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1. OEIL
Il s’agit d’un globe de 23-25mm de diamètre (Antéro-postérieur) pesant
7g, de forme irrégulièrement sphérique.
MORPHOLOGIE
Le Bulbe De L’oeil : il est formé de 03 Tuniques
a. Coque cornéo-sclérale
b. Uvée
c. La Rétine
La tunique interne de l'œil, tapisse les ¾ post. du GO. Il s'agit d’un tissu
neurosensoriel constitué de photorécepteurs qui reçoit les stimuli lumineux
et les transmettent au cortex occipital grâce aux voies optiques
(phototransduction).
_ le disque du nerf optique, point où le nerf optique sort du GO. Appelé tache
aveugle (papille), car dépourvu de photorécepteurs.
_ artère centrale de la rétine (br. de l’artère ophtalmique)
_ veine centrale de la rétine
Paupières
Protègent la face visible du GO. (contre les agressions extérieures). Sont 02
replis musculo-membraneux mobiles qui, séparées par la fente palpébrale,
s’unissent aux angles interne et externe de l'œil.
Le clignement physiologique permet d’étaler le film lacrymal sur la cornée.
La paupière sup. est plus mobile que la paupière inf. et, dans sa partie sup.,
renferme le muscle élévateur de la paupière supérieure.
_ le bord libre de chaque paupière porte des cils (mauvaise implantation →
baisse de l’acuité visuelle).
Conjonctive
Est une muqueuse transparente qui tapisse les paupières : conjonctive
palpébrale. La conjonctive bulbaire tapisse la sclère dans la partie ant. du
globe jusqu’au limbe scléro-cornéen.
Appareil lacrymal
le film lacrymal, assurant la lubrification de la cornée, est sécrété par la
glande lacrymal localisée au niveau de la queue du sourcil. Il est éliminé vers
les fosses nasales par les voies lacrymales.
Muscles oculomoteurs
On distingue les muscles oculomoteurs extrinsèque, responsables de la
mobilité du globe oculaire dans l’orbite, et les muscles oculomoteurs
intrinsèque, responsable de la mobilité des structures intra-oculaire
(a) Muscle oculomoteur extrinsèque : les mouvements du GO. sont assurés
par 06 muscles : 4 muscles droits assurant des mouvement verticaux ou
horizontaux et 2 muscles obliques, chaque muscle étant innervé par un
nerf crânien
Ces muscles naissent (insertion postérieur) de l’orbite et s’insèrent (insertion
antérieure) sur la face externe du bulbe oculaire (sclère).
Origine :
_ muscles droits supérieur, inférieur, latéral et médial. naissent au niveau de
l’apex orbitaire, présentent un anneau tendineux commun dit tendon de Zinn
_ muscle oblique inférieur (qui naît au niveau du plancher de l’orbite),
supérieur (naît pré du tendon de Zinn)
Muscle Action Innervation
droit une abduction (rotation en dehors). nerf abducens
latéral -oculomoteur externe-
(6éme)
droit une adduction (rotation en dedans). nerf oculomoteur
médial commun extrinsèque
(3éme)
droit une élévation, une intorsion et une 3ème nerf crânien
supérieur adduction.
droit un abaissement, une extorsion et une 3ème nerf crânien
inférieur adduction.
oblique une intorsion, un abaissement nerf pathétique
supérieur et une abduction. (oeil : en bas et en -trochléaire- (4éme)
dedans)
oblique extorsion, une élévation et une 3ème nerf crânien
inférieur abduction. (oeil : en haut et en
dedans)
Diagnostic Étiologique
Diagnostic étiologique
Enfant Aiguë Rhabdomyosarcome : 2ème tumeur orbitaire de
l’enfant. Doit être évoqué devant une exophtalmie
rapidement évolutive. C’est une urgence
diagnostique et thérapeutique car le pronostic vital
est mis en jeu
Signes De Gravités
exposition de la cornée (avec cascade sècheresse, ulcère, perforation) et nerf
optique (avec risque d’atrophie irréversible)
Examen Complémentaire
Scanner : confirme l’exophtalmie, réalisée dans le plan neuro-oculaire (PNO) :
Mesure l’indice oculo-orbitaire grâce à la TDM orbitocérébrale :
- Inférieure à 70% : pas d’exophtalmie
- Entre 70 et 100 : exophtalmie grade I
- 100 : exophtalmie grade II
- supérieure à 100 : exophtalmie grade III
CAT DEVANT UNE DIPLOPIE
BINOCULAIRE
Définition
Une diplopie est la vision double d’un objet unique, résulte d’une rupture de
l’alignement des axes visuels ⇋ déséquilibre de l’appareil oculomoteur.
Diagnostic Positif
Anamnèse :
- terrain : ATCD oculaires et généraux, recherche diabète, d’une HTA,
d’une maladie métabolique ou endocrinienne (thyroïdienne ++)
- les circonstances de survenue : notion de traumatisme, .. .
Examen clinique : exploration de la motricité extrinsèque, exploration de la
motricité intrinsèque (réflexe pupillaire, réflexe photomoteur), examen sous
écran
Examen complémentaire : champ visuel, test coordimétrique, imagerie (écho
rétinienne, TDM orbito-cérébrale), bilan sanguin
1er geste : angio-IRM orbito-cérébrale
Diagnostic sémiologique
NB : Toute diplopie doit faire évoquer une paralysie d’un nerf oculomoteur ++
Prise En Charge
le Trt de la diplopie binoculaire est à la fois symptomatique et étiologique
la prise en charge est différente selon :
Diagnostic étiologique
De ce fait, normalement, l’image d’un objet situé à l’infini doit, pour être vue
nette, se situer exactement sur la rétine, sans effort accommodatif et sans
l’aide d’aucune lentille = Oeil EMMÉTROPE.
les éléments permettant une parfaite focalisation rétinienne,
emmetropisation, sont :
- longueur axiale de l’oeil = distance entre le sommet de la cornée et le
plan des cellules visuelles = 23mm
- puissance du système convergent (cornée + cristallin)
- indice de réfraction de l’oeil, fixe dans tous les yeux = 1.34
Punctum Remotum (PR) : point de vision nette le plus éloigné, situé à l’infini
pour oeil emmétrope = 5m
Etude clinique :
Le motif de consultation est essentiellement une baisse d’acuité visuelle de
loin bilatérale. Il s’agit du seul symptôme lors d’une myopie légère, tandis que
dans la myopie maladie peut s’y associer : céphalée, une fatigue visuelle,
phosphène
NB : la myopie peut être à l’origine d’un strabisme divergent
_ L’examen ophtalmologique met en évidence le trouble de réfraction. Le FO
est essentiel en cas de myopie forte et doit être réalisé annuellement
(recherche des signes de myopie forte + éliminer des complications
rétiniennes et choroïdiennes)
Complication :
La myopie est une maladie qui a tendance à s'aggraver :
- choroïdose myopique (plages d’atrophies)
- lésions dégénératives périphérique de la rétine (déchirure, décollement)
- dégénérescence maculaire (néovaisseaux choroïdiens → tâches noires
au sein de la macula = tâches de Fuchs)
Prise en charge :
La correction optique et la chir. réfractive sont les 02 moyens de traitement
de la myopie.
TRt optique verres sphérique divergents concaves (ou négatifs), lentilles
de contact
TRt pour la myopie forte : la chir réfractive repose sur la
chirurgical modification de la courbure cornéenne (l'aplatir)
(2) HYPERMÉTROPIE
Les rayons lumineux provenant de l’infini se projettent en arrière de la rétine
car l’oeil est trop court (hypermétropie axile la + fréquente) ou car l’oeil est
trop divergent (hypermétropie d’indice le cristallin ou la cornée ont diminué
leurs puissance réfractives de manière pathologique)
_ Est stationnaire en général.
Clinique
Le patient se plaint de céphalées frontales, picotement et rougeur oculaire et
de fatigue visuelle le soir, dues aux efforts accommodatifs prolongés.
Autres : baisse de l’acuité visuelle progressive de loin et de prés, flou visuel de
loin et de pré, larmoiement
chez l’enfant : elle se manifeste par un strabisme convergent.
Prise en charge
L’hypermétropie se corrige avec des verres convexes convergents (port
permanent sinon aggravation des symptômes)
la chir. réfractive consiste à diminuer le rayon de courbure de la cornée et à
la rendre bombante afin d’augmenter la convergence.
(3) ASTIGMATISME
Un œil est dit stigmate lorsque l’image d’un objet est représentée par un
foyer ponctuel sur la rétine. l’image d’un point n’est plus un point mais une
droite focale, à cause d’une anomalie de la sphéricité de la cornée.
_ étiologie : origine coréenne svt parfois cristallinienne (congénitale ou
acquise).
Clinique
le patient se plaint de flou visuel (de loin et de prés), de céphalée et confusion
de lettres
Prise en charge
Optique : verre cylindrique, lentilles pré-cornéennes.
(4) PRESBYTIE
Anomalie acquise physiologique fréquente (vers 45 ans) secondaire à une
baisse du pouvoir accommodatif du cristallin (spasme / paralysie de
l’accommodation).
Clinique :
Le patient se plaint d’une baisse d’acuité visuelle de près, le texte doit être
éloigné pour pouvoir être lu.
Prise en charge
verre sphérique convexe (positive) (augmente la convergence) : selon le désir
du patient : verre bifocaux, progressif
ETUDE DE LA RÉFRACTION
Est essentielle lors de tout examen ophtalmologique, fait appel tout d’abord
à des méthodes objectives :
- ophtalmomètre de Javal qui donne la mesure de l’astigmatisme
uniquement
- les réfractomètres automatiques mesurent automatiquement la
réfraction (amétropie et astigmatisme) + mesure également la
kératométrie (courbure de la cornée)
Traitement
Repose sur :
- des cycloplégique
- des corticoide et immunosuppresseurs
- des anti-TNF
Diagnostic différentiel
silicose, méta en absence de cancer primitif connu, connectivites,
tuberculose, LH, LNH, spondylodiscite
Traitement
L’abstention thérapeutique est le cas le plus fréquent sous réserve d’une
surveillance régulière.
Si un Trt indiqué (atteinte viscérale/hypercalcémie) : le TRt repose sur la
corticothérapie et les immunosuppresseurs.
Traitement
repose sur les mydriatique/cycloplégique et les AINS par voie générale,
corticothérapie dans les formes sévères voire immunosuppresseurs.
_ pronostic est bon en cas de trt précoce
Affecte plutôt la femme jeune (25 - 35 ans), avec un surpoids et des troubles
menstruels.
Traitement
perte de poids, acétazolamide comprimé 250mg 4*/J, chir. drainage du LCR
le suivi est multidisciplinaire
LES MANIFESTATIONS OCULAIRES DU
DIABÈTE ET LA RÉTINOPATHIE
HYPERTENSIVE
(1) OEIL ET HTA
La plupart des patients suivis et traités pour une HTA ne présenteront jamais
aucun signe de rétinopathie hypertensive → l’examen du fond d'œil n’est
donc pas systématique (en absence de BAV).
_ les modifications liées à HTA sont rare et réversible par le TRt d’HTA
_ les modifications chroniques liées à l'athérosclérose (manifestation majoré
par l’augmentation de l’espérance de vie) sont fréquentes : irréversibles et
peuvent se compliquer d’occlusion artérielle ou veineuse artérielle ( HTA
favorise la survenue d’artériosclérose).
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
Elle est la cause d’une baisse de vision ( ++ sujet moins de 50 ans) progressive
(1er cause de cécité) et sa classification est un marqueur de sévérité du
diabète (examen ophtalmologique annuel)
- la RD périphérique
- la RD centrale (maculopathie diabétique oedémateuse)
→ cause de cécité
Examen L'angiographie à la fluorescéine est l’examen de choix pour
complémen- rechercher les néovaisseaux rétiniens et les ischémies
taire rétiniennes.
Signes physiques
TRAITEMENT
sur le plan équilibre le diabète + traiter les FDR (apnée du sommeil esn
général est un / HTA)
Les chiffres à atteindre sont une HBA1c de moins de 7,5% et
une pression artérielle en deçà de 130/80 mmHg.
sur le plan photocoagulation panrétinienne (PPR) au laser : indication :
ophtalmique RD proliférante + Dans certains cas de RD non proliférante
sévère (sujets à haut risque)
On sépare les yeux rouges douloureux ou non avec baisse d’acuité visuelle,
des yeux rouges douloureux ou non sans baisse d’acuité visuelle.
Oeil Rouge
Douloureux Non Douloureux
Sans BAV Avec BAV Sans BAV
. Episclérite . Kératite aiguë . Conjonctivite
. Sclérite . Uvéite antérieure aiguë .Hémorragie sous-
. Glaucome aigu par fermeture de conjonctivale
l’angle iridocornéen
HÉMORRAGIE SOUS-CONJONCTIVALE
SF. Oeil rouge et non douloureux, sans baisse d’acuité visuelle. pas de
photophobie ni de larmoiement.
SP. A la lampe à fente, rougeur conjonctivale homogène unilatérale en nappe
localisée.
étiologie. fragilité capillaire ++, HTA (accès), anomalie de la coagulation
(surdosage vit K)
PEC. Pas de traitement spécifique, résorption spontanée en 1-2 semaines.
CONJONCTIVITE
SF. Oeil rouge et non douloureux sans BAV, prurit oculaire (allergique +),
sensation de grains de sable sous la paupière, paupière collées le matin,
larmoiement (Nné = lever imperforation du canal lacrymonasal).
signe négatif : BAV + douleur + cercle périkératique + photophobie
Définition
C’est la 1er cause de cécité évitable non curable dans le monde.
C’est une kérato-conjonctivite transmissible, due à Chlamydia trachomatis
(bactérie intracellulaire à gram-), d’évolution généralement chronique,
caractérisée par la formation de follicules, une hyperplasie papillaire, un
pannus cornéen → orientation et entraînant des lésions cicatricielles
typiques.
_ Argument épidémiologique : Notion de vie en région endémique.
Clinique
Est polymorphe : 04 stades
Stade I : phase examen des paupières : épaississement de la conjonctive,
de début hyperhémie conjonctivale
(passe inaperçu)
Stade II : phase caractérisé par 03 signes évocateurs :
d’état hyperplasie papillaire : semi de points rouges
microscopiques
follicules : formation jaunâtre, essentiellement lymphoïde,
localisé à l’extrémité supérieure du tarse
pannus cornéen : un voile opalescent et vasculaire, au
niveau du limbe (follicule limbique : nodule grisâtre
saillant)
Stade III : Coexistence de zones de lésions évolutives (papilles et
phase pré follicules) et des zones cicatricielles : travées fibreuses,
cicatricielle étoiles cicatricielles.
Au niveau du limbe on observe des ocelles limbiques ou
fossettes de Herbert (pathognomoniques)
Traitement
Stratégie CHANCE:
CH chirurgie de l'entropion-trichiasis
kératoplastie (en cas de complication cornéenne)
A antibiothérapie : local (tétracycline) général (érythromycine,
azithromycine)
N nettoyage du visage
CE changement de l’environnement
Conjonctivite de Nouveau-né
Sclérite
Kératite aiguë
Uvéites Antérieures
Complication
- cataracte.
- glaucome secondaire (Uvéite hypertensive).
- synéchies antérieures et postérieures.
NB : iridodialyse (désinsertion à la base de l’iris) est due à une cause
congénitale ou traumatique.
Endophtalmie
Physiopath.
l’humeur aqueuse, après avoir rempli la chambre antérieure, se draine vers le
canal de Schlemm situé au niveau de l’angle irido-cornéen.
Diagnostic Positif
Le GPAO est diagnostiqué sur 03 principaux :
- élévation pathologique de la PIO
- élargissement pathologique de la papille
- altération du champ visuel
Le GAO est généralement bilatéral, touche plus l’homme que la femme, et est
de survenue insidieuse, indolore et lentement progressive (asymptomatique
pendant de nombreuses années) d’où la gravité.
On distingue 2 phases :
Prise en charge
Objectif des traitements : préserver la fonction visuelle en abaissant la PIO,
arrêt de la progression du glaucome.
moyen médicaux :
Physiopathologie :
apparition d’un blocage pupillaire lors d’un passage en mydriase chez une
sujet prédisposé anatomiquement : l’iris se colle au cristallin et empêche
l’humeur aqueuse de passer en chambre antérieure. La racine de l’iris est
alors basculée en avant et vient fermer l’angle iridocornéen, empêchant ainsi
l’évacuation de l’humeur aqueuse au travers du trabéculum.
SF. oeil rouge et douloureux avec BAV importante, début brutal, douleurs
oculaires violentes, unilatérales, céphalées, vomissements, photophobie,
larmoiement. perception d’un halo autour des lumières (signe évocateur)
SP. GO dure à la palpation bidigitale. A la lampe fente : rougeur conjonctivale
en cercle périkératique, œdème de cornée, pupille en semi-mydriase
aréflexique, chambre antérieure étroite, angle iridocornéen fermé en
gonioscopie (diagnostic définitif) .FO normal
Clinique :
peut être évoqué dès la naissance ou dans les 1ére mois de la vie :
SF. larmoiement clair (epiphora) et une photophobie
Prise en charge
Le glaucome congénital est une urgence chirurgicale :
- goniotomie de barkan
- trabéculotomie
- trabéculectomie
_ TRt médical est toujours un traitement d’appoint, complémentaire du geste
chirurgical
SF. Le diplopie est le signe d’appel d’une paralysie oculomotrice, par défaut
d’alignement des axes visuels. Elle est binoculaire et disparaît après
l’occlusion d’un œil.
_ On recherche des signes associés : nausées, malaise, vertige, douleurs
oculaires, céphalées ..
Prise en charge
Étiologique : le TRt est avant tout étiologique si la cause de la POM est
retrouvée
Symptomatique : vitaminothérapie, Orthoptique (prisme), chir.
(2) STRABISME FONCTIONNEL
C’est une affection courante, affectant les enfants ++, essentiellement d’âge
préscolaire.
Forme clinique