EBOOK Samira Benmahiddine - Gerez Vos Emotions Avec Les Fleurs de Bach
EBOOK Samira Benmahiddine - Gerez Vos Emotions Avec Les Fleurs de Bach
EBOOK Samira Benmahiddine - Gerez Vos Emotions Avec Les Fleurs de Bach
Samira Benmahiddine
2
Table des matières
Préface
Introduction
Partie 1 - De Bach aux Élixirs
La petite histoire du Dr Bach
Ébullition
L’effet ‹‹ oignon ››
Seul ou accompagné
L’incertitude
L’hypersensibilité
Le désespoir et le découragement
La solitude
3
Conclusion
Page de copyright
4
Préface
5
sous le regard avisé de son auteure.
Martine Viniger,
formatrice et conseillère agréée Fleurs de Bach.
6
Introduction
7
nous proposent un changement, une redécouverte de nous-mêmes,
et nous responsabilisent véritablement dans notre démarche.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille se contenter de leur
simple prise pour aller mieux. Mais elles sont, d’une part,
l’accompagnement idéal d’une psychothérapie, favorisant les prises
de conscience entre chaque séance, dans notre quotidien. D’autre
part, elles s’inscrivent dans une démarche globale de retour à
l’équilibre et complèteront d’autres thérapies ainsi qu’une hygiène
de vie saine. Le Dr Bach a montré que, malgré la subtilité et la
douceur de cette méthode, l’utiliser dans son quotidien équivaut à
poser des pavés en une seule et unique direction, celle de notre être
profond, condition sine qua non pour accéder au véritable bonheur.
8
9
R 1
LA PETITE HISTOIRE DU D BACH
Birmingham, que le petit Edward Bach voit le jour. Plein de vie, c’est un enfant
10
plus que trois mois à vivre. Après des semaines d’angoisses, il décide
de consacrer le temps qu’il lui reste à ce qui l’anime profondément :
son travail. Les semaines passent et il se sent reprendre des forces.
Trois mois après, il est vivant et en pleine forme. Il prend conscience
qu’un objectif précis dans la vie, accompagné d’une grande force
d’amour, est déterminant dans la guérison.
Le succès des vaccins ne l’empêche pas de poursuivre ses recherches.
Il découvre les écrits de Samuel Hahnemann et voit qu’ils partagent
la même vision de la guérison : elle réside dans le traitement du
malade dans son entièreté, pas seulement de la maladie ou du
symptôme. Cette idée ne le quittera jamais.
C’est par voie buccale qu’il administre maintenant ses vaccins,
auxquels il a donné le nom de « nosodes ». Ils ont pour effet de
purifier le tractus intestinal pour éviter la toxicité des déchets
intestinaux. Les résultats sont là, sans les effets désagréables de ses
précédents vaccins.
Mais il découvre que ces nosodes ne guérissent en fait qu’une partie
de la maladie. Son désir a toujours été d’utiliser les remèdes les plus
purs possibles. Il s’engage alors sur la voie de la nature et consacre
tous ses moments de liberté à la découverte de plantes ayant la
capacité de les remplacer.
C’est à l’occasion d’un banquet, en observant les invités, qu’il est
frappé par la similitude de certains comportements : la manière de
manger, la posture, les expressions du visage, le ton de la voix…
certains sont si proches qu’il entrevoit la possibilité de les rassembler
en différents groupes, à partir desquels il établira plus tard sept
catégories :
la peur ;
l’incertitude ;
le manque d’intérêt pour le présent ;
11
la solitude ;
l’hypersensibilité ;
le découragement et le désespoir ;
le souci excessif d’autrui.
12
étant soi-même. Chacun ayant, selon lui, la capacité d’accéder au
bonheur, à la joie, à la santé.
Au fil des mois, il sent que les trois remèdes ne sont que les premiers
d’une série. Il part en exploration : campagnes, plaines, marais… Il
se promène au gré de son ressenti. C’est au détour d’un chemin,
d’un jardin et d’un champ qu’il découvre six nouvelles fleurs :
Agrimony, Chicory, Vervain, Centaury, Cerato (la seule à ne pas pousser
à l’état sauvage) et Scleranthus, la dernière des neuf.
Sa connaissance des différents profils émotionnels s’affine et sa
réputation grandit. On vient de partout le voir. Ses résultats très
convaincants l’amènent à accompagner diverses problématiques.
Par exemple :
Une femme au caractère enjoué et vivant, dépendante de l’alcool,
qui cache sa souffrance derrière un masque jovial. Grâce à
Agrimony, elle diminue sa consommation puis parvient à se
sevrer au bout de quelques semaines de prises.
Un homme qui a consacré une partie de sa vie à sa paroisse, à
s’occuper des autres, avec un véritable idéal et un comportement
rigide, et qui souffre d’un rhumatisme du cou et des épaules.
Après trois semaines de prise de Vervain, l’homme ne présente
plus aucun signe de rhumatisme3.
13
C’est en achevant cette première série qu’il écrit Les Douze Guérisseurs
en s’appuyant sur douze profils émotionnels dégagés et sur les
douze remèdes proposés.
Le Dr Bach continue à pratiquer et constate des améliorations sur ses
patients. Il a les preuves recherchées et les communique au corps
médical. Il écrit des articles dans les journaux et revues afin de faire
connaître et rendre accessible cette nouvelle méthode au plus grand
nombre.
Après les douze, ce sont des élixirs qui agissent sur des états
émotionnels plus profonds qu’il met au jour, pour soigner :
ceux qui vont jusqu’à penser qu’il n’y a aucune issue favorable à
leur problème (Gorse),
ceux qui luttent toujours et tellement qu’ils arrivent à bout (Oak),
ceux qui sont tellement rigides qu’ils nient leurs envies (Rock
Water),
ou encore ceux qui ont besoin de faire partager leur souffrance
aux autres (Heather).
14
Il offre ses mélanges sous diverses formes à :
Une jeune femme souffrant des pieds. Rien ne la soulage. Elle a
perdu sa joie de vivre et n’a plus d’intérêt à la réalisation de ses
tâches. Elle prend Clematis et Gorse pour y baigner ses pieds.En
quelques jours, elle se sent soulagée.
Une femme sujette à des états dépressifs, qui dort mal, avec un
manque d’appétit, une perte de poids et d’intérêt pour la vie.
Elle lutte et tente d’oublier en travaillant. Elle est aussi très rigide
avec elle-même. Le mélange Oak, Clematis et Rock Water en
interne augmentent son énergie. Elle dort et mange mieux.
15
pour se déplacer et ce n’est qu’à la prise de la fleur que tout se
rétablit.
À la fin de sa vie, il complète la rédaction du livre Les Douze
Guérisseurs et autres remèdes4, mettant ainsi toutes ses découvertes
dans un seul et même ouvrage. Il meurt dans son sommeil le
27 novembre 1936 en nous laissant 38 précieux élixirs pour
accompagner tout un chacun dans son cheminement.
Bien que courte, sa vie fut riche et accomplie. Il parvint toujours à
suivre la route que lui indiquait sa petite voix intérieure. En dépit
des difficultés (manque de moyens financiers, une très grosse charge
de travail, douleurs et épuisement dans les dernières années de sa
vie), il fit toujours en sorte de poursuivre son but profond : celui de
trouver un moyen simple, accessible et pur pour apaiser ses patients.
Ses proches assistants, Nora Weeks et Victor Bullen, poursuivirent
son œuvre plusieurs années après sa mort. Tous ceux qui le désirent
peuvent aujourd’hui se rendre dans sa maison de Mount Vernon,
devenue le siège du Centre Bach et tenue par Judy Ramsell Howard
et Stefan Ball. Imprégné de magnifiques énergies, le site ouvre sur
un jardin empli de trésors… floraux.
1. Inspirée du livre de Nora Weeks, Les Découvertes médicales d’Edward Bach, médecin : ce que
font les fleurs pour le corps humain, Paris : Le Courrier du Livre, 1999.
2. Extrait d’un texte publié dans le numéro de février 1930 du journal Homœopathic World (Le
Monde homéopathique).
3. Récits retranscrits dans le livre de Nora Weeks, op. cit., pp. 66, 69 et 70.
4. La première version anglaise date de 1933. Elle fut révisée en 1934, augmentée en 1936, et
encore augmentée, à titre posthume, en 1941.
16
DE LA FLEUR À L’ÉLIXIR… LA FABRICATION
r
réaliser ses propres élixirs. Le D Bach préconisait deux méthodes : la solarisation
et l’ébullition. De nos jours, les techniques se sont diversifiées mais j’ai choisi de
r
D Bach.
Solarisation
Le Dr Bach utilisait cette technique pour 20 fleurs : Agrimony,
Centaury, Cerato, Chicory, Clematis, Gentian, Gorse, Heather, Impatiens,
Mimulus, Oak, Olive, Rock Rose, Rock Water, Scleranthus, Vervain, Vine,
Water Violet, White Chestnut, Wild Oat. En réalité, le chiffre 20 n’est
pas tout à fait exact, car Rock Water (Eau de roche) est en fait une eau
vivante, non stagnante, qui peut être directement récupérée dans
« tout puits (ou toute source) qui a révélé ses pouvoirs curatifs, qui
est resté à l’état naturel et non contaminé par les constructions de
l’homme5 ».
Pour réaliser un remède, vous l’aurez compris, il faudra un jour de
grand soleil… sans nuage ! Le Dr Bach considère ce point comme
essentiel.
Choisissez en premier lieu un endroit un peu reculé, en pleine
nature, éloigné de toute pollution.
Munissez-vous d’un bon sac à dos (vous aurez des choses à
porter !), d’une coupe en verre fin d’eau de source peu
17
minéralisée, de ciseaux, d’une bouteille en verre, de filtres à café,
d’un entonnoir, le tout ayant été préalablement stérilisé (avec du
cognac par exemple).
Le jour J, il faut se lever tôt, car l’élaboration d’un élixir se fait
idéalement aux alentours de 9 heures et nécessite 3 à 4 heures
d’exposition solaire.
Choisissez une journée où vous vous sentez bien, serein(e). Une
méditation (même courte) au réveil favorisera l’apaisement et le
calme mental. Pour fabriquer un élixir, il est préférable d’être au
mieux au niveau émotionnel.
Cette matinée est aussi un moment qui vous appartient, alors
conservez si possible un rythme tranquille. Profitez-en pour
vous émerveiller et être présent(e) au paysage, aux odeurs,
ressentir la lumière solaire sur votre peau pendant la
promenade, et ce, jusqu’à la découverte de la fleur en question.
Une fois la fleur trouvée, prenez le temps de l’observer. Vous
pouvez vous asseoir et méditer un instant. Qu’évoque-t-elle pour
vous ? Faites en sorte de vous en imprégner.
Sortez ensuite votre coupe et remplissez-la d’eau aux trois
quarts. Prenez la coupe d’une main, de l’autre les ciseaux (bien
stérilisés) ou une tige issue de la plante et retirez les sommités
fleuries. Faites-les tomber sur l’eau sans les toucher de vos
doigts, de sorte qu’elles en couvrent la surface sans laisser de
vide et remplissent l’intégralité du récipient.
Déposez la coupe en plein soleil pendant 3 ou 4 heures. Il ne faut
aucune ombre. Si un nuage passe, il faudra recommencer
l’opération. Vous pouvez entre-temps aller faire un tour (pas
trop loin), vous poser à l’ombre, méditer, lire (choisissez un livre
qui nourrisse votre sérénité et votre présence).
Lorsque l’eau, dynamisée par les fleurs, le soleil et
l’environnement, est prête à être transvasée, versez-la dans une
bouteille avec un filtre à café (provenant d’un magasin bio), ou
18
mieux, retirez les sommités à l’aide d’une tige de fleur (plus long
mais plus en accord avec la démarche du Dr Bach). Passez le
liquide à l’aide d’un entonnoir et remplissez à moitié une
bouteille en verre.
De retour chez vous, complétez avec de l’alcool afin d’obtenir
« l’élixir mère ». Préférez le cognac ou le brandy (ce dernier était
utilisé par le Dr Bach en raison de son prix abordable), en tout
cas un alcool bio ou biodynamique (encore plus bio que le
bio6 !). Vous pourrez ainsi le conserver longtemps (des années !)
et faire de nombreux flacons, pour vous et vos proches.
Étiquetez les bouteilles avec le nom de la fleur et la date et
choisissez un lieu d’une température comprise entre 12°C et
18°C, à l’abri de la lumière, pour les stocker. Vous pouvez leur
réserver un placard (qu’ainsi vous n’aurez à ouvrir que pour
ranger ou prélever des flacons). Choisissez des bouteilles qui se
ferment parfaitement et secouez-les à chaque préparation de
flacon.
Pour une « première dilution », il vous suffit de remplir de
cognac ou de brandy un flacon compte-gouttes ou un spray en
verre opaque de 30 ml et d’y ajouter 2 gouttes d’élixir-mère7. Les
flacons vendus dans le commerce sont souvent des premières
dilutions. Nous verrons comment faire la seconde dilution8 dans
le chapitre « Comment les utiliser dans mon quotidien ».
Ébullition
Les 18 autres fleurs, Aspen, Beech, Cherry Plum, Chestnut Bud, Crab
Apple, Elm, Holly, Honeysuckle, Hornbeam, Larch, Mustard, Pine, Red
Chesnut, Star of Bethlehem, Sweet Chestnut, Walnut, Wild Rose, Willow,
sont préparées par ébullition dans les mêmes conditions :
19
Recueillez cette fois, tiges, feuilles et fleurs de la même manière,
et remplissez-en aux trois quarts une casserole propre en émail
ou en acier inoxydable, que vous refermerez avec un couvercle.
Une fois chez vous, retirez le couvercle, ajoutez environ un litre
d’eau de source et portez à ébullition. Laissez bouillir une bonne
demi-heure, puis couvrez et laissez refroidir.
Lorsque l’élixir a refroidi, retirez les fleurs et les tiges, le mieux
étant de vous aider d’une partie de plante. Filtrez ensuite à l’aide
d’un entonnoir.
Versez la préparation dans une bouteille en verre en la
remplissant à moitié et complétez avec du cognac ou du brandy.
On obtient ainsi « l’élixir-mère » qui se diluera de la même
manière que pour la méthode par solarisation.
20
bibliothèque, décrivant en outre les périodes de floraison et la
manière de préparer chaque remède. De nombreux livres existent
également sur les plantes sauvages, qui réunissent ces indications.
Préférez pour vos propres préparations des fleurs que l’on trouve
facilement telles : Oak, Honeysuckle, Wild Oat, Hornbeam, White
Chestnut, Red Chestnut ou Chestnut Bud, Vine, Clematis, Mimulus…
Renseignez-vous bien pour éviter de cueillir celles qui sont en voie
de disparition ! Centaury, Water Violet ou Scleranthus par exemple.
21
FLEURS DE BACH ET NATUROPATHIE, UNE
DÉMARCHE COMMUNE
« La santé, c’est notre héritage, notre droit, et l’union parfaite et totale entre
r 10
l’âme, l’esprit et le corps » (D Bach ).
22
d’elle-même (émotions, physique...) et qu’elle apprenne à en prendre
soin.
Pourquoi ? Nous ne sommes pas qu’une douleur, un symptôme,
mais le résultat de plusieurs corps et il est important de tous les
préserver ! Nous sommes un corps physique, mais également
mental, vital, émotionnel et spirituel. Lorsque l’un de ces corps est
déséquilibré, les autres le sont par voie de conséquence. C’est pour
cette raison que nous appréhendons la personne dans son entièreté.
Le Dr Bach était un précurseur ; il avait cette vision globale des
personnes venant le consulter. Il écoutait les différents récits et
chaque parole prononcée. Il observait la gestuelle, la posture, le ton
de la voix… et choisissait en fonction des informations recueillies la
ou les fleurs correspondantes.
Sa vision de l’être humain s’apparentait à celle de la naturopathie.
Lui abordait seulement les choses en parlant de corps, d’âme et
d’esprit. L’âme a une mission et utilise le corps et l’esprit pour
l’atteindre. S’il y a discordance entre les trois, cela crée un
déséquilibre général. En revanche, lorsqu’ils « œuvrent tous trois de
concert, il en découle une bonne santé et un bonheur parfait13 ». Et
c’est en écoutant notre âme ou notre petite voix intérieure que nous
pouvons atteindre cet état.
Il est donc nécessaire de lui laisser assez de place pour lui permettre
de s’exprimer. Et c’est ce à quoi nous aident les fleurs : en amenant
plus de vitalité, d’énergie (action sur le corps physique et vital), le
calme mental, plus de présence à soi et à ce qui nous entoure (action
sur le corps mental), plus d’empathie, de joie de vivre (action sur le
corps émotionnel)… nous pouvons accéder plus facilement à notre
être intérieur (corps spirituel)14 et reprendre contact avec lui.
23
Le Dr Bach et l’hygiène de vie
Notre désir profond est d’être heureux et plein de vitalité.
Seulement, nous pensons et avons appris qu’il suffisait de prendre
quelques vitamines, compléments pour aller mieux. Mais si nous
nous limitons aux signes extérieurs (fatigue, problèmes de digestion,
de peau…), alors nous ne pouvons pas agir sur la cause. Le corps, en
manifestant un état désagréable, nous envoie un signe. Nous avons
parfois besoin de temps pour arriver à décoder le message et nous
faire aider par un praticien compétent peut souvent faire avancer les
choses. Le corps n’est pas notre ennemi. Il nous permet de prendre
conscience que nous sommes en train de nous éloigner de nous-
mêmes : de nos besoins, de nos désirs, de notre chemin.
Pour y revenir, il est nécessaire dans un premier temps de se
réapproprier son corps. La naturopathie utilise pour cela les lois
naturelles : manger selon ses besoins, se reposer, pratiquer un
exercice physique adapté, mieux gérer les émotions négatives… Le
Dr Bach, dans sa démarche, rejoignait totalement cette vision, qu’il
décrit entre autres dans son livre Les Douze Guérisseurs. Il considérait
les fleurs comme une technique à intégrer dans une stratégie plus
globale, pour une hygiène de vie plus naturelle et comprenant toute
une palette de techniques : alimentation saine, méditation, contact
avec les différents éléments tels que le soleil, l’air frais, les bains
d’eaux… Recommandations simples auxquelles on peut associer
d’autres thérapies et lorsqu’il en est besoin, recourir à la médecine
allopathique. Il concevait la vie de manière simple, la plus proche de
nos besoins naturels.
24
10. Edward Bach, Libère-toi, Cesena (Italie) : Macro éditions, 2011, p. 27.
11. Définition donnée par l’OMS : « La naturopathie est un ensemble de méthodes de soins
visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et
biologiques ».
12. Attention, la naturopathie et les fleurs de Bach ne se substituent pas à une consultation
médicale ou une psychothérapie.
13. Edward Bach, op. cit., p. 28.
14. Le mot « âme » est décliné sous différents termes : voix intérieure, être intérieur, être
profond.
25
UNE TROUSSE ÉMOTIONNELLE À PORTÉE
DE MAIN
26
un deuil, un déménagement, une rupture, un sentiment de
déprime, de tristesse, etc.
27
Comment les utiliser au quotidien ?
Si vous cherchez un remède facile et pratique, vous avez choisi la
bonne méthode ! Le Dr Bach avait tellement à cœur que les fleurs
soient accessibles au plus grand nombre qu’il souhaitait que leur
usage soit aussi simple que : « Si j’ai faim, je vais chercher une laitue
dans le jardin ; si j’ai peur et que je suis malade, je prends une dose
de Muscade16 ».
Dès que l’on commence à les connaître, on se rend compte qu’elles
sont un véritable soutien tout au long de la vie et qu’il n’y a rien de
plus aisé à créer qu’un flacon de fleurs. On peut réaliser une
préparation en moins d’une minute, seul(e), chez soi, à prise
immédiate ! Pour cela il vous faut :
les différents flacons alcoolisés de fleurs que l’on se procure en
magasin bio, dans certains centres bien-être, librairies
ésotériques, en pharmacie ou sites internet spécialisés ;
des flacons vides en sprays ou compte-gouttes que l’on peut se
procurer sur internet, sur des sites d’apiculture ou en boutiques
de fourniture pour fabrication de cosmétiques ;
de l’eau de source la plus pure possible, la meilleure étant la
Rosée de la Reine, mais vous avez aussi la Montcalm ou la Mont
Roucous pour les plus connues ;
du cognac ou du brandy et une pipette.
28
dans un verre d’eau, à boire par petites gorgées en dehors des repas
et à renouveler autant de fois que nécessaire. Vous pouvez aussi
verser les gouttes (8 de chaque correspondant à 2 gouttes 4 fois par
jour pour une prise normale) dans une bouteille plus ou moins
grande que vous boirez au cours de la journée. Il s’agit d’une
manière simple et rapide de prendre les fleurs.
Pour les émotions plus profondes, qui ont « pris racine », les fleurs
seront préférablement mélangées dans un flacon spray ou compte-
gouttes de 30 ml (le verre ou la bouteille étant assez peu pratique
dans ce cas). Vous le remplissez d’eau, ajoutez 2 gouttes de chaque
fleur et une pipette de cognac ou de brandy pour la conservation. Si
vous n’en avez pas, vous pouvez faire un flacon d’eau et de fleurs,
mais il devra être pris dans les 3 semaines correspondant à la durée
normale de la cure. L’ajout d’alcool permet de le conserver (et de le
consommer !) un peu plus longtemps (en cas d’oubli).
Pour le flacon spray : 2 sprays dans la bouche 4 fois par jour,
plus si besoin.
Pour le flacon compte-gouttes : 4 gouttes dans la bouche, au
moins 4 fois par jour.
29
discuté avec la personne, vu que le mélange convenait et que l’on ne
pouvait retirer aucune fleur. J’ai pu constater que les résultats étaient
probants. Le tout est d’avoir assez de recul sur soi, de savoir
s’observer suffisamment pour choisir les plus adaptées à sa situation
émotionnelle du moment.
Les effets des fleurs pouvant être très subtils, je vous conseille
d’avoir un carnet dans lequel vous inscrirez vos sensations et
émotions semaine après semaine. Vous pourrez y noter chaque fleur
choisie ainsi que vos ressentis tout au long de leur prise.
En suivant la posologie ci-dessus, celle-ci durera 3 semaines. Une
durée suffisante pour commencer à sentir un mieux-être. En général,
si après 21 jours, vous ne ressentez rien, c’est que les fleurs n’étaient
peut-être pas adaptées. Ce temps n’est qu’une indication globale.
Mais dans la réalité, il variera selon chacun. Si l’émotion est
profonde, un flacon ne suffira probablement pas. S’il y a une légère
amélioration, mais que l’émotion négative est encore présente,
il faudra continuer jusqu’à ressentir un vrai mieux.
30
31
L’effet ‹‹ oignon ››
Les fleurs de Bach agissent de sorte qu’au fur et à mesure des prises
on va de plus en plus profondément dans les émotions. Il en va des
émotions comme des couches d’un oignon : chaque couche que l’on
retire en révèle une autre. Avec la prise des fleurs, les émotions (ou
couches) superficielles se rééquilibrent assez rapidement (selon un
rythme relatif à chacun) pour laisser remonter à la surface celles,
plus profondes, qui ont souvent des racines plus anciennes. Elles
mettront généralement plus de temps à se transformer. Mais ne
craignez rien : si elles émergent, c’est que nous sommes prêts à les
mettre en lumière et à les travailler !
32
Le réflexe ‹‹ remède de secours ››
33
Même incomplet, il considérait le mélange comme susceptible
d’apporter une aide considérable et l’emportait toujours dans sa
poche. Il en fut bien inspiré, en particulier pour l’homme qu’il
découvrit un jour attaché au mât d’une barge échouée lors d’une
tempête : il était délirant, complètement désemparé, presque gelé, et
le Dr Bach lui permit de retrouver ses esprits en lui humectant les
lèvres avec la préparation. Conduit ensuite à l’hôpital, il se remit en
quelques jours de sa mésaventure.
Quelques temps plus tard, il décide d’utiliser deux autres fleurs pour
compléter le mélange et lui permettre de parer à toutes formes de
situations urgentes :
Star of Bethlehem, la fleur des chocs physiques ou émotionnels à
court ou long terme,
Cherry Plum pour la peur de la perte de contrôle de soi.
34
Granules et pastilles contiennent du sucre. Avis aux personnes
diabétiques ou autres, ne souhaitant pas en consommer.
Les problèmes de peau tels que les bleus, les petites foulures, les
piqûres d’insectes, un rougissement de peau après un bain de soleil,
une peau rugueuse et rêche et tout autre petit souci dermatologique
sans gravité, pourront être soulagés grâce à la crème de « premiers
secours » et à ses bienfaits adoucissants et cicatrisants. Aux cinq
fleurs du « remède de secours », y a été ajoutée, sur une base neutre,
Crab Apple, pour lutter contre la sensation d’impureté physique ou
mentale.
Si vous aimez faire maison, utilisez une base de gel d’aloe vera à
99 % (achetée en magasin bio) : 4 cuillerées à soupe auxquels vous
ajoutez 4 gouttes de remède de secours et 2 gouttes de Crab Apple ;
préparez votre mélange dans un pot en verre. Il n’y a rien de plus
simple !
Pensez aussi à en ajouter à vos huiles de massage ! Pour un vrai
moment de détente, massez-vous ou faites-vous masser avec un
mélange d’huile (huile d’amande douce, d’argan, de sésame, de
noyaux d’abricot…), le remède de secours ou un mélange
personnalisé.
Seul ou accompagné
35
doutes, faites-vous aider dans un premier temps pour ne pas
risquer de passer à côté d’une émotion majeure et de ne pas
pleinement tirer parti des vertus des fleurs. Rappelez-vous aussi
qu’un flacon se compose de 7 fleurs au maximum. Si vous en
avez sélectionné plus, affinez votre choix !
Suivre son intuition : choisissez une page de l’ouvrage, lisez-la et
soyez à l’écoute de votre ressenti. Ce que vous venez de lire
correspond-il à votre situation actuelle ? Il n’y a généralement
pas de hasard et votre être profond sait ce qui est bon pour vous.
Dans l’affirmative vous pourrez prendre la fleur associée et
l’intégrer dans votre flacon. Dans la négative, revenez-y plus
tard, peut-être est-ce une émotion que vous n’aviez pas encore
vu en vous. Sinon, préférez un autre moyen.
Le choix par la photo : Si vous fonctionnez en utilisant beaucoup
le visuel, observez chacune des fleurs et choisissez celles qui
vous inspirent le plus. Vous pourrez ensuite lire la description
de chacune.
La consultation avec un conseiller : Si vous n’arrivez pas à vous
décider sur le nombre ou craignez de ne pas être assez objectif,
essayez de vous faire accompagner d’un conseiller. La
consultation dure environ 1 heure et permet de bénéficier d’un
regard extérieur. Car il arrive que, tellement impliqués
émotionnellement dans une situation donnée, il nous soit
impossible de prendre le recul nécessaire et d’observer toutes les
émotions qui se jouent en nous au moment où nous les vivons.
Le conseiller nous sera d’une aide précieuse pour mettre en
lumière ce que nous ressentons et sélectionner les fleurs les plus
adaptées.
36
parvenons pas toujours à distinguer celles qui peuvent le mieux
nous convenir.
Elles demeurent en tout cas totalement inoffensives et nous n’avons
aucun souci à nous faire, même si nous nous trompons !
15. Pour plus d’efficacité, et non par risque de mélange.
16. Nora Weeks, op. cit., p. 114.
37
TOUS DES ÊTRES ÉMOTIONNELS
38
pas été habituées à vivre leurs émotions quand elles étaient enfants
se couperont d’elles plus facilement une fois parvenues à l’âge
adulte. Et certaines, selon le degré de sensibilité et de liberté qu’elles
s’autorisent, ne les ressentiront que très peu. Elles s’exprimeront en
elles sous différentes formes symptomatiques, une sensation de mal-
être peut-être, mais ne seront pas forcément vécues en tant que
telles. Or il est indispensable de les vivre pour parvenir à se
connaître vraiment. Je dirais même plus : c’est une condition sine qua
non. Comprendre ce que nous vivons est une première étape très
importante, mais ce n’est que la surface de l’iceberg. L’émotion est
profonde, parfois incompréhensible, mais elle est là et vit en nous,
que nous en ayons conscience ou non.
39
Mais en pratique, comment faire connaissance avec nos émotions ?
Cela se fait en prenant un temps « avec soi ». En pensant à une
situation du moment, nous nous asseyons confortablement et
prenons une profonde respiration. Nous nous concentrons sur nos
ressentis et observons ce que cela fait monter en nous. Sans
forcément parvenir à y mettre des mots. Cela peut se faire dans un
premier temps par un repérage des sensations dans le corps : une
sensation désagréable à un endroit précis, les forts battements du
cœur, une douleur, des picotements, etc. Dans un second temps, si
cela arrive à notre conscience, nous pourrons y associer des émotions
(de la tristesse, de la colère…). Mettre des mots est déjà une première
étape. Cela nous aidera à choisir la fleur adaptée.
17. Edward Bach, La Guérison par les fleurs, Paris, Le Courrier du Livre, 1994, p.64-65
40
41
Nous allons maintenant entrer dans l’univers des émotions et voir ce
que chacune nous révèle. Nous traverserons sept catégories d’états
émotionnels qui ont été définies par le Dr Bach et dans lesquelles il a
réparti chaque émotion :
les états de peurs (cinq élixirs) ;
les états d’incertitude et de doute (six élixirs) ;
l’indifférence face au moment présent (sept élixirs) ;
les sentiments de solitude et d’isolement (trois élixirs) ;
l’hypersensibilité aux influences et aux idées (quatre élixirs) ;
les états de découragement, de désespoir (huit élixirs) ;
le souci excessif des autres (cinq élixirs).
42
sélectionnées) sachant que certaines d’entre elles pourraient être
associées à bien plus d’émotions.
Enfin, des exercices sont mis à votre disposition à la fin de chaque
description. Ils ont été écrits par sept thérapeutes professionnelles
(voir ici) issues de parcours différents, ayant acquis, à travers leur
vécu et leurs expériences, des astuces et conseils qu’elles vous
transmettent ici sous forme d’exercices simples, ludiques et faciles à
réaliser chez vous de manière autonome.
43
La peur
Aspen remble
« Qui a peur du grand méchant loup ? »
Petits, n’avez-vous jamais eu peur avant de vous endormir que
quelque chose ne vienne vous effrayer dans votre sommeil, sans
savoir quoi ? Vous regardiez peut-être sous votre lit ou demandiez à
vos parents de le faire à votre place. Et pour que vous soyez
complètement rassurés, la lumière devait rester allumée toute la
nuit. Peut-être aussi est-ce l’un de vos enfants qui vous le demande
aujourd’hui… Peur des fantômes, des monstres, il leur arrive de se
réveiller tard le soir tremblant de peur après un cauchemar, une
ombre aperçue sur le mur de la chambre…
Ces peurs indéfinissables ne sont pas réservées aux enfants. Adultes,
nous pouvons également les vivre au travers d’un cauchemar dont
nous nous réveillons en sueur, d’un événement quelconque qui va
ranimer en nous une angoisse inexplicable. Nous retrouver dans le
noir peut chez certains d’entre nous entraîner un sentiment de
panique sans que nous n’arrivions à en déterminer la raison. Il peut
s’agir aussi de bruits que nous avons cru entendre, qui vont nous
faire sursauter ou nous faire nous cacher dans notre lit, sous la
couverture, n’osant pas sortir la tête, tremblant, le cœur battant la
chamade. Nous sommes souvent faciles à effrayer.
Certains d’entre nous, pour conjurer ces appréhensions
inexplicables, vont devenir superstitieux. Ne sachant ce dont ils ont
peur, ils tentent d’éloigner toutes les formes de « malchance » en
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portant des gris-gris et en s’entourant d’objets destinés à conjurer le
mauvais sort. Tout ce qui peut porter malheur créera une peur ou
une angoisse : la vue d’un corbeau ou d’un chat noir, une échelle…
Nous voyons également aujourd’hui ces peurs se traduire sous
forme de rituels quotidiens que l’on appelle les TOC, troubles
obsessionnels compulsifs (comme se laver les mains un nombre
incalculable de fois …), destinés à exorciser un possible malheur.
Ce que l’on vit étant inexplicable, nous n’osons pas en parler autour
de nous, de peur de paraître ridicules ou de ne pas être compris.
Avec la prise d’Aspen vient un sentiment de sécurité, nous nous
familiarisons avec la possibilité d’une réalité invisible qui
auparavant pouvait nous effrayer et prenons notre courage à deux
mains pour affronter nos peurs. De toute façon, nous sentons qu’elles
s’étiolent petit à petit car nous savons au fond de nous que nous
sommes protégés. Nous acquérons confiance, foi en la vie et
pouvons suivre notre chemin, faire nos expériences sans crainte. Car
nous prenons conscience que tout ce que nous vivons est là pour
nous faire évoluer (grandir), non pour nous desservir.
De l’état négatif : Peur inconnue, superstition, pensées négatives…
À l’état positif : Courage, sécurité, sentiment de protection.
« Je me sens protégé(e) et en sécurité. »
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Exercice
Méditation du roc
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Cherry Plum Prunus
« J’ai peur de perdre le contrôle et de faire quelque chose de grave. »
Il nous arrive de perdre le contrôle de nos émotions : nous
« explosons » après avoir entendu une remarque désobligeante, nous
pouvons aller jusqu’à l’insulte, casser ce qui nous passe sous la main,
parfois même essayer de frapper l’autre. Certains reconnaissent avoir
peur de se mettre en colère, de faire du mal à l’autre et d’aller trop
loin. Dans certains cas, c’est à soi-même que l’on peut faire du mal
(en se maltraitant de quelque manière que ce soit).
Dans un autre registre, nous redoutons la « perte de contrôle » au
niveau alimentaire par exemple. Vous savez, l’envie irrépressible,
incontrôlable, de se jeter sur la tablette de chocolat ou sur le paquet
de chips. Nous savons que ce n’est pas bon pour nous, nous ne
voulons pas vraiment le faire, mais nous n’arrivons pas à dominer
nos pulsions. En perdant le contrôle, nous pouvons adopter un
comportement boulimique.
Certaines personnes surmenées iront jusqu’à en perdre la raison :
des journées de travail interminables, parfois des enfants attendant à
la maison que l’on s’occupe d’eux, le sommeil qui ne vient pas, la
fatigue qui s’accumule et le cerveau sans cesse en ébullition… On
comprend que certain(e)s aient peur de perdre la tête !
La fleur de Prunier aidera à développer notre force mentale
permettant de garder la maîtrise de ses émotions. Nous avons la
capacité de faire face aux situations même les plus difficiles en
gardant notre calme.
De l’état négatif : Peur de la folie, perte de raison, violence
incontrôlable…
À l’état positif : Maîtrise, force mentale, confiance.
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« Je garde le contrôle quoi qu’il arrive. »
Exercice
Rassembler ses énergies
Assis(e), les mains sur les genoux, j’inspire en levant mes bras
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Mimulus Mimule
« Je suis envahi(e) par des peurs des choses de la vie. »
Nous connaissons tous l’expression : « la peur n’évite pas le
danger ». Même en étant conscients de la part irrationnelle de cette
émotion, nous ne parvenons pas souvent à nous y soustraire. Elle
peut être de tous ordres : peur de prendre l’avion, de nous retrouver
nez à nez avec une araignée, une souris ou même pour certains un
pigeon, peur de conduire, de grossir ou de vomir. Angoisse de la
maladie, de la perte d’emploi, peur que notre compagnon ou
compagne nous quitte… Pour n’en donner que quelques
exemples. La particularité de cette forme de peur est que nous la
connaissons : nous arrivons à la décrire et à mettre des mots dessus.
Les personnes qui connaissent cet état émotionnel sont réservées,
timides. L’idée de parler en public les rend nerveuses. Le simple fait
d’être mis en avant, de discuter avec quelques personnes, peut
provoquer une sensation de trouble se traduisant par un
rougissement, les mains moites, l’évitement des regards…
Gagner en assurance vient petit à petit grâce à Mimulus. Nous
arrivons à prendre plus facilement la parole sans crainte. Nous
retrouvons force et courage, non dans l’affrontement, mais dans
quelque chose de joyeux. Nous prenons conscience que rester dans
notre zone de confort ne nous aide pas à avancer. La fleur nous
permet de dépasser nos peurs pour vivre pleinement.
De l’état négatif : Peurs connues, phobies, timidité…
À l’état positif : Courage, dépassement de soi, assurance.
« Je fais face courageusement à mes peurs. »
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Le petit « plus » naturo
Exercice
Dialogue bienveillant
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Red Chesnut Marronnier rouge
« Fais bien attention à toi en sortant ! »
Cette phrase fait beaucoup penser à la peur qu’ont de nombreux
parents pour leurs enfants. Et pour cause : lorsque l’on devient
parent, on pense souvent à ses enfants plus qu’à soi-même, il s’agit
d’une attitude tout à fait normale. Seulement si cette peur survient
alors que tout se passe bien et qu’il n’y a aucune raison de la
ressentir, elle peut être perturbatrice, autant pour soi que pour
autrui.
Les exemples abondent : une grossesse qui se passe très bien, mais
durant laquelle la mère redoute quelque chose de grave pour son
fœtus (malformation, maladie…). Après la naissance du bébé peut se
développer la peur qu’il ait froid (on l’emmitoufle alors dans des
couches de vêtements), qu’il ne prenne pas assez de poids, qu’il
s’étouffe en mangeant ou en dormant… Quand il grandit et
commence à marcher vient la peur qu’il tombe, se cogne, se mette en
danger… les parents peuvent alors devenir surprotecteurs et
accompagner l’enfant à l’école ou dans d’autres activités jusqu’à un
âge avancé, de peur qu’il ne lui arrive quelque chose. À
l’adolescence, ils se font du souci quant à ses fréquentations… Nous
pourrions ainsi continuer longtemps, car finalement cela ne dépend
pas de l’âge et certains parents conservent cette attitude
surprotectrice vis-à-vis de leurs enfants même lorsque ceux-ci sont
devenus adultes.
Cette inquiétude n’est bien entendu pas réservée aux parents :
certains enfants peuvent se faire du souci pour leurs parents,
d’autres pour leur animal de compagnie, pour leur compagnon ou
compagne, pour leur(s) ami(e)(s)…Cette peur peut être tellement
forte que nous en arrivons à nous oublier.
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Sachez que nos mots et notre attitude agissent de façon bien plus
importante que nous le pensons. Aussi, ne vous est-il jamais arrivé
de dire à quelqu’un, en parlant d’un objet fragile, « attention, tu vas
le faire tomber », et que comme par hasard la personne le fasse
tomber ? Pourquoi cela ? Nos pensées sont tellement fortes qu’elles
prennent forme dans la matière.
Prendre Red Chestnut va nous permettre de retrouver confiance en
les choses de la vie, de parvenir à une plus grande conviction que
tout ce qui se passe est juste, également de retrouver la confiance en
l’autre, en ses capacités (de jugement, à faire les choses…) et
d’accepter qu’il puisse faire des erreurs. Car qui n’est jamais tombé ?
Mais nous avons tous la capacité de nous relever. N’oublions pas
que les erreurs sont aussi un enseignement de la vie.
De l’état négatif : Peur pour autrui, surprotection…
À l’état positif : Confiance en la vie, sérénité, positivité.
« J’ai confiance : tout se passera bien pour moi. »
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Exercice
Soleil rayonnant
profondément.
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Cette peur extrême peut aussi se vivre au quotidien, dans nombre de
moments pouvant paraître insignifiants : se retrouver au milieu
d’une foule, prendre l’ascenseur, le métro, prendre la parole en
public… seront des causes de pétrification, provoquant diverses
sensations dans le corps : palpitations, mains moites, accélération de
la fréquence cardiaque, sueurs froides, cœur serré et sentiment
d’oppression, perte de repères…
Des comportements extrêmes ou phobiques en découlent parfois,
comme rester cloîtré chez soi, terrorisé(e) par la foule, la rencontre
d’un animal qui nous effraie (une souris, un chien), etc. Une centaine
de phobies différentes sont dénombrées aujourd’hui, qui nous
empêchent de vivre pleinement notre vie.
C’est la raison pour laquelle Rock Rose constitue la base du fameux
« remède de secours » évoqué précédemment. Cette fleur permet,
dans toutes les situations d’urgence, de ne pas céder à la panique ou
à la terreur. Elle nous apporte clarté d’esprit, apaisement et courage
pour l’emporter face aux difficultés. L’état positif étant à la hauteur
du négatif, nous révélons une force intérieure puissante.
De l’état négatif : Peur panique, terreur, phobie…
À l’état positif : Courage, tranquillité, clarté d’esprit.
« Je me sens assez fort(e) pour dépasser mes angoisses. »
intérieure.
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Exercice
La posture du guerrier
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L’incertitude
Cerato Plumbago
« Je ne suis pas sûr(e), qu’en pensez-vous ? »
« À ma place, tu ferais quoi ? », « J’aimerais avoir ton avis avant de
choisir », « J’étais prêt(e) à y aller, mais il (elle) a tant d’arguments
contre, je crois que je vais chager d’avis… » Il est des situations où
nous éprouvons le besoin de demander le conseil d’autrui. Nous
voulons être sûrs que notre décision est la bonne. Et parfois, une
opinion va prendre le pas sur notre propre intuition, allant jusqu’à
nier notre désir initial.
Demander l’approbation de notre entourage nous est si naturel que
nous le faisons sans plus nous en rendre compte. Pour des décisions
secondaires comme le choix d’un livre ou d’un restaurant, cela ne
pose pas trop de problèmes. En revanche, il est des situations de la
vie portant plus à conséquence…
Combien de personnes ont-elles suivi des études qui ne leur
plaisaient finalement pas, pensant à l’origine prendre la meilleure
décision, sur l’avis de leurs parents ! Combien ont-elles laissé passer
une opportunité d’embauche ou de voyage suivant les conseils de
leur entourage, ou même épousé une personne qu’elles n’aimaient
pas vraiment parce que, d’après leur famille, il s’agissait du mieux à
faire, etc. ! Toutes ces décisions que nous ne prenons pas pleinement
en accord avec nous-mêmes sont un jour ou l’autre source de mal-
être.
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Cerato nous aide à trouver les réponses en nous, nous permet de
retrouver discernement et confiance en notre propre intuition. Nous
ne nous laissons plus entraîner par l’opinion des autres, acquérons
plus d’autonomie et prenons pleinement possession de nos décisions
de vie.
De l’état négatif : Dépendance à l’avis d’autrui, doute,
influençabilité…
À l’état positif : Confiance en son jugement, écoute intérieure,
intuition.
« Je prends mes décisions en m’écoutant. »
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Exercice
Mon corps me parle
Gentian Gentiane
« Je sens que je ne vais pas y arriver, c’est trop difficile pour moi. »
La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille et il nous arrive de
rencontrer quelques difficultés. Mais parfois, plutôt que de rebondir,
nous repositionner, continuer à avancer, le découragement nous
gagne ; un rien peut nous faire perdre l’envie d’avancer, la confiance
que nous avions mise dans un projet, l’espoir d’un meilleur état de
santé ou de nouvelles perspectives de travail… quand bien même les
choses évolueraient dans la bonne direction.
Nous voyons les choses de façon négative et avons l’impression que
les éléments extérieurs sont contre nous, que nous n’y arriverons
pas, que « tout est fait pour que cela n’aboutisse pas ». Le moindre
contretemps, le plus petit changement nous démoralise et nous
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décourage : « Il devait me rappeler hier… je suis sûr(e) que cela ne se
fera pas », « nous n’avions pas prévu ça, j’en ai assez, j’arrête »…
Une attitude pessimiste peut s’installer : nous voyons toujours le
verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein et nous avons tendance à
nous plaindre auprès de notre entourage, exposant les difficultés qui
nous assaillent. Sans trop l’avouer, nous recherchons un
encouragement extérieur qui nous empêche de perdre pied
complètement.
Avec Gentian, nous intégrons le fait que le succès ne peut pas
toujours être au rendez-vous. Et heureusement, car nous apprenons
tout autant, voire plus, de nos échecs que de nos réussites ! Si
l’enfant qui apprend à marcher arrêtait à la première chute ou même
à la seconde, il ne marcherait jamais. La fleur de Gentian nous aide à
prendre conscience que, malgré les difficultés, nous pouvons
atteindre notre objectif ou en choisir un autre, l’important étant de
rester persévérants quels que soient les obstacles que nous
rencontrons sur la route.
De l’état négatif : Découragement, doute, négativité…
À l’état positif : Détermination, assurance, optimisme.
« Je vais jusqu’au bout des choses, peu importe le résultat ! »
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Exercice
Révéler sa force
nécessaire.
Gorse Ajonc
« J’abandonne, plus rien ne pourra m’aider… »
« Il n’y a aucune chance que j’y arrive, cela ne sert à rien d’essayer »,
« Je peux aller voir un thérapeute pour te faire plaisir, mais je sais
que ça ne donnera rien ». Nous abandonnons avant même d’avoir
essayé, pensant qu’il n’y a aucun espoir. Une maladie qui se
prolonge, la perte d’un travail arrivé à la cinquantaine ou dans un
sec- teur qui embauche peu, des problèmes familiaux qui durent
depuis plusieurs années nous plongent dans un fort pessimisme.
Nous renonçons à nous battre, ne voyant pas comment nous en
sortir.
Certains renoncent à l’espoir de retrouver une vie heureuse devant
l’accumulation de problèmes financiers, amoureux, ou face à une
trop lourde charge familiale. Là ou les situations vécue(s) deviennent
sources de grand malheur, nous perdons la foi en la vie face à des
difficultés qui nous paraissent insolubles et tombons dans un
pessimisme profond, ne voyant plus que le côté négatif des choses.
Parfois nous essayons encore mais la flamme s’est éteinte, nous ne le
faisons plus que pour faire plaisir à l’autre, sans espoir de réussite.
D’ailleurs, sans le soutien constant de l’autre, nous serions vraiment
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au fond de l’abîme. La présence et l’encouragement de l’entourage
nous permettent néanmoins encore de maintenir la tête hors de l’eau
et de ne pas nous effondrer.
L’état négatif décrit ici prolonge souvent le découragement décrit à
propos de Gentian. Si celui-ci ne trouve pas d’amélioration, nous
pouvons tomber dans un état de plus grand désespoir et c’est alors
que nous pouvons nous tourner vers Gorse.
Avec la prise de la fleur, un nouvel espoir renaît. Nous reprenons
confiance et laissons la lumière entrer dans notre vie. La fleur nous
aide à retrouver l’envie d’atteindre notre but. Elle nous redonne foi
en la vie, accès à une vision plus optimiste de la situation et une
détermination qui nous permet de cheminer plus confiants.
De l’état négatif : Grand désespoir, pessimisme, besoin de soutien…
À l’état positif : Espoir, optimisme, goût à la vie.
« J’ai l’espoir et la conviction que je triompherai de mes difficultés. »
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Exercice
Pensée positive
trois semaines.
Hornbeam Charme
« Nous sommes lundi matin et je suis fatigué(e) rien qu’à l’idée d’aller
travailler… »
Le réveil sonne : « Oh non, déjà ? Pas envie de me lever… Toujours
les mêmes tâches, je suis las(se) de ce travail… J’aimerais tant rester
au fond de mon lit… » Mais comme tous les matins, nous y allons et
exécutons les tâches prévues, parce qu’elles doivent être faites. Si
rien ne nous y oblige, nous les laissons au lendemain, puis au
surlendemain et procrastinons des jours, des semaines… Qui ne s’est
jamais dit : « Aller ! Demain je range ! » ; puis viens le lendemain et
rien n’y fait, nous n’avons aucune motivation.
Nous pouvons manquer d’entrain pour une recherche d’emploi, un
projet bien que faisable ou tout simplement des tâches ménagères…
Nous pensons manquer d’énergie physique ou mentale face à nos
responsabilités. En réalité, il s’agit plutôt d’une illusion de notre
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esprit qui nous les représente comme un fardeau. Car si une
situation intéressante se présente à nous, notre léthargie disparaît.
Parfois un échec professionnel, des problèmes personnels, une
surcharge familiale ou une routine quotidienne… nous font perdre
l’envie et la volonté.
Hornbeam, dans ces situations, sera un moteur. La fleur est d’ailleurs
surnommée « remède starter », car elle aide à se mettre en
mouvement, à engager une action, donne la volonté de commencer
et de faire. Nous retrouvons la sensation d’énergie que nous
pensions avoir perdue. Notre force intérieure, notre endurance et
notre détermination reviennent. Ainsi que la motivation et l’envie de
faire.
De l’état négatif : Procrastination, fatigue au réveil, nonchalance…
À l’état positif : Starter, motivation, action.
« Ce matin, je suis motivé(e) et me sens plein(e) d’énergie pour
entamer cette journée ! »
Jet d’eau froide sur les jambes, coaching, auto-motivation, yoga matinal,
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Exercice
Motivation matinale
Scleranthus Gnavelle
« Que vais-je bien pouvoir choisir… ? »
On pourrait croire que l’hésitation est une émotion secondaire, peu
importante par rapport à la peur, à la tristesse ou à la colère que l’on
considère tout de suite comme plus désagréables. Certes, lorsqu’il
s’agit de choisir entre une boule de glace à la fraise et une au
chocolat, hésiter n’est pas trop préjudiciable. Quoique, si la prise de
décision est longue, même pour une situation triviale, cela puisse
devenir gênant à long terme, pour soi ou les autres.
Pour des décisions plus importantes, ayant un véritable impact sur
notre vie, le choix est parfois plus cornélien et l’indécision bien plus
difficile à vivre. Faute de savoir vraiment ce que nous voulons, il
peut nous arriver de manquer de belles occasions : avoir deux
opportunités d’emploi et n’en obtenir aucun à cause d’une trop
longue hésitation, passer à côté de l’appartement de nos rêves par
manque de réactivité… On peut tergiverser longtemps, en souffrant
intérieurement.
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Cet « entre-deux » peut également se vivre à travers les alternances
boulimie/anorexie, énergie/asthénie, joie/tristesse… Nous oscillons
alors d’un état à un autre sans arriver à trouver l’équilibre.
Et c’est justement ce qu’il manque aux personnes souffrant
d’indécision : le manque de centrage, de clarté intérieure pour
pouvoir prendre une véritable décision, en toute connaissance de
cause.
La prise de Scleranthus permet une meilleure connexion à soi-même,
de sorte que nous puissions faire des choix justes et cohérents. Nous
prenons de la hauteur et avons un regard plus distancié, voyons les
choses avec plus de clarté.
De l’état négatif : Hésitation entre deux choix, perturbation,
déséquilibre…
À l’état positif : Équilibre, prise de décision, stabilité d’humeur.
« Je fais mon choix, calmement et sûrement. »
décision.
65
Exercice
La chaise
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chemin » et d’accomplir quelque chose de grande importance. Nous
flottons dans la vie faute de parvenir à prendre de réelles décisions.
De la même façon, nous papillonnons de relations en relations,
espérant rencontrer la « bonne personne ». Mais après quelques
semaines, quelques mois, nous pensons finalement que nous serons
mieux avec quelqu’un d’autre. Nous ne sommes jamais satisfaits et
en réalité, ne savons pas ce que nous cherchons.
Nos choix de vie, d’activité, de couple… deviennent plus clairs avec
la prise de Wild Oat. Le remède nous aide à trouver notre propre
voie. Nos compétences sont mises au service de nos projets et en
nous recentrant sur nos priorités, nous parvenons à terminer ce que
nous avons entrepris (projets, activités, relations) avec succès.
De l’état négatif : Dispersion, doute sur sa voie, instabilité…
À l’état positif : Clarté, recentrage, confiance en ses décisions.
« Je me recentre pour trouver ma voie. »
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Exercice
Sons purs
suivante dans cet ordre : ah, éh, ih, oh, ouh. Le ah correspond à
toutes mes possibilités, le éh m’apporte le discernement, puis
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Le manque d’intérêt pour le présent
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De l’état négatif : Répétition, inattention, oubli…
À l’état positif : Évolution, observation, apprentissage.
« J’observe et j’apprends de mes erreurs. »
Exercice
Futurisation
visualise « l’être que j’ai vraiment envie d’être dans les jours,
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Clematis Clématite
« Pardon, qu’avez-vous dit ? Je devais être ailleurs. »
« Être dans les nuages, sur la Lune », « rêvasser », nous connaissons
bien ces expressions et les avons probablement déjà vécues au moins
une fois : pendant un cours, un séminaire… nous faisons semblant
d’écouter, mais une fois l’exposé terminé, nous n’en avons presque
aucun souvenir. Marchant dans la rue, plongés dans nos pensées,
nous nous heurtons à un poteau. Au cours d’une soirée entre amis,
nous nous surprenons le regard dans le vide, parfaitement inattentifs
à ce qui se passe autour.
Cette tendance à être ailleurs nous déconnecte complètement de la
réalité. Nous préférons imaginer un monde qui correspondrait
mieux à nos attentes. Chez certains d’entre nous, cela se manifeste
dans la quête d’un idéal amoureux. Mais l’idéalisation de l’autre est
si forte que chaque rencontre est une déception et nous finissons par
nous retrouver seul(e)s. Sur le plan professionnel, nous pouvons
faire preuve d’une grande créativité sans toutefois parvenir à
concrétiser nos idées. Nous avons du mal à passer à l’action ou
concevons des projets irréalisables (manque d’expérience,
investissement financier trop lourd, ou masse de travail irréalisable
dans le temps imparti…).
Nous pouvons aussi vouloir partir loin, voyager pour fuir un
quotidien douloureux. Après la perte d’un emploi, une rupture…
certains cherchent à s’évader par le sommeil, la télévision, ou toute
autre activité qui déconnecte du réel. Un deuil peut nous amener à
vouloir rejoindre la personne décédée.
Avec toujours cette idée que le bonheur est ailleurs. Or ce qui n’est
pas vécu dans le présent n’est qu’illusion. Clematis permet de passer
du rêve à la réalité pour ne pas passer à côté de sa vie. Ce n’est qu’en
71
arrêtant de nous bercer d’illusions que nous pourrons poser des
pierres et nous construire de manière solide.
Déconnexion, manque d’attention, irréalisme…
Ancrage, passage à l’acte, sens de la réalité.
« Je suis attentif(ve) à ce que je fais. »
Exercice
Suivre sa respiration
tiède qui sort. Puis je sens l’air rentrer par mes narines,
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Honeysuckle Chèvrefeuille
« C’était tellement bien, avant. »
« J’aimerais tellement revenir à mes 20 ans, j’étais jeune et
beau/belle ! », « La vie était bien plus simple avant, je n’avais pas
tous ces problèmes… », « J’étais vraiment heureux(se) enfant,
insouciant(e), je ne pensais pas au lendemain… c’étaient les plus
belles années de ma vie »… Le passé nous rend nostalgique et nous y
pensons régulièrement. Notre rêve serait de revivre ces beaux
moments. Nous savons au fond que cela n’est pas possible, mais
nous ne pouvons nous empêcher d’y penser. Il nous arrive même
d’en oublier ce que nous faisons. Le présent nous importe peu,
d’ailleurs, autant que le futur. Ils nous semblent sans goût, sans
grand intérêt.
Notre tendance à enjoliver les souvenirs et à croire que ce que
nous avons vécu est mieux que l’instant nous fait perdre le contact
avec nous-mêmes et toute possibilité de nous construire une
réalité qui pourrait être en accord avec ce que nous sommes
actuellement. Nous préférons nous rêver dans les bras de notre
ancien(ne) compagnon/compagne, dans le pays de notre enfance
quitté il y a plusieurs années maintenant, dans notre corps de jeune
femme/homme ayant aujourd’hui pris de l’âge et quelques rides…
Plutôt que d’utiliser toute cette énergie mentale à revivre le passé,
mobilisons-la pour le présent où elle peut se déployer pleinement.
Honeysuckle nous ramène à l’ici et maintenant, seul temps que l’on
peut vivre réellement. Ce que nous avons vécu est intégré et nous
nous servons du passé pour écrire un présent qui correspond au
mieux à nos désirs. Nous tirons aussi toutes les leçons nécessaires et
faisons de nos expériences un tremplin pour vivre pleinement
l’instant.
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De l’état négatif : Nostalgie, fuite du présent, regrets…
À l’état positif : Intégration du passé, acceptation, présence.
« Mon passé m’a beaucoup appris et je vis maintenant pleinement le
présent ! »
Exercice
Libération du passé
J’écris sur une feuille tout ce que cette période m’a apporté,
tout ce que j’ai appris, les qualités que j’ai pu développer par
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Mustard Moutarde
« Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne va pas. »
Il est de ces jours où l’on ne se sent pas très bien, sans raison aucune.
Comme si un nuage noir venait s’abattre sur nous et nous plonger
dans un état sombre et mélancolique. Pourtant rien ne laissait
présager ce sentiment de désespoir et d’infinie tristesse. Les jours
précédents s’étaient bien passés et la vie se déroulait le plus
normalement du monde. Puis, sans qu’aucun événement extérieur
ne nous ait perturbé, nous avons ce sentiment désagréable, comme
une sorte d’ombre, qui plane au-dessus de nous. Nous en détacher
semble impossible. Nous nous demandons : « Mais pourquoi ce mal-
être ? J’ai pourtant tout ce qu’il faut dans ma vie, je n’ai aucune
raison de me sentir mal ! ». Ce que nous vivons est tellement fort,
que nous plongeons dans une forme de désespoir, de dépression.
Cela peut nous prendre beaucoup d’énergie. Pas tant une énergie
physique, car dans cet état nous faisons assez peu d’effort. Cette
sensation de fatigue sera plutôt mentale.
Mais la lumière n’est souvent pas très loin. Mustard nous aide à
pousser tous ces nuages et nous dévoile un joli ciel bleu. La prise de
la fleur permet de prendre conscience que la vie n’est
qu’impermanence, que notre sensation de mal-être peut se
transformer. Nous voyons petit à petit la joie et la gaieté entrer en
nous et parvenons de nouveau à profiter de tous les moments que
nous offre la vie.
De l’état négatif : Mélancolie, mal-être, désespoir…
À l’état positif : Joie, acceptation, lucidité.
« Je sais que tout est impermanence et je profite de chaque instant. »
75
Le petit « plus » naturo
Exercice
Où je suis
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Olive Olivier
« Je suis si épuisé(e) que je ne peux rien faire. »
Extrêmement fatigué(e)s, nous ne souhaitons qu’une chose, nous
reposer enfin. Nous sommes arrivé(e)s au bout de nos forces et la
seule chose que nous voulons, c’est nous allonger et dormir. Nous
avons épuisé nos ressources physiques mais aussi mentales. Cela
peut être dû à une longue période d’insomnie, une surcharge de
travail, une maladie, la prise en charge d’une personne malade ou
handicapée, un divorce difficile, un harcèlement au travail… Les
raisons qui nous ont mené(e)s à cet état peuvent être nombreuses.
Mais ce sont généralement des événements qui nous ont demandé
une concentration d’énergie physique et/ou psychique intense.
Aujourd’hui, la vie quotidienne est un fardeau. La moindre action
est un effort de trop.
Dans ces cas-là, il est important de prendre soin de soi, de se poser et
d’éviter toute forme de stress. Olive aide le corps à retrouver petit à
petit ses forces vitales. En revenant à l’écoute de nos besoins, nous
retrouvons un sommeil récupérateur, dormons et nous reposons
mieux. Nous retrouvons notre vitalité, pouvons nous mettre à
l’action et accomplir les tâches quotidiennes, tout en restant
conscients de nos limites.
De l’état négatif : Fatigue importante, asthénie, inaction…
À l’état positif : Force vitale, régénération, action.
« Je suis plein(e) de vitalité ! »
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Le petit « plus » naturo
mentale.
Exercice
Vitalité
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White Chestnut Marronnier blanc
« J’ai l’impression d’avoir un petit vélo dans la tête. »
Vous est-il déjà arrivé d’être au travail, en train de conduire, en
pleine discussion même et d’être accaparé par vos pensées ? Vous
savez, ces idées répétitives, parfois obsédantes qui nous traversent
l’esprit. Souvent assez peu utiles d’ailleurs, car elles se rapportent à
d’hypothétiques situations ou problèmes. Cela nous empêche d’être
vraiment dans l’instant, et peut nous desservir, car outre le fait que
rester absorbés dans nos pensées ne nous permet pas de régler les
difficultés, cela peut engendrer de nouvelles situations difficiles ou
gênantes.
Certains diront ne pas se rendre compte du flot continu de leur
mental en journée, les différentes activités et sollicitations extérieures
le faisant passer à l’arrière-plan. C’est quand arrive le moment de
l’endormissement qu’ils en prennent la pleine conscience : « Ai-je
bien fait ceci ? », « Mais pourquoi ai-je dit cela tout à l’heure ! », « Ah
oui, il faudra bien que je pense à ça demain !… Ce flux intérieur les
empêchant de tomber profondément et tranquillement dans les bras
de Morphée.
Ce bavardage incessant peut-être très épuisant nerveusement. Nous
nous fatiguons sans avoir fait d’effort physique intense. S’ajoutant
parfois au manque de sommeil, l’action du mental finit par avoir
raison de nos forces et de notre volonté.
Pour un retour au calme intérieur et à la tranquillité d’esprit, nous
allons nous aider de White Chestnut. Cette fleur nous permet de nous
concentrer sur le moment présent et de clarifier nos idées, d’apaiser
toutes ces tortures mentales. Nous récupérons ainsi nos forces
nerveuses et pouvons agir avec plus de sérénité et de discernement
face aux difficultés.
79
De l’état négatif : Pensées répétitives, idées fixes, torture mentale…
À l’état positif : Calme, paix de l’esprit, présence à soi.
« Je me sens calme et serein(e). »
Exercice
Pleine conscience
le mieux.
80
Wild Rose Églantier
« À quoi bon vivre sur cette terre ? »
Nous sommes résignés et avons perdu tout espoir en la vie. Comme
si elle ne valait plus la peine d’être vécue. Lorsque nous sommes
dans cette émotion, nous nous demandons souvent : « À quoi
bon… », « À quoi cela me sert-il finalement… de vivre, de lutter, de
continuer... ? ». Nous pouvons avoir cette attitude vis-à-vis d’un
travail qui ne nous plaît plus mais auquel nous ne renonçons pas
pour autant, « parce que de toute façon nous ne trouverons pas
mieux ailleurs », « que le secteur est fermé »… D’une relation qui ne
nous convient pas mais dans laquelle nous nous enlisons,
convaincus que « nous n’arriverons jamais à trouver quelqu’un
d’autre ».
Nous nous laissons aller à regarder la télévision toute la journée, à
ne pas manger ou au contraire à manger n’importe quoi, à ne pas
nous laver… La vie n’ayant plus de sens, nous ne trouvons plus de
raison valable de faire les choses. Ce sentiment d’apathie et de vide
intérieur peut survenir après la mort d’un proche, à la suite d’un
accident grave ou d’un licenciement… Nous sommes résignés,
passifs face à ce qui nous arrive et ne nous donnons aucune
possibilité d’en sortir.
Nous avons besoin de retrouver l’entière responsabilité de notre vie
et de récupérer notre pouvoir de création. Wild Rose va nous y aider.
Avec la prise du remède reviennent l’espoir et tous les possibles.
Nous reprenons notre force d’initiative et notre enthousiasme dans
la vie, au quotidien. Nous nous réjouissons des plus petites choses,
trouvons la vie belle et en profitons pleinement. Nous retrouvons
notre joie profonde et cette étincelle de vie que nous avions perdue.
De l’état négatif : Apathie, résignation, fatalisme…
81
À l’état positif : Élan de vie, enthousiasme, joie.
« Merci à la vie ! »
Exercice
Le chant de l’humeur
18. Eckhart Tolle, Mettre en pratique le pouvoir du moment présent : enseignements essentiels,
méditations et exercices pour jouir d’une vie libérée, Paris : J’ai Lu, 2010.
82
L’hypersensibilité
Agrimony Aigremoine
« Je vais bien, tout va bien. »
Il n’est pas évident de déceler cet état émotionnel ; nous le cachons
souvent. Notre capacité d’adaptation et notre jovialité font de nous
des personnes très appréciées. Nous pouvons jouer les boute-en-
train et adorons amuser les autres, nous ne supportons pas les
conflits et faisons tout pour les calmer. Nous aimons les gens et nous
en rencontrons beaucoup. Cela nous permet de penser à autre chose
qu’à nos problèmes. Car ce qui, aux yeux de tous, semble de la joie
de vivre, est en fait un moyen de fuir nos émotions profondes et les
problèmes qui nous torturent à longueur de journée.
Nous préférons les garder pour nous, ne pas en parler. Cela ne
concernant que nous, nous préférons montrer une facette positive et
joyeuse. Quand une personne nous demande comment ça va, nous
répondons que tout va bien, même quand nous vivons des choses
très dures comme une maladie grave, de grosses difficultés
financières… Si cela vient à se savoir, nous dédramatisons et faisons
croire que ce n’est rien, que cela va s’arranger.
Nous détestons nous retrouver seuls et nous occupons comme nous
pouvons, mais c’est parfois inévitable ; alors pour pouvoir oublier,
supporter, nous succombons à certaines addictions (alcool, drogue,
tabac, alimentation à outrance…).
Cacher ses émotions n’est pas une solution. On entretient au final
des relations fausses. Agrimony amène à plus d’authenticité, de
83
paroles et d’émotions vraies. Petit à petit, nous laissons tomber le
masque et nous autorisons à nous livrer sans crainte. Notre chaos
intérieur s’apaise, nous voyons nos problèmes avec un regard plus
apaisé et parvenons même à en rire, car nous prenons conscience de
leur faible importance face à tout ce qu’offre la vie. Nous exprimons
sincèrement notre joie intérieure car nous acceptons toutes nos
facettes émotionnelles.
De l’état négatif : Masque jovial, angoisses cachées, addictions…
À l’état positif : Vraie joie, extériorisation, authenticité.
« Je suis sincère et authentique dans mes émotions. »
Exercice
Bonjour Tristesse
84
Centaury Centaurée
« J’aime leur faire plaisir et je n’arrive pas à leur dire non. »
« Maman, tu me laves mes affaires ? Oui mon chéri, tout de suite ! »,
« Chéri(e), je terminerai tard. Mon patron m’a demandé de finir un
dossier pour ce soir. Ce n’était pas prévu, je sais, mais je ne peux pas
le laisser tomber… », « Si tu es trop fatigué(e), je peux aller faire les
courses après le travail ». Nous voulons faire plaisir autour de nous
et ne sommes vraiment heureux que si l’entourage l’est aussi. Nous
faisons tout pour les satisfaire, quitte à nier nos besoins et désirs. Au
travail, nous voulons être acceptés par tous et pouvons facilement
passer pour une personne naïve, celle qui rend toujours service, qui
fait des heures supplémentaires, des remplacements pour arranger
ses collègues…
Si un(e) ami(e) a besoin de nous, nous allons l’aider, quitte à laisser
quelque chose d’importance pour nous en plan. La gentillesse, la
serviabilité voire la servilité (le Dr Bach utilisait le terme de
« paillasson des autres ») et la patience sont des qualificatifs qui nous
siéent à ravir. Nous ne supportons pas de déplaire, de voir les autres
malheureux et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour y
remédier. Le souci est que nous nous laissons dominer par les autres,
qui plus est quand ils ont un caractère affirmé et savent en profiter.
Nous en avons conscience mais il nous est pour autant impossible de
dire « non ». N’osant pas nous affirmer, nous devenons presque
invisibles pour les autres.
85
Toutes nos qualités ne sont finalement pas mises en avant car nous
ne nous donnons pas de valeur. Centaury nous aide à affirmer qui
nous sommes et ce que nous voulons. Nous conservons nos valeurs
tout en prenant pleinement et entièrement notre place dans le
monde et dans notre quotidien. Nous osons dire « non », non par
défiance ou contradiction, mais par respect pour notre propre
personne.
De l’état négatif : Soumission, servilité, difficulté à dire « non »...
De l’état positif : Affirmation, assurance, serviabilité modérée.
« Je ne peux pas le faire maintenant, plutôt demain. »
Exercice
Le ‹‹ non ›› qui respecte
de mon bassin qui stabilise mon corps. Les yeux fermés, une
main sur mon cœur, l’autre devant moi, paume ouverte vers
86
Holly Houx
« Je n’en peux plus de toi ! »
« Maman, tu me laves mes affaires ? Oui mon chéri, tout de suite ! »,
« Chéri(e), je terminerai tard. Mon patron m’a demandé de finir un
dossier pour ce soir. Ce n’était pas prévu, je sais, mais je ne peux pas
le laisser tomber… », « Si tu es trop fatigué(e), je peux aller faire les
courses après le travail ». Nous voulons faire plaisir autour de nous
et ne sommes vraiment heureux que si l’entourage l’est aussi. Nous
faisons tout pour les satisfaire, quitte à nier nos besoins et désirs. Au
travail, nous voulons être acceptés par tous et pouvons facilement
passer pour une personne naïve, celle qui rend toujours service, qui
fait des heures supplémentaires, des remplacements pour arranger
ses collègues…
La haine, la jalousie, l’envie, sont des émotions connotées très
négativement dans notre société. Nous préférons vivre la tristesse et
la peur, qui suscitent l’empathie, plutôt que de nous laisser
submerger par la rage, qui éveille tout de suite jugements et
défiance.
Nous bouillonnons de l’intérieur… Nous nous laissons parfois
envahir par la jalousie (« Je sais qu’il est ton préféré… », « Je ne
supporte pas que tu regardes les autres femmes ! »), par l’envie (« Tu
as vu sa maison ? Elle est tellement belle comparée à la nôtre… »,
« J’aurais tant aimé être aussi jolie qu’elle… »), par le ressentiment
aussi. De là peuvent naître la colère ou même la rage, vis-à-vis de
notre conjoint(e), de nos amis, de nos proches… Nous avons par
exemple mis toute notre confiance en l’autre et estimons avoir été
trahis, nous interprétons tout de façon négative...
Cette émotion est parfois si violente qu’elle crée un fort désir de
vengeance. Nous voulons que l’autre souffre autant que nous
87
souffrons. Tous ces sentiments peuvent faire naître en nous des
conflits intérieurs, manifestés par des irritations cutanées ou
d’estomac par exemple.
Ces sentiments peuvent être destructeurs si nous les laissons nous
gouverner. La personne à qui nous faisons le plus de mal est en
réalité nous-même. Holly nous aide à faire la paix à l’intérieur.
À trouver cette capacité d’amour intrinsèque à chacun. Elle nous aide
à ouvrir notre cœur aux autres. à trouver en nous tolérance et
compréhension.
De l’état négatif : Colère, jalousie, envie…
À l’état positif : Amour d’autrui, compréhension, calme.
« Je n’éprouve pas de colère, je préfère te dire les choses posément. »
19
corps et des cycles féminins … nous libèrent de la colère liée à de la
émotions.
88
Exercice
Le coussin défouloir
cœur.
Walnut Noyer
« Je n’arrive pas à m’adapter à mon nouveau travail. »
Nous sommes hypersensibles à l’environnement et aux émotions
extérieures : « Je suis une véritable éponge ». Malgré « un idéal et
des ambitions bien définies dans la vie20 » que nous satisfaisons
parfaitement, nous nous laissons soudainement envahir et influencer
par des remarques telles que : « Tu ne vas tout de même pas nous
faire ça ? Partir à l’autre bout du monde ! », « Je serais très
malheureux(se) si tu devais me quitter ». Nous devenons alors très
perméables et négligeons notre voix intérieure pour ne pas rendre
l’autre malheureux, le décevoir, avoir l’air ridicule, etc.
Les périodes de changements sont de véritables épreuves :
déménagement, rupture, changement de travail, expatriation,
passages obligés de la vie comme la puberté ou la ménopause… Que
ce soit au niveau mental, physique ou émotionnel, nous nous
sentons ébranlés, perdus, abattus. Ces moments de vie nous
bousculent et nous rendent plus fragiles.
89
Avec Walnut, nous gardons cette sensibilité mais la mettons à notre
service ; nous apprenons à écouter notre intuition, elle est notre
guide. Nous développons notre confiance intérieure et nous mettons
au clair nos décisions. Nous sommes conscients que les changements
sont parfois nécessaires. Nous laissons les idées et habitudes
anciennes derrière nous pour pouvoir avancer. Le nouveau devient
attrayant. Nous développons une fibre de précurseurs, même si ce
que nous voulons mettre en place paraît ridicule ou inutile à
certains, et restons convaincus qu’il s’agit du mieux à faire.
De l’état négatif : Hypersensibilité, influençabilité, difficulté
d’adaptation…
À l’état positif : Adaptabilité, sentiment de protection, constance.
« Je mets en place des changements dans ma vie et je m’y tiens. »
notre adaptation.
90
Exercice
Motivation
19. Vous pouvez pour cela vous initier avec le livre de Maïtie Trélaün, Les Trésors du cycle de
la femme, Thônex (Suisse), Saint-Julien-en-Genevois : Editions Jouvence, 2014.
20. Edward Bach, La Guérison par les fleurs, Paris : Le Courrier du Livre, 1994, p. 104.
91
Le désespoir et le découragement
92
De l’état négatif : Dégoût de soi, propreté excessive, obsessions…
À l’état positif : Acceptation de soi, purification, accueil de ses
défauts.
« Je m’apprécie tel(le) que je suis. »
de nous-mêmes.
Exercice
Renouer avec un corps sain
93
Elm Orme
« J’ai trop de choses à gérer, comment vais-je pouvoir m’en sortir ! »
« Je suis débordé(e) ! », « Entre les enfants, la maison et le travail, je
n’y arrive plus ! », « J’ai trop de choses à faire, je suis complètement
dépassé(e) ». Dans ce genre de situation, nous ne voyons pas
comment nous allons pouvoir nous « dépatouiller » de toutes ces
tâches. Nous qui, pourtant, sommes habitués à gérer énormément de
choses et assumons entièrement nos responsabilités, parfois même
celles des autres, pouvons soudainement nous sentir complètement
débordés à une période un peu plus chargée que d’habitude. La
charge supplémentaire fait office de « goutte d’eau... », et en prenant
conscience du poids qui était sur nos épaules, nous traversons une
période d’intense découragement.
Dans ces moments-là, nous avons beaucoup de mal à avancer et faire
les choses. D’autant qu’ayant pris l’habitude d’assumer de
nombreuses tâches, nous n’avons pas vu venir cette surcharge. Et
que n’ayant pas appris à nous faire aider, nous n’entrevoyons pas
d’issue possible. Notre quotidien nous pèse ; nous faisons face en
apparence, mais intérieurement nous sommes effondrés par
l’ampleur des activités à effectuer ; nous doutons de notre capacité à
tout accomplir et redoutons la chute.
Grâce à la prise d’Elm, nous prenons du recul sur la situation et
également sur notre comportement, nous priorisons les tâches de
94
façon à nous dégager du temps, nous retrouvons notre résistance
naturelle, et acceptons de ne pouvoir tout faire. Notre grande
sensibilité et notre générosité deviennent des atouts et se
transforment en élans lumineux. Nous continuons à assumer tout en
réévaluant nos objectifs et en relativisant.
De l’état négatif : Lassitude, découragement, insatisfaction…
À l’état positif : Discernement, priorisation, respect de ses besoins.
« Je priorise les tâches et m’accorde aussi du temps pour moi. »
besoins.
Exercice
Planification des tâches
intérieure.
95
Larch Mélèze
« Je ne suis pas à la hauteur. »
Il existe mille et une raisons de ne pas faire les choses. Le manque de
confiance en soi peut en être une. Vous savez, ces petites phrases que
l’on se dit parfois : « Je n’ai pas assez de diplômes… ils ne
m’accepteront jamais à ce poste », « Je ne serai jamais capable de le
faire, je ne suis pas assez… intelligent(e), sociable, expérimenté(e),
charismatique », etc. Dans cet état émotionnel, nous nous voyons
inférieurs aux autres, que nous pensons plus capables, meilleurs et
plus forts que nous.
Cela nous empêche d’entreprendre de nombreuses choses dans la
vie. Nous manquons d’énergie et de courage, car nous nous croyons
par avance incompétents, même si l’envie est là. Plutôt que de
risquer d’échouer, nous préférons ne rien tenter. Nous ne faisons
aucun effort puisque tout est joué d’avance. Très modestes, nous
avons aussi tendance à nous cacher et à cacher nos talents.
Nous avons pourtant de nombreuses qualités et aptitudes, mais
nous ne les mettons pas en avant, et beaucoup passent à côté sans les
remarquer. Avec Larch, nous retrouvons confiance en nos facultés.
Notre force d’action se libère puisque la barrière de la dévalorisation
se délite petit à petit. Nous ne nous comparons plus aux autres.
Nous nous révélons tels que nous sommes, n’attendant pas de
résultat spécifique. Nous faisons les choses pour nous, sans attente.
Peuvent alors se manifester en nous force et courage pour
entreprendre.
De l’état négatif : Dévalorisation, manque de confiance, modestie
exacerbée…
À l’état positif : Audace, confiance en soi, affirmation.
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« J’ai autant de valeur que les autres. »
Exercice
Ancrage et posture
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Oak Chêne
« Je dois aller jusqu’au bout, je n’ai pas le choix. »
Nous sommes de véritables forces de la nature. Pleins de vitalité,
nous avons la capacité de lutter et de porter tout et tout le monde s’il
le faut. La loyauté, la persévérance, la puissance font partie de nos
qualités. Malgré la fatigue et les problèmes, nous continuons encore
et toujours. « Il faut que / Je dois… », « Ce n’est pas la fatigue qui
m’empêchera de terminer », « Je peux le faire et je le ferai quoi qu’il
m’en coûte ». Nous ne nous avouons jamais vaincus, nous sommes
presque infatigables ou en avons l’impression. C’est pour cela que
nous nous arrêtons seulement lorsque nous avons atteint la dernière
limite, voire « le point de non-retour ».
Victimes de surmenage, fatigue chronique, nous pouvons aussi
succomber à ce qu’on appelle le burn out (syndrome d’épuisement
professionnel). Ayant une grande résistance à la douleur et à la
fatigue, nous ne savons pas jauger notre seuil de tolérance et il nous
arrive très souvent de le dépasser. Nous ne savons pas nous arrêter,
ni comment le faire. De plus, montrer nos faiblesses serait
insoutenable pour nous.
C’est pour cela que même gravement malades nous continuons de
nous battre, nous ne pouvons pas imaginer abandonner ou nous
faire aider. Nous sommes aussi beaucoup dans le devoir. Oak nous
aide à être plus indulgents avec nous-mêmes et à accepter les
périodes de fatigue. Nous apprenons à être à l’écoute de notre corps
et de ses limites. Nous sommes humains et pouvons, nous aussi,
avoir besoin de soutien. D’ailleurs nous portons moins et permettons
à l’autre de se responsabiliser. Lorsque nous en éprouvons le besoin,
nous nous accordons des moments de repos qui renforcent notre
endurance naturelle.
98
De l’état négatif : Devoir, lutte, dépassement des limites…
À l’état positif : Respect des limites, repos si besoin, acceptation de
l’aide.
« Je fais les choses, tout en respectant mes limites. »
Exercice
Enchaînement de postures
je lâche… »
99
Pine Pin sylvestre
« Je suis désolé(e), je m’en veux tellement. »
« C’est de ma faute ! », « Je n’aurais pas dû faire ça, pardon, pardon,
pardon… », « C’est à cause de moi si ma famille est malheureuse ».
Nous nous sentons coupables de tout et, pourrait-on dire, de
presque tous les malheurs du monde. Que l’erreur soit de notre fait
ou non, nous nous excusons. C’est tout juste si nous ne nous
excusons pas d’exister, tant nous avons de mal à être dans ce monde.
Nous faisons attention à tout et surtout à ne pas déranger les autres.
Nous nous créons des responsabilités que parfois nous ne sommes
pas censés porter. Nous faisons des choses ou nous empêchons de
les faire pour ne pas gêner, déranger les autres, car nous
culpabilisons très vite : ce peut être éviter de parler pour ne pas
couper la parole, ne pas assumer d’être meilleur que les autres ou au
contraire s’en vouloir de ne pas avoir fait mieux… nous nous en
voulons pour tout et nous jugeons très sévèrement. Nous sommes
constamment insatisfaits et nous le reprochons.
La première chose dont nous avons besoin est d’apprendre à nous
pardonner. Car en ne voyant que nos erreurs, nous nous empêchons
d’être pleinement qui nous sommes et ne pouvons nous faire
accepter comme tels. Grâce au recours à Pine, nous prenons
conscience que nous avons notre place comme tout un chacun. Notre
juge intérieur étant moins sévère, nous accueillons plus aisément,
avec plus de bienveillance, nos erreurs, qui finalement sont
humaines.
De l’état négatif : Culpabilité, autodépréciation, auto-
insatisfaction…
À l’état positif : Pardon, acceptation, amour de soi.
100
« J’accepte de faire des erreurs, c’est humain. »
Exercice
J’enquête et je fête
101
Star of Bethlehem Étoile de Bethléem
« Rien ne peut effacer mon chagrin. »
C’est le choc émotionnel ou physique, la détresse que nous pouvons
ressentir après un accident, l’annonce d’une maladie grave, un
accouchement qui tourne au cauchemar, le décès d’un proche, une
rupture amoureuse ou un licenciement auquel on ne s’attendait pas.
Nous sommes dans un état de panique, un stress intense souvent
accompagné d’une profonde tristesse. Nous préférons dans ces
moments-là nous retrouver avec nous-mêmes et refusons tout geste
de consolation de la part de quiconque.
Cela peut durer des semaines, des mois voire des années, sans que la
douleur ne disparaisse complètement. Nous pouvons rester fragiles
émotionnellement et chaque fois que nous repensons à ce drame,
nous mettre à pleurer, ressentir une vive douleur, de la frayeur…
Cela se manifeste par des cauchemars ou des sursauts la nuit, des
montées de larmes, des crises d’angoisse… Nous préférons malgré
tout porter cette souffrance seul(e)s, nous n’en parlons donc pas
autour de nous. Nous la portons tant et si bien, que nous
développons parfois des douleurs physiques.
Pour certains, la situation est telle qu’ils préfèrent refouler l’émotion,
tant la souffrance est profonde. Elle est si enfouie qu’ils poursuivent
leur vie comme si de rien n’était, mais déconnectés d’eux-mêmes.
Star of Bethlehem aide à mettre en conscience, à assimiler l’émotion et
à nous reconnecter avec nous-mêmes. Elle apporte plus de calme et
de sérénité intérieure. Nous entrevoyons enfin de la joie après tant
de chagrin et de tristesse. Cette fleur nous permet de faire le deuil du
passé, non pas en oubliant, mais en intégrant l’événement et en
faisant la paix avec celui-ci. Nous pouvons alors retrouver l’équilibre
102
dans nos différents corps (physique, vital, émotionnel, mental,
spirituel).
De l’état négatif : Choc, tristesse profonde, angoisse…
à l’état positif : Équilibre, deuil, paix.
« Je fais le deuil du passé. »
Exercice
Ressentis corporels et étirements
bloquées.
103
Sweet Chesnut Châtaignier
« Je suis désespéré(e), je sens que je touche complètement le fond. »
Lorsque nous croyons être au fond de l’abîme, avoir atteint la limite
de nos capacités (mentale, d’endurance…), nous vivons un désespoir
sans nom, ne voyant aucune issue à notre état. Nous sommes de
nature combative et avons essayé de nombreuses fois de nous en
sortir, mais rien n’y fait, nous nous sentons si malheureux et si seuls
au monde, avec l’impression que rien ni personne ne peut nous
aider… « Cette douleur est insupportable, je n’en peux plus… »
Il s’agit d’un état passager mais que nous vivons très difficilement,
car nous sommes complètement envahis au niveau mental par des
pensées sombres, des angoisses et n’arrivons pas à voir s’il y a un
bout au tunnel et si un jour nous pourrons y accéder. Nous sommes
très pessimistes face à l’issue de la situation qui peut être une
maladie pour laquelle nous avons essayé plein de choses sans
succès, une rupture douloureuse qui nous plonge dans une sorte de
gouffre, un licenciement difficile. Des situations auxquelles nous ne
voyons pas de possibilité d’amélioration. Nous nous sentons
complètement bouleversés, abattus, annihilés, nous voyons tout en
noir.
Nous avons pourtant une belle force en nous et une puissance que
nous ne soupçonnons pas. Cette force de vie est là et Sweet Chestnut
nous aide à la mettre en lumière. La fleur nous amène aussi à
l’acceptation : « Je vis cela aujourd’hui, mais ce ne sera pas toujours
ainsi ». Nous prenons aussi conscience de l’impermanence de la vie
et du fait que nous ne pouvons que « remonter la pente », après être
descendu(e)s si bas. Nous reprenons espoir et vitalité afin d’avancer
sur notre chemin. Des ténèbres, nous nous élevons petit à petit vers
la lumière.
104
De l’état négatif : Effondrement, désespoir, sentiment de solitude…
À l’état positif : Espoir, élévation, force de vie.
« Je suis plein d’espoir pour avancer sur mon chemin. »
Exercice
L’instant présent
possibilités.
105
Willow Saule
« Mais qu’ai-je fait pour mériter cela ? »
Nous avons vécu plusieurs situations difficiles et trouvons cela
complètement injuste. Nous avons tendance à nous apitoyer : « Mais
pourquoi moi ? », « Qu’ai-je fait pour mériter cela ? ». Nous pouvons
affirmer : « Je n’ai vraiment pas de chance ! » ou encore : « Je n’ai pas
été gâté(e) par la vie, elle m’a donné une famille, une vie
insupportable »… Nous nous plaignons de ce que nous avons et que
nous aurions aimé qu’il en soit autrement. Nous voyons surtout
l’aspect dérangeant, négatif des choses, bien que par ailleurs cela
puisse bien aller dans notre vie. Nos déceptions nous plongent dans
le ressentiment et l’amertume pouvant faire monter en nous de la
colère.
Nous rejetons beaucoup la responsabilité de nos déboires à
l’extérieur. Nous incriminons la malchance qui nous tombe dessus,
le gouvernement qui ne fait rien, le patron incompétent, le voisin
antipathique, le compagnon qui n’est pas à l’écoute, les parents qui
n’ont pas été ou ne sont pas à la hauteur. Nous n’envisageons pas
notre possible responsabilité. Alors il peut nous arriver d’envier la
vie des autres. Eux ayant tout ce que nous n’avons pas (la chance, un
bon travail, le compagnon ou la compagne idéale…).
Nous ne voyons pas que ce qui importe n’est pas l’événement mais
ce que nous en faisons. Il ne tient qu’à nous de faire d’une situation
qui, au premier abord, paraît « négative », une expérience
« positive » pour nous et enrichissante. Willow nous apprend à
accepter chaque situation et à voir notre part de responsabilité, seul
moyen finalement de transformer les choses. En voyant les situations
de façon plus légère, nous pouvons mieux les accepter. Nous surfons
sur le flow tout en mettant en place des actions positives et en
développant de la détermination.
106
De l’état négatif : Injustice, amertume, accusation…
À l’état positif : Responsabilisation, optimisme, acceptation.
« J’accepte la vie telle qu’elle est ! »
Exercice
Gratitude Attitude !
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La solitude
Heather Bruyère
« Ah, si vous saviez tout ce qui m’arrive… Attendez je vais vous
raconter. »
Nous apprécions tant la compagnie des gens et sommes si
malheureux lorsque nous nous retrouvons seuls… Nous aimons
qu’il y ait du monde autour de nous. Cela nous permet de nous
livrer, de raconter nos problèmes ou petits tracas du quotidien. Nous
avons besoin de parler, d’être au centre des conversations, c’est plus
fort que nous.
Quand nous trouvons des gens qui nous écoutent, nous en profitons.
« Vous avez bien deux minutes pour que je vous raconte… », « Il
m’arrive tant de malheurs ces temps-ci… D’abord ma fille qui ne
veut plus me parler, et puis ma jambe qui refait des siennes, et
puis …, et puis … » Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir
pour créer un lien ; nous pouvons retenir la personne par le revers
de la veste ou faire un bout de chemin avec elle, même si cela
dérange. D’ailleurs nous ne nous en rendons pas vraiment compte.
Mais en cherchant autant à attirer l’attention, il arrive qu’au contraire
nous fassions fuir les gens. Ce qui, dans l’état de dépendance
affective où nous nous trouvons, peut grandement nous peser.
Comme si nous ne pouvions pas vivre pleinement sans la présence
de l’autre et son écoute.
Seul(e)s, chez nous, nous trouvons toujours une occupation pour
remplir nos journées : ménage, cuisine, courses… Ce peut être aussi
108
regarder la télévision ou écouter la radio. Le tout est de ne pas être
dans le silence à ne rien faire. D’ailleurs, méditer ou rester assis à
observer… très peu pour nous !
Nous espérons trouver chez l’autre l’amour et l’attention dont nous
manquons. Or, à rester centrés sur nous-mêmes, nous perdons le
sens du véritable contact, qui est l’échange. Heather nous aide à nous
ouvrir, à nous intéresser aux autres et à être plus à l’écoute. Avec de
vrais partages, nous permettons de meilleures complicités et un
plaisir réel et mutuel. Appréciant de plus en plus notre propre
compagnie, nous ressentons aussi moins le besoin de nous livrer.
De l’état négatif : Égocentrisme, dépendance affective, bavardage
irrépressible…
à l’état positif : Écoute, compréhension, altruisme.
Je suis plus attentif(ve) aux autres. »
Exercice
Écoute active
109
Impatiens Impatience
« Vous me faites perdre mon temps ! »
Nous voulons que tout aille à notre rythme, c’est-à-dire rapidement :
« Mais avance donc ta voiture ! », « Vous n’avez toujours pas fini ? Il
aurait mieux valu que je le fasse seul(e), ça aurait été plus vite ! ».
Nous sommes vite frustrés, énervés quand on n’arrive pas à nous
suivre. Nous préférons donc faire les choses nous-mêmes. Cela nous
garantit que ce sera « vite fait, bien fait ». De tempéraments très
actifs et même explosifs, nous sommes constamment en mouvement,
ne supportons pas la lenteur et encore moins de nous arrêter ! Alors
être obligés de ralentir est pour nous une véritable souffrance et
nous nous en sentons irrités. Nous éprouvons constamment le
besoin de faire, car le non-faire est une perte de temps et chaque
instant doit être comblé.
Nous pouvons par exemple aimer manger debout ou assis en faisant
autre chose en même temps (lire, regarder nos mails, téléphoner…).
D’ailleurs nous sommes souvent « multi-tâches » et le faisons très
bien. Même après une journée de travail fatigante, une période de
maladie… nous continuons à être actifs en faisant le ménage, la
cuisine ou toute autre activité qui nous maintient dans un certain
rythme. Notre puissante énergie nous fait penser pouvoir maintenir
constamment cet état.
110
Mais à refuser tout repos, nous nous surmenons et pouvons, de par
la tension constante, manifester certaines douleurs. Il est donc
important de revenir à un rythme plus calme, qui soit en respect
avec notre corps. Pour cela, Impatiens sera tout indiquée. Elle nous
permet de ralentir et d’augmenter notre efficacité, et non
l’hyperactivité. En nous équilibrant, nous partageons mieux nos
tâches, sommes plus indulgent(e)s envers les personnes plus lentes.
Surtout nous devenons un booster et utilisons nos capacités pour
élever les autres. Petit à petit nos tensions mentales et physiques se
libèrent.
De l’état négatif : Impatience, irritabilité, hyperactivité…
à l’état positif : Patience, efficacité, indulgence.
« Je souffle et ralentis le rythme. »
111
Exercice
Stop et souffle !
10 grandes respirations.
112
De par cette richesse intérieure, nous pouvons apporter beaucoup
aux autres. Par contre, l’inverse n’est pas valable. Nous avons du mal
à demander des conseils, de l’aide ; nous sommes trop fiers ! Tout
cela peut nous rendre malheureux, car au final, c’est un moyen pour
nous de nous protéger de cette incompréhension que nous
ressentons. Nous avons l’impression de ne pas avoir trouvé de
relations qui nous satisfont pleinement.
Ce côté indépendant donne l’image d’une personne forte et sûre
d’elle. Seulement, cela crée de la distance vis-à-vis des autres et isole
de plus en plus. Avec Water Violet, nous gardons cette autonomie et
acquérons en même temps la capacité de communiquer d’égal à égal,
tout en arrivant à évaluer la distance idéale à avoir avec l’autre. Ainsi
parvenons-nous à communiquer avec sérénité et joie. Notre attitude
est plus douce, nous prenons plaisir à apporter aux autres autant
qu’à demander pour nous. Nous comprenons que c’est une façon de
se donner de l’amour.
De l’état négatif : Solitude, fierté, orgueil…
À l’état positif : Partage, autonomie, humilité.
« Je demande pour moi, si j’en ai besoin. »
113
Exercice
Les cinq sens
114
Le souci excessif de la vie et du bien-être
d’autrui
Beech Hêtre
« Mais comment peut-on faire un travail pareil ? »
« Vous avez fait une erreur, c’est inadmissible ! », « Je ne supporte
pas la pluie ! », « Il fait trop chaud », « Ces gens ne savent
absolument pas conduire ». Nous voyons tout avec notre perception
négative. Nous sommes très exigeants et critiques envers les autres
car, tout comme nous, ils doivent être parfaits dans ce qu’ils font et
sont. Nous n’acceptons pas les différences et rejetons tout ce qui ne
correspond pas à notre vision des choses, du monde, du travail, de la
relation amoureuse ou sociale…
Nous accordons beaucoup d’importance aux détails et sommes
exaspérés par les imperfections qui nous entourent. Alors nous
faisons preuve d’intolérance. En fait, nous réagissons ainsi parce
qu’il est plus simple de voir les défauts des autres plutôt que nos
propres imperfections. Car malgré notre force et apparente dureté,
nous sommes fragiles et vulnérables.
Beech réveille une part de nous plus empathique et bienveillante.
Nous prenons conscience de nos propres imperfections, de celles du
monde et du fait qu’il est plus sage et sain d’accepter ce qui est. Nous
réajustons alors nos pensées et nos mots et parvenons à dire les
choses avec plus de finesse et de tolérance, sachant que ces erreurs
ne sont pas intentionnelles et que chacun fait du mieux qu’il peut.
115
Notre regard s’affine et nous mesurons autant l’aspect négatif que
positif dans ce qui nous entoure.
De l’état négatif : Intolérance, intransigeance, sectarisme…
À l’état positif : Empathie, bienveillance, ouverture d’esprit.
« Il y a encore des choses à améliorer, mais vous avez fait du bon
travail ! »
Chicory Chicorée
« Après tout ce que j’ai fait pour toi, tu ne peux même pas m’aider
pour ça ! »
Ceux et celles qui aiment être aux petits soins pour les autres et se
montrent inquiets du bien-être d’autrui, sont désireux de se sentir
utiles et veulent parfois aider sans qu’on leur ait rien demandé : « Ça
va, tu es à ton aise ? », « Tiens, une couverture, il fait un peu froid ! ».
Mais ces personnes attendent en retour une certaine obéissance, des
soins, ou qu’on s’occupe d’elles… et nourrissent souvent de
l’amertume si elles n’obtiennent pas la reconnaissance espérée.
Nous avons un besoin viscéral de l’autre et de sa présence. Nous
faisons tout pour que l’on pense à nous, allant parfois jusqu’à
essayer de manipuler notre entourage. Nous avons tous en tête une
mère qui exagère sa situation (« Je suis si malade », « Je me sens
tellement seule ») et tente de faire culpabiliser ses enfants pour qu’ils
viennent s’occuper d’elle ! Si cela ne se passe pas comme nous le
116
souhaitons, nous en voulons profondément à ceux qui n’ont pas su
nous rendre ce qu’on leur a donné. Cela peut se produire dans une
période de maladie durant laquelle personne ne vient s’occuper de
nous, à l’occasion de problèmes qui ne trouvent aucune oreille
attentive, ou dans le besoin d’une aide extérieure alors que chacun
est pris par ses occupations…
Notre dépendance affective fait que nous consacrons beaucoup
d’énergie à l’autre en pensant qu’il nous en consacrera autant.
Chicory nous fait évoluer vers un véritable altruisme. Nous ne
sommes plus dans l’attente car nous apprenons aussi à nous offrir cet
amour que nous donnons aux autres et ce, inconditionnellement.
De l’état négatif : Amour conditionnel, vexation, attentes…
À l’état positif : Amour inconditionnel, bienveillance, acceptation.
« Je t’ai aidé(e) avec plaisir, je ne te demande aucune contrepartie ! »
Exercice
Le miroir qui m’aime
117
Rock Water Eau de roche
« Lorsque je fais, ce doit être parfait. »
Atteindre la perfection, l’idéal… voilà ce que nous voulons. Et nous
sommes prêts à tous les sacrifices pour y arriver ! Sculpter notre
corps et ne pas supporter qu’il y ait un gramme de graisse. Ne
jamais être satisfaits de notre travail, vouloir toujours faire mieux : le
« bien » n’étant pas suffisant, il faut que ce soit excellent. Avoir des
principes moraux ou religieux auxquels on ne peut déroger. Nous ne
supportons pas la médiocrité, notre volonté est sans cesse d’atteindre
quelque chose de plus élevé et qui se rapproche de notre idéal de
vie, de pensée, de faire… Si nous venons à ressentir une envie, un
désir qui ne correspond pas à nos valeurs, nous préférons le
réprimer. Nous voulons être exemplaires, pour nous-mêmes et pour
les autres.
D’ailleurs, nous ne laissons pas souvent de place pour l’imprévu, la
spontanéité. Nous contrôlons tout autour de nous et ne nous sentons
bien qu’ainsi. Lorsque nous entamons une pratique, quelle qu’elle
soit, nous sommes très disciplinés : ce peut être une activité sportive
régulière, une alimentation stricte, une pratique spirituelle ou
religieuse rigoureuse… Il n’y a aucune place pour le plaisir ou
l’amusement qui, selon nous, n’ont aucun intérêt. Nous préférons
nous couper de ces émotions et sensations qui sont un frein à notre
objectif. Allant parfois jusqu’au rigorisme.
Notre mental prend toute la place, c’est lui qui décide. Mais en
voulant tout cadrer, nous ne laissons aucune place à la vie et à ses
118
surprises. Nous mettons aussi de côté toute notre part créative qui ne
demande qu’à s’exprimer. Rock Water, qui n’est pas une fleur mais de
l’Eau de roche, nous aide à « lâcher ». Tout comme cette eau, nous
devenons plus fluides, nous nous écoulons au gré des situations.
Nous nous accordons plus de moments de bien-être, de plaisir.
Notre créativité s’accroît, ainsi que notre capacité d’émerveillement
et de présence. Nous prenons conscience de l’importance de profiter
de la vie.
De l’état négatif : Rigidité, perfectionnisme, idéalisme…
À l’état positif : Créativité, spontanéité, joie de l’enfant.
« Je lâche prise et j’accepte que ce ne soit pas parfait ! »
Exercice
Écouter et lâcher !
119
Vervain Verveine
« Je l’ai testé sur moi, ça marche, il faut absolument que tu
l’essaies ! »
Avec notre enthousiasme, nous voulons convertir notre entourage, le
faire adhérer à nos idées et façons de pensées : « Aidez-nous à sauver
les bébés phoques ! », « Mais tu ne sais pas que c’est mauvais de
manger ainsi ! Je connais quelqu’un de très bien qui pourra
t’aider ! »… Malheureusement, notre fort engouement et
détermination ne sont pas toujours bien reçus, ce qui peut nous faire
réagir avec force.
Nous sommes dans une forme de quête permanente de vérité. Et
chaque fois que nous croyons l’avoir trouvée, nous voulons le faire
savoir. Nous pouvons être de véritables prosélytes. Nos convic- tions
nous animent tant que pour elles, nous nous donnons à 1000 %. Peu
importe la fatigue, nos activités extérieures… nous faisons fi de tout
ça pour servir une cause que nous trouvons juste.
C’est dans cet état d’esprit que se trouvent les militants, les adeptes
d’une religion ou d’une secte… toute personne qui embrasse une
cause et ne vit que pour elle. Ne tenant aucun compte de l’avis
d’autrui et mettant tout en œuvre pour obtenir son adhésion.
Nous pensons faire le bien en apportant notre vérité. En fait nous
l’imposons coûte que coûte et puisons beaucoup dans nos réserves
d’énergie pour arriver à nos fins. Vervain va calmer cette ardeur, non
pas en la supprimant, mais en la pondérant. Nous pouvons alors
transmettre sans force. Nous acceptons que l’on puisse ne pas
adhérer et comprenons que c’est en « lâchant » que l’on donne la
possibilité à l’autre de se faire sa véritable opinion. Nos idées ne sont
plus au centre de tout. Nous gardons nos convictions pour nous-
même et utilisons notre énergie de façon plus modérée.
120
De l’état négatif : Enthousiasme excessif, fanatisme, prosélytisme…
À l’état positif : Modération, tolérance, enthousiasme.
« Tu as besoin de voir un bon thérapeute ? J’en connais un si tu
veux ! »
l’autre.
Exercice
Activité physique
qui bougent sans être trop violentes pour mon corps. J’essaie
121
Vine Vigne
« Tu dois faire les choses comme je te le dis et puis c’est tout ! »
Très capables et sûrs de nous, nous réussissons ce que nous
entreprenons. Nous avons beaucoup d’ambition et ne laissons
aucune place aux incompétents. Nous sommes aussi exigeants
envers les autres qu’envers nous-mêmes et les personnes qui nous
entourent se doivent d’être à la hauteur. Nous sommes des
dirigeants dans l’âme et nous aimons exercer notre autorité sur les
autres, que ça plaise ou non : « Je veux que tu fasses les choses à ma
manière ! », « Cette année j’ai décidé qu’on irait à la montagne et puis
c’est tout ! », « C’est moi qui décide, dans cette maison ! ».
Et cela ne plaît généralement pas, car nous avons plus tendance à
imposer qu’à proposer. Nous pouvons être chefs de famille,
responsables d’une entreprise… Nous prenons le rôle de dominateur
et malgré de fortes capacités et une volonté sans faille, nous avons
tendance à faire fuir, voire à faire peur. Notre désir de commander
est si fort que nous pouvons devenir agressifs ou même violents.
Nous nous retrouvons alors bien seuls dans la tour que nous nous
sommes fabriquée. Sans aucune vraie communication possible. Nous
considérons que « nous n’avons pas les mêmes valeurs », que nous
sommes supérieurs aux autres et qu’ils ont beaucoup à apprendre de
nous.
Grâce à Vine, nous gardons une certaine autorité, qui fait partie de
notre caractère, mais nous y mettons de la nuance. Cette autorité
naturelle nous permet d’apporter de la cohésion et de l’organisation
dans le groupe, tout en respectant chacune de ses entités. Nous
sommes plus à l’écoute, flexibles et agissons pour le bien de tous.
De l’état négatif : Autoritarisme, domination, inflexibilité…
À l’état positif : Indulgence, souplesse, empathie.
122
« En le prenant de cette façon, tu verras que ce sera bien mieux, allez,
je te laisse faire ! »
communiquer.
Exercice
Visualisation
123
Conclusion
124
Le Dr Bach avait foi en l’humanité et en sa capacité à évoluer. Il
voulait que tout le monde puisse accéder à la joie, à la sérénité et à
l’harmonie, chacun ayant cette possibilité de métamorphose
intérieure. Et ce qui est incroyable, c’est qu’en se transformant, petit à
petit, on peut voir que les êtres autour de nous changent également.
Et si chaque démarche individuelle, chaque transformation, était un
moyen d’amener un changement plus global et à plus haute échelle ?
125
TABLEAU RÉCAPITULATIF
126
127
128
129
ONT CONTRIBUÉ À CE LIVRE
130
REMERCIEMENTS
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BIBLIOGRAPHIE
133
Livre, 1999.
134
PAGE DE COPYRIGHT
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