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Méthodes D'exploitation MS - OK

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Université de Lubumbashi-F. Polytechnique


Département des Mines
OK

Méthodes d’exploitation des Mines


souterraines
TROISIEME BACHELIER: ORIENTATION
INGENIEUR CIVIL DES MINES

Dr. Ir. Freddy Bokwala


Professeur Associé
Les grandes mines à travers le monde
Plan du cours
Chapitre I: Généralités sur les méthodes d’exploitation

Chapitre II: Méthode d’exploitation avec abandon des piliers

Chapitre III: Méthodes d’exploitation avec soutènement artificiel

Chapitre IV: Méthodes d’exploitation sans soutènement

Chapitre V: Méthodes spéciales d’exploitation


Bibliographie
1. Brady B.H.G and Brown E.T. , 2002. Rock Mechanics for undergound Mining,
Springer.

2. Hamrin H., 2007. Mining Methods in Underground mining ;Atlas Copco.

3. Harmatan, 2006. Introductory to mining engineering, Allen Uniw.

4. Hustruilid W.A and Bullock R.L., 2001. Undergound Mining Methods,


Engineering Fundamentals case studies, SME.

5. Ratan Raj Tatiya, 2005. Surface and Undergound excavations, methods,


techniques and equipment, Balkema.
Plan du cours
Chapitre I: Généralités sur les méthodes d’exploitation

Chapitre II: Méthode d’exploitation avec abandon des piliers

Chapitre III: Méthodes d’exploitation avec soutènement artificiel

Chapitre IV: Méthodes d’exploitation sans soutènement

Chapitre V: Méthodes spéciales d’exploitation


Généralités sur les méthodes d’exploitation en souterrain

Introduction :

Les matières minérales se présentent dans la nature de manière disséminées et

variées, ce qui donne lieu à des techniques et méthodes d’exploitation diverses.

L’évolution des travaux d’exploitation (abattage, chargement, remblayage …) dans

l’espace et dans le temps se nomme : méthode d’exploitation.

Chaque mine constitue un cas particulier, les méthodes d’exploitation

seront dictées par : la nature et les caractéristiques géo mécaniques des

roches du gisement, les possibilités des récupération du minerais

(sélectivité) ainsi que par des considérations d’ordre économiques telles

que la valeur marchande du gisement sur les marchés existants.


Recherche du gisement
Les étapes suivantes conduisent à la recherche du gisement:
 La prospection;
 La reconnaissance;
 L’exploitation du gisement
La prospection comporte une étude géologique (géologie régionale) pour une vaste zone.
Cette étude pourra être complétée par des études géophysiques et géochimiques.
Les études géophysiques comprennent:
 Les anomalies magnétiques;
 La variation de la conductivité électrique;
 La variation du champ gravitationnel;
 La radioactivité.
Quant à l’étude géochimique, elle comprend l’analyse des sols, de de l’eau, l’étude des
plantes et des arbres…
Exemple des travaux de prospection d’exploration pour un gisement
uranifère
De la prospection à l’exploration jusqu’à l’estimation des
réserves
Type des méthodes de prospection Prospection
• Prospection aéroportée
• Prospection géochimique
• Méthodes géophysique

Exploration

Reconnaissance du gisement
Reconnaissance:
resources

Reserves

Ouverture de la mine

Coût 50 M€ Quelle méthode


d’exploitation
Une vue d’une
zone de
minéralisation
cuprifère
Gisement de minerais: reconnaissance
La reconnaissance: C’est l’étude du gisement pour en La figure montre une cas de
déterminer l’étendue, les limites et la valeur marchande. reconnaissance d’un corps
minéralisée par sondages
carottés :
Les sondages sont très
largement utilisé en
exploitation minière pour
reconnaitre le gisement. Ils
coûtent cher, leur choix et leur
positionnement, leur mode
d’exécution est très capital.
Exploitation en souterrain

Pour la figure A l’exploitation en


souterrain s’impose lorsque le
gisement possède une grande
couverture de mort terrain. Dans ces
conditions , toute initiative
d’exploiter le gisement en mode à
ciel ouvert s’avère très couteuse.

La figure B montre, le gisement se


trouve en flanc d’une montage mais,
enfoui dans d’immense roches
stériles. A l’instar du premier cas, il
n’est pas à première vue rentable de
l’exploiter à ciel ouvert. L’exploitation
du gisement en souterrain dévient
dans ce cas une alternative
incontournable.
Accès au gisement
L’exploitation d’un gisement dans les profondeurs de la terre nécessite une
infrastructure spéciale: un réseau de puits et de galeries communiquant avec
la surface et permettant la circulation du personnel, le transport du matériel
et du minerai. Avant d’aborder les méthodes, il est essentiel de présenter les
différents accès au gisement .

On accède au fond par un puits d’extraction, duquel partent des galeries


menant aux chantiers. Les différents niveaux d’exploitation sont reliés par des
galeries appelées plans inclinés. Toutes les excavations souterraines doivent
être desservies par des systèmes d’aérage (amenée d’air frais et évacuation
d’air vicié), d’alimentation en électricité, en eau et en air comprimé,
d’exhaure, de roulage et de communications (voir figure).
Dispositif d’accès primaire , secondaire et connexes dans une mine souterraine.

Accès primaire

1. Puits verticaux
2. Puits inclinés,
3. Rampe d’accès
4. Galerie à flanc de
coteau

Accès secondaire et
connexes

1. travers bancs
2. puits aveugles,
3. cheminées,
4. drifts
5. recoupes
Dispositif d’accès primaire , secondaire et connexes dans une mine
souterraine.
A l’instar de la figure précédente , on reconnait les ouvrages primaires et secondaires
d’accès à un gisement. Différemment du cas précédent, les accès soit par incliné, soit
par puits débouchent au jour.
Infrastructure d’une exploitation hybride: ouvrages principaux
Exemple mine de KMI: ouvrages d’accès d’air et station de pompage

Sur la figure, on reconnaît les accès


principaux et secondaires au gisement.
Infrastructure d’une mine souterraine: ouvrages de stockage du
minerai

La figure une vue spatiale


en 3D du réseau formé par
les accès primaires (1) et
secondaire (2) du gisement.
Quelques dispositifs d’accès par inclinés

Accès au gisement
par inclinés (pour
une couche unique
ou pour un gisement
multi couches)

1 . et 2. Incliné principal 1. Incliné principal placé


placé au mur au mur
3 et 4. les travers bancs 2 et 3. Travers bancs
Quelques dispositifs d’accès par puits

A Les différents
modes d’accès
par puits : en
zones
montagneuses
1. Travers bancs ou sur une
2. Puits borgne
plaine.
3. Puits inclinés

B C D
Travers bancs

Le puits traverse la zone Le cas classique d’une Puits placé entre deux
minéralisée: un grand stot de exploitation avec un puits au gisements.
protection est nécessaire. mur du gisement
Quelques dispositifs d’accès par puits (vue de dessus)

A. Puits sur le flanc du gisement B. Puits principal au centre du gisement

Toit Toit

Mur Mur

A. Le premier schéma minimise le B. Le deuxième schéma optimise la


nombre de puits pour faciliter la distance moyenne de transport et cela
ventilation. Ce schéma augmente la nécessite en minimum 3 pouts pour
distance moyenne de transport. assurer la ventilation.
Quelques dispositifs d’accès par inclinés
A. Accès par inclinés en spiral. B. Accès par inclinés alternés par niveaux

1. Puits inclinés 2. Rampe 3. Travers bancs 4. Galeries de transport 5. Creusement 6.


Foudroyage
Couts estimatifs de creusement de la rampe

𝐂𝒈𝒂𝒍𝒆𝒓𝒊𝒆 = 𝐂𝒓𝒆𝒇 𝐤 𝑺𝟎,𝟔 𝒈𝒂𝒍𝒆𝒓𝒊𝒆 (USD/m)

Type de galerie Coefficient k


Galerie horizontale 0,343
Rampe 0,404
Cheminée avec soutènement 0,467
Cheminée sans soutènement 0,384
Excavations de service 0,394
Dimension du puits: diamètre (Guelle du puits)

Il est évident que si la


production journalière du puits
est supérieure à 2000 t/j. Le
diamètre du puits sera de plus
ou moins 8m.

𝐃 = 𝟏, 𝟕𝐩𝟎,𝟏𝟓 (m)
Coûts estimatifs de creusement d’un puits (cout au mètre foré).

A. Variation du cout par rapport au B. Variation du cout par rapport à la


diamètre du puits profondeur

𝐂𝐟𝐢𝐱 = 𝟐𝟒𝟒𝟓𝟐𝟕𝑫𝟎,𝟓 (USD) 𝐂𝒗𝒂𝒓 = 𝟐𝟒𝟓𝟓𝑫𝟎,𝟓 𝐇 𝟏,𝟎𝟓 (USD)


Accès par puits Vs inclinés (rampe)
Le coût opératoire de transport à partir de la rampe est faible du mode de translation
par la puits à la profondeur de 400m. Au-delà de cette profondeur, il est plus
économique de réaliser le transport puits vertical que l’incliné ou rampe.
Accès combiné: puits et rampe
Accès combiné: puits et rampe

800-1200 m

4
Découpe du gisement : application de la méthode d’exploitation

Accès

Niveau d’exploitation
Autres applications du mode mixte: alternance entre mode ciel
ouvert et souterrain

Puits

A. Mine à ciel ouvert:


accès en souterrain
par incliné.

B. Accès au gisement par


une combinaison puits
et inclinés.
Définition de la méthode d’exploitation
La méthode d’exploitation est l’ensemble des normes et techniques mise en
œuvre pour extraire plus ou moins aisément une substance minérale tout en
garantissant la sécurité du matériel, du personnel et l’épuisement complet du
gisement.
Familles des
Méthodes Méthodes d’exploitation en
souterraine méthodes

Soutènement Soutènement
avec Piliers artificiel Sans soutènement

Sous- niveaux Gradins droits Chambres VCR chambres Sous-


Chambres et Chambres Traçage et Blocs
abattus : longs et chambres montantes ramblayées niveaux
piliers magasins dépilage foudroyés
trous remblayés remblayées CAF stoping foudroyés

Amplitude élevée de déplacements


Définition de la méthode d’exploitation

Le classement des méthodes d’exploitation sur base de leur


flexibilité et des couts opératoires.

1 2 3 4 5
La méthode d’exploitation fait généralement intervenir les opérations
suivantes :

• Abattage : forage, tir.

• Chargement

• Transport : gravité, engins miniers etc.

• Le soutènement, aérage, exhaure.

Toutes ces opérations sont interdépendants c’est-à-dire l’apport de


l’une ne peut-être prévue sans envisager les répercussions sur l’autre.
Les facteurs qui favorisent le rendement de la
méthode d’exploitation

 Production d’un chantier: tonnes par mois;

 Importance de travaux préparatoires: métrage de galeries préparatoires


par 1000 tonnes de minerais prêt pour l’exploitation;

 La productivité du personnel: les tonnes par hommes par poste, ou les


tonnes par homme par an;

 Le niveau de mécanisation: le pourcentage de la main d’œuvre dans


l’exploitation(plus le pourcentage est faible, plus la mine est mécanisé).

Les facteurs ci-dessus participent au choix rationnel de la méthode


d’exploitation (productivité de la méthode).
Choix de la méthode d’exploitation

Le choix de la méthode d’exploitation dépend des dimensions et de la


configuration du nouveau gisement, de la valeur des minéraux qu’il
renferme, de la composition, de la stabilité et de la résistance du massif
rocheux et des impératifs de production et de sécurité (parfois conflictuels).

Les méthodes d’exploitation minière ont connu une évolution ininterrompue


depuis l’Antiquité. Il sera surtout question ici des méthodes mises en œuvre
dans les mines partiellement ou entièrement mécanisées dans la dernière
partie du XXe siècle.
Choix de la méthode d’exploitation

Le choix intervient non seulement pour un nouveau gisement, mais surtout


lorsqu’un des paramètres essentiels de l’exploitation affiche une variation
ensemble remettant en cause l’un des facteurs principaux de la méthode en cours
tels que :
 L’extension particulière du gisement ;
 Une variation des conditions d’exploitation (variation de la teneur, variation
du pendage, afflux important d’eau etc.) ;
 Une variation des dimensions ou du gabarit des engins miniers.
Les paramètres déterminants pour le choix d’une méthode d’exploitation : ces

paramètres sont d’ordre : naturel (1), technique (2) et économique (3).


Choix de la méthode d’exploitation: Contexte géologique

L’origine, la structure, les caractéristiques mécaniques d’un gisement sont des


paramètres importants qui participent au choix de la méthode d’exploitation.

Classification de la roche
par rapport à:

La Géologie du site Caractéristiques


(Genèse du gisement) mécaniques

Magmatique Homogène et
isotrope Résistant
Sédimentaire
Métamorphique Fracturée-
anisotrope
Altéré
Nature Qualité
Contexte géologique : nature du gisement
En ce qui concerne la nature du gisement, on rencontre:

 Les gisements primaires: ignés ou magmatiques

 Les gisements secondaires: sédimentaires ou métamorphiques.

Par ce processus de mise en place , les gisements auront des formes(


épaisseurs, étendues etc.) et les paramètres d’orientation (pendage et
direction) différentes. Ces dicteront évidemment de la méthode
d’exploitation qu’il faut appliquer pour exploiter le gisement.

Gisement de type primaire Gisement de type secondaire


Contexte géologique : nature du gisement

Ces paramètres ont trait généralement à :


 La forme (géométrie) ;
 La structure tectonique ;
 La composition minéralogique.
L’ensemble des paramètres ci-dessous se rapporte tant à la forme
géométrique du corps minéralisé qu’à l’encaissant (le mur et le toit).

Pendage
Les méthodes d’exploitation peuvent se différencier suivant l’angle du
pendage du gisement. Pour cela, on distingue :
 Les plateures (0°à 25°) et parfois 30° ;
 Les semi-dressant (25° à 45°) ;
 Les dressants de 45° à 90°.
Choix de la méthode d’exploitation: paramètres naturels

Epaisseur du gisement:

 Selon l’épaisseur du gisement, on distingue les méthodes


appliquées aux:
 Couches minces ou moyennes (0,5 à 10) ;
 Couches épaisses >10m ;
 Il existe des couches très épaisses d’épaisseur supérieure à 50 m. En
République Démocratique du Congo (ex-Zaïre), le gisement de
Kipushi situé au Katanga a une épaisseur moyenne de plus ou moins
60m.
Ainsi si le gisement est moins épais, il sera pris en une seule fois entre le toit
et le mur. Par ailleurs, les couches épaisses sont prises plusieurs fois.
La nature du gisement est comprise ici comme étant un paramètre
dépendant de la qualité du minerai et celles des épontes. La méthode
d’exploitation sera choisie selon que la roche minéralisée est plus résistante
que les épontes ou vice versa.
• Paramètres dépendant de la composition minéralogique
• La tenue du gisement est un paramètre important qui dicte le mode
d’abattage :
• Sélectif : les minerais sont abattus selon qu’ils sont riches ou pauvres.
• Global : les minerais seront abattus indistinctement de leur teneur.
• Paramètres technico-économiques.
Ce sont des paramètres qui interviennent compte du savoir faire de l’homme,
ainsi que les possibilités offertes par le marché(le prix de revient du métal, les
coûts des travaux préparatoires etc.).
Mesure des paramètres de direction d’un gisement
A B C

L’épaisseur apparente
D Les images A,B et C ci-après montrent les
échantillons des roches minéralisées, La
L’épaisseur vraie mesure du pendage est effectuée à l’aide
Pendage d’une équerre télescopique et ou d’un
rapporteur,
Sur la figure D est illustrée la mesure des
épaisseurs vraies et apparents d’un
gisement quelconque.
Contexte géologique : qualité du gisement
Les propriétés mécaniques et physiques qui entre en jeu comme: la dureté, la
rugosité, l’abrasivité, la résistance en compression, le RQD etc.
Ces paramètres ont une influence sur la méthode elle-même ou l’un des
paramètres de la méthode comme : le soutènement, le forage, le minage etc.
Les détails par rapport à la qualité du gisement sont amplement rappelés au
cours de mécanique des roches II.
Par ailleurs en rappelant deux paramètres relatifs à la qualité de la roche comme
la dureté et l’abrasivité, on peut dire ce qui suit:
La dureté: la résistance à la pénétration est essentiel pour le forage ( le tableau
de dureté est rappeler au tableau ci-dessous.
L’abrasivité : les roches ayant une teneur en SiO2 sont abrasive.
Contexte géologique : dureté

La dureté est mesuré et rapportée sur plusieurs échelle. Nous citons ici les échelle de
Mohs, de Knoop, Vickers er Rosival (voir Mécanique des Roches II).
Contexte géologique : dureté

La dureté est mesuré et rapportée sur plusieurs échelle. Nous citons ici les échelle de
Mohs, de Knoop, Vickers er Rosival (voir Mécanique des Roches II).
Contexte géologique : Résistance
La classification des roches du gisement en fonction de sa résistance est une
partie très abondante de la bibliographie de la mécanique des roches I (mesure
de : la résistance en compression, du RQD, du RMR du GSI etc.).

Pour le cas qui nous concerne , on se limite à la résistance en compression:


D’après Coates: La roche la moins résistance a une valeur de 𝝈𝒄 ≤ 𝟑𝟓𝑴𝑷𝒂
La roche résistance a une valeur de 𝝈𝒄 = 𝟑𝟓 − 𝟏𝟕𝟓𝑴𝑷𝒂
La roche très résistante a une valeur de 𝝈𝒄 ≥ 𝟏𝟕𝟓𝑴𝑷𝒂

Il est évident que la valeur de la résistance en compression de la roche


participera au choix et ou aux variantes des méthodes ci-après: avec
abandon des piliers, avec soutènement artificiel ou sans soutènement.
Contexte géologique : Résistance
Classification des roches et sols d’après la valeur de la résistance en
compression, Russo 1984.

En ce qui concerne
Roches les massifs rocheux:
la classification des
roches sur base de
la résistance en
compression
dépend
généralement des
classification des
Coates (1964) ou
Sols de Deere (1966)et
Miller
Contexte géologique : Résistance, fracturation et altération

Carottes moins Carottes très Roches très


fissurées fissurées altérées

1.Roche dure 2.Roche fissurée 3.Roche altérée

La roche intacte ,
Roche altérée
moins fissurée et
Roche difficile à forer,
très résistante.
fracturée, facile facile à abattre
Une telle roche
à abattre et à mécaniquement.
est difficile à
charger mais, L’altération peut-
forer et à abattre
elle est difficile être utilisée
mais, bonne
à soutenir. avantageusement
lorsque la roche
pour les méthode
est utilisée pour
caving.
le soutènement.
Incidence de la fracturation: RQD
Le RQD est le rapport entre (%) entre la longueur des carottes intactes de plus
de 10 cm et la longueur de la passe de sondage. La valeur du RQD est un
indicateur précieux de la qualité de la roche.
RMR et Q system
Les paramètres calculés antérieurement sont la résistance en compression, le
RQD. Il est évident qu’un seul paramètre ne peut être représentatif du
comportement complexe de la roche autour de l’excavation. Une classification
qui combine les différents paramètres de la masse rocheuse. C’est le cas
notamment du RMR, le Q de Barton (voir: Mécaroches I)qui regroupent les
différents paramètres liés à : la résistance en compression, au RQD, à
l’altération, aux venues d’eaux etc. Le RMR permet dans ce cas d’estimer la
qualité du massif rocheux à partir des tableaux ci-après:

Indice global 100-81 80-61 60-41 40-21 20


Classe de la roche I II III IV V
Description Très bonne Bonne Moyenne Médiocre Très médiocre

Par ailleurs , le Q de Barton est très adapté pour les travaux souterrains:
𝑹𝑸𝑫 𝑱𝒏 𝑱𝒏
𝑸𝑩𝒂𝒓𝒕𝒐𝒏 = . . 𝑹𝑴𝑹 = 𝟗𝒍𝒏𝑸 − 𝟒𝟒
𝑱𝒏 𝑱𝒏 𝑺𝑹𝑭
RMR et Q system
𝑅𝑄𝐷 𝑹𝑸𝑫 = Rock Quality Designation
= Représente la structure du massif rocheux
𝐽𝑛 ou la taille moyenne des blocs. 𝑱𝒏 = Nombre de familles de joints

𝐽𝑟
𝑱𝒓 = Rugosité des joints
= Représente le cisaillement entre les blocs
𝐽𝑎 (possibilité de glissement entre blocs) 𝑱𝒂 = Altération des joints

𝐽𝑤 𝑱𝒘 = Venue d’eau dans le joint


=Z Représente les contraintes préexistantes Stress Reduction Factor
𝑆𝑅𝐹 ou induites SRF=

Lorsque le facteur Z =1, le Q de Barton est égal à Q’


Pour les méthodes d’exploitation , la tenue des massifs rocheux est nécessaire pour le
soutènement et aussi pour le foudroyage. Mathews et al.1980 ont montré que la
possibilité de foudroyage d’un chantier dépend évidemment des caractéristiques
mécaniques mais surtout d’un paramètre N.

𝑵 = 𝑸′ . (𝑨. 𝑩. 𝑪)
Ainsi, A est le facteur des contraintes, B est le facteur de fracturation et C est le facteur
d’orientation des joints (voir figure ci-dessous).
Possibilité du foudroyage par rapport à la résistance des massifs rocheux

Pour évaluer la possibilité de


foudroyage du toit, on compare la
largeur du toit avec le facteur N
comme nous l’avons illustré sur la
figure ci-dessus.
Comparaison des méthodes de classification des
roches
Cette catégorie des roches est
difficile à abattre et les ouvrages
qui y sont implantés sont
généralement stables. Ces roches
peuvent servir de support pour le
toit : pilier

Les roches de cette catégorie sont


facile à abattre (abattage
mécanique). Le foudroyage est
meilleur pour ces roches.
Choix d’une méthode d’exploitation efficiente

Qu’est ce qu’on cherche lorsqu’on compare une méthode par rapport à une
autre?

1. On cherche à récupérer le plus de


1. Caractéristiques de récupération
minerai possible et le moins de
stérile s’il en faut.

2. On cherche à augmenter le tonnage


2. Caractéristiques de productivité
journalier et à réduire le nombre de
chantiers en exploitation pour
atteindre cet objectif

3. Caractéristiques économiques 3. On cherche à réduire le coût


d’exploitation.
Choix d’une méthode d’exploitation efficiente: les raisons

 Maximiser la récupération du gisement plus de 80%;


 Maximiser la sécurité;
 Maximiser la mécanisation de la méthode;
 Maximiser l’utilisation de la gravité (foudroyage);
 Maximiser l’utilisation du soutènement naturel;
 Minimiser la dilution (inférieure à 20%);
 Minimiser les travaux au rocher;
 Minimiser les couts opératoires;
 Minimiser le temps de pré production.
En tous les cas, une bonne méthode doit favoriser la flexibilité de la méthode:
À la taille de la zone en exploitation, distribution des teneurs, gestion des eaux
souterraines.
Résumé des paramètres qui guident au choix rationnel d’une méthode
d’exploitation

1 2 3

Amplitude élevée déplacement

Augmentation de l’énergie de déformation


1
Géométrie du gisement:
Deposit’s geometry
2 Géométrie du
gisement:
Deposit’s geometry

Shape
3 Géométrie du gisement:
Deposit’s geometry
Performance techniques et économiques des méthodes
d’exploitation
1 2 3
Contraintes environnementales
Une méthode d’exploitation efficiente doit s’adapter au contexte social,
économique et environnemental.

Un regard à propos doit être maintenu vis-à-vis:

 Zones de subsidence ( si le gisement se trouve en milieu urbain ou habitable);

 Pollution des nappes d’eau suite au foudroyage : gestion des résidus solides
et liquides ( drainage acide) qui viennent des exploitations minières),

 Stockage des remblais: pollution atmosphérique par des poussières,


dispersion des particules solides, occupation de l’espace habitable, pollution
des rivières etc.
Contraintes environnementales
La faible consommation des stériles par la méthode d’exploitation exige la remontée des
produits et leur stockage à l’air libre ( image). L’action du vent, des précipitation et de
l’évaporation se traduit respectivement par:

Action

Action

1.Avant la constitution du 2. Après la constitution du


remblai remblai

Action
Drainage acide d’une mine qui
utilise le caving
Cours d’eau
Contraintes environnementales

1. L’exposition des produits excavés (sulfures) en présence de l’eau et à


l’oxygène, des acides peuvent se former. Les acides à leur tour lessivent le
terril et les métaux tels que le Pb, As , Zn se dissolvent pour former les
solutions acides (drainage acide).
2. La partie superficielle séché du terril qui en contact avec l’atmosphère
favorise la présence des poussières et le transport des particules solides
nocifs.

L’action individuelle ou combinée du drainage acide et des poussières entrainent


de dommages graves sur la biodiversité (la faune et la flore) et ont un impact
négatif sur la santé des êtres humains (travailleurs ou riverains). Le choix de la
méthode d’exploitation efficiente pourra limiter l’impact environnemental.
Paramètres économiques
Une meilleure méthode d’exploitation est celle qui permet un maximum de
production pour un minimum de coût opératoire pendant un temps
relativement court. Une méthode rationnelle doit assurer :

 Un volume minimum des travaux préparatoires ;


 Une excavation maximum du minerai;
 Un rendement de récupération élevé et une faible dilution;
 Un prix de revient minimum des opérations minières ;
 Une grande flexibilité couplée d’une bonne habilité à la mécanisation;
 Une grande productivité (tonnage/homme);
 Un très faible risque d’accidents.

Pour assurer un bon suivi (une planification), il est essentiel que la


méthode d’exploitation assure une bonne concentration des travaux.
Une méthode efficiente doit s’adapter aux variations des conditions du
gisement en occasionnant des pertes minimales du minerai.
Paramètres économiques
L’exploitation des mines entrainent des risques économiques dont il faut tenir
compte pour dans l’exécution du projet minier. Ces risques sont :

1. La longue période de pré production; prospection, exploration, études


de faisabilité, études d’impact environnementales etc.

2. Les risques miniers: variations des teneurs dans le gisement, les


éboulements, les explosions des gaz(grisou), les inondations( ennoyage)
etc.

3. Les risques financiers: faillite de banques, les guerres etc.

En ce qui concerne le deuxième point, le choix d’une méthode rationnel, peu


diminuer sensiblement le risque encouru. Une bonne méthode dans ce cas,
devra garantir une bonne sélectivité, une fiable dilution, une sécurité
maximale.
Prise du gisement et avancement des travaux

La direction:
La direction permet de classifier la méthode par rapport à l’avancement des
travaux miniers.

Méthodes chassantes ou avancantes

Ce sont les méthodes pour lesquelles le front d’abattage progresse en même


temps que les voies d’accès.

Méthodes rabattantes
C’est une méthode dont les voies d’accès ont été creusées à l’avance jusqu’à
l’extrémité du panneau à exploiter. La méthode démarre en bout du panneau
et rabat vers le point de départ des voies.
Le choix rationnel d’une méthode d’exploitation

Le choix d’une méthode d’exploitation passe par :

 L’établissement d’un groupe de méthodes applicables aux conditions


naturelles d’un gisement donné ;

 Ensuite, on procède par l’élimination progressive d’un ou de plusieurs


groupes de méthodes,

 Lorsqu’il en reste 2 ou 3 méthodes, on entame une étude approfondie des


paramètres technico-économique en vue de déboucher vers la méthode
la plus rationnelle.
Une étude comparative avec des gisements similaires, ou un environnement
minier similaire est un gage qui permet de guider au choix de la méthode
d’exploitation.
Productivité des méthode d’exploitation
La productivité de la méthode est un paramètre de choix de la méthode
d’exploitation. En général, la productivité est exprimé en homme/tonne.

La productivité comme nous la présentons sur ce tableau est un indicateur de


la mécanisation de la méthode.
Productivité des méthodes d’exploitation
Productivité des méthodes d’exploitation par rapport à la
profondeur à laquelle se trouve le gisement.

Baisse de la productivité
avec la profondeur.

Kamoto; Musoshi Kipushi ???


Récupération du gisement: dilution
Les principales causes de la dilution en exploitation Une méthode efficiente
minière. doit permettre une
récupération maximale:
elle doit éviter les perte
1 quantitative (dans les sots
et piliers) et minimiser les
pertes qualitative: dilution
1

2 3
Causes de dilution
1. Maille de forage, minage,
chargement
2. Roches stériles au toit;
3. Remblayage.
Récupération du gisement: dilution
La dilution pendant l’exploitation est obtenue par l’expression suivante:

𝑪𝒑 − 𝑪𝒂 𝑪𝒑 − 𝑪𝒂
𝑹 = 𝟏𝟎𝟎 % 𝑹 = 𝟏𝟎𝟎 %
𝑪𝒑 − 𝑪𝒓 Si : Cr=0, on aura: 𝑪𝒑

Avec:
Ca= la teneur moyenne du minéral utile dans la roche abattu;
Cp=la teneur moyenne du minerai dans la gisement ( avant les opérations
d’abattage);
Cr= la teneur du minerai utile dans la roche contaminée ( non chargée)
Ta= tonnage du minerai extrait;
Tp=tonnage du minerai en place.

La pourcentage E(%) du minerai extrait s’exprime de la manière suivante:

𝑻𝒂 𝑪𝒑 − 𝑪𝒂 Les pourcentage du minerai perdu


𝑬 = 𝟏𝟎𝟎. . ( )%
à cause de la dilution s’exprime par 𝑷 = 𝟏𝟎𝟎 − 𝑬 %
𝑻𝒑 𝑪𝒑 − 𝑪𝒓
l’expression ci-dessous:
Exemple: soit une mine souterraine quelconque dont les réserves minières et
les pertes en minerais sont 1connues. Après application du foudroyage
estimer les paramètres ci-dessous de la méthode d’exploitation.

𝑷 𝟗𝟎𝟎
𝐏𝐞𝐫𝐭 𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫𝐚𝐢 𝐏𝐦𝐢𝐧 = 𝟏𝟎𝟎. . 𝟏𝟎𝟎 = 𝟗%
𝑹 𝟏𝟎𝟎𝟎
Minerai
𝑺 𝟏𝟔𝟎𝟎
𝐒𝐚𝐥𝐢𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫𝐚𝐢 𝑺𝐦𝐢𝐧 = 𝟏𝟎𝟎. . 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟓%
𝑻𝑽 𝟏𝟎𝟕𝟎𝟎
𝑷.𝒕𝒑 .𝑺.𝒕𝒔 𝟏𝟎𝟎𝟎.𝟎,𝟏𝟏.𝟏𝟔𝟎𝟎.𝟎,𝟎𝟏𝟓
𝐏𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐦é𝐭𝐚𝐥 𝐏𝐦é𝒕 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟗, 𝟒%
𝑹𝒕𝑹 𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎.𝟎,𝟎𝟖
Métal
𝒕𝑹. 𝒕𝑻𝑽. 𝟎,𝟎𝟖.𝟎,𝟎𝟔𝟖
Dilution 𝑫 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟓, 𝟑%
𝒕𝑹 𝟎,𝟎𝟖
Paramètres économique: teneur de coupure
La teneur de coupure est une notion économique pour l’exploitation d’un gisement. Elle
représente une teneur plancher d’alimentation du concentrateur. Pour notre cas, la teneur
de coupure (cut off grade) est un indice majeur qui donne une idée sur la quantité des
réserves en place. Plus les réserves sont importantes moins le cut off grade est élevé
(tableau ci-dessous). La méthode d’exploitation devra permettre une dilution qui favorise
l’atteinte facile de la teneur de coupure.

Cas Teneur Cuf off grade Réserves, millions de Méthodes


moyenne tonnes d’exploitation
probables
A 5,5% 4% 500.000 Square set
B 2,5% 1,5% 5.000.000 Cut And Fill
C 0,9% 0,5% 50.000.000 Block Caving

Les expressions du calcul de la teneur en coupure dépasse le cadre de ce cours ( voir projet minier).
Paramètres économiques: Coût de la méthode d’exploitation

Le coût des opérations minières est un paramètre essentiel pour discriminer


une méthode par rapport à l’autre. Sur le tableau ci-dessous, une gamme de
prix en % est donnée pour les méthodes d’exploitation les plus courantes:

Toute chose restant


égales: le bloc caving
et les longs traçages
sont les méthodes
les moins couteuses.

La méthode square
set est de loin la
plus onéreuse.
Productivité de la méthode (tonnage/mois)
3

Il est évident que lorsque l’on est en quête de minerai et d’une grande productivité :
les méthodes qui impliquent le foudroyage sont les plus attrayantes : 1,2 et 3
Productivité du personnel
A B

A. Productivité générale de la méthode B. Productivité individuelle des travailleurs


Coût de consommation en explosif (kg/t)

1. Consommation faible
1
2 3

2. Consommation très élevée

Les méthodes d’exploitation : CAF, RAP et chambres et magasins sont les plus
consommatrices en explosifs (coût d’abattage est très élevé).
Coût opératoire général de la méthode d’exploitation
1

1. Les méthodes d’exploitation: stoping


(tranches descendantes t le CAF (tranches
montantes remblayées) présentent les coûts
opératoires les plus élevée (USD/tonne).
2
Coût total en USD par opération
La répartition des coûts opératoire de chacune des méthodes
d’exploitation selon: le développement des travaux, l’abattage ,
le déblayage, soutirage, soutènement, remblayage et divers.
Il est évident qu’il faudra confronter les couts opératoires avec
le productivité de la méthode et opérations connexes (aérage,
exhaure, personnel etc.).
Coûts de la méthode (%)

La mécanisation est importante: non seulement elle améliore la productivité mais réduit
le coût du personnel qui représente plus 45% de la méthode est moins mécanisée.
Investissement de la méthode (valeurs estimatives).
Le coût estimatif d’investissement par méthode d’exploitation. L’équipement
(acquisition d’engins miniers) reste le paramètre déterminant de comparaison entre
les méthodes.
Investissement de la méthode :pourcentage (%) de
chaque rubrique .
Le tableau ci-dessous montre, le géométrie des trous de forage et techniques et
les outils d’abattage utilisés pour les méthodes d’exploitation le plus courantes
en mine souterraine.
Plan du cours
Chapitre I: Généralités sur les méthodes d’exploitation
Chapitre II: Méthode d’exploitation avec abandon des
piliers
Chapitre III: Méthodes d’exploitation avec soutènement
artificiel
Chapitre IV: Méthodes d’exploitation sans soutènement
Chapitre V: Méthodes spéciales d’exploitation
Méthode d’exploitation par chambres et piliers

Cette méthode s’applique aux formations dont le pendage, nul à modéré, ne


dépasse pas 20°. Ces formations sont souvent d’origine sédimentaire. Le toit des
galeries peut être boulonné si sa stabilité pose problème.
Mise en place de la méthode:
L’abattage du minerai se fait par tir de mines horizontales, en avançant sur
plusieurs fronts et en formant des vides (chambres) séparés par des piliers de
minerai laissés en place pour empêcher le toit de s’effondrer. On obtient ainsi
d’ordinaire un quadrillage régulier de chambres et de piliers.
La largeur et la hauteur du front correspondent aux dimensions de la galerie.
Dans les couches de grande épaisseur, on utilise des jumbos de forage. Si la
couche a au moins de 3 m d’épaisseur, on utilise des appareils de forage de
plus faible encombrement.
Conditions d’application de la méthode

Les gisements épais sont exploités en partant du haut, vers le bas pour que
les travaux de stabilisation du toit puissent être exécutés à une hauteur
commode pour les mineurs.

Le reste du minerai est abattu par tranches horizontales, au moyen de tir de


mines horizontales parallèles à la surface libre. Les matériaux abattus sont
chargés dans des camions sur le chantier. Habituellement, on utilise pour
cette opération des chargeuses et des camions à benne basculante
ordinaires.
Application de la méthode

Les conditions géologiques qui favorisent l’application des chambres et piliers


sont les suivantes:

• Roches moyennement résistance à très résistance;

• La forme du gisement est tabulaire (épontes plus ou moins régulier);

• Pendage du gisement de 0 à 30°

• La teneur du gisement: moyenne à bonne;

• Profondeur du gisement moyenne 450m pour le charbon, 600m pour les


gisements non métalliques et 900m pour les mines de potasses.
Avantages et inconvénients de la méthode des chambres et
piliers
Avantages
 Couts d’exploitation relativement faibles;

 Production élevée ( récupération du gisement de 70 à 85%);

 Dilution relativement faible: 0à 20%

 Une bonne mécanisation des opérations minières;

 Bonne concentration des travaux miniers;

 Bonne ventilation de la mine.


Inconvénients

 Faible récupération du gisement pour des roches moins résistantes : perte quantitative
dans les piliers;
 Méthodes moins flexible en cas de variation brusque d’épaisseur du gisement;
 Présence des zones de subsidence en cas d’éboulement;
 Diminution de la sécurité de la méthode avec l’approfondissement de la mine (pression
de terrain).
Application de la méthode: Schéma de la méthode pour
les gisements épais
L’exploitation commence par le traçage de chambres horizontales, à partir
d’une galerie servant à la fois d’accès et de roulage. Le premier étage
horizontal suit le toit. L’étage suivant est tracé un peu plus bas dans la même
direction, et ainsi de suite en descendant, de façon à obtenir un découpage
en gradins.
Equipement en chambres et piliers

Forage
Boulonnage

Transport

Abattage
mécanique
Le cycle des opérations

La production en RAP= forage + minage + chargement + transport.

1. Le forage est réalisé à l’aide des marteaux sur béquilles( de plus en plus
rares) ou avec les jumbos de forage;

2. Le minage primaire et secondaire se font à l’aide de l’Anfo, des émulsions ou


des gélatineux;

3. Le chargement se fait par grappins, par raclage et par engins LHD (Load Haul
Dump);

4. Le transport des produits abattus se fait par raclage ou à l’aide des engins sur
pneus LHD et ou par convoyeurs blindés ou des bandes transporteuses.
1. Forage des trous 2 7. Forage au toit
du bouchon 1 8. Pose des
2. Chargement des boulons
trous 3
3. Abattage

Le déroulement
8 des différents
opérations est
cyclique.

4. Aération du front
7 5. Purgeage du toit
6. Chargement des
produits abattus
5
6
Méthode d’exploitation par chambres et piliers
Ouverture des chambres:
Le sens d’ouverture des
chambres est dictée par la
minéralisation et ou par la
fracturation: les chambres
doivent découper
perpendiculairement les grandes
familles de fractures. Pour
ouvrir les chambres on procède
comme suit:

1. On creuse d’une galerie de


faible section aléser au
dimensions finales de la
chambre
2. On ouvre et on élargie
Le minerai abattu est déplacé vers le puits à minerai simultanée de la chambre
par le tendem: chargeuse-camion benne (figure). (figure). Les chambres sont
Après l’excavation du minerai les toits des chambres séparées par des piliers , les
sont purgés et soutenus avec des boulons. roches résiduelles qui servent de
soutènement.
Le Jumbo pour le forage de développement

Cet engin est indispensable pendant l’ouverture et l’élargissement des


chambres; il est utilisé pour tous les travaux de creusement en massif
rocheux. Il comporte des perforatrices hydrauliques montées sur un ou deux
bras orientables. Grâce à cet engin, un opérateur travaillant seul peut forer 60
trous de mine de 4 m de profondeur en quelques heures.
Ouverture des chambres: forage et minage
Schéma ou plan de tir en chambre Lancement du minage
Ouverture des chambres: forage et minage

Forage et
minage du toit
de la chambre:
top heading.

Approfondisse
ment de la
chambre aux
dimensions
définitives:
benching
Moyens de chargement et de transport appliqués en souterrain

(a)

L’évacuation du minerai abattu du chantier vers


les ouvrages d’accès se fait par (a) chargeuse à
culbutage et camion-benne (c) par chargeuse-
transporteuse.

. (c)
Mise en place de la méthode :RAP avec benching

1. Creusement de la galerie au toit


de la chambre

2.Elargisement de la galerie
située au toit

3 et 4. Approfondissement et
élargissement de chambre à la forme
définitive prévue dans le projet.

Abandon d’un pilier haut


dont il faut garantir la
sécurité
Moyens de chargement et de transport appliqués en souterrain

Le chargeur de trous de mine


(b)
est un complément
indispensable du jumbo de
forage.

La chargeuse (figure ) est un véhicule à usages


multiples, utilisé notamment pour l’évacuation
du minerai et la manutention des matériaux.
Elle existe en diverses dimensions, de sorte
que les mineurs peuvent choisir le modèle le
plus approprié à la situation ou à la tâche à
exécuter. Les chargeuses, disponibles en
diverses capacités, sont parfaitement adaptées
aux travaux de déblocage des sous-niveaux La
benne une fois remplie, les chargeuses
transportent les matériaux à quelque 200 m,
les déversent dans la cheminée d’évacuation et
retournent au chantier pour un nouveau
chargement
Boulonnage en chambre et piliers
UG2 Support
Section
1.6 m Rockbolts spaced
160-180 mm
1 m between lines
spaced 1.0 m 1.0m
between lines 1.5 m
0.5 m
Plan
3.0 m

9.0m 1.0 m

Pillar

9.0m

Shoulder
Configuration spatiale de la méthode des chambres et
piliers

Application
des chambres
et piliers
classiques:
Les piliers
séparent de
larges
chambres qui
sont par la
suite
remblayée
pour des
raisons de
1. Amenée d’air frais 2. Sortie d’air vicié 3. Cheminée d’évacuation du stabilité.
minerai 4. Arrivée des remblais 5. Piliers 6. Remblais
Les larges ouvertures créée favorisent les instabilités des piliers. Pour la sécurité de la
méthode et du personnel, on diminue le taux de vides en remblayant les vides.
Remblayage des chambres
Surface

Le remblayage des chambres vides empêche


Concentrateur
la roche encaissante de s’effondrer. Il
conserve au massif rocheux sa stabilité
intrinsèque, ce qui, d’une part, garantit la
sécurité des mineurs et, d’autre part, autorise
une meilleure exploitation du gisement. Le
remblayage est surtout associé à
l’exploitation par tranches montantes, mais il
se pratique aussi lorsque sont utilisés les
sous-niveaux abattus ou l’abattage par Chambre
Fond de la mine
charges concentrées.

Le remblai provient soit des travaux


préparatoires soit du concentrateur.
Ouverture, élargissement et remblayage des chambres
Les vides abandonnés par l’exploitation
sont remblayés par des déblais qui
proviennent des travaux préparatoires
(creusement des travers bancs, des inclinés
etc).
En général, les vides sont
comblés par des tailings du
concentrateur.

Le remblayage des chambres


vides empêche la roche
encaissante de s’effondrer. Il
conserve au massif rocheux sa
stabilité intrinsèque, ce qui,
d’une part, garantit la sécurité
des mineurs et, d’autre part,
autorise une meilleure
exploitation du gisement.
Chambres et piliers: rule of tumb

Les dimensions des piliers abandonnés dépendront de plusieurs paramètres en


autres:
 La profondeur de l’exploitation,
 L’état de fracturation du massif rocheux;
 La qualité du minerai et son prix de revient.
Par ailleurs, il existe des limites techniques pour le choix des dimensions optimales
des piliers:
Pour la résistance à moyen et à court terme du pilier est de 1,1 et 1,5 et le
rapport W/h=4 et 5.
Pour les piliers barrière le rapport W/h=10
Calcul des piliers
Le calcul des piliers dépend des contraintes auquel il est soumis; ces
dernières dépendent de la profondeur des travaux, de la géométrie du pilier
etc. Chargement du pilier

Contrainte Epaisseur de la couverture,


contrainte in situ etc.

Résistance du pilier= f (hauteur, épaisseur, résistance des roches).

Pour les détails sur le calcul des piliers, référence cours de mécanique des roches II.
Application des chambres et piliers à la mine de Kamoto (RD
Congo)
Brève présentation de la mine de Kamoto:

Le gisement cupro cobaltifère de Kamoto-Principal est formé de deux corps


minéralisés montré sur la figure, séparés par un intercalaire généralement
stériles. L’épaisseur moyenne de corps minéralisé et l’intercalaire est en
moyenne de 42m .
0m

Plateure

Modifié par : Dr Fanny Descamps, FPMs,2010.


Géométrie de la méthode la
méthode des chambres et
piliers à Kamoto.

La méthode est pratiquée sur la partie du


gisement en plateure. Au départ, on creuse
un réseau de galerie dites pilotes tracé au
toit de la couche et qu’on élargit
progressivement jusqu’au mur de la couche.
La méthode permet de prendre toute la
couche sur toute sa puissance ( supérieure à
12m). Les chambres sont tracées sur une
longueur de plus de 100m. Les dimensions
des piliers sont montrées sur la figure. Les
vides abandonnés sont traités avec du
remblai.
Traçage et dépilage: longues tailles

Application de la méthode:
Les longues tailles conviennent aux gisements en couches de forme régulière,
d’épaisseur réduite (faible) et de grande extension horizontale (par exemple une
veine de charbon, une couche de potasse .

C’est l’une des principales méthodes utilisées pour l’extraction du charbon. Le


minerai est abattu par tranches sur un front se déplaçant parallèlement à lui-
même dans la veine. Une allée est maintenue ouverte au front de taille, et on
laisse le toit s’ébouler à l’arrière taille à une distance éloignée des mineurs et de
leur matériel pour des raisons de sécurité.
Traçage et dépilage: longues tailles
Conditions d’application de la méthode:
 Les épontes doivent être friables permettant pour permettre le foudroyage des roches;

 Le gisement doit être tabulaire et son pendage de 10-30°;

 Le gisement doit être vaste ( il couvre une étendue de plus de 250ha);

 La profondeur du gisement est de 150 à 900m pour les roches métallifères. La profondeur peut
atteindre 3,5km pour les roches de charbon.

Avantages:

 La technique de longue taille permet une meilleure productivité et une sécurité accrue. La
productivité de la méthode atteint parfois 4,4 à 5 tonnes/homme.

 Le cout de la méthode est relativement faible

 Les opérations minières sont réalisées simultanément: abattage, transport et chargement.

 Les conditions de sécurité très bonne; l’espace de travail est protégé par des boucliers(longwall
shield).

Inconvénients:

 Apparition des zones de subsidences à l’aplomb de la zone de travail.


Traçage et dépilage: longues tailles

 La méthode est rigide, manque de souplesse et ne permet pas une bonne


sélectivité du minerai.

 Problèmes d’humidité et de feu souterrain pendant l’exploitation des


gisements de charbon;
Traçage et dépilage: longues tailles

1.Ouvertures des chambres avec abandon 2.Récupération de petits piliers et active


des quilles (petits piliers) du foudroyage

Avancée de la taille+pose du soutènement Foudroyage de la taille


Mise en place de la méthode

Les travaux préparatoires comprennent le traçage des galeries d’accès aux


chantiers et de transport du minerai au puits d’extraction. La couche à exploiter
étant d’épaisseur réduite et de grande extension horizontale, il est généralement
possible de l’exploiter par un réseau assez simple de galeries.

Les galeries de roulage sont tracées dans la couche même. La distance entre deux
galeries de roulage voisines détermine la longueur du front de taille.

Dans cette méthode, les galeries de traçage sont creusées jusqu’à l’extrémité d’un
panneau puis on passe au dépilage systématique des piliers qui sont pris en
retour.
La zone exploitée est foudroyée. Dans ce cas, le taux de récupération du gisement
peut atteindre 85 à 90% des réserves exploitables.
Abattage , chargement et transport du minerai

A Les travaux préparatoires commencent


par le creusement d’une voie de tête et
d’une voie de base.
Le front est tracé perpendiculairement à
Voie de tête l’axe de V.T et V.B. Le chantier est par la
(V.T)
suite soutenu sur toute la longueur

Galerie de
transport (V.B)
Soutènement
porteur
Mineur
continu
Voie de base (V.B)
Haveuse Charbon

Le minerai est abattu à l’aide du mineur


continu ou à l’aide d’une haveuse. Les
produits abattus sont chargés dans le Convoyeur
blindé
convoyeur blindé ( voir la figure).
Abattage d’un tranche de minerai (ABCD)
A

Foudroyage du toit
après retrait du (C)
soutènement (C).

Après abattage (A), le transport (B)


des minerais est effectué à l’aide du
convoyeur blindé monté sur rails.
Application de méthode des longues tailles à l’exploitation des
couches de charbon
1. Ouverture des tailles à l’aide de la haveuse 2
2. Soutènement provisoire des vides par des
étançons 3. Foudroyage progressif du toit.

A. Détachement des blocs après retrait des


étançons B. Eboulis obtenus après foudroyage.

3
A

B
Application de méthode des longues tailles à l’exploitation des
couches de charbon

A B

Accès à la couche par trois voies Augmentation de la portée des ouvrage


distinctes d’accès et de ramenée d’air

C D

Excavation du minerai et Foudroyage après


foudroyage partiel excavation du minerai
Pendant l’exploitation, l’espace de travail est stabilisé par un soutènement marchant sous forme de
boucliers métalliques munis de vérins. A l’avancement du chantier , les boucliers sont retirés pour
laissés favoriser le foudroyage du toit.

Longwall shield: joy mining machinery

La méthode de longue taille exige un équipement


adéquat pour le contrôle du toit. Jadis , le contrôle Bouclier métalliques
a été effectué à l’aide du soutènement en bois ou munis de vérins.

des étançons métalliques. De nos jour, on utilise


des boucliers métalliques munis de vérins
hydrauliques coulissant qui favorisent le
foudroyage du toit.
Méthode de longues tailles: par tranches foudroyées

Pour cette variante l’exploitation se fait en tranches et le minerai tombe


par gravité de la première tranches vers la quatrième. Le minerai est
ensuite raclé vers le puits minerai.
Plan du cours
Chapitre I: Généralités sur les méthodes d’exploitation
Chapitre II: Méthode d’exploitation avec abandon des
piliers
Chapitre III: Méthodes d’exploitation avec soutènement
artificiel
Chapitre IV: Méthodes d’exploitation sans soutènement
Chapitre V: Méthodes spéciales d’exploitation
Sublevel stoping
La méthode de dépilage par chambres vides dans lesquelles, après
creusement de traçage (cheminées ou sous-niveaux), le minerai est
abattu et récupéré dans un système plus ou moins complexe
d’entonnoir.
Les chambres restent en général vides après l’extraction du minerai.
Elles sont souvent très grandes principalement en hauteur. Les épontes
ne sont pas soutenues.
On abandonne de proche en proche les piliers qui assurent à la fois la
stabilité des épontes tant sur le plan vertical qu’horizontal pour jouer
le rôle d’entretoise. Le corps minéralisé est divisé verticalement en
sous-niveaux.
Equipement en sublevel stoping
Solo
1500 Sixty

Creusement
cheminée
Boulonn
euse

Chargement
Ouverture des chambres en stoping

1. Trous de mine de courte portée Processus 2. Trous de mine de longue portée


d’ouverture
B
de la
chambre

A 1. Blasthole method: les trous de mine B

sont forés radialement à la chambre.


2. Open ending method: de longs trous
de mine sont forés (généralement) en
parallèle à l’axe du gisement en
partant du toit de la chambre.
L’engin sur la figure fore des trous disposés en éventail dans les galeries d’exploitation,
couvrant une grande surface et permettant d’abattre un volume important de
minerai. Il est utilisé en abattage par sous-niveaux, en foudroyage de sous-niveaux, en
foudroyage de blocs et en exploitation rabattante par charges concentrées. Il est
équipé d’une puissante perforatrice hydraulique et d’un carrousel de rallonges, que
l’opérateur commande à distance et en sécurité.
Ouverture des chambres en stoping
Les forages parallèles aux épontes si le filon est très mince) ou en éventail sont
exécutés à partir des galeries creusées dans le corps minéralisé aux différents sous-
niveaux.

Application de la méthode

La méthode des sous-niveaux abattus est normalement appliquée dans des


gisements qui ont les caractéristiques suivantes :
 Gisement vertical ou fortement incliné: 60-90°. L’angle de l’éponte du mur doit
exécuter l’angle d’écoulement du minerai par gravité ;
 Les épontes (toi et mur) doivent être de bonne qualité,
 Le minerai doit aussi être très résistant ;
 Le gisement doit être régulier et épais (6 à 30m).
 Gisement très profonds (1000-2000 m)
Avantages et inconvénients de la méthode
Avantages :
 Grande productivité;

 Coût relativement bas;

 Bonne mécanisation des opérations minières;

 Aération facile des chantiers;

 Bonne récupération du gisement 75%.

Inconvénients:

 Développement très coûteux: creusement des galeries, entonnoirs etc;

 Méthode moins flexible;

 Une main d’œuvre de qualité pour la précision du forage des trous de


mine;

 Nuisance provoquée par les vibrations suite au minage.


Cycle d’application de la méthode de stopping

2
1. Ouverture du panneau:
Lors de l’exploitation,
l’abattage du minerai se fait
3 par tranche verticales. Pour
1
ce faire, on fore soit des
cercles soit des éventails de
longs trous de mines, à
partir des galeries creusées
aux différents sous-niveaux.
4
5
2. Elargissement de la
chambre: La mise en œuvre
de machines capables de
forer de longs trous de
mines a donné lieu à un
En effet, les opérations de forage, de tir et de développement considérable
chargement sont totalement indépendantes l’une de de la technique d’abattage
l’autre, ce qui conduit à une augmentation sensible de la par tranches verticales et
productivité. soutirage.
Ouverture des chambres en stoping : travaux préparatoires

Pour mettre en œuvre cette méthode, il faut effectuer les travaux préparatoires :

 Creuser un bouveau parallèle au filon, en dessous du niveau de soutirage ou


en dessous du corps minéralisé,

 Creuser des cheminées ou actuellement et de préférence des plans inclinés


ou des galeries pour accéder aux différents sous-niveaux ;

 Faire une saignée à la base du corps minéralisé ;

 Amener les points de soutirage. Ceux-ci sont en général constitués


d’entonnoirs ou de cheminées creusées en montant à partir du niveau de
chargement .
Ouverture des chambres en stoping : travaux préparatoires

Le bouveau de roulage est creusé dans une éponte


parallèlement au corps minéralisé. Des recoupes
sont creusés de distance en distance et c’est
l’extrémité de ceux-ci que l’on aménage les
entonnoirs de soutirage.

Ensuite, on creuse une cheminée creusée dans le corps minéralisé. A partir de cette
cheminée la saignée est élargie, pour finalement occuper la largueur de la chambre.
Pour encore simplifier la création des points de soutirage, on peut, dans certains cas,
creuser une galerie en-dessous du corps minéralisé et abattre systématiquement la roche
jusqu’au corps minéralisé et sur toute la longueur de la galerie.
Ouverture des chambres en stoping : progression des travaux miniers

A: zoom

Rampe
Elargissement de
la chambre.

L’abattage pour l’élargissement de la chambre se faire par gradins renversés, les vides étant
remblayés avec des matériaux secs ou humides. Le minerai est abattu par tranches de 3 à 4 m
d’épaisseur, par tir de mines verticales forées en montant, de sorte que la totalité du front peut être
forée, puis mise à feu en une seule volée.
Le tir de mines montantes laisse un toit irrégulier, dont la hauteur après déblocage est d’environ 7 m.
Avant que les travailleurs ne soient autorisés à revenir sur le chantier, il faut procéder à un post
découpage au moyen de tirs de faible intensité pour éliminer les saillies dangereuses, puis détacher
les blocs susceptibles de tomber. Cette opération s’effectue au moyen de marteaux-perforateurs à
main, les mineurs se tenant sur les tas de matériaux abattus.
Sublevel stoping : avancement de l’ouverture des chambres: image en coupe

1. Les numéros
illustrent
l’évolution des
ouvertures des
chambres. Entre
les deux
chambres on
laisse un pilier qui
est pris par
après..
2. Les travaux
d’abattage et
d’ouverture des
chambres
évoluent de haut
en bas jusqu’à
l’épuisement
Chambres remblayées Forage en cours Roche minéralisée complet du
gisement.
Sublevel stoping : avancement de l’ouverture des chambres: image en 3D

Les chambres ouvertes (1) et (2) sont


intercalées des piliers. Dans le même sens
ouvre ensuite les chambres (4) et (5) . Pour
générer les pressions de terrain sur le piliers,
on remblaie d’abords toutes les chambres
ouvertes avant de penser à (6) et (7).

Le remblayage effectué en caving consolide


100m
des vides permet la récupération ultérieure
des piliers laissés en place, de sorte que l’on
obtient un taux très élevé de récupération du
minerai.

Les travaux miniers réalisés en vue de


l’abattage par sous-niveaux sont importants
et complexes. Le gisement est découpé en
panneaux d’environ 100 m de hauteur, dans
lesquels sont tracés des sous-niveaux reliés
Soutirage par un plan incliné. Les panneaux sont
ensuite subdivisés en chambres et piliers
alternants, et une voie de desserte est tracée
à la base du gisement que l’on équipe de
points de soutirage.
Mise en place du sublevel stoping : blasthole
L’exploitation du gisement commence par le creusement d’un accès (1). A partir des accès , on creuse les
niveaux d’extraction (2). A partir de là, (3) on creuse perpendiculairement les recoupes en direction du
gisement. Les limites latérales des recoupes sont encadrées par les piliers (4).

1 (5) L’exploitation se fait en


creusant une galerie centrale au
centre du panneau (en hauteur).

2 3
4

2
3
6

(6) A partir de la galerie centrale réaliser des forage au toit et 7


à la daigne de la galerie (dans le minerai). Le minerai abattu
reste dans la chambre. (7)Ce minerai est ensuite évacué vers
le puits à minerai.
Mise en place du sublevel stoping : open ending

1
1. Remblayage 2
de la chambre
Elargissement de la
3
chambre Abattage
Résumé pour les étapes du sublevel stoping : open ending

1 Chambre remblayée avec les tailings ou les produits des travaux au


rocher..

2 Futur chambre en ouverture , la roche est à l’état naturel (avant


l’excavation).

Aménagement de la futur chambre: forage de longs trous, long hole


3 qui seront par la suite minés . Le minerai abattu sera par la suite
évacué par le bas.

Les opération minières illustrées sur la figure du slide précèdent sont cyclique
de sorte que : lorsqu’un chantier est en préparation (forage) , le suivant
préparé pour l’abattage et les vides du derniers sont en cours de remblayage.
Sublevel stoping : avancement de l’ouverture des chambres:
image en plan

Les chambre numérotées (1) sont en cours d’ouverture. Les piliers (2) sont
abandonnés pour assurer la stabilité. Le remblayage des chambres (1) , l’abattage des
piliers (2) permet enfin d’ouvrir les chambres (3).
Application de la méthode stoping à la mine de Kipushi
(RD Congo)

La mise en place de la méthode consiste


délimiter d’abord la chambre en hauteur
(plus ou moins 70-75m).

Ensuite, on creuse une galerie au toit de la


chambre, on creuse le niveau d’extraction à
la base.

Entre les deux galeries, on creuse le niveau


d’extraction qui permettra de creuser les
chambres. Les chambres sont isolées par les
piliers qui sont repris par la suite. Le vide
créé est finalement remblayée pour la
stabilité de la méthode.
Chambres magasins

Les chambres et magasins sont une méthode de dépilage dans laquelle


une partie du minerai abattu est laissée en place pour servir de
plancher pour le forage des minerais de la tranche suivante et dont
l’autre partie est soutirée dans la mesure nécessaire à la réalisation
d’un emplacement de travail de dimensions raisonnables.

Le minerai est en général abattu en tranches horizontales montantes


partant du niveau inférieur de roulage jusqu’au niveau supérieur. Il
existe cependant des variantes où les minerai abattu en tranches
obliques (figure).
Chambres magasins
L’exploitation par chambres-magasins est une méthode d’exploitation
classique, sans doute la plus répandue durant la majeure partie du siècle
dernier. Elle a été généralement remplacée depuis par des méthodes
mécaniques (arranger la phrase), mais elle se pratique encore dans de
nombreuses exploitations de petite taille dans le monde.

La méthode s’applique aux gisements de forme régulière et fortement


pentus, inclus dans un massif rocheux.

Elle ne peut être utilisée que si le minerai n’est pas de nature à s’altérer
lorsqu’il est laissé en place après abattage (les minerais sulfurés, par exemple,
ont tendance à s’oxyder et à se décomposer lorsqu’ils sont exposés à l’air).
Chambres magasins
Pour cette variante (figure), le minerai abattu reste sur la chambre sauf le foisonnement
qui est évacué. L’abattage se fait avec le marteau sur béquilles. L’opérateur foreur montré
sur le tas d’éboulis.

Pour forer la volée suivante,


l’opérateur doit monter sur le
tas d’éboulis (figure). Le forage
se fait horizontalement ou
verticalement ( de bas vers le
haut). Vu l’exiguité du lieu de
travail les engins de forage sont
composés marteaux sur
béquilles ou des engins de
petits gabarits.
Chambres magasins
2

4
3

1
Chambres magasins
L’exploitation par chambres-magasins est caractérisée par le déblocage par
gravité, les matériaux abattus tombant directement dans des berlines sur rails via
des trémies, ce qui évite le chargement manuel qui est traditionnellement la
tâche la plus répandue et la plus fastidieuse du travail de mineur.

Si le transport est assuré par train ou


berlines , celles-ci peuvent être
directement chargées à partir des
trémies disposées à chacun des points
de soutirage.
Chambres magasins
Le minerai abattu foisonne et son volume augmente 70%. Pour conserver du
vide entre le minerai abattu et le minerai en place, il faut en soutirer 40%.
Quand le front atteint le niveau supérieur, l’exploitation de la chambre est
terminée.

Le minerai qui occupe le magasin (soit 60% du total) est récupéré en fonction
des besoins de la production, ce qui donne beaucoup de souplesse dans le
stockage. En effet, celui-ci peut se faire partiellement au fond, partiellement
en surface, à condition que la capacité d’extraction du puits soit calculée en
conséquence.
Conditions d’application de la méthode des chambres magasin

L’inclinaison du gisement doit être suffisante, donc nettement supérieure à


l’angle d’écoulement naturel des produits:

 Le minerai doit être ferme, résistant ;

 Les épontes doivent être suffisamment stables ;

 La séparation doit être nette entre le corps minéralisé et les épontes ;

 La qualité du minerai ne doit pas être affectée par son stockage dans la
chambre. Certains minerais sulfurés ont tendance à s’oxyder et à se
décomposer lorsqu’ils sont exposés à l’air.
Avantages:
 Moins de travaux de développement;
 Conception de la méthode très facile pour de petits gisements;
 Faible coût d’investissement ( moins d’engins)
 Soutènement très limité;
 Rendement de récupération du gisement meilleur (75-85%);
 Faible taux de dilution (10-20%).

Inconvénients:
 Faible productivité;
 Peu de possibilités de mécanisation;
 Une grande quantité de minerai est laissé sur place;
 Le minerai est sujet à l’oxydation;
 Travaux très difficiles et dangereux.
Travaux préparatoires pour exploiter en chambres et magasins
Pour préparer une chambre magasin, il faut réaliser les étapes suivantes :
 Creuser un bouveau parallèle au corps minéralisé au niveau de roulage. Ce
lui-ci peut être tangent à la couche ou au filon, on situé à quelques mètres
dans le toit.

 Dans ce cas, il faut creuser des bouveaux de recoupe tous les 8 à 10m ;

 Creusement des cheminées en forme de doigt ou des entonnoirs pour


soutier le minerai ;

 Faire une saignée horizontale entre 5 et 10m, au-dessus du niveau de


roulage (celle-ci peut-être effectuée avant les entonnoirs) ;

 Creuser une cheminée au centre ou en bordure de la chambre du niveau


inférieur au niveau supérieur, pour faciliter la ventilation et donner au
personnel une deuxième issue.
Travaux préparatoires pour exploiter en chambres et magasins
L’ouverture du panneau est effectuée par le creusement des voies de tête et de base
(A) et le creusement des voies d’accès et des drifts (B), l’ouverture des cônes de
soutirage (C ) et l’abattage du minerai (D).

A B

C D
Travaux d’abattage

Lors de l’exploitation, l’abattage se fait à l’aide de trous verticaux ou inclinés à


partir d’un bouveau initial. Une variante der la méthode magasin consiste à
ouvrir une série de cheminées parallèles creusées dans le minerai et à abattre
le filon en remontant de ces cheminées. Pour ce faire, on fore soit des trous
horizontaux parallèles aux épontes, soit des éventails ou des cercles de tous si
le filon est épais.

Evacuation des produits abattus:

Une fois le minerai abattu ( ou le foisonnement), on l’évacue vers les ouvrages


d’accès ou un puits à minerai par un système combiné de racleurs (scrapers)
ou par des chargeuses sur pneus.
Travaux d’abattage

E F

Le minerai excavé est rempli est stocké dans la grande chambre (E). En outre,
le niveau inférieur est séparé du niveau supérieur par un pilier. Les produits
abattus sont évacués vers la galerie principale de base par le système de
cône (F).
Chambres montantes remblayées: CAF

La méthode de dépilage dans lesquelles le minerai est abattu et déblayé par


tranches prises en montant et le remblai est mis en place en laissant, entre
remblai et minerai en place, un espace permettant le travail.

Dans ces méthodes, le minerai est exploité en tranches horizontales. La


chambre est ouverte à la base du bloc à exploiter et l’exploitation progresse
par tranches montantes. Le minerai abattu est complètement chargé et
évacué. Après l’enlèvement d’une tranche, le volume correspondant est
remblayé, le remblai sert parfois de support des épontes et de plate forme de
travail.
Chambres montantes remblayées: CAF

1 2

3 4

Le matériel utilisé pour le remblayage peut consister en blocs de roches


provenant des travaux préparatoires réalisés au rocher, déversés par des
cheminées à partir du niveau supérieur et étalées soit par scaper soit pas
véhicule LHD.
Chambres montantes remblayées: CAF

Application
Cette méthode peut être utilisée dans un corps minéralisé en dressant, là ou
le minerai est suffisamment résistant. Elle a le grand avantage d’être souple et
de permettre une récupération intégrale du minerai. C’est pourquoi elle est
employée dans les gisements où les limites entre la zone minéralisée et les
épontes ne sont pas nettes ou bien dans des gisements richement
minéralisés.
Chambres montantes remblayées: CAF

Dans ces méthodes, le minerai est exploité en tranches horizontales. La


chambre est ouverte à la base du bloc à exploiter et l’exploitation progresse
par tranches montantes. Le minerai abattu est complètement chargé et
évacué. Après l’enlèvement d’une tranche, le volume correspondant est
remblayé. Le remblai sert à la fois de support aux épontes et de plancher pour
l’excavation de la tranche suivante.
Chambres montantes remblayées: le standard
Chambres montantes: accès au gisement
Chambres montantes remblayées: CAF
Préparation de la méthode:
 Creuser un bouveau de chassage parallèle au corps minéralisé, généralement sur le mur de la
formation;
 Faire une signée initiale horizontale dans le corps minéralisé à 5m au dessus du niveau de
roulage.
 Amorcer des cheminées pour les
hommes, le matériel et le minerai,
à partir du niveau de roulage vers
la saignée initiale.
 Creuser une ou deux cheminées,
depuis la première tranche jusqu’à
la tranche supérieure, pour la
ventilation et la descente du
remblai.

 Lors de l’exploitation on enlève


des tranches de 3 à 5m suivant la
résistance du minerai et des
épontes.
 Les trous de mines sont forés soit
horizontalement, soit montants
(Stanssen, 1986).
Figure. Forage et remblayage en CAF.
Chambres montantes remblayées: CAF
Conditions d’utilisation de la méthode:

 La roche minéralisée doit être très résistante;

 Le pendage doit être supérieur à 45°;

 Le gisement doit être épais;

 La teneur du minerai doit être élevée;

 Le gisement doit être profond (1,2 et 2,4km).


Les avantages et inconvénients de la méthode:

Avantages:
 Grande productivité;
 Bonne sélectivité de la méthode;
 Coût de la méthode relativement faible;
 Versatile, flexible et adapté à toute catégorie de gisement;
 Grande récupération 80 à 90%;
 Faible dilution (5 à 10%);
 Bonne condition de sécurité.
Inconvénients:
 remblayage reprendre 50% du coût de la méthode;
 couts de mécanisation élevé;
 Interférence des opérations de remblayage avec l’exploitation.
Application du CAF à Kamoto (RD congo)

L’application de cette méthode à Kamoto progresse de manière


ascendante sur la partie du gisement en dressant. Le principe de
la méthode consiste à partir du niveau de départ ou niveau de
base vers le niveau de tête. Selon l’extension du gisement et son
épaisseur, deux variantes de la méthode sont appliquées: les CAF
longitudinal et transversal.
Application du CAF à Kamoto (RD congo)
Recoupe
Elargie

Recoupe
initiale
A

5m
Niveau supérieur
CAF Longitudinal
Vue en plan 23m

10m
Stot
12m

5m
11m Niveau inférieur

B
CAF Transversal
Chambre

Vue en coupe

Refente RSC

Une vue détaillée des


Pilier
chambres et des piliers
11m
abandonnés est
montrée sur le slide
6m suivant.
5.50m Chassage au mur
Application du CAF à Kamoto (RD congo)

Après remblayage, le pilier est repris.

Remblayage des
chambres CAF à
Kamoto
Chambres charpentées et remblayées: Square set

Définition:

Le square set est une méthode de dépilage par chambre montante remblayée
dans laquelle les épontes et souvent même la couronne de minerai sont
soutenues par une charpente de bois ronds ou équarris, assemblés par
encastrement et dessinant des lignes continues dans les 3 directions
perpendiculaires.

Le vide crée par l’exploitation du minerai est comblé par un remblai noyant la
charpente. Ce remblai peut-être soit constitué de remblais rapportés soit par
du remblai hydraulique.
Application de la méthode
C’est la méthode de dépilage par chambre montante remblayée dans laquelle
les épontes et la couronne de minerai sont soutenues par une charpente de
bois assemblés par encastrement. Le vide créé par l’exploitation du minerai
est comblé par un remblai noyant la charpente. Le déplacement du minerai
se fait par raclage, ainsi que la mise en place du remblai.
Avantages et inconvénients de la méthode ?????
Conditions:

 Le minerai altéré;

 Les épontes altérés;

 Gisement de forme régulière;

 Le pendage du gisement supérieur à 45°;

 La teneur du minerai très élevé;

 La profondeur du gisement situé à 2,5km.

Avantages:

 Méthode versatile et flexible;

 Favorable pour les mauvaises conditions de terrain (forte altération);

 Bonne récupération du gisement (80-90%);

 Faible utilisation d’engins ( coût faible)

 Peu de travaux de développement de la méthode.


Avantages et inconvénients de la méthode
Inconvénients:

 Faible productivité;

 Coût relativement élevé;

 Méthodes très laborieuse;

 Travaux laborieux pour le montage des charpentes;

 Possibilité d’explosion des gaz.


Chambres charpentées et remblayées: Square set
L’élimination du minerai se fait par raclage,
ainsi que la mise en place du remblai. Partout
où cela est possible, cette méthode est
abandonné, au profit des méthodes peu
couteuses et plus productives. Mais au cas où
l’utilisation de la méthode s’impose le boisage
constitué par les éléments suivants :
4 montants A
4 chapeaux B
Elément de la B
4 poussards C
charpente.
Tous les éléments sont constitués par des bois
A
ronds de pin, de 2m de long, ayant 18 cm de
diamètre au petit bout, aussi cylindriques et
C droits que possible.
Chambres charpentées : Square set

A chaque sommet du cube, on assemble les 3 bois de


Assemblage des charpentes
en bois. celui-ci, ainsi que les 3 bois de cubes adjacents, soit 6

en tout. L’assemblage est réalisé par deux demi

records métalliques, l’un inférieur, l’autre supérieur,

identiques.

Ils sont constitués par une pièce emboutie, à partir

d’une tôle d’acier de 5 mm d’épaisseur, sur laquelle

est soudée électriquement une virole en fer

d’épaisseur, sur laquelle est soudée électriquement

une virole en fer plat de 70X5mm.


Chambres charpentées : Square set
Surface
Le chambres charpentées est une
méthode descendante. Par ailleurs, la
pose des charpentes se fait en montant.
Pour des raisons de sécurité, on renforce
d’abord la base de la chambre, par la
pose couplée des charpentes et du
remblai.

Le coût de chambres charpentées a entrainé la disparition de ces dernières dans la quasi-


totalité des mines à travers le monde.
Plan du cours
Chapitre I: Généralités sur les méthodes d’exploitation
Chapitre II: Méthode d’exploitation avec abandon des
piliers
Chapitre III: Méthodes d’exploitation avec soutènement
artificiel
Chapitre IV: Méthodes d’exploitation sans soutènement
Chapitre V: Méthodes spéciales d’exploitation
Bloc foudroyé: bloc caving

Le foudroyage de blocs est une méthode d’exploitation à grande échelle, qui


convient aux massifs de grandes dimensions dans chaque direction, d’un
volume de l’ordre de 100 millions de tonnes et aptes à la désagrégation (il
faut que les tensions internes favorisent la désagrégation de la masse après
dépilage d’une tranche de minerai à la base du bloc).
On peut extraire, d’une mine exploitée par cette méthode, de 10 à 30
millions de tonnes de minerai par année. Les conditions d’application de la
méthode en limitent l’utilisation à quelques gisements dans le monde; elle
est utilisée notamment dans quelques mines de cuivre, de fer, de molybdène
et de diamant.
Bloc foudroyé: bloc caving
La préparation d’un bloc foudroyé
pour l’exploitation, consiste :
3
1 • A creuser une série de galeries de
2
chargement suivant un schéma
régulier,
• A creuser des entonnoirs ou des
cheminées jusqu’au niveau de la
saignée horizontale.
• Les galeries situées sous le bloc
peuvent être sujettes à des fortes
pressions de terrain. Les travaux
préparatoires sont souvent assez
longs, avant de pouvoir amorcer
le foudroyage
.

Creusement des entonnoirs et des galeries d’abattage.


Bloc foudroyé: bloc caving

Le terme blocs se rapporte au découpage des unités d’exploitation. Le


gisement, en effet, est découpé en unités de grandes dimensions, les blocs,
qui renferment chacun un volume de minerai représentant plusieurs années
de production. Le foudroyage est provoqué en pratiquant une saignée
horizontale à la base du bloc.
Des pressions de terrains considérables qui naissent du mouvement des
masses rocheuses, créent dans le massif des tensions qui provoquent la
dislocation des blocs en fragments de taille permettant leur passage vers les
points de soutirage. Souvent, cependant, les mineurs doivent intervenir pour
morceler les fragments trop gros.
Application de la méthode des blocs foudroyés

La méthode des blocs foudroyés est employée dans des corps minéralisés épais et
appliquée dans les conditions suivantes :
 Une forte inclinaison du gisement n’est pas nécessaire si le corps minéralisés
est épais ;
 Un minerai qui se foudroie et se fragmente naturellement après exécution
d’une saignée horizontale naturellement ;
 Un minerai de faible teneur mais régulier, ou de moindre valeur.
 Un mur assez résistant puisque toute l’ossature d’exploitation est creusée dans
le mur ;
 Une surface totalement inhabitée car les entonnoirs crées par le foudroyage
des blocs peuvent avoir plusieurs dizaines de mètres de profondeur.
Equipement en bloc caving

Dispositif de
Bande transporteuse Concasseur Primaire réduction de gros
blocs
Etapes d’application de la méthode
La méthode du bloc caving consiste en cinq étapes principales (figure ci-dessous) :

1. Les travaux de développement comprennent le creusement des accès vers le


gisement,
2. Ensuite viennent les travaux d’abattage de la zone minéraliser et la création de la
future zone de foudroyage.
3. Travaux de creusement des entonnoirs à la base du gisement pour l’extraction des
produits abattus;
4. Ouvertures des tranches à abattre
5. Début des opération de foudroyage et de soutirage du minerai
Avantages et inconvénients de la méthode
Avantages:

Exécuté correctement, le foudroyage de blocs est une méthode peu coûteuse et productive. La
difficulté réside dans la prédiction du comportement du massif. De plus, l’envergure des travaux
préparatoires crée des délais importants avant le début de la production, délais qui peuvent
avoir un effet négatif sur les projections financières des investisseurs.

Inconvénients:

 Présence des problèmes de rock burst;

 Effondrement incontrôlé;

 Irruption d’eau dans le chantier;

 La surface à l’aplomb de l’exploitation doit pouvoir subir une subsidence importante et crée
généralement des perturbations et des dommages sur l’environnement;

 Du fait de la dilution et de la perte de minerai, la méthode des sous-niveaux foudroyés, est


en général, appliquée à un minerai de valeur marchande faible ou un minerai dont le
traitement et la concentration sont bon marché.
Bloc foudroyé: bloc caving

L’exploitation par foudroyage de blocs nécessite une planification à long terme et des
travaux préparatoires importants, comprenant le traçage d’un réseau complexe de voies
sous le bloc à extraire. Les travaux comprennent généralement , le découpage de la
base en entonnoirs, le creusement de cheminées pour la descente du minerai aux points
de soutirage, l’installation de cribles pour retenir les fragments trop gros et le
chargement dans les berlines.
Les phases d’application du bloc caving

1 Situation initiale 2 Elargissement des vides

3 Initiation du foudroyage 4 Propagation du foudroyage


L’abattage consiste à forer un grand nombre
de cheminées, depuis le niveau inférieur
jusqu’à l’étage supérieur, afin de relier tous
les sous niveaux.
La cheminée servant d’évacuation du
minerai. Pour l’accès du personnel, une
cheminée ou des plans inclinés ou des
spirales sont creusés dans le mur du
gisement.
Les trous en éventails sont forés soit
parallèlement soit en éventails à partir de
chaque galerie des sous niveaux. Ils sont
forés verticalement ou légèrement inclinés
dans le sens de l’abattage.
Application du bloc caving à la mine d’Henderson (d’après Rech et al 2000,
cité par Brown E.T,2006).
Simulation du foudroyage d’après Brady et Brown, 2002

L’outil UDEC permet de simuler le foudroyage et l’écoulement des produits


d’abattage.
1.Foudroyage

1 2 3 4

2. Ecoulement des produits abattus

1 2 3 4
L’image ci-dessous montre la simulation du processus d’écoulement des
produits abattus.
Impacts en surface des travaux souterrain en blocs caving

N Manifestation
des zones de
dépression à
l’aplomb
d’une
62m exploitation
125m
avec le bloc
caving.
30m
Les
dimensions
de la zone
en
foudroyage
sont
25m montrées
sur la figure.
Sous-niveaux abattus: sublevel caving
Introduction:
L’exploitation par sous-niveaux foudroyés s’applique aux gisements moyennement
à fortement pentus de grande profondeur. Le minerai doit être de nature à
pouvoir être fragmenté à l’explosif en blocs. La méthode entraîne l’éboulement du
toit et l’affaissement des terrains de couverture.
Les ouvrages creusés sont d’une largeur suffisante pour l’évolution des engins de
forage et de chargement.
Le toit s’ébouler régulièrement car, il est souhaitable que les éboulis de
foudroyage reposent en permanence sur le minerai en place. Dans cette
méthode, le forage des trous de mine est immédiatement suivie de la
fragmentation du massif rocheux aux explosifs. Le minerai et les stériles tombent
par gravité au fond de la chambre et sont évacués par des galeries situées sous le
niveau principal d’exploitation.
Sous-niveaux abattus: sublevel caving

B B. La production

Minerai concerne le forage


des rings et
l’abattage et le
chargement des
produits miniers

A. Le développement
concerne le
creusement des
drifts, le purgeage et
le soutènement du
toit .
A

En moyenne, le développement représente 20% du minerai abattu et la production 80%.


Application de la méthode

 Le minerai doit être moyenne à résistant;

 Les épontes de bonne tenue;

 Gisement massif , tabulaire ou de forme moins régulière;

 Pendage relevé, supérieur à 60°;

 Teneur du minerai moyenne à élevée

 Profondeur du gisement: 600-1,2km.

Avantages et inconvénients

Avantages

 Grande productivité (tonne/homme);

 Production ( utilisation de la méthode à très grande échelle);

 Récupération du gisement très élevée(80à 90%);

 Méthode efficiente et flexible;

 Cout relativement moins élevée;

 Sécurité garantie pour le personnel.


Inconvénients

 Forte dilution;

 Présence de zones de subsidence;

 Cout très élevé pour le développement de la méthode;

 Graves problèmes d’environnement( pollution des nappes, formation des cratères


etc.).
1
Sous-niveaux abattus: sublevel caving
Les travaux préparatoires sont importants. Des galeries d’accès doivent être
tracées dans le gisement à intervalles verticaux assez rapprochés (de 10 à 20 m)
et suivant une disposition déterminée. Celle-ci est la même à tous les sous-
niveaux, sauf qu’elle est légèrement décalée d’un sous-niveau à l’autre, de sorte
que les galeries d’un sous-niveau donné se trouvent entre celles du sous-niveau
supérieur.
Equipement en sublevel caving
TORO 2500

Axera 7
Sous-niveaux abattus: sublevel caving

La coupe 2-2 montre une


disposition en losanges,
avec un espacement régulier
dans le sens horizontal et
dans le sens vertical. Bien
que les travaux de
creusement soient ici
importants, il s’agit d’une
opération simple qui se
prête bien à la
mécanisation. Le
creusement simultané de
plusieurs galeries à
différents sous-niveaux
implique une utilisation
optimale du matériel.

La coupe 1-1 montre des chantiers en escalier, Lorsque la préparation d’un sous-niveau
où les travaux à chaque sous-niveau sont en est terminée, de longs trous de mine
avance d’une opération sur ceux du sous- verticaux sont forés en éventail au
niveau inférieur plafond des galeries.
Pour la méthode des sous-niveaux foudroyés, il faut faire la différence entre
l’exploitation d’un filon mince et celle d’un filon épais:

Pour les filons minces, les traçages sont creusés en direction, parallèlement
aux épontes (sublevel transversal).

Dans un corps minéralisés très épais(cas du gisement de Kipushi), une galerie


est creusée parallèlement à une des épontes et les traçages sont creusés
perpendiculairement à cette galerie et traversent les filons du mur au toit.

A partir du traçage ,on fore une série de trous de mines, parallèles aux
épontes ou disposés en éventail et forés vers le haut, dans la direction du
sous-niveau sus-jacent. L’exploitation commence par l’exécution d’une
saignée au toit ou à l’extrémité du gisement et se rabat vers le mur et les
cheminées d’évacuation.
La figure ci-dessous montre une vue en perspective
des fronts de la méthode des sous-niveaux
foudroyés (sublevel caving).

1 2 3

Les matériaux foudroyés renferment un mélange


de minerai et de stériles. Les premiers matériaux
évacués par la chargeuse sont constitués
exclusivement de minerai. Au fur et à mesure que
le déblocage progresse, la proportion de stériles
augmente.
Plusieurs galeries sont en creusement simultanément à différents niveaux tandis que
d’autres sont en exploitation ou en préparation. Les galeries des niveaux supérieurs et
inférieurs sont placés en quinconce. Sur un même niveau, les galeries sont séparés par les
piliers. Après le tir, le minerai abattu dans une galerie est chargé et transporté vers les
cheminées. Le foudroyage du toit suit immédiatement l’abattage, ce qui cause la dilution
lors du chargement du minerai.
A’

Coupe A-A’

Niveau 4

Niveau 4

Niveau 3

Niveau 2

Niveau 1

A
Mécanismes de foudroyage pour le sublevel caving
Le mécanismes de glissement du minerai par gravité avec la méthode du sublevel
caving a été étudié par Janield et Kvapil en 1966. Les matériaux en rupture forme une
ellipsoïde nommée ellipsoïde de rupture. Au-delà de l’éllipsoide la roche reste stable.
Par ailleurs, l’écoulement des roches vers la galerie forme un cône.
Paramètres de l’éllipsoide

L’écoulement des produits dépend de


l’excentricité de l’éllipsoide:
𝟏 𝟏
𝜺= 𝒂𝟐𝑵 − 𝒃𝟐𝑵 𝟐
𝒉𝑮 ≈ 𝟐, 𝟓𝒉𝑵 𝒂𝑵
Kvapil (1982) a proposé la valeur de l’excentricité
entre : 0,9 à 0,98.

Paramètres de l’éllipsoide: le grand axe aN est


connu (hauteur du sous-niveau. Par contre, le
petit axe bN est déterminé comme ci-dessous: 𝒉𝑵 ≈ 𝟐𝑺
𝟏
𝒉𝑵 𝟏
𝑬 𝟐
𝒃𝑵 = 𝟏 − 𝜺𝟐 𝟐
𝒃𝑵 =
𝟐 𝟐, 𝟎𝟗𝟒𝒉𝑵
EN est le volume de matériaux en décharge dans
l’éllipsoide.
Le glissement des matériaux dépend d’autres paramètres comme le facteur d’écoulement
(loosining factor): 𝜷 .Le facteur Eg représente le volume des roches en glissement
contenues dans l’éllipsoide.
𝑬𝒈
𝜷= et 𝑬𝒈 ≈ 𝟏𝟓𝑬𝑵
𝑬𝒈 − 𝑬

Le rayon d’écoulement r se présente de comme suit:

𝟏
𝒓 ≈ 𝒉𝑵 𝒉𝑮 − 𝒉𝑵 𝟏 − 𝜺𝟐 𝟐

𝟏
𝒓 ≈ 𝑺 𝟔 𝟏 − 𝜺𝟐 𝟐

La condition nécessaire et suffisante pour que


l’écoulement des produit ait lieu:
𝒉𝑵
𝑽 ≥ 𝒃𝑵 = 𝟏 − 𝜺𝟐
𝟐
𝑽 ≥ 𝑺 𝟏 − 𝜺𝟐
La forme des rings; l’espacement des galeries et la hauteur des sous-
niveau sont estimés de manière à assurer un bon écoulement des roches.

A. Une bonne inclinaison


des rings permet un bon
V V écoulement des roches
A

B. Un faible espacement des


galeries permet un bon
écoulement mais augmente le
C volume des travaux d’abattage.

C. Enfin, l’écoulement des


produits dépend également de
la hauteur des galeries.
Glissement du minerai abattu

a b c d
a. Formation de l’éllipsoide de
r rupture après abattage des
rings;
b
b. La largeur de l’éllispoide
a
diminue avec l’écoulement
des produits;

c. La taille de l’éllipsoide
diminue de plus en plus
avec l’arrivée des stériles
Stériles

ou roches du toit;

d. Au fur et à mesure de
l’écoulement des produits
la taille de l’éllipsoide
Minerai

s’amenuise cela traduit le


dilution du minerai.
?
Taux de dilution Vs Rendement de récupération du gisement
La courbe verte correspond à une grande Vc récupération du minerai pour une
faible dilution. Le contraire se réalise pour la courbe rouge.
Good

Bad

Faible dilution Dilution très élevée


La faible dilution est favorisée
Les observations faites pour la
d’abord par des conditions
deuxième courbe sont les
naturelle du gisement . Par
mêmes que pour le premier
ailleurs, les conditions
cas. Par exemple pour la
d’exploitation du gisement
deuxième courbe , on réalise
peuvent réduire la dilution. Par
que la géométrie des rings est
exemple la géométrie des
favorable à la dilution.
rings..
Volume de minerai par ring
A B

La figure A montre le mélange La figure B montre un cas


minerai-stérile par rapport aux idéal, pour un volume de
courbes I, II et III( minerais minerai de 100% de minerai,
stériles). Pour un volume on a approximativement
quelconque de minerai (en %) 87% de minerai et 23% de
on trouve facilement la stériles. Le volume total de
quantité stériles . On en déduit roche abattu
par la suite la dilution (strérile+minerai)
provoquée. correspond à 110%.
Application des sous-niveaux foudroyés à la mine de Kamoto
(RD Congo)
Méthode utilisée jadis pour exploiter la partie superficielle de la mine de
Kamoto (175m). Le dépilage a permis à abattre les stots de minerai entre les
sous-niveaux de plus ou moins 25m de hauteur. Le dépilage commence
normalement de l’extrémité du gisement dans la couche supérieure en se
déplaçant à un angle de 45°(voir figure ). La méthode s’effectue en rabattant
du toit vers le chassage au mur.
Plan du cours
Chapitre I: Généralités sur les méthodes d’exploitation
Chapitre II: Méthode d’exploitation avec abandon des
piliers
Chapitre III: Méthodes d’exploitation avec soutènement
artificiel
Chapitre IV: Méthodes d’exploitation sans soutènement
Chapitre V: Méthodes spéciales d’exploitation
1. Exploitation par lixiviation
L’exploitation du gisement par lixiviation in situ est généralement appliquée à
ciel ouvert pour la récupération du cuivre et de l’Uranium. Cependant, il
existe des application de la lixiviation dans les mines souterraines.

Les conditions d’application de la méthode:

 La roche minéralisée est perméable;

 Le gisement sous forme de veine effiloché mais profond (300-600m);

 La teneur du minerai faible à très faible;

 L’uniformité du gisement est très variable;

 Proximité des ressources en eau pour la lixiviation.


Avantages:
 Cout opératoire faible;

 Application à de gisement de faible teneur;

 Peu de travaux de développement de la méthode ( pas d’ouverture des galeries, puits


etc.).

 Meilleures conditions de sécurité pour le personnel;

 Possibilité d’utilisé les bactéries pour l’extraction et améliorer la protection de


l’environnement(bio-leaching).

Inconvénients:
 Méthode limitée aux minerais solubles;

 Utilisation des ressources en eau;

 Mauvaise sélectivité;

 Faible rendement de récupération du gisement (plus ou moins de 50%);

 Moins protectrice pour l’environnement.


Caractéristiques de la méthode

L’utilisation de la méthode d’exploitation par lixiviation ou leaching doit


rencontrer les contions de rentabilité économiques et minimiser son impact
sur l’environnement (présence des nappes d’eau).
Sur le plan économique, la méthode est certes rentable du parce qu’elle
court-circuite les opérations de transport (par engins miniers) concassage,
broyage. De plus, elle consomme peu d’acide mais, l’opération a une
cinétique faible et le rendement de récupération de la méthode est tout aussi
faible.
Par ailleurs, les avantages et les inconvénients de la méthode peuvent se
résumer comme suit:
La méthode de lixiviation ISL in situ ou solution mining est appliquée ce dernier temps
pour l’exploitation des gisements d’Uranium. Les solutions acides ou alcalines son
injectées dans l’entremise d’un sondage. La solution oxyde l’uranium U4+ Pour former
un oxyde soluble complexe de forme U6+ Ce soluble est évacué vers la surface par un
autre sondage comme ci-dessous:

Sur la figure ci-dessous, on reconnait le processus ISL pour l’extraction de l’uranium


par la méthode : solution mining ou leaching solution.
Pour la méthode ISL, le pH de l’eau en contact avec le gisement est réduit à la valeur
pH=2 (très acide).
La précipitation de l’uranium forme un oxyde d’Uranium UO2 selon la réaction ci-
dessous:

𝟒𝑼𝑶𝟐+
𝟐(𝒂𝒒) + 𝑪𝑯𝟐 𝑶 𝒔 + 𝑯𝟐 𝑶 𝟏 → 𝟒𝑼𝑶𝟐(𝒂𝒒) + 𝑪𝑶𝟐(𝒂𝒒) + 𝟒𝑯+𝒂𝒒
𝟒𝑼𝑶𝟐+ −
𝟐(𝒂𝒒) + 𝑯𝑺 𝒂𝒒 + 𝟒𝑯𝟐 𝑶 𝟏 → 𝟒𝑼𝑶𝟐(𝒂𝒒) + 𝑺𝑶𝟐− +
𝟒(𝒂𝒒) + 𝟒𝑯 𝒂𝒒

La deuxième réaction traduit, la précipitation de l’uranium résulte aussi de la réaction


de l’uranyl complexes avec le HS- qui est favorisé par la présence des bactéries vivant
dans un milieu anaérobique( les bactéries transforment l’uranium U6+ lique en U4+
solide). Pour cette méthode l’acidithiobacilliusferroxidan est utilisé comme agent
lixivian pour le dissolution de l’uranium dans les gisement de très faible teneur
(Canada Etats-Unis).
Installation au jour et au fond pour la méthode d’exploitation par la lixiviation
in-situ.
Elution/
Precipitation IX Columns Evaporation
O2 Circuit Ponds

CO2
Injection
Pump
Electrical
Production Powerlines
Monitor
Monitor
Wells
Wells

Injection
Wells
Production
Wells
Shallow Deep
Monitor Monitor

Upper
Aquifer

Impermeable
Zone

Mineralized
Aquifer

Impermeable
Zone Submersable
Pump
Lower
Aquifer
Lixiviation in situ: installation au jour

S1 S2

S3

S4

Sondages S1,S2…S4 d’injection d’agent lixivian et Installation en surface d’un


gisement exploité par la méthode leaching mining (Canada).
D’autres méthodes d’exploitation particulière sont en cours d’utilisation dans les
gisements miniers ou de charbon à travers le monde. Parmi ces catégories des méthodes
on peut citer:
 L’exploitation hydraulique des sels gemmes avec des monitors ou canaux à eau
(Hydraulique mining);
 La gazéification du charbon (undergound gazéification);
 La fracturation hydraulique pour exploiter les pétrole et les gaz des schistes (méthode
en vogue depuis 2000).

L’utilisation de toutes ces méthodes particulières répond aux contraintes:


• Géologique: gisements de très faible épaisseur, minerai très pauvres;
• Economique: gisement moins rentables avec les techniques traditionnelles
d’exploitation (puits, inclinés etc.), d’où l’importance d’utiliser les sondages;
• Environnementale: limitation des impacts sur l’environnement du stockage des
certains produits miniers nocifs à la biosphère et aux ressources naturelles etc.
Lexique des termes miniers: Français-Anglais
Chambres vides Open stope Découpage layout

Chambres et piliers Room and pillar panneau pannel

Gradins renversés Stepped stoping Etage Main level

Tranches verticales et Sublevel stoping Niveau level


soutirage
Sous-niveau Sub level
Entonnoirs de soutirage Glory hole mining
Quartier Section
Abattage par gradins Bench blasting
Voie d’accès Drift
Chambre magasin Shrinkage stoping
Galerie principale Main haulage
Chambres remblayées Filled room
Niche Refuge haulage
Tranche unique One slice with filling
remblayée Montage Raise heading
Tranches montantes Cut and fill mining Puits shaft
remblayées
Bure Blind shaft
Longue taille Long wall mining
Recette Landing station
Recoupes remblayées Cross cut filling
Cheminée raise
Chambres charpentées Top slicing
remblayées Cheminée à minerai Ore pass
Sous niveaux foudroyés Sub level caving
Desserte Haulage road
Blocs foudroyés Bloc caving
Travers bancs Cross-cut Hoisting cable Câble d’extraction

recoupe Cross-cut Hoisting shaft Puits d’extraction

Couronne Roof Jumbo drill jumbo

Incliné Incline Lamproom Lampisterie

Air way Galerie d’aérage Layer couche

Cage Cage lead filon

Collar house Chevalement Loading pocket Trémie de chargement


Backfilling Remblayage Magazine explosive Dépôt d’explosifs

Backfill Remblai Main level Niveau principal

Barren Stérile Mine yard Carreau minier

Conrete shaft lining Cuvelage en béton Overburden Terrain de


(puits) recouvrement
Crown pillar stot Roof fall Éboulement de toit

Cut burn Bouchon canadien collapse Éboulement général

Deposit gisement steamming bourrage

Dewatering Exhaure Support ground soutènement


Merci de votre attention

Pour les remarques et suggestions écrivez à


l’adresse :

freddybokwala@yahoo.fr

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