S1 Derivees
S1 Derivees
S1 Derivees
CORRECTION DU TD :
T Exercices théoriques :
1
1. a(x) = x(x2 + 1)−1/2 donc on dérive comme un produit : a′ (x) = (x2 + 1)−1/2 + x(− (x2 +
2
1)−3/2 × 2x) = (x2 + 1)−3/2 (x2 + 1 − x2 ) = (x2 + 1)−3/2 v′ (r) = 4πr2
x 1 3 cos 3x (1 + x) sin 3x + 3 cos 3x
b(x) = sin 3x donc b′ (x) = sin 3x + =
1+x (1 + x)2 1+x (1 + x)2
d √
( 1 + x) 1 1
Dc = [−1; 0], Dc′ =] − 1; 0[, et sur Dc′ , on a c′ (x) = p dx = √ √ = √
1 − (1 + x) 2 1 + x −x 2 −x − x2
2. La dérivée de x 7→ cos(x) est − sin(x) = cos(x + π/2) (utiliser un cercle trigonométrique !).
Donc par récurrence immédiate, cos(n) (x) = cos(x + nπ/2).
dn 1 (−1)n n! dn 1 n!
De même on montre aussi par récurrence que n ( ) = n+1 et que n ( )=
dx x x dx 1 − x (1 − x)n+1
3. a est une fonction strictement croissante de R dans R, c’est donc une fonction inversible sur R.
√ 1 1
On a a′ (x) = 3x2 , a−1 (x) = 3 x = x1/3 , et donc (a−1 )′ (x) = ′ −1 = 2/3 = 31 x−2/3 .
a (a (x)) 3x
cos est une bijection de [0; π] dans [−1; 1] dont la fonction réciproque est la fonction arccos. On a
1 1
alors arccos′ (x) = , et donc arccos′ (x) = − √ .
− sin(arccos(x)) 1 − x2
tan est une bijection de ] − π/2; π/2[ sur R, donc la réciproque est arctan. On a donc arctan′ (x) =
1 1 1
′
= = .
tan (arctan x) 1 + tan (arctan x) 1 + x2
2
4. a : a tend vers −∞ en −∞ et en +∞, elle n’a donc pas de minimum global. Le maximum est atteint
pour la valeur de x qui annule la dérivée 3 − 2x, soit x = 3/2, et ce maximum vaut 9/4.
b : les limites en +∞ et −∞ valent 1. La dérivée s’annule pour x = −3/2 et x = 1/6, les valeurs
correspondantes 9/4 et −9/4 sont donc respectivement les maximum et minimum.
√ √
c : sans calcul...le minimum √ est 0 et le maximum 2 : sin est compris entre -1 et 1, donc 1 + sin x
est compris entre √ 0 et 2, et ces valeurs sont atteintes : en les −π/2 + 2kπ pour 0 et en les
π/2 + 2kπ pour le 2.
d : sans calcul...minimum 0, atteint en 0 ; et pas de maximum bien que la fonction soit majorée :
π2
en effet, c(x) est toujours strictement inférieure à , qui est sa limite en ±∞.
4
e : la limite de e en +∞ comme en −∞ est 1.
La dérivée de e s’annule pour 2x(x2 + 1) − 2x(x2 − 1) = 0, soit 4x = 0 : pour x = 0. La valeur en
ce point est −1. Ainsi, e admet un minimum -1 atteint pour x = 0, et n’admet pas de maximum.
Autre méthode sans dérivée : on écrit e(x) = 1 − 2/(x2 + 1), donc e(x) est minimal pour x2 mini-
mal, soit x = 0...
5. sinc est continue sur R et indéfiniment dérivable sur R∗ . On admet qu’elle est indéfiniment déri-
vable sur R et que la dérivée n-ième en 0 est la limite de la dérivée n-ième autour de 0.
x cos x − sin x 2
On calcule sinc′ (x) = 2
et sinc′′ (x) = −sinc(x) − sinc′ (x).
x x
sinc′ (x) = 0 équivaut à x = tan x. On a donc un unique zéro ak dans chaque intervalle ](2k −
1) π2 ; (2k +1) π2 [ de largeur π. On note que a0 = 0, sinc(0) = 1 ; a1 = −a−1 ≃ 4, 4934, sinc(a1 ) ≃
−0, 2172 ; a2 = −a−2 ≃ 7, 7253, sinc(a2 ) ≃ 0, 1284.
Comme sinc est une fonction paire, il suffit de l’étudier sur R+ .
On constate que sinc′′ (ak ) est non nul (car sinc(ak ) 6= 0), donc en chaque ak la dérivée s’annule et
change de signe : chaque ak est un extrema local strict. Plus précisément, a0 , a2 , ..., a2k sont des
maxima locaux et a1 , a3 , ..., a2k+1 sont des minima locaux.
2
1
0.75
0.5
0.25
0
-24 -22 -20 -18 -16 -14 -12 -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
-0.25
a′ 2x 1 + tan2 x b′ 2 1 8x + 2
6. On a (x) = 2 + , et (x) = − .
a x −1 tan x b x − 1 2 4x2 + 2x + 1
arctan x − π/4 1 arctan x − π/4
7. 2
= ; la première fraction tend vers 1/2 et la seconde est le taux
x −1 x+1 x−1
d’accroissement de arctan entre 1 et x : quand x tend vers 1, sa limite est donc arctan′ (1) = 1/2.
Finalement, la limite cherchée vaut 1/4.
1
8. L’expression est définie et dérivable sur ] − ∞; 0[ et sur ]0; +∞[. Et la dérivée vaut −
1 + x2
1 1
= 0. Ainsi, sur chacun des deux intervalles, l’expression est constante. Comme
x2 1 + (1/x)2
arctan 1 = π/4 et arctan(−1) = −π/4, on en déduit que arctan x + arctan 1x = signe(x) π2 .
P Exercices pratiques :
p p
1. (a) Entre E et I la lumière met x2 + de2 /ve et entre I et A, (d − x)2 + da2 /va , donc
q q
t(x) = x + de /ve + (d − x)2 + da2 /va .
2 2
x d −x
(b) x annule t ′ : Et on a donc pour cette valeur p − p = 0.
ve x2 + de2 va (d − x)2 + da2
d −x x
(c) Comme sin θa = p et sin θe = p , on a bien sin θe /ve = sin θa /va .
(d − x)2 + da2 x2 + de2
2. On appelle h la hauteur et r le rayon de la boîte, exprimés en décimètres. Alors πr2 h = 1.
La surface de métal nécessaire est donc 2πrh + 2πr2 (le corps de la boîte, le couvercle et le
fond), que l’on peut exprimer en fonction de r uniquement, en remplaçant h par son expression
en fonction de r : S(r) = 2/r + 2πr2 .
On voit que si r tend vers 0 ou vers l’infini, S(r) tend vers l’infini. Le minimum de la fonction
est donc donné par S′ (r) = 0 soit −1/r2 + 4πr = 0, soit encore 2πr3 = 1, et r = (2π)−1/3 . Donc
4 1/3
h= , ce qui donne la forme de la boîte. [tout cela exprimé en décimètres]
π
3. dV = 4πR2 dR, et dV dR 3
V = 3 R . A.N : l’erreur dV vaut 5027 cm , et l’erreur relative 0, 15 soit 15%.
4. Soit x(t) la distance parcourue à l’instant t (t0 étant l’instant de départ, t1 celui d’arrivée). Sup-
posons que l’automobiliste n’ait jamais commis d’infraction : sa vitesse x′ (t) est restée tou-
jours inférieure à 90 km/h. Par conséquent, on a d’aprés l’inégalité des accroissements finis
|x(t1) − x(t0 )| ≤ 90|t1 − t0|. On aurait donc |x(t1 ) − x(t0 )| ≤ 90 × 15/60 = 22, 5km...la distance
parcourue ne peut dépasser 22,5km.
Autre raisonnement : on sait par le théorème des accroissements finis qu’il existe t2 entre t0 et t1
x(t1 ) − x(t0)
tel que la vitesse à l’instant t2, x′ (t2 ), soit égale à la vitesse moyenne ≃ 108 km.h−1 :
t1 − t0
il y a donc bien eu infraction.