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Cor - Exosup - Suites Numériques

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Suites numériques || http://mpsiddl.free.

fr || david Delaunay

Convergence d’une suite numérique

Exercice 1 Soit (un ) et (vn ) deux suites réelles convergeant vers ℓ et ℓ ′ avec ℓ < ℓ ′ .
Montrer qu’à partir d’un certain rang : un < vn .

ℓ + ℓ′
Posons m = . On a un → ℓ < m et donc ∃n 0 ∈ ℕ, ∀n ≥ n 0 , un < m et ∃n1 ∈ ℕ, ∀n ≥ n1 , vn > m .
2
Pour tout n ≥ max(n1 , n 2 ) on a un < m < vn .

Exercice 2 Soit (un ) ∈ ℤ ℕ . Montrer que (un ) converge si et seulement si (un ) est stationnaire.

Si (un ) est stationnaire, il est clair que cette suite converge.


Inversement, supposons que (un ) converge et notons ℓ sa limite.
Montrons ℓ ∈ ℤ . Par l’absurde, si ℓ ∉ ℤ alors E (ℓ ) < ℓ < E (ℓ ) + 1 donc à partir d’un certain rang
E (ℓ ) < un < E (ℓ ) + 1 . Or un ∈ ℤ . Absurde. Ainsi ℓ ∈ ℤ .
Puisque un → ℓ et ℓ −1 < ℓ < ℓ + 1 , à partir d’un certain rang ℓ −1 < un < ℓ + 1 .
Or un ∈ ℤ et ℓ ∈ ℤ donc un = ℓ . Finalement (un ) est stationnaire égale à ℓ .

n ∈ ℕ, un ≤ a et vn ≤ b
Exercice 3 Soit (a ,b ) ∈ ℝ 2 , (un ) et (vn ) deux suites telles que : 
un + vn → a + b
Montrer que un → a et vn → b .

a ≥ un = un + vn − vn ≥ un + vn −b et un + vn −b → a donc un → a .
De plus vn = (un + vn ) − un → (a + b ) −a = b .

Exercice 4 Soit (un ) et (vn ) deux suites réelles telles que (un + vn ) et (un − vn ) convergent.
Montrer que (un ) et (vn ) convergent.

Supposons un + vn → ℓ et un − vn → ℓ ′ .
1 1 ℓ + ℓ′ ℓ − ℓ′
un = (un + vn ) + (un − vn ) → et de même vn → .
2 2 2 2

Exercice 5 Soit (un ) et (vn ) deux suites convergentes. Etudier lim max(un , vn ) .
n →+∞

1
max(un , vn ) = ((un + vn ) + un − vn ) → max(lim un ,lim vn ) .
2

Exercice 6 Soit (un ) et (vn ) deux suites réelles telles que un2 + un vn + vn2 → 0 .
Démontrer que (un ) et (vn ) convergent vers 0.

0 ≤ (un + vn ) 2 = un2 + 2un vn + vn2 ≤ 2(un2 + un vn + vn2 ) → 0 . Ainsi un + vn → 0 puis


un vn = (un + vn ) 2 − (un2 + un vn + vn2 ) → 0 et donc un2 + vn2 → 0 qui permet de conclure un , vn → 0 .

Exercice 7 Soit (un ) et (vn ) deux suites telles que 0 ≤ un , vn ≤ 1 et un vn → 1 .


Que dire de ces suites ?

un vn ≤ un , vn ≤ 1 . Par le théorème des gendarmes : lim un = lim vn = 1 .

1
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Calculs de limites

Exercice 8 Déterminer la limite, si celle-ci existe, des suites (un ) suivantes :


 1
n
3n − (−2)n
a) un = 1 +  b) un =
 n  3n + (−2)n
n − n 2 +1
c) un = n 2 + n + 1 − n 2 − n + 1 d) un =
n + n 2 −1
n
1
e) un =
n2
∑k
k =1
f) un = n n 2

 1 1  1  ln(1 + x )
a) un = en (ln(1+1 n )) or n ln 1 +  = ln 1 + → 1 car  →1 . Par suite un → e .
 n  1 n  n  x x →0

1− (−2 3)n
b) un = →1.
1 + (−2 3)n
2n 2
c) un = = →1.
n + n +1 + n − n +1
2 2
1 1 1 1
1 + + 2 + 1− + 2
n n n n
1− 1 + 1 n 2
d) un = →0.
1 + 1 +1 n 2
(n + 1) 1
e) un = →
2n 2
2
ln n ln n
f) un = e n → 1 car →0.
n

Exercice 9 Déterminer les limites des suites dont les termes généraux sont les suivants :
1  1  n −1
1n n

a) un = sin  b) un =   c) un = n 2 + n + 1 − n 2 − n + 1
n  n   n + 1

 1 1  1  1 1  1
1n 1 1 1n

a) sin  ln sin  ∼ ln → 0 donc sin 


ln(sin )
=e n n
or →1.
 n  
n  n n n 
 n
 
 n −1  2   n −1
n 2  n
n ln 1− 
 n +1
b)   = or n ln 1− ∼ −2 → −2 donc  −2
 →e .
 n + 1
e
 n + 1  n + 1
2n
c) n 2 + n + 1 − n 2 − n + 1 = or n 2 + n + 1 + n 2 − n + 1 = n + o (n ) + n ∼ 2n
n + n +1 + n 2 − n +1
2

d’où n 2 + n + 1 − n 2 − n +1 → 1 .

Exercice 10 Déterminer par comparaison, la limite des suites (un ) suivantes :


sin n n! n − (−1)n
a) un = b) un = c) un =
n + (−1)n +1 nn n + (−1)n
en n
d) un = e) un = n 2 + (−1)n f) un = ∑ k
nn k =1
n n n
1 1 n
g) un = ∑ 2 h) un = ∑ i) un = ∑ .
k =1 n + k k =1 n + k
2 2
k =1 k

1
a) un ≤ → 0 donc un → 0 .
n −1
1.2 …n 1
b) 0 ≤ un ≤ ≤ → 0 donc un → 0 .
n.n …n n

2
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n −1 n +1 n −1 n + 1
c) ≤ un ≤ avec , → 1 donc un → 1 .
n +1 n −1 n + 1 n −1
ee e
d) 0 ≤ un ≤ ×1×⋯×1× → 0 donc un → 0 .
12 n
1
ln 3
e) 1 ≤ un ≤ n 3 = e n → 1 donc un → 1 .
n
f) un ≥ ∑ 1 = n → +∞ donc un → +∞ .
k =1
n
1 n
g) 0 ≤ un ≤ ∑ = 2 → 0 donc un → 0 .
k =1 n 2
+ 1 n +1
n
1 n
h) un ≥ ∑ = = n → +∞ donc un → +∞ .
k =1 n n
n
n n
n n n2
i) ∑ 2 ≤ un ≤ ∑ 2 donc ≤ un ≤ 2 puis un → 1 .
k =1 n + n k =1 n + 1 n +1 n +1

Exercice 11 Déterminer les limites de :


n 2n
1 1
a) Sn = ∑ . b) Sn = ∑k 2
k =1 k k =n +1
n n
1
c) Sn = ∑ (−1)n −k k ! d) Sn = ∑ .
k =0 k =1 n +k2

n
1
a) Sn ≥ ∑ = n → +∞ .
k =1 n
2n
1 n
b) 0 ≤ Sn ≤ ∑
k =n +1 (n + 1) 2

(n + 1)2
→0.

c) Sn = n !− (n −1)!+ (n − 2)!+ ⋯ + (−1)n . Par regroupement de termes.


Si n est pair alors Sn ≥ n !− (n −1)! et si n est impair Sn ≥ n !− (n −1)!−1 .
Puisque n !− (n −1)! = (n −1).(n −1)! → +∞ , on a Sn → +∞ .
n n
n 1 1 n
d) =∑ ≤ Sn ≤ ∑ = par le théorème des gendarmes : Sn → 1 .
n +n
2
k =1 n +n
2
k =1 n +12
n 2 +1

 1  1  1
m m n

Exercice 12 Comparer lim lim 1−  , lim lim 1−  et lim 1−  .
m →+∞ n →+∞ 
 n n →+∞ m →+∞ 
 n n →+∞  n 

 1  1
m m

lim 1−  = 1m et lim lim 1−  = 1 .


 n
n →+∞   n
m →+∞ n →+∞ 

 1  1
m m

lim 1−  = 0 et lim lim 1−  = 0 .


 n
m →+∞   n
n →+∞ m →+∞ 

 
 1 
n 1
n ln 1− 
1−  =e  n  →e−1 .
 n 

Exercice 13 Soit (un ) une suite de réels strictement positifs. On suppose n un → ℓ .


a) Montrer que si ℓ < 1 alors un → 0 .
b) Montrer que si ℓ > 1 alors un → +∞ .
c) Montrer que dans le cas ℓ = 1 on ne peut rien conclure.

ℓ +1
a) Soit ρ = de sorte que ℓ < ρ < 1 .
2
Comme n un → ℓ < ρ , il existe un rang N au delà duquel n un ≤ ρ donc 0 < un ≤ ρ n . On a alors un → 0 .

3
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b) Même démarche mais par minoration.


c) un = n , un = 1 et un = 1 n sont des exemples prouvant qu’on ne peut rien dire.

un +1
Exercice 14 Soit (un ) une suite de réels strictement positifs. On suppose →ℓ.
un
a) Montrer que si ℓ < 1 alors un → 0 .
b) Montrer que si ℓ > 1 alors un → +∞ .
c) Montrer que dans le cas ℓ = 1 on ne peut rien conclure.

ℓ +1
a) Soit ρ = de sorte que ℓ < ρ < 1 .
2
un +1 u
Comme → ℓ < ρ , il existe un rang N au delà duquel n +1 ≤ ρ .
un un
un un −1 uN +1
On a alors 0 ≤ un = ⋯ uN ≤ ρ n −N uN → 0 donc un → 0 .
un −1 un −2 uN
b) Même démarche mais par minoration.
c) un = n , un = 1 et un = 1 n sont des exemples prouvant qu’on ne peut rien dire.

n
1 n
(−1)k −1
Exercice 15 Pour tout n ∈ ℕ , on pose Sn = ∑ et Sn′ = ∑
k =1 n + k k =1 k
p +1 dx 1 p dx
a) Etablir que pour tout p > 1 , ∫ ≤ ≤∫ . En déduire la limite de (Sn ) .
p x p p −1 x

′ = Sn . En déduire la limite de (Sn′ ) .


b) Etablir que S 2n

p +1
dx p +1 dx 1 1 1
a) ∫ ≤∫ = car la fonction décroissante x ֏ est majorée par sur [ p , p + 1] .
p x p p p x p
p dx p dx 1 1 1
∫p−1 x ≥ ∫p−1 p = p car la fonction décroissante x ֏ x est minorée par p sur [p −1, p ] .
n +k +1 dx 1 n +k dx 2n +1 dx 2n dx
Pour n ≥ 1 , ∫ ≤ ≤∫ donne en sommant ∫ ≤ Sn ≤ ∫ .
n +k x n +k n +k −1 x n +1 x n x
2n +1 dx 2n + 1 2n dx
Or ∫ = ln → ln 2 et ∫ = ln 2 donc Sn → ln 2 .
n +1 x n +1 n x
1 1 1 1 1 1 1 1 1  1 1 1
S 2′n = − + − + ⋯ + − =  + + ⋯ +  − 2  + + ⋯ + 
1 2 3 4 2n −1 2n 1 2  
2n   2 4 2n 
b) 2n n 2n n
1 1 1 1
= ∑ −∑ = ∑ = ∑ = Sn
k =1 k k =1 k k =n +1 k k =1 n + k

1
Par suite S 2′n → ln 2 . De plus S 2′n +1 = S 2n + → ln 2 donc Sn′ → ln 2 .
2n + 1

n
a
Exercice 16 Soit a ∈ ℝ et pour n ∈ ℕ , Pn = ∏ cos .
k =1 2k
a  1
Montrer que sin  n  Pn = n sin a et déterminer lim Pn .
2  2 n∞

a a a a a 1 a a a 1
sin n
Pn = sin n cos n cos n −1 ⋯cos = sin n −1 cos n −1 ⋯cos = … = n sin a .
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Si a = 0 alors Pn = 1 → 1 .
a sin a sin a a a
Si a ≠ 0 alors, pour n assez grand, sin n
≠ 0 et Pn = → car 2n sin n ∼ 2n n = a .
2 a a 2 2
2n sin n
2

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−1
n
n 
Exercice 17 Déterminer la limite de un = ∑   .
k =0  
k

−1
1 n−2 n  1
un = 1 + + ∑   + + 1 .
n k =2 k  n
−1
n  n  n (n −1) n −2
n  2(n − 3)
Or pour k ∈ {2,…, n − 2} ,   ≥   = donc 0 ≤ ∑   ≤ → 0 puis un → 2 .
k   2  2 k =2 k  n (n −1)

−1
n + p  n
Exercice 18 Soit p ∈ ℕ \ {0,1} . Pour n ∈ ℕ∗ on pose un =   et Sn = ∑ uk .
 n  k =1

a) Montrer que ∀n ∈ ℕ , (n + p + 2)un + 2 = (n + 2)un +1 .


1
b) Montrer par récurrence : Sn = (1− (n + p + 1)un +1 ) .
p −1
c) On pose ∀n ∈ ℕ∗ vn = (n + p )un . Montrer que (vn ) converge vers 0.
d) En déduire lim Sn en fonction de p .

n + p + 2 n + p + 2 n + p + 1
a)  =   d’où la relation.
 n + 2  n + 2  n + 1 
b) Par récurrence sur n ∈ ℕ :
1 1 2 1
Pour n = 1 : S1 = et (1− (p + 2) )= ok
p + 1 p − 1 ( p + 2)( p + 1) p +1

 1 
Supposons la propriété établie au rang n ≥ 1 .
1 1 1
Sn +1 = Sn + un +1 = (1− (n + p + 1)un +1 ) + un +1 = (1− (n + 2)un +1 ) = (1 − (n + p + 2)un + 2 ) .
HR p −1 p −1 p −1
Récurrence établie.
n +p n !p ! p!
c) 0 ≤ vn = = ≤ →0.
n + p  (n + p −1)! n + 1
 
 n 
1
d) Par opérations : Sn → .
p −1

Suites monotones et bornées

u1 + ⋯ + un
Exercice 19 Soit (un ) une suite croissante de limite ℓ . On pose vn = .
n
a) Montrer que (vn ) est croissante.
un + v n
b) Etablir que v 2n ≥ .
2
c) En déduire que vn → ℓ .

nun +1 − (u1 + ⋯ + un )
a) vn +1 − vn = ≥ 0 donc (vn ) est croissante.
n (n + 1)
u1 + ⋯ + un un +1 + ⋯ + u 2n vn un
b) v 2n = + ≥ + .
2n 2n 2 2
c) On a ∀n ∈ ℕ∗ , vn ≤ ℓ et (vn ) croissante donc (vn ) converge vers un réel ℓ ′ ≤ ℓ .
La relation précédente, passée à la limite, donne 2ℓ ′ ≥ ℓ + ℓ ′ ce qui permet de conclure vn → ℓ .

Exercice 20 Soit (un ) une suite réelle convergente. Etudier la limite de la suite vn = sup u p .
p≥n

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(un ) converge donc (un ) est bornée. La suite (vn ) est donc bien définie et elle-même bornée.
On a vn +1 ≤ vn donc (vn ) est décroissante et donc converge.
Posons ℓ = lim un et ℓ ′ = lim vn .
vn ≥ un donc à la limite ℓ ′ ≥ ℓ .
ℓ′ + ℓ
Si ℓ ′ > ℓ alors ℓ ′ > >ℓ.
2
ℓ + ℓ′ ℓ + ℓ′
A partir d’un certain rang vn > et un < . Impossible. Il reste ℓ ′ = ℓ .
2 2

Exercice 21 Soit (un ) une suite réelle bornée. On pose vn = sup u p et wn = inf u p .
p≥n p ≥n

Montrer que les suites (vn ) et (wn ) possèdent chacune une limite dans ℝ et comparer celles-ci.

On a vn +1 ≤ vn donc (vn ) est décroissante. On a wn +1 ≥ wn donc (wn ) est croissante. De plus wn ≤ vn .


La suite (vn ) est décroissante et minorée par w 0 donc elle converge vers une limite ℓ .
De même la suite (wn ) converge vers une limite m . Enfin wn ≤ vn donne à la limite m ≤ ℓ .

Exercice 22 [Somme harmonique :]


n
1
Pour tout n ∈ ℕ , on pose H n = ∑ .
k =1 k

1
Montrer que ∀n ∈ ℕ ∗ , H 2n − H n ≥ . En déduire que lim H n = +∞ .
2 n∞

2n 2n
1 1 n 1
H 2n − H n = ∑k≥ ∑
k =n +1 k =n +1 2n
= = .
2n 2
1
(H n ) est croissante car H n +1 − H n = ≥0.
n +1
1
Si (H n ) converge vers ℓ alors H 2n − H n → ℓ − ℓ = 0 . Ceci est impossible puisque H 2n − H n ≥ .
2
Par suite (H n ) diverge, et puisque (H n ) est croissante, (H n ) diverge vers +∞ .

n
1
Exercice 23 Soit (H n ) la suite définie pour n ∈ ℕ∗ par H n = ∑ .
k =1 k
a) Montrer que H n → +∞ .
b) Soit (un ) une suite telle que n (un +1 − un ) → 1 . Montrer que un → +∞ .

1  1 n
a) ≥ ln 1 +  = ln(k + 1) − ln k donc H n ≥ ∑ ln(k + 1) − ln k = ln(n + 1) donc H n → +∞ .
k  k  k =1

b) Il existe N ∈ ℕ tel que pour tout n ≥ N , n (un +1 − un ) ≥ 1 2 .


n
1 n 1 1
On a alors un +1 − uN ≥ ∑ uk +1 − uk ≥ ∑ = (H n − H N −1 ) → +∞ puis un → +∞ .
k =N 2 k =N k 2

1×3×5×⋯× (2n −1)


Exercice 24 On pose un = .
2× 4× 6×⋯× (2n )
a) Exprimer un à l’aide de factoriels.
b) Montrer que (un ) converge.
c) Soit vn = (n + 1)un2 . Montrer que (vn ) converge. Déterminer lim un .

6
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(2n )!
a) un = 2n
.
2 (n !) 2
un +1 (2n + 2)(2n + 1) 2n + 1
b) = = ≤ 1 donc (un ) est décroissante.
un 4(n + 1) 2 2n + 2
Or (un ) est minorée par 0 donc (un ) converge.
vn +1 n + 2 un2+1 n + 2  2n + 1 
2

c) = =   or (n + 2)(2n + 1) − 4(n + 1) = −3n − 2 < 0


2 3

vn n + 1 un2 n + 1  2n + 2 
donc vn +1 − vn ≤ 0 . (vn ) est décroissante et minorée par 0 donc (vn ) converge.
Nécessairement lim un = 0 car sinon vn = (n + 1)un2 → +∞ .

Suites adjacentes

θ θ
Exercice 25 Soit θ ∈ ]0, π 2[ , un = 2n sin , vn = 2n tan n .
2n 2
Montrer que les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes. Quelle est leur limite commune ?

θ θ
Via sin 2a = 2sin a cos a , un = 2n +1 sin n +1
≤ un +1 .
cos n +1
2 2
2 tan a tan(θ 2n +1 )
Via tan 2a = donc vn = 2n +1 ≥ vn +1 .
1− tan a
2
1− tan 2 (θ 2n +1 )
sin x ∼ x et tan x ∼ x donc un → θ et vn → θ d’où vn − un → 0 .
x →0 x →0

Les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes de limite commune égale à θ .

n
1 1
Exercice 26 Pour tout n ∈ ℕ∗ , on pose Sn = ∑ 2
et Sn′ = S n + .
k =1 k n

Montrer que les suites (Sn ) et (Sn ) sont adjacentes.
On peut montrer que leur limite commune est π 2 6 , mais c’est une autre histoire...

1 1 1 1 1 1 1
Sn +1 − S n = , Sn′+1 − Sn′ = + − = − ≤ 0 et Sn′ − Sn = → 0 .
(n + 1) 2 (n + 1) 2 n + 1 n (n + 1) 2 n (n + 1) n

Exercice 27 [Critère spécial des séries alternées ou critère de Leibniz]


Soit (un ) une suite de réels décroissante et de limite nulle.
n
Pour tout n ∈ ℕ , on pose Sn = ∑ (−1)k uk .
k =0

Montrer que les suites extraites (S 2n ) et (S 2n +1 ) sont adjacentes et en déduire que (Sn ) converge.

S 2(n +1) − S 2n = u 2n +2 − u 2n +1 ≤ 0 , S 2(n +1)+1 − S 2n +1 = −u 2n +3 + u 2n +2 ≥ 0 et S 2n +1 − S 2n = −u 2n +1 → 0 .


Les suites (S 2n +1 ) et (S 2n ) étant adjacentes elles convergent vers une même limite et par suite (Sn ) converge
aussi vers cette limite.

Exercice 28 [Irrationalité du nombre de Néper]


n n
1 1 1 1
Soit an = ∑ et bn = ∑ + = an + .
k =0 k ! k =0 k ! n .n ! n .n !
a) Montrer que (an ) et (bn ) sont strictement monotones et adjacentes.
On admet que leur limite commune est e . On désire montrer que e ∉ ℚ et pour cela on raisonne
p
par l’absurde en supposant e = avec p ∈ ℤ,q ∈ ℕ∗ .
q
b) Montrer que aq < e < bq puis obtenir une absurdité.

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1
a) an +1 −an = > 0 donc (an ) est strictement croissante.
(n + 1)!
1 1 1 n (n + 2) − (n + 1)2
bn +1 −bn = + − = < 0 donc (bn ) est strictement décroissante.
(n + 1)! (n + 1)(n + 1)! n.n ! n (n + 1)(n + 1)!
1
Enfin bn −an = →0.
n.n !
b) On a aq < aq +1 ≤ e ≤ bq +1 < bq .
p 1
Par suite aq < < aq + puis q .q !aq < p.q ! < q .q !aq + 1 .
q q .q !
q
q!
Or p.q ! ∈ ℤ et q .q !.aq = q ∑ ∈ ℤ . Absurde.
k =0 k !

Exercice 29 [Moyenne arithmético-géométrique]


a) Pour (a ,b ) ∈ ℝ +2 , établir : 2 ab ≤ a + b .
b) On considère les suites de réels positifs (un ) et (vn ) définies par : u 0 = a , v 0 = b et
un + vn
∀n ∈ ℕ, un +1 = un vn , vn +1 = .
2
Montrer que, pour tout n ≥ 1 , un ≤ vn , un ≤ un +1 et vn +1 ≤ vn .
c) Etablir que (un ) et (vn ) convergent vers une même limite.
Cette limite commune est appelée moyenne arithmético-géométrique de a et b et est notée
M (a ,b ) .
d) Calculer M (a ,a ) et M (a , 0) pour a ∈ ℝ + .
e) Exprimer M (λa , λb ) en fonction de M (a ,b ) pour λ ∈ ℝ + .

( )
2
a) a− b ≥ 0 donne l’inégalité demandée.
un −1 + vn −1
b) Pour n ≥ 1 , un = un −1vn −1 ≤ = vn en vertu de a.
2
u + vn 2vn
un +1 = un vn ≥ un2 = un et vn +1 = n ≤ = vn .
2 2
c) La suite (un )n ≥1 est croissante et majorée par v1 donc elle converge vers une limite notée ℓ .
La suite (vn )n ≥1 est décroissante est minorée par u1 donc elle converge vers une limite notée ℓ ′ .
un + v n ℓ + ℓ′
En passant la relation vn +1 = à la limite, on obtient ℓ ′ = d’où ℓ = ℓ ′.
2 2
d) Si b = a alors les deux suites (un ) et (vn ) sont constantes égales à a et donc M (a ,a ) = a .
Si b = 0 alors la suite (un )n ≥1 est constante égale à 0 et donc M (a , 0) = 0 .
e) Notons (un′ ) et (vn′ ) les suites définies par le procédé précédent à partir de u 0′ = λa et v 0′ = λb .
Par récurrence, un′ = λun et vn′ = λvn donc M (λa , λb ) = λM (a ,b ) .

Suites extraites

Exercice 30 On suppose que (un ) est une suite réelle croissante telle que (u 2n ) converge.
Montrer que (un ) converge.

(un ) étant croissante, elle admet une limite, (u 2n ) qui en est extraite a la même limite. Puisque (u 2n ) converge,
il en est de même de (un ) .

Exercice 31 Soit (un ) une suite complexe telle que (u 2n ), (u 2n +1 ) et (u3n ) convergent. Montrer que (un )
converge.

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u 2n → ℓ, u 2n +1 → ℓ ′ et u3n → ℓ ′′ .
(u6n ) est extraite de (u 2n ) et (u3n ) donc u 6n → ℓ et u 6n → ℓ ′′ . Par suite ℓ = ℓ ′′ .
(u6n +3 ) est extraite de (u 2n +1 ) et (u3n ) donc u 6n +3 → ℓ ′ et u 6n +3 → ℓ ′′ . Par suite ℓ ′ = ℓ ′′ .
Il en découle ℓ = ℓ ′ et donc un → ℓ .

Exercice 32 Justifier que la suite (cos n ) diverge.

Par l’absurde, supposons que (cos(n )) converge et notons ℓ sa limite.


Puisque cos(2n ) = 2 cos 2 n −1 , à la limite : ℓ = 2ℓ 2 −1 donc ℓ = 1 ou ℓ = −1 2 .
Puisque cos(3n ) = 4 cos3 n − 3cos n à la limite ℓ 3 = ℓ donc ℓ = 1 .
sin n = 1− cos 2 n → 0 puis cos(n + 1) = cos(n ) cos(1) − sin(n )sin(1) donne 1 = cos1 . Absurde.

n +p
Exercice 33 Soit (un ) une suite réelle telle que ∀n , p ∈ ℕ∗ , 0 ≤ un +p ≤ . Montrer que un → 0 .
np

2n 2 2n + 1
0 ≤ u 2n ≤ = → 0 et 0 ≤ u 2n +1 ≤ → 0 donc un → 0 .
n2 n n (n + 1)

Comparaison de suites numériques

Exercice 34 Classer les suites, dont les termes généraux, sont les suivants par ordre de négligeabilité :
1 1 ln n ln n 1 n2
a) , 2 , , 2 , b) n , n 2 , n ln n , n ln n , .
n n n n n ln n ln n

1 ln n 1 1 ln n n2
a) ≪ 2 ≪ ≪ ≪ . b) n ln n ≪ n ≪ n ln n ≪ ≪ n2 .
n2 n n ln n n n ln n

Exercice 35 Trouver un équivalent simple aux suites (un ) suivantes et donner leur limite :
n 3 − n 2 +1 2n 3 − ln n + 1 ln(n 2 + 1)
a) un = b) un = c) un =
ln n − 2n 2 n 2 +1 n +1
n !+ en n 2 + n +1
d) un = (n + 3ln n )e−(n +1) e) un = f) un =
2n + 3n 3
n 2 − n +1

1 2 ln n
a) un ∼ − n → −∞ b) un ∼ 2n → +∞ c) un ∼ →0
2 n
n e−n n!
d) un = → 0 e) un ∼ n → +∞ f) un ∼ n 1 3 → +∞ .
e 3

Exercice 36 Trouver un équivalent simple aux suites (un ) suivantes :


1 1
a) un = − b) un = n + 1 − n −1 c) un = ln(n + 1) − ln(n )
n −1 n + 1
1  1 1
d) un = sin e) un = ln sin  f) un = 1− cos .
n +1  n  n

2 2
a) un = ∼ .
n 2 −1 n 2
2 2 1 1
b) un = = = ∼ .
n + 1 + n −1 n +o( n ) + n +o( n ) n +o( n ) n

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 1 1 1  1 1 1
c) un = ln 1 +  ∼ = car ln 1 +  ∼ puisque → 0
 n  n n 
 n n n
1 1 1 1
d) un = sin ∼ ∼ car →0.
n +1 n +1 n n +1
1 1 1
e) sin ∼ → 0 ≠ 1 donc un ∼ ln = − ln n .
n n n
2 1 2
f) un = 2sin ∼ 2 .
n n

Exercice 37 Déterminer la limite des suites (un ) suivantes :


 1   1
n n +1
n
a) un = n ln 1 + 2 b) un = 1 + sin  c) un =
 n + 1
.
 n (n + 1) n

 1  1 1 1
a) ln 1 + 2 → 0 . Par suite un ∼ 1 → 1 .
 n + 1 n 2 + 1 n 2
∼ ∼ car 2
n +1
 1
n ln 1+sin   1 1 1  1
, ln 1 + sin  ∼ sin ∼ donc n ln 1 + sin  → 1 puis un → e .
 n 
b) un = e
 n n n 
 n
 1
c) un = e n +1 ln n − n ln(n +1)
(
, n + 1 ln n − n ln(n + 1) = n + 1 − n ln n − n ln 1 +  .
 n  )
 1  ln n 
Or ( n + 1 − n ln n = ) n +1 + n
ln n
=
ln n
2 n +o( n )

ln n
2 n
et n ln 1 +  ∼
 n 
1
n
= o 
 2 n 
 donc

ln n  ln n 
n + 1 ln n − n ln(n + 1) = + o   → 0 donc un → 1 .
2 n  2 n 

n
Exercice 38 Pour n ∈ ℕ , on pose un = 0!+ 1!+ 2!+ ⋯ + n ! = ∑ k ! . Montrer que un ~ n ! .
k =0

n −2
un = n !+ (n −1)!+ ∑ k ! .
k =0
n −2

(n −1)! 1
∑ k ! n −2 k ! n −2 (n − 2)! n −2 1 1
= → 0 et 0 ≤ k =0 = ∑ ≤ ∑ =∑ ≤ → 0 donc
n! n n! k =0 n ! k =0 n ! k =0 n (n − 1) n
n −2
un = n !+ (n −1)!+ ∑ k ! = n !+ o (n !) ∼ n ! .
k =0

n
1
Exercice 39 On pose Sn = ∑ .
k =1 k

a) Justifier que
n +1
1
≤2 ( n +1 − n ≤ ) 1
n
.

b) Déterminer la limite de (Sn ) .


c) On pose un = S n − 2 n . Montrer que (un ) converge.
d) Donner un équivalent simple de (Sn ) .

a) 2 ( n +1 − n = ) n +1 + n
2
donc
1
n +1
≤2 ( n +1 − n ≤ ) 1
n
.
n
b) Sn ≥ ∑ 2 ( )
k + 1 − k = 2 n + 1 − 2 puis Sn → +∞ .
k =1

c) un +1 − un =
1
n +1
−2 ( )
n + 1 − n ≤ 0 donc (un ) est décroissante.

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Or un = S n − 2 n ≥ 2 n + 1 − 2 − 2 n ≥ −2 donc (un ) est aussi minorée. Par suite (un ) converge.


d) Sn = 2 n + un = 2 n + o ( n ) ∼ 2 n .

Exercice 40 Soit (un ), (vn ), (wn ), (tn ) des suites de réels strictement positifs tels que un ∼ vn et wn ∼ tn .
Montrer que un + wn ∼ vn + tn .

Supposons un ∼ vn et wn ∼ tn .
un + w n (u − vn ) + (wn − tn ) u − vn w −t u w
−1 = n ≤ n + n n = n − 1 + n −1 → 0 .
vn + tn v n + tn vn tn vn tn

1
Exercice 41 Soit (un ) une suite décroissante de réels telle que un + un +1 ∼ .
n
a) Montrer que (un ) converge vers 0+ .
b) Donner un équivalent simple de (un ) .

a) (un ) est décroissante donc admet une limite ℓ ∈ ℝ ∪ {−∞} .


1
Puisque un + un +1 ∼ → 0+ , on a ℓ + ℓ = 0 donc ℓ = 0 .
n
De plus, à partir d’un certain rang : 2un ≥ un + un +1 > 0
1 1 1 1 1
b) un +1 + un ≤ 2un ≤ un−1 + un avec un +1 + un ∼ et un −1 + un ∼ ∼ donc 2un ∼ puis un ∼ .
n n −1 n n 2n

Etude de suites définies implicitement

Exercice 42 Montrer que l’équation x ex = n possède pour tout n ∈ ℕ , une unique solution x n dans ℝ + .
Etudier la limite de (x n ) .

Soit f : ℝ + → ℝ définie par f (x ) = x ex .


f est dérivable et f ′(x ) = (x + 1)ex > 0 donc f est strictement croissante.
f (0) = 0 et lim f = +∞ donc l’équation x ex = n possède une unique solution x n .
+∞

x n = f −1 (n ) → +∞ .

Exercice 43 Soit n un entier naturel et En l’équation x + ln x = n d’inconnue x ∈ ℝ +∗ .


a) Montrer que l’équation En possède une solution unique notée x n .
b) Montrer que la suite (x n ) diverge vers +∞ .
c) Donner un équivalent simple de la suite (x n ) .

a) Le tableau de variation de f : x ֏ x + ln x permet d’affirmer que cette fonction réalise une bijection
croissante de ℝ +∗ vers ℝ . L’équation En possède alors pour solution unique x n = f −1 (n ) .
b) Le tableau de variation de f −1 donne lim f −1 = +∞ . Par suite x n → +∞ .
+∞

c) x n → +∞ donne ln x n = o (x n ) . La relation x n + ln x n = n donne alors x n + o (x n ) = n et donc x n ∼ n .

Exercice 44 Soit n un entier naturel et En l’équation x + tan x = n d’inconnue x ∈ ]− π 2, π 2[ .


a) Montrer que l’équation En possède une solution unique notée x n .
b) Montrer que la suite (x n ) converge et déterminer sa limite.

a) Le tableau de variation de f : x ֏ x + tan x permet d’affirmer que cette fonction réalise une bijection
croissante de ]− π 2, π 2[ vers ℝ . L’équation En possède alors pour solution unique x n = f −1 (n ) .

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π π
b) (1) Le tableau de variation de f −1 donne lim f −1 = . Par suite x n → .
+∞ 2 2
π
(2) x n + tan x n = n donne x n = arctan(n − x n ) . Or n − x n → +∞ car (x n ) bornée donc x n → .
2

Exercice 45 Soit n un entier naturel non nul et En l’équation : x n ln x = 1 d’inconnue x ∈ ℝ +∗ .


a) Montrer que l’équation En admet une unique solution x n , et que x n ≥ 1 .
b) Montrer que la suite (x n ) est décroissante et converge vers 1.

a) Le tableau de variation de fn : x ֏ x n ln x permet d’affirmer que l’équation fn (x ) = 1 possède une unique


solution x n sur ℝ +∗ et que de plus x n ∈ [1, +∞[ .
1
b) 1 = x nn++11 ln x n +1 = x n +1 fn (x n +1 ) donc fn (x n +1 ) = ≤ 1 = fn (x n ) donc x n +1 ≤ x n car f est strictement
x n +1
croissante sur [1, +∞[ .
La suite (x n ) est décroissante et minorée par 1 donc elle converge. Posons ℓ sa limite, on a ℓ ≥ 1
Si ℓ > 1 alors x nn ln x n ≥ ℓn ln ℓ → +∞ ce qui est absurde car x nn ln x n = 1 . Il reste ℓ = 1 .

Exercice 46 Soit n ∈ ℕ∗ et En : x n + x n −1 + ⋯ + x = 1 .
1 
a) Montrer que l’équation En possède une unique solution x n dans ℝ + et que x n ∈  ,1
 2 
b) Montrer que (x n ) converge.
c) Déterminer la limite de (x n ) .

a) f : x ֏ x n + ⋯ + x est continue, strictement croissante, f (0) = 0 et lim f (x ) = +∞ .


x →+∞

Par suite l’équation En possède une unique solution x n ∈ ℝ + .


1 1−1 2n
f (1 2) = < 1 et f (1) = n ≥ 1 .
2 1 −1 2
b) x nn +1 + ⋯ + x n2 + x n = x n (x nn + ⋯ + x n ) + x n = 2x n ≥ 1 donc x n +1 ≤ x n .
La suite (x n ) est décroissante et minorée, donc elle converge.
c) Posons ℓ = lim x n . Puisque x 2 < 1 , x n ≤ x 2 donne à la limite ℓ < 1 .
1− x nn ℓ
1 = x nn + ⋯ + x n = x n donne à la limite 1 = car 0 ≤ x nn ≤ ℓn → 0 et finalement ℓ = 1 2 .
1− x n 1− ℓ

Expression du terme général d’une suite récurrente

Exercice 47 Donner l’expression du terme général et la limite de la suite récurrente réelle (un )n ≥0 définie par :
a) u 0 = 0 et ∀n ∈ ℕ, un +1 = 2un + 1
un + 1
b) u 0 = 0 et ∀n ∈ ℕ, un +1 = .
2

a) Posons vn = un + 1 . (vn ) est géométrique de raison 2 et v 0 = 1 donc un = 2n −1 → +∞ .


1
b) Posons vn = un −1 . (vn ) est géométrique de raison 1 2 et v 0 = −1 donc un = 1− →1 .
2n

x n − yn x + yn
Exercice 48 Soit (x n ) et (yn ) deux suites réelles telles que ∀n ∈ ℕ, x n +1 = et yn +1 = n .
2 2
En introduisant la suite complexe de terme général z n = x n + i.yn , montrer que les suites (x n ) et
(yn ) convergent et déterminer leurs limites.

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1 + i 
n
1+ i 1+ i
On a z n +1 = z n donc z n =  < 1 donc z n → 0 puis x n , yn → 0 .
 2  0
z . Or
2 2

1
Exercice 49 Soit (z n ) une suite complexe telle que ∀n ∈ ℕ, z n +1 = (z n + 2z n ) .
3
Montrer que (z n ) converge et exprimer sa limite en fonction de z 0 .

yn
Introduisons x n = Re(z n ) et yn = Im(z n ) . On a x n +1 = x n et yn +1 = − .
3
x n → x 0 et yn → 0 donc z n → Re(z 0 ) .

Exercice 50 Soit (un ) et (vn ) les suites déterminées par u 0 = 1 , v 0 = 2 et pour tout n ∈ ℕ :
un +1 = 3un + 2vn et vn +1 = 2un + 3vn .
a) Montrer que la suite (un − vn ) est constante.
b) Prouver que (un ) est une suite arithmético-géométrique.
c) Exprimer les termes généraux des suites (un ) et (vn ) .

a) un +1 − vn +1 = un − vn et u 0 − v 0 = −1 donc (un − vn ) est constante égale à −1 .


b) vn = un + 1 donc un +1 = 5un + 2 . La suite (un ) est arithmético-géométrique.
c) un +1 −a = 5(un −a ) + 4a + 2 . Pour a = −1 2 , (un −a ) est géométrique de raison 5 et de premier terme
3.5n −1 3.5n + 1
3 2 . Ainsi un = et vn = .
2 2

Exercice 51 Soit ρ > 0 et θ ∈ ]0, π[ .


zn + z n
On considère la suite complexe (z n ) définie par z 0 = ρ eiθ et ∀n ∈ ℕ, z n +1 = .
2
a) Exprimer z n sous forme d’un produit.
b) Déterminer lim z n .
n →+∞

θ
1 +e i θ θ iθ θ θ iθ n
θ in
a) z1 = ρ = ρ cos e 2 , z 2 = ρ cos cos e 4 ,..., z n = ρ∏ cos k e 2 .
2 2 2 4 k =1 2
θ n
i θ sin θ sin θ sin θ
b) e 2n
→ 1, ∏ cos 2
k =1
k
=
θ

θ
donc z n → ρ
θ
.
2n sin n
2

Suites récurrentes linéaire d’ordre 2

Exercice 52 Donner l’expression du terme général de la suite récurrente complexe (un )n ≥0 définie par :
u 0 = 0, u1 = 1 + 4i et ∀n ∈ ℕ, un + 2 = (3 − 2i )un +1 − (5 − 5i )un .

un = (2 + i )n − (1− 3i )n

Exercice 53 Donner l’expression du terme général des suites récurrentes réelles suivantes :
a) (un )n ≥0 définie par u 0 = 1, u1 = 0 et ∀n ∈ ℕ, un + 2 = 4un +1 − 4un
b) (un )n ≥0 définie par u 0 = 1, u1 = −1 et ∀n ∈ ℕ, 2un + 2 = 3un +1 − un
c) (un )n ≥0 définie par u 0 = 1, u1 = 2 et ∀n ∈ ℕ, un + 2 = un +1 − un .

(n −1)π
a) un = 2n (1− n ) b) un = −3 + 22−n c) un = 2 cos .
3

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Exercice 54 Soit θ ∈ ℝ . Déterminer le terme général de la suite réelle (un ) définie par :
u 0 = u1 = 1 et ∀n ∈ ℕ, un + 2 + 2 cos θun +1 + un = 0 .

(un ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique : r 2 + 2 cos θr + 1 = 0 de solutions
r =eiθ et r =e−iθ . Par suite il existe α, β ∈ ℝ tels que ∀n ∈ ℕ, un = α cos n θ + β sin n θ .
1− cos θ 2sin 2 θ 2 θ
n = 0 donne α = 1 et n = 1 donne α cos θ + β sin θ = 1 donc β = = = tan .
sin θ sin θ 2
θ
Finalement ∀n ∈ ℕ, un = cos n θ + tan sin n θ .
2

Etude de suites récurrentes

n
Exercice 55 Soit a ∈ ℝ +∗ . On définit une suite (un ) par u 0 = a et ∀n ∈ ℕ, un +1 = ∑u
k =0
k .

a) Déterminer la limite de (un ) .


b) Déterminer la limite de un +1 − un .

n n −1
un
a) Pour n ≥ 1 : un +1 − un = ∑u k − ∑u k =
n n −1
≥ 0 donc (un )n ≥1 est croissante.
∑u ∑u
k =0 k =0
k + k
k =0 k =0

Supposons un → ℓ ∈ ℝ . On a ℓ ≥ u1 = a > 0
ℓ 1
En passant la relation précédente à la limite : 0 = = . C’est absurde.
ℓ+ℓ 2
Par suite un → +∞ .
un u 1 1 1
b) un +1 − un = donc n +1 −1 = → 0 . Par suite un +1 ∼ un et un +1 − un = → .
un +1 + un un un +1 + un un +1 un + 1 2

Exercice 56 On considère la suite (un ) définie pour n ≥ 1 par un = n + (n −1) + ⋯ + 2 + 1 .


a) Montrer que (un ) diverge vers +∞ .
b) Exprimer un +1 en fonction de un .

c) Montrer que un ≤ n puis que un ≤ n + 2 n −1 .


d) Donner un équivalent simple de (un ) .
e) Déterminer lim un − n .
n →+∞

a) un ≥ n → +∞ .
b) un +1 = (n + 1) + un .
c) Montrons par récurrence sur n ≥ 1 que un ≤ 2 n .
Pour n = 1 : ok
Supposons la propriété établie au rang n ≥ 1 .
un +1 = (n + 1) + un ≤ (n + 1) + n ≤ n + 1 .
HR

Récurrence établie.
un = n + un −1 ≤ 2n puis un = n + un −1 ≤ n + 2 n −1 .

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un 2 n −1
d) 1 ≤ ≤ 1+ → 1 donc un ∼ n .
n n
un −1 1
e) un − n = or un −1 ∼ n −1 ∼ n et un + n = n + o ( n ) + n ∼ 2 n donc un − n → .
un + n 2

Exercice 57 Etudier la suite (un ) définie par u 0 = 1 et ∀n ∈ ℕ, un +1 = 1 + un .

un − un −1
Pour tout n ≥ 1 : un +1 − un = . u1 − u 0 = 2 − 1 ≥ 0 donc (un ) est croissante.
1 + un + 1 + un −1
Si (un ) converge vers ℓ alors un +1 = 1 + un donne à la limite ℓ = 1 + ℓ donc ℓ 2 − ℓ −1 = 0 et ℓ ≥ 0 .
1+ 5
Par suite ℓ = =α.
2
Par récurrence on montre aisément que ∀n ∈ ℕ, un ≤ α et par suite (un ) converge vers α .

Exercice 58 Etudier la suite (un ) définie par u 0 = a ∈ ℝ et ∀n ∈ ℕ , un +1 = un2 .


n
On a u 0 = a , u1 = a 2 , u 2 = a 4 , par récurrence un = a 2 .
Pour a < 1 alors un → 0 , pour a = 1 , un → 1 et pour a > 1 , un → +∞ .

Exercice 59 Etudier la suite (un ) définie par u 0 ∈ ℝ et ∀n ∈ ℕ, un +1 = un2 + 1 .

La suite (un ) est bien définie et supérieure à 1 à partir du rang 1 car la fonction itératrice f : x ֏ x 2 + 1 est
définie sur ℝ et à valeurs dans [1,+∞[ .
un +1 − un = un2 − un + 1 ≥ 0 car le discriminant de x 2 − x + 1 est ∆ = −3 < 0 .
La suite (un ) est croissante.
Si celle-ci converge vers un réel ℓ alors en passant à la limite la relation d’itération : ℓ = ℓ 2 + 1 .
Or cette équation ne possède pas de racines réelles. Par suite (un ) diverge, or elle est croissante, donc (un )
diverge vers +∞ .

Exercice 60 Etudier la suite (un ) définie par u 0 ≥ 1 et ∀n ∈ ℕ, un +1 = 1 + ln un .

La suite (un ) est bien définie et à valeurs strictement supérieure à 1 car sa fonction itératrice f : x ֏ 1 + ln x est
définie sur [1, +∞[ à valeurs dans [1, +∞[ .
Pour n ≥ 1 : un +1 − un = ln(un ) − ln(un −1 ) est du signe de un − un −1 .
La suite (un ) est monotone et de monotonie déterminée par le signe de u1 − u 0 = 1 + ln u 0 − u 0 .
Etudions la fonction g (x ) = x ֏ 1 + ln x − x définie sur [1, +∞[ .
1
g est dérivable, g ′(x ) = −1 ≤ 0 ne s’annulant qu’en 1, g (1) = 0 donc g est strictement négative sur ]1, +∞[ .
x
La suite (un ) est décroissante. De plus elle est minorée par 1, donc elle converge vers un réel ℓ ≥ 1 .
En passant la relation d’itération à la limite, on obtient ℓ = 1 + ln ℓ i.e. g (ℓ ) = 0 .
Par l’étude de la fonction g , on conclut ℓ = 1 .
Finalement (un ) converge vers 1.

Exercice 61 Etudier la suite (un ) définie par u 0 ∈ ℝ et ∀n ∈ ℕ, un +1 = eun −1 .

La suite (un ) est bien définie car sa fonction itératrice f : x ֏ ex −1 est définie sur ℝ .
Pour n ≥ 1 , un +1 − un = eun − eun−1 est du signe de un − un −1 .
La suite (un ) est monotone et de monotonie déterminée par le signe de u1 − u 0 = eu0 − u 0 −1 .

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Etudions la fonction g (x ) = ex − x −1 définie sur ℝ .


g est dérivable et g ′(x ) = ex −1 du signe de x . g (0) = 0 donc g est positive.
Si u 0 = 0 alors (un ) est constante égale à 0.
Si u 0 > 0 alors (un ) est croissante. Si (un ) converge vers un réel ℓ alors ℓ = e ℓ −1 donc ℓ = 0 .
Or (un ) est minorée par u 0 > 0 donc ne peut converger vers 0. Par suite (un ) diverge vers +∞ .
Si u 0 < 0 alors (un ) est croissante et majorée par 0 donc (un ) converge vers la seule limite finie possible 0.

1
Exercice 62 Etudier la suite (un ) définie par u 0 > 0 et ∀n ∈ ℕ, un +1 = .
2 + un

1
La suite (un ) est bien définie et strictement positive car de fonction itératrice f : x ֏ définie sur ℝ +∗ et
2 +x
1
à valeurs dans ℝ +∗ . Si la suite (un ) converge, sa limite ℓ vérifie ℓ = et ℓ ≥ 0 donc ℓ = −1 + 2 .
2+ℓ
1 1 un − ℓ 1
un +1 − ℓ = − = ≤ un − ℓ .
2 + un 2 + ℓ (2 + un )(2 + ℓ ) 4
1
Par récurrence, on montre un − ℓ = u0 − ℓ et on conclut un → ℓ .
4n

Exercice 63 Soit (un ) la suite réelle définie par u 0 = a ∈ [−2, 2] et ∀n ∈ ℕ, un +1 = 2 − un


a) Justifier que la suite (un ) est bien définie et ∀n ∈ ℕ, un ∈ [−2, 2] .
b) Quelles sont les limites finies possibles pour (un ) ?
c) Montrer que ( un −1 ) converge puis que lim un −1 = 0 . En déduire lim un .

a) L’application x ֏ 2 − x est définie de [−2, 2] vers [0, 2] ⊂ [−2, 2] .


b) Supposons un → ℓ . Puisque ∀n ≥ 1, un ∈ [0, 2] , à la limite ℓ ∈ [0, 2] .
La relation un +1 = 2 − un donne à la limite ℓ = 2 − ℓ donc ℓ 2 + ℓ − 2 = 0 d’où ℓ = 1 ou ℓ = −2 .
Or ℓ ≥ 0 donc ℓ = 1 .
un − 1
c) un +1 −1 = ≤ un −1 donc ( un −1 ) est décroissante et par suite converge vers α ≥ 0 .
1 + 2 − un
un +1 −1
Si α > 0 alors 1 + 2 − un = → 1 donc 2 − un → 0 puis un → 2 . C’est impossible.
un − 1
Nécessairement un −1 → 0 et donc un → 1 .

un
Exercice 64 Soit a ∈ ℂ tel que 0 < a < 1 et (un ) la suite définie par ∀n ∈ ℕ, un +1 = .
2 − un
Montrer que (un ) est bien définie et un < 1 . Etudier la limite de (un ) .

Par récurrence montrons un existe et un < 1 .


Pour n = 0 : ok
Supposons la propriété établie au rang n ≥ 0 .
un un un
Par HR, un existe et un < 1 donc 2 − un ≠ 0 d’où un +1 = existe et un +1 ≤ ≤ <1.
2 − un 2 − un 2 − un
Récurrence établie.

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un un
un +1 ≤ ≤ un donc ( un ) est décroissante d’où un ≤ a puis un +1 ≤ puis
2 − un 2− a
 1 
n

un ≤   a → 0 . Par suite un → 0 .


 2 − a 

Exercice 65 Déterminer le terme général de la suite (un ) définie par :


u 0 = a > 0, u1 = b > 0 et ∀n ∈ ℕ, un +2un = un2+1 .
A quelle condition (un ) converge ?

Par récurrence, on montre que un existe et un > 0 .


Posons vn = ln(un ) . On a vn +2 − 2vn +1 + vn = 0 .
(vn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique (r −1) 2 = 0 .
b
∃λ, µ ∈ ℝ , vn = λn + µ . v 0 = ln a et v1 = ln b donc λ = ln et µ = lna .
a
b 
b n
n ln + ln a
Par suite : un =evn =e a
= a   . La suite (un ) converge ssi b ≤ a .
a 

1 a 
Exercice 66 Soit a > 0 et (un ) la suite définie par u 0 > 0 et ∀n ∈ ℕ, un +1 = un +  .
2  un 
a) Etudier la convergence de la suite (un ) .
un − a
b) On pose ∀n ∈ ℕ, vn = . Calculer vn +1 en fonction de vn , puis vn en fonction de v 0 et
un + a
n.
n
c) Montrer que, si u 0 > a , on a un − a ≤ 2u 0 .v 02 .
n
Ainsi, un réalise une approximation de a à la précision 2u 0 .v 02 → 0 .
n∞

On peut alors par des calculs élémentaires, déterminer une approximation de a.


Cette méthode était exploitée par les Babyloniens 3000 ans avant notre ère.

La suite (un ) est bien définie et à valeurs dans  a , +∞  à partir du rang 1 car de fonction itératrice
 
1  a 
f : x ֏ x +  définie sur ℝ +∗ et à valeurs dans  a , +∞  .
2  x  
1 a
Si (un ) converge vers un réel ℓ alors ℓ =  ℓ +  et ℓ ≥ 0 donc ℓ = a .
2  ℓ

( )
2
1 a un − a un − a u n − a
un +1 − a = un + − a = = .
2 un 2 un 2 un
un − a un − a 1
Pour n ≥ 1 , = ≤ 1 donc un +1 − a ≤ un − a .
un un 2
1
Par récurrence : un − a ≤ u1 − a donc un → a .
2n −1
un2 − 2 aun + a  un − a 
2
un +1 − a 2n
b) vn +1 = = 2 =   = vn donc vn = v 0 .
2

un +1 + a un + 2 aun + a  un + a 
n
c) un − a ≤ vn un + a ≤ 2u 0vn = 2u0v 02 .

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Exercice 67 On considère l’équation ln x + x = 0 d’inconnue x > 0 .


a) Montrer que l’équation possède une unique solution α .
b) Former, par l’algorithme de Newton, une suite récurrente réelle (un ) convergeant vers α .

a) f : x ֏ ln x + x réalise une bijection strictement croissante de ℝ +∗ vers ℝ .


L’équation proposée possède une unique solution α = f −1 (0) .
b) L’algorithme de Newton, propose de définir la suite (un ) par la relation :
f (un ) ln un + un un (1− ln un )
un +1 = un − = un − = .

f (un ) 1 un + 1 un + 1
1 1
La fonction f est de classe C 2 , f ′(x ) = + 1 et f ′′(x ) = − 2 ne s’annulent pas.
x x
Pour u 0 > 0 tel que f (u 0 ) f ′′(u 0 ) ≥ 0 , la suite converge vers α .
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