NF en 60079-10-1
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t i l i s a
à1u
NF EN 60079-10-1
MAI 2016
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Atmosphères explosives
Partie 10-1 : Classement des emplacements –
Atmosphères explosives gazeuses
Modifications Par rapport au document remplacé, révision technique qui inclut des
modifications majeures et des modifications mineures et rédactionnelles.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis
Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
NF EN 60079-10-1 –2–
La norme
La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques,
scientifiques, techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une
enquête publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.
Commission de normalisation
Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires à
l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de
documentation.
–3– NF EN 60079-10-1
Secrétariat : AFNOR
A PUISSANCE 3 (GIMELEC)
AFG - ASSOCIATION FRANCAISE DU GAZ (BNG)
ALAIN CZYZ
APAVE PARISIENNE SAS
CETU - CENTRE D'ETUDE DES TUNNELS
CLALEO
CNPP ENTREPRISE
COOPER CAPRI SAS (GIMELEC)
D4E - DION ETUDES ECO EVALUATION ENVIRONNT
DGT - DION GENERALE DU TRAVAIL
EDF SEPTEN (EDF)
EMERSON INDUSTRIAL AUTOMATION (GIMELEC)
ENGIE
GIMELEC
INERIS
LCIE BUREAU VERITAS
MARECHAL ELECTRIC (GIMELEC)
MINING R&D SAS
NEXANS (SYCABEL)
OLDHAM
REGULATEURS GEORGIN (SYNDICAT DE LA MESURE)
SBM OFFSHORE CONTRACTORS BE SAM
SCHNEIDER ELECTRIC INDUSTRIES SAS (GIMELEC)
SPEI - SOC PROTECTION ELECTRIQUE INDUSTRIELLE
UNM
XAVIER LEFEBVRE
ZEDEL
_____________
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NF EN 60079-10-1 –4–
AVANT-PROPOS NATIONAL
Cette Norme française fait référence à des Normes internationales. Quand une Norme
internationale citée en référence a été entérinée comme Norme européenne, ou bien
quand une Norme d'origine européenne existe, la Norme française issue de cette Norme
européenne est applicable à la place de la Norme internationale.
Version française
Atmosphères explosives -
Partie 10-1: Classement des emplacements -
Atmosphères explosives gazeuses
(IEC 60079-10-1:2015 + COR1:2015)
La présente Norme Européenne a été adoptée par le CENELEC le 2015-10-13. Les membres du CENELEC sont tenus de se soumettre au
Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme
nationale à cette Norme Européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues auprès du
CEN-CENELEC Management Centre ou auprès des membres du CENELEC.
La présente Norme Européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans une autre langue faite par
traduction sous la responsabilité d'un membre du CENELEC dans sa langue nationale, et notifiée au CEN-CENELEC Management Centre,
a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CENELEC sont les comités électrotechniques nationaux des pays suivants: Allemagne, Ancienne République yougoslave
de Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande,
Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie,
Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
© 2015 CENELEC Tous droits d'exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde entier aux
membres du CENELEC.
Réf. n° EN 60079-10-1:2015 F
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EN 60079-10-1:2015 –2–
Avant-propos européen
Le texte du document 31J/253/FDIS, future édition 2 de l'IEC 60079-10-1, préparé par le SC 31J
"Classification des emplacements dangereux et règles d'installation", du CE 31 de l'IEC "Equipements
pour atmosphères explosives", a été soumis au vote parallèle IEC-CENELEC et approuvé par le
CENELEC en tant que EN 60079-10-1:2015.
date limite à laquelle ce document doit être mis en application (dop) 2016-07-13
au niveau national par publication d’une norme nationale
identique ou par entérinement
L’attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l’objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CENELEC [et/ou le CEN] ne saurait
[sauraient] être tenu[s] pour responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de
leur existence.
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–3– EN 60079-10-1:2015
SOMMAIRE
EN 60079-10-1:2015 –4–
–5– EN 60079-10-1:2015
Figure A.1 – Symboles préférentiels pour les zones d'emplacements dangereux ...................... 30
Figure A.2 – Gaz/vapeur à basse pression (ou à haute pression dans le cas où le sens
de dégagement n’est pas prévisible) ......................................................................................... 33
Figure A.3 – Gaz/vapeur à haute pression ................................................................................ 33
Figure A.4 – Gas liquifié ........................................................................................................... 34
Figure A.5 – Liquide inflammable (flaque d’évaporation n'étant pas en ébullition) ..................... 34
Figure B.1 – Formes de dégagement ........................................................................................ 42
Figure B.2 – Vitesse d'évaporation volumétrique des liquides ................................................... 48
Figure C.1 – Graphique permettant d’évaluer le degré de dilution ............................................. 56
Figure C.2 – Autodiffusion d'un dégagement par jet libre à grande vitesse ................................ 61
Figure C.3 – Ventilation par alimentation uniquement ............................................................... 62
Figure C.4 – Ventilation par alimentation et extraction .............................................................. 62
Figure C.5 – Ventilation par extraction locale ............................................................................ 64
Figure C.6 – Débit volumétrique de l'air frais par m ² de surface d'ouverture utile
équivalente ............................................................................................................................... 67
Figure C.7 – Exemple d'énergies motrices de ventilation en opposition ..................................... 68
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EN 60079-10-1:2015 –6–
Figure D.1 – Graphique pour l'estimation des distances d'emplacement dangereux .................. 70
Figure E.1 – Degré de dilution (Exemple 1) ............................................................................... 73
Figure E.2 – Distance dangereuse (Exemple 1) ......................................................................... 74
Figure E.3 – Classement en zones (Exemple 1) ........................................................................ 74
Figure E.4 – Degré de dilution (Exemple 2) ............................................................................... 76
Figure E.5 – Distance dangereuse (Exemple 2) ......................................................................... 77
Figure E.6 – Degré de dilution (Exemple 3) ............................................................................... 79
Figure E.7 – Distance dangereuse (Exemple 3) ......................................................................... 80
Figure E.8 – Classement en zones (Exemple 3) ........................................................................ 81
Figure E.9 – Degré de dilution (Exemple 4) ............................................................................... 82
Figure E.10 – Distance dangereuse (Exemple 4) ....................................................................... 83
Figure E.11 – Classement en zones (Exemple 4 ) ..................................................................... 84
Figure E.12 – Degré de dilution (Exemple 5) ............................................................................. 87
Figure E.13 – Distance dangereuse (Exemple 5) ....................................................................... 88
Figure E.14 – Compresseur fermé manipulant le gaz naturel ..................................................... 90
Figure E.15 – Exemple de classement en zones d’une installation de compression
manipulant le gaz naturel (vue de face) ..................................................................................... 98
Figure E.16 – Exemple de classement en zones d’une installation de compression
manipulant le gaz naturel (vue en plan) ..................................................................................... 99
Figure F.1 – Approche schématique du classement ................................................................. 100
Figure F.2 – Approche schématique du classement pour les degrés « dégagement
continu » ................................................................................................................................. 101
Figure F.3 – Approche schématique du classement pour les degrés « dégagement
primaire » ................................................................................................................................ 102
Figure F.4 – Approche schématique du classement pour les degrés « dégagement
secondaire » ........................................................................................................................... 104
–7– EN 60079-10-1:2015
INTRODUCTION
EN 60079-10-1:2015 –8–
ATMOSPHÈRES EXPLOSIVES –
1 Domaine d'application
La présente partie de l'IEC 60079 concerne le classement des emplacements dans lesquels des
dangers dus à des gaz ou vapeurs inflammables peuvent apparaître, et ainsi constitue une base
pour le choix et l’installation corrects du matériel utilisé dans de tels emplacements.
Elle est destinée à être appliquée là où il peut exister un danger d'inflammation du fait de la
présence de gaz ou vapeurs inflammables, en mélange avec l'air, mais elle ne s'applique pas:
Des brouillards inflammables peuvent se former ou être présents en même temps que les
vapeurs inflammables. Dans ce type de cas, l’application stricte des détails de la présente norme
peut ne pas être appropriée. Les brouillards inflammables peuvent également se former lorsque
les liquides qui ne sont pas considérés comme dangereux en raison du point d’éclair élevé
sortent sous pression. Dans ces cas, les classements et détails donnés dans la présente norme
ne s’appliquent pas. Des informations relatives aux brouillards inflammables sont données à
l’Annexe G.
Pour les besoins de la présente norme, un emplacement est une région ou un espace
tridimensionnel.
Les conditions atmosphériques englobent les écarts au -dessus et au-dessous des niveaux de
référence de 101,3 kPa (1 013 mbar) et 20 °C (293 K) à condition que cela ait un effet
négligeable sur les propriétés explosives des substances inflammables.
Dans tout local industriel, quelle que soit son importance, il peut y avoir de nombreuses sources
d'inflammation en dehors de celles qui sont associées au matériel. Il est nécessaire dès lors de
prendre les précautions appropriées pour garantir la sécurité. La présente norme est applicable
avec prudence pour ces autres sources d'inflammation.
La présente norme ne tient pas compte des conséquences de l'inflammation d'une atmosphère
explosive.
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–9– EN 60079-10-1:2015
2 Références normatives
IEC 60079-14, Atmosphères explosives – Partie 14: Conception, sélection et construction des
installations électriques
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions donnés dans l' IEC 60079-0 et
les suivants s'appliquent.
NOTE Des définitions supplémentaires applicables aux atmosphères explosives peuvent être consultées dans
l'IEC 60050-426.
3.1
atmosphère explosive
mélange d'air, dans des conditions atmosphériques, avec des substances inflammables sous
forme de gaz, de vapeur, de poussières, de fibres ou de particules en suspension dans l’air dans
lequel, après inflammation, la combustion se propage à l'ensemble du mélange non brûlé
3.2
atmosphère explosive gazeuse
mélange avec l'air, dans des conditions atmosphériques, de substances inflammables sous
forme de gaz ou de vapeurs, dans lequel, après inflammation, la combustion se propage à
l'ensemble du mélange non brûlé
Note 1 à l'article: Bien qu'un mélange dont la concentration est supérieure à la limite supérieure d'inflammabilité
(LSI) ne soit pas une atmosphère explosive gazeuse, il peut aisément le devenir et il est recommandé de le considérer
comme tel généralement aux fins de classement des emplacements dangereux.
Note 2 à l'article: Certains gaz et certaines vapeurs sont explosifs à une concentration de 100 % (par exemple,
acétylène, CAS n° 74-86-2, C 2 H 2 ; monochlorure de vinyle acétylène, CAS n° 689-97-4, C 4 H 4 ; nitrate de 1-propyle
(vapeur) CAS n° 627-13-4, CH 3 (CH 2 ) 2 NO 3 ; nitrate d'isopropyle (vapeur), CAS n° 1712-64-7, (CH 3 ) 2 CH ONO 2 ; oxyde
d'éthylène (vapeur), CAS n° 75-21-8, (CH 2 ) 2 O; hydrazine (vapeur ), CAS n° 302-01-2, N 2 H 4 ).
3.3
emplacements et zones dangereux
3.3.1
emplacement dangereux (en raison d’atmosphères explosives gazeuses)
emplacement dans lequel une atmosphère explosive gazeuse est présente, ou dans lequel on
peut s'attendre à ce qu'elle soit présente, en quantités suffisantes pour nécessiter des
précautions particulières pour la construction, l'installation et l'utilisation d’équipement s
Note 1 à l'article: L'intérieur de la plupart des matériels de production est en général considéré comme étant un
emplacement dangereux, même si une atmosphère inflammable peut ne pas être normalement présente pour prendre
en compte la possibilité d'entrée d'air dans les matériels. Lorsque des commandes particulières (l'inertage, par
exemple) sont utilisées, il peut ne pas être nécessaire de classer l'intérieur des matériels de production comme étant
un emplacement dangereux.
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EN 60079-10-1:2015 – 10 –
3.3.2
emplacement non dangereux (en raison d’atmosphères explosives gazeuses)
emplacement dans lequel on ne prévoit pas qu’une atmosphère explosive gazeuse soit présente
en quantités suffisantes pour nécessiter des précautions particulières pour la construction,
l'installation et l'utilisation d’équipements
3.3.3
zones
classement des emplacements dangereux d’après la fréquence d’apparition et la durée de la
présence d’une atmosphère explosive
3.3.4
zone 0
emplacement dans lequel une atmosphère explosive gazeuse est présente en permanence, ou
pour de longues périodes ou fréquemment
Note 1 à l'article: Les termes "longues" et "fréquemment" sont destinés à décrire une très forte probabilité de
présence d'une atmosphère potentiellement explosive dans l'emplacement. A cet égard, il n'est pas nécessaire de
quantifier ces termes.
3.3.5
zone 1
emplacement dans lequel une atmosphère explosive gazeuse est susceptible de se présenter
périodiquement ou occasionnellement en fonctionnement normal
3.3.6
zone 2
emplacement dans lequel une atmosphère explosive gazeuse n'est pas susceptible de se
présenter en fonctionnement normal mais qui, si c’est le cas, peut exister uniquement sur une
durée courte
Note 1 à l'article: Des indications sur la fréquence d'apparition et la durée peuvent être obtenues à partir des codes
des industries spécifiques ou des applications .
3.3.7
étendue de zone
distance, dans toutes les directions, à partir de la source de dégagement et jusqu’au point où un
mélange gaz/air est dilué par l’air à une concentration au-dessous de la limite inférieure
d’inflammabilité
3.4
dégagements
3.4.1
source de dégagement
point ou localisation à partir duquel un gaz inflammable, une vapeur, un brouillard ou un liquide
peut être dégagé dans l'atmosphère, de sorte qu'une atmosphère explosive gazeuse peut être
formée
3.4.2
degré « dégagement » continu
dégagement qui est continu ou qui est supposé apparaître fréquemment ou sur de longues
périodes
Note 1 à l'article: Les termes "fréquemment" et "longues" sont destinés à décrire une très forte probabilité de
dégagement potentiel. À cet égard, il n'est pas nécessaire de quantifier ces termes.
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– 11 – EN 60079-10-1:2015
3.4.3
degré « dégagement primaire »
dégagement périodique ou occasionnel, prévisible en fonctionnement normal
3.4.4
degré « dégagement secondaire »
dégagement non prévisible en fonctionnement et qui, s’il se produit néanmoins, le fera avec une
probabilité faible et sur de courtes durées
3.4.5
taux de dégagement
quantité de gaz, de liquide, de vapeur ou de brouillard inflammable émise par unité de temps par
la source de dégagement
3.5
ventilation et dilution
3.5.1
ventilation
mouvement de l’air et son remplacement par de l’air frais dus aux effets du vent et/ou à des
gradients de température, ou à des moyens artificiels (par exempl e, ventilateurs ou extracteurs)
3.5.2
dilution
mélange de vapeur ou de gaz inflammable avec l'air qui, dans le temps, réduit la concentration
inflammable
3.5.3
volume de dilution
volume à proximité d'une source de dégagement où la concentration d'un gaz ou d'une vapeur
inflammable n'est pas diluée à un niveau sûr
Note 1 à l'article: Dans certains cas, les volumes de 3.5.3 et 3.5.5 peuvent être identiques.
3.5.4
concentration de fond
concentration moyenne de substance inflammable dans le volume à l'étude hors du panache ou
du jet de dégagement
3.5.5
volume à l'étude
volume concerné par la ventilation à proximité du dégagement à l'étude
Note 1 à l'article: S'agissant d'un espace clos, il peut s'agir d'une pièce entière ou d'une partie d'un espace plus
important dans laquelle la ventilation à l'étude dilue le gaz ou la vapeur à partir d'une source de dégagement donnée.
En extérieur, il s'agit du volume entourant une source de dégagement dans laquelle un mélange explosif p eut se
former. Dans les espaces extérieurs exigus, ce volume peut être dicté par l'enceinte partielle fournie par les objets
environnants.
3.6
propriétés d'une substance inflammable
3.6.1
substance inflammable
substance inflammable par elle-même ou capable de produire un gaz, une vape ur ou un
brouillard inflammable
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EN 60079-10-1:2015 – 12 –
3.6.2
liquide inflammable
liquide capable de produire une vapeur inflammable dans toute condition d'exploitation prévisible
Note 1 à l'article: Un exemple de condition d’exploitation prévisible est la manipulation du liquide inflammable à des
températures proches ou au-dessus de son point d’éclair.
Note 2 à l'article: Cette définition est utilisée pour le classement des emplacements dangereux et peut être différente
de la définition des liquides inflammables utilisés pour d'autre s besoins (codes de classement des liquides
inflammables pour le transport, par exemple).
3.6.3
gaz liquéfié inflammable
substance inflammable qui est stockée ou manipulée comme un liquide et qui à température
ambiante et à pression atmosphérique est un gaz inflammable
3.6.4
gaz ou vapeur inflammable
gaz ou vapeur qui, mélangé(e) à l’air dans certaines proportions, formera une atmosphère
explosive gazeuse
3.6.5
brouillard inflammable
gouttelettes de liquide, dispersées dans l’air et qui f orment une atmosphère explosive
3.6.6
mélange hydride
mélange de gaz ou de vapeur inflammable avec une poussière
Note 1 à l'article: Conformément à l’IEC 60079-10-2, le terme “poussière” est défini comme incluant à la fois l es
poussières combustibles et les particules combustibles en suspension dans l’air.
3.6.7
densité relative d'un gaz ou d'une vapeur
rapport de la densité d'un gaz ou d'une vapeur à la densité de l'air à la même pression et à la
même température (elle est égale à 1,0 pour l'air)
3.6.8
point d’éclair
température la plus basse d’un liquide à laquelle, dans certaines conditions normalisées, ce
liquide libère des vapeurs en quantité telle qu’un mélange vapeur/air inflammable puisse se
former
3.6.9
point d'ébullition
température à laquelle un liquide bout à la pres sion ambiante de 101,3 kPa (1 013 mbar)
Note 1 à l'article: Le point d'ébullition initial qu'il convient d'utiliser dans les mélanges de liquides sert à indiquer la
valeur la plus basse du point d'ébullition de la gamme des liquides présents dans le mélange, telle que cette valeur est
déterminée par distillation en laboratoire normale sans fractionnement.
3.6.10
pression de vapeur
pression exercée quand un solide ou un liquide est en équilibre avec sa propre vapeur
Note 1 à l'article: Il s'agit également de la pression partielle de la substance dans l'atmosphère au-dessus du liquide.
Elle est fonction de la substance, fonction de la température.
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– 13 – EN 60079-10-1:2015
3.6.11
température d'inflammation d’une atmosphère explosive gazeuse
température la plus basse d'une surface chaude qui, dans des conditions spécifiées
(conformément à l’IEC 60079-20-1), enflammera une substance inflammable sous la forme d'un
mélange de gaz ou de vapeur avec l'air
3.6.12
limite inférieure d'inflammabilité (LII)
concentration de gaz, de vapeur ou de brouillard inflammable dans l’air, au -dessous de laquelle
une atmosphère explosive gazeuse ne peut pas être formée
3.6.13
limite supérieure d’inflammabilité (LSI)
concentration de gaz, de vapeur ou de brouillard inflammable dans l’air, au -dessus de laquelle
une atmosphère explosive gazeuse ne peut pas être formée
3.7
exploitation
3.7.1
fonctionnement normal
situation dans laquelle le matériel fonctionne selon ses paramètres nominaux
Note 1 à l'article: Des défaillances (la rupture de garnitures d'étanchéité de pompe ou de joints d’étanchéité de
brides ou des déversements accidentels, par exemple) qui entraînent une réparation ou un arrêt ne sont pas
considérées comme faisant partie du fonctionnement normal.
Note 2 à l'article: Le fonctionnement normal inclut les conditions de démarrage et d'arrêt, ainsi que l'entretien
courant, mais exclut le démarrage initial de la mise en service .
3.7.2
entretien courant
action à réaliser occasionnellement ou périodiquement en fonctionnement normal afin de
maintenir les performances correctes du matériel
3.7.3
dysfonctionnement rare
type de dysfonctionnement pouvant se produire mais uniquement dans de rares cas
Note 1 à l'article: Dans le contexte de la présente norme, les dysfonctionnements rares incluent la défaillance des
commandes de processus séparées et indépendantes, qui peuvent être automatisées ou manuelles, et qui p ourraient
déclencher une série d'événements donnant lieu à un dégagement important de substance inflammable.
Note 2 à l'article: Les dysfonctionnements rares peuvent également inclure les conditions imprévues non couvertes
par les études et plans des installations (la cor rosion imprévue donnant lieu à un dégagement, par exemple). Lorsque
des dégagements dus à la corrosion ou à des conditions analogues peuvent ou pou rraient être raisonnablement
prévus dans le cadre de l'exploitation de l'installation, il ne s'agit pas d'un dysfonctionnement rare.
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EN 60079-10-1:2015 – 14 –
3.7.4
défaillance catastrophique
événement dont l’occurrence dépasse les paramètres de conception du local industriel et du
système de régulation, qui occasionne un dégagement de matière inflammable
Note 1 à l'article: Dans le contexte de la présente norme, les défaillances catastrophiques incluent, par exemple, les
accidents majeurs (la rupture d'une cuve, par exemple) ou des défaillances à grande échelle du matériel ou de la
tuyauterie (rupture d'une bride ou d'un joint, par exemple).
4 Généralités
Il convient que les installations dans lesquelles des substances inflammables sont manipulées
ou stockées, soient conçues, construites, exploitées et entretenues de sorte que tous les
dégagements de substances inflammables, et par conséquent, l'étendue des emplacements
dangereux soient maintenus les plus réduits possible, que ce soit en fonctionnement normal ou
anormal, en ce qui concerne la fréquence, la durée et l'importance d'un dégagemen t.
Il importe d'examiner les parties du matériel de production et les systèmes d'où peut survenir un
dégagement de substance inflammable et d'envisager la modification de la conception pour
minimiser à la fois la probabilité et la fréquence de tels dégagem ents, ainsi que la quantité et le
taux de dégagement de substance.
Dans le cas d’activités autres que le fonctionnement normal (la mise en service ou l'entretien
non courant, par exemple), le classement des emplacements peut ne pas être valable.
L’hypothèse est faite que les activités autres que celles de fonctionnement normal sont traitées
par un système de travail sécurisé. Il convient que le classement des emplacements tienne
compte de l'entretien courant.
Dans les situations où il peut y avoir une atmosphère explosive gazeuse, il convient de prendre
les mesures suivantes:
Lorsque cela n'est pas possible, il convient de sélectionner et de préparer des mesures
préventives, des matériels de production, des systèmes et des procédures tels que la probabilité
de la simultanéité de a) et b) soit ramenée à un niveau suffisamment faible pour être acceptable.
De telles mesures peuvent être utilisées individuellement, s'il est reconnu qu'elles présentent
une grande fiabilité, ou en combinaison de façon à obtenir le niveau de sécurité exigé.
NOTE Les caractéristiques sélectionnées peuvent être conçues pour les matériels (l'énergie d'inflammation et les
températures assignées, par exemple). Voir l'IEC 60079-20-1.
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– 15 – EN 60079-10-1:2015
En pratique, dans la plupart des cas où des substances inflammables sont utilisées, il est difficile
de faire en sorte qu'une atmosphère explosive gazeuse n'apparaisse jamais. Il peut aussi être
difficile de faire en sorte que le matériel ne produise jamais de source d'inflammation. C'est
pourquoi, lorsque la présence d'une atmosphère explosive gazeuse est hautement probable, un
matériel ayant une faible probabilité de créer une source d'inflammation est utilisé. Inversement,
si la probabilité de présence d'une atmosphère explosive gazeuse est faible, un matériel
répondant à des exigences moins sévères peut être utilisé.
En particulier, il convient de réduire tant en nombre qu‘en étendue, les emplacements de zone 0
ou de zone 1 par conception ou par des procédures de fonctionnement adaptées. En d’autres
termes, il convient que les usines et les installations soient principalement en zone 2 ou en zone
non dangereuse. Quand un dégagement de substance inflammable est inévitable, il convient de
limiter les matériels de production à ceux qui produisent des degrés « dégagement primaire »,
ou sinon (à savoir quand des degrés « dégagement primaire » ou « dégagement continu » sont
inévitables), il convient que les dégagements soient limités à de petites quantités et à des taux
faibles. Lors de la réalisation des études et plans des installations , il convient que ces principes
soient considérés en premier lieu. Si nécessaire, il convient que la conception, le fonctionnement
et l’emplacement du matériel de production assurent que, même en condition anormale
d’exploitation, la quantité de substance inflamm able dégagée dans l'atmosphère est
suffisamment faible pour que l'étendue de l'emplacement dangereux soit réduite.
Une fois que le classement d'une installation a été réalisé et que tous les enregistrements
nécessaires ont été préparés, il importe qu’aucune modification de matériels ou de procédures
ne soit effectuée sans qu'il n'en soit fait référence auprès des responsables du classement des
emplacements. Il convient de mettre à jour le classement en cas de modification de l'installation
ou de modifications opérationnelles. Il convient d'effectuer des examens tout au long de la durée
de vie de l'installation.
Une fois le classement des emplacements effectué, une appréciation du risque peut être réalisée
pour évaluer si les conséquences d'inflammation d'une atmosphère explosive exigent l'utilisation
d’un matériel de niveau de protection du matériel supérieur (EPL ou equipment protection level
en anglais), ou peuvent justifier l’utilisation d’un matériel de niveau de protection du matériel
inférieur à celui normalement exigé.
Dans certains cas, une zone d'étendue négligeable (EN) peut apparaître et peut être traitée
comme étant non dangereuse. Ce type de zone implique qu'une explosion, si elle se produ it, a
des conséquences négligeables. Le concept de zone EN peut être appliqué quels que soient les
autres réglages pour l’appréciation du risque permettant de déterminer l'EPL.
NOTE 1 Un nuage de gaz naturel constitue un exemple de zone EN avec une concentration moyenne de 50 % par
volume de LII et inférieure à 0,1 m 3 ou 1,0 % de l’espace clos concerné (selon la plus faible des deux valeurs).
Les exigences d’EPL peuvent être, le cas éc héant, enregistrées dans les documents et les plans
de classement des emplacements, afin de permettre la sélection correcte des matériels.
NOTE 2 L'IEC 60079-0 décrit les EPL et l'IEC 60079-14 définit l'application des EPL à une installation.
Il convient que le classement des emplacements soit effectué par des personnes capables de
mesurer la pertinence et l'importance des propriétés des substances inflammables, les principes
de dispersion du gaz/de la vapeur, et qui connaissent bie n les processus et les matériels. Il peut
s'avérer avantageux pour d'autres disciplines techniques (les ingénieurs électriciens et
mécaniciens, par exemple) et d'autres personnes assumant des responsabilités particulières en
matière de sécurité, de s'inscrire dans un processus de classement des emplacements et d'avoir
une influence sur ce dernier. La compétence de la personne doit correspondre à la nature de
l'installation et à la méthodologie utilisée pour procéder au classement des emplacements. Le
cas échéant, il convient de prévoir une formation régulière et continue appropriée du personnel.
NOTE La compétence peut être démontrée dans le cadre d'une formation et d'un programme d'évaluation répondant
aux règlementations nationales, aux normes ou aux exigences de l'utilisateur.
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EN 60079-10-1:2015 – 16 –
5.1 Généralités
Il est rarement possible, par un simple examen d’une installation ou de la conception d’une
installation, de décider quelles parties de l'installation peuvent être réparties dans les trois
définitions de zone (zones 0, 1 et 2). Une approche plus détaillée est donc néc essaire et elle
implique l’analyse de la possibilité fondamentale d’apparition d’une atmosphère explosive
gazeuse.
Cette approche exige par conséquent de porter une attention particulière à chaque matériel de
production qui contient une substance inflammable par elle-même ou en raison des conditions
de processus, et qui peut donc être une source de dégagement.
Les Paragraphes 5.3 à 5.6 donnent des lignes directrices sur les possibilités de classement des
emplacements dans lesquels il peut y avoir une atmosphère explosive gazeuse. Un exemple
d’approche schématique du classement d'emplacements dangereux est donné à l'Annexe F.
Il convient de procéder au classement des emplacements lorsque les schémas initiaux de lignes
de production et d'instrumentation et les plans initiaux d'implantation sont disponibles et de le
confirmer avant le démarrage de l'installation.
Lors du classement des emplacements, il convient également de tenir compte d'une évaluation
précise de l'expérience acquise avec des installations identiques ou similaires. Il n'est pas
suffisant d'identifier uniquement une source potentielle de substance inflammable et de définir
immédiatement l'étendue des emplacements classés zone 1 ou zone 2. Lorsque l'expérience ou
des éléments de preuve circonstanciés indiquent qu'une conception et des exploitations
d’installation particulières sont solides, ces éléments peuvent venir à l’appui du classement
choisi. De plus, il est envisageable qu'un emplacement puisse être reclassé en fonction de
l'expérience acquise dans le secteur industriel ou de nouveaux éléments de preuve.
Le classement peut être approché par calcul, en s'appuyant sur des évaluations statistiques et
numériques appropriées pour les facteurs concernés et pour chaque source de dégagement.
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– 17 – EN 60079-10-1:2015
Les formules permettant de déterminer les taux de dégagement dans les conditions spécifiées
peuvent être consultées à l'Annexe B. Elles sont en général acceptées comme base de calcul
pertinente des taux de dégagement pour les conditions indiqu ées.
Dans tous les cas, il convient de valider la méthode d'évaluation et les outils utili sés ou de les
utiliser avec la prudence qui s'impose. Il convient que les personnes qui procèdent à l'évaluation
mesurent également les limites ou les exigences relatives à des outils, et ajustent les conditions
d'entrée ou les résultats en conséquence afi n d'en tirer les conclusions appropriées.
Les référentiels applicables à l'industrie et les normes nationales peuvent être utilisés s'ils/elles
donnent des lignes directrices ou des exemples appropriés à l'application et satisfont aux
principes généraux de la présente norme.
Les méthodes simplifiées doivent identifier les sources pour chacun des types de zones
classiques (zone 0, zone 1 et zone 2) afin de tenir compte des sources potentielles de
dégagement sans détail individuel. L'appréciation est portée en s'appuyant sur un ensemble de
critères reposant sur l'expérience acquise dans le secteur industriel et en fonction de
l'installation particulière.
Il n'est pas nécessaire de procéder à une évaluation détaillée de tous les éléments d'une
installation lorsqu'une évaluation d'un élément ou d'une condition s'avère suffisante pour donner
un classement correct pour tous les autres éléments ou toutes les autres conditions analogues
de l'installation.
Des emplacements de zone plus importants sont caractéristiques des méthodes simplifiées,
issus de l'approche et de la nécessité d'appliquer un classement en zone s plus classique où le
doute existe quant aux dangers impliqués. Cette approche doit privilégier la sécurité.
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EN 60079-10-1:2015 – 18 –
Pour parvenir à des chiffres moins prudents ou plus exacts des limites de l'emplacement classé,
il convient d'utiliser une référence à des exemples représentatifs ou à une évaluation plus
détaillée des sources de dégagement, selon le cas.
L'utilisation de différentes méthodes peut être appropriée pour le classement d'une installation à
différents stades de son développement o u pour différentes parties de l'installation.
Par exemple, au stade conceptuel initial d'une installation, la méthode simplifiée peut être
appropriée pour définir les séparations de matériel, l'implantation de l'installation et les limites de
l'installation. Cette méthode peut être la seule à appliquer en raison du manque de données
détaillées sur les sources de dégagement. Au fur et à mesure de l'avancée de la conception de
l'installation et de la disponibilité de données détaillées sur les sources potenti elles de
dégagement, il convient de mettre à niveau le classement à l'aide d'une méthode d'évaluation
plus détaillée.
Dans certains cas, la méthode simplifiée peut être appliquée à un groupe de matériels analogues
dans des sections de l'installation (sections de tuyauteries avec brides, comme les râteliers à
tuyaux, par exemple) tout en appliquant une évaluation plus détaillée aux sources potentielles de
dégagement les plus importantes (soupapes de décharge, évents, compresseurs de gaz,
pompes et analogues, par exemple).
Dans nombre de cas, les exemples de classement fournis dans les normes nationales ou les
codes applicables à l'industrie correspondants peuvent, le cas échéant, être utilisés pour classer
certains composants d'installations plus importantes.
6.1 Généralités
Le taux de dégagement d’une substance inflammable est le facteur le plus important affectant
l'étendue d'une zone.
Généralement, plus le taux de dégagement est élevé, plus la zone est étendue.
NOTE L'expérience a démontré qu'un dégagement d'ammoniac ayant une LII de 15 % par volume se dissipe souvent
rapidement à l'air libre, si bien que l’étendue d’une atmosphère explosive gazeuse est négligeable dans la plupart des
cas.
Une présentation de la nature des dégagements dont il convient de tenir compte lors du
classement des emplacements potentiellement explosifs est fournie de 6.2 à 6.5.
Les éléments de base pour identifier les types de zones dangereuses sont l'identification de la
source de dégagement et la détermination du ou des degrés de dégagement.
Étant donné qu'il ne peut y avoir d'atmosphère explosive gazeuse qu’en présence de gaz ou de
vapeur inflammable dans l'air, il est nécessaire de poser la question de la possibilité de
l'existence de l'une de ces substances inflammables dans l'emplacement concerné. En règle
générale, de tels gaz et vapeurs (et les liquides ou solides inflammables qui peuvent les
engendrer) sont contenus à l'intérieur du matériel de production, lequel peut être ou peut ne pas
être entièrement clos. Il est nécessaire d’identifier les endroits où une atmosphère inflammable
peut exister à l'intérieur d'un matériel de production ou les endroits où un dégagement de
substances inflammables peut engendrer une atmosphèr e inflammable à l'extérieur du matériel
de production.
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– 19 – EN 60079-10-1:2015
Il convient que chaque matériel de production (réservoir, pompe, c analisation, cuve, par
exemple) soit considéré comme une source potentielle de dégagement de substance
inflammable. Si le matériel ne peut, de toute évidence, contenir de substance inflammable, il est
évident qu'il ne peut engendrer autour de lui un emplacement dangereux. Cela vaut aussi si le
matériel contient une substance inflammable mais ne peut toutefois pas la libérer dans
l'atmosphère (une canalisation entièrement soudée n'est pas considérée comme une source de
dégagement, par exemple).
S'il est constaté que le matériel peut libérer une substance inflammable dans l'atmosphère, il est
nécessaire, en premier lieu, de déterminer le ou les degrés de dégagement, conformément aux
définitions, en déterminant la fréquence et la durée probables du dégagement. Par ailleurs, au
moment de la réalisation du classement des emplacements, il convient également de tenir
compte de l'ouverture des parties de systèmes de traitement fermés (par exemple pendant un
changement de filtre ou un chargement de matière) comme des sources de dégagement. Cette
procédure permet ainsi de noter chaque dégagement comme suit: degré « dégagement
continu », degré « dégagement primaire » ou degré « dégagement secondaire ».
NOTE 1 Les dégagements peuvent faire partie du processus (prélèvement d'échantillons, par exemple) ou peuvent
se produire dans le cadre d'une procédure d'entretien courant. Ces formes de dégagement sont e n général classées
comme étant de degré continu ou de degré «dégagement primaire». Les dégagements accidentels sont en général
classés comme étant de degré « dégagement secondaire ».
NOTE 2 Un matériel peut faire l'objet de plusieurs degrés de dégagement. Par exemple, un faible degré «
dégagement primaire » peut avoir lieu, mais un dégagement plus important peut se produire en fonctionnement
anormal, donnant lieu à un degré « dégagement secondaire ». Dans cette situation, il est nécessaire de tenir
pleinement compte des deux conditions de dégagement (les deux degrés de dégagement) comme décrit dans la
présente norme.
Après avoir constaté le ou les degrés de dégagement, il est nécessaire de déterminer le taux de
dégagement et les autres facteurs qui peuvent a voir une influence sur le type et l'étendue de
zone.
Si la quantité de substance inflammable disponible pour le dégagement est "faible", par exemple
s'il s'agit d'une utilisation en laboratoire, alors qu'un risque d'explosion potentiel peut exister, il
peut ne pas être approprié d'utiliser cette procédure de classement des emplacements. Dans de
tels cas, les facteurs particuliers impliqués doivent être pris en compte.
Il convient que le classement des emplacements pour le matériel de production où brûle une
substance inflammable (par exemple, postes de chauffage, fours, chaudières, turbines à gaz,
etc.) prenne en compte le cycle de purge et les conditions de démarrage et d'arrêt.
Dans certains cas, la construction de systèmes clos, dans lesquels des codes de construction
particuliers sont respectés, peut être acceptée si elle empêche et/ou limite efficacement les
dégagements de substances à un niveau de danger de fuite négligeable. Le classement des
emplacements dangereux de ce type de matériel ou de ces inst allations exige une évaluation
exhaustive visant à vérifier la totale conformité de l'installation aux normes de construction et de
fonctionnement correspondantes. Il convient que la vérification de la conformité tienne compte
des activités de conception, d'installation, de fonctionnement, d’entretien et de surveillance.
Les brouillards qui résultent de fuites de liquide sous pression peuvent être inflammables, même
si la température du liquide est inférieure au point d'éclair ( voir Annexe G).
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EN 60079-10-1:2015 – 20 –
6.3.1 Généralités
Les dégagements provenant de ces éléments d'installat ion (raccords de tuyauterie, pompes,
joints de compresseur et garnitures d'étanchéité d'une vanne, par exemple) commencent
souvent par un faible débit. Toutefois, si le dégagement n'est pas interrompu, l'érosion à la
source de dégagement peut considérablem ent augmenter le taux de dégagement, et donc
l'étendue du danger.
Dans des conditions calmes, les dégagements lents d'un gaz beaucoup moins dense que l'air
ont tendance à s'élever (l'hydrogène et le méthane, par exemple). À l'inverse, un gaz beaucoup
plus dense que l'air a tendance à s'accumuler au niveau du sol ou dans des creux ou des
dépressions (le butane et le propane, par exemple). Avec le temps, les turbulences
atmosphériques provoquent le mélange du gaz dégagé et de l’air, dont la flottabilité est alors
neutre. Un gaz ou une vapeur dont la densité n'est pas sensiblement différente de celle de l'air
est considéré(e) comme présentant une flottabilité neutre.
Les dégagements à pression plus élevée produisent à l’origine des jets de gaz dégagé qui se
mélangent avec turbulence à l'air ambiant et font monter l'air dans le jet.
NOTE L'hydrogène révèle un effet de Joule-Thomson inverse, son échauffement accompagnant sa dilatation. Ainsi, il
ne présente jamais un effet plus lourd que l’air.
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– 21 – EN 60079-10-1:2015
Certains gaz peuvent être liquéfiés par la seule application de pression (le propane et le butane,
par exemple) et sont en général stockés et transportés sous cette forme.
Lorsqu’un gaz liquéfié sous pression s'échappe de son confinement, le scénario le plus probable
est que la substance s'échappe sous la forme d'un gaz depuis l'espace de vapeur ou les
canalisations de gaz. L'évaporation rapide engendre un refroidissement important au point de
dégagement, et du givre peut apparaître suite à la condensation de la vapeur d'eau de
l'atmosphère.
Une fuite s'évapore partiellement au point de dégagement. Il s'agit d'une évaporation éclair. Le
liquide sujet à évaporation puise l'énergie en lui-même et dans l'atmosphère environnante et, en
retour, refroidit le fluide qui fuit. Le refroidissement du fluide empêche l'évaporation totale, c e qui
produit par conséquent un aérosol. Si la fuite est suffisamment importante, des flaques de fluide
froid peuvent s'accumuler sur le sol, et s'évaporer avec le temps pour s'ajouter au dégagement
de gaz.
Le nuage d'aérosol froid agit comme un gaz dense. Un dégagement de liquide sous pression
peut souvent s'apparenter à un effet refroidissant de l'évaporation qui condense l'humidité
ambiante pour générer un nuage visible.
Les autres gaz (appelés gaz permanents) peuvent uniqueme nt être liquéfiés par réfrigération (le
méthane et l'hydrogène, par exemple). Les petites fuites de gaz réfrigéré s'évaporent rapidement
sans former de flaque de liquide en récupérant la chaleur de l'environnement. Si la fuite est
importante, une flaque de liquide froid peut se former.
NOTE 1 Il est nécessaire d’accorder une attention particulière au classement des emplacements contenant des gaz
cryogéniques inflammables comme le gaz naturel liquéfié. Les vapeurs émises sont généralement plus lourdes que
l'air à basses températures, mais leur flottabilité devient neutre à l'approche de la température ambiante.
NOTE 2 Les gaz permanents ont une température critique inférieure à –50 °C.
6.3.5 Aérosols
Un aérosol n'est pas un gaz. Il est composé de petites gouttelettes de liquide en suspension
dans l'air. Les gouttelettes sont formées à partir de vapeurs ou de gaz dans certaines conditions
thermodynamiques ou par évaporation éclair des liquides sous pression. La diffusion de lumière
à l'intérieur d'un nuage aérosol permet souvent de le voir à l'œil nu. L a dispersion d'un aérosol
peut varier selon qu'il s'agit d'un gaz dense ou d'un gaz à flottabilité neutre. Les gouttelettes
d'aérosol peuvent fusionner et tomber du panache ou du nuage. Les aérosols provenant de
liquides inflammables peuvent absorber la chaleur du milieu ambiant, s'évaporer et s'ajouter au
nuage de gaz/vapeur (pour plus de détails , voir Annexe G).
6.3.6 Vapeurs
Les liquides à l'équilibre avec leur environnement génèrent une couche de vapeur au -dessus de
leur surface. La pression exercée par cette vapeur dans un système clos est appelée pression
de vapeur, qui augmente de manière non linéaire en fonction de la température.
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EN 60079-10-1:2015 – 22 –
Le processus d'évaporation utilise l'énergie qui peut provenir d'un large éventail de sources (du
liquide ou du milieu ambiant, par exemple). Le processus d'évaporation peut diminuer la
température du liquide et limiter l'échauffement. Toutefois, les variations de température du
liquide en raison de l'augmentation de l'évaporation dans les conditions normales
d'environnement sont considérées comme étant trop marginales pour avoir un impact sur le
classement des emplacements dangereux. La concentration de la vapeur générée n'est pas
facile à prévoir, étant donné qu'elle est fonction de la vitesse d'évaporation, de la température du
liquide et du débit d'air environnant.
Le dégagement de liquides inflammables forme en général une flaque sur le sol, avec un nuage
de vapeur à la surface du liquide, sauf si la surface est absorbante. La taille du nuage de vapeur
dépend des propriétés de la substance et de sa pression de vapeur à la température ambiante
(voir B.7.2).
NOTE La pression de vapeur est une indication de la vitesse d'évaporation du liquide. Une substance présentant une
pression de vapeur élevée aux températures normales est souvent dite volatile. En règle générale, la pression de
vapeur du liquide aux températures ambiantes augmente au fur et à mesure de la diminution du point d'ébullition.
Lorsque la température augmente, la pression de vapeur augmente également.
Le gaz ou la vapeur qui se dégage dans l'atmosphère peut se diluer par mélange turbulent avec
l'air et, dans une moindre mesure, par diffusion en fonction des gradients de concentration, tant
que le gaz ne s'est pas totalement dispersé et que la concentration n'est pas nulle. Le
mouvement d'air dû à la ventilation naturelle ou artificielle favorise cette dispersion.
L'augmentation du mouvement d'air peut également augmenter le taux de dégagement de la
vapeur, en raison de l'augmentation de l'évaporation sur des surfaces liquides ouvertes.
Des taux de ventilation appropriés peuvent réduire la durée de persistance d'une atmosphère
explosive gazeuse et ainsi affecter le type de zone.
Une structure dotée d'un nombre suffisant d'ouvertures pour assurer le libre passage de l'air
dans toutes les parties du bâtiment est considérée , dans nombre de cas, comme étant bien
ventilée, et il convient de la traiter comme un emplacement à l'air libre (un abri avec les côtés
ouverts et des prises d’air de ventilation sur le toit, par exemple).
a) Augmenter le taux de dilution et favoriser la dispersion afin de limiter l'étendue d'une zone;
b) Éviter la persistance d'une atmosphère explosive qui peut influencer le type d'une zone.
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– 23 – EN 60079-10-1:2015
L'étendue d’une zone est normalement réduite lorsque la ventilation ou le mouvement d'air
augmente. Les obstacles qui gênent la ventilation ou le mouvement d'air peuvent augmenter
l'étendue d'une zone. Certains obstacles (les digues, les parois et plafonds, par exemple) qui
limitent l'étendue de circulation du gaz ou de la vapeur, peuvent également limiter l' étendue de
zone.
NOTE 1 L'augmentation du mouvement d'air peut également augmenter le taux de dégagement de la vapeur dû à
une augmentation de l'évaporation sur des surfaces liquides ouvertes. Toutefois, l'augmentation du mouvement d'air
présente normalement plus d'avantages que l'augmentation du taux de dégagement.
Pour les dégagements à basse vitesse, le taux de dispersion du gaz ou de la vapeur dans
l'atmosphère augmente avec la vitesse du vent. Toutefois, dans des conditions atmosphériques
stables, la formation de couches de gaz ou de vapeur peut se produire, et la distance de
dispersion sûre peut être considérablement augmentée.
NOTE 2 Dans les emplacements d'installation comportant des obstacles à la ventilation tels que des grandes cuves
et structures, même à faibles vitesses du vent, des turbulences peuvent apparaître derrière ces obstacles, formant
ainsi des poches de gaz ou de vapeur, sans turbulences suffisantes pour favoriser la dispersion.
En pratique normale, la tendance de formation de couches n'est pas prise en compte dans le
classement des emplacements, les conditions donnant lieu à cet effet étant rares et se
produisant uniquement pendant de courtes périodes. Cependant, si des périodes prolongées de
vitesse faible du vent sont prévues dans la circonstance particulière, alors il convient que
l'étendue de zone prenne en compte la distance supplémentaire exigée pour réaliser la
dispersion.
6.5.1 Généralités
a) la ventilation naturelle;
b) la ventilation artificielle (ou forcée), générale par rapport à l'emplacement ou locale par
rapport à la source de dégagement.
La ventilation naturelle des bâtiments est le résultat des différences de pression induites par le
vent et/ou les gradients de température (ventilation induite par la flottabilité). La ventilation
naturelle peut être efficace dans certaines sit uations à l'intérieur de bâtiments (quand les murs
et/ou le toit d'un bâtiment sont pourvus d'ouvertures, par exemple) pour diluer les dégagements
en toute sécurité.
un bâtiment ouvert qui, compte tenu de la densité rela tive des gaz et/ou vapeurs en cause, a
des ouvertures dans les murs et/ou le toit, qui sont dimensionnées et localisées de façon
telle que la ventilation à l'intérieur du bâtiment puisse, pour l'objectif de classement des
emplacements, être considérée comm e équivalente à celle qu'on a en plein air;
un bâtiment qui n'est pas un bâtiment ouvert mais qui possède une ventilation naturelle
(généralement plus faible que celle qu'il y a dans un bâtiment ouvert) assurée par des
ouvertures permanentes réalisées à des fins de ventilation.
Il convient que la ventilation naturelle dans les bâtiments tienne compte du fait que la flottabilité
du gaz ou de la vapeur peut être un facteur significatif . De ce fait, il convient de placer la
ventilation de manière à favoriser la dispersion et la dilution.
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EN 60079-10-1:2015 – 24 –
Les taux de ventilation résultant de la ventilation naturelle sont par définition très variables.
Lorsque la dilution des dégagements est assurée par ventilation naturelle, le scénario le plus
défavorable doit de préférence être pris en compte pour déterminer le degré de ventilation. Ce
type de scénario donne alors un niveau plus élevé de disponibilité, même si le degré de
ventilation est réduit. En règle générale, avec la ventilation naturelle, un degré plus faible de
ventilation se traduit par un niveau plus élevé de disponibilité, et inversement, ce qui compense
les hypothèses trop optimistes formulées lors de l'estimation du degré de ventilation.
Certaines situations exigent une attention particulière. Cela est particulièrem ent le cas lorsque
les prises d’air de ventilation sont limitées principalement à un seul côté de l'enceinte. Dans
certaines conditions ambiantes défavorables ( les jours de vent, lorsque le vent souffle sur le côté
ventilé de l'enceinte, par exemple), le mouvement d'air extérieur peut empêcher le
fonctionnement du mécanisme de flottabilité thermique. Dans ces circonstances, le niveau de
ventilation et la disponibilité sont tous deux faibles, donnant lieu à un classement plus rigoureux.
6.5.3.1 Généralités
Le mouvement d'air exigé pour la ventilation peut également être assuré par des moyens
artificiels (des ventilateurs ou des extracteurs, par exemple). Bien que la ventilation artificielle
soit principalement utilisée dans une pièce ou un es pace clos, elle peut également l’être en plein
air de façon à compenser la réduction ou la gêne apportée au mouvement d'air par des
obstacles.
La ventilation artificielle peut être générale (une pièce entière, par exemple) ou locale (extraction
proche du point de dégagement, par exemple) et, dans ces deux cas, différents degrés de
mouvement et de remplacement d'air peuvent être appropriés.
La ventilation artificielle peut fournir un système de ventilation efficace et fiable à l'intérieur d'un
bâtiment. Il convient de tenir compte des considérations suivantes pour les systèmes de
ventilation artificielle:
– 25 – EN 60079-10-1:2015
En outre, les facteurs suivants ont une influence sur la qualité d'un système de ventilation
artificielle:
a) les gaz et vapeurs inflammables ont généralement des densités différentes de celle de l’air,
et peuvent ainsi s’accumuler à proximité soit du sol, soit du plafond de l'emplacement clos,
où les mouvements d’air sont susceptibles d'être réduits;
b) la proximité de la ventilation artificielle de la source de dégagement; la ventilation artificielle
proche de la source de dégagement est en principe plus efficace et peut être nécessaire
pour contrôler de manière appropriée la circulation de gaz ou de vapeur;
c) les variations de la densité des gaz avec la température;
d) des obstacles peuvent provoquer des réductions des mouvements d’air, v oire leur absence,
c’est-à-dire que certaines parties de l’emplacement ne sont plus ventilées;
e) les turbulences et circulations d’air.
Une ventilation artificielle générale peut inclure un bâtiment équipé de ventilateurs dans les murs
et/ou dans le toit afin d'améliorer la ventilation générale du bâtiment.
Le rôle des ventilateurs peut être double. Ils peuvent augmenter le débit d'air dans un bâtimen t,
facilitant l'évacuation du gaz du bâtiment. Les ventilateurs installés dans un bâtiment peuvent
également augmenter les turbulences et faciliter la dilution d'un nuage beaucoup plus petit que
la pièce qui le contient, même si aucun gaz n'est chassé de l a pièce. Les ventilateurs peuvent
également améliorer la dilution en augmentant les turbulences dans certaines situations
extérieures.
EN 60079-10-1:2015 – 26 –
Le degré de dilution est une mesure de l'aptitude des conditions de ventilation ou des conditions
atmosphériques à assurer la dilution d’un dégagement à un niveau sûr. Par conséquent, un
dégagement plus important correspond à un degré de dilution plus faible pour un ensemble
donné de conditions de ventilation ou de conditions atmosphériques, un taux de ventilation plus
faible correspondant à un degré de dilution moins élevé pour une quantité de dégagement
donnée.
Si d’autres formes de ventilation (des ventilateurs de refroidissement, par exemple) sont prises
en compte, il convient alors de prendre des précautions quant à la disponibilité de la ventilation.
La ventilation utilisée à d’autres fins peut également avoir un impact positif ou négatif sur la
dilution.
Le degré de dilution a également un impact sur le volume de dilution. Le volume de dilution est
mathématiquement égal au volume dangereux, mais la limite de l'emplacement dangereux prend
également en compte d'autres facteurs, tels que le mouvement possible du dégagement dû à la
direction et à la vitesse du dégagement et du volume d'air environnant.
Les degrés de dilution dépendent non seulement de la ventilation, mais également de la nature
et du type de dégagement de gaz prévu. Certains dégagements (à basse vitesse, par exemple)
sont limitables par une ventilation améliorée avec d'autres qui le sont beaucoup moins
(dégagement à grande vitesse, par exemple).
a) Dilution élevée
La concentration à proximité de la source de dégagement diminue rapidement et la
persistance a pratiquement disparu à l’issue du dégagement;
b) Dilution moyenne
La concentration est maîtrisée, ce qui conduit à une limite de zone stable, pendant le
dégagement, et l'atmosphère explosive gazeuse ne persiste pas de façon indue à l'issue du
dégagement.
c) Dilution faible
Présence d'une concentration significative pendant le dégagement et/ou d'une persistance
importante d'une atmosphère inflammable à l'issue du dégagement.
7 Type de zone
7.1 Généralités
Lorsque des zones créées par des sources adjacentes de dégagement se chevauchent et font
l'objet d'un classement en zones différent, les critères de classement plus sévères s'appliquent
dans l’emplacement de chevauchement. Lorsque les zones de chevauchement relèvent du
même classement, ce classement commun s'applique normalement.
Il existe trois degrés de dégagement de base, énumérés ci -dessous dans l'ordre décroissant de
fréquence d'occurrence et/ou de durée de dégagement de substance inflammable:
a) degré continu;
b) degré « dégagement primaire »;
c) degré « dégagement secondaire ».
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– 27 – EN 60079-10-1:2015
Une source de dégagement peut donner lieu à n'importe lequel de ces degrés de dégagement ou
à une combinaison de deux degrés ou plus.
L'efficacité de la ventilation ou du degré de dilution doit être prise en compte lors de l'estimation
du type de classement en zone. En règle générale, un degré moyen de dilution donne lieu à des
types de zones prédéterminés en fonction des types de sources de dégagement. Un degré élevé
de dilution permet un classement moins sévère (zone 1 au lieu de la zone 0, zone 2 au lieu de la
zone 1 et même, dans certains cas, une zone d'étendue négligeable, par exemple). Par ailleurs,
un degré faible de dilution exige un classement plus sévère ( voir Annexe D).
NOTE La combinaison des concepts d'efficacité et de disponibilité de la ventilation génère une méthode qualitative
d'évaluation du type de zone. Cela est expliqué plus en détail à l'Annexe D.
8 Etendue de zone
L'étendue de zone dépend de la distance estimée ou calculée sur laquelle existe une
atmosphère explosive avant sa dispersion pour atteindre une concentration dans l'air au -
dessous de sa limite inférieure d'inflammabilité. Il convient que la détermination de l'étendue de
zone tienne compte du niveau d'incertitude de l'évaluation par l'application d'un facteur de
sécurité. Lors de l'évaluation de l'emplacement de diffusion de gaz ou de vapeur avant sa
dilution au-dessous de sa limite inférieure d'inflammabilité, il convient de demander conseil à un
expert.
Il convient de toujours prendre en considération la possibilité selon laquelle un gaz qui est plus
lourd que l'air peut se diffuser dans des emplacements souterrains (dans des puits ou des
dépressions par exemple) et que le gaz qui est plus léger que l'air peut être retenu à un niveau
élevé (par exemple, sur le toit).
EN 60079-10-1:2015 – 28 –
Pour les dégagements où seule une masse réduite peut être effectivement libérée, une distance
plus petite peut être acceptée avec un dégagement en cours.
Dans certaines conditions, les gaz et vapeurs plus lourds que l'air peuvent se comporter comme
un liquide déversé et s'écoulant sur un terrain en pente, à travers des tuyaux de drainage ou des
nappes en tranchées, et peuvent s'enflammer à distance de la fuite d'origine, créant par
conséquent un risque au niveau des surfaces importantes d’une installation (voir B.6). Il convient
de concevoir l'implantation de l'installation, lorsque cela est possible, pour faciliter la dispersion
rapide des atmosphères explosives gazeuses.
Un emplacement à ventilation restreinte (par exemple dans des puits ou des tranchées) qui
correspond normalement à la zone 2 peut exiger le classement en zone 1; d'autre part, de larges
dépressions de faible profondeur utilisées pour des complexes de pompage ou des réservations
pour canalisation peuvent ne pas exiger un traitement aussi rigoureux.
9 Documentation
9.1 Généralités
Un format de liste de substances est proposé au Tableau A.1. Un format d'enregistrement des
résultats de l'étude de classement des emplacements et de toutes les modifications apportées
est donné au Tableau A.2.
Il est nécessaire d’enregistrer la source des informations (code, norme nationale, calcul) de
sorte que, lors des examens suivants, la philosophie adoptée soit claire pour l'équipe chargée du
classement des emplacements.
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– 29 – EN 60079-10-1:2015
Les documents pour le classement des emplacements peu vent être sous forme de copie papier
ou sous format électronique. Il convient qu’ils comportent des vues en plan et en élévation ou
des modèles tridimensionnels, selon le cas, qui fassent apparaître à la fois le type et l'étendue
des zones, le groupe de matériels, la température d'inflammation et/ou la classe de température.
Lorsque la topographie d'un emplacement a une influence sur l'étendue des zones, il convient de
le documenter.
Il convient également que les documents comprennent d'autres information s appropriées, telles
que:
La Figure A.1 représente les symboles préférentiels relatifs au classement des emplacements.
Une légende des symboles doit toujours être fournie sur chaque plan. Différents symboles
peuvent être nécessaires lorsque plusieurs groupes de matériels et/ou classes de températures
sont exigés au sein du même type de zone (la zone 2 IIC T1 et la zone 2 IIA T3 par exemple).
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EN 60079-10-1:2015 – 30 –
Annexe A
(informative)
La Figure A.1 représente les symboles préférentiels pour les zones d’emplacements dangereux.
Zone 0
Zone 1
Zone 2
IEC
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Nom Composition Masse Densité Indice Point Température Point Pression de vol (kg/m 3 ) Groupe Classe de Autres
molaire relative polytropique de d’éclair d’inflammatio d'ébullition vapeur à de maté- tempéra- informations
du gaz la détente n 20 °C (%) riels ture et remarques
Pour :(Code
(kg/kmol) par adiabatique (°C) (°C) appropriées
rapport à (°C) (kPa)
l’air γ
FKG MAROC
client : 70007230)
– 31 –
EN 60079-10-1:2015
NF EN 60079-10-1:2016-05
a En principe, la valeur de la pression de vapeur est donnée, mais à défaut, le point d'ébullition peut être utilisé.
BOUTIQUE
SAAD Abdellah
EN 60079-10-1:2015
Tableau A.2 – Fiche technique de classement des emplacements dangereux
AFNOR(fkgmaroc@gmail.com)
Partie II: Liste des sources de dégagement
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Source de dégagement Substance inflammable Ventilation Emplacement dangereux
Descrip- Locali- Degré de Taux de Caractér Référe Température État c Type d Degré de Dispon Type Étendue de zone Réfé- Autres
tion sation dégage- dégage isti-que nce b et pression de dilution e ibilité de rence f informa-tions
ment a ment du service zone (m) ou
Pour :(Code
dégage remarques
(kg/s) ment (C) (kPa) 0-1-2 Verti- Horizontale
(m 3 /s) cale
FKG MAROC
client : 70007230)
– 32 –
a C – Continu; S – Secondaire; P – Primaire
b Indiquer le numéro de la liste de la Partie I
c G – Gaz; L – Liquide; GL – Gaz liquéfié; S – Solide
NF EN 60079-10-1:2016-05
d
N – Naturel; GA – Général artificiel; LA – Local artificiel.
e Voir l’IEC 60079-10-1, Annexe C
f Indiquer la référence du code, le cas échéant, ou la référence du calcul
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– 33 – EN 60079-10-1:2015
Les Figures A.2 à A.5 présentent certaines formes suggérées d'emplacement dangereux en
fonction des formes de dégagement décrites en B.6, qui peuvent être utiles dans la préparation
des plans de classement des emplacements dangereux. Les effets de l'incidence du dégagement
sur les obstacles et l'influence de la topographie ne sont pas pris en compte. L'emplacement
dangereux généré par un dégagement peut également donner lieu à la combinaison de
différentes formes.
r r
r
r
ou
SR
SR
r
IEC IEC
Légende
SR Source de dégagement
r Étendue principale de l'emplacement dangereux à définir en tenant compte de la distance dangereuse estimée
r ’ , r” Étendues secondaires de l'emplacement dangereux à définir en tenant compte du comportement du
dégagement
h Distances entre la source de dégagement et le sol ou la surface sous le dégagement
r'' r''
dégagement
dégagement
ou
Sens de
Sens de
r
r
SR
r'
SR
r'
IEC IEC
EN 60079-10-1:2015 – 34 –
SR
Égouttement
h
Sol
IEC
SR 1
Déversement
accidente l
h
r2
SR 2
Sol
r2
IEC
NOTE En cas de déversement accidentel, une flaque de liquide peut se former. Dans ce cas, une source de
dégagement supplémentaire peut être considérée.
Figure A.4b – Gaz ou vapeur (liquéfié(e) sous pression
ou par réfrigération) avec déversement accidentel
SR
Sol
r
IEC
– 35 – EN 60079-10-1:2015
Annexe B
(informative)
B.1 Symboles
Ap surface de la flaque (m 2 );
Z facteur de compressibilité.
B.2.1 Généralités
Les exemples donnés de B.2.2 à B.2.4 ne sont pas destinés à être appliqués de façon stricte. Ils
peuvent nécessiter des adaptations en fonction du matériel de production particulier et de la
situation. Il est nécessaire de savoir que certains matériels peuvent avoir plusieurs degrés de
dégagement.
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EN 60079-10-1:2015 – 36 –
a) Surface d'un liquide inflammable dans un réservoir à toit fixe muni d' un évent, avec une
ventilation continue vers l’atmosphère.
b) Surface d’un liquide inflammable ouvert à l’atmosphère de façon permanente ou p endant de
longues périodes.
Par exemple, il est en général considéré que chaque dégagement qui ne se produit pas en
fonctionnement normal est un degré « dégagement secondaire », la durée prévue du
dégagement étant en général négligée. Toutefois, le concept de degré de « dégagement
secondaire » repose également sur l'hypothèse selon laquelle le dégagement ne dure que très
peu de temps. Cela implique qu'un éventuel dégagement est détecté dès le début et que la
mesure corrective est prise dès que possible. Ce type d'hypothèse permet de procéder à une
surveillance et un entretien réguliers du matériel et de l'installation.
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– 37 – EN 60079-10-1:2015
De toute évidence, si la surveillance n'est pas régulière et que l’entretien est insuffisant, il peut
s'écouler plusieurs heures, voire plusieurs jours, avant de détecter les dégagements. Ce retard
de détection ne signifie pas qu'il convient donc de déclarer les sources de dégagement comme
primaire ou comme continu. Un dégagement peut se produire dans de nombreuses installations
éloignées laissées sans surveillance sans qu'il ne soit signalé pendant une longue période, mais
il convient également de surveiller et d'examiner ces installations d’une manière régulière
raisonnable. Par conséquent, une évaluation du degré de dégagement doit reposer sur des
considérations attentives et sur l'hypothèse selon laquelle le matériel et les installations sont
surveillés et examinés de manière raisonnable, selon les instructions du constructeur, les
règlements et protocoles pertinents et des pratiques techniques sûres. Il convient que le
classement des emplacements ne serve pas de prét exte à un entretien insuffisant; l'utilisateur
doit au contraire être conscient du fait que de mauvaises pratiques peuvent compromettre les
bases établies pour le classement des emplacements.
Dans de nombreux cas, le dégagement peut correspondre assez bien à la définition d'un degré
«dégagement primaire». Toutefois, dans le cadre de l'examen minutieux de la nature du
dégagement, il peut s'avérer que le dégagement se produit de manière si fréquente et
imprévisible que personne ne peut raisonnablement affirmer qu'une atmosphère explosive
n’apparaît pas à proximité de la source de dégagement. Dans ces cas, la définition du degré
« dégagement continu » peut être plus adaptée. Par conséquent, la définition d'un degré
« dégagement continu » implique non seulement que les dégagements sont continus, mais
également très fréquents (voir 3.4.2).
Le degré « dégagement primaire » se produit en fonctionnement normal, mais il est peu probable
que toutes ces sources fassent simultanément l'objet d'un dégagement. Il convient de s'appuyer
sur les connaissances et l'expérience de l'installation pour déterminer le nombre d’occurrences
du degré « dégagement primaire » qui peuvent se produire simultaném ent dans les conditions
les plus favorables.
Il convient d’établir le cumul des sources de dégagement avec une activité régulière (c'est -à-dire
prévisible) sur la base d’une analyse détaillée des conditions d’exploitation. Dans la
détermination des dégagements cumulés (massiques et volumétriques):
l'ensemble du dégagement continu est égal à la somme de tous les dégagements continus
individuels,
l'ensemble des dégagements primaires est ég al à la somme des dégagements primaires
individuels combinés à l'ensemble des dégagements continus,
l'ensemble des dégagements secondaires se compose du dégagement secondaire individuel
le plus important combiné à l'ensemble des dégagements primaires.
Lorsque la même substance inflammable s'échappe de toutes les sources de dégagement, les
taux de dégagement (massiques et volumétriques) peuvent alors être cumulés directement.
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EN 60079-10-1:2015 – 38 –
Toutefois, en cas de dégagements de substances inflammables différentes, la situat ion est plus
complexe. Dans la détermination du degré de dilution (voir Figure C.1), il est nécessaire de
déterminer les caractéristiques de dégagement pour chaque substance inflammable avant de
procéder au cumul. Il convient d'utiliser le dégagement secon daire présentant la valeur la plus
élevée.
Dans la détermination de la concentration de fond (voir l'équation C.1), les taux de dégagement
volumétrique peuvent être cumulés directement. La concentration critique à laquelle est
comparée la concentration de fond est proportionnelle à la LII (en général 20 %). Étant donné
qu'un certain nombre de substances inflammables différentes s'échap pent, il convient d'utiliser
la LII combinée en comparaison.
Le facteur le plus significatif à estimer dans un système est la la surface de fuite. Il détermine le
taux de dégagement de la substance inflammable et donc, finalement, le type et l'étendue de
zone.
Le taux de dégagement est proportionnel au carré du rayon de la surface de fuite. Une légère
sous-estimation de l cette surfacese traduit par conséquent par une large sous-estimation de la
valeur calculée du taux de dégagement, ce qu'il convient d'éviter. Une surestima tion de la
surface de fuite donne un calcul prudent, ce qui est acceptable pour des raisons de sécurité.
Toutefois, il convient également de limiter le degré de prudence, car il donne finalement des
étendues de zone démesurées. Une approche soigneusement équilibrée est donc nécessaire
lors de l'estimation de la surface de fuite.
NOTE Même si le terme "rayon de la surface de fuite" est utilisé, la plupart des fuites imprévues ne sont pas rondes.
Dans ces cas, le coefficient de débit est utilisé en compensation pour réduire le taux de dégagement à une surface de
fuite équivalente.
– 39 – EN 60079-10-1:2015
b Ce point ne fait pas référence à l'ouverture complète de la soupape, mais à diverses fuites dues au
dysfonctionnement des composants de la soupape. Des applications particulières peuvent exiger une section
d’alésage plus importante que celle suggérée.
c Compresseur à pistons – Le châssis du compresseur et les cylindres ne sont en général pas ceux qui fuient,
sauf les garnitures de tiges de piston et les différents raccords de tuyauterie dans le système de traitement.
d Données du constructeur du matériel – La coopération avec le constructeur du matériel est exigée pour
évaluer les effets d'une défaillance imprévue (la disponi bilité d'un plan contenant les détails des dispositifs
d'étanchéité, par exemple).
e Configuration de l'unité de traitement – Dans certaines circonstances (une étude préliminaire, par exemple),
une analyse opérationnelle visant à définir le taux de dégagem ent maximal accepté de substance
inflammable peut compenser le manque de données du constructeur du matériel.
NOTE D'autres valeurs typiques peuvent également être consultées dans les codes nationaux ou applicables à
l’industrie concernant des applications spécifiques.
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EN 60079-10-1:2015 – 40 –
Il convient de choisir des valeurs inférieures dans une plage de valeurs pour les conditions
théoriques, lorsque la probabilité de défaillance est faible (fonctionnement à des caractéristiques
assignées de conception bien inférieures, par exemple). Il convient de choisir des valeurs plus
élevées dans une plage de valeurs lorsque les conditions d’exploitation sont proches des
caractéristiques assignées de conception et que des conditions défavorables (vibrations,
variations de température, conditions environnementales défavorables ou contamination des
gaz, par exemple) peuvent augmenter la probabilité de défaillance. En règle générale, les
installations laissées sans surveillance exigent des considérations particulières afin d'éviter de
graves défaillances. Il convient de correctement documenter les raisons expliquant le choix d'un
alésage.
– 41 – EN 60079-10-1:2015
Buoyant
gas Buoyant
(lighter
than air)
At low Neutrally
pressure buoyant Neutral
See eq. B.3 gas
Obstructed Dense
release gas Heavy
See eq. B.4 (heavier
than air)
Gases
At high Initially
and Hot gas
pressure buoyant
vapours
Cold Initially
gas heavy
Gases Any
Sonic gas Self diluted
liquefied (depending on gas
jet See
under conditions and
See eq. B.4 Figure C.2
pressure nature of release)
Source
Cold
of Heavy
gas
release
Flash
evapo
Gases ration
liquefied
by Aerosol Heavy
refrigera
tion
Conden
sation
Heat
Boiling pool Cold
evapor
See eq. B.6 gas
ation
Heavy
Flamm Non boiling Heat Consider
able evaporative evapor larger
Vapour
liquids pools ation zone
See eq. B.6 extent
Flammable Possibility
or combust- of mists
ible liquids See Annex G
IEC
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EN 60079-10-1:2015 – 42 –
Anglais Français
Buoyant gas (lighter than air) Gaz à flottabilité (plus léger que l’air)
Buoyant Flottant
At low pressure (See equation B.3) À basse pression (voir l’équation B.3)
Neutrally buoyant gas Gaz à flottabilité neutre
Neutral Neutre
Obstructed release (See equation B.4) Dégagement entravé (voir l’équation B.4)
Dense gas (heavier than air) Gaz dense (plus lourd que l’air)
Heavy Lourd
Gas and vapours Gaz et vapeurs
At high pressure À haute pression
Hot gas Gaz chaud
Initially buoyant À l’origine flottant
Cold gas Gaz froid
Initially heavy À l’origine lourd
Gases liquefied under pressure Gaz liquéfiés sous pression
Sonic gas jet (See equation B.4) Jet de gaz sonique (voir l’équation B.4)
Self diluted (See Figure C.2) Autodilué (Voir Figure C.2)
Any (depending on gas conditions and nature of Tous (selon les conditions gazeuses et la nature
release) du dégagement)
Source of release Source de dégagement
Gases liquefied by refrigeration Gaz liquéfiés par réfrigération
Flash evaporation Évaporation éclair
Aerosol Aérosol
Condensation Condensation
Boiling pool (See equation B.6) Réservoir à ébullition (voir l’équation B.6)
Heat evaporation Chaleur d’évaporation
Flammable liquids Liquides inflammables
Non boiling evaporative pools (See equation B.6) Flaques d’évaporation n’étant pas en ébullition
(voir l’équation B.6)
Vapour Vapeur
Heavy (consider larger zone extent) Lourd (considérer une étendue de zone plus
importante)
Flammable or combustible liquids Liquides combustibles ou inflammables
Possibility of mists (See Annex G) Possibilité de brouillards (voir Annexe G)
– 43 – EN 60079-10-1:2015
B.7.1 Généralités
NOTE 2 Deux méthodes permettent de mesurer le point d'éclair: en vase clos et en vase ouvert. Pour le matériel
fermé, et par mesure de prudence, il convient d'utiliser le point d'éclair en vase clos. Pour un liquide inflammable
dans l'ouverture, le point d'éclair en vase ouvert peut être utilisé.
NOTE 3 Certains liquides (certains hydrocarbures halogénés, par exemple) n'ont pas de point d'éclair bien qu'ils
soient capables de produire une atmosphère explosive gazeuse. Dans ces cas, il convient de comparer la
température d'équilibre du liquide, qui correspond à la co ncentration de saturation à la limite inférieure
d'inflammabilité, avec la température maximale pertinente du liquide.
e) La température du liquide
L'augmentation de la température du liquide augmente la pression de vapeur, augmentant
ainsi le taux de dégagement dû à l'évaporation.
NOTE 4 La température du liquide peut augmenter après dégagement (par une surface chaude ou une
température ambiante élevée, par exemple). Toutefois, la vaporisation tend également à refroidir le liquide tant
qu'une condition d'équilibre n'a pas été obtenue, en fonction de l'apport énergétique et de l'enthalpie du liquide.
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EN 60079-10-1:2015 – 44 –
B.7.2.1 Généralités
Les équations et méthodes d'évaluation présentées dans cet article n'ont pas vocation à être
appliquées à toutes les installations. Elles s'appliquent uniquement aux conditions limitées
indiquées dans chaque section. Les équations donnent également des résultats indicatifs en
raison des restrictions liées à la volonté de décrire des concepts complexes avec des modèles
mathématiques simplifiés. D'autres méthodes de calcul peuvent également être adoptées.
Les équations suivantes donnent les taux de dégagements approximatifs pour des liquides et
gaz inflammables. Une estimation de taux de dégagement plus fine est obtenue en considérant
les propriétés des ouvertures et la viscosité du liquide ou du gaz. La viscosité peut réduire
sensiblement le taux de dégagement si l'ouverture par laquelle la substance inflammable est
dégagée est longue comparée à sa largeur. Ces facteurs sont en général pris en compte dans le
coefficient de débit (C d 1).
Le coefficient de débit C d est une valeur empirique obtenue grâce à une série d'expériences
correspondant à des cas spécifiques de dégagement et des détails d'orifice spécifiques. Il en
résulte que la valeur de C d peut être différente pour chaque cas particulier de dégagement. Une
valeur de C d d'au moins 0,99 pour les éléments dotés de trous aux formes régulières (les évents,
par exemple) et de 0,75 pour les trous irréguliers peut être une approximation raisonnablement
sûre en l’absence d'autres informations pertinentes permettant de procéder à l'évaluation.
Si C d est utilisé dans les calculs, il convient d'utiliser la valeur appliquée en référence à un guide
approprié pour l'application.
Le taux de dégagement d’un liquide peut être estimé à partir de l’approximation suivante:
W Cd S 2 p (kg/s) (B.1)
Le taux de vaporisation d'un dégagement de liquide est alors à déterminer. Les dégagements de
liquide peuvent prendre plusieurs formes. La nature du dégagement et la manière dont la vapeur
ou le gaz est généré(e) dépendent également de nombreuses variables. Exemples de
dégagement:
– 45 – EN 60079-10-1:2015
B.7.2.3.1 Généralités
Les équations ci-dessous sont censées fournir des estimations raisonnables du taux de
dégagement des gaz. Si la densité du gaz a voisine celle du gaz liquéfié, il peut alors être
nécessaire de considérer les dégagements biphasiques comme indiqué en B.7.2.2.
Le taux de dégagement d’un gaz d’un conteneur peut être estimé par la détente adiabatique d'un
gaz parfait, si la densité du gaz sous pression est nettement inférieure à cell e du gaz liquéfié.
La vitesse du gaz dégagé est constante (vitesse du son) si la pression dans le conteneur du gaz
est supérieure à la pression critique p c .
/( 1)
1
p c pa (Pa) (B.2)
2
M cp
Pour le gaz parfait, l’équation peut être utilisée.
M cp R
NOTE Pour la majorité des gaz, l'approximation pc 1,89 pa sert généralement à une estimation rapide. Les
pressions critiques sont généralement faibles comparées à la majorité des pressions de service présentes dans les
processus industriels habituels. Les pressions inférieures à la pression critique sont en général présentes dans les
tuyaux d'alimentation en gaz de terminal vers les appareils d'utilisation ( réchauffeurs, fours, réacteurs, incinérateurs,
vaporisateurs, générateurs de vapeur, chau dières et autres matériels de production, par exemple). Ces pressions
peuvent également apparaître dans les cuves de stockage atmosphériques à surpressions modérées (en général
jusqu'à 0,5 bar G).
Dans les équations suivantes, le facteur de compressibilité pour les gaz parfaits est de 1,0. Pour
les gaz réels, les valeurs du facteur de compressibilité sont inférieures ou supérieures à 1,0
selon le type de gaz concerné, la pression et la température. Pour les pressions basses à
moyennes, la valeur Z =1,0 peut servir d'approximation raisonnable et peut être prudent e. Pour
des pressions plus élevées (au-dessus de 50 bars, par exemple) et lorsqu’une plus grande
exactitude est exigée, il convient d'appliquer le facteur de compressibilité réel. Les valeurs du
facteur de compressibilité peuvent être obtenues dans les recueils de données relatifs aux
propriétés des gaz.
B.7.2.3.2 Taux de dégagement d’un gaz avec une vitesse du gaz non constante
(dégagements subsoniques)
La vitesse du gaz non constante est une vitesse de décharge en dessous de la vitesse du son
pour un gaz particulier.
Le taux de dégagement d’un gaz d’un conteneur, si la vitesse du gaz n’est pas constante, peut
être estimé par l’approximation suivante:
( 1) / 1/
M 2 pa pa
Wg Cd S p 1 (kg/s) (B.3)
Z R T 1 p p
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EN 60079-10-1:2015 – 46 –
B.7.2.3.3 Taux de dégagement d’un gaz avec une vitesse du gaz constante
(dégagements soniques)
La vitesse du gaz constante (voir B.7.2.3) est la vitesse égale à la vitesse du son pour le gaz. Il
s’agit de la vitesse de décharge théorique maximale.
Le taux de dégagement d’un gaz d’un conteneur, si la vitesse du gaz est réduite, peut être
estimé par les approximations suivantes:
( 1) / ( 1)
M 2
Wg Cd S p (kg/s) (B.4)
Z RT 1
Wg
Qg (m 3 /s) (B.5)
g
où
pa M
g est la densité du gaz (kg/m 3 );
R Ta
NOTE Lorsque la température du gaz au niveau de l'ouverture de dégagement peut être inférieure à la température
ambiante, la valeur T a est souvent utilisée comme valeur égale à la température du gaz afin de fournir une
approximation pour faciliter les calculs.
Les flaques peuvent être le résultat d'un déversement accidentel de liquide ou d’une fuite, mais
également se former dans le cadre d'un système de production dans lequel un liquide
inflammable est stocké ou manipulé dans une cuve ouverte. L'évaluation présentée dans cette
section ne s'applique pas aux déversements sur des surfaces minces étant donné qu'il n'est tenu
aucun compte des facteurs spécifiques qui peuvent être adaptés à ce type de déverseme nts
accidentels (entrée thermodynamique depuis la surface sur laquelle le liquide est déversé , par
exemple).
– 47 – EN 60079-10-1:2015
NOTE 1 La source de cette équation est l'U.S. Environmental Protection Agency, Federal Emergency Management
Agency, U.S. Department of Transportation, Technical Guidance for Hazard Analysis – Emergency Planning for
Extremely Hazardous Substances, December 1987.
NOTE 2 La pression de vapeur peut être estimée par différentes méthodes déduites, par exemple, de l’équation
d'Antoine.
NOTE 3 Il est supposé que la pression de vapeur à la température d'ébullition est de 101,3 kPa.
pa M
g (kg/m 3 )
R Ta
6,5 u w 0,78 Ap pv Ta
Qg (m 3 /s) (B.7)
5 0,333 T
10 M
NOTE 4 Étant donné que p v augmente avec la température du liquide, la vitesse d'évapo ration augmente donc en
dernier lieu avec la hausse de T.
En partant du principe que la flaque présente une surface de 1,0 m 2 , que la vitesse du vent au-
dessus du sol est de 0,5 m/s et que le liquide est à température ambiante, la vitesse
d'évaporation volumétrique en (m 3 /s) est donc de:
3,78 105 pv
Qg (m 3 /s) (B.8)
M 0,333
Il convient que la surface réelle de la flaque soit fonction de la quantité de liquide déversé et des
conditions locales (le gradient et l’aménagement à l'endroit du déversement, par exemple).
Les vitesses du vent considérées pour évaluer la vitesse d'évaporation doivent être cohérentes
avec celles utilisées dans les derniers calculs d'estimation du degré de dilution (voir C.3.4). Il
faut souligner que l'augmentation de la vitesse du vent accélère l'évaporation, mais participe en
même temps à la dilution du gaz ou de la vapeur inflammable.
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EN 60079-10-1:2015 – 48 –
uw = 0,5 m/s
×10 -3 T = Ta
(m/s)
2,5
Vitesse d’évaporation volumétrique spécifique Q g1
1,5
Pression atmosphérique
Pentane
0,5
Vitesse
d’évaporation
Méthanol volumétrique
Benzène spécifique
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120
Pression de vapeur p v (kPa)
IEC
Le graphique de la Figure B.2 repose sur l'équation B.8. Les valeurs de l'axe vertical se
rapportent à la surface de la flaque de 1,0 m 2 . Par conséquent, la vitesse d'évaporation est
obtenue en multipliant la valeur de l'axe vertical par la surface réelle de la flaque.
La vitesse du vent de 0,5 m/s est caractéristique d'un calme météorologique juste au -dessus du
sol. En règle générale, elle représente le cas le plus défavorable quant au taux de dispersion de
la vapeur, mais pas à la vitesse d'évaporation.
Il convient de prendre la valeur de la pression de vapeur sur l'axe horizontal pour la température
des liquides correspondante.
B.8.1 Généralités
L'article suivant donne des exemples pour les ouvertures dans les bâtiments ou les murs. Ils ne
sont pas destinés à être appliqués de façon stricte, et il peut s’avérer nécessaire de les adapter
en fonction d'une situation particulière.
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– 49 – EN 60079-10-1:2015
Il convient de considérer les ouvertures existant entre les emplacements comme des sources de
dégagement possibles. Le degré de dégagement dépend:
Pour les besoins de cette évaluation, les ouvertures sont classées A, B, C et D avec les
caractéristiques suivantes:
Type A
Ouvertures ne satisfaisant pas aux carac téristiques fixées pour les types B, C ou D. Par
exemple:
les passages ouverts prévus pour l'accès ou les services publics (les conduits ou tuyauteries
à travers les murs, les plafonds et planchers, par exemple);
les ouvertures qui sont fréquemment ouvertes;
les orifices de ventilation fixes existant dans des pièces, des bâtiments et ouvertures
analogues.
Type B
Ouvertures qui sont normalement fermées (à fermeture automatique, par exemple), rarement
ouvertes et à ajustement serré.
Type C
Ouvertures qui sont normalement fermées (à fermeture automatique, par exemple), rarement
ouvertes et équipées de dispositifs d’étanchéité (un joint, par exemple) sur tout leur périmètre ou
deux ouvertures de type B en série, équipées de dispositifs de fermeture automatiqu e
indépendants.
Type D
Le Tableau B.2 présente les effets des ouvertures sur le degré de dégagement lorsqu'une zone
dangereuse a été placée en amont de ces ouvertures.
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EN 60079-10-1:2015 – 50 –
Pour les degrés de dégagement entre parenthèses, il convient de prendre en considération dans la conception
la fréquence de fonctionnement des ouvertures.
Le degré de dégagement d'une ouverture peut également être défini selon les principes de base.
– 51 – EN 60079-10-1:2015
Annexe C
(informative)
C.1 Symboles
EN 60079-10-1:2015 – 52 –
C.2 Introduction
La présente annexe a pour objet de donner les lignes directrices permettant de déterminer le
type de la ou des zones, en évaluant le type, voire l'étendue, des dégagements de gaz ou de
vapeur, et en comparant ces facteurs à la dispersion et la dilution de ces gaz ou vapeurs par
ventilation ou mouvement d'air.
Il convient de souligner que les dégagements peuvent prendre toutes les formes et peuvent être
influencés par de nombreuses conditions (voir B.6). Notamment:
Les informations données dans la présente Annexe sont destinées à fournir des lignes
directrices qualitatives quant à l'évaluation des conditions de ventilation et de dispersion, afin de
déterminer le type de zone. Les lignes directrices concernent les conditions indiquées dans
chaque section, et peuvent donc ne pas être applicables à toutes les ins tallations.
Les lignes directrices indiquées ici peuvent être utilisées dans le cadre de la sélection et de
l'évaluation des systèmes de ventilation artificielle et des installations de ventilation naturelle,
étant donné qu'elles revêtent une importance c apitale dans le contrôle et la dispersion des
dégagements de gaz et vapeurs inflammables dans les espaces clos.
NOTE Les critères de ventilation prévus pour des applications spécifiques peuvent également être consultés dans les
normes nationales ou les codes applicables à l’industrie.
Tout au long de cette présentation, il est essentiel de distinguer les concepts de "ventilation"
(mécanisme par lequel l'air entre dans une pièce ou un espace clos et en sort) et de dispersion
(mécanisme de dilution des nuages). Il s'agit de concepts très différents, mais tous deux
importants.
En extérieur, le concept de ventilation n'est pas tout à fait applicable et le danger dépend de la
nature de la source, des propriétés du gaz et du débit d'air ambiant. En plein air, le mouveme nt
d'air est souvent suffisant pour assurer la dispersion d'une atmosphère explosive gazeuse
présente dans l'emplacement. Le Tableau C.1 donne les lignes directrices relatives à la vitesse
du vent en extérieur.
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– 53 – EN 60079-10-1:2015
C.3.1 Généralités
Toutes les évaluations du degré de dilution exigent en premier lieu d'évaluer les conditions de
dégagement prévues, y compris la taille de la source d e dégagement et le taux de dégagement
maximal du gaz ou de la vapeur à la source (voir Annexe B).
Il est normalement indiqué qu'un degré « dégagement continu » se traduit par un classement en
zone 0, un degré « dégagement primaire » par un classement en zone 1 et un degré «
dégagement secondaire » par un classement en zone 2. Toutefois, cela n'est pas toujours le
cas, et cette situation peut varier selon l'aptitude d'un dégagement à se mélanger avec
suffisamment d'air pour assurer une dilution à un niveau sûr.
Dans certains cas, le degré de dilution et le niveau de disponibilité de la ventilation peu vent être
si élevés qu'en pratique, il n’existe pas d'emplacement dangereux ou que l'étendue d'un
emplacement dangereux est négligeable. En variante, le degré de dilution peut être si faible que
le numéro de la zone obtenue est inférieur à celui qui peut autrement être applicable pour le
degré de dégagement (c'est-à-dire un emplacement dangereux de zone 1 produit par une source
de degré secondaire). Cela se produit par exemple quand le niveau de ventilation est tel qu'il y a
persistance de l'atmosphère explosive gazeuse, celle-ci se dispersant seulement lentement
après la fin du dégagement de gaz ou de vapeur. De cette façon, l'atmosphère explosive
gazeuse persiste plus longtemps que prévu pour ce degré de dégagement.
La dilution d'un dégagement est déterminée par l'interaction entre la quantité de mouvement et
les forces de flottabilité du dégagement et l'atmosphère dans laquelle elle se disperse. Dans le
cas d'un dégagement par injection libre (à partir d’un évent, par exemple), la quantité de
mouvement du jet domine et la dispersion initiale est dominée par le cisaillement entre le
dégagement et l'atmosphère. Toutefois, si la vitesse d'un dégagement par injection est faible ou
tellement entravée que la quantité de mouvement est redirigée ou dissipée, la flo ttabilité du
dégagement et les effets atmosphériques deviennent plus importants.
Dans le cas de petits dégagements de gaz plus légers que l'air, la dispersion dans l'atmosphère
domine, s'apparentant, par exemple, à la dispersion de la fumée de cigarette. D ans le cas de
dégagements plus importants de gaz plus légers que l'air, le stade peut finalement être atteint,
notamment dans des conditions de vent faible, lorsque la flottabilité du dégagement est
importante et que le dégagement s'élève et se disperse co mme un panache, s'apparentant, par
exemple, au panache d’un grand feu de bois. Dans le cas de dégagements de gaz provenant
d'une surface liquide, la flottabilité de la vapeur et le mouvement d'air local dominent le
comportement de dispersion.
Dans tous les cas, lorsque l'air frais est suffisant pour diluer un dégagement à de très faibles
concentrations (bien inférieures à la LII), le gaz ou la vapeur dilué(e) a tendance à se déplacer
avec la masse d'air générale et présenter un comportement neutre. La conce ntration exacte
permettant d'atteindre ce comportement neutre dépend de la densité relative de gaz ou de
vapeur par rapport à l'air. Pour de plus grandes différences de densité relative, une plus faible
concentration de gaz ou de vapeur est exigée pour obt enir un comportement neutre.
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EN 60079-10-1:2015 – 54 –
Le facteur le plus important est l'efficacité de la ventilation, c'est -à-dire la quantité d'air en
fonction du type, de l'emplacement du dégagement et du taux de dégagement de la substance
inflammable. Plus l'intensité de la ventilation par rapport aux taux de dégagement possibles est
importante, plus l'étendue des zones est petite (emplacements dangereux) et plus la durée de
persistance de l'atmosphère explosive est courte. Avec un e efficacité de ventilation
suffisamment élevée pour un taux de dégagement donné, l' étendue de zone dangereuse peut
être réduite à une étendue négligeable (EN) et être considérée comme étant un emplacement
non dangereux.
Les critères de dilution reposent sur les deux valeurs caractéristiques d'un dégagement:
le taux de dégagement relatif (rapport du taux de dégagement sur la LII en unités de masse);
la vitesse de ventilation (valeur qui symbolise l'instabilité atmosphérique, c'est -à-dire le débit
d'air induit par la ventilation ou la vitesse du vent en extérieur).
La relation entre les deux détermine le degré de dilution comme l’indique la Figure C.1.
En cas de fuite de gaz, le gaz doit être évacué pour éviter son a ccumulation. Il peut être évacué
par le flux induit par la dynamique dans la fuite de gaz, par la flottabilité induite par le gaz ou par
le flux généré par une ventilation naturelle ou forcée ou par le vent.
En règle générale, il convient de ne pas tenir compte du flux généré par la dynamique dans le
dégagement lui-même, sauf s'il apparaît très clairement que cette quantité de mouvement n’est
pas cassée par empiètement ou autre influence de la géométrie.
Il convient d'évaluer le flux d'évacuation du gaz en s'appuyant principalement sur une évaluation
de la ventilation en intérieur ou par le flux généré par le vent en extérieur.
En intérieur, le débit ou la vitesse de ventilation peut reposer sur un débit moyen généré par la
ventilation. Cela peut être calculé comme étant le flux volumétrique du mélange air/gaz divisé
par la section transversale perpendiculaire au flux. Il convient de réduire la vitesse de l'air selon
un certain facteur en raison de l'inefficacité de la ventilation ou du flux gêné par différe nts objets.
Il est recommandé de simuler la dynamique des fluides numérique (CFD) lorsque des détails
particuliers ou une exactitude spécifique sont (est) nécessaire(s) pour obtenir une estimation de
la vitesse de ventilation en différents endroits de la p ièce à l'étude.
Pour les enceintes à ventilation naturelle et les espaces ouverts, il convient d'évaluer la vitesse
de ventilation comme étant la vitesse qui est dépassée 95 % du temps. La disponibilité de cette
ventilation peut être considérée comme étant "juste".
La vitesse de ventilation des espaces ouverts peut reposer sur des statistiques de vitesse du
vent utilisant un facteur de réduction qui prend en compte la hauteur de référence appliquée
pour les statistiques météorologiques. Les valeurs publiée s concernent en général des hauteurs
supérieures à celle d’un local industriel et il peut s’avérer nécessaire de les réduire en raison de
la géométrie locale (la topographie, les bâtiments, la végétation et d'autres obstacles, par
exemple). Par exemple, dans une unité de production dotée de nombreuses structures et
tuyauteries et de nombreux matériels de production, la vitesse de ventilation efficace p eut en
général être égale à 1/10 de la vitesse d'écoulement libre au-dessus de l'installation.
L'évaluation peut également consister à mesurer la vitesse dans certains emplacements autour
de l'installation, puis à comparer ces mesures aux chiffres publiés. La dynamique des fluides
numérique (CFD) est également recommandée pour les installations complexes dans l esquelles
un certain nombre de pièces d'équipement p euvent influer sur le mouvement d'air localisé.
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– 55 – EN 60079-10-1:2015
Les gaz plus légers que l'air ont tendance à se déplacer vers le haut lorsque la qualité de la
ventilation est meilleure, la flottabilité pouvant également évacuer les gaz. Cela peut être pris en
compte en augmentant la vitesse de ventilation efficace pour ce type de dégagement. Les
dégagements présentant une densité relative d'au moins 0,8, il est en général sûr de partir du
principe que la vitesse de ventilation efficace est d'au moins 0,5 m/s en extérieur. La
disponibilité de cette ventilation minimale peut être considérée comme étant bonne.
Les gaz plus lourds que l'air ont tendance à se déplacer vers le bas lorsque la ventilation est
généralement inférieure, l'accumulation au niveau du sol étant alors une possibilité. Cela peut
être pris en compte en diminuant la vitesse de ventilation efficace. Un gaz peut être lourd en
raison de la masse moléculaire ou de la basse température. La basse température peut être
générée par une fuite de pression élevée. Pour les gaz dont la dens ité relative est supérieure
à 1,0, il convient de réduire la vitesse de ventilation efficace d'un facteur de 2 environ.
En l'absence de données statistiques, le Tableau C.1 présente une approche pratique visant à
définir les valeurs de vitesse de ventilation en extérieur.
Type d'emplacements
Emplacements non obstrués Emplacements obstrués
extérieurs
2 m jusqu'à 2 m jusqu'à
Élévation au-dessus du sol 2m 5m 2m 5m
5m 5m
Vitesses de ventilation
indicatives pour l'estimation
de la dilution des 0,5 m/s 1 m/s 2 m/s 0,5 m/s 0,5 m/s 1 m/s
dégagements de gaz/vapeur
plus légers que l'air
Vitesses de ventilation
indicatives pour l'estimation
de la dilution des 0,3 m/s 0,6 m/s 1 m/s 0,15 m/s 0,3 m/s 1 m/s
dégagements de gaz/vapeur
plus lourds que l'air
Vitesses de ventilation
indicatives pour l'estimation
de la vitesse d'évaporation > 0,25 m/s > 0,1 m/s
de la flaque de liquide quelle
que soit l'élévation
En règle générale, les valeurs du tableau peuvent être considérées avec une juste disponibilité de ventilation
(voir D.2).
Pour les emplacements intérieurs, il convient normalement que les évaluations reposent sur une vitesse
minimale estimée de l'air de 0,05 m/s, présente presque partout. Des valeurs différentes peuvent être
supposées dans des situations particulières (proches des orifices d'entrée/de sortie d'air, par exemple). Lorsque
les installations de ventilation peuvent être maîtrisées, la vitesse de ventilation minimale peut être calculée.
EN 60079-10-1:2015 – 56 –
(m/s)
10
Vitesse de ventilation u w
Dilution
élevée
1
Dilution
moyenne
0,1
Dilution
faible
0,01
0,001
0,001 0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
où
Wg
est une caractéristique du dégagement, en (m 3 /s);
g(k x LFL)
pa M
g est la densité du gaz/de la vapeur (kg/m 3 );
R Ta
k est le facteur de sécurité attribué à la LII, compris en général entre 0,5 et 1,0.
Le degré de dilution est obtenu par l'intersection des valeurs respectives affichées sur l'axe
horizontal et l'axe vertical. La droite divisant la zone du graphique entre "dilution élevée" et
"dilution moyenne" représente un volume inflammable de 0,1 m 3 , le point d'intersection à gauche
de la droite impliquant donc un volume inflammable plus petit.
Dans les emplacements extérieurs, où le débit d'air ne fait l'objet d'aucune restriction importante,
il convient de classer le degré de dilution comme étant moyen si la condition de dilution élevée
n'est pas satisfaite. En règle générale, un faible degré d e dilution ne se produit pas en plein air.
Il convient de considérer les cas de restriction du débit d'air (dans les puits, par exemple) de la
même manière que dans un emplacement clos.
Pour les applications intérieures, il convient que les utilisateurs é valuent également la
concentration de fond conformément à C.3.6.2 et, si elle dépasse 25 % de la LII, il convient
généralement de considérer le degré de dilution comme étant faible.
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– 57 – EN 60079-10-1:2015
C.3.6.1 Généralités
La dilution peut se produire suite à l'échange d'air frais qui domine le dégagement du gaz ou de
la vapeur, ou par un volume suffisant permettant de disperser le gaz ou la vapeur à une faible
concentration, même avec peu d'air frais. Dans ce dernier cas, le volume disponible pour la
dilution doit être élevé par rapport au volume prévu du dégagement.
Dans le cas d'un dégagement par jet de gaz, la dilution peut se produire même en l'absence de
mouvement d'air local en raison de l'entraînement de l'air dans le jet d'expansion. Toutefois, si
un jet est gêné par l'impact sur des objets proches, l'aptitude à l' autodilution est alors fortement
réduite.
Une faible concentration de fond ne signifie pas que toute la pièce est un emplacement non
dangereux. La plus grande partie de la pièce peut être considérée comme étant non dangereuse,
mais l'emplacement à proximité de la source de dégagement est toujours un emplacement
dangereux tant que le dégagement n'est pas suffisamment dispersé (comme dans les situations
en plein air).
Il est également nécessaire que la prise en compte d'une concentration de fond et de l'étendue
des zones possibles autour des sources de dégagement soit modérée par des facteurs pratiques
tenant compte des variations des caractéristiques de dispersion possibles en espace clos. De
nombreux emplacements clos contiennent plusieurs sources de dégagement, et il n'est pas
recommandé de classer plusieurs petits emplacements dangereux généralement comme étant
non dangereux. De même, il n'est pas rec ommandé qu'une pièce relativement petite contienne
un emplacement dangereux limité, et il convient de considérer l'ensemble de la pièce pour
procéder à un classement uniforme.
Dans le cas des dégagements intérieurs, il est nécessaire de spécifier la concentration de fond
de la pièce, X b , qui intègre les effets de la ventilation. La concentration de fond est la
concentration moyenne de substance inflammable dans le volume à l'étude (pièce ou bâtim ent) à
l'issue d'une période au cours de laquelle un régime permanent a été établi entre le dégagement
et le flux d'air induit par la ventilation.
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EN 60079-10-1:2015 – 58 –
f Qg f Qg
Xb (vol/vol) (C.1)
Qg Q1 Q2
Q2 CV0 (m 3 /s)
Le facteur f indique dans quelle mesure l'air dans l'enceinte hors de la zone de dégagement est
bien mélangé. Il peut être considéré de la manière suivante:
Compte tenu de l'origine des cas f =1 ou f 1, cette valeur peut être présentée comme étant un
facteur de sécurité lié à l'inefficacité du mélange (des valeurs progressivement plus élevées
reflétant un mélange progressivement moins efficace de l'air dans la pièce). Ce facteur tient
compte des imperfections des schémas de débit d’air dans un espace réel présentant des
obstacles et dont les orifices de ventilation peuvent ne pas être idéalement placés pour assurer
une ventilation maximale (voir C.5).
NOTE La ventilation seule, qui indique la manière dont l'air entre dans la pièce, n'apporte que peu d'informations sur
le volume dangereux prévu. Cela dépend de la répartition du gaz ou de la vapeur et de l'air dans la pièce, c'est -à-dire
leur dispersion.
C.3.7.1 Généralités
– 59 – EN 60079-10-1:2015
Une ventilation dont la disponibilité ne satisfait même pas à l'exigence "médiocre" ne doit pas
être considérée comme contribuant à la ventilation de l'emplacement , c’est-à-dire qu’une dilution
faible s’applique.
D'autre part, la ventilation artificielle des emplacements exposés à des conditions explosives
présente en général une bonne disponibilité, car elle intègre des moyens techniques permettant
d'assurer un degré de fiabilité élevé.
Il convient d’évaluer le niveau de disponibilité de manière aussi réaliste que possible, en tenant
compte de tous les facteurs pertinents. S' agissant des dégagements par jet de ga z en extérieur,
la dilution a lieu quelle que soit la vitesse du vent. Par conséquent, la dispersion doit être
considérée comme étant équivalente à une bonne disponibilité de la ventilation en intérieur.
En cas de ventilation naturelle, le scénario le plus défavorable doit être pris en compte pour
déterminer le degré de ventilation. Ce type de scénario donne donc alors lieu à un niveau plus
élevé de disponibilité. En règle générale, pour une ventilation naturelle, un degré de ventilation
inférieur donne un degré de disponibilité supérieur, et inversement. Cela compense les
hypothèses trop optimistes formulées dans le cadre de la procédure d'estimation du degré de
ventilation.
Certaines situations exigent une attention particulière. Dans le cas de la ventilation naturelle des
espaces clos, il est nécessaire de prendre en compte les conditions défavorables, c'est-à-dire la
fréquence et la probabilité d'occurrence de ces situations. Par exemple, lors de journées
estivales chaudes et venteuses, deux scénarii potentiels existent. Dans un scénario, la
température intérieure peut être sensiblement supérieure à la température extérieure, de sorte
que la ventilation induite par la flottabilité pui sse difficilement fonctionner et que le vent
provenant d’une certaine direction puisse facilement empêcher le flux d’air. Par conséquent,
dans ce cas, une ventilation médiocre est combinée à une disponibilité médiocre susceptible de
donner lieu à un classement plus sévère. Dans un autre scénario, s i seule la flottabilité est prise
en compte, la modeste ventilation induite par la flottabilité peut alors être présente pratiquement
en permanence et, de ce fait, la disponibilité peut être estimée comme étant assez bonne, si ce
n'est bonne.
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EN 60079-10-1:2015 – 60 –
En plein air, le degré de dilution est en général considéré comme moyen alors que la
disponibilité de la ventilation (présence de vent) peut être considérée comme bonne, sauf e n cas
de ventilation restreinte (dans des puits, des digues ou des emplacements entourés par des
structures élevées, par exemple).
C.4.1 Introduction
Les exemples suivants visent à représenter l'interaction entre le dégagement d'une substance
inflammable et la ventilation, selon les principes présentés dans les Articles 6 et 7. Il est
important de comprendre que la dilution est un processus complexe qui se produit par
entraînement par air aux limites d’un jet de dégagement ou par mélange avec de l'air par flux de
ventilation ou instabilités atmosphériques. En règle géné rale, les deux mécanismes sont pris en
compte car un jet devient en définitive un panache passif sensible au mouvement d'air. Le
mélange avec de l'air n'est généralement pas uniforme dans tout l'espace ventilé, et la
concentration de fond obtenue suite au mélange avec de l'air n'est qu'une mesure très
approximative de la contamination moyenne du volume à l'étude.
Dans un véritable espace ventilé, la disposition de la ventilation peut ne pas permettre de diluer
uniformément la substance inflammable. Dans la pratique, la véritable nature de la dispersion et
de la dilution peut considérablement s'écarter des résultats moyens obtenus par calcul. La
disposition de la ventilation, c'est-à-dire la position des orifices d'entrée et de sortie les uns par
rapport aux autres et par rapport à la source de dégagement, peut parfois avoir une plus grande
influence sur l'atmosphère que la capacité de la ventilation elle -même.
Les exemples ci-dessous représentent quelques scénarii possibles qui peuvent aider à mieux
comprendre les dispositions de la ventilation qui peuvent être adaptées à une situation
particulière.
Cet exemple (voir Figure C.2) représente les conditions mettant en jeu un nombre limité de
sources de dégagement de gaz dans un grand espace (dégagement de gaz par des raccords de
tuyauterie, par exemple).
Une petite fuite dans un raccord de tuyauterie est censée créer un dégagement par jet à grande
vitesse si la pression est élevée. Le jet se dilue de lui -même et se disperse même sans autre
mouvement d'air apparent dans le bâtiment.
S'agissant d'un espace à ventilation normale (une porte et des ouvertures murales de
dimensions correctes et/ou une ventilation par le toit ou d'autres dispositions en matière de
ventilation, par exemple), le volume de l'espace et le mouvement naturel de l'air suggèrent un
degré de dilution moyen et une assez bonne disponibilité de ventilation.
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– 61 – EN 60079-10-1:2015
S'agissant d'un espace à ventilation médiocre (un sous -sol non ventilé, par exemple), un
dégagement par jet peut en premier lieu se diluer et se disperser de lui -même dans l'espace,
mais le manque de mouvement d'air peut également se traduire par une accumulation de gaz à
plus long terme dans l'espace. Dans ce cas, le gaz dilué du dégagement est d e nouveau
entraîné dans le dégagement par jet continu, donnant lieu à une accumulation de concentration
de fond en gaz.
vitesse nulle
Concentration dans
la zone
d’inflammation
Profil de vitesse de
dégagement
IEC
NOTE d s est le rayon de la pseudosource, c'est-à-dire le rayon du jet au niveau de la section aval à laquelle il
devient isobarique (réduit à la pression atmosphérique).
Figure C.2 – Autodiffusion d'un dégagement par jet libre à grande vitesse
Cet exemple représente les conditions dans lesquelles des sources de dégagement de gaz
peuvent exister dans une petite pièce ou un petit bâtiment.
Les facteurs de dispersion et de dilution sont les mêmes que ceux décrits en 6.5.4.
Lorsque le bâtiment comporte des dispositions en matière de ventilation visant à garantir une
évacuation adéquate d'un gaz issu d'un dégagement, l'intérieur du bâtiment peut alors être
considéré comme présentant un degré de dilution moyen.
En présence d'un nombre limité de sources de dégagement (ou d'emplacements pour les
sources de dégagement), il peut s'avérer pratique de classer les emplacements dangereux
limités aux régions autour des sources de d égagement. En présence d'un grand nombre de
sources possibles de dégagement, il est de pratique courante de classer l'ensemble de l'espace
dans un classement en zone unique. Ceci tient compte du volume d'autodilution d'un jet à partir
des nombreuses positions possibles, ainsi que les variantes possibles de dispersion de gaz et
de vapeur à partir de différents emplacements.
Lorsque le degré de dilution est faible, il est normal de prévoir un classement en zone unique
pour l'espace clos, quel que soit le nombre de sources de dégagement.
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EN 60079-10-1:2015 – 62 –
Cet exemple (voir Figure C.3) est susceptible de s'appliquer à une situation telle qu'une pièce de
compresseur de gaz.
Quel que soit le taux de ventilation ou la disposition d'un système de ventilation, un dégagement
par jet n'est pas susceptible de se diluer sous la LII immédiatement à la source de dégagement,
sauf si la pression est très basse. Par conséquent, le degré de dilution à la source de
dégagement peut rarement être décrit comme étant élevé.
Ventilateur
Alimentation en air
Source de
dégagement
Orifice de
Emplacement de ventilation
dilution autour de la
source de dégagement
IEC
Dans ce cas, un espace clos est alimenté en air frais avec un volume égal se déchargeant par
un évent.
Ventilateur
Ventilateur
Débit d’air
d’extraction
Alimentation en air
Autres emplacements
Source de dégagement pour l’extraction selon
la densité gaz/vapeur
Emplacement de
dilutionautour de la Débit d’air
source de dégagement d’extraction
IEC
– 63 – EN 60079-10-1:2015
Dans ce cas, l'espace clos est doté d'une ventilation par alimentation et extraction. Comme pour
l'alimentation seule, il est possible que la disposition de la ventilation crée un mouvement de
recirculation d'air, entraînant de nouveau le gaz dilué dans un dégagement par jet et augmentant
de ce fait la concentration de fond en gaz.
NOTE La ventilation est habituellement appliquée en tant que système d'extraction uniquement qui peut être général
ou local (pour la ventilation par extraction locale, voir 6.5.3.3).
Les dégagements à basse vitesse sont communs dans de nombreux processus industriels. Ils
concernent des applications telles que l'évaporation de liquides inflammables par les évents, les
bains, les drains ou l'impression et la peinture.
Un dégagement par jet peut également être considéré comme un dé gagement à basse vitesse si
le jet vient heurter une surface. La vitesse du jet peut être réduite, le jet devenant un panache
passif.
S'agissant des dégagements à basse vitesse, la dispersion et la dilution sont en grande partie
influencées par le mouvement d'air dans l'espace et par la flottabilité du gaz ou de la vapeur.
Comme pour les dégagements par jet, le degré de d ilution dépend de la taille du bâtiment ou de
la pièce, du taux de dégagement et de l'aptitude à maîtriser la concentration de fond par
ventilation générale.
Les émissions fugitives sont de petits dégagements de gaz ou de vapeurs de matériel sous
pression en raison de fuites (généralement d'un ordre de grandeur de 10 -7 kg/s à 10 -9 kg/s).
Même petits, ces dégagements peuvent toujours s'accumuler dans des enceintes qui ne sont
pas ventilées.
Ces émissions fugitives peuvent s'accumuler au fil du temps, donnant lieu à un danger
d'explosion. Par conséquent, une attention particulière doit être accordée à la conception
d'installations ou de matériels particuliers tels que les bâtiments pour analyseurs et les enceintes
étanches (tableaux de bord ou enveloppes de protection climatiques des instruments,
enveloppes chauffées isolées thermiquement ou espaces clos entre les installations des
tuyauteries et l’enveloppe de l’isolation thermique ou éléments analogues avec conduites de gaz
à pression plus élevée, par exemple). Il convient d'équiper ces éléments d'un certain type de
ventilation ou de prendre des dispositions pour disperser le gaz, même pour les périodes de
temps critiques uniquement. Lorsque cela n'est pas possible ou pas pratique, il convient de
s’efforcer de conserver les principales sources potentielles de dégagement en dehors des
enveloppes, par exemple il convient que les raccords de tuyauterie soient conservés
normalement en dehors des enveloppes isolantes , de même que tout autre équipement qui peut
être considéré comme source potentielle de dégagement.
Lorsque des enceintes bien fermées sont utilisées, il peut être nécessaire de considérer
l'efficacité et la disponibilité de la ventilation dans ces enceintes à ventilation naturelle comme
faible et médiocre, respectivement.
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EN 60079-10-1:2015 – 64 –
Lorsque la pratique le permet, la ventilation artificielle locale est recommandée (voir Figure C.5).
En règle générale, pour être efficace, il convient que la ventilation artificielle locale se trouve à
proximité de la source de dégagement. La ventilation artificielle locale peut être très efficace
lorsque la source de dégagement se caractérise par une très faible vitesse de dégagement.
Étant donné qu’il est nécessaire que la ventilation artificielle locale neutralise la vitesse de
dégagement du gaz ou de la vapeur pour maîtriser le mouvement de ce dégagement,
l'applicabilité de la ventilation artificielle locale pour les dégagements par jet est
considérablement réduite sur d'autres formes de dégagement.
Débit d’air
d’extraction
Ventilateur
Air frais
Volume de dilution
Source de dégagement
à très basse vitesse
IEC
C.5.1 Généralités
Les Paragraphes C.5.2 à C.5.4 décrivent une méthode d’évaluation de la ventilation naturelle
dans les bâtiments.
– 65 – EN 60079-10-1:2015
Le degré de mouvement d'air à l'intérieur d'un bâtiment dépend de la taille et de la position des
ouvertures par rapport à la direction du vent, ainsi que de la forme du bâtiment. Des flux de
ventilation peuvent être induits par infiltration à travers des portes et des fenêtres non étanches
à l'air ou des fissures et des creux dans des parties de la structure, même en l'absence
d'ouvertures "architecturales" dans les murs et/ou le toit ou si ces dernières sont fermées. Les
équations utilisées ici supposent la présence d'un flux passant par les orifices conçus pour la
ventilation, plutôt que par infiltration. Cette philosophie est également appropriée pour le
classement des emplacements dangereux.
L'énergie motrice de la ventilation induite par le vent est le différentiel de pression entre le côté
au vent et le côté sous le vent d'un bâtiment.
Cp
Qa Cd Ae u w (m 3 /s) (C.2)
2
2 A12 A22
Ae (m 2 ) (C.3)
A12 A22
Il convient de déduire les valeurs de C d des codes de ventilation ou des codes de construction.
Les valeurs de A 1 et A 2 se rapportent respectivement aux surfaces utiles des ouvertures au vent
et des ouvertures sous le vent.
Une modélisation de la dynamique des fluides numérique ou des essais en soufflerie peuvent
également être utilisés pour fournir une évaluation encore plus fiable du coefficient de pression
pour un bâtiment.
La force et la direction du vent varient et sont en général imprévisibles. Des lignes directrices
relatives à la vitesse du vent sont données au Tableau C.1. Il convient que le vent soit pris en
compte avec d'autres types de ventilation afin de vérifier s'il les complè te ou s'y oppose. Le vent
peut avoir un effet bénéfique si les orifices d'entrée et de sortie destinés à la ventilation
purement induite par le vent sont identiques à ce qu' ils auraient été pour d'autres sources de
ventilation, mais il a un effet pervers s’ils sont opposés. Par exemple, le vent soufflant dans une
direction a un effet positif en présence d'un orifice de ventilation sur le toit, mais il a un effet
pervers si les orifices de ventilation de sortie sont placés contre le vent.
La ventilation "par effet de cheminée" induite par la flottabilité est le résultat du mouvement d'air
dû à la différence entre la température intérieure et la température extérieure. L'énergie motrice
est la différence de densité de l'air due aux différences de température. Le gradient de pression
verticale dépend de la densité de l'air et n’est donc pas le même à l'intérieur et à l'extérieur, ce
qui donne une différence de pression.
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EN 60079-10-1:2015 – 66 –
T 3
Qa Cd Ae g H (m /s) (C.4)
Tin Tout
2 A12 A22
Ae (m 2 ) (C.5)
A12 A22
Ces équations donnent des résultats raisonnables uniquement pour les pièces dont les orifices
d'entrée et de sortie sont placés sur les murs opposés (voir Figure C.7), avec peu ou pas
d'obstacles qui peuvent gêner la libre circulation de l'air. De même, si la distance verticale entre
les points centraux des ouvertures inférieures et supérieures H est réduite et que la distance
horizontale est importante, la ventilation induite par la flottabilité est alors réduite, et le calcul
peut être moins précis. Par exemple, lorsque H est inférieur à la largeur de la pièce, un facteur
de sécurité doit alors être appliqué en fonction de l'inefficacité de la ventilation (voir C.3.6.1).
Le coefficient de débit C d est une valeur empirique obtenue grâce à une série d'expériences
correspondant à des cas spécifiques de dégagement et des types d'orifices/ouvertures
spécifiques. Il convient que toute valeur supérieure à 0,75 s'appuie sur les références établies
pour l'application.
La température intérieure doit être supérieure à la température extérieure afin d'obtenir les
conditions nécessaires à la ventilation induite par la flottabilité. Pendant les périodes de
températures ambiantes extérieures élevées, la température intérieure peut être plus basse que
la température extérieure, sauf en cas d'utilisation d'une source de chaleur en intérieur. Les
gradients de température sont également affectés par la substance du bâtiment et, dans le cas
de certaines constructions, la température intérieure peut être inférieure à la température
extérieure dans certaines conditions. Si la température intérieure est inférieure à la température
extérieure, l'équation C.4 n'est alors pas applicable.
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– 67 – EN 60079-10-1:2015
Plus la distance verticale entre les points centraux des ouvertures inférieure s et supérieures est
importante, plus la ventilation naturelle est efficace. Pour la ventilation induite par flottabilité, l a
position souhaitable des orifices d'entrée se situe en bas des murs opposés. Celle des orifices
de sortie se situe sur le toit. Toutefois, lorsque cela s'avère impossible, il convient de placer les
orifices d'entrée et de sortie sur les murs opposés afin d'assurer le mouvement d'air dans
l'ensemble de l'emplacement.
Dans nombre de cas, les exigences de chauffage aux températures ambiantes inférieures
peuvent être compromises par la ventilation naturelle, imposant donc la nécessité de réduire ou
de fermer les orifices de ventilation. La réduction des orifices dans une me sure susceptible de
gêner la ventilation naturelle, et donc d'empêcher la dilution de l'atmosphère explosive, doit être
prise en compte. En règle générale, il convient que tous les orifices qui p euvent être
normalement fermés (portes, fenêtres, persiennes/volets réglables, par exemple) ne soient pas
considérés comme des orifices de ventilation.
(m 3 /sm 2 )
Cd = 0,75
2,5
Débit volumétrique spécifique de l’air frais Q a / A e
1,5
0,5
0
0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30
Facteur de température [T/(T in T out )] 1/2
IEC
Le graphique de la Figure C.6 repose sur l'équation (C.4). Par conséquent, les limites
concernant l'utilisation de ces calculs, décrites en C.5.2, s'appliquent également.
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EN 60079-10-1:2015 – 68 –
La ventilation induite par le vent et la ventilation induite par la flottabilité peuvent se produire
séparément, mais elles sont susceptibles de se produire en même temps. Les différences de
pression dues à la flottabilité thermique sont en gé néral l'énergie motrice dominante au cours
d'une journée calme et froide avec très peu de vent, alors que les différentiels de pression
générés par le vent peuvent être l'énergie motrice dominante au cours d'une journée chaude et
venteuse. Leurs forces peuvent s'opposer ou se compléter, selon la position des orifices d'entrée
et de sortie (de la ventilation induite par la flottabilité) en fonction de la direction du vent (voir
Figure C.7).
Une évaluation reposant sur des probabilités doit être appliquée en tenant compte du climat, du
diagramme de rose des vents pour un emplacement particulier et des possibles températures
intérieures.
p 2 = p s -p w
Pression
du vent
Pression d’
(p w )
‘’empilage“ (p s )
H
IEC
Les flux de ventilation générés par les différences de pression (en raison du vent) ou les
différences de température peuvent également être calculés. Pour des orifices plus grands,
conçus pour la ventilation, le flux peut être obtenu à partir de l'équat ion ci-dessous, en
utilisant la différence de pression due au vent et la variation de densité de l'air due à la
température moyenne:
2p
Qa Cd Ae (m 3 /s) (C.6)
a
2 A12 A22
Ae (m 2 ) (C.7)
A12 A22
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– 69 – EN 60079-10-1:2015
Annexe D
(informative)
D.1 Généralités
Les lignes directrices de la présente annexe permettent d'estimer le type de zone (D2) et
l’étendue de zone (D3) afin d'associer les facteurs pertinents, y compris:
Le Tableau D.1 peut être utilisé pour estimer le type de zone pour des emplacements intérieurs
et des espaces ouverts.
Efficacité de la ventilation
Dilution
Dilution élevée Dilution moyenne
faible
Degré de Disponibilité de la ventilation
dégagement
Bonne,
Assez assez
Bonne Assez bonne Médiocre Bonne Médiocre
bonne bonne ou
médiocre
La disponibilité de la ventilation dans des espaces clos à ventilation naturelle ne doit jamais être
considérée comme étant bonne.
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EN 60079-10-1:2015 – 70 –
L'étendue de la zone ou région dangereuse dans laquelle des gaz inflammables peuvent
apparaître dépend du taux de dégagement et de plusieurs autres facteurs tels que les propriétés
des gaz, la géométrie du dégagement et la géométrie environnante. La Figure D.1 peut être
utilisée comme guide permettant de déterminer l'étendue des zones dangereuses pour
différentes formes de dégagement. D'autres formes de calcul ou d'évaluation reposant sur des
sources fiables (la dynamique des fluides numérique (CFD), par exemple) peuvent également
être appliquées.
Il convient de choisir la droite appropriée en fonction du type de dégagement, c'est -à-dire soit:
a) Un dégagement par jet libre à grande vitesse;
b) Un dégagement par jet diffusif à basse vitesse ou un jet qui perd sa quantité de mouvement
à cause de la géométrie du dégagement ou de l’impact sur les surfaces proches;
c) Les gaz ou vapeurs lourds qui se diffusent le long des surfaces horizontales (le sol, par
exemple).
100
(m)
Distance dangereuse
Gaz lourd
Diffusif
Jet
10
1
0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
où
Wg
est une caractéristique du dégagement, en (m 3 /s);
g (k x LFL)
pa M
g est la densité du gaz/de la vapeur (kg/m 3 );
R Ta
k est le facteur de sécurité attribué à la LII, compris en général entre 0,5 et 1,0.
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– 71 – EN 60079-10-1:2015
Lorsqu’une zone d’étendue négligeable (EN) est proposée, l’utilisation de ce graphique n’est
alors pas applicable.
Les droites s'appuient sur une concentration de fond nulle et ne sont pas applicables pour les
cas de dilution faible en intérieur.
NOTE Ce graphique a été développé sur la base des équations de continuité et des simulations de dynamique des
fluides numérique (CFD) sélectionnées en partant du principe que la distance de dispersion est proportionnelle à la
racine carrée de l'axe X, les résultats ayant été modérés pour les besoins de la présente norme.
La Figure D.1 n’identifie pas des zones différentes, et il convient d'évaluer les zones en fonction
de la ventilation autour de la source de dégagement (voir Annexe C) et des possibles variations
des conditions de dégagement.
La méthode utilisant le diagramme de la Figure D.1 est démontrée dans les exemples de
l'Annexe E (voir Figure D.1, Figure E.2, Figure E.5, Figure E.7, Figure E.10 et Figure E.13).
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EN 60079-10-1:2015 – 72 –
Annexe E
(informative)
E.1 Généralités
Les exemples ne sont pas destinés à être appliqués dans la pratique et sont fournis uniquement
pour représenter un dispositif facultatif d’évaluation tel qu’indi qué dans la présente norme.
E.2 Exemples
Exemple 1
Pompe industrielle normale avec garniture d'étanchéité mécanique (diaphragme) fixée au niveau
du sol, à l’extérieur, pompant un liquide inflammable.
Caractéristiques du dégagement:
– 73 – EN 60079-10-1:2015
Caractéristiques de l'emplacement:
Effets du dégagement:
10
Vitesse de ventilation u w
Dilution
élevée
1
Dilution
moyenne
0,1
Dilution
faible
0,01
0,001
0,001 0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
EN 60079-10-1:2015 – 74 –
100
(m)
Distance dangereuse
Gaz lourd
Diffusif
Jet
10
1
0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
La Figure E.3 représente la vue avant de l'installation. La figure repose sur une vapeur plus
lourde que l’air; la distance verticale est inférieure à la distance horizontale tel que représenté à
la Figure A.5.
3,0 m
Pas à l’échelle
IIA T1
1,5 m
SR
Niveau du sol
Zone 1
Zone 2
IEC
– 75 – EN 60079-10-1:2015
Exemple 2
Pompe industrielle normale avec garniture d'étanchéité mécanique (diaphragme) fixée au niveau
du sol, à l’intérieur, pompant un liquide inflammable
Caractéristiques du dégagement:
Caractéristiques de l'emplacement:
EN 60079-10-1:2015 – 76 –
Effets du dégagement:
10
Vitesse de ventilation u w
Dilution
élevée
1
Dilution
moyenne
0,1
Dilution
faible
0,01
0,001
0,001 0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
La procédure d’estimation du degré de dilution à l’aide du gra phique n’est pas nécessaire dans
ce cas, étant donné que la concentration de fond dans l’espace clos est supérieure à la
concentration critique (X b X crit ). Ainsi, le degré de dilution est déclaré comme bas dans tous
les cas. La Figure E.4 confirme simplement l’évaluation.
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– 77 – EN 60079-10-1:2015
100
(m)
Distance dangereuse
Gaz lourd
Diffusif
Jet
10
1
0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
Si le débit d'air devait être amélioré, le degré de dilution pourrait alors être "moyen" et la zone
moins étendue et peut-être de type 2 plutôt que de type 1).
Exemple 3
Vapeur issue d’un dispositif de respiration à l'air libre sur une cuve de traitement.
Caractéristiques du dégagement:
EN 60079-10-1:2015 – 78 –
Caractéristiques de l'emplacement:
– 79 – EN 60079-10-1:2015
(m/s)
10
Vitesse de ventilation u w
Dilution
élevée
1
Dilution
moyenne
0,1
Dilution
faible
0,01
0,001
0,001 0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
EN 60079-10-1:2015 – 80 –
100
(m)
Distance dangereuse
Gaz lourd
Diffusif
Jet
10
1
0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
En tenant compte des paramètres pertinents, les emplacements dangereux suivants sont
spécifiques pour le dispositif de respiration considéré.
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– 81 – EN 60079-10-1:2015
Pas à l’échelle
5,0 m
IIA T1
1,5 m
SR
Niveau du sol
Exemple 4
Caractéristiques du dégagement:
EN 60079-10-1:2015 – 82 –
Caractéristiques de l'emplacement:
10
Vitesse de ventilation u w
Dilution Dilution
élevée moyenne
0,1
Dilution
faible
0,01
0,001
0,001 0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
– 83 – EN 60079-10-1:2015
100
(m)
Distance dangereuse
Gaz lourd
Diffusif
Jet
10
1
0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
Étendue(s) de la ou des zone(s) (voir la Figure E.10), r étendue de zone entre 1,0 m et
2,0 m en raison des caractéristiques environnantes (c' est-à-dire un dégagement par jet libre ou
par jet non libre)
En tenant compte des paramètres pertinents, l'emplacement dangereux suivant est spécifique
pour la vanne de régulation considérée.
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EN 60079-10-1:2015 – 84 –
1,0 m
SR
IIA T1
Niveau du sol
Source de dégagement
Dispersion diffusive
(SR)
Zone 2 Dispersion par jet
IEC
Exemple 5
– 85 – EN 60079-10-1:2015
Caractéristiques de l'emplacement:
EN 60079-10-1:2015 – 86 –
– 87 – EN 60079-10-1:2015
(m/s)
10
Vitesse de ventilation u w
Dilution
élevée
1
Dilution
moyenne
0,1
Dilution
faible
0,01
0,001
0,001 0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
La procédure d’estimation du degré de dilution à l’aide du graphique n’est pas nécessaire dans
ce cas, étant donné que la concentration de fond dans l’espace clos est supérieure à la
concentration critique (X b X crit ). Ainsi, le degré de dilution est déclaré comme bas dans tous
les cas. La Figure E.4 indique que le point d’intersection se situe dans l’emplacement de
“dilution moyenne”, mais presque sur la ligne de séparation. Le fait que la méthodologie
comporte des incertitudes admises indique que l’évaluation précédente est appropriée.
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EN 60079-10-1:2015 – 88 –
100
(m)
Distance dangereuse
Gaz lourd
Diffusif
Jet
10
1
0,01 0,1 1 10 100
Caractéristique de dégagement W g / (ρ g × k × LFL) (m 3 /s)
IEC
Étendue de zone (voir la Figure E.13), r étendue de zone entre 0,8 m et 1,5 m en raison des
caractéristiques environnantes (c'est-à-dire un dégagement par jet non libre ou par jet libre)
– 89 – EN 60079-10-1:2015
Les moteurs à gaz et les compresseurs présentés dans cet exemple sont considérés comme
étant installés dans un abri à ventilation naturelle, l'air e ntrant par des ouvertures à persiennes
en bas et par l'avant ouvert de l'abri, et sortant par u ne ouverture sur le toit (voir Tableau E.1).
Les substances inflammables qui apparaissent dans cet exemple s ont présentées au
Tableau E.2:
Les sources de dégagement qui apparaissent dans cet exemple sont présentées au Tableau E.2:
1) Conduit d'évacuation des gaz de démarrage (source prévisible qui donne le degré «
dégagement primaire »; se produit à chaque démarrage du moteur),
2) Orifice de purge du compresseur (source prévisible qui donne le degré « dégagement
primaire »; se produit à chaque dépressurisation du compresseur bloqué),
3) Conduit d’évacuation des gaz combustible de la soupape d’arrêt (source relativement
prévisible qui donne le degré « dégagement primaire »; se produit à chaque arrêt du moteur,
lorsque le gaz combustible entrant est bloqué et que le gaz piégé est évacué dans
l'atmosphère),
4) Évent de soupape de décharge (source non prévisible qui donne en général un degré «
dégagement secondaire »; se produit si la pression en amont augmente au-dessus du point
de consigne. En règle générale, un dispositif de fermeture automatique est installé dans le
système de protection des groupes compresseurs et se déclenche a vant l'ouverture de la
soupape de décharge et de sûreté. Il convient donc de ne pas le considérer comme la source
donnant le degré « dégagement primaire ». Voir B.2.2 et B.2.3),
5) Évent des garnitures de tige de piston du compresseur (source qui donne en gén éral un
degré « dégagement primaire ». Toutefois, en cas de doute quant à la surveillance, au
contrôle et à la qualité d’entretien, cet évent peut être considéré comme une source donnant
le degré « dégagement continu ». Voir B.2.2 et B.2.3),
6) Moteur à gaz, compresseur et refroidisseur d'air (sources qui donnent le degré «
dégagement secondaire »),
7) Épurateurs de gaz de procédé et drains (sources qui donnent le degré « dégagement
secondaire » en phase liquide).
8) Vannes à l'intérieur et à l'extérieur de l'abri (sources qui donnent le degré « dégagement
secondaire »).
9) Raccords de tube (sources qui donnent le degré « dégagement secondaire »).
Pour les besoins de cette démonstration, les taux de dégagement sont évalués comme suit:
1) Pour les gaz d'amorçage, le débit de gaz indiqué dans la fiche technique du constructeur
pour les démarreurs pneumatiques,
2) Pour l’orifice de purge, le gaz sous pression piégé dans les cylindres du compresseur, les
épurateurs, les bouteilles antipulsatoires et les conduits de procédé,
3) Pour l'évent de robinet de sectionnement de moteur à gaz, le gaz piégé dans la conduite
carburant et les cylindres,
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4) Pour l'évent de soupape de décharge, le débit de gaz indiqué dans la fiche technique du
constructeur pour le point de consigne de pression respec tif ou les débits de gaz calculés
selon B.7.1.2.1 ou B.7.1.2.2 ou autrement estimés.
5) Pour toutes les autres sources de dégagement, les débits de gaz calculés selon B.7.1.2.1
ou B.7.1.2.2 ou autrement estimés.
V0
H1
H
Entrée
d’air
Entrée
d’air Refroidisseur d’air
B
IEC
– 91 – EN 60079-10-1:2015
01 Quelles sont les substances Gaz de procédé, condensat de gaz collecté dans les épurateurs
inflammables concernées? intermédiaires des groupes compresseurs, carburant pour moteur et gaz
d'amorçage.
02 La composition de ces Elle est connue pour le gaz de procédé, le carburant et le gaz
substances est-elle connue? d'amorçage, mais elle ne l'est pas pour le condensat de gaz de procédé. Il
peut être supposé qu'il s'agit d'un mélange de différents hydrocarbures
supérieurs, la plupart du temps du pentane et de l'hexane avec de l'eau.
03 Les limites inférieures pour le gaz de procédé: LII = 0,04;
d'inflammabilité des pour le gaz combustible et le gaz d'amorçage: LII = 0,05;
substances inflammables pour le condensat: LII = 0,013 à 0,08 selon l'étage de compression.
peuvent-elles être calculées
ou raisonnablement
supposées?
04 Quelles sont les sources de Raccords de tube sur les moteurs à gaz, compresseurs, épurateurs et la
dégagement à l'intérieur de tuyauterie, ainsi que les connexions de matériel locales
l'abri?
05 Quels sont les degrés de Les degrés sont tous de “dégagement secondaire”. Il est supposé qu'il
dégagement? convient que la pièce ne contienne pas de gaz dans les conditions
normales d'exploitation, à condition que l'installation soit correctement
surveillée et entretenue.
06 Quelles seraient les sources Les compresseurs à pistons fuient rarement au niveau des cylindres.
de dégagement les plus Toutefois, ces machines vibrent et les conduits de procédé sont exposés
représentatives dans les à des contraintes dynamiques et thermiques. Par conséquent, tous les
conditions données? raccords de tube chauds peuvent être une source de dégagement .
L’autre source de dégagement réaliste est le dispositif de respiration de
carter du compresseur. Lorsqu’une garniture de tige de piston est usée ou
cassée, le gaz comprimé peut s’échapper et pénétrer dans le carter, puis
fuir par le dispositif de respiration dans l'emplacement environnant .
D’autres sources de dégagement sont également à examiner
minutieusement. Certaines peuvent ne pas être apparentes et peuvent
rester cachées pendant un certain temps, soulevant ainsi des doutes
quant au degré de dégagement.
07 Les sources donnant des Celle qui donne un taux de dégagement plus élevé (au deuxième étage de
degrés « dégagement compression, qui fait l'objet des plus grandes contraintes, par exemple) en
secondaire » n'étant pas prenant l'orifice de dégagement de 2,5 mm 2 (voir Tableau B.1).
ajoutées, laquelle convient- M = 21,6 kg/kmol;
il de choisir à cet effet? γ = 1,2;
p = 51 bar A;
T = 422 K (température de travail maximale admise).
08 S'il s'avère que la fuite au Étant donné que la pression de service indique un dégag ement sonique,
niveau de la garniture le résultat doit être:
endommagée apparaît plus
importante, quel est le taux Wg 1,54102 kg / s ; C d étant égal à 0,75 et S étant égal à 2,5 mm 2
de dégagement?
(voir équation B.4)
Qg 1,85102 m3 / s
09 La ventilation naturelle de Oui, la ventilation naturelle induite par la flottabilité est possible, même
l'abri est-elle possible à pendant les étés chauds, car la chaleur dissipée par les moteurs et les
toutes les conditions compresseurs maintient en permanence la température intérieure au -
ambiantes toute l'année? dessus de la température ambiante. La configuration de l'abri permet
également au vent d'améliorer la ventilation, quelle que soit la direction
dans laquelle il souffle.
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– 93 – EN 60079-10-1:2015
Des considérations analogues peuvent être appliquées pour d'autres sources de dégagement
indiquées dans cette étude de cas.
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Tableau E.2 – Fiche technique de classement des emplacements dangereux –
Partie I: Liste des substances inflammables et de leurs caractéristiques
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
a
Substance inflammable Volatilité LII Caractéristiques Ex
3
Nom Composition Masse Densité Indice Point Températ Point Pression de vol (kg/m ) Groupe de Classe de Autres informations
molaire relative polytropique d’éclair ure d'ébullition vapeur à matériels tempéra- ou remarques
Pour :(Code
gaz/air de la détente d’inflamm 20 °C (%) ture appropriées
(kg/ adiabatique (°C) ation (°C)
kmol) (kPa)
γ (°C)
FKG MAROC
80 % vol
client : 70007230)
CH 4
Gaz de
1 hydro- 21,6 0,8 1,2 – 400 – – 4,0 0,036 IIA T2
– 94 –
procédé
carbures
supérieurs
Isopentane,
Condensat isohexane et
1,3 à 0,025 à
2 de gaz de isoheptane, 46 3,0 – 30 300 50 inconnu IIA T3 Valeurs estimées
8,0 0,153
procédé et éléments
normaux
96 % vol
Gaz
CH 4
d'amorçage
3 hydro- 16,8 0,6 1,3 – 500 – – 5,0 0,035 IIA T1
et gaz
carbures
combustible
supérieurs
NF EN 60079-10-1:2016-05
a En principe, la valeur de la pression de vapeur est donnée, mais à défaut, celle du point d'ébullition indique également la volatilité.
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Tableau E.3 – Fiche technique de classement des emplacements dangereux Partie II: Liste des sources de dégagement (1 de 2)
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Fiche 2 sur 3
Installation: Installation de compression manipulant le gaz naturel (analyse de cas)
Pour :(Code
Orifice de 1,54
1 Toit S 0,5 1 - 101,325 G N Moyen Bonne 2 1,5 1,5
sortie d’air 10 –2
Conduit 9,0 de
FKG MAROC
Au-
d'évacuation 9,0 de l'orifice l'orifice Données du
2 dessus P 0,5 16 3 25 1 000 G N Moyen Bonne 1
des gaz d'échappement d'échappe- constructeur
du toit
client : 70007230)
d'amorçage ment
8,0 de
Orifice de Au- Dégagement
8,0 de l'orifice l'orifice
– 95 –
3 purge du dessus P 1,75 52 1 35 5 000 G N Moyen Bonne 1 de volume
d'échappement d'échappe-
compresseur du toit limité
ment
Évent de
6,0 de
robinet de Au- Dégagement
6,0 de l'orifice l'orifice
4 sectionneme dessus P 0,25 7,7 3 25 50 G N Moyen Bonne 1 de volume
d'échappement d'échappe-
nt de gaz du toit limité
ment
combustible
3,0 de Pas de
Évent de Au-
1,8 3,0 de l'orifice l'orifice fonctionne-
5 soupape de dessus S 0,54 1 149 2 800 G N Moyen Bonne 2
10 -2 d'échappement d'échappe- ment à plein
sûreté du toit
ment débit
3,0 de Pas de
Évent de
1,8 3,0 de l'orifice l'orifice fonctionne-
5a soupape de Épurateur S 0,54 1 50 5 500 G N Moyen Bonne 2
10 -2 d'échappement d'échappe- ment à plein
sûreté
EN 60079-10-1:2015
ment débit
1,5 de
Évent des Au-
1,0 1,5 de l'orifice l'orifice
6 garnitures de dessus P/C 0,3 1 25 101,325 G N Moyen Bonne 0 ou 1
NF EN 60079-10-1:2016-05
10 -2 d'échappement d'échappe-
tige de piston du toit
ment
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Tableau E.3 (2 de 3)
Fiche 3 sur 3
Installation: Installation de compression manipulant le gaz naturel (analyse de cas) Figures E.2,
Pour :(Code
À l’inté-
1,54 Intérieur de Intérieur de
7 Moteur à gaz rieur de S 0,5 3 25 50 G N Moyen Bonne 2
10 -2 l'abri l'abri
l'abri
À l’inté-
FKG MAROC
1,54 200 à Intérieur de Intérieur de
7a Compresseur rieur de S 0,5 1 149 G N Moyen Bonne 2
10 -2 5 000 l'abri l'abri
l'abri
client : 70007230)
3,0 du 3,0 du
Refroidis- Devant 1,8 2 500 à
– 96 –
7b S 10 -2
0,54 1 50 G N Moyen Moyenne 2 refroidisseur refroidis-
seur d'air l'abri 5 000
d'air seur d'air
Épurateur de À l’inté-
Intérieur de Intérieur de
8 gaz de rieur de S 0,93 10 -2 0,4 1 50 2 500 L N Moyen Moyenne 2
l'abri l'abri
procédé l'abri
Épurateur de À l'exté-
8a gaz de rieur de S 0,93 10 - 0,4 2 50 5 000 L N Moyen Moyenne 2
3,0 depuis 3,0 depuis
2
l'épurateur l'épurateur
procédé l'abri
À l’inté-
1,8 2 500 à Intérieur de Intérieur de
9 Vannes rieur de S 0,54 1/2/3 50 G/L N Moyen Moyenne 2
10 -2 5 000 l'abri l'abri
l'abri
À l'exté-
1,8 2 500 à 3,0 à partir des 3,0 à partir
9a Vannes rieur de S 0,54 1/2/3 50 G/L N Moyen Moyenne 2
10 -2 5 000 vannes des vannes
l'abri
NF EN 60079-10-1:2016-05
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Tableau E.3 (3 de 3)
Fiche 3 sur 3
Installation: Installation de compression manipulant le gaz naturel (analyse de cas) Figures E.2,
Pour :(Code
À l’inté-
Raccords de 1,8 2 500 à Intérieur de Intérieur de
10 rieur de S 0,54 1/2/3 50 G/L N Moyen Moyenne 2
tube 10 -2 5 000 l'abri l'abri
l'abri
3,0 à partir
FKG MAROC
À l'exté- 3,0 à partir des
Raccords de 1,8 2 500 à des
10a rieur de S 0,54 1/2/3 50 G/L N Moyen Moyenne 2 raccords de
tube 10 -2 5 000 raccords de
client : 70007230)
l'abri tube.
tube.
– 97 –
a C – Continu; S – Secondaire; P – Primaire
b Indiquer le numéro de la liste de la Partie I
c G – Gaz; L – Liquide; GL – Gaz liquide; S – Solide
d
N – Naturel; A – Artificiel
e Voir Annexe C de l’IEC 60079-10-1
f Indiquer la référence du code, le cas échéant, ou la référence du calcul
EN 60079-10-1:2015
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Pas à l’échelle
1 – Orifice de sortie d’air
Zone 1
2 – Conduit d'évacuation des gaz d'amorçage
Pour :(Code
1 2
1,5 6,0
3 ,0 3,0
3,0
FKG MAROC
4 1,5
5a
client : 70007230)
5
– 98 –
6
V0 Epurateur
3,0 3,0
Entrée
Moteur Compresseur d’air
3,0
Entrée IIA T3
d’air Refroidisseur d’air
NF EN 60079-10-1:2016-05
i
IEC
Figure E.15 – Exemple de classement en zones d’une installation de compression manipulant le gaz naturel (vue de face)
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– 99 – EN 60079-10-1:2015
3,0
Figure E.16 – Exemple de classement en zones d’une installation de compression manipulant le gaz naturel (vue en plan)
3,0
9,0
6,0
1
4
B
L
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EN 60079-10-1:2015 – 100 –
Annexe F
(informative)
Démarrage
Oui
Oui
NOTE Une source de dégagement peut donner plusieurs degrés de dégagement ou les combiner.
– 101 – EN 60079-10-1:2015
La Figure F.2 représente une approche schématique du classem ent des emplacements
dangereux.
De F.1
Non Non
Le type de zone est déterminé Le type de zone est déterminé Le type de zone est déterminé
Zone 0 EN Zone 0
Zone 0 EN Zone 0
Non +
Zone 1
dangereuse Zone 1
Utilisation d’un code approprié ou Utilisation d’un code approprié ou Utilisation d’un code approprié
les calculs déterminent l’étendue les calculs déterminent l’étendue ou les calculs déterminent
de zone de zone l’étendue de zone
IEC
NOTE Les zones EN indiquent les zones théoriques dont l’étendue est négligeable dans les conditions normales.
Figure F.2 – Approche schématique du classement
pour les degrés « dégagement continu »
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EN 60079-10-1:2015 – 102 –
De F.1 ou F.2
Les paramètres ayant un impact sur le type et l’étendue des zones doivent
être évalués (par exemple, taux de dégagement, vitesse, etc.)
Non Non
Le type de zone est déterminé Le type de zone est déterminé Le type de zone est déterminé
Utilisation d’un code approprié ou Utilisation d’un code approprié ou Utilisation d’un code approprié ou
les calculs déterminent l’étendue les calculs déterminent l’étendue les calculs déterminent l’étendue
de zone de zone de zone
IEC
NOTE 1 Les zones EN indiquent les zones théoriques dont l’étendue est négligeable dans les conditions normales.
NOTE 2 Correspond à la Zone 0 si la dilution est très faible et si le dégagement est tel qu’en pratique, une
atmosphère explosive est présente de façon pratiquement permanente, c'est -à-dire que la situation est proche d’une
situation d’absence de ventilation.
– 103 – EN 60079-10-1:2015
EN 60079-10-1:2015 – 104 –
De F.1 ou F.3
Emplacement non
Non Oui
dangereux
Les paramètres ayant un impact sur le type et l’étendue des zones doivent
être évalués (par exemple, taux de dégagement, vitesse, etc.)
Non Non
Le type de zone est déterminé Le type de zone est déterminé Le type de zone est déterminé
Zone 2 EN (3)
(1) Zone 2 Zone 2 Zone 2
(3)
Non
dangereuse
Zone 2 Zone 1
Zone 2 EN
(1) et même
Zone 0 (2)
Zone 2
Utilisation d’un code approprié ou Utilisation d’un code approprié ou Utilisation d’un code approprié ou
les calculs déterminent l’étendue les calculs déterminent l’étendue les calculs déterminent l’étendue
de zone de zone de zone
IEC
NOTE 1 Les zones EN indiquent les zones théoriques dont l’étendue est négligeable dans les conditions normales.
NOTE 2 Correspond à la Zone 0 si la dilution est très faible et si le dégagement est tel qu’en pratique, une
atmosphère explosive est présente de façon pratiquement permanente, c'est-à-dire que la situation est proche d’une
situation d’absence de ventilation.
NOTE 3 L’emplacement en Zone 2 créé par un degré « dégagement secondaire » peut dépasser celui correspondant
à un degré « dégagement primaire » ou à un degré « dégagement continu ».
– 105 – EN 60079-10-1:2015
Annexe G
(informative)
Brouillards inflammables
G.1 Quand un liquide est manipulé au-dessus de son point d’éclair, un dégagement est traité
dans le processus normal de classement des emplacements décrit dans la présente norme. S’il
est dégagé en dessous de son point d’éclair, dans certaines conditions, il peut former un nuage
de brouillard inflammable. Même les liquides qui peuvent être considérés non dangereux aux
températures de traitement peuvent, dans certaines situations, former un brouillard inflammable
qui peut amener un danger d’explosion. Des exemples de liquides communément pris en
considération de ce point de vue comprennent les combustibles liquides au point d’éclair élevé,
les huiles d’échange de chaleur et les lubrifiants.
G.3 Il a été démontré que les gouttelettes de taille d’aérosol sont la partie la plus facilement
inflammable du nuage de brouillard, bien qu'en général il s'agisse d'une petite fraction du
dégagement total. Cette fraction peut augmenter en cas d'impact du jet de dégagement sur une
surface proche.
NOTE 1 Les aérosols sont de petites particules (submicroniques à 50 m) en suspension dans l'atmosphère.
NOTE 2 La teneur en gouttelettes dans l’étendue d'aérosol peut atte indre 1 % de la masse totale dégagée, suivant
les conditions de dégagement.
NOTE 3 Les nuages de gouttelettes combustibles se révèlent généralement difficiles à enflammer, sauf si leur masse
de vapeur est suffisante ou qu'ils sont composés de très fines go uttelettes.
G.4 Il convient d'évaluer avec soin la probabilité que le dégagement de liquide génère un
brouillard inflammable en fonctionnement normal et/ou lors de dysfonctionnements attendus, de
même que la probabilité d'événements qui peuvent conduire à un tel dégagement. L'évaluation
peut indiquer que le dégagement de substance est très peu probable ou que le nuage de
brouillard peut être généré uniquement pendant de rares dysfonctionnements ou des
défaillances catastrophiques. Il convient d'étayer les éval uations par des références ou des
expériences de fonctionnement dans des installations analogues. Cependant, du fait de la
complexité thermodynamique des brouillards, et d’un grand nombre de facteurs qui influencent la
formation et l’inflammabilité des brouillards, la référence peut ne pas être disponible pour
chaque situation donnée. Dans ces cas, il convient de fonder son jugement sur des données
pertinentes.
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EN 60079-10-1:2015 – 106 –
G.5 Il est important de signaler que toutes les fuites n’entraînent pas une formation de nuage.
Par exemple, les fuites à travers des joints d’étanchéité de brides ou des boîtes à
garniture/fouloirs cassés, qui constituent les degrés « dégagement secondaire » les plus
communs en présence de gaz ou vapeurs, sont généralement négligeables en cas de liquides
visqueux et provoquent, dans la plupart des cas, un égouttement plutôt qu’un brouillard. Ce la
signifie qu'il convient de ne pas exagérer la probabilité de brouillard s générés par des fuites au
travers de joints de tuyaux, de vannes, etc. Il convient que de telles considérations prennent en
compte les propriétés physiques du liquide, les conditions dans lesquelles il est manipulé, les
détails mécaniques du matériel dans lequel il est traité, la qualité du matériel et des obstacles
près de la source de dégagement.
NOTE 1 Pour les dégagements de liquide bien en dessous de leur point d’éclair, des exemples d’explosions du
brouillard sont rares dans les industries de transformation. Cela est probablement dû à la difficulté de générer
suffisamment de tailles de petites gouttelettes à partir d'un dégagement accidentel et la difficulté associée
d'inflammation.
NOTE 2 Les brouillards inflammables peuvent s'enflammer à partir d’étincelles d’une énergie identique à celle de
l’inflammation de la vapeur, mais ils exigent en général d es températures de surface très élevées. L’inflammation des
brouillards au contact de surfaces chaudes exige en général des températures supérieures à celles requises pour
l’inflammation de la vapeur.
G.6 Si la formation d’un brouillard inflammable est considérée comme étant possible, il
convient que la source de dégagement soit de préférence contenue ou utilisée pour réduire le
danger (par des protecteurs poreux de façon à promouvoir la coalescence du brouillard, par des
détecteurs de brouillard ou des systèmes de suppression, par exemple). Lorsqu’un confinement
ou des contrôles analogues ne peuvent être assurés, il convient de considérer le risque de
dangerosité de l’emplacement dangereux. Cependant, étant donné que les mécanismes de
dispersion et les critères d’inflammabilité pour les brouillards sont différents pour les gaz et les
vapeurs, la méthodologie du classement présentée en Annexe B ne peut être appliquée.
NOTE 1 Les conditions nécessaires à la formation d'un brouillard inflammable sont si complexes que seule une
approche qualitative peut être appropriée. Il peut être utile d'identifier les facteurs liés au liquide manipulé, qui
contribuent à la formation et à l'inflammabilité du brouillard. Ces facteurs associés à la probabilité d'événements qui
conduisent au dégagement du liquide peuvent être suffisants pour évaluer le degré de danger et aider à décider si un
emplacement dangereux est exigé.
NOTE 2 D’une manière générale, le seul élément adapté à la détermination du type de zone est le degré de
dégagement. Dans la plupart des cas, il s'agit d’un degré « dégagement secondaire ». Les degrés « dégagement
continu » ou les degrés « dégagement primaire » sont typiquement associés au matériel qui est destiné à la
pulvérisation, par exemple pulvérisation de peinture.
Si un emplacement dangereux pour le brouillard a été établi, il doit être distingué des autres
emplacements associés aux gaz et vapeurs sur le plan correspondant (par un marquage
approprié, par exemple).
G.7 Même les brouillards qui ne sont pas inflammables d’après les critèr es de taille des
gouttelettes peuvent finalement se déposer sur une surface chaude, par rapport à la température
d'inflammation de la vapeur, provoquant ainsi un danger d'incendie. Il convient de veiller à
contenir les dégagements potentiels et à prévenir le contact avec les surfaces chaudes.
G.8 Les brouillards exigent des concentrations minimales pour être inflammables (de manière
analogue aux vapeurs inflammables ou poussières combustibles). Pour les liquides non
inflammables, cela est typiquement associé à un nuage réduisant la visibilité.
Les brouillards sont généralement visibles et de ce fait les dégagements peuvent habituellement
être atténués. Il convient de tenir compte du délai de détection d’une fuite .
NOTE Les limites d'inflammabilité inférieures pour les aérosols de combustibles se sont montrées similaires ou
inférieures à celles associées à la vapeur de combustible.
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– 107 – EN 60079-10-1:2015
G.9 Les brouillards inflammables peuvent survenir à l’intérieur d'un matériel à cause des
systèmes de lubrification à l’huile, d’éclaboussures ou d’agitation, dans le cadre des opérations
de traitement. Il convient alors de considérer les parties internes du local industriel comme des
emplacements dangereux. Dans certaines conditions, ces broui llards peuvent également
s'échapper dans l'atmosphère (les brouillards d'huiles lubrifiantes à travers les reniflards de
carter, les évents de réservoirs ou de multiplicateurs de vitesse, par exemple) augmentant ainsi
le danger d'incendie. De préférence, il convient d'éliminer la mise à l’atmosphère de tels
brouillards par des extracteurs de brouillards.
G.10 Il convient d’appliquer des mesures supplémentaires pour les situations où les liquides
sont pulvérisés intentionnellement (pulvérisation de peinture, par exemple). Le classement des
emplacements dans de tels cas est généralement l’objet de codes spécifiques applicables à
l’industrie.
G.11 L'IEC 60079-14 pour le choix du matériel et des installations ne comporte pas
d’exigences concernant les dangers dus aux brouillards en raison des liquides présentant un
point d'éclair élevé où les vapeurs inflammables ne sont pas présentes.
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Annexe H
(informative)
Hydrogène
H.1 La zone d'inflammation de l'hydrogène dans l'air est comprise entre 4 % et 77 % par
volume. L'hydrogène est également souvent présent dans les mélanges de gaz inflammables
(dans les flux de procédé de raffinage, par exemple). Avec les mélanges gazeux, il convient que
le groupe de gaz soit considéré comme IIC ou IIBH 2 , où un mélange gazeux contient au moins
30 % d'hydrogène par volume, sauf si d'autres données spécifiques sont disponibles. Il convient
de prendre la classe de température comme étant la température d'inflammation la plus basse
d'un gaz présent à plus de 3 % dans le mélange.
NOTE L'IEC 60079-20-1 contient les lignes directrices relatives à des mélanges gazeux spécifiques, y compris
l'hydrogène, tels que les gaz de cokerie et le méthane industriel pour les groupes de gaz correspondants.
H.2 La température d'inflammation de l'hydrogène est de 560 °C. Bien que des températures
très élevées soient exigées pour enflammer un mélange d'hydrogène dans l'air, il convient de
prendre des précautions pour s'assurer que des fuites d'hydrogène ne sont pas exposées à des
surfaces chaudes.
H.3 La vitesse de diffusion d'un gaz due à la flottabilité est proportionnelle à la densité du
gaz par rapport à celle de l'air. L'hydrogène est un gaz plus léger que l'air. Il se diffuse
rapidement et a tendance à s'élever. Toutefois, au fur et à mesure de la diffusion du gaz, la
masse volumique apparente d'un volume donné a tendance à s'approcher de celle de l'air.
Lorsque la concentration d'hydrogène diminue, de sorte que la masse volumique apparente
avoisine celle de l'air, la faible concentration d'hydrogène a tendance à se déplacer avec l'air.
H.5 En général, les dégagements d'hydrogène donnent un panache dans le sens du point de
dégagement. Une fois la quantité de mouvement du jet dissipée, le panache monte à la verticale
et, en règle générale, se disperse sans danger dans une zone bien ventilée.
H.6 Un déversement d'hydrogène liquide, qui présente en général une pression de saturation
de cuve de 4 bars, peut soudainement exposer le contenu cryogénique de la cuve à la pression
ambiante. Dans ce cas, une quantité importante du liquide bout ou explose instantanément en
vapeur cryogénique, le reste du contenu risquant de se déverser. L'hydrogène liquide bou t
à 20 K à 1 atmosphère, et la chaleur du contenu exposé aux températures ambiantes est
suffisante pour évaporer rapidement l'hydrogène liquide. La section exposée du déversement
d'hydrogène liquide a un impact sur la vitesse à laquelle le contenu se transf orme en vapeur et
s'échauffe. Au point d'ébullition de l'hydrogène, la vapeur d'hydrogène froide est plus lourde que
l'air tant qu'elle n'est pas réchauffée. Les vapeurs froides se mélangeant avec l'air, l'air peut être
refroidi sous le point de rosée, provoquant de la condensation et formant un nuage visible. Après
être resté proche du sol et s'être suffisamment réchauffé, le nuage de va peur visible peut former
un panache et s'élever.
H.7 Les fronts de flamme observés avec les mélanges d'hydrogène dans l'air brûlent moins
facilement lorsqu'ils sont contraints de brûler à l'horizontale, et encore moins s'ils sont orientés
vers le bas.
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Le dégagement d'une grande quantité d'hydrogène peut former un panache dont l'axe contient
une concentration plus élevée d'hydrogène. Les régions aux mélanges hydrogène/air à faible
concentration exigent une énergie d'amorçage plus importante pour l'inflammation que celles
présentant une concentration plus élevée vers le centre d'un panache. Le mouvement et la
vapeur d'eau présente dans un panache donnent également lieu à une énergie d'amorçage plus
importante comparée au même mélange de composition, qui est sec e t sans mouvement.
Par conséquent, au fur et à mesure de l'élévation d'un panache d'hydrogène, les régions
extérieures du panache (celles susceptibles de rencontrer une source d'inflammation) sont
moins susceptibles de s'allumer comparées aux mélanges pres que stœchiométriques. Si une
inflammation se produit dans une région extérieure du panache, seul le gaz se trouvant dans la
proximité immédiate de la source d'inflammation a tendance à brûler, le potentiel de propagation
de flamme ou de déflagration dans le nuage étant réduit. Par conséquent, à moins que certains
procédés ne mélangent rapidement le panache d'hydrogène pour former un mélange presque
stœchiométrique avec l'air dans tout le nuage, les facteurs normaux qui influencent en général le
mélange (diffusion, flottabilité, vent et turbulences) dans un dégagement n'assurent pas la
combustion complète du panache.
L'hydrogène est susceptible d’être à l'origine d'un déficit en oxygène. Un mélange d'hydrogène
dans l'air élevé peut être sûr pour la respiration à court terme, mais l'atmosphère est au-dessus
de la limite inférieure d'inflammabilité ( LII), générant une atmosphère potentiellement explosive.
Les flammes d'hydrogène, sauf si elles contiennent des impuretés, sont très difficiles à voir à la
lumière du jour. Cette propriété, combinée à sa faible émissivité générant très peu de
rayonnement infrarouge, rend la combustion de l'hydrogène difficile à appréhender en l'absence
de contact physique avec la flamme. La combustion de l'hydrogène dans l'air produit également
un rayonnement ultraviolet (UV) capable de produire des effets analogues à une su rexposition
au soleil. Une exposition directe aux flammes d'hydrogène produit des brûlures immédiates.
L'hydrogène s'enflamme très facilement lors de son dégagement, une inflammation et/ou un
incendie sont alors normalement susceptibles de se produire. De petites fuites peuvent se
produire et s'enflammer, mais elles passent inaperçues tant que le personnel en charge de
l’entretien n'entre pas dans l'emplacement. Un panache d'hydrogène qui s'enflamme revient
rapidement à la source d'hydrogène. Du point de vu e de la maîtrise des dangers, un incendie
d'hydrogène au niveau d'une source ou d'une fuite est souvent préférable à un panache
d'hydrogène grandissant.
Lorsque les fuites d'hydrogène sont réputées problématiques (systèmes à très haute pression ou
très haute température, par exemple), il convient alors de prévoir des mesures de protection
supplémentaires pour les sources de la fuite. Ces mesures de protection peuvent inclure:
Des protections contre les déflexions pour limiter la quantité de mouvement du jet et faciliter
la dispersion,
Des jets de vapeur autour de la source de dégagement pour refroidir les dégagements à
température élevée, humidifier le gaz et modifier le com portement de dispersion du jet.
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EN 60079-10-1:2015 – 110 –
La combustion totale d'un nuage d'hydrogène dure plus ieurs secondes. Le dépôt d'énergie
thermique n'est pas suffisant pour enflammer les substances de construction classiques utilisées
dans les bâtiments. Les personnes se trouvant à proximité immédiate peuvent être gravement
brûlées et les liquides inflammables exposés directement peuvent également s'enflammer.
L'hydrogène stocké à haute pression produit en général un jet sur le dégagement. S'il
s'enflamme, il génère un puissant jet de flamme pratiquement invisible qui est extrêmement
dangereux pour tout ce qui se trouve sur son chemin. Dans les systèmes haute pression dotés
de joints réputés être susceptibles de fuir, il convient de prévoir des mesures de contrôle
supplémentaires.
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– 111 – EN 60079-10-1:2015
Annexe I
(informative)
Mélanges hybrides
I.1 Généralités
Un mélange hybride est un mélange combiné de gaz ou de vapeur inflammable avec des
poussières combustibles ou des particules combustibles en suspension dans l’air . Ce mélange
hybride peut se comporter différemment du gaz, de la vapeur ou de la poussière
individuellement. Le nombre de situations qui peuvent être rencontrées dans le secteur industriel
varie énormément et, à ce titre, il n'est pas aisé de formuler des lignes directrices spécifiques.
Toutefois, la présente annexe fournit des lignes directrices relatives aux problèmes qu’il convient
de prendre en considération en présence de mélanges hybrides.
Un mélange hybride peut former une atmosphère explosive hors des limites expl osives
individuelles de gaz/vapeur ou des concentrations explosives de poussière. Il est recommandé,
sauf en cas de données supplémentaires disponibles, de considérer un mélange hybride comme
étant explosif si la concentration en gaz/vapeur dépasse 25 % de la LII ou si la concentration en
poussière dépasse 25 % de la concentration explosible minimale (CEM ).
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Annexe J
(informative)
J.1 Généralités
Le débit de ventilation minimal théorique d'air frais permettant de diluer un dégagement donné
de substance inflammable jusqu'à une concentration inférieure à la limite inférieure
d'inflammabilité Q a min peut être calculé par l’équation:
Wg T
Qa min a (J.1)
k LIIm 293
où
Q a min est le débit de ventilation minimal théorique d'air frais exigé pour la dilution (m 3 /s);
Wg est le taux de dégagement de la substance inflammable (kg/s);
k est le facteur de sécurité attribué à la LII m (1,0);
LII m est la limite inférieure d'inflammabilité en fonction de la masse (kg/m 3 );
Ta est la température ambiante (K).
EXEMPLE
Déterminer le débit de ventilation minimal théorique d'air frais exigé pour diluer un taux de dégagement
W g = 0,003 kg/s de BENZÈNE suite à l'évaporation d'une flaque de liquide confiné, à une température ambiante de
40 °C:
Wg Ta 0,003 313
Qamin 0,164 m3 / s .
k LII m 293 0,5 0,039 293
– 113 – EN 60079-10-1:2015
1 X
td ln b (J.2)
C X crit
où
td est la durée théorique exigée pour diluer une vale ur définie de concentration de substance
inflammable à une autre valeur inférieure à la première valeur (s);
C est le nombre de renouvellements de l'air par unité de temps dans le volume
spécifique (s –1 );
Xb est la concentration de fond de la substance inf lammable en régime établi (vol/vol);
X crit est la valeur souhaitée/critique de la concentration de substance inflammable (vol/vol).
EXEMPLE
Déterminer la durée théorique de réduction de la concentration de substance inflammable dans une enceinte à
ventilation artificielle afin d'obtenir un nombre de renouvellements de l'air par unité de temps C = 6 h –1 (0,002 s –1 ),
de la valeur initiale X b = 0,012 à la valeur souhaitée X crit = 0,0024.
1 X 1 0,012
td ln b ln 2347 s 0,65 h
C X crit 0,002 0,0024
La durée théorique t d calculée comme décrit ci-dessus repose sur une dilution idéale de la
substance inflammable dégagée dans l'enceinte. Il convient de toujours prévoir des marges de
sécurité.
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EN 60079-10-1:2015 – 114 –
Annexe K
(informative)
K.1 Généralités
En général, des exemples de classement peuvent être acceptés conformément aux codes
nationaux ou applicables à l’industrie, lorsque leur application à une situation particulière peut
être clairement démontrée. Il convient de satisfaire à tous les critères ou à toutes les limit es
identifié(e)s dans le code national ou applicable à l’industrie.
S'il est prévu d'utiliser les exemples cités dans les codes nationaux ou applicables à l’industrie
de référence pour procéder au classement des emplacements, les particularités de chaque cas
individuel doivent être prises en compte (les caractéristiques relatives au procédé et à
l’emplacement, par exemple).
En général, les exemples fournis dans les codes applicables à l'industrie et les normes
nationales partent du principe que l'installation et le matériel sont correctement entretenus.
Les codes et les normes peuvent ne pas s'appliquer à des situations spécifiques, par exemple
lorsque:
Lorsque l'utilisation des exemples issus de codes ou de normes spécifiques est respectée, il
convient de ne pas échanger les normes et codes reprenant les mêmes exemples. Par exemple,
lorsqu'une norme est préférable pour un site ou une application, il convient de ne pas choisir les
exemples d'une autre norme pour obtenir un classement moins rigoureux sans justification
valable.
Lorsque des exemples issus de codes applicables à l'industrie ou de normes nationales sont
utilisés, il doit alors être indiqué que le classement repose sur ces exemples et pas sur
l'IEC 60079-10-1. Le Tableau K.1 contient, sans toutefois s'y limiter, des exemples de normes
nationales ou de codes applicables à l'industrie. Les pays d'origine sont indiqués dans l'ordre
alphabétique.
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– 115 – EN 60079-10-1:2015
Zonen
Exigences minimales de base
en matière de protection
contre les explosions – Zones
Pays-Bas NPR 7910-1 Directive d’ordre pratique Netherlands
NPR 7910-1, Classement des Standardisatio
emplacements dangereux par n Institute,
rapport aux dangers NEN
d'explosion – Partie 1: danger
d'explosion dû au gaz,
selon la norme
NEN-EN-IEC 60079-10-1
Royaume-Uni IP15 Model code of safe practice for Energy L'IP15 fait office de
the petroleum industry, Institute norme industrielle
Part 15: Area Classification dans le secteur
Code for Petroleum pétrolier/pétrochimique
Installations Handling dans de nombreux
Flammable Liquids. pays
IGEM/SR/25 Hazardous area classification Institution of
of natural gas installations. Gas Engineers
and Managers
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EN 60079-10-1:2015 – 116 –
– 117 – EN 60079-10-1:2015
Annexe ZA
(normative)
Les documents suivants, en tout ou en partie, sont référencés normativement dans le présent document
et sont indispensables pour son application. Pour les références datées, seule l'édition citée s'applique.
Pour les références non-datées, la dernière édition du document référencé (y compris les amendements)
s'applique.
NOTE 1 Dans le cas où une publication internationale est modifiée par des modifications communes, indiqué par
(mod), l'EN/le HD correspondant(e) s'applique.
NOTE 2 Les informations les plus récentes concernant les dernières versions des Normes Européennes listées
dans la présente annexe sont disponibles à l'adresse suivante: www.cenelec.eu.
EN 60079-10-1:2015 – 118 –
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NOTE Harmonisée comme EN 61285:2004 (non modifiée).
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