l'alimentation. Les difficultés rencontrées pour assurer aux animaux, la saison sèche, une
ration minimale d'eau constituent une des causes principales du mauvais état d'entretien et
de la faible productivité du bétail (rares points d'eau permanents, pâturages détériorés par
suite du surcharge).
Quels que soient les élevages, bovins, ovins, caprins, chevalins ou porcins, les résultats de la
reproduction du troupeau doivent être mesurés, afin qu'il soit possible de les améliorer s'ils
sont insuffisants. Ils s'expriment par des taux, des pourcentages, dont nous avons :
A. Précocité : celle-ci est la capacité des certains organismes d'atteindre la maturité, dans
une période de temps courte. Elle se manifeste différemment suivant l'espèce, la race,
le type productif, etc, et est fonction du but poursuivi ; on distingue :
Précocité dans le sens de la maturité corporelle : c.a.d le toucher des dimensions
et de proportions corporelles caractéristiques aux animaux adultes ;
Précocité dans le sens de la maturité sexuelle : c.a.d le développement des
organes génitaux jusqu'au stade permettant aux animaux de se reproduire ;
'
Nombre des veaux nés dans l année
×100
nombre de femelle en âge de reproduire
Tableau : Résumé des caractéristiques de la vie sexuelle des femelles selon les espèces.
Chameau : 40 chamelles
Étalon : 50 à 80 juments
Taureau : 30 à 50 vaches
Bélier : 70 à 80 brebis
Bouc : 70 à 80 biques (chèvres)
Verrat : 30 à 40 truies
Baudet : 70 à 80 ânesses
Lapin : 10 lapines
Coq : 8 à 10 poules
Dindon : 15 à 20 dindes
Jars : 6 oies
Canard : 6 canes.
Si la non fécondation est durable, c'est la stérilité ; si elle n'est que passagère il s'agit de
subfértilité qui est un résultat d'une ou plusieurs affections de l'appareil génital ou des
troubles fonctionnels des facteurs héréditaires ou des perturbations de l'environnement et
notamment de l'alimentation.
Comment palier :
o Absence d'œstrus : il faut faire une hormonothérapie pour des femelles adultes pour
le cas particulier non spécifique et nucléation de corps jaune persistant des
traitements pour le cas d'éffacisme génital, hermaphrodite, tumeur et kystes
ovarienne
o Présence d'œstrus : quand les chaleurs sont normales, la responsabilité de la stérilité
incombe au mâle ou à la femelle. Il faut donc contrôler le sperme et revoir les causes
de l'efficacité. Procédé à un examen municieux comme l'exploration rectale, massage
des ovaires, hormonothérapie, traitement médical.
LA CAPACITÉ DE CHARGE
La capacité de charge est la qualité des bétails que peut supporter le pâturage sans se
détériorer. La valeur énergétique est un élément pris en considération. La productivité
potentielle du pâturage est exprimée à UF/ha. La notion de journées de pâture de 1UBT
semble la formule la plus satisfaisante en charge des utilisateurs.
Production/ha en kg
Nombre de jour de pâture=--------------------------------------
Consommation en M.S
Production/ha en kg
Charge saisonnière=--------------------------------
Consommation en M.S
Méthode d'essais
La capacité de charge d'un parcours est la quantité des bêtes par hectare, mieux la qualité de
kg de p.v par ha que ce parcours peut nourrir sans entraîner la détérioration du couvert
herbacée.
En moyenne, il faut 4ha par animal de 250kg au tropique, cependant, sur un sol riche il faut 2
à 3ha par animal, tandis que sur un sol pauvre il faut 5 à 6ha par animal. La formule de la
capacité de charge est :
BA.K
Capacité de charge=-------------
DP.6,25
Quelques exercices
Q. Un animal de 250kg doit consommer 6,25kg de M.S. Quelle quantité faudra-t-il pour un
bovin de 100kg ?
Q. Supposons que le pâturage de Mr Kiyoko est constitué des Panicum et que cette plante à
153 jours de pluies produits 4 tonnes/ha de M.S. calculer la capacité de charge ou la charge
saisonnière de ce pâturage.
La qualité du fourrage ou sa valeur est relative à un moment donné et doit tenir compte
de l'apport énergétique (U.A ; U.F) et de sa teneur en protéine exprimée en MAD qui est
conforté au besoin du bétail. Au regard des besoins de production de l'UBT, on a classé les
fourrages en quatre catégories :
2,36MOD - 1,20MOND
UF/kg MS =--------------------------------
1,650
Sa teneur en MS fourrage
Sa teneur en cendre (calcination)
Sa teneur en cellulose brute.
On estime que la consommation journalière d'un UBT pesant 200kg sera donné par :
Besoin de l'UBT
1kg MS=-------------------------
6,25
Or 1kg de MS doit apporter 25gr de MAD.
La production de l'UBT selon la valeur de kg de MS
Entretien 0,45 25 55
100gr 0,55 29 60
300gr 0,60 37 60
500gr 0,70 45 60
700gr 0,85 52 66
On distingue divers types de pâturage suivant leur nature, leur durée et suivant leur mode
d'utilisation.
NB : ces différents types des pâturages peuvent se contrôler entre eux. Dans l'optique de
l'amélioration et d'exposition de pâturage naturel on distingue plusieurs types des
pâturages.
FORMULE ALIMENTAIRE
L'alimentation : est l'étude des aliments consommés par les êtres vivants tu une fois
combinée constitue des rations.
Un aliment : est toute substance solide ou liquide contenant les principes organiques
et minéraux utilisables par les animaux.
Un aliment est dit complet : s'il satisfait à juste proportion les apports pour une
spéculation donnée. Ex : la viande pour les carnivores
Un aliment est dit de base : si seul qu'on stituent la plus grande partie des éléments
nutritifs de la ration. Ex : herbe pour les bovins, maïs pour les volailles...
Un aliment est dit concentré : lorsqu'ils contient une forte proportion de principe
nutritifs digestible. Ex : Tourteaux et le concave de graines de céréales.
La nutrition : c'est le résultat de la digestion des aliments conduisant à leur
absorption ;
Le nutriment : ce sont des composants chimiques des aliments ;
La ration : est la somme des aliments que l'animal reçoit par jour. La ration doit
couvrir le besoin assurant le métabolisme basale de l'animal au repos et le
fonctionnement des divers organes. Les besoins sont : besoin d'entretien, de
production (production zootechnique : croissance, travail, engraissement, gestation,
production laitière, des œufs, miel...).
Les jeunes veaux ne sont séparer la nuit de leur mère que vers l'âge d'un mois, en suite il faut
mis environ une heure le soir et une heure le matin sous la mère ; dans la journée ils vont au
pâturage ; la nuit, ils sont isolés dans des boxes. Ils boivent tout le lait de leur mère, de la
naissance à 5 ou 7 mois, suivant les qualités de la mère. Ils ont, en plus, à leur disposition,
dans des trémies placées dans les boxes où ils passent la nuit, une provende ayant la
composition suivante :
Il faut un complément pour les vaches des rations composées de farine bassé de riz et
tourteaux. Tous les animaux, sauf les veaux à la mamelle, reçoivent en saison sèche de
l'ensilage.
Q assimilée
CD= ×100
Qingérée
La notion d'ingestibilité est importante à retenir, car elle change beaucoup selon les
fourrages, en particulier en zone tropicale : elle varie de 45 à 80 grs de MS par kg de poids
métabolique pour les fourrages soudano-sahéliens.
Quelques abreuviation
U.F : unité de fourragère ;
U.A : unité d'amidon ;
1UA : 31,43 UF ;
EM : Énergie métabolisable ;
EN : énergie nette ;
MS : matière sèche ;
MPD : matière protéique digestible ;
MGD : Matière grasse digestible ;
ENA : Extratif non azoté ;
ENAD : Extratif non azoté digestible ;
MOD : Matière organique digestible ;
o L'âge : il est évident que les veaux non sevré ont de difficulté à la cellulose
faute de flore microbienne.
Facteurs externes : l'aliment lui même est le facteur qui a plus d'influence sur la
digestibilité, il dépend des caractéristiques de la ration, son volume, sa structure, la
composition d'aliments leur état physiologique.
Ex : les graminées sont plus riches en matière azotée, calcium, potacium... L'herbe jeune sont
très propre en matière sèche manquant d'élément fibreux et provoque la diarrhée plus que
les météorisations, besse de taux de matière grasse du lait.
Exercices
Q. Un animal dans une prairie consomme 125 kg de fourrage, par curiosité, on observe 15 kg
dans ces excréments. Calculer le taux de digestibilité.
Résolution
110
Q ingérée = 125 kgs CD= ×100=88 kg
125
Q perdue = 15 kgs
Q assimilée = 125 - 15 = 110
Résolution
Aliments : 3 kg = 3000 grs
300 ×2 , 4
Pour les protéines ingérée= =30 ×2 , 4 kg=72 gr
100
44 gr
CD= × 100=61, 1 %
72 gr
Pour les glucides :
300 × 8 ,7
Glucides ingérés= =261 grs
100
225
CD= × 100=86 ,2 %
261
300 gr ×0 , 1
Lipides ingérés= =3 gr
100
1
CD= =33 , 3 %
3
INDICE DE CONSOMMATION
On appelle indice une indication numérique qui est un signe apparent et qui indique
qu'une chose existe probablement. Ce donc un indicateur économique de la bonne marche
car de boullaille pour la poudre et pour la production de la viande.
Indice de consommation ponte (ICP) : c'est le rapport entre la quantité des aliments
sur les nombres d'œuf pondus pendant la même période.
Quantité d'aliments
ICP = -----------------------------------------------------------------------------
Nombre d'œuf pondus pendant la même période
Cette indice doit être inférieur à 200 ; il peut être calculé hebdomadairement, mensuellement,
trimestriellement, bisannuellement...
EXERCICES
Q. Calculer l'indice de consommation ponte pour 100 poules pondeuses pendant une
semaine et qui donne la production suivante :
9,1 910
ICP= =0,0192 grs ×100= =1 , 92/100 poule
910 grs 472
LE RATIONNEMENT
Dans certains cas, il n'est pas possible où il n'est pas nécessaire de couvrir complètement les
besoins : l'animal peut prélever transitoirement dans ses réserves corporelles les nutriments
qui lui manquent et adapter sa production.
La méthode de rationnement que nous allons utiliser ici vise à satisfaire les
recommandations correspondant à un objectif de production en maximisant l'apport de
fourrages, sans tenir compte du coût global de la ration.
Le rationnement nécessite de préciser les caractéristiques de l'animal pour lequel la ration est
élaborée, puis la nature et les caractéristiques du fourrage de base et des autres aliments de
cette ration.
Le besoin d'entretien est une notion qui permet d'exprimer à la fois la dépense d'énergie
pour le métabolisme basale (la conservation de l'organisme, sa survie dont la thermogenèse)
et l'énergie nécessaire pour que l'animal adulte conserve sa masse corporelle en quantité et
qualité. Pour un animal en croissance, le besoin d'entretien est une estimation calculée par
régression de la dépense qui correspondrait à une croissance nulle.
La valeur énergétique d'un aliment est exprimée en unité i(UF), unité arbitraire qui
correspond à l'équivalent énergétique d'un kg d'orge standard. Deux valeurs énergétiques
sont définies : les UFL pour les femelles laitières et les UFV pour les animaux à forte
croissance.
LA RELATION NUTRITIVE
R/N = -----------------------------------------------------------------------------------------------------
Protéines digestibles
La relation nutritive chez les solipedes et chez les ruminants ne doit pas dépasser 1,8 chez les
porcs elle doit être inférieure à 1/11 ; chez les petites espèces elle doit être supérieure à 1/4.
L'excès des lipides réduit le coefficient de digestibilité des protéines et des lipides car ils
sont très digestible.
Exercices
Résolution
Résolution
Ainsi : 1q des protéines = 4,1 calorie = 1eqdyna ; 1q des H de C = 4,2 calorie = 1eqdyna ; 1q
des cellulose digestible = 4,1 calorie = 1eqdyna ; 1q des lipides = 9,4 calorie = 2,4 eqdyna ;
1UF = 2222 Calorie.
Ex : calculer la valeur calorifique et les équivalents dynamiques de 100grs d'un bon foin
contenant 14,3gr d'eau, 9,7gr des protéines brute dont 5,4 digestible, 2,5gr des graisses brute
dont 1gr digestible, 41,1gr de H de C brute, dont 25,7 digestible, 26,3gr de cellulose brute
dont 15gr digestible, 6,2gr du cendre dont 0 digestible.
TND = 5,4 x 4,1 = 22,14 ==> 1x9,4 = 9,4 ==> 25,7 x 4,1 = 105,37 ==> 15x4,1 = 61,5
==> TND = 198,41 calorie
==> UN = 5,4x1 = 5,4 ==> 1x2,4 = 2,4 ==> 25,7x1 = 25,7 ==>15x1 = 15 ==> UN = 48,5
Monsieur KELNER a montré que la différence qui existe entre la relation nutritive et la
valeur de la production réside sur les celluloses de la composition alimentaire. Cette
méthode de KELNER est appelée"méthode des équivalents amidon ou V.A." La valeur
amidon d'engraissement"V.A.E" est la quantité d'amidon consommée par l'animal pour avoir
un certain gain d'une quantité des graisses.
Les coefficients qui corrigent les protides et lipides ont été établis expérimentalement sur les
animaux en tenant compte de :
Les coefficients à appliquer sur les lipides digestibles sont les mêmes que dans la relation
nutritive. F est un facteur correctif qui dépend de la teneur en cellulose.
Alors à partir de cette valeur amidon d'énergie, on peut facilement obtenir la valeur de
l'unité fourragère (UF).
VAt VAL
UF = ou
70 70
VAE 67,988
UF = ou =0,971 UF
70 70
Elle se calcule de la même manière que le VAE, le changement réside sur les coefficients à
appliquer sur les protéines digestibles est de 1/43.
60kg de H de C digestible
28kg de protéines digestibles
20kg de lipides digestibles
30kg de cellulose brute
MS : 20
Résolution
30 kg ×10 30
Cellule brute= = =15 %
200 kg 2
VAL 153 , 75 MS 20
UF = = =2 ,19 UF CE= = =9 , 1≃ 9 %
70 70 UF 2 , 19