tch23 TC d2 2
tch23 TC d2 2
tch23 TC d2 2
Un composé A est formé d’atome de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Les pourcentages massiques de
carbone et d’oxygène de ce composé sont : %𝐶𝐶 = 64,58 ; %𝑂𝑂 = 24,60.
1° On fait réagir A avec une solution d’hydroxyde de sodium ; on obtient deux corps B et C. La déshydratation
du composé C donne un alcène de densité 𝑑𝑑 = 2,41 par rapport à l’air.
a) Quelles sont les fonctions chimiques de A et C ?
b) En déduire les formules brutes des composés A et C sachant que A est à chaînes carbonées saturées et non
cycliques.
c) Le composé C est oxydé par le permanganate de potassium en milieu acide. On obtient un composé D qui
donne un test positif avec la liqueur de Fehling. Ecrire les formules semi-développées des isomères de C et
donner leurs noms.
d) Le composé C est chiral (il comporte un atome de carbone lié à quatre atomes ou quatre groupes d’atomes
différents). En déduire les formules semi-développées et les noms de A, B et D.
e) Ecrire l’équation d’oxydation de C en D par le permanganate de potassium.
2° Le produit B obtenu donne un composé B’ en présence d’une solution aqueuse de chlorure d’hydrogène. La
déshydratation de 60𝑔𝑔 du composé B’ en présence de l’oxyde de phosphore P4 O10 donne de l’anhydride
éthanoïque E.
a) Ecrire l’équation-bilan de déshydratation.
b) Déterminer la masse du composé E formé sachant que le rendement de la réaction est de 80%.
3° Soit 𝐴𝐴’ un ester de même formule chimique que 𝐴𝐴, 𝑋𝑋 est un anhydride d’acide symétrique et 𝑌𝑌 est à chaîne
ramifiée. On donne les équations des réactions suivantes :
𝑋𝑋 + 𝐶𝐶𝐻𝐻3 − 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 − 𝐶𝐶𝐻𝐻3 �⎯⎯⎯⎯⎯⎯� 𝐴𝐴’ + 𝑌𝑌
𝑌𝑌 + 𝐶𝐶𝐻𝐻3 − 𝑁𝑁𝐻𝐻2 �⎯⎯⎯⎯⎯⎯� 𝑍𝑍 + 𝐻𝐻2 𝑂𝑂
𝑌𝑌 + 𝑆𝑆𝑆𝑆𝐶𝐶𝐶𝐶2 �⎯⎯⎯⎯⎯⎯� 𝑊𝑊 + 𝑆𝑆𝑂𝑂2 + 𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻.
Identifier en précisant les formules semi-développées et les noms, les composés 𝑋𝑋, 𝑌𝑌, 𝐴𝐴’, 𝑍𝑍 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑊𝑊.
Données en 𝑔𝑔/𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 : MC = 12 ; MH = 1 ; MN = 14 ; MO = 16.
1° Soit deux solutions aqueuses (𝑆𝑆1 ) d‘acide 𝐴𝐴1 𝐻𝐻 de concentration 𝐶𝐶1 et (𝑆𝑆2 ) d’acide 𝐴𝐴2 𝐻𝐻 de concentration
𝐶𝐶2 . On dose un volume 𝑉𝑉𝑎𝑎 de la solution (𝑆𝑆1 ) puis le même volume 𝑉𝑉𝑎𝑎 de la solution (𝑆𝑆2 ) par une solution
(𝑆𝑆3 ) d’hydroxyde de sodium de concentration 𝐶𝐶𝑏𝑏 . Au cours du dosage on suit au pH-mètre l’évolution du
pH du milieu réactionnel en fonction du volume 𝑉𝑉𝑏𝑏 de la solution (𝑆𝑆3 ) d’hydroxyde de sodium ajouté. Les
résultats obtenus ont permis de tracer les courbes (C1) et (C2) de la Figure 2.1 de la feuille annexe (page 6).
Il faut ajouter un volume 𝑉𝑉𝑏𝑏1 pour la solution (𝑆𝑆1 ) et 𝑉𝑉𝑏𝑏2 pour la solution (𝑆𝑆2 ) de la solution (𝑆𝑆3 ) pour
atteindre les points d’équivalence 𝐸𝐸1 et 𝐸𝐸2 pour le dosage des solutions (𝑆𝑆1 ) et (𝑆𝑆2 ) respectivement.
a) En utilisant les graphes de la Figure 2.1, déterminer les coordonnes des points d’équivalence 𝐸𝐸1 et 𝐸𝐸2 .
b) En déduire que l’un des acides est fort et que l’autre est faible. Les identifier sans calcul en précisant les
raisons de votre choix.
c) A partir de l’analyse des graphes de la Figure 2.1, calculer 𝐶𝐶𝑏𝑏 , 𝐶𝐶1 , 𝐶𝐶2 et 𝑉𝑉𝑎𝑎 .
d) En déduire la constante d’acidité 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 du couple acide/base relatif à l’acide faible.
2° Lorsqu’une eau distillée est mise en présence d’air atmosphérique, le dioxyde de carbone se dissout et réagit
comme un monoacide faible, noté 𝐴𝐴3 𝐻𝐻, suivant l’équation :
𝐶𝐶𝐶𝐶2 (𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑) + 2𝐻𝐻𝐻𝐻2 ⇌ 𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻3− + 𝐻𝐻3 𝑂𝑂+
La constante d’acidité du couple 𝐶𝐶𝐶𝐶2 (𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑)/𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻3− est égale à 4,27 ∙ 10−7 . Le pH de la solution (𝑆𝑆4 )
ainsi obtenue est 5,55.
a) Calculer la concentration des différentes espèces chimiques présentes dans la solution (𝑆𝑆4 ).
On admet que la concentration [𝐶𝐶𝐶𝐶2 (𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑)] reste constante dans la suite de l’exercice.
b) En déduire, en mol, la quantité de 𝐶𝐶𝐶𝐶2 initialement dissous par litre d’eau.
3° On se pose la question de savoir si la présence du couple 𝐶𝐶𝐶𝐶2 (𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑)/𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻3− intervient dans la mesure
du pH d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration 𝐶𝐶0 , fabriquée avec cette eau ; le pH de cette
solution est 2.
[𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻3− ]
a) Calculer le rapport 𝑃𝑃 = [𝐶𝐶𝐶𝐶 (𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑)] dans la solution d’acide chlorhydrique.
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b) En déduire la concentration 𝐶𝐶0 de l’acide chlorhydrique.
c) Conclure.
4° On mélange un volume 𝑉𝑉𝐵𝐵 = 20 𝑚𝑚𝑚𝑚 de la solution (𝑆𝑆5 ) de l’hydrogénocarbonate de sodium (𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁3 ) de
concentration 𝐶𝐶𝐵𝐵 = 0,05 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚/𝐿𝐿 et un volume 𝑉𝑉𝐴𝐴 = 20 𝑚𝑚𝑚𝑚 de la solution d’acide faible identifié dans la
question 1°b) de concentration 𝐶𝐶𝐴𝐴 = 0,01 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚/𝐿𝐿.
a) A partir des valeurs des 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 des deux couples acide/base présents dans le mélange, écrire l’équation-bilan
de la réaction qui a lieu. Est-elle totale ? Justifier votre réponse.
b) Quel est le couple qui impose son pH au mélange ? Calculer ce pH.
c) Calculer les concentrations molaires des différentes espèces chimiques présentes dans le mélange.
Quatre fil conducteurs, rectilignes infiniment longs, sont disposés le long de l’axe (y’y) d’un système d’axe
orthonormé (Oxyz), muni d’une base �ı⃗, ⃗ȷ, �⃗
k�. Chaque fil est parcouru par un courant continu I circulant dans le
sens du vecteur ⃗ȷ comme indiqué sur la Figure 1.1.
1° Dans le plan horizontal (xOz) on réalise le spectre magnétique du champ �B⃗ crée par l’ensemble des quatre
fils conducteurs. Sachant que ceux-ci se comportent comme un fil unique parcouru par un courant
d’intensité 4I, dire comment on peut obtenir le spectre du champ magnétique B �⃗, le représenter sur une
Figure clair et préciser l’orientation des lignes de champ.
2° Un cadre rectangulaire indéformable MNPQ de largeur MN = 2a, de longueur MQ = b, est placé dans le
plan vertical (xOy), à proximité de l’axe (y’y) ; ses cotés MQ et NP sont parallèles à (y’y), son centre de
symétrie C se trouve à une distance xC > a de l’axe (y’y). Un courant i0 circule dans le cadre, dans le sens
MNPQM comme indiqué sur la Figure 1.2.
On rappelle que la norme du champ magnétique �B⃗ crée par n fils conducteurs, en un point quelconque A du
μ0 nI
plan (xOy), est donnée par la relation B = 2πx . En plus, on suppose que le champ magnétique créé par le
courant i0 est négligeable.
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a) Calculer la norme du champ magnétique B �⃗ au points M, N, P et Q. Représenter sur un schéma le vecteur �B⃗
en ces points.
b) Montrer que la somme vectorielle des forces qui s’exercent sur les côtés MN et PQ est nulle.
c) Déterminer les forces qui s’exercent sur chacun des cotés QM et NP. Calculer leurs normes, puis
représenter les vecteurs forces sur un schéma claire.
d) Trouver la somme vectorielle des forces appliquées au cadre. Calculer sa valeur et la représenter sur le
schéma précédent.
Application numérique : μ0 = 4π × 10−7 u. S. I. ; n = 4 ; I = 15 A ; i0 = 5,0 A ; xC = 3,0 cm ; a =
2,0 cm ; b = 8,0 cm.
3° On considère une bande élémentaire parallèle aux cotés QM et NP du cadre, de largeur dx et située à une
distance x du fil.
a) Etablir l’expression du flux élémentaire dϕ du champ magnétique créé par le courant I passant dans chacun
des fils à travers la surface de la bande élémentaire en fonction de x, dx, b, n et I.
b) En déduire l’expression du flux ϕ du champ magnétique créé par le courant I passant dans chacun des fils à
travers la surface du cadre MNPQ en fonction de xC , a, b, n et I. Calculer sa valeur.
1° Le courant électrique alimentant les fils conducteurs rectilignes disposés le long de l’axe (y’y) est coupé.
On suppose que l’intensité du courant dans les quatre fils passe de la valeur I à 0 en une durée θ.
a) Etablir l’expression algébrique de l’intensité i du courant induit dans le cadre en fonction θ, R et ϕ. En
déduire le sens du courant induit dans le cadre MNPQ. On suppose, pour simplifier l’étude, que l’intensité
du courant induit est constante pendant la durée θ.
b) Calculer la quantité d’électricité induite Q dans le cadre au cours de cette coupure si la résistance du cadre
vaut R = 2,5 × 10−3 Ω.
Pour étudier expérimentalement la réponse d’un circuit (RC) à un échelon de tension, on met à la disposition
des élèves, sur chaque poste de travail, un condensateur variable de capacité C, un résistor de résistance R
variable, un générateur de force électromotrice E = 10 V et de résistance interne négligeable devant R, un
oscilloscope à mémoire, un interrupteur K et des fils de connexion.
Les cinq (5) schémas de la Figure 4.1 sont choisis parmi ceux proposés par les élèves pour réaliser le circuit de
charge du condensateur, avec les connexions indispensables à l’oscilloscope à mémoire afin de visualiser
simultanément sur son écran la tension d’alimentation et la tension uc (t) aux bornes du condensateur.
1° Parmi les cinq schémas de la Figure 1, deux seulement sont données avec les connexions convenables aux
entrées Y1 et Y2 de l’oscilloscope. Les identifier en indiquant leur numéro.
Figure 4.1
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2° La valeur de la capacité du condensateur variable est à réglée à la valeur 𝐶𝐶 = 50 𝜇𝜇𝐹𝐹. En fermant
l’interrupteur du montage réalisé selon l’un ou l’autre des schémas reconnus valables, on obtient les
chronogrammes de Figure 4.2.
Sachant que la tension uc (t) aux bornes du condensateur
t
s’écrit en fonction du temps t par uc (t) = E �1 − e−τ �, où
τ est la constante de temps du dipôle (RC).
a) Déterminer graphiquement la valeur de τ.
b) En déduire la valeur de R.
c) A 1 % près, en déduire la valeur de la durée θ au bout de
laquelle le condensateur devient complètement chargé.
d) On règle la valeur de la résistance du résistor à R’ telle que
R’ soit le triple de R. Montrer que le condensateur se
chargera moins rapidement et, pour acquérir sa charge
totale, il lui faudra une durée θ′ plus longue que l’on
déterminera en fonction de θ.
3° La valeur de la résistance du résistor est à nouveau réglée
à la valeur R.
a) Identifier, par l’indication de son numéro, le schéma donné dans la Figure 4.1 avec les connexions qui
conviennent plutôt à la visualisation de la tension uR (t) aux bornes du résistor, en plus de la tension
d’alimentation.
b) Etablir l’expression de uR (t) en fonction de t, τ et E. En déduire l’expression de l’intensité i(t) du courant
de charge.
c) Tracer l’allure du chronogramme de i(t) tout en y précisant les valeurs que prend l’intensité i(t)
respectivement à la fermeture de l’interrupteur K et lorsque le condensateur devient complètement chargé.
d) En déduire le rôle que joue le condensateur dans le circuit, en régime permanent.
A l’instant initial t = 0, on place le commutateur K en position (1). A l’aide d’un dispositif approprié
d’acquisition de données, on suit l’évolution temporelle de la tension uAB (t) = uc (t) entre les armatures du
condensateur et on trace la courbe correspondante. On obtient alors le chronogramme de la Figure 4.4 ci-
dessus.
1° Exprimer la tension uAB (t) aux bornes du condensateur en fonction de 𝐼𝐼0 , C et du temps t.
2° En exploitant le chronogramme de la Figure 4.4, déterminer la valeur de la capacité C du condensateur.
II. Deuxième expérience
Lorsque la tension aux bornes du condensateur devient égale à 𝑈𝑈0 , on bascule le commutateur K en position
(2). On prend cet instant 𝑡𝑡0 comme nouvelle origine des temps (t 0 = 0).
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1° Le suivi de l’évolution temporelle de la tension uAB (𝑡𝑡) aux bornes du condensateur permet d’obtenir le
chronogramme de la Figure 4.5.
a) Montrer que l’équation différentielle régissant l’évolution de la tension aux bornes du
condensateur peut s’écrire sous la forme :
d2 uAB (t) duAB (t)
LC 2
+ (R + r)C + uAB (t) = 0.
dt dt
du (t)
b) Exprimer l’énergie totale de l’oscillateur réalisé en fonction de L, C, uAB (t) et AB .
dt
c) Déduire que cette énergie diminue au cours du temps.
2° En exploitant le chronogramme de la Figure 4.5 de la feuille annexe (page 6) :
a) Nommer le régime des oscillants électriques mises en jeu dans le circuit ;
b) Vérifier que l’inductance de la bobine est L ≈ 0,5 H, sachant que la pseudopériode T des oscillants
électriques est pratiquement égale à la période propre T0 de l’oscillateur (L, C) ;
c) Donner la valeur de la tension 𝑈𝑈0 aux bornes du condensateur à l’instant 𝑡𝑡0 = 0 ;
d) Déterminer l’énergie dissipée par effet Joule dans le circuit entre les instants t 0 = 0 et 𝑡𝑡1 = 67,5 𝑚𝑚𝑚𝑚.
A un instant 𝑡𝑡0 = 0, pris comme origine des temps, on ferme K ′ . A l’aide d’un dispositif approprié, on suit
l’évolution temporelle de la tension uDB aux bornes de la bobine et on trace la courbe correspondante. On
obtient alors le chronogramme de la Figure 4.7 de la feuille annexe (page 6). On trace la tangente (∆0) à ce
chronogramme au point d’abscisse 𝑡𝑡 = 0.
1° Nommer le phénomène qui se manifeste dans la bobine à la fermeture de l’interrupteur K ′ .
2° L’équation différentielle régissant l’évolution de la tension aux bornes de la bobine est donnée par
l’expression :
duDB (t) 1 rE
+ uDB (t) =
dt τ L
L
où 𝜏𝜏 est la constante de temps du circuit, qui s’exprime par : τ = R+r.
a) Déterminer l’expression de la tension Ub0 aux bornes de la bobine en fonction de E, r et R lorsque le régime
permanent s’établit dans le circuit.
RE
b) Déduire qu’en régime permanent, la tension aux bornes du conducteur ohmique est : UR0 = R+r.
3° En exploitant le chronogramme de la Figure 4.7 :
a) Déterminer les valeurs de E, Ub0 , et τ ;
b) Déduire les valeurs de r et R ;
c) Tracer sur la Figure 4.7 de la feuille annexe, à rendre avec la copie, l’allure du chronogramme traduisant
l’évolution temporelle de la tension 𝑢𝑢𝐴𝐴𝐴𝐴 (𝑡𝑡) aux bornes du conducteur ohmique. Préciser la valeur de cette
tension lorsque le régime permanent s’établit dans le circuit.
5
Feuille annexe à compléter et à rendre avec la copie.
Figure 4.7