Zoo2 2013
Zoo2 2013
Zoo2 2013
l’ectoderme et l’endoderme.
Le mésoderme ne s’organise pas en cavités.
Les viscères ne sont pas situés dans une cavité mais sont emballés
dans un parenchyme.
Les acœlomates ne constituent apparemment pas un groupe
monophylétique, ni paraphylétique, mais polyphylétique.
Ils sont caractérisés également par une symétrie bilatérale et
l’existence d’une polarité antéro-postérieure.
Cette symétrie bilatérale peut être altérée secondairement.
Le système nerveux est caractérisé par la présence de synapses
cholinergiques.
Parmi ces acœlomates, on peut citer les Plathelminthes et les
Némathelminthes.
THIOYE DJIBY SN2
Métazoaires triblastiques acœlomates
Vers aplatis dorso-ventralement avec une une région antérieure ou céphalique, une région postérieure ou
caudale, une face dorsale et une face ventrale.
Pas d’appareils respiratoire et circulatoire,
Appareil excréteur est constitué de protonéphridies.
Le tube digestif n’a qu’un seul orifice, servant de bouche et d’anus. Il est souvent très ramifié. Absent chez
certaines formes parasites. Il peut être utilisé comme critère de systématique dans certains groupes.
Système nerveux rudimentaire avec des ganglions cérébroïdes en relation avec les principaux organes
sensoriels.
Ils sont hermaphrodites protéandriques avec:
o l’appareil sexuel mâle composé de testicules folliculaires drainés par deux spermiductes (ou canaux
déférents) qui s’élargissent pour former les vésicules séminales à fonction de stockage des produits
génitaux.
o L’appareil génital femelle est complexe avec séparation des fonctions gamétogène et vitelogène. La
fécondation croisée est la règle générale dans ce groupe.
o La multiplication sexuée est croisée pas d’autofécondation. La multiplication sexuée se fait plus
fréquemment par architomie (division d’un individu en deux puis régénération des parties manquantes),
plus rarement par paratomie (régénération puis division).
Les Plathelminthes sont libres, commensaux ou parasites et sont répartis en 4 classes : les Turbellariés,
les Monogènes, les Trématodes, et les Cestodes.
Caractères généraux
Les Turbellariés sont libres, mais il existe aussi exceptionnellement quelques
formes commensales ou parasites.
Ils sont carnassiers, vivent dans les eaux douces, les eaux marines et parfois dans
des habitats terrestres humides.
Ils sont de petite taille, mais peuvent exceptionnellement atteindre 10 cm.
Leur corps est foliacé, non segmenté, aplati et entièrement recouvert de cils courts.
La bouche est située sur la face ventrale.
Organisation générale :
Vers plats dont le corps est protégé par un tégument recouvert
extérieurement par un épithélium cilié dont les battements assurent le
déplacement de l’animal.
Sous le tégument se trouve une musculature complexe constituée de
plusieurs types de muscles : fibres musculaires circulaires, longitudinales,
obliques et parfois dorso-ventrales donnant aux Turbellariés une grande
motilité.
Les planaires sont des organismes hermaphrodites protéandriques dont les
conduits génitaux mâles et femelles débouchent dans une cavité commune appelée
cloaque.
Le système nerveux est constitué de deux ganglions cérébroïdes d’où partent 2, 4,
6 ou 8 cordons longitudinaux réunis par des commissures transverses.
L’appareil excréteur est de type protonéphridien avec des cellules flammes dont
les canalicules aboutissent à deux canaux latéraux en relation avec un ou
plusieurs néphridiopores.
Le tube digestif comprend:
la bouche située sur la face ventrale
un pharyx (sauf pour certains acoeles)
un intestin dont la morphologie est utilisée comme critère de systématique chez ce
groupe. C’est ainsi qu’on distingue :
- l’ordre des Acoeles avec un tube digestif réduit à la bouche au fond de laquelle
les cellules mésenchymateuses captent et digèrent les particules alimentaires. Dans
certains cas la bouche peut être suivie d’un pharynx. Ils sont marins.
- l’ordre des Rhabdocoeles avec un tube digestif qui a un intestin rectiligne sans
caecum. Ils sont marins, dulcicoles ou terrestres.
- l’ordre des Protriclades. Le tube digestif a trois branches intestinales dont les
deux postérieures ont fusionné. Les branches intestinales présentent quelques
caeca courts. Ils sont marins ou dulcicoles.
- l’ordre des Triclades. L’intestin présente trois branches intestinales avec des
caeca nets. Ils ont un habitat très varié.
- l’ordre des Polyclades. Ce sont des Turbellariés marins cde grande taille dont le
pharynx est suivi d’un intestin avec de nombreux diverticules.
Exemple d’un Turbellarié : Planaria sp
Les Monogènes sont Plathelminthes hermaphrodites, ectoparasites de petite taille.
Ils sont le plus souvent parasites de poissons mais on les rencontre aussi chez les
Batraciens et les Mammifères.
Ils se caractérisent par la présence dans la région postérieure du corps, d’un organe
de fixation appelé hapteur muni de ventouses et crochets.
La bouche est terminale ou ventrale.
Leur développement et direct et aboutit à une larve ciliée, l’oncomiracidium, qui
nage à la recherche de son hôte sur lequel elle se fixe au moyen de son hapteux.
Elle se métamorphose ensuite en adulte.
Vers plats non segmentés qui ressemblent aux Turbellariés adaptés au parasitisme.
Endoparasites dont le cycle de développement fait intervenir au moins deux hôtes.
A l’état adulte, ils parasitent des vertébrés alors que les larves sont parasites de
Mollusques.
Leurs organes de fixation sont les ventouses et les crochets.
Corps recouvert d’une cuticule reposant directement sur du mésenchyme. La
présence de la cuticule a deux conséquences : absence de cils et croissance
discontinue qui se fait par mues avec présence de plusieurs formes larvaires.
Musculature variée avec des muscles circulaires, longitudinaux et parfois obliques.
Le système nerveux est proche de celui des turbellariés, avec des ganglions
cérébroïdes reliés par une commissure. Des terminaisons nerveuses partent vers
l’avant et des cordons nerveux partent vers l’arrière. Absence d’organes de sens à
part quelques cellules sensorielles spécialisées.
L’appareil excréteur est identique à celui des turbellariés (protonéphridien) avec un
réseau caniculaire dense. Les canicules se réunissent en deux troncs principaux qui
débouchent dans un réservoir terminal (« vessie ») qui s’ouvre à l’extérieur, par
l’orifice excréteur (en position caudale).
Les Trématodes sont des hermaphrodites sauf les Schistosomes chez qui on note
un retour au gonochorisme.
o L'appareil mâle est formé de deux testicules (ou follicules testiculaires) drainés
par deux spermiductes qui convergent en une vésicule séminale de stockage. De
cette vésicule se différencie un pénis copulateur qui fait saillie au niveau du
gonophore (orifice mâle et femelle).
o L'appareil femelle est relativement complexe. Les fonctions vitellogènes et
gamétogènes sont dissociées dans l’espace. Il gravite autour d’une chambre
(l’ootype) où arrive l’oviducte, venant d’un ovaire ramifié. L’ootype reçoit un
canal issu de la fusion des deux vitelloductes qui amènent les cellules vitellines
venant des glandes vitellogènes (très ramifiées).
o La fécondation est croisée et se fait par accolement réciproque. L’œuf fécondé est
entouré d’une coque et est accompagné de nombreuses cellules vitellines.
Le tube digestif comprend la bouche antérieure, terminale ou sub-terminale
s’ouvrant au centre de la ventouse buccale. L’intestin est formé par deux branches
(cæcum digestif), très ramifiées où vient s’accumuler le sang ingéré. Il n’y a pas
d’anus.
Ces Trématodes peuvent être à l’origine de plusieurs parasitoses parmi lesquelles
on peut citer :
1°) Les Distomatoses
Ce sont des infections parasitaires dues à des vers plats encore appelés
douves. Ce sont des zoonoses qu’on retrouve aussi bien chez les animaux
sauvages que domestiques et accidentellement chez l’homme.
On distingue :
1-1°) Les Distomatoses hépato-biliaires
.
Cycle de développement de .Fasciola hepatica
Elles sont dues à plusieurs douves évoluant dans l’intestin de l’homme comme
Fasciolopsis buski qui parasite à l’état adulte l’homme et le porc. La
contamination se fait par ingestion de végétaux aquatiques d’eau douce sur
lesquelles se trouvent les métacercaires formes infestantes.
Le cycle fait intervenir un hôte définitif et un hôte intermédiaire du
genre Planorbis par exemple.
Les œufs libérés avec les selles éclosent dans l’eau douce et libèrent un
miracidium qui pénètre dans le Planorbe et passe par les stades de
sporocystes, rédies, cercaires.
Cette dernière quitte le mollusque et se transforme en une forme
kystique la métacercaire sur les plantes aquatiques comme les châtaignes
d’eau douce avant d’être consommées avec par les ruminants et le cycle
recommence.
Cycle de développement
1-3°) Distomatoses pulmonaires Ex.
Paragonimus westermani
Elles sont dues à des douves du genre Paragonimus (westermani, en Asie,
africanus en Afrique ou mexicanus en Amérique du Sud). Le ver adule a un aspect
de grain de café de couleur brun rouge et mesure 10mm.
L’adulte parasite les poumons de l’homme et de divers mammifères
domestiques ou sauvages.
C’est l’agent de la distomatose pulmonaire ou bronchiale sanglante.
Les cocons de ponte sont expulsés par la bouche et par les selles.
Lorsque l’œuf tombe dans l’eau douce, il éclot et libère un miracidium
qui pénètre chez un mollusque gastéropode du genre Melania pour
devenir un sporocyste.
Ce dernier engendre une rédie qui gagne l’hépatopancréas ou elle forme,
par bourgeonnement, des rédies-filles.
Ces rédies-filles donnent des cercaires qui gagnent l’eau puis pénètrent
dans un crustacé d’eau douce (crabes ou écrevisses) ou elles se
reproduisent par la voie sexuée et la voie asexuée.
L’accouplement et réciproque et chaque partenaire joue à la fois le rôle
de mâle et de femelle.
La reproduction asexuée résulte de divisions transversales de
régénération. Elles se transforment en métacercaires, formes infestantes
chez l’homme qui se contamine par ingestion de ces crustacés crus ou
mal cuits.
Résumé Le cycle de P. westermani est hétéroxène à 3 hôtes :
A.le 1er hôte intermédiaire est un mollusque du genre Melania. Il héberge le sporocyste et
les rédies
B.le 2e hôte intermédiare est un crustacé, c’est-à-dire un crabe ou une écrevisse. Il
héberge la métacercaire
C.l’hôte définitif est l’homme. Il abrite l’adulte.
Les stades libres sont, l’œuf, le miracidium et la cercaire.
2°) Les Schistosomiases
Ce sont des infections parasitaires dues à des vers Trématodes du genre
Schistosoma. Les principales formes de schistosomiases humaines sont :
la schistosomiase intestinale due à Schistosoma mansoni,
la schistosomiase rectale causée par Schistosoma intercalatum
la schistosomiase artério-veineuse due à Schistosoma japonicum.
Ex : Schistosoma mansoni
Œuf de S.haematobium
Œuf de S.japonicum
Cycle de développement
L’accouplement a lieu généralement dans le foie.
La femelle fécondée quitte le mâle, migre dans les petits vaisseaux où a lieu la
ponte.
Les œufs gagnent la lumière intestinale d’où ils seront disséminés dans le milieu
extérieur avec les selles.
Si l’œuf tombe dans l’eau, ils éclot et libère un miracidium qui pénètre chez le
mollusque.
Dans l’organisme de ce dernier, il se transforme en sporocystes dans lesquels
bourgeonnent les sporocystes-fils qui donnent directement des cercaires.
Les cercaires quittent le mollusque par effraction et pénètrent chez l’Homme en
perforant la peau lorsque celui se baigne dans un marigot. Elles se transforment en
schistosomes adultes.
En résumé le cycle de S. mansoni est dixène.
L’hôte intermédiaire est un mollusque du genre Planorbis.
Il héberge le sporocyste.
L’hôte définitif est le mouton ou encore l’homme ou le bœuf. Il
héberge l’adulte.
Les stades libres sont l’oeuf, le miracidium, les cercaires il n’y a
pas de rédies ni de métacercaires dans le cycle.
Systématique :
Classe des Trématodes
Sous classe des Digéniens
Ordre des Echinostomides Ex : Fasciola hépatica
Ordre des Plagiorchides Ex : Dicrocoelium dendriticum,
Paragonimus westermani
Ordre des Strigéatoïdes Ex : Schistosoma spp
Complications tardives après plusieurs années dues aux oeufs
migrant dans les tissus et piégés par une réaction inflammatoire:
Formation de GRANULOMES (R. immunitaire cellulaire LT et
Macrophages, Hypersensibilité Type IV). Cette formation
histologique entrave le fonctionnement tissulaire.
S.mansoni: complications hépatiques: hépatomégalie,
hypertension portale, cirrhoses(30%), complications
spléniques, cardiaques.
Décès par insuffisance hépatique
S.hematobium: complications urinaires et génitales: cystites,
infections bactériennes: risque de cancer de la vessie,
néphrites, épididimytes, ulcération vaginales,
avortement et stérilité féminine ?, complications hépatiques
S. japonicum: moins bien adaptée, complications rapides
hépatiques, spléniques, cardiaques, pulmonaires, cutanées
MORTALITE ESTIMEE due aux complications : 800 000
personnes/an
Les Cestodes sont tous des parasites.
Leur corps aplati, est rubané, souvent segmenté.
Ils sont dépourvus de tube digestifs et sont répartis en 2 sous-classes :
o la sous classe des Cestoïdes
o la sous classe des Cestodaires.
1°) Sous classe des cestoïdes
Les cestoïdes sont des Plathelminthes endoparasites avec un corps rubané
le plus souvent segmenté.
Ils sont constitués de trois parties : la tête ou scolex, le cou et le strobile.
L’extrémité antérieure ou scolex est un organe de fixation sphérique ou
ovoïde, muni de ventouses et parfois de crochets.
Sa morphologie très diversifiée est utilisée dans la systématique de ce
groupe où on distingue trois groupes :
o les Cyclophyllidiens avec 4 ventouses (bothridies) et un scolex armé ou
inerme,
o les Pseudophyllidiens avec 2 dépressions longitudinales (1 ventrale et 1
dorsale) appelées Pseudobothridies
o les Tetrarhynchide-diphyllidiens avec 4 pseudobothridies plus ou moins
pédonculées pouvant être réunies par deux et dont la face interne porte
des épines.
Le scolex est suivi d’une zone de croissance ; le cou qui engendre des
segments successifs ou proglottis formant le strobile.
A l’extrémité postérieure, les proglottis mûrs ou cucubitains remplis
d’œufs embryonnés se détachent isolément ou par groupe on parle alors
de Cestodes polymères.
Certains Cestoïdes ont une segmentation à peine marquée ou absente,
chez d’autres, un seul proglottis fait suite à un scolex rudimentaire on
parle alors de Cestodes monomères.
Ils sont hermaphrodites protandres et ont un cycle de développement
hétéroxène.
Ce sont des parasites intestinaux de tous les groupes de vertébrés, sauf les
Cocrodilions responsables de certaines maladies comme les Téniases.
Les Téniases sont des parasitoses causées par plusieurs types de cestodes
comme:
Taenia saginata,
Taenia.solium,
Diphyllobothrium latum,
Dipyllidium caninum,
Echinococcus granulosus etc…
Ex1. : Taenia saginata
Taenia saginata est un vers plat, blanchâtre, cosmopolite qui vit dans le jéjunum
de l’homme et mesure 4 à 10 m de long.
Le corps comprend 3 régions :
o le scolex dépourvu de crochets :scolex inerme qui porte latéralement 4 ventouses
servant à la fixation dans la muqueuse intestinale,
o le cou grêle, lisse non segmenté
o le strobile constitué de plusieurs segments ou proglottis.
Dans sa partie postérieure se trouve une zone de prolifération qui assure la
formation continue des divers segments du strobile. Le segment nouvellement
formé repousse les segments plus anciens déjà formés.
Le strobile forme la plus grande partie du corps et compte près de 2000 segments .
Les derniers segments sont bourrés d’œufs : on les appelle des cucurbutains.
Chaque segment âgé possède une papille génitale latérale, dont la disposition
droite ou gauche alterne assez régulièrement d’un segment à un autre.
Le dernier segment présente deux orifices excréteurs
Organisation générale
Larve
cysticerque
NB : T.solium peut être aussi à l’origine d’une cysticercose où l’homme
est un hôte intermédiaire.
Les œufs de T.solium sont rejetés à l’extérieur avec les selles et
deviennent infectants.
L’homme se contamine lors d’une nourriture souillée par ces œufs qui
libèrent une larve appelée embryophore qui pénètre dans le villosités
intestinales et gagnent par la voie sanguine divers tissus comme la peau,
l’œil, le cerveau où elle se transforme en larve cysticerque qui se
calcifiera au bout de quelques années.
La cysticercose sous cutanée se traduit par la présence de nodules sous la
peau.
Ex3: Echinococcus granulosus
L’adulte mesure moins d’un centimètre de long vit fixé à la muqueuse
intestinale du chien. Il ne possède que 3 segments.
Le scolex est pourvu d’un rostre portant une double couronne de crochets.
Lorsque le dernier anneau arrive à maturité, il se détache et les œufs qu’il
contient sont éliminés avec les excréments dans le milieu extérieur ;
Les œufs peuvent souiller les herbes ou les aliments avalés par un ruminant,
un porc ou par l’homme.
L’œuf éclot et libère la larve hexacanthe qui va au foie ou aux poumons où
elle évolue et forme un kyste hydatique qui peut mesurer de 5 à 15 cm.
Dans ce kyste bourgeonnent des centaines de scolex qui redonneront des
adultes s’ils sont dévorés par le chien.
En cas de rupture du kyste hydatique dans le foie ou les poupons du porc, du
ruminant ou de l’homme, les scolex libérés édifient de nouveaux kystes
hydatiques on parle alors d’echinococcose secondaire mortelle.
Dans ce cycle il y a multiplication de formes larvaires chez l’hôte
intermédiaire.
Foie sain Scanner kyste hépatique
Foie infecté
Ex4. Diphyllobothrium latum
Il fait parti des plus grands parasites de l’homme près de 12 m de long et
parasite la partie initiale de l’intestin grêle. L’adulte vit dans l’intestin de
l’Homme et de nombreux autres mammifères sauvages ou domestiques.
Le scolex porte deux fentes allongées faisant office de ventouses et
appelées bothridies. Le cou est grêle et le strobile a une longueur qui
varie en 2 et 8 m mais peut atteindre 20 m.
Cycle de développement:
Les oeufs sont éliminés avec les selles dans le milieu extérieur.
Si l’œuf mûr tombe dans l’eau, il éclot et libère une larve ciliée nageuse, appelée
Coracidium.
Le coracidium ne pourra poursuivre son évolution que s’il est avalé par un
crustacé du genre Cyclops qui est le 1er hôte intermédiaire.
Dans le tube digestif du Cyclops, le Coracidium perd ses cils et pénètre dans la
cavité générale où il se transforme en une nouvelle forme larvaire appelée larve
procercoïde ;
La larve procercoïde ne poursuivra son développement que chez un poisson qui est
le 2e hôte intermédiaire.
Lorsque le cyclops est mangé par un poisson, le procercoïde libéré dans l’estomac
de ce dernier traverse la paroi de l’estomac et se loge dans la musculature où il se
transforme en une larve plérocercoïde qui possède déjà le scolex.
Si ce poisson est la proie d’un poisson plus gros, la larve plérocercoïde passe dans
la musculature de ce poisson prédateur qu est alors un hôte d’attente.
Chez l’hôte d’attente, le plérocercoïde ne se développe pas. Il ne devient adulte
que chez l’hôte définitif, c’est-à-dire l’Homme ou les mammifères piscivores, qui
s’infeste en mangeant la chair crue ou mal cuite de poisson parasité.
Métazoaires à symétrie bilatérale, au corps cylindrique, fusiforme et non
métamérisé
sont triblastiques et acoelomates
mènent une vie libre ou sont des parasites de végétaux et d’animaux.
protégés par une cuticule qui impose une croissance par mue.
n’ont ni appareil circulatoire, ni appareil respiratoire
L’une des caractéristiques d’organisation les plus frappantes des
Némathelminthes est la régression quasi-totale du tissu mésenchymateux
(observé chez les Plathelminthes) ;
La conséquence est que l’espace entre le tube digestif et la couche
musculaire longitudinale sous-épithéliale est totalement rempli par un
plasma.
Ceci est une caractéristique qui sépare sans ambiguïté les
Némathelminthes des autres Métazoaires.
A ces particularités peuvent s’ajouter d’autres tout aussi particuliers des
Némathelminthes c’est le cas de:
l’apparition fréquente de cordons cellulaires syncytiaux (par exemple
l’épiderme),
la constance du nombre de cellules ou de noyaux très respectée dans le
système nerveux,
l’absence totale de cellules ciliées dans tous les systèmes d’organes
notamment chez les Nématodes etc
La structure et l’organisation du tube digestif permettent de distinguer 2
sous-embranchements.
sous-embranchement des Nématodes qui possèdent un tube digestif
complet,
sous-embranchement des Nématomorphes qui ont un tube digestif
atrophié ne s’ouvrant pas à l’extérieur
A/ Sous Embranchement des Nématodes
I/ Caractères généraux
Corps allongé filiforme, circulaire ou fusiforme quelque
soit le statut de l’animal (parasite ou libre).
tube digestif complet.
système excréteur est tubulaire,
système nerveux rudimentaire
Organes sensoriels constitués par :
des amphides qui s’ouvrent à l’extrémité antérieure du corps
à rôle chimiorécepteur,
des phasmides (généralement postérieures) mais dont la
position est plus variable à rôle chémorécepteur
des papilles à rôle tactile
cavité générale ou pseudocoelome bien développée et
partiellement comblée par du mésenchyme.
La croissance se fait par hypertrophie des cellules déjà
existantes car le nombre de cellules qui forment un organe
est déterminé très tôt au cours de l’embryogenèse
gonochoriques et ne se reproduisent que par voie
sexuée sauf chez les Rhabdites (hermaphrodites
protandres avec autofécondation)
colonisent les milieux terrestre, aquatique,
biologique
la partie la plus importante de la biomasse des
sols.
il existe un dimorphisme sexuel avec le mâle plus
petit que la femelle.
sont répartis en deux classes :
les Adénophorea
les Secernentea.
Les Nématodes parasites d’animaux sont des
zooparasites et peuvent être zoopathogènes. Ceux
parasites de végétaux sont des phytoparasites et
peuvent être phytopathogènes
II/ Organisation
1- Le tégument: constitué, de l’extérieur vers l’intérieur, d’une
cuticule lisse et d’un épiderme.
1-1/ La cuticule très épaisse peut avoir jusqu’à neuf couches
cellulaires (dont trois couches de fibres obliques croisées).
Joue un rôle dans la limitation des pertes par évaporation et
assure une protection du vers contre l’action des sucs digestifs de
l’hôte.
habituellement lisse, mais peut porter des épines ou avoir des
stries longitudinales et transversales
imperméable sauf pour l’eau ou de petites molécules.
.
1-2/ L’épiderme est formé de 4 épaississements ou champs dont 2
latéraux, 1 dorsal et 1 ventral.
Les champs latéraux plus développés, contiennent les canaux excréteurs
les champs dorsal et ventral, contiennent chacun un cordon nerveux
2- Couche musculaire
Sous le tégument se trouve la couche musculaire longitudinale constituée
d’une couche de cellules musculaires de type myo-épithéliales appelée
myoblastes. Ces cellules présentent:
- une partie striée, contractile au contact du tégument
- une partie représentant le corps cellulaire contenant le noyau.
La partie non contractile de la cellule contient d’importantes réserves de
glycogène. Toutes les extrémités de ces cellules convergent vers le champ
dorsal ou le champ ventral
3- La cavité périviscérale
Sous la couche musculaire se trouve la cavité
périviscérale. Ce n’est pas un vrai coelome car elle
n’est pas limitée par un épithélium continu. Dans cette
cavité péri viscérale, se trouve le tube digestif, et
l’appareil génital
4- Le tube digestif
Le tube digestif est presque rectiligne et comprend:
* la bouche qui s’ouvre à l’extrémité antérieure et est
entourée de trois lèvres (une dorsale et deux ventrales)
portant des soies céphaliques à rôle sensoriel
* un œsophage musculeux
* un intestin qui a des microvillosités et le rectum qui
communique avec l’extérieur par l’anus.
5/ L’appareil génital
5-1/ L’appareil génital mâle comprend:
* un seul testicule tubulaire et contourné.
* dans la région postérieure, le spermiducte se dilate en une vésicule séminale où
s’accumulent les spermatozoïdes ; puis débouche au niveau du cloaque.
5-2/L’appareil génital femelle comprend:
* 2 ovaires en tube contourné se continuant chacun par
* un oviducte,
* puis un utérus.
Les 2 utérus aboutissent à un vagin commun
6/ L’appareil excréteur
Ne porte pas de protonéphridie et présente de grandes variations morphologiques.
En effet il existe deux types distincts :
* Chez les Adenophorea, on a une ou deux cellules géantes (les cellules Renette)
situées ventralement à la jonction œsophage/intestin. Chaque cellule possède un
pore excréteur en position antérieure
* Chez les Secernentea, il y a formation de deux canaux excréteurs longitudinaux
qui s’étendent dans les champs ectodermiques latéraux et se réunissent en avant au
niveau de l’œsophage pour s’ouvrir par un seul pore excréteur antérieur.
7/ Les appareils circulatoire et respiratoire
Ils ne sont pas différenciés cependant, le liquide de la cavité pseudocoelomique
contient de l’hémolymphe qui baigne tous les organes. Les échanges respiratoires
quant à eux, se font à travers le tégument
III-/ Classification
Le sous embranchement de Nematoda renferme deux grands groupes : les
Secernentea ou Phasmidia et le Adenophorea ou Aphasmidia.
III-1/ Classe des Secernentea (Phasmidia).
- Phasmides présentes
- Glandes caudales absentes
- Présence chez les mâles d'une bourse anale ou caudale
- Surtout terrestres, parfois aquatiques ; souvent parasites de plantes ou d'animaux.
III-2/ Classe des Adenophorea(= Aphasmidia)
- Phasmides absentes,
- Glandes caudales présentes,
- Absence de bourse caudale,
- Surtout aquatiques, parfois terrestres. Libres, parasites de végétaux ou d'animaux.
Étude de quelques exemples de Secernentea
1/ Ordre des Ascaridida
Ex1 : Ascaris lumbricoïdes
1-1/ Morphologie
* corps cylindrique, allongé
* dimorphisme sexuel : mâle plus court que la femelle avec son extrémité
postérieure recourbée en crosse sur la face ventrale alors que l’extrémité
postérieure de la femelle est droite et conique
* surface du corps présente de fines stries transversales et 4 sillons
longitudinaux
* l’extrémité antérieure est occupée par la bouche, entourée par 3 lèvres,
une dorsale, 2 latéro-ventrales
* en arrière de la bouche, se trouve un minuscule pore extérieur
* l’anus se trouve près de l’extrémité postérieure du corps:
- chez le mâle l’anus s’ouvre près de l’orifice génital dans une cavité
commune appelée cloaque d’où sortent 2 stylets copulateurs chez le mâle.
- Chez la femelle l’orifice génital est situé au quart antérieur du corps et
marqué par une dépression annulaire.
1-2/ Cycle de développement
Ingestion
Intestin
Système sanguin
Foie
Poumon
Bronche
Trachée
Œsophage
Gros intestin
Ex2 : Enterobius vermicularis (oxyures)
Les oxyures adultes vivent dans l’intestin de l’homme
* Dimorphisme sexuel avec les femelles qui mesurent
9 à12 mm contre 2 à 5 mm pour le mâle.
* Après accouplement, les femelles migrent vers le
rectum, s’y fixent, pondent des œufs qui restent collés
à l’anus et dont les femelles mordillent provoquant un
prurit anal intense (démangeaisons).
* Les œufs sont expulsés avec les excréments et
deviennent infestants dès qu’ils contiennent un
embryon.
* L’hôte se contamine en les ingérant.
* L’autoinfestation ou parasitose des mains sales est
très courante surtout chez les enfants.
* Dans l’intestin grêle les larves émergent subissent 2
mues puis gagnent le colon.
* Les adultes se nourrissent des bactéries du tube
digestif et ne sont pathogènes que lorsque leur
population augmente trop fortement et provoque des
occlusions du tube digestif.
* Le cycle est monogénétique sans stade libre.
Cycle de développement
2/ Ordre des strongylida
* A maturité, les femelles pondent des microfilaires qui se déplacent dans l’épaisseur
du tégument ainsi que dans les muqueuses tout spécialement celle des yeux
* On les retrouve aussi dans les vaisseaux lymphatiques superficiels et quelques fois
dans les urines mais apparemment jamais dans les vaisseaux sanguins
* Lorsque le vecteur, Simulium damnosum ou simulie, pique un Homme malade, il
puise les microfilaires avec la lymphe dermique.
* Ces microfilaires gagnent les muscles thoraciques puis l'hémolymphe et atteignent le
labium et deviennent des larves de 3e stade infestantes.
* Ces larves de 3e stade seront introduites sous la peau d’un homme sain lors d’une
nouvelle piqûre de l’insecte
Ex3 : Wuchreria bancrofti
- Phasmides absentes,
- Glandes caudales présentes,
- Absence de bourse caudale,
-Surtout aquatiques, parfois terrestres.
Les Nématomorphes ou Gordiens sont de longs vers (> 1m), grêles. Leur intestin est
réduit, les larves sont parasites alors que les adultes sont aquatiques libres. La vie
adulte est brève et ces adultes ne se nourrissent pas : l’anus et la bouche sont non-
fonctionnels. La larve va donc se nourrir par osmose, au travers du tégument.
Ex. Gordius sp. :
Chez les gordiens, le pseudo-cœlome est pratiquement rempli par du mésenchyme.
Les oeufs pondus dans l'eau libèrent des larves microscopiques possédant une
trompe ou proboscis armée de crochets ;
les larves recherchent un hôte, généralement un arthropode, chez lequel elles
accomplissent leur développement jusqu'au stade adulte qui sera libéré
Embrnachement des Annélides
Les annélides ou vers annelés sont des Métazoaires triblastiques (trois feuillets
embryonnaires),
coelomates (présence de coelomes),
hyponeurien (chaîne nerveuse est ventrale c’est-à-dire située sous le tube digestif)
à symétrie bilatérale.
Leur corps est constitué de 3 parties : la tête ou prosoma, qui porte les organes
sensoriels et la bouche, le tronc ou soma et le pygidium ou telson.
Le tronc est constitué d'une série linéaire d'anneaux identiques c'est-à-dire des
métamères contenant tous une paire de sacs coelomiques.
Le système nerveux comporte une ou deux chaînes ganglionnaires ventrales reliées en
avant à des ganglions cérébroïdes dorsaux par un collier périoesophagien et traverse tous
les métamères de l’avant vers l’arrière et dans chaque métamère, on trouve une paire de
ganglions nerveux.
Le tube digestif est complet et bien différencié, avec bouche et anus.
L’appareil circulatoire clos est bien formé.
L’appareil excréteur et de type néphridien. Il y a en principe une paire de néphridies par
métamère.
Les Annélides se multiplient par la voie sexuée. Chez certaines espèces, l’œuf engendre
une larve ciliée, nageuse appelée larve trochophore. Elles peuvent également se multiplier
par voie asexuée et présentent une grande aptitude à la régénération.
Les Annélides sont libres, primitivement marins, devenant dulcicoles puis terrestres dans
les groupes les plus évolués.
Elles sont réparties en 3 classes : les Polychètes, les Oligochètes et les Achètes ou
Hirudinées.
A/ Systématiaue
Le système nerveux :
* Il est composé de plusieurs ganglions cérébroïdes reliés à la chaîne
ganglionnaire ventrale constituée de deux cordons par le collier périoesophagien.
* Dans chaque métamère existe une paire de ganglions réunis par de petites
commissures.
* Chez les formes primitives, la chaîne nerveuse centrale est constituée de quatre
cordons : on parle alors de disposition tétraneure.
Le tube digestif
Il est rectiligne, de la bouche à l’anus avec un renflement
dans chaque métamère. La bouche porte intérieurement une
trompe dévaginable qui peut être inerme ou armée chez les
espèces prédatrices. Dans ce dernier cas, on aura apparition
de mâchoires à l’extrémité de la trompe et de paragnathes
sur les coté L’appareil circulatoire
Entièrement clos.
•Il comprend un vaisseau dorsal dans lequel le sang circule
de l’arrière vers l’avant
• un vaisseau ventral où il circule de l’avant vers l’arrière du
corps.
• Ils sont reliés au niveau de chaque dissépiment, (= cloison
entre le métamère) par des anses vasculaires.
• Chez de nombreux polychètes, le sang est coloré en rouge
par des substances oxydables comme la chlorocruorine et/ou
l’hémoglobine s
L’appareil respiratoire :
L’appareil respiratoire n’est pas bien différencié. La respiration est cutanée : les
échanges gazeux se font à travers les téguments des parapodes.
Les organes génitaux
•Les organes génitaux ne sont pas bien individualisés. Au moment de la
reproduction, il se forme un pavillon génital par évagination de la paroi cœlomique
interne qui produit les spermatozoïdes ou ovules suivant les sexes.
• Les gamètes mûrissent dans la cavité générale puis sont rejetés à l’extérieur par
des canaux cœlomoductes.
• Quand ces cœlomoductes sont absents, les gamètes utilisent les canaux
néphridiens ou bien, sont libérées par rupture du tégument.
Reproduction
• Sexes séparés,
• Fécondation externe.
• La majorité des polychètes est ovipare mais il existe quelques formes vivipares.
• La maturité sexuelle s’accompagne de modifications morphologiques et
comportementales : c’est la métamorphose ou épitoquie. C’est ainsi qu’on peut
noter :
- élargissement des segments postérieurs,
- apparition de couleurs vives (femelles vertes ; mâles blanchâtres),
- hypertrophie des ocelles, réduction des palpes et tentacules,
- transformation des parapodes avec adaptation à la vie pélagique,
- histolyse du tube digestif,
- remaniement de la musculature etc.
Les individus sont alors dits épitoques ; après une brève vie pélagique, ils rejettent
dans la mer les produits sexuels par déchirure des téguments.
Les Polychètes peuvent se multiplier aussi par la voie asexuée. Cette
multiplication s’effectue généralement par :
- scissiparité : le corps de l ‘animal est fragmenté en un certain nombre de
morceaux qui reconstituent chacun un individu entier,
- gemmiparité : il y a formation de bourgeons qui, chacun, donnera un individu
adulte. Le bourgeonnement peut se situer à différents endroits du corps d’un
adulte,
- schizogamie : elle est observée chez les polychètes libérant la partie postérieure
du corps. La partie antérieure va alors bourgeonner et régénérer un individu entier.
La régénération
Le Néreis a une grande capacité de régénération.
•Il peut non seulement régénérer les palpes, antennes et cirres après section
accidentelle ou autotomie,
• Mais aussi une partie du corps.
L’appareil circulatoire
Entièrement clos. Il comprend:
un vaisseau dorsal dans lequel le sang circule de l’arrière vers l’avant e
un vaisseau ventral où il circule de l’avant vers l’arrière du corps.
Ils sont reliés au niveau de chaque dissépiment, (= cloison entre le métamère) par
des anses vasculaires.
Chez de nombreux polychètes, le sang est coloré en rouge par des substances
oxydables comme la chlorocruorine et/ou l’hémoglobine
I-2/ Sous-Classe des Polychètes sédentaires
Les Polychètes sédentaires sont :
Soient fouisseurs : ils vivent dans le sable ou la vase ; leur nutrition,
microphage, va de pair avec une réduction de la tête et de la trompe.
Ex : Arenicola sp. son corps est divisé en trois régions : une région antérieure
portant des soies, une région moyenne garnie de branchies et une région
postérieure sans soies ni branchies. Arenicola marina creuse dans le sable des
galeries en forme de U et vit dans la partie centrale courbe de son abri.
Soient tubicoles : ils vivent dans le sable ou sur les rochers à l'intérieur de
tubes membraneux calcaires. Le prostomium est généralement réduit et ses
appendices hyperthropiés ou modifiés.
Ex : Serpula sp. : Les serpules construisent des tubes calcaires adhérant souvent
au substrat ; ces tubes peuvent être fermés par un opercule. Une couronne de
tentacules crée un courant d'eau apportant les particules alimentaires.
II/ Classe des OLIGOCHÈTES
L’étape ultime dans l’évolution des formes animales est caractérisée par l’apparition
d’un troisième feuillet embryonnaire, le mésoderme qui se substitue à la mésoglée des
organismes diploblastiques, cette apparition permet de définir des organismes
triploblastiques.
Le mésoderme participant à la formation des cavités du corps peut prendre trois
aspects :
Le mésoderme reste massif entre les deux feuillets, il forme un parenchyme de
remplissage entre la paroi et le tube digestif, seule cavité .Ce sont les métazoaires
triploblastiques acoelomates . (Vers plats, Némertes, Rotifères…)
Le mésoderme ne donne pas de parenchyme, entre paroi et tube digestif, grande
cavité contenant des massifs musculaires , les organes génitaux et excréteurs, cette
grande cavité correspond à la blastula et sera appelée blastocoele .Ce sont les
métazoaires triploblastiques pseudocoelomates. (Vers filamenteux,
Némathelminthes… )
Le mésoderme forme un parenchyme qui se creuse, les cavités qui se forment
s’appelleront coelome, dans ces cavités se formerons les viscères.Ce sont les
métazoaires triploblastiques coelomates. (Mollusques, Arthropodes, Annélides,
Lophophoriens vertébrés…)
Chez les organismes triploblastiques coelomates, les cellules mésodermiques
constituent de part et d’autre du tube digestif, des massifs cellulaires pairs,
symétriques, qui s’organisent, au moins au cours du développement embryonnaire
en vésicules closes ou vésicules coelomiques. L’ensemble de ces vésicules nées
par entérocoelie (Echinodermes) ou par schyzocoelie (Annélides) représente le
cœlome.
Formation par schizocœlie : des fissures se forment au sein du mésoderme et
convergent pour former une cavité unique de part et d’autre de l’embryon.
Chez les protostomiens, la métamérisation reste très nette chez les formes
inférieures, même à l’état adulte ; elle s’estompe fréquemment chez les formes
supérieures.
Le système nerveux de ces Métazoaires est condensé, métamérisé et comprend
une paire de ganglions cérébroïdes antérieurs et dorsaux associés à une chaîne
nerveuse ventrale comportant une paire de ganglions par métamère, située sous le
tube digestif ; cette disposition qui leur vaut le qualificatif d’Hyponeuriens se
rencontre chez les Annélides, les Mollusques, les Arthropodes et dans quelques
autres embranchements de moindre importance ( Sipunculiens,
Echiuriens,Onychophores, Lophophoriens).
La parenté phylétique des organismes protostomiens est confirmée par l’identité
des modalités de leur développement embryonnaire (type Spiralia) , par la
similitude de leurs formes larvaires ( type Trochophore ) et par l’équivalence de
leur croissance antéro-postérieure ( individualisation de paires de sacs
coelomiques à partir d’une zone postérieure de prolifération ).