Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
28 vues18 pages

03 Les Installations Électriques - Réparé - Bon

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 18

Ce que je dois retenir sur …

CHAP. 1 : INSTALLATION ÉLECTRIQUE

I. INSTALLATION ENCASTRÉE
1. Définition :
Elle consiste à insérer l’ensemble conduit, conducteurs électriques dans les murs du bâtiment. Elle est
esthétique et doit être aussi économique et présenter toutes les qualités de sécurité.
2. Réalisation d’une installation encastrée
La réalisation d’une installation encastrée peut se faire de deux façons : pendant la construction et
après la construction.
a. Réalisation pendant la construction
Elle consiste à faire la pose de l’ensemble conduit, conducteurs électriques lors de la construction à
travers les points accessibles (les poteaux, le sol…). Ainsi, on peut faire partir par le sol tous les points
de commande et d’utilisation (les prises) ou par le plafond à partir d’une boîte de jonction encastrée au
centre du plafond appelé boîte de point centre.
b. Réalisation après la construction
Elle consiste à faire la pose de l’ensemble conduit, conducteurs électriques après la construction du
local en faisant passer cet ensemble dans les cloisons (à travers les creux des briques). L’encastrement
en tracé oblique et les encastrements horizontaux aux dessus des ouvertures sont interdits.
3. Domaine d’utilisation

Pour les conditions d’esthétiques, l’installation encastrée est beaucoup dans les locaux d’habitation,
dans les bureaux et les magasins.

NB : Les tubes gorgés sont beaucoup plus utilisés dans ce type d’installation.
Éviter les raccordements des conducteurs sur les parcours encastrés.

II. INSTALLATION APPARENTE


1. Définition
Elle consiste à fixer les conducteurs ou l’ensemble conduit, conducteur sur les murs. Elle n’est pas très
esthétique et présente l’avantage d’une accessibilité immédiate aux conducteurs.
2. Réalisation d’une installation apparente
La fixation de l’ensemble conduit, conducteur doit se faire en utilisant des conduits possédant la
propriété de ne pas propager la flamme (éviter les tubes jaune orange ICD 6) et de la façon suivante :
a. Conditions à respecter pour la réalisation
Toute installation apparente doit respecter les conditions suivantes :
- les conduits sont posés de façon à éviter l’introduction d’eau qui, en séjournant dans les conduits
peut détériorer l’isolement de l’installation.
- Lorsque la canalisation traverse des joints de dilatation, les conduits rigides doivent être séparés de
5 cm et raccorder par des manchons isolant d’au moins 20 cm afin d’éviter les déformations dues
aux dilatations.

20cm conduit
1
Manchon coulissant

5 cm

Joint de dilatation

Année 2018-2019 Page 1 // 18


Ce que je dois retenir sur …

- En installation apparente, les canalisations électriques et non électriques doivent être séparées par
une distance d’au moins 3 cm entre leurs surfaces extérieures.
Exemple : canalisation d’eau et électrique
Canalisation électrique

3 Cm

Canalisation d’eau

NB : la canalisation électrique doit être placée au-dessus de la canalisation d’eau afin de ne pas
recevoir les gouttes d’eau pouvant se condenser sur la canalisation d’eau.
b. Fixation des conducteurs ou conduits
Les conducteurs ou conduits (conduit + conducteur) sont fixés à l’aide de pattes, colliers, étriers,
adaptés et protégés contre l’oxydation. Une fixation est nécessaire de part et d’autre de tout accessoire
et tout changement de direction. Il est recommandé d’adopter les distances suivantes entre points de
fixation :
- Conduits rigides (R) : 0,80 m
- Conduits cintrables (C) : 0,60 m
- Conduits souples (S) : 0,33 m

3. Domaine d’utilisation
L’installation apparente est utilisée dans les locaux d’habitations et dans l’industrie.

III. INSTALLATION AÉRIENNE


1. Définition
Elle consiste à faire passer à l’air par le biais de certains conduits, les conducteurs électriques.
2. Réalisation d’une installation aérienne
En installation aérienne, les câbles électriques sont beaucoup utilisés. Ils sont posés sur chemins de
câbles ou tablettes, sur corbeaux, sur les rails…
Principe : il consiste à fixer sur le mur des supports (grâce à des chevilles métalliques) sur les quels
viendront se reposer directement les câbles ou chemin de câbles (tablettes, rails)
NB : la distance entre deux supports doit être de 1,5 à 2 m selon le poids des câbles à
supporter.

3. Domaine d’utilisation

L’installation aérienne est beaucoup utilisée en industrie, dans les ateliers et surtout pour le transport
d’énergie (pose sur isolateur).

Année 2018-2019 Page 2 // 18


Ce que je dois retenir sur …

IV. INSTALLTION DES TABLEAUX DIVISIONNAIRES

La subdivision des installations en plusieurs circuits permet de limiter les conséquences d’un défaut en
ne coupant que le circuit défectueux. Elle facilite aussi les vérifications, les recherches de défauts et
l’entretien des circuits d’où l’usage des tableaux divisionnaires (répartitions).

1. Les coffrets électriques


Conçu pour recevoir les appareillages électriques, ils doivent respecter certaines normes. Ils sont
généralement en Acier ou en FRP et présentent une épaisseur de 1,2 mm pour les coffrets de dérivation
et 1,6 mm pour les coffrets de compteurs. Ainsi, nous avons :
- Des coffrets pour basse tension (400V à 600V)
- Des coffrets pour haute tension (plus de 600 V)
2. Le tableau divisionnaire
Sur un tableau divisionnaire, nous avons le disjoncteur de tête et les appareils de protection des
différents circuits (éclairage, prises, circuits spécialisés).

a. Le disjoncteur de tête
Placé en amont de l’installation, il assure la protection de celle-ci (généralement, on utilise le
disjoncteur différentiel comme disjoncteur de tête).
b. Le circuit d’éclairage

Il regroupe l’ensemble des lampes de l’installation. Ainsi, ces lampes doivent être regroupées au
nombre de huit (8) sur chaque dispositif de protection.

c. Les circuits spécialisés

On appel circuit spécialisé, le lave-vaisselle, le chauffe-eau, la machine à laver, les appareils de


cuissons, les climatiseurs, l’ascenseur… chacun de ces appareils doivent être protégés séparément si
nécessaire.

Exemple : le tableau divisionnaire ou tableau électrique de distribution terminale ou de répartition est


juste en dessous du disjoncteur général, il assure :
- La séparation des différents circuits
- La protection de chaque circuit contre les surintensités et courts-circuits
- La protection des personnes
- La protection contre les surtensions
- Des fonctions annexes de commande et de régulation

Année 2018-2019 Page 3 // 18


Ce que je dois retenir sur …

V. MÉTHODE DE RACCORDEMENT :

1. Raccordement de deux conducteurs à âme rigide en série

Principe : L =20*D +60mm avec D = diamètre du conducteur

2. Raccordement de deux conducteurs à âme rigide en parallèle ou en


dérivation

Principe : On dénude l’axe sur 6cm et le deuxième conducteur doit être dénudé à 9 cm ou plus. Le
croisement entre les deux conducteurs se fait au milieu de l’axe et à 2/3 de l’autre (c’est-à-dire
(c’est à2/3
des 9 cm). Ensuite on fait 5 tours sur l’axe avec le bout dénudé.

2 3
3. Les bouts de deux conducteurs rabattus

2019
Année 2018-2019 Page 4 // 18
Ce que je dois retenir sur …
4. Raccordement de trois conducteurs ou plus

5. Raccordement de deux fils conducteurs de différentes sections :

VI. LES DIFFÉRENTS MONTAGES

(Exercices appliqués)

1. Montage prise courant


2. Montage simple allumage (SA)
3. Montage double simple allumage (DA)
4. Montage va et vient (SAVV et DAVV)
5. Montage télérupteur (unipolaire et bipolaire)
6. Montage sonnerie

Année 2018-2019 Page 5 // 18


Ce que je dois retenir sur …
CHAP. 2 : INSTALLATION ÉLECTRIQUE INDUSTRIELLE
I. IMPLANTATION DU MATERIEL.
Lors de la mise en place du matériel sur la platine, il est conseillé de respecter les règles suivantes,
qu'il s'agisse d'un câblage en torons ou d'un câblage en goulottes.

1) Espaces entre les appareils

Câblage sous goulottes, laisser de 3 à 4 cm entre les goulottes et les appareils, le bas des
goulottes et le haut des borniers.
Câblage en torons, laisser de 4 à 6 cm entre les appareils.

2) Proximité des fonctions communes.

Il est préférable de placer l'un à coté de l'autre les contacteurs ayant des fonctions analogues, telles
que :
AVANT (AV) - ARRIERE (AR)
MONTEE (MO) - DESCENTE (DE)
GAUCHE (GA) - DROITE (DR)
PETITE VITESSE (PV) - GRANDE VITESSE (GV).

3) Lecture des tensions des bobines.

Lors de l'implantation des contacteurs (auxiliaires ou de puissance), il faudra que la tension des
bobines puisse être lue par le dessus de la platine.

II. RACCORDEMENTS SUR LES APPAREILS.


Afin de faciliter toute intervention il sera nécessaire de respecter ce qui suit :
1) Contacts.
- Entrées au dessus ou à gauche
- .Sorties au dessous ou à droite.
2) Boîte à boutons.
- Entrées à gauche
- Sorties à droite
3) Bobines.
- Entrées : repérées A1 ou A (ancienne norme).
- Sorties : repérées A2 ou B (ancienne norme).
III ) LES CONNEXIONS.

1) Préparation des conducteurs.

Afin de réaliser de bonnes connexions il faudra :


o Régler la pince à dénuder, pour ne pas marquer le conducteur s'il est rigide ou ne pas couper de
brins s'il est souple.
o Dénuder suffisamment le conducteur, de telle sorte que l'isolant arrive au ras de la borne de
raccordement.
o Torsader les brins dans le cas de conducteurs souples.
o Dévisser suffisamment les bornes pour éviter les brins à l'extérieur de la connexion.

Année 2018-2019 Page 6 // 18


Ce que je dois retenir sur …

2) Raccordements sur les appareils.

La position des conducteurs est importante lors de la réalisation.


Pour un conducteur il faut tenir compte du sens de serrage de la vis.

Pour deux conducteurs il faut placer les conducteurs de part et d'autre de la borne, afin de
repartir les efforts de serrage.

Remarque : raccorder au maximum deux conducteurs par borne, il est toujours possible de se
reprendre sur une borne où est raccordé un seul conducteur.

III. REGLES DE CABLAGE.

Ce paragraphe s'applique principalement au câblage en goulottes. Les règles suivantes devront être
impérativement respectées.
― Câbler le circuit de puissance avant le circuit de commande.
― Commencer par câbler, pour le circuit de commande, le retour des récepteurs, puis la boite à
boutons ou la porte d'armoire et enfin l'intérieur platine.
― Faire passer les ponts dans les goulottes.
― Laisser du mou dans les goulottes et arrondir les conducteurs entre la sortie de la goulotte et
l'appareil.
― Arriver perpendiculairement aux appareils et aux borniers de raccordement.
― Câbler les borniers de la gauche vers la droite ou du bas vers le haut.
― Réaliser les peignes, les conducteurs doivent être alignés et parallèles.
― Vérifier la solidité des connexions.

IV. PROCEDURE DE CABLAGE.

Vérifier à la lampe test ou au contrôleur l'état des contacts.


Câbler les dérivations horizontales, puis récepteur par récepteur.
Repérer au fur et à mesure chaque conducteur, la lecture se faisant de bas en haut ou de gauche
à droite.
Les repères devant être alignés et distants de 5 à 10 mm de la borne.
Repasser sur toute la longueur le conducteur câblé afin de savoir à tout moment où l'on se
trouve.

Année 2018-2019 Page 7 // 18


Ce que je dois retenir sur …

Année 2018-2019 Page 8 // 18


Ce que je dois retenir sur …
V. LA REPRÉSENTATION DES SCHÉMAS INDUSTRIELS
Tout équipement industriel a un schéma développé permettant :
- de comprendre le fonctionnement de l'équipement,
- d'exécuter son câblage,
et de faciliter sa maintenance

Exemple :

Pour simplifier la lecture, un schéma développé industriel est représenté :


verticalement, la lecture du fonctionnement se fait généralement de gauche à droite,
chaque ligne verticale du schéma représente une zone repérée par un chiffre sur une échelle,
en haut ou en bas, une légende indique la fonction de chaque partie du schéma,
chaque appareil est représenté par un symbole et identifier par un même repère normalisé
le marquage des bornes de chaque appareil est indiqué,
et en dessous de chaque bobine, un repérage croisé permet de localiser rapidement les contacts
de cet organe de commande,
si les schémas sont sur plusieurs pages, elles sont numérotées et chaque page est appelée
"folio".

Année 2018-2019 Page 9 // 18


Ce que je dois retenir sur …
VI. LE CONTACTEUR
1. Principe.
Ouvrir ou fermer un circuit électrique de puissance à distance. Le contacteur est un relais équipé d’un
dispositif de lutte contre l’arc électrique.

2. Constitution.
Le contacteur est constitué de différents types de
contacts :
― les contacts principaux (circuit de puissance)
― les contacts auxiliaires (circuit de
commande)

3. Choix d’un contacteur.


Les éléments à prendre en compte pour le choix d’un contacteur sont :
― l’altitude au dessus de 3000m
― la température ambiante si elle dépasse 55°C autour de l’appareil
― la tension et le courant nominal d’emploi, qui dépend de la catégorie d’emploi
― du facteur de marche
― de la durée de vie électrique.

a. La catégorie d’emploi.
Les catégories d’emploi normalisées
fixent les valeurs de courant et de tension
des contacteurs à partir :
de la nature des récepteurs
des conditions dans lesquelles s’effectue la fermeture
et l’ouverture des contacteurs.

b. Facteur de marche (m).


C’est le rapport entre la durée du passage du courant
et la durée d’un cycle de fonctionnement.

c. Durée de la vie électrique.


C’est le nombre de manœuvre en charge
que les contacts principaux peuvent supporter
sans remplacement.

d. Altitude.
Elle agit sur la tension d’emploi et
le courant d’emploi du contacteur.
Les contacteurs sont prévus pour
fonctionner jusqu’à 3000m d’altitude.

Au delà, il faut procéder à un déclassement


de 1% par 100m au dessus de 3000m.

Année 2018-2019 Page 10 // 18


Ce que je dois retenir sur …

e. Température.
T: température ambiante à l’extérieur du coffret.
t : température ambiante autour de l’appareil.
k : coefficient de majoration de l’intensité absorbée par le récepteur.

T 40 °C 45 °C 50 °C 55 °C

t 55 °C 60 °C 65 °C 70 °C

k 1 1,18 1,25 1,35

4. Principe de fonctionnement d’un contacteur auxiliaire


Le passage d'un courant dans la bobine de l'électro-aimant provoque l'attraction de l'armature mobile,
laquelle actionne les contacts.
Dés que la bobine n'est plus alimentée, le ressort de rappel (non représenté) ramène le circuit mobile
ainsi que les contacts dans leur position d'origine.

5. Symbole d’un contacteur auxiliaire

Année 2018-2019 Page 11 // 18


Ce que je dois retenir sur …
EXERCICE N°1

On désire alimenter un moteur permettant d’entraîner un ventilateur. Le moteur absorbe 11 A sous 400 V.
Le contacteur est alimenté en courant alternatif. Le contacteur fonctionne, 8 heures par jour, 5 jours sur 7, en
effectuant 150 manœuvres par heure. (1 mois = 30 jours). L’installation est implantée à 4200 m d’altitude.
1) Donner la catégorie d’emploi.

2) Combien de manœuvres effectue t-il en 1 an et 5 mois ?

3) Quel est la valeur du courant absorbée par le contacteur ?

4) Si la référence du contacteur est LC1 D18, combien de manœuvres pourra t-il effectuer au maximum ?

5) Combien de temps pourra t-il alors fonctionner sans remplacement ? (année, mois, jour)

Catégorie Récepteur Fonctionnement


AC – 1 Four à résistances Charges non inductives ou faiblement inductives.
Alternatif

AC – 2 Moteur à bagues Démarrage, inversion de marche.

AC – 3 Moteur à cage Démarrage, coupure du moteur lancé.

DC – 1 Résistance Charges non inductives.

DC – 2 Moteur dérivation Démarrage, coupure.


Continu

DC – 3 Moteur dérivation Démarrage, inversion, à-coups.

DC – 4 Moteur série Démarrage, coupure.

Année 2018-2019 Page 12 // 18


Ce que je dois retenir sur …
VII. LE RELAIS DE PROTECTION THERMIQUE
1. Fonction.
C'est un appareil de protection contre les faibles et lentes surcharges (1 à 10 In).
Il interrompt le circuit sous l'effet thermique du courant qui le parcourt.

2. Principe de fonctionnement.
fonctionnement
On utilise la propriété d'un bilame (il y a 3 bilames) composé de deux matériaux ayant des coefficients de
dilatation différents.
Lorsque l'on chauffe cette bilame, sous l'effet d'un courant différent du courant de réglage, il se déforme et
permet l'ouverture d'un contact.

3. Constitution.

Deux contacts auxiliaires sontt disponibles :

Un contact à fermeture pour signaler le défaut

Un contact à ouverture pour déclencher le contacteur

d'alimentation du récepteur

Remarque : après
près un défaut il faut appuyer sur le bouton de réarmement.

4. Compensation.
Le relais thermique est prévu pour fonctionner entre - 40 °C et + 60 °C.
Il existe un bilame supplémentaire qui compense la déformation parasite due à la température
ambiante.

5. Dispositif différentiel
Chaque bilame se déforme en fonction du courant qu'elle contrôle.
Ce dispositif provoque le déclenchement du relais lorsque les trois courants qui traversent les trois
bilames sont différents.

6. Courbes de déclenchement.
Ce sont des courbes représentant le temps de
déclenchement en fonction du multiple de
l'intensité de réglage.
L'intensité minimale de déclenchement est égale,
en général, à 1.15 fois l'intensité de réglage.

7. Classe de déclenchement
Pour tenir compte du temps de démarrage des
moteurs, on a défini trois classes de déclenchement
(classes 10, 20 et 30) dans lesquelles les plages du
temps de déclenchement dépendent des temps de
démarrage du moteur (10s,, 20s et 30s).

2019
Année 2018-2019 Page 13 // 18
Ce que je dois retenir sur …
8. Choix d'un relais thermique.
Le choix et le réglage du relais thermique se fait en fonction de :
― Le courant nominal du moteur
― La plage de réglage du relais thermique
― La classe de déclenchement en fonction du temps de démarrage

9. Symbole du relais thermique

Partie puissance Partie commande

Exemple de relais thermique Document technique de choix d’un relais thermique

Année 2018-2019 Page 14 // 18


Ce que je dois retenir sur …
EXERCICE :

Donner la référence ainsi que le réglage du relais thermique pour assuré la protection d’un moteur
asynchrone triphasé (coupure moteur lancé) de 15KW et de cos =0,8 sous 400V 50Hz. Tension de
commande 24V 50Hz.

Contacteur : LC1 D32 B7

En utilisant la formule :

Réf relais thermique : LRD 32 (réglage à 27A)

VIII. LES TEMPORISATIONS


1. Définition.
Le contact temporisé permet d'établir ou d'ouvrir un contact un certain temps après la fermeture (au
travail) ou l'ouverture (au repos) du contacteur qui l'actionne.

2. Principe de fonctionnement.
fonctionnement
Un système pneumatique à soufflet permet d'obtenir une temporisation au travail ou au repos en
inversant le fonctionnement du soufflet. L'admission d'air est instantanée par une soupape,
l'évacuation d'air est réglable par un système de fuite dans
da un sillon.

Vue éclatée Temporisation


(Schneider électric)

2019
Année 2018-2019 Page 15 // 18
Ce que je dois retenir sur …
1) Temporisation au travail.

Lorsque la bobine du contacteur ou du relais auxiliaire qui actionne la temporisation s'excite, les
contacts du bloc temporisé changent d'état au bout d'un certain temps (temporisé à l'action).

2) Temporisation au repos.

Lorsque la bobine du contacteur ou du relais auxiliaire qui actionne la temporisation s'excite, les
contacts du bloc temporisé changent d'état instantanément et restent en position. Quand la bobine
se désexcite, les contacts reviennent en position initiale au bout d'un certain temps (temporisé au
relâchement).

3) Chronogrammes.

1 : bobine
2 : contact à la fermeture temporisé au travail
3 : contact à l'ouverture temporisé au travail
4 : contact à fermeture temporisé au repos
5 : contact à ouverture temporisé au repos

Année 2018-2019 Page 16 // 18


Ce que je dois retenir sur …
Autre type de relais

4) Application :

Année 2018-2019 Page 17 // 18


Ce que je dois retenir sur …

Document annexe

Année 2018-2019 Page 18 // 18

Vous aimerez peut-être aussi