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Zoo2 2013

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 Ils sont définis par la présence d’un 3e feuillet, le mésoderme, entre

l’ectoderme et l’endoderme.
 Le mésoderme ne s’organise pas en cavités.
 Les viscères ne sont pas situés dans une cavité mais sont emballés
dans un parenchyme.
 Les acœlomates ne constituent apparemment pas un groupe
monophylétique, ni paraphylétique, mais polyphylétique.
 Ils sont caractérisés également par une symétrie bilatérale et
l’existence d’une polarité antéro-postérieure.
 Cette symétrie bilatérale peut être altérée secondairement.
 Le système nerveux est caractérisé par la présence de synapses
cholinergiques.
 Parmi ces acœlomates, on peut citer les Plathelminthes et les
Némathelminthes.
THIOYE DJIBY SN2
 Métazoaires triblastiques acœlomates
 Vers aplatis dorso-ventralement avec une une région antérieure ou céphalique, une région postérieure ou
caudale, une face dorsale et une face ventrale.
 Pas d’appareils respiratoire et circulatoire,
 Appareil excréteur est constitué de protonéphridies.
 Le tube digestif n’a qu’un seul orifice, servant de bouche et d’anus. Il est souvent très ramifié. Absent chez
certaines formes parasites. Il peut être utilisé comme critère de systématique dans certains groupes.
 Système nerveux rudimentaire avec des ganglions cérébroïdes en relation avec les principaux organes
sensoriels.
 Ils sont hermaphrodites protéandriques avec:
o l’appareil sexuel mâle composé de testicules folliculaires drainés par deux spermiductes (ou canaux
déférents) qui s’élargissent pour former les vésicules séminales à fonction de stockage des produits
génitaux.
o L’appareil génital femelle est complexe avec séparation des fonctions gamétogène et vitelogène. La
fécondation croisée est la règle générale dans ce groupe.
o La multiplication sexuée est croisée pas d’autofécondation. La multiplication sexuée se fait plus
fréquemment par architomie (division d’un individu en deux puis régénération des parties manquantes),
plus rarement par paratomie (régénération puis division).
 Les Plathelminthes sont libres, commensaux ou parasites et sont répartis en 4 classes : les Turbellariés,
les Monogènes, les Trématodes, et les Cestodes.
Caractères généraux
 Les Turbellariés sont libres, mais il existe aussi exceptionnellement quelques
formes commensales ou parasites.
 Ils sont carnassiers, vivent dans les eaux douces, les eaux marines et parfois dans
des habitats terrestres humides.
 Ils sont de petite taille, mais peuvent exceptionnellement atteindre 10 cm.
 Leur corps est foliacé, non segmenté, aplati et entièrement recouvert de cils courts.
 La bouche est située sur la face ventrale.
Organisation générale :
 Vers plats dont le corps est protégé par un tégument recouvert
extérieurement par un épithélium cilié dont les battements assurent le
déplacement de l’animal.
 Sous le tégument se trouve une musculature complexe constituée de
plusieurs types de muscles : fibres musculaires circulaires, longitudinales,
obliques et parfois dorso-ventrales donnant aux Turbellariés une grande
motilité.
 Les planaires sont des organismes hermaphrodites protéandriques dont les
conduits génitaux mâles et femelles débouchent dans une cavité commune appelée
cloaque.
 Le système nerveux est constitué de deux ganglions cérébroïdes d’où partent 2, 4,
6 ou 8 cordons longitudinaux réunis par des commissures transverses.

 L’appareil excréteur est de type protonéphridien avec des cellules flammes dont
les canalicules aboutissent à deux canaux latéraux en relation avec un ou
plusieurs néphridiopores.
Le tube digestif comprend:
 la bouche située sur la face ventrale
 un pharyx (sauf pour certains acoeles)
 un intestin dont la morphologie est utilisée comme critère de systématique chez ce
groupe. C’est ainsi qu’on distingue :
- l’ordre des Acoeles avec un tube digestif réduit à la bouche au fond de laquelle
les cellules mésenchymateuses captent et digèrent les particules alimentaires. Dans
certains cas la bouche peut être suivie d’un pharynx. Ils sont marins.
- l’ordre des Rhabdocoeles avec un tube digestif qui a un intestin rectiligne sans
caecum. Ils sont marins, dulcicoles ou terrestres.
- l’ordre des Protriclades. Le tube digestif a trois branches intestinales dont les
deux postérieures ont fusionné. Les branches intestinales présentent quelques
caeca courts. Ils sont marins ou dulcicoles.
- l’ordre des Triclades. L’intestin présente trois branches intestinales avec des
caeca nets. Ils ont un habitat très varié.
- l’ordre des Polyclades. Ce sont des Turbellariés marins cde grande taille dont le
pharynx est suivi d’un intestin avec de nombreux diverticules.
Exemple d’un Turbellarié : Planaria sp
 Les Monogènes sont Plathelminthes hermaphrodites, ectoparasites de petite taille.
 Ils sont le plus souvent parasites de poissons mais on les rencontre aussi chez les
Batraciens et les Mammifères.
 Ils se caractérisent par la présence dans la région postérieure du corps, d’un organe
de fixation appelé hapteur muni de ventouses et crochets.
 La bouche est terminale ou ventrale.
 Leur développement et direct et aboutit à une larve ciliée, l’oncomiracidium, qui
nage à la recherche de son hôte sur lequel elle se fixe au moyen de son hapteux.
Elle se métamorphose ensuite en adulte.
 Vers plats non segmentés qui ressemblent aux Turbellariés adaptés au parasitisme.
 Endoparasites dont le cycle de développement fait intervenir au moins deux hôtes.
 A l’état adulte, ils parasitent des vertébrés alors que les larves sont parasites de
Mollusques.
 Leurs organes de fixation sont les ventouses et les crochets.
 Corps recouvert d’une cuticule reposant directement sur du mésenchyme. La
présence de la cuticule a deux conséquences : absence de cils et croissance
discontinue qui se fait par mues avec présence de plusieurs formes larvaires.
 Musculature variée avec des muscles circulaires, longitudinaux et parfois obliques.
 Le système nerveux est proche de celui des turbellariés, avec des ganglions
cérébroïdes reliés par une commissure. Des terminaisons nerveuses partent vers
l’avant et des cordons nerveux partent vers l’arrière. Absence d’organes de sens à
part quelques cellules sensorielles spécialisées.
 L’appareil excréteur est identique à celui des turbellariés (protonéphridien) avec un
réseau caniculaire dense. Les canicules se réunissent en deux troncs principaux qui
débouchent dans un réservoir terminal (« vessie ») qui s’ouvre à l’extérieur, par
l’orifice excréteur (en position caudale).
 Les Trématodes sont des hermaphrodites sauf les Schistosomes chez qui on note
un retour au gonochorisme.
o L'appareil mâle est formé de deux testicules (ou follicules testiculaires) drainés
par deux spermiductes qui convergent en une vésicule séminale de stockage. De
cette vésicule se différencie un pénis copulateur qui fait saillie au niveau du
gonophore (orifice mâle et femelle).
o L'appareil femelle est relativement complexe. Les fonctions vitellogènes et
gamétogènes sont dissociées dans l’espace. Il gravite autour d’une chambre
(l’ootype) où arrive l’oviducte, venant d’un ovaire ramifié. L’ootype reçoit un
canal issu de la fusion des deux vitelloductes qui amènent les cellules vitellines
venant des glandes vitellogènes (très ramifiées).
o La fécondation est croisée et se fait par accolement réciproque. L’œuf fécondé est
entouré d’une coque et est accompagné de nombreuses cellules vitellines.
 Le tube digestif comprend la bouche antérieure, terminale ou sub-terminale
s’ouvrant au centre de la ventouse buccale. L’intestin est formé par deux branches
(cæcum digestif), très ramifiées où vient s’accumuler le sang ingéré. Il n’y a pas
d’anus.
 Ces Trématodes peuvent être à l’origine de plusieurs parasitoses parmi lesquelles
on peut citer :
1°) Les Distomatoses
Ce sont des infections parasitaires dues à des vers plats encore appelés
douves. Ce sont des zoonoses qu’on retrouve aussi bien chez les animaux
sauvages que domestiques et accidentellement chez l’homme.
On distingue :
1-1°) Les Distomatoses hépato-biliaires

 Dues le plus souvent à la grande douve du foie Fasciola hepatica cosmopolite ou


plus rarement à la grande douve géante du foie Fasciola gigantica avec une
localisation géographique plus restreinte (Tchad, Afrique centrale etc).
 Ces parasites peuvent ou non cohabiter avec Dicrocoelium dendriticum la petite
douve du foie.
 Ils sont généralement communs au foie et aux canaux biliaires des bovins et des
ovins et rarement chez l’homme.
Ex. Fasciola hepatica (Grande douve)
 Parasite hermaphrodite qui vit à l’état adulte dans les canaux biliaires du
mouton, du bœuf et occasionnellement l’homme.
 Le corps a la forme d’une feuille aplatie. L’extrémité antérieure porte la
bouche entourée par la ventouse buccale.
 La face ventrale présente, à l’avant les orifices génitaux mâles et femelles et
au 1/3 antérieur la ventouse postérieure ou acétabulum.
 La face dorsale présente, postérieurement le pore excréteur, et dans la région
moyenne l’orifice du canal de Laurer.
 La cuticule épaisse est couverte d'épines ou microtriches qui corrodent la
paroi des canaux biliaires déterminant de petites hémorragies.
 Leurs œufs sont ovoïdes, allongés, operculés et sont non embryonnés.
 Le tube digestif comporte une bouche, un pharynx musculeux, un court
œsophage qui aboutit à un intestin présentant 2 branches très ramifiées
(des caecas). Pas d’anus.
 L’appareil génital mâle: 2 testicules ramifiés situés en arrière de la
ventouse postérieure et d’où partent 2 canaux déférents ou spermiductes
qui aboutissent à la vésicule séminale. De cette vésicule part le pénis ou
cirre logé dans la poche de cirre muni de petits crochets, il s’ouvre par
l’orifice mâle.
 L’appareil génital femelle complexe avec séparation des fonctions
germinale et nourricière. De l’orifice femelle part l’utérus qui donne
accès à l’ootype dont la paroi comporte des glandes coquillières appelées
aussi glandes de Mehlis. Dans l’ootype débouchent un oviducte venant
d’un ovaire et 2 vitelloductes venant de nombreux vitellogènes.
De l ‘oviducte part le canal de Laurer muni d’un réceptacle séminal.
 L’appareil excréteur est de type protonéphridien Des canalicules issus des
cellules protonéphridiales convergent vers 2 canaux latéraux qui
fusionnent en arrière réalisant un canal excréteur principal. Ce dernier
aboutit dans une vessie contractile, qui s’ouvre à l’extrémité postérieure
du corps par le pore excréteur.

.
Cycle de développement de .Fasciola hepatica

En résumé, le cycle de développement de F. hepatica est dixène car il comporte 2


hôtes : un hôte intermédiaire, le mollusque hébergeant 3 formes larvaires, le
sporocyste et la rédie et un hôte définitif, le mouton (ou encore l’Homme ou le
bœuf) abritant la forme adulte sexuée. La phase libre du cycle se réduit au
miracidium à la cercaire et à la métacercaire.
Ex : Dicrocoelium dendriticum ou petite douve du foie
C’est un parasite cosmopolite qu’on peut rencontrer chez de nombreux herbivores
en particulier les moutons. Sa présence chez l’homme est exceptionnelle est peut
être due à la consommation de foie de mouton ou de la charcuterie ayant des
douves.

Son cycle de développement fait intervenir deux hôtes intermédiaires : un


gastéropode terrestre et une fourmi et un hôte définitif.
 Les œufs évacués avec les selles sont ingérés par un mollusque genre Hellicella,
Limicolaria, Achatina etc,
 ils donnent des miracidiums qui évoluent en sporocystes qui donnent à leur tour
directement des cercaires
 Les cercaires sont rejetées sur l’herbe par pneumostome enrobées de mucus.
Ingérées par des fourmis du genre Formica par exemple, les cercaires s’enkystent
sous forme de métacercaires.
 Les fourmis qui hébergent ces métacercaires ont des troubles comportementaux :
elles montent au sommet des herbes et ne peuvent plus redescendre. Le mouton
s’infeste en mangeant les herbes et les fourmis et le cycle recommence.
1-2°) Les Distomatoses intestinales

Elles sont dues à plusieurs douves évoluant dans l’intestin de l’homme comme
Fasciolopsis buski qui parasite à l’état adulte l’homme et le porc. La
contamination se fait par ingestion de végétaux aquatiques d’eau douce sur
lesquelles se trouvent les métacercaires formes infestantes.
 Le cycle fait intervenir un hôte définitif et un hôte intermédiaire du
genre Planorbis par exemple.
 Les œufs libérés avec les selles éclosent dans l’eau douce et libèrent un
miracidium qui pénètre dans le Planorbe et passe par les stades de
sporocystes, rédies, cercaires.
 Cette dernière quitte le mollusque et se transforme en une forme
kystique la métacercaire sur les plantes aquatiques comme les châtaignes
d’eau douce avant d’être consommées avec par les ruminants et le cycle
recommence.
Cycle de développement
1-3°) Distomatoses pulmonaires Ex.
Paragonimus westermani
Elles sont dues à des douves du genre Paragonimus (westermani, en Asie,
africanus en Afrique ou mexicanus en Amérique du Sud). Le ver adule a un aspect
de grain de café de couleur brun rouge et mesure 10mm.
 L’adulte parasite les poumons de l’homme et de divers mammifères
domestiques ou sauvages.
 C’est l’agent de la distomatose pulmonaire ou bronchiale sanglante.
Les cocons de ponte sont expulsés par la bouche et par les selles.
 Lorsque l’œuf tombe dans l’eau douce, il éclot et libère un miracidium
qui pénètre chez un mollusque gastéropode du genre Melania pour
devenir un sporocyste.
 Ce dernier engendre une rédie qui gagne l’hépatopancréas ou elle forme,
par bourgeonnement, des rédies-filles.
 Ces rédies-filles donnent des cercaires qui gagnent l’eau puis pénètrent
dans un crustacé d’eau douce (crabes ou écrevisses) ou elles se
reproduisent par la voie sexuée et la voie asexuée.
 L’accouplement et réciproque et chaque partenaire joue à la fois le rôle
de mâle et de femelle.
 La reproduction asexuée résulte de divisions transversales de
régénération. Elles se transforment en métacercaires, formes infestantes
chez l’homme qui se contamine par ingestion de ces crustacés crus ou
mal cuits.
Résumé Le cycle de P. westermani est hétéroxène à 3 hôtes :
A.le 1er hôte intermédiaire est un mollusque du genre Melania. Il héberge le sporocyste et
les rédies
B.le 2e hôte intermédiare est un crustacé, c’est-à-dire un crabe ou une écrevisse. Il
héberge la métacercaire
C.l’hôte définitif est l’homme. Il abrite l’adulte.
Les stades libres sont, l’œuf, le miracidium et la cercaire.
2°) Les Schistosomiases
Ce sont des infections parasitaires dues à des vers Trématodes du genre
Schistosoma. Les principales formes de schistosomiases humaines sont :
la schistosomiase intestinale due à Schistosoma mansoni,
la schistosomiase rectale causée par Schistosoma intercalatum
la schistosomiase artério-veineuse due à Schistosoma japonicum.
Ex : Schistosoma mansoni

 Il est l’agent de la bilharziose intestinale chez l’Homme.


 L’hôte intermédiaire est un mollusque du genre Planorbis ou Biomphalaria.
 Les adultes de S. mansoni sont gonochoriques.
 Les mâles sont longs et possèdent un sillon ventral appelé canal gynécophore.
 Les femelles sont filiformes et plus longues que les mâles. Elles se logent dans le
canal gynécophore et y demeurent généralement.
Œuf de S.mansoni
Œuf de S.intercalatum

Œuf de S.haematobium
Œuf de S.japonicum
Cycle de développement
 L’accouplement a lieu généralement dans le foie.
 La femelle fécondée quitte le mâle, migre dans les petits vaisseaux où a lieu la
ponte.
 Les œufs gagnent la lumière intestinale d’où ils seront disséminés dans le milieu
extérieur avec les selles.
 Si l’œuf tombe dans l’eau, ils éclot et libère un miracidium qui pénètre chez le
mollusque.
 Dans l’organisme de ce dernier, il se transforme en sporocystes dans lesquels
bourgeonnent les sporocystes-fils qui donnent directement des cercaires.
 Les cercaires quittent le mollusque par effraction et pénètrent chez l’Homme en
perforant la peau lorsque celui se baigne dans un marigot. Elles se transforment en
schistosomes adultes.
En résumé le cycle de S. mansoni est dixène.
L’hôte intermédiaire est un mollusque du genre Planorbis.
Il héberge le sporocyste.
L’hôte définitif est le mouton ou encore l’homme ou le bœuf. Il
héberge l’adulte.
Les stades libres sont l’oeuf, le miracidium, les cercaires il n’y a
pas de rédies ni de métacercaires dans le cycle.
Systématique :
Classe des Trématodes
Sous classe des Digéniens
Ordre des Echinostomides Ex : Fasciola hépatica
Ordre des Plagiorchides Ex : Dicrocoelium dendriticum,
Paragonimus westermani
Ordre des Strigéatoïdes Ex : Schistosoma spp
Complications tardives après plusieurs années dues aux oeufs
migrant dans les tissus et piégés par une réaction inflammatoire:
Formation de GRANULOMES (R. immunitaire cellulaire LT et
Macrophages, Hypersensibilité Type IV). Cette formation
histologique entrave le fonctionnement tissulaire.
S.mansoni: complications hépatiques: hépatomégalie,
hypertension portale, cirrhoses(30%), complications
spléniques, cardiaques.
Décès par insuffisance hépatique
S.hematobium: complications urinaires et génitales: cystites,
infections bactériennes: risque de cancer de la vessie,
néphrites, épididimytes, ulcération vaginales,
avortement et stérilité féminine ?, complications hépatiques
S. japonicum: moins bien adaptée, complications rapides
hépatiques, spléniques, cardiaques, pulmonaires, cutanées
MORTALITE ESTIMEE due aux complications : 800 000
personnes/an
 Les Cestodes sont tous des parasites.
 Leur corps aplati, est rubané, souvent segmenté.
 Ils sont dépourvus de tube digestifs et sont répartis en 2 sous-classes :
o la sous classe des Cestoïdes
o la sous classe des Cestodaires.
1°) Sous classe des cestoïdes
 Les cestoïdes sont des Plathelminthes endoparasites avec un corps rubané
le plus souvent segmenté.
 Ils sont constitués de trois parties : la tête ou scolex, le cou et le strobile.
 L’extrémité antérieure ou scolex est un organe de fixation sphérique ou
ovoïde, muni de ventouses et parfois de crochets.
 Sa morphologie très diversifiée est utilisée dans la systématique de ce
groupe où on distingue trois groupes :
o les Cyclophyllidiens avec 4 ventouses (bothridies) et un scolex armé ou
inerme,
o les Pseudophyllidiens avec 2 dépressions longitudinales (1 ventrale et 1
dorsale) appelées Pseudobothridies
o les Tetrarhynchide-diphyllidiens avec 4 pseudobothridies plus ou moins
pédonculées pouvant être réunies par deux et dont la face interne porte
des épines.
 Le scolex est suivi d’une zone de croissance ; le cou qui engendre des
segments successifs ou proglottis formant le strobile.
 A l’extrémité postérieure, les proglottis mûrs ou cucubitains remplis
d’œufs embryonnés se détachent isolément ou par groupe on parle alors
de Cestodes polymères.
 Certains Cestoïdes ont une segmentation à peine marquée ou absente,
chez d’autres, un seul proglottis fait suite à un scolex rudimentaire on
parle alors de Cestodes monomères.
 Ils sont hermaphrodites protandres et ont un cycle de développement
hétéroxène.
 Ce sont des parasites intestinaux de tous les groupes de vertébrés, sauf les
Cocrodilions responsables de certaines maladies comme les Téniases.
Les Téniases sont des parasitoses causées par plusieurs types de cestodes
comme:
Taenia saginata,
Taenia.solium,
Diphyllobothrium latum,
Dipyllidium caninum,
Echinococcus granulosus etc…
Ex1. : Taenia saginata
 Taenia saginata est un vers plat, blanchâtre, cosmopolite qui vit dans le jéjunum
de l’homme et mesure 4 à 10 m de long.
 Le corps comprend 3 régions :
o le scolex dépourvu de crochets :scolex inerme qui porte latéralement 4 ventouses
servant à la fixation dans la muqueuse intestinale,
o le cou grêle, lisse non segmenté
o le strobile constitué de plusieurs segments ou proglottis.
 Dans sa partie postérieure se trouve une zone de prolifération qui assure la
formation continue des divers segments du strobile. Le segment nouvellement
formé repousse les segments plus anciens déjà formés.
 Le strobile forme la plus grande partie du corps et compte près de 2000 segments .
 Les derniers segments sont bourrés d’œufs : on les appelle des cucurbutains.
 Chaque segment âgé possède une papille génitale latérale, dont la disposition
droite ou gauche alterne assez régulièrement d’un segment à un autre.
 Le dernier segment présente deux orifices excréteurs
Organisation générale

Le tégument est constitué d’une cuticule recouverte de microtriches et


contient de nombreuses vésicules de pinocytose.
 T. saginata n’a ni appareil respiratoire, ni appareil circulatoire, ni tube digestif. La
cavité générale est comblée par du mésenchyme lâche dans lequel se trouvent des
cellules mobiles et des substances de réserves.
 L’appareil excréteur est de type protonéphridien. Il est commun à toute la chaîne
des segments. Il comprend quatre paires de canaux longitudinaux, dont deux
dorsaux et deux ventraux, unies dans le scolex par un réseau de petits canaux. Les
2 canaux ventraux sont réunis dans chaque segment par une anastomose
transversale et s’ouvrent à l’extrémité postérieure du corps par deux pores
excréteurs qui se réforment à chaque fois que le dernier segment se détache de la
chaîne alors que les canaux dorsaux s’atrophient avant d’atteindre l’extrémité
postérieure.
 Le système nerveux comprend des ganglions cérébroïdes reliés à deux
commissures circulaires situées dans le scolex ; six cordons nerveux dont deux
dorsaux, deux ventraux et deux latéraux qui s’étendent sur toute la longueur du ver
. Pas d’organes de sens mais beaucoup de terminaisons nerveuses qui aboutissent à
la cuticule.
 T. saginata est un hermaphrodite chez qui l’appareil génital est fonctionnellement
mâle lorsque les proglottis sont jeunes (près du cou) avec de nombreux follicules
testiculaires disséminés dans le mésenchyme et femelle lorsqu’ils sont âgés
(extrémité de la chaîne) avec 2 ovaires une glande vitellogène, un utérus et un
vagin reliés à l’ootype.
 La musculature comprend une couche externe de fibres circulaires et une couche
interne de fibres longitudinales à l’origine des mouvements péristaltiques.
Contamination
Elle se fait par ingestion de viande de bœuf crue ou insuffisamment cuite
et parasitée par des cysticerques
Cycle de développement:
T. saginata a un cycle de développement hétéroxène avec comme hôte
définitif l’homme et l’hôte intermédiaire les bovidés.
A l’état adulte chez l’homme les anneaux mûrs du ver ou cucurbitains
bourrés d’œufs sont éliminés avec les selles.
Les œufs dispersés dans le milieu extérieur souillent les végétaux ?
Si un œuf est avalé par un bœuf, il s’ouvre dans le tube digestif, libère la
larve hexacanthe (avec six crochets) qui va perforer la paroi du tube
digestif grâce à ses crochets et gagne les muscles du bovin où ils vont se
transformer en quelques mois en larve cysticerque.
L’Homme s’infeste en mangeant crue ou mal cuite la viande du bœuf.
Lorsque la larve cysticerque est absorbée son scolex s’évagine et se fixe à
l’épithélium intestinal.
La vésicule cystique se résorbe, le scolex produit le cou qui s’allonge et
se segmente. L’adulte est ainsi formé.
Le cysticerque a une durée de vie
d'environ 2 ans après quoi il meurt et
se calcifie in situ
Ex2 : Taenia solium
Taenia solium est un ver qui peut mesurer jusqu’à six mètres de
long et est responsable d’une zoonose cosmopolite surtout dans les
régions à forte consommation de porc et où l’hygiène est encore
déficiente. Il vit dans le jéjunum de l’homme.
Le scolex porte quatre ventouses et une double couronne de 25 à
50 crochets sur le rostellum: scolex armé . Il est hermaphrodite.
Cycle de développement
 L’homme est l’hôte définitif et le porc l’hôte intermédiaire.
 Chez le porc, la cysticercose est connue sous le nom de « ladrerie » qui peut se
reconnaître facilement par la présence de vésicules transparentes sous la langue.
 Les anneaux mâtures de l’adulte se détachent et sont éliminés avec les selles.
 Dans le milieu extérieur, ces anneaux se désagrègent et libèrent des milliers
d’oeufs qui peuvent souillés la nourriture du porc.
 Dans ce cas, la larve hexacanthe libérée dans le tube digestif perfore la muqueuse
gastrique et se fixe dans les muscles et devient une larve appelée cysticerque.
 L’homme se contamine en ingérant de la viande de porc mal cuite parasitée par le
cysticerque

Larve
cysticerque
NB : T.solium peut être aussi à l’origine d’une cysticercose où l’homme
est un hôte intermédiaire.
Les œufs de T.solium sont rejetés à l’extérieur avec les selles et
deviennent infectants.
L’homme se contamine lors d’une nourriture souillée par ces œufs qui
libèrent une larve appelée embryophore qui pénètre dans le villosités
intestinales et gagnent par la voie sanguine divers tissus comme la peau,
l’œil, le cerveau où elle se transforme en larve cysticerque qui se
calcifiera au bout de quelques années.
La cysticercose sous cutanée se traduit par la présence de nodules sous la
peau.
Ex3: Echinococcus granulosus
L’adulte mesure moins d’un centimètre de long vit fixé à la muqueuse
intestinale du chien. Il ne possède que 3 segments.
Le scolex est pourvu d’un rostre portant une double couronne de crochets.
Lorsque le dernier anneau arrive à maturité, il se détache et les œufs qu’il
contient sont éliminés avec les excréments dans le milieu extérieur ;
Les œufs peuvent souiller les herbes ou les aliments avalés par un ruminant,
un porc ou par l’homme.
L’œuf éclot et libère la larve hexacanthe qui va au foie ou aux poumons où
elle évolue et forme un kyste hydatique qui peut mesurer de 5 à 15 cm.
Dans ce kyste bourgeonnent des centaines de scolex qui redonneront des
adultes s’ils sont dévorés par le chien.
En cas de rupture du kyste hydatique dans le foie ou les poupons du porc, du
ruminant ou de l’homme, les scolex libérés édifient de nouveaux kystes
hydatiques on parle alors d’echinococcose secondaire mortelle.
Dans ce cycle il y a multiplication de formes larvaires chez l’hôte
intermédiaire.
Foie sain Scanner kyste hépatique
Foie infecté
Ex4. Diphyllobothrium latum
Il fait parti des plus grands parasites de l’homme près de 12 m de long et
parasite la partie initiale de l’intestin grêle. L’adulte vit dans l’intestin de
l’Homme et de nombreux autres mammifères sauvages ou domestiques.
Le scolex porte deux fentes allongées faisant office de ventouses et
appelées bothridies. Le cou est grêle et le strobile a une longueur qui
varie en 2 et 8 m mais peut atteindre 20 m.
Cycle de développement:
 Les oeufs sont éliminés avec les selles dans le milieu extérieur.
 Si l’œuf mûr tombe dans l’eau, il éclot et libère une larve ciliée nageuse, appelée
Coracidium.
 Le coracidium ne pourra poursuivre son évolution que s’il est avalé par un
crustacé du genre Cyclops qui est le 1er hôte intermédiaire.
 Dans le tube digestif du Cyclops, le Coracidium perd ses cils et pénètre dans la
cavité générale où il se transforme en une nouvelle forme larvaire appelée larve
procercoïde ;
 La larve procercoïde ne poursuivra son développement que chez un poisson qui est
le 2e hôte intermédiaire.
 Lorsque le cyclops est mangé par un poisson, le procercoïde libéré dans l’estomac
de ce dernier traverse la paroi de l’estomac et se loge dans la musculature où il se
transforme en une larve plérocercoïde qui possède déjà le scolex.
 Si ce poisson est la proie d’un poisson plus gros, la larve plérocercoïde passe dans
la musculature de ce poisson prédateur qu est alors un hôte d’attente.
 Chez l’hôte d’attente, le plérocercoïde ne se développe pas. Il ne devient adulte
que chez l’hôte définitif, c’est-à-dire l’Homme ou les mammifères piscivores, qui
s’infeste en mangeant la chair crue ou mal cuite de poisson parasité.
 Métazoaires à symétrie bilatérale, au corps cylindrique, fusiforme et non
métamérisé
 sont triblastiques et acoelomates
 mènent une vie libre ou sont des parasites de végétaux et d’animaux.
 protégés par une cuticule qui impose une croissance par mue.
 n’ont ni appareil circulatoire, ni appareil respiratoire
 L’une des caractéristiques d’organisation les plus frappantes des
Némathelminthes est la régression quasi-totale du tissu mésenchymateux
(observé chez les Plathelminthes) ;
 La conséquence est que l’espace entre le tube digestif et la couche
musculaire longitudinale sous-épithéliale est totalement rempli par un
plasma.
 Ceci est une caractéristique qui sépare sans ambiguïté les
Némathelminthes des autres Métazoaires.
 A ces particularités peuvent s’ajouter d’autres tout aussi particuliers des
Némathelminthes c’est le cas de:
 l’apparition fréquente de cordons cellulaires syncytiaux (par exemple
l’épiderme),
 la constance du nombre de cellules ou de noyaux très respectée dans le
système nerveux,
 l’absence totale de cellules ciliées dans tous les systèmes d’organes
notamment chez les Nématodes etc
 La structure et l’organisation du tube digestif permettent de distinguer 2
sous-embranchements.
 sous-embranchement des Nématodes qui possèdent un tube digestif
complet,
 sous-embranchement des Nématomorphes qui ont un tube digestif
atrophié ne s’ouvrant pas à l’extérieur
A/ Sous Embranchement des Nématodes
I/ Caractères généraux
 Corps allongé filiforme, circulaire ou fusiforme quelque
soit le statut de l’animal (parasite ou libre).
 tube digestif complet.
 système excréteur est tubulaire,
 système nerveux rudimentaire
 Organes sensoriels constitués par :
 des amphides qui s’ouvrent à l’extrémité antérieure du corps
à rôle chimiorécepteur,
 des phasmides (généralement postérieures) mais dont la
position est plus variable à rôle chémorécepteur
 des papilles à rôle tactile
 cavité générale ou pseudocoelome bien développée et
partiellement comblée par du mésenchyme.
 La croissance se fait par hypertrophie des cellules déjà
existantes car le nombre de cellules qui forment un organe
est déterminé très tôt au cours de l’embryogenèse
 gonochoriques et ne se reproduisent que par voie
sexuée sauf chez les Rhabdites (hermaphrodites
protandres avec autofécondation)
 colonisent les milieux terrestre, aquatique,
biologique
 la partie la plus importante de la biomasse des
sols.
 il existe un dimorphisme sexuel avec le mâle plus
petit que la femelle.
 sont répartis en deux classes :
 les Adénophorea
 les Secernentea.
 Les Nématodes parasites d’animaux sont des
zooparasites et peuvent être zoopathogènes. Ceux
parasites de végétaux sont des phytoparasites et
peuvent être phytopathogènes
II/ Organisation
1- Le tégument: constitué, de l’extérieur vers l’intérieur, d’une
cuticule lisse et d’un épiderme.
1-1/ La cuticule très épaisse peut avoir jusqu’à neuf couches
cellulaires (dont trois couches de fibres obliques croisées).
 Joue un rôle dans la limitation des pertes par évaporation et
assure une protection du vers contre l’action des sucs digestifs de
l’hôte.
 habituellement lisse, mais peut porter des épines ou avoir des
stries longitudinales et transversales
imperméable sauf pour l’eau ou de petites molécules.

.
1-2/ L’épiderme est formé de 4 épaississements ou champs dont 2
latéraux, 1 dorsal et 1 ventral.
 Les champs latéraux plus développés, contiennent les canaux excréteurs
 les champs dorsal et ventral, contiennent chacun un cordon nerveux
 2- Couche musculaire
Sous le tégument se trouve la couche musculaire longitudinale constituée
d’une couche de cellules musculaires de type myo-épithéliales appelée
myoblastes. Ces cellules présentent:
- une partie striée, contractile au contact du tégument
- une partie représentant le corps cellulaire contenant le noyau.
La partie non contractile de la cellule contient d’importantes réserves de
glycogène. Toutes les extrémités de ces cellules convergent vers le champ
dorsal ou le champ ventral
3- La cavité périviscérale
Sous la couche musculaire se trouve la cavité
périviscérale. Ce n’est pas un vrai coelome car elle
n’est pas limitée par un épithélium continu. Dans cette
cavité péri viscérale, se trouve le tube digestif, et
l’appareil génital
4- Le tube digestif
Le tube digestif est presque rectiligne et comprend:
* la bouche qui s’ouvre à l’extrémité antérieure et est
entourée de trois lèvres (une dorsale et deux ventrales)
portant des soies céphaliques à rôle sensoriel
* un œsophage musculeux
* un intestin qui a des microvillosités et le rectum qui
communique avec l’extérieur par l’anus.
5/ L’appareil génital
5-1/ L’appareil génital mâle comprend:
* un seul testicule tubulaire et contourné.
* dans la région postérieure, le spermiducte se dilate en une vésicule séminale où
s’accumulent les spermatozoïdes ; puis débouche au niveau du cloaque.
5-2/L’appareil génital femelle comprend:
* 2 ovaires en tube contourné se continuant chacun par
* un oviducte,
* puis un utérus.
Les 2 utérus aboutissent à un vagin commun
6/ L’appareil excréteur
Ne porte pas de protonéphridie et présente de grandes variations morphologiques.
En effet il existe deux types distincts :
* Chez les Adenophorea, on a une ou deux cellules géantes (les cellules Renette)
situées ventralement à la jonction œsophage/intestin. Chaque cellule possède un
pore excréteur en position antérieure
* Chez les Secernentea, il y a formation de deux canaux excréteurs longitudinaux
qui s’étendent dans les champs ectodermiques latéraux et se réunissent en avant au
niveau de l’œsophage pour s’ouvrir par un seul pore excréteur antérieur.
7/ Les appareils circulatoire et respiratoire
Ils ne sont pas différenciés cependant, le liquide de la cavité pseudocoelomique
contient de l’hémolymphe qui baigne tous les organes. Les échanges respiratoires
quant à eux, se font à travers le tégument
III-/ Classification
Le sous embranchement de Nematoda renferme deux grands groupes : les
Secernentea ou Phasmidia et le Adenophorea ou Aphasmidia.
III-1/ Classe des Secernentea (Phasmidia).
- Phasmides présentes
- Glandes caudales absentes
- Présence chez les mâles d'une bourse anale ou caudale
- Surtout terrestres, parfois aquatiques ; souvent parasites de plantes ou d'animaux.
III-2/ Classe des Adenophorea(= Aphasmidia)
- Phasmides absentes,
- Glandes caudales présentes,
- Absence de bourse caudale,
- Surtout aquatiques, parfois terrestres. Libres, parasites de végétaux ou d'animaux.
Étude de quelques exemples de Secernentea
1/ Ordre des Ascaridida
Ex1 : Ascaris lumbricoïdes
1-1/ Morphologie
* corps cylindrique, allongé
* dimorphisme sexuel : mâle plus court que la femelle avec son extrémité
postérieure recourbée en crosse sur la face ventrale alors que l’extrémité
postérieure de la femelle est droite et conique
* surface du corps présente de fines stries transversales et 4 sillons
longitudinaux
* l’extrémité antérieure est occupée par la bouche, entourée par 3 lèvres,
une dorsale, 2 latéro-ventrales
* en arrière de la bouche, se trouve un minuscule pore extérieur
* l’anus se trouve près de l’extrémité postérieure du corps:
- chez le mâle l’anus s’ouvre près de l’orifice génital dans une cavité
commune appelée cloaque d’où sortent 2 stylets copulateurs chez le mâle.
- Chez la femelle l’orifice génital est situé au quart antérieur du corps et
marqué par une dépression annulaire.
 1-2/ Cycle de développement
Ingestion
Intestin
Système sanguin
Foie
Poumon
Bronche
Trachée
Œsophage
Gros intestin
Ex2 : Enterobius vermicularis (oxyures)
Les oxyures adultes vivent dans l’intestin de l’homme
* Dimorphisme sexuel avec les femelles qui mesurent
9 à12 mm contre 2 à 5 mm pour le mâle.
* Après accouplement, les femelles migrent vers le
rectum, s’y fixent, pondent des œufs qui restent collés
à l’anus et dont les femelles mordillent provoquant un
prurit anal intense (démangeaisons).
* Les œufs sont expulsés avec les excréments et
deviennent infestants dès qu’ils contiennent un
embryon.
* L’hôte se contamine en les ingérant.
* L’autoinfestation ou parasitose des mains sales est
très courante surtout chez les enfants.
* Dans l’intestin grêle les larves émergent subissent 2
mues puis gagnent le colon.
* Les adultes se nourrissent des bactéries du tube
digestif et ne sont pathogènes que lorsque leur
population augmente trop fortement et provoque des
occlusions du tube digestif.
* Le cycle est monogénétique sans stade libre.
 Cycle de développement
2/ Ordre des strongylida

Ex3 : Ancylostoma duodenale

* Espèces cosmopolites mâle (= 1 cm) et femelle( = 2 cm)


vivent dans l'intestin grêle avec une prédilection pour le
duodénum
* dimorphisme sexuel avec le mâle plus petit que la femelle
* adules sont hématophages.
* capsule buccale armée de deux paires de crochets et de
lames coupantes qui permettent aux vers de brouter la
muqueuse intestinale provoquant de petites hémorragies
persistant
* femelles pondent d'innombrables oeufs en début de
segmentation ; pas de développement dans le tube digestif
milieu extérieur température comprise entre 24 et
39°C, une humidité élevée et une oxygénation importante.
* œufs vermicules qui muent 2 fois contact peau
poumons puis bronches, remontent la trachée jusqu'au
carrefour trachéo-pharyngal où ils sont déglutis. Les larves
terminent leur croissance dans l'intestin grêle.
* Le cycle est monogénétique, avec migration et stade libre.
Cycle de développement de A.duodenale
Intestin grêle de préférence duodenum
Œufs rejetés à l’extérieur
Vermicules
Pénétrent l’homme
Sang, poumons,
Bronches
Trachée
Intestin
3/ Ordre des Spirurida
Ex: Dracunculus medinensis (Filaire de Médine ou Ver de Guinée)
* Ver de Guinée (Dracunculus medinensis), ou filaire de Médine, est
un ver rond filiforme
* Important dimorphisme sexuel avec la femelle qui fait 1 mètre de
long et le mâle 2 à 5 cm
* La femelle vit pelotonnée sous la peau.
* A maturité sexuelle, elle perfore la peau et libère des microfilaires
dans l’eau qui ne peuvent poursuivre leur développement que
chez les crustacés du genre cyclops.
* L’homme se contamine en buvant de l’eau qui contient des
Cyclops infestés.
* Le traitement consiste à enlever les vers, par une méthode
mécanique
Cycle de développement
Ex2 : Onchocerca volvulus
* Responsable onchocercose chez l’homme
* localisation sous cutanée provoquant la formation des nodosités sous-cutanées et
oculaires, Lésions cutanées: gale filarienne, pigmentation et
dépigmentation, « peau d’éléphant »

* A maturité, les femelles pondent des microfilaires qui se déplacent dans l’épaisseur
du tégument ainsi que dans les muqueuses tout spécialement celle des yeux
* On les retrouve aussi dans les vaisseaux lymphatiques superficiels et quelques fois
dans les urines mais apparemment jamais dans les vaisseaux sanguins
* Lorsque le vecteur, Simulium damnosum ou simulie, pique un Homme malade, il
puise les microfilaires avec la lymphe dermique.
* Ces microfilaires gagnent les muscles thoraciques puis l'hémolymphe et atteignent le
labium et deviennent des larves de 3e stade infestantes.
* Ces larves de 3e stade seront introduites sous la peau d’un homme sain lors d’une
nouvelle piqûre de l’insecte
Ex3 : Wuchreria bancrofti

* Vers blanc, translucide


* Dimorphisme sexuel mâle 4cm et femelle 10 à 20 cm
* Responsable de la filariose de Bancroft ou filariose lymphatique
qui se traduit par un engorgement des vaisseaux lymphatiques
caractéristiques de la plupart des éléphantiasis
* Femelles vivipares pondent des microfilaires qui passent dans le
sang avec une localisation périphérique (vaisseaux périphérique)
la nuit alors que le jour elles ont une localisation profonde c'est-à-
dire dans les vaisseaux profonds.
* Cette particularité favorise leur absorption par le vecteur à activité
nocturne Culex quinquefasciatus chez qui elles poursuivent leur
développement dans l’hémocœle, migrent vers les glandes
salivaires et passent dans la trompe et sont prêtes à être inoculées
à un nouvel individu lors d’une prochaine piqûre.
L’obstruction des canaux lymphatiques provoque une stase
lymphatique avec formation de varices et d’un lymphœdème qui
sont à l’origine des complications parmi lesquelles les
surinfections bactériennes et les fistulisations lympho-urinaires
avec émission de lymphe dans les urines (chylurie)
* Tardivement et même après la mort des vers plus de 15 ans après
l’infestation, le lymphœdème peut évoluer vers l’éléphantiasis,
hypertrophie scléreuse du derme qui siège surtout aux membres
inférieurs, aux seins et au scrotum.
Cycle de développement
4/ Ordre des Tylenchida
La plupart des nématodes parasites des plantes
appartiennent à cet ordre.
* Les Tylenchida sont des phytopathogènes très petits
possédant un stylet buccal, sorte d'aiguillon dont ils se
servent pour perforer les tissus végétaux
* Se reproduisent par parthénogenèse ou de façon sexuée.
* Les femelles pondent des œufs qui éclosent soit dans la
plante soit dans le sol. A l’absence de plante hôte, les œufs
n’éclosent pas et peuvent rester en dormance pendant
plusieurs années.
* Ils peuvent être ecto, endo ou semi-endoparasites ; dans
ce dernier cas, l'extrémité antérieure du ver est enfoncée
dans les tissus racinaires.
Ex : Meloidogyne sp.

* Provoque la formation de grosses galles caractéristiques sur les


pommes de terre par exemple constituées par les femelles et leurs
œufs. Les larves de deuxième stade pénètrent dans les racines et
s'hypertrophient

5/ Ordre des Rhabditida


* Ce sont des Nématodes saprophages, bactériophages, parfois
carnivores ou parasites d'insectes
* Dans ce dernier cas, ils sont pour la plupart du temps phorétiques
mais des cas de parasitisme facultatif d’insectes sont parfois notés
où le ver tue l’insecte et s’y reproduit dans les conditions de vie
libre.
* Ils pullulent dans les zones envahies par les matières fécales des
animaux domestiques ou dans le sol à proximité des matières
organiques en décomposition
III-2/ Classe des Adenophorea (= Aphasmidia)

- Phasmides absentes,
- Glandes caudales présentes,
- Absence de bourse caudale,
-Surtout aquatiques, parfois terrestres.

Étude de quelques exemples de Adenophorea

.1/ Ordre des Dorylaimida


Libres, parasites de végétaux ou d'animaux
Ex : Xiphinema spp.
Ectoparasites de végétaux ; parmi elles, certaines sont susceptibles de leur
transmettre des virus.
Les Xiphinema mesurent en moyenne 2,5 mm et leur cuticule paraît lisse ;
ils sont caractérisés par l'existence d'un long stylet buccal (odontostylet)
pourvu d'un anneau guide.
La position de l'orifice génital femelle est très variable et les mâles sont
souvent rares.
2/ Ordre des Trichinellida
Ex. 1 : Trichuris trichiura (= Trichocéphale)
* Caractérisés par un rétrécissement de leur région antérieure.
* Ils vivent dans le colon ou l'appendice, se nourrissant de sang, leur extrémité
antérieure enfoncée profondément dans la muqueuse intestinale
* Les oeufs, expulsés avec les matières fécales se développent dans le milieu
extérieur.
* L'homme se contamine en consommant des aliments souillés contenant des oeufs
embryonnés.
* Le cycle est monogénétique, sans stade libre et sans migration.
Cycle de développement
Ex 2 : Trichinella spiralis
•Les adultes de T. spiralis ( le mâle mesure 1,5 cm et la femelle, 3,5 cm)
ne présentent aucune spécificité parasitaire ; ils peuvent vivre chez de
nombreux mammifères
•Les femelles, fixées aux villosités intestinales libèrent de minuscules
larves (1/10 mm) qui traversent la paroi intestinale, passent dans la
circulation et vont s'enkyster surtout au niveau des muscles
. Les kystes ont une durée de vie très longue (11 à 30 ans). Le cycle ne se
poursuit que si les kystes (Fig15) sont ingérés par un second hôte.
Cycle de développement
3/ Ordre des Mermithida
L'Ordre renferme essentiellement des parasites d'insectes.
Ex1 : Agamermis decaudata, parasite de sauterelles.
•Les adultes (50 cm) vivent dans le sol et mènent une vie libre.
* Les femelles pondent des oeufs d'où émergent les larves qui
grimpent sur les plantes ;
•les larves pénètrent dans de jeunes sauterelles et poursuivent
leur développement dans l'hémocoele.
* Elles émergent des larves de sauterelles, grâce à leur stylet
buccal et regagnent le sol où à lieu l'accouplement.
Ex2 : Dans le cas de Mermis nigrescens, ce sont les femelles qui
grimpent sur les plantes pour pondre les oeufs sur les feuilles.
B/ SOUS-EMBRANCHEMENT DES NÉMATOMORPHES

Les Nématomorphes ou Gordiens sont de longs vers (> 1m), grêles. Leur intestin est
réduit, les larves sont parasites alors que les adultes sont aquatiques libres. La vie
adulte est brève et ces adultes ne se nourrissent pas : l’anus et la bouche sont non-
fonctionnels. La larve va donc se nourrir par osmose, au travers du tégument.
Ex. Gordius sp. :
Chez les gordiens, le pseudo-cœlome est pratiquement rempli par du mésenchyme.
Les oeufs pondus dans l'eau libèrent des larves microscopiques possédant une
trompe ou proboscis armée de crochets ;
les larves recherchent un hôte, généralement un arthropode, chez lequel elles
accomplissent leur développement jusqu'au stade adulte qui sera libéré
Embrnachement des Annélides
Les annélides ou vers annelés sont des Métazoaires triblastiques (trois feuillets
embryonnaires),
coelomates (présence de coelomes),
hyponeurien (chaîne nerveuse est ventrale c’est-à-dire située sous le tube digestif)
à symétrie bilatérale.
Leur corps est constitué de 3 parties : la tête ou prosoma, qui porte les organes
sensoriels et la bouche, le tronc ou soma et le pygidium ou telson.
Le tronc est constitué d'une série linéaire d'anneaux identiques c'est-à-dire des
métamères contenant tous une paire de sacs coelomiques.
Le système nerveux comporte une ou deux chaînes ganglionnaires ventrales reliées en
avant à des ganglions cérébroïdes dorsaux par un collier périoesophagien et traverse tous
les métamères de l’avant vers l’arrière et dans chaque métamère, on trouve une paire de
ganglions nerveux.
Le tube digestif est complet et bien différencié, avec bouche et anus.
L’appareil circulatoire clos est bien formé.
L’appareil excréteur et de type néphridien. Il y a en principe une paire de néphridies par
métamère.
Les Annélides se multiplient par la voie sexuée. Chez certaines espèces, l’œuf engendre
une larve ciliée, nageuse appelée larve trochophore. Elles peuvent également se multiplier
par voie asexuée et présentent une grande aptitude à la régénération.
Les Annélides sont libres, primitivement marins, devenant dulcicoles puis terrestres dans
les groupes les plus évolués.
 Elles sont réparties en 3 classes : les Polychètes, les Oligochètes et les Achètes ou
Hirudinées.
A/ Systématiaue

I/ La classe des Polychètes


Ce sont des Annélides marins, d'eaux saumâtres rarement d'eaux
douces, gonochoriques.

La métamérie est parfaite et chaque métamère porte latéralement


des expansions garnies de soies chitineuses, les parapodes à fonction
locomotrice.

Ces annélides sont constitués de trois parties : la tête ou prosoma, le


soma métamérisé et le pygidium.

La classification des Annélides Polychètes est basée sur leur


éthologie ; on distingue alors deux Sous-Classes : les Polychètes
errantes et les Polychètes sédentaires.

I-1/ Sous-Classe des Polychètes errantes.


Ces Polychètes sont caractérisés par un corps allongé avec des
parapodes biramés. La tête est nettement individualisée et présente de
nombreux organes sensoriels.
Ex. 1 : Nereis sp.
I-1-1/ Morphologie externe
a/ La région céphalique
La tête est formée d'un lobe frontal situé en avant de la bouche, le
prostomium : qui porte deux paires d'yeux simples, deux antennes à
fonction tactile et deux palpes latéraux renflés à fonction gustative;
le prostomium est fusionné au premier segment,
le péristomium : celui-ci porte ventralement la bouche et latéralement
quatre paires de cirres tentaculaires.
b/ Le corps ou soma
Le tronc ou soma est formé de nombreux métamères,
chaque métamère, les parapodes sont formés d'une rame dorsale ou
notopode et d'une rame ventrale ou neuropode.
Chaque rame, soutenue par une baguette chitineuse ou acicule porte
un cirre et des soies.
c/ Le pygidium
Le pygidium porte l'anus et deux cirres caudaux ; ce n'est pas un
métamère car il est dépourvu de sacs coelomiques.
Morphologie interne
 le tégument
* Paroi du corps formée d’une cuticule constituée de deux couches cutinisées
* épiderme monostratifié avec des muscles longitudinaux et circulaires
 Le coelome
Chaque métamère est constitué de deux vésicules cœlomiques (ou sacs
coelomiques). Celles-ci sont en contact dans le plan médian par leurs deux
feuillets splanchnopleuraux ces sacs coelomiques, remplis d'hémolymphe sont en
relation avec l'extérieur par une paire de néphridies.

 Le système nerveux :
* Il est composé de plusieurs ganglions cérébroïdes reliés à la chaîne
ganglionnaire ventrale constituée de deux cordons par le collier périoesophagien.
* Dans chaque métamère existe une paire de ganglions réunis par de petites
commissures.
* Chez les formes primitives, la chaîne nerveuse centrale est constituée de quatre
cordons : on parle alors de disposition tétraneure.
 Le tube digestif
Il est rectiligne, de la bouche à l’anus avec un renflement
dans chaque métamère. La bouche porte intérieurement une
trompe dévaginable qui peut être inerme ou armée chez les
espèces prédatrices. Dans ce dernier cas, on aura apparition
de mâchoires à l’extrémité de la trompe et de paragnathes
sur les coté L’appareil circulatoire
Entièrement clos.
•Il comprend un vaisseau dorsal dans lequel le sang circule
de l’arrière vers l’avant
• un vaisseau ventral où il circule de l’avant vers l’arrière du
corps.
• Ils sont reliés au niveau de chaque dissépiment, (= cloison
entre le métamère) par des anses vasculaires.
• Chez de nombreux polychètes, le sang est coloré en rouge
par des substances oxydables comme la chlorocruorine et/ou
l’hémoglobine s
L’appareil respiratoire :
L’appareil respiratoire n’est pas bien différencié. La respiration est cutanée : les
échanges gazeux se font à travers les téguments des parapodes.
Les organes génitaux
•Les organes génitaux ne sont pas bien individualisés. Au moment de la
reproduction, il se forme un pavillon génital par évagination de la paroi cœlomique
interne qui produit les spermatozoïdes ou ovules suivant les sexes.
• Les gamètes mûrissent dans la cavité générale puis sont rejetés à l’extérieur par
des canaux cœlomoductes.
• Quand ces cœlomoductes sont absents, les gamètes utilisent les canaux
néphridiens ou bien, sont libérées par rupture du tégument.
Reproduction
• Sexes séparés,
• Fécondation externe.
• La majorité des polychètes est ovipare mais il existe quelques formes vivipares.
• La maturité sexuelle s’accompagne de modifications morphologiques et
comportementales : c’est la métamorphose ou épitoquie. C’est ainsi qu’on peut
noter :
- élargissement des segments postérieurs,
- apparition de couleurs vives (femelles vertes ; mâles blanchâtres),
- hypertrophie des ocelles, réduction des palpes et tentacules,
- transformation des parapodes avec adaptation à la vie pélagique,
- histolyse du tube digestif,
- remaniement de la musculature etc.
Les individus sont alors dits épitoques ; après une brève vie pélagique, ils rejettent
dans la mer les produits sexuels par déchirure des téguments.
Les Polychètes peuvent se multiplier aussi par la voie asexuée. Cette
multiplication s’effectue généralement par :
- scissiparité : le corps de l ‘animal est fragmenté en un certain nombre de
morceaux qui reconstituent chacun un individu entier,
- gemmiparité : il y a formation de bourgeons qui, chacun, donnera un individu
adulte. Le bourgeonnement peut se situer à différents endroits du corps d’un
adulte,
- schizogamie : elle est observée chez les polychètes libérant la partie postérieure
du corps. La partie antérieure va alors bourgeonner et régénérer un individu entier.
La régénération
Le Néreis a une grande capacité de régénération.
•Il peut non seulement régénérer les palpes, antennes et cirres après section
accidentelle ou autotomie,
• Mais aussi une partie du corps.

L’appareil circulatoire
Entièrement clos. Il comprend:
un vaisseau dorsal dans lequel le sang circule de l’arrière vers l’avant e
un vaisseau ventral où il circule de l’avant vers l’arrière du corps.
Ils sont reliés au niveau de chaque dissépiment, (= cloison entre le métamère) par
des anses vasculaires.
Chez de nombreux polychètes, le sang est coloré en rouge par des substances
oxydables comme la chlorocruorine et/ou l’hémoglobine
I-2/ Sous-Classe des Polychètes sédentaires
Les Polychètes sédentaires sont :
Soient fouisseurs : ils vivent dans le sable ou la vase ; leur nutrition,
microphage, va de pair avec une réduction de la tête et de la trompe.
Ex : Arenicola sp. son corps est divisé en trois régions : une région antérieure
portant des soies, une région moyenne garnie de branchies et une région
postérieure sans soies ni branchies. Arenicola marina creuse dans le sable des
galeries en forme de U et vit dans la partie centrale courbe de son abri.
Soient tubicoles : ils vivent dans le sable ou sur les rochers à l'intérieur de
tubes membraneux calcaires. Le prostomium est généralement réduit et ses
appendices hyperthropiés ou modifiés.
Ex : Serpula sp. : Les serpules construisent des tubes calcaires adhérant souvent
au substrat ; ces tubes peuvent être fermés par un opercule. Une couronne de
tentacules crée un courant d'eau apportant les particules alimentaires.
II/ Classe des OLIGOCHÈTES

Ce sont des Annélides :


terrestres ou dulcicoles,
exceptionnellement marins.
ils sont hermaphrodites ;
les métamères,
dépourvus de parapodes,
présentent des soies peu nombreuses;
le prostomium ne porte aucun organe saillant.
On distingue 2 Sous-Classes:
Sous-Classe des Oligochètes terricoles
Sous-Classe des Oligochètes limicoles.
Sous-Classe des Oligochètes terricoles.
Ex : Benhamia robertsiana
Morphologie externe:
Corps cylindrique et constitué d'une centaine de métamères,
Extrémité antérieure porte la bouche
Extrémité postérieure, l'anus et le pygidium..
La face ventrale porte quatre paires de soies par métamère et du 13ème au
20ème métamère apparaît un renflement qui porte les orifices génitaux : le
clitellum.
 Organes sensoriels sont absents, réduits à des cellules sensorielles
photosensibles dispersées dans l'épiderme à l'origine du phototropisme négatif des
vers.
 Les soies peu nombreuses sont insérées dans le tégument avec quatre faisceaux
de soies par métamère.
Morphologie interne
Le tégument
Le tégument des oligochètes est constitué :
d’un épiderme simple avec des cellules épithéliales, des cellules muqueuses
(mucocytes) et cellules sensorielles recouvert d’une fine cuticule.
Sous l’épiderme se trouvent des muscles longitudinaux et circulaires répartis en
quatre champs : un dorsal, un ventral et deux latéro-ventraux.
Le système nerveux :
Il est constitué de deux ganglions cérébroides reliés par un collier périoesophagien à
un ganglion sous-oesophagien ; de celui-ci part une chaîne nerveuse ventrale.
L'appareil digestif :
Rectiligne de la bouche à l'anus et comprend :
 un bulbe pharyngien dévaginable,
 un oesophage,
 deux gésiers (5ème et 6ème segments) qui broient et malaxent les particules
alimentaires,
 un intestin ; celui-ci présente un repli dorsal, le typhlosolis qui augmente la
surface de contact entre les aliments et la muqueuse.
Dans les segments 14 à 16, des dilatations de la paroi du tube digestif, les glandes
de Moren assurent la régulation du calcium
L'appareil circulatoire :
Il est entièrement clos et comprend 2 vaisseaux (1 dorsal et 1 ventral) reliés par de
anses latérales ;
celles-ci sont renflées et forment des coeurs latéraux du 8ème au 13ème segment
L'appareil génital :
Les Oligochètes sont hermaphrodites et les organes génitaux sont localisés dans
la partie antérieure du corps.
L'appareil génital mâle comprend:
Deux paires de testicules dans les 10ème et 11ème segments.
Les spermatozoïdes empruntent des canaux déférents qui aboutissent aux pores
génitaux du 18ème métamère.
Les prostates aux17ème et 19ème métamères
L'appareil génital femelle comprend deux ovaires (situés dans le 13ème
métamère) suivis de deux oviductes qui s'ouvrent dans les 13ème et 14ème
segments.
Après accouplement, les spermathèques accumulent le sperme au niveau des
8ème et 9ème segments.
L'appareil excréteur est de type néphridien comme chez les Polychètes
Les échanges respiratoires se font à travers le tégument.

Sous-Classe des Oligochètes limicoles.


Ils sont aquatiques généralement de petite taille (quelques cm).
Certaines espèces présentent d'importantes possibilités de reproduction asexuée :
bourgeonnement ou paratomie suivies de régénérations
Classe des HIRUDINÉES.
Ils sont aplatis dorso-ventralement et ont un nombre de métamères fixe.
Ils possèdent deux ventouses : une ventouse orale (fixation + succion) et une
ventouse postérieure (fixation).
Ils sont aquatiques généralement d’eaux douces avec cependant quelques cas
terrestres et marins.
Le plus souvent ectoparasites de vertébrés. Les sangsues sont hermaphrodites.
2 Sous-Classes: les Autobdelles et les Acanthobdelles.
Sous-Classe des Autobdelles.
Ex : Hirudo officinalis
Morphologie externe :
La sangsue mesure environ 10 cm en extension et 5 à 6 cm en contraction.
L'annélation superficielle ne correspond pas à la métamérisation : l'ensemble
des 101 anneaux correspondent en fait à une subdivision de 33 métamères.
Sur la face dorsale, apparaissent :
cinq paires d'yeux à l'extrémité antérieure,
 un anus à l'extrémité postérieure, en position dorsale par rapport à la ventouse.
Sur la face ventrale on note :
 les orifices génitaux mâles et femelles en position médio-ventrale, s'ouvrent
respectivement au niveau des 10ème et 11ème métamères
dix sept paires de néphridiopores en relation avec 17 paires de
néphridies.s'ouvrent au niveau du 1er anneau des métamères 6 à 22.
Morphologie interne :
Le tégument est extérieurement recouvert d'une fine cuticule permettant les
échanges respiratoires.
Il est constitué d'un épithélium unistratifié.
La musculature est complexe et comprend :
des muscles circulaires,
longitudinaux,
obliques
dorso-ventraux.

Le système nerveux comprend une paire de ganglions cérébroïdes dorsaux


reliés par un collier périoesophagien à une chaîne ganglionnaire contenue dans
le sinus ventral.
Le coelome est réduit à deux sinus longitudinaux (1 dorsal et 1 ventral) où
circule un liquide plasmatique rouge.
 Le tube digestif comprend : une bouche armée de 3 mâchoires chitineuses
servant à inciser la peau de l'hôte ; un pharynx (ou stomodeum), commandé par
des muscles dilatateurs assurant la fonction de succion ; la paroi du pharynx
contient des glandes à sécrétion anticoagulante (= hirudine) ;

un intestin pourvu de 11 paires de caecums gastriques où séjourne le sang


ingéré ; un rectum (= proctodeum) aboutissant à l'anus.
 L'appareil circulatoire est constitué de deux vaisseaux longitudinaux latéraux
contractiles réunis par 17 paires de vaisseaux transverses dorsaux. Certains
achètes n’ont pas d’appareil circulatoire ; c’est alors le système cœlomique et la
lymphe qui vont jouer le rôle du sang.
L’appareil respiratoire : il n’existe pas, les échanges se font à travers le
tégument.
L'appareil génital :
l'appareil génital femelle, entièrement logé dans le 11ème métamère,
comprend :
2 ovaires,
2 oviductes,
un utérus impair entouré par une glande nidamentaire
un vagin musculeux.
 l'appareil génital mâle comprend
2 rangées de 9 testicules situés de part et d'autre de la chaîne nerveuse dans les
métamères 12 à 20.
Les 2 rangées sont en relation avec 2 spermiductes longitudinaux qui se
rejoignent pour former un canal éjaculateur commun logé dans un pénis au
niveau du 10ème métamère.
La base du pénis est pourvue d'une prostate qui élabore un spermatophore où
sont emmagasinés les spermatozoïdes
Sous-Classe des Acanthobdelles.
Ex : Acanthobdella peledina
C'est un ectoparasite de poissons de la Famille des Salmonidés ; l'espèce
présente un certain nombre de caractères communs avec les Oligochètes :
- présence de 4 doubles rangées de soies sur les métamères 2 à 6,
- cavités coelomiques reconnaissables,
- dissépiments partiellement conservés,
- absence de caecums digestifs.
A. peledina a un corps formé de 30 segments ; l'espèce ne possède
qu'une ventouse, la ventouse postérieure formée de 4 segments.
I/ Les Protozoaires
 Les protozoaires sont définis comme étant des organismes unicellulaires de taille
généralement microscopique (1µm à 500 µm).
 Ils se présentent sous des formes variées et colonisent les milieux aquatiques,
biologiques, terrestres humides etc…
 Si les limites entre Protozoaires et Métazoaires sont tranchées, celles entre les
Protozoaires à affinité animale et les protophytes à affinité végétale le sont
beaucoup moins.
 Le critère généralement admis entre ces deux groupes est leur mode de nutrition.
 Les Protozoaires sont hétérotrophes, ils se nourrissent de matières organiques par
osmose ou phagocytose.
 Les Protophytes sont autotrophes, ils renferment de la chlorophylle et sont
capables de photosynthèse.
 D’autres critères sont pris en compte comme la structure du noyau, la nature des
produits de réserve, l’enveloppe protoplasmique.
 La cellule des protozoaires remplit toutes les fonctions vitales : nutrition,
respiration, excrétion, locomotion et reproduction.
 Ces fonctions sont réalisées avec divers moyens traduisant ainsi la diversité des
possibilités dont dispose cette cellule
 Il n’existe pas de théories vérifiées pour expliquer le passage de l’état unicellulaire à
l’état pluricellulaire.
 On en est donc réduit à émettre des hypothèses même si les conséquences qui en
découlent sont évidentes.
II-1/ Les théories
 Pour expliquer le passage des Protozoaires (unicellulaire) aux Métazoaires
(pluricellulaires), deux idées se sont opposées : celle qui consiste à former des
Métazoaires à partir de colonies de Protozoaires et celle qui consiste à une division
schizogonique.
 Théorie coloniale : selon cette théorie, les Métazoaires = association entre êtres
unicellulaires.
 L’association ne sera permanente que si les propriétés des surfaces cellulaires qui
dépendent de l’information génétique des cellules en association permettent
d’assurer une bonne cohésion entre ces cellules. Exemple des choanocytes chez les
Spongiaires.
 Théorie syncytiale: Les mitoses successives d’une cellule initiale fondatrice (spores,
zygote etc…), produisent des organismes pluricellulaires après un processus de
morphogenèse suivant les organismes.
 Ainsi, la croissance et les divisions successives de la spore (ou zygote) initiale
formeront un organisme pluricellulaire filamenteux au sein duquel certaines cellules
subiront des différentiations particulières.
II-2/ Les conséquences
Les conséquences qui découlent de la pluricellularité sont nombreuses, entre autres :
 La différentiation cellulaire :
Fonctionnement entre cellule Protozoaire qui assure à elle seule toutes les fonctions
vitales de Protozoaire et cellule isolée ou groupe de cellules d’un Métazoaire où chacune
de ces cellules ont des rôles bien déterminés.
En d’autres termes les cellules du Métazoaire se différentient en cellules spécialisées où
chacune des cellules ou groupes de cellules jouant le même rôle sont caractérisés par des
protéines de structure spécifiques de ce type.
Si toutes les cellules d’un organisme ont le même génome, cette différentiation signifie
que des gènes différents se sont exprimés dans chacun des types cellulaires ce qui
nécessite une régulation de l’expression des gènes.
L’adhérence des cellules: La segmentation est un processus qui transforme l’œuf
fécondé en une masse de cellules embryonnaires appelés blastomères.
L’adhésion intercellulaire permet aux cellules de rester unies sans se séparer et est due
à des molécules spécifiques de nature glycoprotéique capables de se lier à d’autres
molécules appelées ligands.
La reproduction sexuée:
 Protozoaires peuvent se reproduire par simple mitose inconcevable chez les
Métazoaires qui ont recours à la reproduction sexuée
Participation de deux individus
Combinaison génétique avec infinie diversité des individus d’une même espèce
 L’embranchement le plus primitif des Métazoaires diblastiques est celui des
Spongiaires qui présentent quelques caractères qui les rapprochent des
Protozoaires.
 C’est ainsi que les choanocytes qui forment le feuillet interne (endoderme)
de ces Spongiaires ont une structure et une physiologie semblables à celles
de certains Protozoaires notamment les choanoflagellés de l’ordre des
choanoflagellida.
 Ils diffèrent des Protozoaires par certains caractères notamment ceux
relatifs à:
 Une différentiation cellulaire faible chez les Spongiaires mais un peu plus
poussée chez les Cnidiares et les Cténaires
 Une tendance à former des tissus qui est plus marquée chez les Cnidaires et
les Cténaires.
 Une gamétogenèse qui induit la formation de gamètes et par conséquent à
une reproduction sexuée
 Un développement embryonnaire qui aboutit à une forme de gastrula chez
les Spongiaires alors que chez les Cnidiares, après la formation des gamètes
et la fécondation, l’œuf commence son développement embryonnaire qui
aboutit à la formation d’une larve diblastique, aplatie, ciliée et nageuse
appelée larve planula.
Evolution des Métazoaires diblastiques au Métazoaires triblastiques
acœlomates
L’évolution des diblasiques aux triblastiques acœlomates reste marquée par :
•L’apparition d’un troisième feuillet embryonnaire le mésoderme à la place de la
mésoglée chez les diblasdtiques.
•Chez les diblastiques notamment les Cténaires, il y’avait des ébauches de tissus
alors que chez les triblastiques acœlomates les tissus s’organisent en organes dont
ceux qui jouent les mêmes rôles forment des appareils.
•Chez les Plathelminthes, le parenchyme mésodermique volumineux reste massif et
où sont enfouis tous les organes internes d’où leur nom de triblastiques acœlomates.
•L’acquisition d’une symétrie bilatérale
•L’édification d’une masse musculaire qui participe à la formation de la paroi. Ces
muscles remplacent les cellules myoépithéliales chez les Cnidaires par exemple ce
qui permet aux triblastiques d’être dotés d’une grande motilité et se déplacent par
contraction
•La différentiation d’organes reproducteurs avec des organes copulateurs, des
glandes productrices de gamètes avec des voies appropriées pour leurs évacuations
et des organes où les œufs peuvent se développer (utérus)
•L’apparition d’organes excréteurs
•L’apparition d’un appareil digestif incomplet chez les Plathelminthes et complet chez
les Némathelminthes
•Un début de céphalisation
D/ Les Métazoaires triblastiques coelomates.
Le mésoderme constitue de part et d’autre du tube digestif des masses symétriques qui se
développent en cavités.
L’ensemble de ces cavités constitue le cœlome, théoriquement limité par le mésothélium.
Les coelomates ne constituent pas un groupe monophylétique.
Au cours du développement embryonnaire, le cœlome se forme différemment chez les
protostomiens (Annélides, Mollusques, Arthropodes etc…) et les deutérostomiens
(Echinodermes etc…), mais ont ne sait pas pour l’instant si le cœlome est apparu une seule
fois ou plusieurs fois au cours de l’évolution phylétique des Métazoaires.

D-1/ Les Métazoaires triblastiques coelomates protostomiens hyponeuriens


Chez les protostomiens, le blastopore de la gastrula donne théoriquement la bouche ;
l’anus se forme secondairement.
D’autre part, le système nerveux est constitué d’une chaîne de ganglions situés sous le
tube digestif (chaîne ventrale) : les protostomiens sont donc hyponeuriens.
Certains protostomiens, mais pas tous, présentent une métamérisation (unités structurales
se répétant le long de l’axe du corps.
Schématiquement, un métamère est constitué de 2 sacs cœlomiques droit et gauche, de 2
ganglions nerveux, de 2 néphridies et d’une paire de gonades).
La métamérie peut être homonome, c’est-à-dire constituée de métamères similaires les
uns aux autres, ou hétéronome, c’est-à-dire constitués de métamères morphologiquement
différents les uns des autres.
La métamérisation est également présente chez les deutérostomiens, mais, pour l’instant,
on ne sait pas si la métamérisation est apparue une seule fois ou indépendamment chez les
protostomiens et les deutérostomiens.
Evolution des Métazoaires Triblastiques acœlomates aux Métazoaires
Triblastiques cœlomates Protostomiens Hyponeuriens

L’étape ultime dans l’évolution des formes animales est caractérisée par l’apparition
d’un troisième feuillet embryonnaire, le mésoderme qui se substitue à la mésoglée des
organismes diploblastiques, cette apparition permet de définir des organismes
triploblastiques.
Le mésoderme participant à la formation des cavités du corps peut prendre trois
aspects :
Le mésoderme reste massif entre les deux feuillets, il forme un parenchyme de
remplissage entre la paroi et le tube digestif, seule cavité .Ce sont les métazoaires
triploblastiques acoelomates . (Vers plats, Némertes, Rotifères…)
Le mésoderme ne donne pas de parenchyme, entre paroi et tube digestif, grande
cavité contenant des massifs musculaires , les organes génitaux et excréteurs, cette
grande cavité correspond à la blastula et sera appelée blastocoele .Ce sont les
métazoaires triploblastiques pseudocoelomates. (Vers filamenteux,
Némathelminthes… )
Le mésoderme forme un parenchyme qui se creuse, les cavités qui se forment
s’appelleront coelome, dans ces cavités se formerons les viscères.Ce sont les
métazoaires triploblastiques coelomates. (Mollusques, Arthropodes, Annélides,
Lophophoriens vertébrés…)
Chez les organismes triploblastiques coelomates, les cellules mésodermiques
constituent de part et d’autre du tube digestif, des massifs cellulaires pairs,
symétriques, qui s’organisent, au moins au cours du développement embryonnaire
en vésicules closes ou vésicules coelomiques. L’ensemble de ces vésicules nées
par entérocoelie (Echinodermes) ou par schyzocoelie (Annélides) représente le
cœlome.
Formation par schizocœlie : des fissures se forment au sein du mésoderme et
convergent pour former une cavité unique de part et d’autre de l’embryon.
Chez les protostomiens, la métamérisation reste très nette chez les formes
inférieures, même à l’état adulte ; elle s’estompe fréquemment chez les formes
supérieures.
Le système nerveux de ces Métazoaires est condensé, métamérisé et comprend
une paire de ganglions cérébroïdes antérieurs et dorsaux associés à une chaîne
nerveuse ventrale comportant une paire de ganglions par métamère, située sous le
tube digestif ; cette disposition qui leur vaut le qualificatif d’Hyponeuriens se
rencontre chez les Annélides, les Mollusques, les Arthropodes et dans quelques
autres embranchements de moindre importance ( Sipunculiens,
Echiuriens,Onychophores, Lophophoriens).
La parenté phylétique des organismes protostomiens est confirmée par l’identité
des modalités de leur développement embryonnaire (type Spiralia) , par la
similitude de leurs formes larvaires ( type Trochophore ) et par l’équivalence de
leur croissance antéro-postérieure ( individualisation de paires de sacs
coelomiques à partir d’une zone postérieure de prolifération ).

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