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Intitulé Commande D'Un Systeme Photovoltaique en Utilisant Un Controleur Floue

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MOUHAMED BOUDIAF - M’SILA

FACULTE DE TECHNOLOGIE DOMAINE : GENIE ELECTRIQUE


DEPARTEMENT DE GENIE FILIERE : ELECTROTECHNIQUE
ELECTRIQUE OPTION : RESEAUX ELECTRIQUES
N° : RE-268

Mémoire présenté pour l’obtention


Du diplôme de Master Académique
Par: ALILI Amel
Intitulé

COMMANDE D’UN SYSTEME PHOTOVOLTAIQUE EN


UTILISANT UN CONTROLEUR FLOUE

Soutenu devant le jury composé de :

Dr KHODJA Djalel Université De M’sila Président


Dr MESSALTI Sabir Université De M’sila Rapporteur
Dr ZEMMIT Abderrahim Université De M’sila Examinateur
Dr AYEB Abdelghani Université De M’sila Examinateur

Année universitaire : 2017 / 2018


Remerciements

Avant tout je remercie

Dieu de nos avoir Donné la force et le courage.

A la suite Nous tenons à remercier vivement

Dr.MESSALTI Sabir notre promoteur qui a fourni des


efforts énormes, par ses Informations ses conseils et

Ses encouragements.

Je voudrais également remercier les messieurs

Les membres du jury pour l'honneur qu'ils nous ont


donné

Accepter de siéger à notre défense

Je remercie également à Mr. Boudia issam

Assistant Ingénieur à l'Université de M’sila

Convenu d'être des références à ce travail.

Et tous les professeurs du département de génie


électrique

Mes chaleureux remerciements à tous

De près et de loin contribué à

Atteindre cette mémoire.


Dédicace

Avant tous, je remercie dieu le tout puissant de


M’avoir donné le courage, la volonté et la patience
pour réaliser
Ce travail malgré toutes les difficultés rencontrées.
Je dédie ce modeste travail :

À mes chers parents, mon cher mari et ma petite fille


maria, Dieu les sauve

Protège de leur soutien moral et financier

Encouragement et sacrifices.

À ma deuxième mère (la mère de mon mari) et mes


frères Dounia Assma Khaled Rayen

Pour toutes les familles Alili, Boukhalat

Pour mes chers amis

Pour tout ce que j'aime et qui m'aime

À tous mes camarades de classe surtout mes collègues


en génie électrique.

AMEL
SOMMAIRE
List des figures
Introduction général 1
Chapitre I : Ressources énergétiques renouvelables
I.1. Introduction 3
I.2. La production d’électricité par les énergies renouvelables 4
I.2.1.Biomasse 4
I.2.2. La solaire thermique 5
I.2.3. Géothermie 5
I.2.4. Hydraulique 6
I.2.5. Energie de la mer 7
I.2.6. Éolienne 8
I.2.7. Photovoltaïque 9
I.3. Quelle est la différence entre solaire photovoltaïque et solaire thermique 10
I.3.1. La solaire photovoltaïque 10
I.3.2. La solaire thermique 10
II.4. Avantages et inconvenants d’un système PV 11
II.4.1. Avantages 11
II.4.2. Inconvenants 11
I .5 Conclusion 12
Chapitre II : Système photovoltaïque
II.1. Introduction 13
II.2. Le système photovoltaïque 14
II.2.1. La cellule photovoltaïque 14
II.2.1.1. Principe de fonctionnement 14
II.2.1.2. Type et rendement des cellules photovoltaïques 15
II.2.2. Association des modules photovoltaïques 16
II.2.2.1 Association en série 16
II.2.2.2. Association en parallèle 16
II.2.2.3. Association série-parallèle (mixte) 17
II .3 Générateur photovoltaïque 17
II.3.1. Modélisation d’une cellule photovoltaïque 17
II.3.2. Modélisation d’un panneau 19
II.4. Les principales caractéristiques d’un module 21
II.4.1. Puissance crête 21
II.4.2. Rendement 21
II.4.3. Caractéristiques I(V) et P(V) d’un GPV 21
II .5. Influence de l’éclairement et de température 22
II.5.1. Influence de l’éclairement 22
II.5.2. Influence de la Température 23
II.6. Conclusion 24
Chapitre III : Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)
III.1. Introduction 25
III.2. Convertisseur DC/DC 26
III.2.1. Types des hacheurs 26
III.2.2. Hacheur dévolteur (Buck Converter) 26
III.2.3. Hacheur survolteur (Boost converter) 27
III.2.4. Hacheur dévolteur-survolteur (Cuk converter) 27
III.3. La commande MPPT 28
III.3.1. Suivi de la puissance maximale du générateur photovoltaïque 28
III.3.2. Principe du MPPT 28
III.3.3. Principe des techniques “Perturb and Observe” (P&O) non amélioré 29
III.3.3.1. Avantages et inconvénients de (P&O) 31
III.3.4. Principe des techniques “Incrément de conductance” (Inc.CoN) 31
III.4. Simulation du système photovoltaïque avec hacheur commandé en MPPT 33
III.4.1.L'Algorithme perturbation et observation (P&O) 33
III.5. Conclusion 37
Chapitre IV : Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la
logique floue
IV.1 Introduction 38
IV.2. La logique floue 39
IV.2.1 Historique 39
IV.2.2 Généralité sur la logique flou 39
IV.2.2.1. Variables linguistiques et ensemble flous 39
IV.2.2.2. Les fonctions d'appartenance 40
IV.2.2.3. Inférence à plusieurs règles floues 41
IV.2.2.4. Les opérateurs de la logique floue 42
IV.3. Principe et fonctionnement d’un contrôleur floue 44
IV.3.1. Définition 44
IV.3.2. Principe d’un contrôleur flou 44
IV.3.2.1. Fuzziffication 45
IV.3.2.2. L’inférence 45
IV.3.2.3. Déffuzification 47
IV.4 Analyse et simulation de méthode d’extraction de puissance maximale par le 48
contrôleur basé a la logique flou
IV.5. Comparaison des résultats des techniques de commande (FLOU, P&O) 51
IV.6. Conclusion 53
Conclusion général 54
Référence
Résumé
List des figures
Figure (I.1) Les sources d’énergie renouvelable
Figure (I .2) Le bois source de l’énergie Biomasse
Figure (I .3) Principe du chauffent solaire thermique
Figure (1.4) Principe de la géothermie
Figure (I.5) Principe de fonctionnement d’un barrage
Figure (I.6) Les énergie marines
Figure (I.7) Conversion de l’énergie éolienne.
Figure (I.8) Composantes principales d’un panneau photovoltaïque
Figure(I.9) les différences modèle de panneaux entre solaire photovoltaïque et solaire thermique
Figure (II.1) Schéma d’un système PV
Figure (II.2) Représentation d’une jonction P-N d’une cellule PV
Figure (II.3) Les électrons circulent à partir du zone N Traversant la charge, et reviennent au
zone P
Figure (II.4) Différents types de la cellule photovoltaïque
Figure (II.5) Association de N modules solaires en série
Figure (II.6) Association des modules solaires en parallèle
Figure (II.7) Association mixte des modules solaires
Figure (II.8) Schéma équivalent de la cellule PV
Figure (II.9) Exemple de caractéristique courant-tension et puissance-tension d’un module
Figure (II.10) Effet de l’éclairement sur la caractéristique I(V)
Figure (II.11) Effet de l’éclairement sur la caractéristique P(V)
Figure (II.12) Effet de la température sur la caractéristique I(V)
Figure (II.13) Effet de la température sur la caractéristique P(V)
Figure (III.1) les différents types de convertisseurs statiques
Figure (III.2) Circuit idéal du convertisseur dévolteur (Buck) avec fonction MPPT
Figure (III.3) Circuit idéal d’un convertisseur survolteur (Boost) avec fonction MPPT
Figure (III.4) Circuit idéal d’un convertisseur dévolteur-survolteur (cuk) avec fonction MPPT
Figure (III.5) Fluctuation du PPM avec l’intensité d’éclairement (A) et la charge RS
(B).Puissance à la sortie du GPV
Figure(III.6) Chaîne de conversion d’énergie solaire comprenant une commande MPPT
Figure(III.7) Caractéristique de la puissance du générateur PV
Figure (III.8) Algorithme MPPT perturbation and observation (P&O)
Figure (III.9) Signe de 𝐝𝐝𝐝𝐝/𝐝𝐝𝐝𝐝 pour différentes zones de fonctionnement
Figure (III.10) organigramme de l’algorithme Cond-Inc
Figure (III.11) Schéma MATLAB SIMULINK d’un système photovoltaïque avec la commande
MPPT (P&O).
Figure (III.12) Schéma de simulation de l’algorithme de perturbation et de l’observation (P et O)
Figure (III.13): Allure de la puissance en fonction de temps pour (T=25°C,G=1000W/m²)
Figure (III.14): Allure de la puissance en fonction de tension pour (T=25°C,G=1000W/m²)
Figure (III.15) Allure de la tension généré en utilisent pas variable en fonction de temps
(T=25°C, G=200, 500, 1000 W/m²).
Figure (III.16) Allure de la puissance généré en utilisent pas variable en fonction de temps
(T=25°C, G=200, 500, 1000 W/m²).
Figure (III.17) Allure de la puissance en fonction de la tension (T=25°C ,G=200 ,500,1000
W/m²)
Figure (III.18) Allure de courant en fonction de la tension (T=25°C,G=200, 500,1000 W/m²)
Figure (IV.1) Image réelle pour contrôleur floue
Figure (IV.2) format d’un ensemble flou normalisé
Figure (IV.3) Formes usuelles des fonctions d’appartenance
Figure (IV.4) différentes formes de fonctions d’appartenance
Figure (IV.5) Opération ″NON″
Figure (IV.6) L’opérateur ″ET″, réalisé par la formulation de minimum
Figure (IV.7) Opérateur ″OU″, réalisé par la formulation du maximum
Figure (IV.8) Schéma bloc de l’algorithme à base de la logique floue
Figure (VI .9) Méthode d’interférence MAX-MIN
Figure (IV.10) Schéma MATLAB SIMULINK d’un système photovoltaïque avec la commande
MPPT Logique flou
Figure (IV .11) Schéma de simulation de l’algorithme de perturbation et de l’observation (P&O)
Figure (IV.12) Allure de la puissance en fonction de temps pour (T=25°C,G=1000W/m²)
Figure (IV .13) Allure de la tension en fonction de temps pour (T=25°C,G=1000W/m²)
Figure (IV.14) Allure de la puissance générée par le panneau photovoltaïque Pour (T=25°C,
G=1000 W/m²)
Figure (IV.15) Allure de la puissance en fonction de la tension (T=25°C ,G=200 ,500,1000
W/m²)
Figure (IV.16) Allure de courant en fonction de la tension (T=25°C,G=200, 600,1000 W/m²)
Figure (IV.17) Allure de puissance en fonction de la temps(T=25° C ,G=200 ,500,1000 W/m²)
Figure (IV .18) Logique floue - P&O la tension de sortie
Figure (IV .19) Logique floue - P&O la puissance de sortie
Figure (IV.20) Logique flous – P&O le temps de réponse
Introduction générale

La demande de l’énergie électrique ne cesse d’augmenter ces dernières années ainsi que les
contraintes liées à sa production, tels que l'effet de pollution et de réchauffement climatique
global, conduisent les recherches vers le développement des sources d'énergie renouvelables [1].
Le développement et l’exploitation des énergies renouvelables ont connu une forte
croissance ces dernières années. D’ici et au future, tout système énergétique durable sera basé
sur l’utilisation rationnelle des sources traditionnelles et sur un recours accru aux énergies
renouvelables, pour cela plusieurs travaux de recherches ont été lancés dans plusieurs
laboratoires de recherche dans le domaine de développement durable, pour but de satisfaire la
demande de consommation énergétique d’une part et d’autre part pour réduire les effets
négatives des ressources d’origine fossile sur l’environnement [2].
Dans ces secteurs l'approvisionnement électrique dépend seulement des systèmes de
génération diesel autonomes, outre le coût de carburants ne cesse d'augmenter, en plus
l’extension du réseau électrique s’avère prohibitif et le surcout d’approvisionnement en
combustible augmente radicalement avec l’isolement, ce qui rend la production d'électricité
économiquement très dispendieuse, ce qui traduit l’application d’une solution parfaite comme
une production d’énergie décentralisée, à savoir les Systèmes Hybrides de génération d’énergie
[3].
Le soleil, l’eau, le vent, le bois et les autres produits végétaux sont autant de ressources
naturelles capables de générer de l’énergie grâce aux technologies développées par les humains.
Leur relatif faible impact sur l’environnement en fait des énergies d’avenir face au problème de
la gestion des déchets du nucléaire et aux émissions de gaz à effet de serre [4].
Dans ce contexte, les systèmes photovoltaïques (PV) offrent une solution très
concurrentielle. Pour surmonter le problème de rendement des panneaux solaires et obtenir un
rendement maximum, il est nécessaire d'optimiser la conception de toutes les parties du système
PV. En outre, il est nécessaire d’optimiser les convertisseurs (continu/continu) DC/DC employés
comme interface entre le générateur PV et la charge afin d’extraire le maximum de puissance et
ainsi faire fonctionner le générateur GPV à son point de puissance maximum (MPP) à l’aide
d’un contrôleur MPPT (maximum power point tracking), par conséquence, obtenir un courant
électrique maximum sous la variation de la charge et des conditions atmosphériques (luminosité
et température) [5].
Dans la premier partie, nous allons présenter une description générale sur les différentes
sources d’énergies utilisées avec leurs modes d’utilisation, ensuite on va introduire tous les
éléments A la fin de ce chapitre puis, on mettra en valeur les avantages et les inconvénients de

-1-
Introduction générale

système photovoltaïques afin de faciliter la conception et nous répondrons à la question, Quelle


est la différence entre solaire photovoltaïque et solaire thermique ?
Le deuxième chapitre est consacrée à exposer le principe de fonctionnement du système
photovoltaïque, et pour cela, au premier lieu nous allons présenter un aperçu sur le système
photovoltaïque, son principe de fonctionnement et son modèle mathématique, et au deuxième
lieu, nous allons montrer les résultats de simulation de système photovoltaïque et analyser les
deux effets suivants : température et rayonnement.
Dans le troisième chapitre montré les types de convertisseurs sont souvent rencontrés dans l’énergie
photovoltaïque: les redresseurs, les onduleurs, les hacheurs.
Est présente le principe de la commande MPPT. Les techniques de commande les plus utilisées
dans le contrôle MPPT sont revues et étudiées, tels que : observation et perturbation (O&P). Afin
d’exploité le système photovoltaïque d’une manière efficace nombreuse études méritent est
considérations très important pour cela, l’objectif de cette étude est l’association de la commande
par logique flou à la commande MPPT et d’analyser ainsi que comparer son comportement par
rapport aux autres techniques (O&P) utilisées dans le contrôle des systèmes photovoltaïque, a
reformules.
Dans le quatrième chapitre, nous allons présenter un nouvelle commande MPPT basé sur
contrôleur floue, de nombreux simulation et analyse sont présenté, puis nous allons montrer les
résultats de simulation d’un système PV avec le contrôleur Floue-MPPT et la comparaison entre
P&O et logique flou.

-2-
Chapitre I
Ressources énergétiques
renouvelables
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

I. Ressources énergétiques renouvelables


I.1 Introduction
L’épuisement des ressources fossiles, à plus ou moins long terme, la flambée des cours du
brut et la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre selon le protocole de Kyoto rendent
urgentes la maitrise des consommations et la diversification des sources d’énergie, un fait qui
interpelle plus fort que jamais le développement des énergies renouvelables [8].
On dit que la source d’énergie est renouvelable si le fait de faire la consommer n’influence
jamais sur sa quantité, ni faire limiter son utilisation au future. le développement et l’exploitation
des énergies renouvelables ont connu une forte croissance ces dernières années. D’ici 20-30 ans,
tout système énergétique durable sera basé sur l’utilisation rationnelle des sources traditionnelles
et sur un recours accru aux énergies renouvelables [9].
le besoin d’une alternative renouvelable pour faire produire l’électricité a été le sujet de
discussion pour plusieurs secteurs et aux niveaux d’un grand nombre de pays au monde entier.
Les études ont étés élaborées pour faire de cet outil non polluons l’axe de recherche pour
plusieurs chercheurs afin de réaliser un but majeur celle de minimiser les effets négatives de
ressources classiques de production de l’énergie [10].

Figure (I .1) Les sources d’énergie renouvelable

-3-
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

I.2 La production d’électricité par les énergies renouvelable


Les sources d’énergie disponibles dans notre environnement proche et permettant de
produire de l’électricité sont : l’eau, le soleil, le vent, la chaleur de terre, la mer et le bois.
Directement compétitives pour les sites isolés (les coûts de raccordement au réseau électrique
sont très élevés), les centrales électriques à sources renouvelables peuvent aussi, sous certaines
conditions, être directement raccordées au réseau [11].
I.2.1 La biomasse
La biomasse désigne toute la matière vivante d'origine végétale ou animale de la surface
terrestre. Généralement, les dérivés ou déchets sont également classés dans la biomasse. Des
différents types sont à considérer : le bois énergie, les biocarburants et le biogaz. Le bois énergie
est une ressource très abondante, c’est la ressource la plus utilisée au monde [12]. Il s’agit aussi
d’énergie solaire stockée sous forme organique grâce à la photosynthèse ce qui est bien montré
par la (figure 1.2).
Elle est exploitée par combustion et les chaudières à eau chaude ou les systèmes à vapeur
basse pression pour chauffer les plus gros bâtiments, les écoles, les hôpitaux, les bâtiments
industriels ou les systèmes de chauffage urbain. Cette énergie est renouvelable à condition que
les quantités brûlées n’excèdent pas les quantités produites, Le problème plus important est que
la biomasse n'est pas inépuisable [13].

Figure (I .2) Le bois source de l’énergie Biomasse

-4-
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

I.2.2 La solaire thermique

La solaire thermique basse température permet essentiellement le chauffage de l'eau


sanitaire et, dans une moindre mesure, la production combinée de chauffage par plancher
chauffant (plancher solaire direct) (figure 1.3). Ce système est notamment utilisé dans les
centrales solaires thermiques « L'énergie solaire thermique se distingue de l'énergie solaire
photovoltaïque, qui est obtenue par la conversion du rayonnement solaire directement en
électricité » [14].

Cette application de l'énergie solaire, industrialisée depuis plus de 25 ans, est actuellement en
phase de croissance accélérée aux Etats-Unis, au Japon et en Europe.

Figure (I.3) Principe du chauffent solaire thermique

I.2.3 Géothermie

Le terme géothermie provient du grec <Ge> et <thermos>, signifiant respectivement : la


terre et la chaleur. la géothermie peut se définir comme étant la technique qui consiste à puiser
dans le sous-sol ou dans les roches, les calories qui y sont contenues, afin de les rendre
disponibles en surface pour des applications de chauffage ou de production d’électricité. Dans
des cas particuliers, la géothermie peut consister à injecter de la chaleur dans le sous-sol afin de
refroidir les installations de surface [6].

-5-
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

Figure (I.4) Principe de la géothermie

I.2.4 Hydraulique
Les centrales hydroélectriques convertissent l’énergie de l’eau en mouvement en énergie
électrique. L’énergie provenant de la chute d’une masse d’eau est tout d’abord transformée dans
une turbine hydraulique en énergie mécanique.
Cette turbine entraîne un alternateur dans le lequel l’énergie mécanique est transformée en
énergie électrique, une centrale hydroélectrique est composée de 3 éléments de base :
Un Barrage : son rôle est d’une part de créer une chute d’eau, d’autre part de stocker l’eau pour
alimenter la centrale en toutes circonstances. En plus de la production ou du stockage d'énergie,
un barrage figure (I.5), présente aussi un intérêt pour réguler les crues d’un cours d’eau.
Un Canal : de dérivation : il prélève l’eau dans son milieu naturel (rivière, lac) pour alimenter le
réservoir du barrage. il peut s’agir d’un canal à ciel ouvert, d’une galerie souterraine ou d’une
conduite
Une Usine : elle comprend des turbines qui tournent grâce à la chute d’eau et entraînent le
générateur d’électricité, en général un alternateur. il y a plusieurs types de centrales
hydroélectriques, Le type d’ouvrage hydroélectrique varie selon la configuration du site, du
cours d’eau exploité, et aussi de l’usage qui doit en être fait :es centrales de basse chute, ils
utilisent des turbines de type Kaplan.

-6-
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

Figure (1.5) Principe de fonctionnement d’un barrage

Les Centrales au fil de l’eau : construites le long d’un fleuve ou d’une rivière, produisent au
gré des débits du cours d’eau. Avec des barrages d’une hauteur inférieure à 25 mètres, ces
centrales produisent de l’électricité en continu pour répondre aux besoins quotidiens.

Les Usines-écluses : ou les « usines de lac » entrent dans la catégorie de l’hydraulique


modulable car elles permettent de produire de l’électricité à la demande, leurs barrages créant
des retenues que l’on peut relâcher « turbiner » selon les besoins. Les « usines de lac »
désignent des chutes importantes (plus de 300 mètres de haut), les « usines-écluses » se placent
quant à elles entre 25 et 300 mètres

Les STEP : (Station de transfert d’énergie par pompage) sont spécialement adaptées à cette
fonction de modulation. Elles sont constituées de deux retenues d’eau situées à des hauteurs
différentes. Lorsque la demande l’exige, on « turbine » l’eau du bassin supérieur. Lorsqu’il y a
un excès de production – provenant par exemple de sources éoliennes ou solaires – on utilise
l’électricité en surplus pour pomper » l’eau du bassin inférieur et la remonter dans le bassin
supérieur [15].

I.2.5 Energie de la mer

La mer est un milieu riche en ressources énergétiques qui peuvent être exploitées sous
différentes formes se focalise sur la production d’électricité via les filières suivantes :

• L’énergie marine ou des mers est extraite du milieu marin. Il y a notamment l’énergie
marémotrice (issue du mouvement de l’eau créé par les marées) .

-7-
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

• L’énergie des vagues (houlomotrice) (utilise la puissance du mouvement des vagues).


• L’énergie thermique des mers (produite en exploitant la différence de température entre
les eaux superficielles et les eaux profondes des océans),
• Les éoliennes offshores et l’énergie osmotique (diffusion ionique provoquée par l’arrivée
d’eau douce dans l’eau salée de la mer).
• L’énergie hydrolienne (utiliser l’énergie des courants marins pour faire tourner sa
turbine).
Tout comme les autres sources renouvelables, elle est non polluante lors de la production On
note également que l’énergie potentiellement disponible est énorme et que cette technologie a un
bel avenir [16].

Figure (I.6) Les énergie marines

I.2.6 Les éolienne


Les énergies éoliennes sont notamment caractérisées par des déplacements de masse d’air à
l’intérieur de l’atmosphère. C’est l’énergie mécanique de ces déplacements de masse d’air qui
est à la base de l’énergie éolienne.
L’énergie éolienne consiste ainsi à utiliser cette énergie mécanique par l’intermédiaire d’un rotor
et de pales, Cette source est non polluante et néanmoins l’énergie éolienne est intermittente, et
l’installation de parc éolien engendre des impacts paysagés et sonores [17].

-8-
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

Figure (I.7) Conversion de l’énergie éolienne.

Il faut pour produire de l’électricité un apport minimal du vent d’environ 12-14 km/h et
des vents de 50-60 km/h pour produire à pleine puissance. Afin d’éviter d’abîmer l’équipement,
la production doit être interrompue si les vents dépassent les 90 km/h, Éolienne est un dispositif
qui transforme l’énergie cinétique du vent en:

• Énergie électrique, dans le cas d'un aérogénérateur.


• Énergie mécanique, dans le cas d'une éolienne de pompage [11].

I.2.7 Photovoltaïque
Le rayonnement solaire représente une ressource renouvelable d’énergie énorme, de loin la
plus importante. L’énergie reçue à la surface de la terre varie, par m², de 1100 kWh à 2300
kWh/an (au total 720. 105 kWh/an) [18]. L’effet photovoltaïque permet de transformer
directement la lumière solaire en énergie électrique la production d’électricité par générateur
photovoltaïque est liée à l’intensité, à la durée de l’ensoleillement et à l’orientation du panneau
par rapport au soleil.

Figure (I.8) Composantes principales d’un panneau photovoltaïque

-9-
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

C’est pourquoi pour l’instant, la production photovoltaïque est plutôt réservée à


l’alimentation en site isolé d’équipements et d’habitations où le coût élevé du raccordement au
réseau la rend compétitive. Apres avoir recouvre les couts initiaux de 1'installation, l'énergie
solaire est pratiquement gratuite :
• L'utilisation de l'énergie solaire remplace l'énergie fossile non propre.
• L'utilisation de l'énergie solaire permet de diminuer de façon significative les émissions
des gaz à effet de serre.
L'énergie du soleil peut être utilisée de différentes façons en employant trois grandes
Technologies soient, l'énergie solaire passive, l'énergie solaire active et l'énergie Photovoltaïque
[18].
I.3 Quelle est la différence entre solaire photovoltaïque et solaire thermique ?
I.3.1 La solaire photovoltaïque
Le solaire photovoltaïque (PV) permet de produire de l'électricité. La conversion directe de
l'énergie solaire en électricité se fait par l'intermédiaire d'un matériau semi-conducteur comme
le silicium. L'élément de base est la cellule photovoltaïque et le produit commercial s'appelle un
module photovoltaïque.
I.3.2 La solaire thermique
Le solaire thermique permet de produire de la chaleur (à basse, moyenne ou haute
température). Les applications les plus répandues sont celles concernant le bâtiment comme la
production d'eau chaude sanitaire. La conversion du rayonnement solaire en chaleur se fait grâce
au capteur solaire thermique [19].

Figure(I.9) les différences modèle de panneaux entre solaire photovoltaïque et solaire thermique

- 10 -
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

I.4 Avantages et inconvenants d’une systèmes PV


I.4.1 Avantage
• une haute fiabilité ou l’installation ne comporte pas de pièces mobiles qui la rendent
particulièrement appropriée aux régions isolées. C’est la raison de son utilisation sur les
engins spatiaux.
• leur montage est simple et ses installations sont adaptables aux besoins de chaque projet.
• le coût de fonctionnement est très faible vu les entretiens réduits. il ne nécessite ni
combustible, ni un transport, ni un personnel hautement spécialisé.
• ils sont recyclables, les matériaux utilisés pour leur production peuvent être réutilisés. Le
recyclage n’est pas seulement bénéfique pour l’environnement, il contribue également à
réduire l’énergie nécessaire pour produire plus de matériaux.
• L’énergie solaire photovoltaïque peut être intégrée de manière esthétique dans les bâtiments.
Les modules solaires peuvent être en façades, contribuant ainsi à l’autonomie énergétique des
bâtiments [18].
• Il s’agit d’une source d’énergie électrique totalement silencieuse ce qui n’est pas le cas, par
exemple des installations éoliennes.
• L’énergie solaire captée par la terre pendant une heure pourrait suffire à la consommation
mondiale pendant une année. Au total, ce rayonnement représente 1.6 milliards de TWh, soit
huit mille fois la consommation énergétique annuelle mondiale.
II.4.2 Inconvenants

• une fabrication d’un module photovoltaïque relève une haute technologie et requiert des
investissements d’un coût élevé.
• le rendement réel de conversion d’un module est faible, de l’ordre de 10-15 %, avec une
limite théorique pour une cellule de 28%. Les générateurs photovoltaïques ne sont pas
compétitifs par rapport aux générateurs diesels[20].
• Lorsque le stockage de l’énergie électrique sous forme chimique (batterie) est nécessaire, le
coût du générateur photovoltaïque est accru. la fiabilité et les performances du système restent
cependant équivalentes pour autant que la batterie et les composants de régulation associés
soient judicieusement choisis.
• La durée de vie d'une installation photovoltaïque n'est pas éternelle mais de l'ordre de 20 à 30
ans. De plus, le rendement des cellules photovoltaïques diminue avec le temps.
Le niveau de production d’électricité n’est pas stable. Il n’est pas prévisible, il dépend du niveau
d’ensoleillement. Cependant la production d'électricité n’est pas constante [21].

- 11 -
Chapitre I Ressources énergétiques renouvelables

I.5 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons donné un aperçu sur les différentes sources d’énergies
renouvelables qui existent, tel que l’énergie hydraulique, solaire, éolienne, biomasse, mer et
géothermique…etc. on mettra en valeur les avantages et les inconvénients de système
photovoltaïque afin de faciliter la conception et nous répondrons à la question, Quelle est la
différence entre solaire photovoltaïque et solaire thermique ?
Dans la suite de notre travail nous allons étudier le système, effet, et modélisation de
photovoltaïque, puis en va exposer le système MPPT.

- 12 -
Chapitre II
Système photovoltaïque
Chapitre II Système photovoltaïque

II. Système photovoltaïque


II.1 Introduction
La demande de l’énergie électrique ne cesse d’augmenter ces dernières années ainsi que les
contraintes liées à sa production, tels que l'effet de pollution et de réchauffement climatique
global, conduisent les recherches vers le développement des sources d'énergie renouvelables [1].
Dans ce contexte, les systèmes photovoltaïques (PV) offrent une solution très concurrentielle.
Pour surmonter le problème de rendement des panneaux solaires et obtenir un rendement
maximum, il est nécessaire d'optimiser la conception de toutes les parties du système PV. En
outre, il est nécessaire d’optimiser les convertisseurs (continu/continu) DC/DC employés comme
interface entre le générateur PV et la charge afin d’extraire le maximum de puissance et ainsi
faire fonctionner le générateur GPV à son point de puissance maximum (MPP) à l’aide d’un
contrôleur MPPT (maximum power point tracking), par conséquence, obtenir un courant
électrique maximum sous la variation de la charge et des conditions atmosphériques (luminosité
et température)[5].

DC/DC DC/AC Y-∆

MPPT Batterie

Figure (II.1) Schéma d’un système PV

- 13 -
Chapitre II Système photovoltaïque

II.2 Le système photovoltaïque


II.2.1 La cellule photovoltaïque
Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet photovoltaïque
qui consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de cette cellule est exposée à la
lumière. La tension générée peut varier entre 0.3V à 0.7V en fonction du matériau utilisé et de sa
disposition ainsi que de la température de la cellule et du vieillissement de la cellule [22].
II.2.1.1 Principe de fonctionnement

Une cellule PV est réalisée à partir de deux couches de silicium, une dopée P (dopée au
bore) et l’autre dopée N (dopée au phosphore) créant ainsi une jonction PN avec une barrière de
potentiel. Lorsque les photons sont absorbés par le semi-conducteur, ils transmettent leur énergie
aux atomes de la jonction PN de telle sorte que les électrons de ces atomes se libèrent et créent
des électrons (charges N) et des trous (charges P)[23]. Ceci crée alors une différence de potentiel
entre les deux couches. Cette différence de potentiel est mesurable entre les connexions des
bornes positives et négatives de la cellule. La tension maximale de la cellule est d’environ 0.6V
pour un courant nul. Cette tension est nommée tension de circuit ouvert (Voc) Le courant
maximal se produit lorsque les bornes de la cellule sont court-circuitées, il est appelé courant de
court-circuit (I CC ) et dépend fortement du niveau d’éclairement [24].

Figure (II.2) Représentation d’une jonction P-N d’une cellule PV

- 14 -
Chapitre II Système photovoltaïque

Figure (II.3) Les électrons circulent à partir de la zone N Traversant la


charge, et reviennent à la zone P

II.2.1.2 Type et rendement des cellules photovoltaïques

Les cellules photovoltaïques sont constituées de semi-conducteurs à base de silicium (Si),


de germanium (Ge), de sélénium (Se), de sulfure de cadmium (CdS), de tellurure de cadmium
(CdTe) ou d'arséniure de gallium (GaAs). Le silicium est actuellement le matériau le plus utilisé
pour fabriquer les cellules photovoltaïques, car il est très abondant dans la nature. On le trouve
dans la nature sous forme de pierre de silice. La silice est un composé chimique (dioxyde de
silicium) et un minéral de formule SiO2[25].
Les différents types de cellules PV existants sont :
• cellules en silicium monocristallin sont gris bleuté ou noir d'un aspect uniforme,
rendement de 13 à 17%, (a)
• cellules en silicium poly cristallin sont bleues d'un aspect mosaïque, rendement de 11 à
15%, (b)
• cellule en silicium amorphe sont de rendement de 6 à 10%, (c)[26]

(a) (b) (c)

Figure (II.4) : Types des Cellules photovoltaïque: (a) monocristallin, (b) poly cristallin, (c) amorphe

- 15 -
Chapitre II Système photovoltaïque

II.2.2 Association des modules photovoltaïques


Les modules peuvent également être connectés en série et en parallèle afin d’augmenter la
tension et l’intensité du courant d’utilisation. Toutefois, il importe de prendre quelques précautions
car l’existence de cellules moins efficaces ou l’occlusion d’une ou plusieurs cellules (dues à de
l’ombrage, de la poussière, etc..) peuvent endommager les cellules de façon permanente [27].
II.2.2.1 Association en série
La cellule individuelle, unité de base d'un système photovoltaïque, ne produit qu'une très faible
puissance électrique, typiquement de 0.5 W avec une tension de moins d'un volt. Pour produire plus
de puissance, les cellules sont assemblées pour former un module (ou panneau).
L’association en série des cellules délivre une tension égale à la somme des tensions individuelles et
un courant égal à celui d’une seule cellule [26].

Figure (II.5) Association de N modules solaires en série.

II.2.2.2 Association en parallèle


En additionnant des modules identiques en parallèle, la tension de la branche est égale à la
tension de chaque module et l’intensité augmente proportionnellement au nombre de modules en
parallèle dans la branche [27].

Figure (II.6) Association des modules solaires en parallèle.

- 16 -
Chapitre II Système photovoltaïque

II.2.2.3 Association série-parallèle (mixte)


Pour avoir une satisfaction en courant et en tension, on est obligé d’utiliser un groupement
mixte, c’est à dire Série-Parallèle [28].

Figure (II.7) Association mixte des modules solaires.

II.3 Générateur photovoltaïque


Le générateur photovoltaïque est un ensemble d’équipements mis en place pour exploiter
l’énergie photovoltaïque afin de satisfaire les besoins en charge. En fonction de la puissance
désirée, les modules peuvent être assemblés en panneaux pour constituer un "champ
photovoltaïque". Relié au récepteur sans autre élément, le panneau solaire fonctionne "au fil du
soleil", c'est-à-dire que la puissance électrique fournie au récepteur est fonction de la puissance
d’ensoleillement [29].

II.3.1 Modélisation d’une cellule photovoltaïque

Pour développer un modèle équivalent d’une cellule photovoltaïque, il est nécessaire de


faire un choix judicieux des circuits électriques qui le constituent et de comprendre la
configuration physique et les caractéristiques électriques des éléments de la cellule. Pour cela,
plusieurs modèles mathématiques sont développés pour représenter le comportement non linéaire
des jonctions des semi-conducteurs. Dans la suite nous présentons le modèle à une diode (diode
classique).

Ainsi, la figure (II.8) illustre le schéma électrique équivalent d’une cellule PV réelle.

- 17 -
Chapitre II Système photovoltaïque

Figure (II.8) Schéma équivalent de la cellule PV

Dans ce schéma, on prend en compte le courant de court-circuit et les différentes résistances


modélisant les pertes dues à la connectique. En statique, le comportement d’une cellule PV
constituée d’une jonction PN à base de silicium peut être décrit par l’équation suivante :
I= 𝐼𝐼𝑝𝑝ℎ -𝐼𝐼𝐷𝐷 -𝐼𝐼𝑝𝑝 (II.1)
I : Le courant fourni par la cellule.
𝐼𝐼𝑝𝑝ℎ : Photocourant (A).
𝐺𝐺
𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠 = 𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 ( ) : Le courant de court-circuit de référence.
1000
𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠
𝐼𝐼𝑝𝑝 = (II.2)
𝑅𝑅𝑝𝑝

𝐼𝐼𝑝𝑝 : Le courant dérivé par la résistance parallèle.


𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠
𝐼𝐼𝐷𝐷 = 𝐼𝐼0 [exp( )− 1]: Le courant traversant la diode.
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇

𝐼𝐼0 : Le courant de saturation inverse d’une diode.


𝐾𝐾𝐾𝐾
𝑉𝑉𝑇𝑇 = (II.3)
𝑒𝑒

𝑉𝑉𝑇𝑇 : La tension thermique.


Ou :
e : charge d’électron (1.602*10−19C).
K : constante de Boltzman (1.381*10−23J/K)
𝑛𝑛 : facture non idéalité de la jonction comprise entre 1 et 5 dans la pratique.
T : la température effective de la cellule en kelvin.
En utilisant les équations ci- dessus on peut en déduire l’expression de courant délivré par la
cellule photovoltaïque

- 18 -
Chapitre II Système photovoltaïque

𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠 𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠
I=𝐼𝐼𝑝𝑝ℎ -𝐼𝐼0 [exp ( ) − 1]- (II.4)
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇 𝑅𝑅𝑝𝑝

II.3.2 Modélisation d’un panneau


Pour réaliser cette simulation, nous avons choisi le module photovoltaïque BP SX 60W de
BP Solaire. La série SX de BP Solaire fournit une puissance photovoltaïque rentable destinée à
un usage général par exploitation directe des charges à courant continu, ou des charges à courant
alternatif sur les systèmes munis d’onduleur. Le module est composé de 36 cellules solaires
multi cristallines en silicone connectées en série pour produire une puissance maximale de 60W.
Les caractéristiques électriques de ce module photovoltaïque sont données dans le tableau (II.1)
[30] :
Puissance (𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃) 60W 150W

Tension à 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃(𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉) 17.5V 34.5V

Courant à 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃(𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼) 3.5A 4.35A

Tension à circuit ouvert (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉) 21.1V 43.5V

Courant de court-circuit de référence (𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼) 3.8A 4.75A

Coefficient de la température de 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 -160±20Mv/°C

Coefficient de la température de 𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 0.065±0.015%/°C

Coefficient de la température de la puissance -0.5±0.05%°C

Température nominale d’opération de la 47±2°C


cellule(NOCT)
Tableau (II .1) : Caractéristiques électriques du module photovoltaïque BP SX 60W et 150w

Plusieurs modèles mathématiques sont utilisés pour simuler le fonctionnement d’un générateur
photovoltaïque. Ces modèles se différencient par la méthode de calcul et le nombre des
paramètres intervenants dans la caractéristique courant - tension. Dans notre cas, nous avons
choisi un modèle simple nécessitant que les paramètres donnés par le fabriquant, la
caractéristique I-V de ce modèle est illustrée ci-dessous [31] :
𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠 𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠
I=𝐼𝐼𝑝𝑝ℎ -𝐼𝐼0 [exp ( ) -1]- (II.4)
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇 𝑅𝑅𝑝𝑝

Où, le courant de diode, est donné par l’équation :

- 19 -
Chapitre II Système photovoltaïque

𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠
𝐼𝐼𝐷𝐷 = 𝐼𝐼0 [exp ( ) -1] (II.5)
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇

Le courant de saturation inverse d’une diode est donné par :

𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠
𝐼𝐼0 = 𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠 (II.6)
[exp( ) −1]
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇

Si l’on suppose que la résistance parallèle est infinie (𝑅𝑅𝑅𝑅= ∞ ) l’équation (II.1) devienne :

𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠
Avec : I=𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠 -𝐼𝐼0 [exp ( ) -1] (II.7)
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇

I : Le courant fourni par la cellule.


V : La tension à la borne de cellule.
Calcul de la résistance série dans le point 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉

𝑑𝑑𝑑𝑑+𝑅𝑅𝑠𝑠 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠


dI=0 -𝐼𝐼𝑠𝑠 ( )*exp( ) (II.8)
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇 𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇

La résistance série influe largement sur la pente de la courbe des caractéristique I-V au voisinage
de V. Elle peut être calculée par la formule suivante :

𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇
𝑅𝑅𝑠𝑠 = - − 𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠 (II.9)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐼𝐼0 .exp( )
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇

𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇
𝑅𝑅𝑠𝑠 = - |𝑉𝑉𝑜𝑜𝑜𝑜 - 𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠 (II.10)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐼𝐼0 .exp( )
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇

Enfin, pour résoudre l’équation de caractéristique non linéaire, on utilise la méthode de Newton
décrite par :

𝑓𝑓(𝑥𝑥𝑛𝑛 )
𝑥𝑥𝑛𝑛+1 = 𝑥𝑥𝑛𝑛 + (II.11)
𝑓𝑓′ (𝑥𝑥𝑛𝑛 )

𝑓𝑓́(𝑥𝑥𝑥𝑥): Le dérivé de la fonction 𝑓𝑓(𝑥𝑥𝑥𝑥)


𝑥𝑥𝑥𝑥: La présente itération.
𝑥𝑥𝑥𝑥+1: L’itération suivante.
Ainsi, on récrit l’équation (II.7) sous la forme suivante :

𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠
f( I)=𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠 – I - 𝐼𝐼0 [exp( ) -1] = 0 (II.12)
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇

- 20 -
Chapitre II Système photovoltaïque

En remplaçant dans l’équation( II.11), on calcule le courant ( I ) par les itérations [32] :

𝑉𝑉+𝐼𝐼𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠
𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠 – 𝐼𝐼𝑛𝑛 − 𝐼𝐼0 [exp( ) −1]
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇
𝐼𝐼𝑛𝑛+1 = 𝐼𝐼𝑛𝑛 − 𝑅𝑅𝑠𝑠 𝑉𝑉+𝐼𝐼.𝑅𝑅𝑠𝑠
(II.13)
–𝟏𝟏− 𝐼𝐼0 .� �.[exp( )]
𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇 𝑛𝑛𝑉𝑉𝑇𝑇

Les équations précédentes ne sont valables que pour un mode de fonctionnement optimal.
Pour généraliser notre calcul pour différentes éclairements et températures, nous utilisons le
modèle qui déplace la courbe de référence à de nouveaux emplacements.

𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠 (T)= 𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 (𝑇𝑇𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ). [1+𝑎𝑎 (T-𝑇𝑇𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 )] (II.14)


𝐺𝐺
𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠 = 𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 ( ) (II.15)
1000

Où 𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 courant de court-circuit de référence.


3
𝑇𝑇 −𝑞𝑞.𝐸𝐸𝐸𝐸 1 1
𝐼𝐼0 (T)= 𝐼𝐼0 (𝑇𝑇𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ).( ) . [exp �
𝑛𝑛 � . (𝑇𝑇 − 𝑇𝑇 )] (II.16)
𝑇𝑇𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟

𝑎𝑎: Le coefficient de variation du courant en fonction de la température.


𝑇𝑇𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 : La température de référence, 298k (25°C).
G : L’irradiation solaire.
II.4 Les principales caractéristiques d’un module
II.4.1 Puissance crête
La puissance électrique produite par un module varie en fonction de l’ensoleillement. La
puissance crête d’un module est la puissance délivrée sous un éclairement de 1000W/m² et pour
une température de jonction de la cellule de 25°C . En France l’éclairement maximum reçu, la
puissance crête correspond donc à une puissance maximum que le module peut fournir.
II.4.2 Rendement
Le rendement dépend des conditions de fonctionnement électrique (intensité, tension) des
cellules. Il passe par un maximum à ce que l'on appelle le point de puissance maximale.
II.4.3 Caractéristiques I(V) et P(V) d’un GPV
Le courant produit par un module varie conformément aux diagrammes courant/tension Et
puissance/tension, pour différents points de fonctionnement d'un module. Ils dépendent de
l’éclairement solaire et de la température des cellules [31].

- 21 -
Chapitre II Système photovoltaïque

Figure (II.9) : Exemple de caractéristique courant-tension et puissance-tension d’un module

II.5 Influence de l’éclairement et de température


Les figures II.10 et II.11 représente la caractéristique courant-tension et puissance-tension
d’un module (PV) solaire en fonction de l’éclairement, à une température et une vitesse de
circulation de l’air ambiant constantes.
Les figure II.12 et II.13 représente la caractéristique courant-tension et puissance-tension
d’un module (PV) solaire en fonction de la température, à un éclairement constant. La
température est un paramètre très important dans le fonctionnement des cellules photovoltaïques
parce que les propriétés électriques d’un semi-conducteur sont très sensibles à la température.
II.5.1 Influence de l’éclairement
Les figures (II.10) et (II.11) présentons un exemple des courbes pour différents niveaux de
rayonnement. Nous avons fixé la température pour différents éclairements.

4
G=250
G=500
G=750
3
G=1000
Courant(A)

0
0 5 10 15 20 25
Tension(V)

Figure (II.10) : La caractéristique I=f(v) en fonction de l’éclairement.

- 22 -
Chapitre II Système photovoltaïque

70
G=250
60 G=500
G=750
50 G=1000
puissance(W)

40

30

20

10

0
0 5 10 15 20 25
Tension(V)

Figure (II.11) : La caractéristique P=f(v) en fonction de l’éclairement

Pour la figure (II.10) on remarque que pour l'éclairement G=1000 w/m2 le courant Isc=3.8A et
pour G=750w/m2 le courant Isc=2.84A on peut voir que le courant subit une variation
Importante, quand l'éclairement augmente le courant de court-circuit augmente, mais par contre
la tension varie légèrement.
II.5.2 Influence de la Température
Nous présentons ci-dessous les caractéristiques I-V et P-V figure (II.12) et(II.13) d’un module
photovoltaïque pour un niveau d’ensoleillement G donné et pour différentes températures

4
T=25
T=50
3 T=75
T=100
Courant(A)

0
0 5 10 15 20 25
tension(V)

Figure (II.12) : La caractéristique de I=f(V) en fonction de température

- 23 -
Chapitre II Système photovoltaïque

70

60 T=25
T=50
50 T=75
T=100
40
Puissance(W)

30

20

10

0
0 5 10 15 20 25
Tension(V)
Figure (II.13) : La caractéristique de P= f(V) en fonction de température

Pour la figure (II.12) Nous remarquons que le courant dépend de la température puisque le
Courant augmente légèrement à mesure que la température augmente, on constate que la
Température influe négativement sur la tension de circuit ouvert. Quand la température
augmente la tension de circuit ouvert diminue. Et par contre la puissance maximale du
générateur subit une diminution lorsque la température augmente figure (II.13)
II.6 conclusion
Dans ce chapitre, nous avons exposé le principe de fonctionnement d’un système
photovoltaïque à cet effet nous avons commencé par un aperçu sur les systèmes photovoltaïques,
le principe de fonctionnement, Les principales caractéristiques d’un module PV , modélisation
d’une cellule photovoltaïque le modelé mathématiques puis nous avons montrés les résultats de
simulation d’un panneau photovoltaïque (60W) dont les deux effets la températures et le
rayonnement. Dans la suite de notre travail nous allons étudier la méthode d’extraction de
puissance maximale (MPPT) en utilisant la méthode le plus utilisé perturbation et observation
(P&O).

- 24 -
Chapitre III
Simulation et analyse de
MPPT par la commande
(P&O)
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

III. Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)


III.1 Introduction
Dans un système de conversion des énergies renouvelables, des convertisseurs sont utilisés
pour charger des batteries de stockage et pour transformer le courant continu en courant
alternatif et inversement. Trois types de convertisseurs sont souvent rencontrés dans les énergies
renouvelables: les redresseurs, les onduleurs, les hacheurs.
Pour surmonter le problème de rendement des panneaux solaires et obtenir un rendement
maximum, il est nécessaire d'optimiser la conception de toutes les parties du système PV. En
outre, il est nécessaire d’optimiser les convertisseurs (continu/continu) DC/DC employés comme
interface entre le générateur PV et la charge afin d’extraire le maximum de puissance et ainsi
faire fonctionner le générateur GPV à son point de puissance maximum (MPP) à l’aide d’un
contrôleur MPPT (maximum power point tracking), Un nombre important de technique de
commande MPPT ont été élaboré depuis les années 70, commençant par des techniques simples
comme les contrôleurs MPPT basés sur le retour d’état de la tension et du courant [33].
Pour calculer MPPT du GPV, parmi les techniques les plus utilisées :
Perturbation et Observation (P&O), Incrémentation de la Conductance (IC) Ces dernières années
des techniques de commandes plus robuste ont été associées à la commande MPPT telle que la
logique floue afin d’augmenter le rendement des panneaux solaires. Dans cette perspective, nous
allons présenter les différentes parties d’un système PV, la commande O&P seront étudiés et
comparés à une commande MPPT utilisant un contrôleur flou.

Source Récepteur
Hacheur continue
Continue

Onduleur

Redresseu

Source Récepteur
alternative Gradateur alternative

Figure (III.1) : les différents types de convertisseurs statiques

- 25 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

III.2 Convertisseurs DC-DC


III.2.1 Types des hacheurs
Les hacheurs sont des convertisseurs continu/continu qui ont pour but de contrôler le transfert et
l’écoulement de l’énergie entre les panneaux solaires et la charge. Ils permettent de convertir une
énergie continue à un niveau donné de tension (ou de courant) en une énergie continue à un autre
niveau de tension (ou de courant). Ils sont souvent utilisés comme une interface d’adaptation qui
assure la poursuite du point de puissance maximale selon des stratégies de contrôle spécifiques.
Il en découle donc quatre types de hacheurs [34] :
Les hacheurs directs qui associent deux sources de nature différentes :
• Le hacheur série, connu comme Buck, Down ou hacheur dévolteur,
• Le hacheur parallèle, Boost, Up ou survolteur
• Le hacheur à stockage inductif connu comme Buck-Boost ou Up-Down ;
• Le hacheur à stockage capacitif ou hacheur de Cuk.
Ce hacheur doit être doté par des fonctions de poursuite de puissance maximale.

III.2.2 Hacheur dévolteur (Buck Converter)

Le convertisseur dévolteur a pour rôle principal de convertir la tension d'entrée en une tension de sortie
inférieure. La figure (III.2) présente son circuit idéal.

Figure (III.2) Circuit idéal du convertisseur dévolteur (Buck) avec fonction MPPT

- 26 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

III.2.3 Hacheur survolteur (Boost converter)

Le convertisseur survolteur a pour rôle principal de convertir la tension d’entrée en une tension
de sortie supérieure. Il est aussi appelé convertisseur Boost, convertisseur élévateur de tension ou
hacheur parallèle [35]. Son circuit idéal est donné par la figure(III.3)

Figure (III.3) Circuit idéal d’un convertisseur survolteur (Boost) avec fonction MPPT

III.2.4 Hacheur dévolteur-survolteur (cuk converter)


Le convertisseur dévolteur-survolteur (cuk) combine les propriétés des deux hacheurs déjà
étudiés. Il peut être employé pour transformer idéalement n’importe quelle tension continue
d’entrée en n’importe quelle tension continue de sortie [36]. La figure (III.4) illustre son circuit
idéal.

Figure (III.4) Circuit idéal d’un convertisseur dévolteur-survolteur (cuk) avec fonction MPPT

- 27 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

III.3 La commande MPPT


Un MPPT, (Maximum Power Point Tracker) est un principe permettant de suivre, comme
son nom l'indique, le point de puissance maximale d'un générateur électrique non linéaire. Les
systèmes MPPT sont généralement associés avec les générateurs photovoltaïques ou encore avec
les générateurs éoliens [37].
III.3.1 Suivi de la puissance maximale du générateur photovoltaïque
La poursuite du point maximum de la puissance (MPPT) est une partie essentielle dans les
systèmes photovoltaïques. Plusieurs techniques sont développées depuis 1968 date de
publication de la première loi de commande de ce type adaptées à une source d’énergie
renouvelable de type PV. Ces techniques se différent entre eux par leur complexité, nombre de
capteurs requis, la vitesse de convergence, coût, rendement et domaine d’application.
III.3.2 Principe du MPPT
Par définition, une commande MPPT, associée à un étage intermédiaire d’adaptation,
permet de faire fonctionner un générateur PV de façon à produire en permanence le maximum de
sa puissance. Ainsi, quels que soient les conditions météorologiques (température et
l’éclairement), la commande du convertisseur place le système au point de fonctionnement
maximum (Vmpp , Impp ) [38].
L’adaptation d’impédance est souvent sous forme d’un convertisseur DC – DC comme
représenté sur la figure (III.9).

Figure (III.5) Fluctuation du PPM avec l’intensité d’éclairement (A) et la charge RS (B)
Puissance à la sortie du GPV

- 28 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

Figure (III.6) Chaîne de conversion d’énergie solaire comprenant une commande MPPT

III.3.3 Principe des techniques “Perturb and Observe” (P&O)

Le principe de cette commande est de générer des perturbations en réduisant ou en augmentant le


rapport cyclique D et d’observer l’effet sur la puissance délivrée par le GPV Figure(III.7) [39].

Figure (III.7) Caractéristique de la puissance du générateur PV

L’algorithme de poursuite du point de puissance maximale (MPP) le plus utilisé, et comme son
nom l’indique il est basé sur la perturbation du système par l’augmentation ou la diminution de
la tension de référence, ou en agissant directement sur le rapport cyclique du convertisseur (DC-
DC), puis l’observation de l’effet sur la puissance de sortie en vue d’une éventuelle correction de
ce rapport cyclique (D).

- 29 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

Si la valeur de la puissance actuelle du générateur est supérieure à la valeur précédente alors on


garde la même direction de perturbation précédente sinon on inverse la perturbation du cycle
précédent.
L’organigramme de l’algorithme de perturbation et de l’observation (P et O) est donné par
la Figure (III.8) [40].
𝑑𝑑𝑑𝑑
• Si > 0, la tension est augmentée, cela induit une augmentation du rapport cyclique
𝑑𝑑𝑑𝑑
D(k)= D(k-1)+∆D.
D : rapport cyclique.
∆D : étant une constante d’accrémentition
𝑑𝑑𝑑𝑑
• Si < 0, la tension est réduite cela ce traduit par une diminution du rapport cyclique
𝑑𝑑𝑑𝑑
D(k)= D(k-1)-∆D

Figure (III.8) Algorithme MPPT perturbation and observation (P&O)

- 30 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

III.3.3.1 Avantages et inconvénients de (P&O)


• Avantages
Structure de régulation simple
Nombre des paramètres mesures réduit
• Inconvénients
Dépassement du point maximum optimal en cas de changement rapide de Conditions
atmosphériques.
III.3.4 Principe des techniques “Incrément de conductance” (Inc.CoN)
Dans cette partie, pour alléger les notations, on note V, I, P les grandeurs relatives générateur
photovoltaïque.

𝒅𝒅𝒅𝒅
Figure (III.9): Signe de pour différentes zones de fonctionnement.
𝒅𝒅𝒅𝒅

La puissance du panneau solaire est donnée par :

P=VI

𝑑𝑑𝑑𝑑
Sa dérivée partielle est donnée par :
𝑑𝑑𝑑𝑑

𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑(𝑉𝑉.𝐼𝐼) 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑


= =I +V = I+V
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑

- 31 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

1 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐼𝐼
=I+
𝑉𝑉 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑉𝑉

Si le point opérationnel est au PPM :

𝑑𝑑𝑑𝑑
I +𝑉𝑉 =0
𝑑𝑑𝑑𝑑

𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐼𝐼
=−
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑉𝑉

Si le point opérationnel est au côté gauche du PPM :

𝑑𝑑𝑑𝑑
I +𝑉𝑉 ˃0
𝑑𝑑𝑑𝑑

𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐼𝐼
˃−
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑉𝑉

Si le point opérationnel est au côté droit du PPM :

𝑑𝑑𝑑𝑑
I +𝑉𝑉 ˂0
𝑑𝑑𝑑𝑑

𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐼𝐼
˂−
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑉𝑉

On Remarque que la partie gauche des équations représente la conductance incrémental du


module PV, et la partie droite des équations représente la conductance instantanée. Pour éviter
que la différentielle dV de la tension du panneau ne devienne nulle, lorsque le MPP. Est atteint
dans les précédents cycles ou par une stabilisation du point de fonctionnement, ce qui conduirait
à une division par zéro, l’algorithme fait un test sur dV. S’il est nul il teste si le dI = 0 si c’est le
cas alors le PPM est atteint et l’algorithme ne fait aucun changement, dans le cas contraire
l’algorithme teste le signe de dI pour déterminer la position du PPM et ajuster la tension de
référence correspondante. La figure III.9 donne l’organigramme de cet algorithme [41].

L’avantage de cet algorithme est qu’il n’oscille pas autour du, MPP, à cause du test de dI = 0.
L’algorithme se stabilise une fois le PPM atteint et le signe de dI donne la vraie direction à
emprunter pour la poursuite du PPM une fois le système stable, ce qui conduit à une réponse
rapide du système pour des changements brusques des conditions atmosphériques. Mais à cause

- 32 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

de l’approximation des dérivées dV et dI et l’utilisation d’un pas d’action constant, la


𝐼𝐼 𝑑𝑑𝑑𝑑
condition =- est rarement vraie ce qui conduit à des oscillations autour du PPM.
𝑉𝑉 𝑑𝑑𝑑𝑑
Pour remédier à ce problème une erreur marginale ε est ajoutée aux conditions du MPP,
𝐼𝐼 𝑑𝑑𝑑𝑑
c’est à dire que le MPP est atteint si │ + │ ≤ ε la valeur de es limitée entre le problème
𝑉𝑉 𝑑𝑑𝑑𝑑
non fonctionnement dans le MPP, exact et le problème de l’amplitude des oscillations [42].

=0

Figure (III.10) organigramme de l’algorithme Cond-Inc.

III.4 Simulation du système photovoltaïque


III.4.1 L'algorithme perturbation et observation (P&O)
La figure(III.11): présente Schéma bloc SIMULINK d’un système photovoltaïque avec la
commande MPPT (P&O), composé avec un module PV avec un hacheur commandé en MPPT
qui a pointées la tension et le courant de sortie du module.

- 33 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

Figure (III.11): Schéma bloc SIMULINK d’un système photovoltaïque avec la commande MPPT (P&O)
Dans cette simulation on a utilisé un Module photovoltaïque BP SX 150W de BP, un
hacheur Boost caractérisé par : 𝐶𝐶1= 3000e-6F,2= 2e-3F, L= 0.01H, R= 0.01ohm, on a utilisé
aussi une commande MPPT de type P&O et une charge R=500 ohm .
On représente le modèle mathématique de l'Algorithme (P&O) sous le programme MATLAB
Comme suit :

Figure (III.12) Schéma de simulation de l’algorithme de perturbation et de l’observation (P&O)

Les résultats de la simulation du système PV utilisant l’algorithme de perturbation et


d’observation sont présentés à les figures ci-dessus.

- 34 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

Les figures(III.13)(III.14) suivantes présente allure de puissance en fonction de temps et en


fonction de tension d’un système photovoltaïque (panneau 150W) commandé par un contrôleur
P&O dans une température et éclairements constantes (T=25°C, G=1000W/m²) :

P(W)

t(s)

Figure (III.13): Allure de la puissance en fonction de temps pour (T=25°C,G=1000W/m²).

De la figure (III.13),On remarque que la puissance met un temps d'oscillation de (1.2s) pour se
stabiliser à la valeur maximale de la puissance (150W).

200

150
puissance(W)

100

50

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Tension(V)

Figure (III.14): Allure de la puissance en fonction de tension pour (T=25°C,G=1000W/m²)

Les figures(III.15) (III.16) suivants présente allure de puissance et de tension en fonction de


temps d’un système photovoltaïque (panneau 150W) commandé par un contrôleur P&O dans
une température constante et éclairements variable (T=25°C,G=200, 500, 1000W/m²) :

- 35 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

V(V)

t(s)
Figure (III.15): Allure de la tension généré en utilisent pas variable en fonction de temps (T=25°C, G=200,
500, 1000 W/m²)
P(W)

t(s)

Figure (III.16): Allure de la puissance généré en utilisent pas variable en fonction de temps (T=25°C, G=200,
500,1000 W/m²)

Dans un premier temps, nous avons soumis le système à une variation de luminosité de 200, 500
à 1000 W/m2 à l’instant t=2s et t=4s. Par conséquent, nous constatons dans les Figures une
augmentation de la tension qui induit une diminution de la puissance, le point de fonctionnement
du système s’éloigne.

Les figures(III.17) (III.18) suivantes présente allure de puissance et le courant en fonction de la


tension d’un système photovoltaïque (panneau 150W) commandé par un contrôleur P&O dans
une température constante et différentes éclairements (T=25°C, G=200, 500,1000 W/m²):

200
G=1000W/m2

150
Puissance(W)

G=500W/m2
100

G=200W/m2
50

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Tension(V)

Figure (III.17): Allure de la puissance en fonction de la tension (T=25°C ,G=200 ,500,1000 W/m²)

- 36 -
Chapitre III Simulation et analyse de MPPT par la commande (P&O)

5
G=1000W/m2
4

courant(A) 3 G=500W/m2

2 G=200W/m2

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Tension(V)

Figure (III.18): Allure de courant en fonction de la tension (T=25°C,G=200, 500,1000 W/m²)

D’après les figures obtenues on remarque que la puissance réagit en fonction de l'éclairement et
ce fixe toujours à la puissance maximale et la même pour la courbe de courant.

III.5 Conclusion

Dans ce chapitre nous avons présenté un aperçu du les convertisseurs statiques


(convertisseur DC-DC), courant continu (boost-buck-cuk). nous avons présenté quelques
méthodes MPPT basées sur contre réaction de puissance, comme l’algorithme d’incrémentation
de l’inductance (Inc.CoN), et méthode de perturbation et observation (P&O). Nous avons
présenté la simulation d’un système PV utilisant le méthode (P&O), nous avons remarqué que la
puissance dépend de l'éclairement et ce fixe toujours à la puissance maximale.
L’algorithme (P&O) présente des bons résultats mais les oscillations et l’oovershoot temps de
réponse sont les inconvénients majores, pour ce la dans la suite de notre travail nous allons
étudier la méthode d’extraction de puissance maximale (MPPT) en utilisant la logique flou pour
comparer les deux méthodes (P&O) et la logique flou.

- 37 -
Chapitre IV
Simulation et analyse de
MPPT par un contrôleur basé
à la logique floue
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue


IV.1 Introduction
La logique floue suscite actuellement un intérêt général de la part des chercheurs, des
ingénieurs et des industriels, et plus généralement de la part de tous ceux qui éprouvent le besoin
de formaliser des méthodes empiriques, de généraliser des modes de raisonnement naturel,
d’automatiser la prise de décision dans leur domaine et de construire des systèmes artificiels
effectuant les tâches habituellement prises en charge par les humains.
La logique floue est une technique pour le traitement de connaissances imprécises basées,
sur des termes linguistiques; elle donne les moyens de convertir une commande linguistique
basée sur le raisonnement humain, en une commande automatique, permettant ainsi la
commande des systèmes complexes dont les informations sont exprimées d’une façon vague et
mal définie.
Dans le domaine du génie électrique, la commande à logique floue a fait l’objet de plusieurs
travaux : dans la commande des convertisseurs statiques et dans la commande des machines
électriques [43], dans la navigation de robots mobiles. Toutes ces applications ont démontré
qu’un commande à logique floue est plus robuste qu’un régulateur conventionnel [44].

Figure(IV.1) Image réelle pour contrôleur floue

- 38 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

IV.2 La logique floue


IV.2.1 Historique
La logique floue (fuzzy logic) a fait son apparition en 1965 avec les travaux de Lotfi
Zadeh. Ce dernier a formalisé la représentation et le traitement de connaissance imprécises ou
approximatives afin de traiter des systèmes de grande complexité ou mal connu [41].
En 1973, le professeur Zadeh publie un article dans l'IEEE (L’Institute of Electrical and
Electronics Engineers), il y mentionne pour la première fois le terme de variables linguistiques
(dont la valeur est un mot et non un nombre). En 1974, Mamdani (Université de Londres) réalise
un contrôleur flou expérimental pour commander un moteur à vapeur. Dans les années 80,
plusieurs applications commencent à immerger (notamment au Japon). Elle a été utilisée dans
plusieurs domaines variés de contrôle et de régulation [44].
IV.2.2 Généralité sur la logique floue
IV.2.2.1 Variables linguistiques et ensemble flous

La description imprécise d’une certaine situation, d’un phénomène ou d’une grandeur


physique ne peut se faire que par des expressions relatives ou floues à savoir [45] :
-Quelque Q, Beaucoup B, Souvent S,
-Chaud C, Froid F, Rapide R, Lent L,
-Grand G, Petit P, etc.

Ces différentes classes d’expressions floues dites ensembles flous forment ce qu’on appelle
des variables linguistiques. Afin de pouvoir traiter numériquement ces variables linguistiques
(normalisées généralement sur un intervalle bien déterminé appelé univers de discours), il faut
les soumettre à une définition mathématique à base de fonctions d’appartenance qui montre le
degré de vérification de ces variables linguistiques relativement aux différents sous-ensembles
flous de la même classe.

Dans le cas d’un ensemble de référence E, un sous ensemble flou de ce référentiel E est
caractérisé par une fonction d’appartenance µ, et de E dans l’intervalle des nombres réels [40]
qui indique avec quel degré un élément appartient à cette classe. Un sous ensemble flou est
caractérisé par un noyau, un support et une hauteur. Dans la figure (IV.2) nous indiquons un
exemple de sous ensemble normalisé ainsi que son noyau, son support et sa hauteur

- 39 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

Figure( IV.2) format d’un ensemble flou normalisé.

 Noyau
C’est l’ensemble des éléments qui sont vraiment dans E :
Noy(E)={x / µE(x)= 1} (IV.1)
 Support

C’est l’ensemble des éléments qui sont dans E à des degrés divers.

 Hauteur

C’est la borne supérieure de la fonction d’appartenance :


ht (E)=Sup (x∈E)µE(x) (IV.2)

 Ensemble normalisé

Un ensemble est dit normaliser s'il est de hauteur 1.

On attribue à chaque valeur de la variable linguistique une fonction d’appartenance µ dont


la valeur varie entre 0 et 1, en tenant compte de la classification en un certain nombre d'ensemble
flou. La fonction d'appartenance est désignée par, µE (x).L'argument x se rapporte à la variable
linguistique, tandis que l'indice E indique l'ensemble concerné. Une valeur précise pour la
fonction d'appartenance, liée à une valeur déterminée de la variable x, est désignée par : "facteur
d'appartenance".

IV.2.2.2 Les fonctions d'appartenance

On peut utiliser pour les fonctions d'appartenance des formes différentes figure (IV.3), le
plus souvent, des formes triangulaires ou trapézoïdales, il s'agit des formes les plus simples.
Composées par morceaux de droites [45]. La forme rectangulaire est utilisée pour représenter la
logique classique. Dans la plupart des cas, en particulier pour le réglage par logique floue, ces
deux formes sont suffisantes pour déterminer des ensembles flous.

- 40 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

Figure IV.3 Formes usuelles des fonctions d’appartenance

La figure(IV.4) représente les courbes d’appartenance prennent différentes formes en fonction de


la nature de la grandeur à modélise

Figure (IV.4) différentes formes de fonctions d’appartenance

IV.2.2.3 Inférence à plusieurs règles floues

En général, la prise de la décision dans une situation floue définissant une loi de commande
est le résultat d’une ou plusieurs règles floues appelées aussi inférences, liées entre elles par des
opérateurs flous ET, OU, ALORS, ...ect [46]. Les règles peuvent alors être exprimées sous la
forme générale :
Opération = Si conditions 1 ALORS opération 1, OU
Si conditions 2 ALORS opération 2, OU
Si conditions m ALORS opération m.

- 41 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

A chaque variable sont attribuées des fonctions d'appartenance, tenant compte des ensembles
flous formés par ces variables.
IV.2.2.4 Les opérateurs de la logique floue

Comme dans la théorie des ensembles classiques [42], on définit l'intersection, l'union des
ensembles flous ainsi que le complémentaire d'un ensemble flou Ces relations sont traduites par
les opérateurs « non », « et» et « ou ». Les figures (IV.5), (IV.6), (IV.7) représentent la
réalisation des opérateurs et, ou et non des ensembles flous a et b utilisant des fonctions
d'appartenance triangulaires et sont comparés aux opérateurs booléens correspondants. Soit,
µa(x), µb(x) les degrés d'appartenance de l'élément x dans L’univers de discours X (dénommé
par x∈X).

 Opérateur ″NON″

Selon la théorie des ensembles, l’ensemble complémentaire :


c(a) =a =NON (a) (IV.3)

Est défini par les éléments de x qui n’appartiennent pas à l’ensemble a. Dans le cas de la logique
floue, cette définition peut être exprimée par les fonctions d’appartenances de la manière
suivante :

µc (x)= 1 −µa (x) (IV.4)

Figure (IV.5) Opération ″NON″.

 Opérateur ″ET″

L’opérateur ″ET″ correspond à l’intersection de deux ensembles a et b on écrit :

c = a ∩ b = a ET b (IV.5)

- 42 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

Dans la logique floue, l’opérateur ″ET″ est réalisé dans la plupart des cas par la formulation du
minimum, appliqué aux fonctions d’appartenance µa (x) et µb (x) des deux ensembles a et b, à
savoir :

µc (x) = min [µa (x),µb (x)] (IV.6)

On parle alors de l’opérateur minimum. Cette opération est représentée à la figure (IV.6)

Figure (IV.6) L’opérateur ″ET″, réalisé par la formulation de minimum

 Opérateur ″OU″

L’opérateur ″OU″ correspond à l’union de deux ensembles a et b. on a donc :

c = a ∪ b = a OU b (IV.7)

La réalisation de l’opérateur ou au niveau de la logique floue se fait en général par la formulation


du maximum, appliquée aux fonctions d’appartenance µ a (x) et µb (x) des deux ensembles a et
b.

On a donc l’opérateur maximum :

µc (x) = max [µa (x),µb (x)] (IV.8)

Cette opération est représentée à la figure( IV.7)

Figure( IV.7) Opérateur ″OU″, réalisé par la formulation du maximum.

- 43 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

IV.3 Principe et fonctionnement d’un contrôleur floue


IV.3.1 Définition
Contrairement aux techniques de réglage classique, le réglage par la logique floue n’utilise
pas des formules ou des relations mathématiques bien déterminées ou précises. Cette approche
est basée sur deux concepts essentiels : celui de la décomposition d'une plage de variation d'une
variable sous forme de nuances linguistiques :
"faible", "moyen", "élevé" ... et des règles provenant de l'expertise de l'opérateur humain, qui
expriment, sous forme linguistique, comment doivent évoluer les commandes du système en
fonction des variables observées :
"Si l'erreur est positivement grande et la variation de l'erreur est positivement grande alors la
variation de la sortie est très négative". Ces concepts sont basés sur une partie de la théorie des
sous-ensembles flous introduite par Zadeh.
Un régulateur flou peut être présenté de différentes façons, mais en général la présentation
adoptée se scinde en trois parties [8] :

-une interface de Fuzzification

-un mécanisme d’inférence (règles)

-une interface de Défuzzification

IV.3.2 Principe d’un contrôleur flou

la fuzzification qui permet de passer de variables réelles à des variables floues, le cœur du
régulateur représenté par les règles reliant les entrées et sorties, et enfin l'inférence et la
défuzzification qui permettent à partir des ensembles flous d'entrée de déterminer la valeur réelle
de sortie, figure (VI.8).
La figure(VI.8), montre la configuration du contrôleur flou qui se compose des: Entrées Sortie
d'échelle, fuzzification, décision floue, et la déffuzification. Les facteurs d'échelle : SE, SCE et SdD
font changer les valeurs des entrées et de sorties du contrôleur proportionnellement.
La sortie dD est déduite par les deux variables E et CE, ou cette dernière est dérivée du signal
actuel par la division avec le facteur d'échelle correspondant [44].
SE, SCE : Gains d'entrées
SdD : Gain de sortie.

- 44 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

Base de
Connaissances

E Fuzzification Inférence Defuzzification dD


CE

Figure(IV.8) Schéma bloc de l’algorithme à base de la logique floue

IV.3.2.1 Fuzziffication
La fuzzification permet de rendre flou les variables d’entrée. Une étape préliminaire
consiste à définir un intervalle de variation maximale autorisée pour les variables d’entrées. Le
but de la fuzzification est de transformer les variables d’entrée en variables linguistiques ou
variables floues.
Dans notre cas, on a deux variables d’entrées qui sont l’erreur E(k) et la variation d’erreur CE à
l’instant k qui sont définis comme suit :
P(k)=I(k)*V(k) (IV.1)

𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 (𝑘𝑘)−𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 (𝑘𝑘−1)


E(k)= (IV.2)
𝑉𝑉𝑃𝑃𝑃𝑃 (𝑘𝑘)−𝑉𝑉𝑃𝑃𝑃𝑃 (𝑘𝑘−1)

CE(k)=E(k)-E(k-1) (IV.3)

Où 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 (𝑘𝑘) et 𝑉𝑉𝑃𝑃𝑃𝑃 (𝑘𝑘) sont respectivement : la puissanceet la tension du générateur


photovoltaïque.
Ainsi ses variables seront qualifies Négatif Grand (NG), Négatif Petit (NP), Erreur nul ou bien
zéro (EZ), Positif Petit (PP) et Positif Grant (PG)[45].
IV.3.2.2 L’inférence
L’inférence est une étape qui consiste à définir un rapport logique entre les entrées et la
sortie. En effet, des règles d’appartenance vont être définies pour la sortie comme ça était fait
pour les entrées, grâces à ces règles un tableau d’inférence peut être dressé.
Il est évident qu’une bonne connaissance du système est requise pour le développement d’un tel
régulateur.

- 45 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

En effet, en règle générale, une valeur d’entrée est définie par deux fonctions floues avec
des degrés différents, ainsi la sortie sera elle aussi définie par plusieurs fonctions, la question
étant de savoir avec quels degrés d’appartenance.
On prend comme exemple de règles de contrôle de la tableau (IV.1) :
"Si E est PG et CE est ZE Alors dD est NG". Ce qui veut dire que :
"Si le point de fonctionnement est loin du point de puissance maximale (MPP) vers le coté
gauche, et le changement de la pente de la courbe (𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 = 𝑉𝑉𝑃𝑃𝑃𝑃 ) est environ Zéro; Alors diminuer
le rapport cyclique (dD) largement".
Plusieurs méthodes peuvent répondre à cette question de notre part nous avons utilisé la méthode
MAX-MIN.

E/CE NG NP ZE PP PG

NG NG NG NG NP ZE

NP NG NP NP ZE PP

ZE NG ZE ZE ZE NG
PP NP ZE NP PP PG
PG ZE PP NG PG PG

Figure(VI.1) Tableau des règles

- 46 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

Figure(IV.9) Méthode d’interférence MAX-MIN

IV.3.2.3 Déffuzification

Pour une représentation de données échantillonnées, le centre de gravité est calculé par :

∑𝑛𝑛
𝑗𝑗=1 µ(𝐷𝐷𝑗𝑗 )−𝐷𝐷𝑗𝑗
𝑑𝑑𝑑𝑑0 = ∑𝑛𝑛
(IV.4)
𝑗𝑗=1 µ(𝐷𝐷𝑗𝑗 )

Les valeurs de sorties sont déffuzzifiées et multipliées par le facteur d'échelle pour construire le
signal de contrôle, actuel (figureIV.8). Son rôle est de régler le contrôleur flou pour obtenir la
poursuite du PPM.
Enfin, il nous faut réaliser l’opération inverse de la fuzzification, ici nous devons calculer une
valeur numérique compréhensible par l’environnement extérieur à partir d’une définition floue
est c’est le but de la défuzzification.
Il existe plusieurs modèles de régulateur flous comme :
-Régulateur flou de type MAMDANI
-Régulateur flou de type SUGENO
-Modèle flou de LARCEN
-Modèle flou de TSUKAMOT

- 47 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

Dans notre cas nous avons utilisé un régulateur de type MAMDANI qui utilise les fonctions
d’appartenance triangulaire [45].
IV.4 Analyse et simulation de méthode d’extraction de puissance maximale
par le contrôleur basé a la logique flou
La figure(III.10): présente Schéma MATLAB SIMULINK d’un système photovoltaïque
avec la commande MPPT (FLOU), composé avec un module PV avec un hacheur commandé en
MPPT qui a pointées la tension et le courant de sortie du module.
Dans cette simulation on a utilisé un Module photovoltaïque BP SX 150W de BP, un hacheur
Boost caractérisé par : 𝐶𝐶1= 3000e-6F,𝐶𝐶2= 2e-3F, L= 0.01H, R= 0.01ohm, on a utilisé aussi une
commande MPPT de type logique flou et une charge R=500 ohm

Figure (IV.10): Schéma block SIMULINK d’un système photovoltaïque avec la commande MPPT Logique
flou
On représente le modèle mathématique de contrôleur floue sous le programme MATLAB
Comme suit :

- 48 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

Figure (IV.11) Schéma de simulation de l’algorithme de contrôleur floue

Les figures suivants présente allure de puissance en fonction de temps et de tension d’un système
photovoltaïque (panneau 150w) commandé par un contrôleur floue dans une température et
éclairements constantes (T=25°C,G=1000W/m²) :
P(W)

t(s)
Figure (IV.12): Allure de la puissance en fonction de temps pour (T=25°C,G=1000W/m²)
V(V)

t(s)
Figure (IV.13): Allure de la tension en fonction de temps pour (T=25°C,G=1000W/m²)

- 49 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

De la figure (IV.12) (IV.13), On remarque que la puissance et la tension met un temps


d'oscillation de (0.25s) pour se stabiliser à la valeur maximale de la puissance (150W) et de
tension (35V).

200

150
Puissance(W)

100

50

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Tension(V)

Figure (IV.14): Allure de la puissance générée par le panneau photovoltaïque Pour (T=25°C, G=1000 W/m²)
D'après les figure obtenus on remarque pour un rayonnement fixe la puissance et la tension
oscillent au tour de point maximale (PPM), Cela prouve de l'efficacité de la commande (MPPT
FLOU).
Les figures suivante présente allure de puissance et le courant en fonction de la tension d’un
système photovoltaïque (panneau 150w) commandé par un contrôleur basé a la logique Floue
dans une température constante et différentes éclairements (T=25°C, G=200, 500,1000 W/m²) :

Figure (IV.15) Allure de la puissance en fonction de la tension (T=25°C ,G=200 ,500,1000 W/m²)

- 50 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

Figure (IV.16) Allure de courant en fonction de la tension (T=25°C,G=200, 600,1000 W/m²)

D’après les figures obtenues on remarque que la puissance réagit en fonction de l'éclairement et
ce fixe toujours à la puissance maximale et la même pour la courbe de courant.

200
1000 W/m²
150
Puissance(W)

100 500 W/m²


200 W/m²
50

0
0 1 2 3
Temps(s) 4 5 6
Figure (IV.17) Allure de puissance en fonction de temp(T=25° C ,G=200 ,500,1000 W/m²)

IV.5 Comparaison des résultats des techniques de commande (FLOU, P&O)


Afin de valider la méthode proposée d’extraction de puissance nous avons utilisé un panneau
150w et nous appliquons un rayonnement variable comme le montré les figure (IV.18) et
(IV.19).

- 51 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

40

30
Tention(V)

20

10
(P&O)
logique floue
0
0 1 2 3 4 5 6
Temps(s)
Figure (IV .18) Logique floue - P&O la tension de sortie

200

150
Puissance(W)

zoom

100

50
(P&O)
logique floue
0
0 1 2 3 4 5 6
Temps(s)

Figure (IV .19) Logique floue - P&O la puissance de sortie

75
Puissance(W)

70
65
60
(P&O)
55
logique floue
2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6
Temps(s)
Figure (IV.20) Logique floue – P&O le temps de réponse

Ces résultats confirment le bon fonctionnement du contrôleur P&O mais montrent également un
meilleur fonctionnement du contrôleur floue. Ce dernier a prouvé qu’il a de meilleures
performances, temps de réponse rapide et erreur à l’état permanent très faible, et qu’il est robuste
aux différentes variations des conditions atmosphériques.

- 52 -
Chapitre IV Simulation et analyse de MPPT par un contrôleur basé à la logique floue

IV.6 conclusion

Les résultats obtenues avec un Contrôleur flou sont meilleurs que ceux obtenus avec des algorithmes
de contrôle perturbation et observation. Ainsi le contrôle par logique flou peut être vu comme un pas vers
un rapprochement entre le contrôle mathématique précis et la prise de décision humaine. Aussi, ces
résultats confirment le bon fonctionnement du contrôleur (P and O) mais montrent un meilleur
fonctionnement du contrôleur flou . Ce dernier a prouve qu'il a de meilleures performances, temps de
réponse rapide et erreur a l'état permanent très faible, et qu'il est robuste aux différentes variations des
conditions atmosphériques.

- 53 -
Conclusion générale

Ce travail a été consacré à une étude commande d’un système photovoltaïque utilisant
contrôleur floue. On peut rapidement comprendre et justifier l’intéressement à l’énergie solaire
photovoltaïque. D’abord, l'énergie solaire photovoltaïque est une énergie propre, silencieuse,
disponible et gratuite. C’est d’ailleurs ce explique que son utilisation connaît une croissance
significative dans le monde. Afin d'améliorer l'efficacité des systèmes photovoltaïques, différents
algorithmes de commandes intelligentes ont été étudiées pour la poursuite du point maximum de
puissance MPPT dans ce travail.
Nous avons commencé par la présentation de la conception et de la simulation d'un
contrôleur basé sur des techniques populaires tel que la perturbation et l’observation qui offre un
meilleur comportement que la P&O. La logique floue MPPT a été comparé au contrôleur de
P&O a amélioré le régime transitoire et a réduit les fluctuations à l’état statique.
Dans le premier chapitre, nous avons présenté une description générale sur les systèmes des
énergies renouvelables et leurs types d’une part et on a mis en valeur les avantages et les
inconvénients des systèmes éoliens et photovoltaïque d’une autre part.
Dans le deuxième chapitre, nous avons exposé le principe de fonctionnement d’un système
photovoltaïque, à cet effet ; nous avons commencé par un aperçu sur les systèmes
photovoltaïques, le principe de fonctionnement et le modèle mathématique ensuite on a montré
les résultats de simulation d’un panneau photovoltaïque (150W) dont les deux effets
(température et rayonnement) ont été montrés et analysé.
Le troisième chapitre est consacré à la description de la commande MPPT, le principe de
recherche du MPP, les différents algorithmes MPPT les plus répondus existants dans la
littérature (Inc.CoN, P&O), avec des études d'amélioration de la performance de l'algorithme
(P&O) avec une nouvelle technique propose le principe de pas variable. Afin d’exploité le
système photovoltaïque d’une manière efficace nombreuse études méritent est considérations
très important pour cela, l’objectif de cette étude est l’association de la commande par logique
flou à la commande MPPT et d’analyser ainsi que comparer son comportement par rapport aux
autres techniques (O&P) utilisées dans le contrôle des systèmes photovoltaïque, notre document
est organisé en quatrième chapitre
Dans le quatrième chapitre, nous avons présenté bien un nouvelle commande MPPT basé
sur contrôleur floue, de nombreux simulation et analyse sont présenté, puis nous montrons les
résultats de simulation d’un système PV avec le contrôleur Floue-MPPT et nous présentons
comparaison claire entre P&O et logique flou. Logique flou est bien meilleur que (P&O).

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU
DIPLÔME
DE MASTER EN GENIE ELECTRIQUE
SPECIALITE : RESEAUX ELECTRIQUES
Année Universitaire : 2017 / 2018
Proposé par : Dr. MESSALTI Sabir
Présenté par : ALILI Amel
Thème :
COMMANDE D’UN SYSTEME PHOTOVOLTAIQUE UTILISANT UN
CONTROLEUR FLOUE

: ‫ﻣﻠﺨﺺ‬

‫ ﻣﺜﻞ ﺗﺄﺛﯿﺮ اﻟﺘﻠﻮث و اﻻﺣﺘﺒﺎس‬،‫اﻟﻄﻠﺐ ﻋﻠﻰ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﯿﺔ ﯾﺰﯾﺪ ﺑﺎﺳﺘﻤﺮار ﻓﻲ اﻟﺴﻨﻮات اﻷﺧﯿﺮة وﻛﺬﻟﻚ اﻟﻘﯿﻮد اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﺈﻧﺘﺎﺟﮭﺎ‬
.‫ ﺗﻘﺪم اﻷﻧﻈﻤﺔ اﻟﻀﻮﺋﯿﺔ ﺣﻞ ﺗﻨﺎﻓﺴﻲ ﻟﻠﻐﺎﯾﺔ‬،‫ دﻓﻊ اﻟﺒﺎﺣﺜﯿﻦ ﻧﺤﻮ ﺗﻄﻮﯾﺮ ﻣﺼﺎدر اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﻤﺘﺠﺪدة ﻓﻲ ھﺬا اﻟﺴﯿﺎق‬،‫اﻟﺤﺮاري اﻟﻌﺎﻟﻤﻲ‬

‫ﻓﻲ ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﻤﺤﺎﻛﺎة ﻧﻈﺎم ﺿﻮﺋﻲ وﻓﻖ اﻟﺘﺤﻜﻢ ﺑﻮاﺳﻄﺔ اﻟﻤﻨﻄﻖ اﻟﻀﺒﺎﺑﻲ ﻣﻦ أﺟﻞ اﺳﺘﻐﻼل أﻗﺼﻰ ﻗﺪر ﻣﻦ اﻻﺳﺘﻄﺎﻋﺔ اﻟﻤﻨﺘﺠﺔ‬
‫ ﻟﺘﺼﻤﯿﻢ ھﺬا اﻟﻨﻈﺎم ﯾﻠﺰﻣﻨﺎ ﻣﻮﻟﺪ‬.(‫ وﻣﻘﺎرﻧﺔ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺤﺼﻞ ﻋﻠﯿﮭﺎ ﻣﻊ آﻟﯿﺔ أﺧﺮى )اﻻﺿﻄﺮاب و اﻟﻤﻼﺣﻈﺔ‬,‫ﻣﻦ اﻟﻤﻮﻟﺪ اﻟﻀﻮﺋﻲ‬
‫ و ﻗﺪ أﺑﺮزت ﻧﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة ﻣﻊ وﺑﺪون ﺗﺤﻜﻢ ﻣﺴﺎھﻤﺔ اﻟﻤﻨﻄﻖ اﻟﻀﺒﺎﺑﻲ‬.(‫ ﻣﺴﺘﻤﺮ‬-‫ﺿﻮﺋﻲ ﻣﺮﺗﺒﻂ ﻣﻊ اﻟﺤﻤﻞ ﺑﻮاﺳﻄﺔ ﻣﺤﻮل )ﻣﺴﺘﻤﺮ‬
.‫ﻓﻲ ﺗﺤﺴﯿﻦ ﻣﺮدود اﻟﻨﻈﺎم اﻟﻀﻮﺋﻲ ﻣﻤﺎ ﯾﺪل ﻋﻤﻰ أھﻤﯿﺘﮫ اﻟﻜﺒﯿﺮة ﻓﻲ اﻟﻨﻈﺎم‬

(‫ ﻣﺴﺘﻤﺮ‬-‫ ﻣﺤﻮل )ﻣﺴﺘﻤﺮ‬- ‫ اﻻﺿﻄﺮاب و اﻟﻤﻼﺣﻈﺔ‬- ‫ اﻟﻨﻈﺎم اﻟﻀﻮﺋﻲ – اﻟﻤﻨﻄﻖ اﻟﻀﺒﺎﺑﻲ‬:‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ‬

Résume :

La demande de l’énergie électrique ne cesse d’augmenter ces dernières années ainsi que les
contraintes liées à sa production, tels que l'effet de pollution et de réchauffement climatique global,
conduisent les recherches vers le développement des sources d'énergie renouvelables. Dans ce
contexte, les systèmes photovoltaïques (PV) offrent une solution très concurrentielle.

Dans ce travail nous avons simulé un système PV régulé par la commande de la logique floue
(MPPT flou) pour assurer la poursuite de la puissance maximale fournie par le GPV, et nous avons
comparé les résultats obtenus avec une autre commande (MPPT P&O).Une modélisation du système
a été effectuée qui comprend un GPV associé à une charge par le biais d’un convertisseur DC/DC
commandé. Les résultats de simulation et comparer avec le fonctionnement du système avec et sans
régulation. L’apport de la régulation par logique floue a été mis en valeur, et qui montre sa nécessite
dans ces systèmes.
Mots clés : système PV - logique floue – MPPT - P&O - convertisseur DC/DC

N° d’ordre : RE-268

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