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2022-2023 ENG BENEDICTION LIKANGA

3HT/Elo KAMBALE KALIVOLO David

Travail N 2 Études complète de lm324

Goma le 17 sept 2023

Étudier un circuit intégré lm324. Reviens à parler de l'AOP .

Amplificateur opérationnel réel

Bien que le modèle parfait de l'AOP permette de calculer la fonction de transfert et de


comprendre la plupart des montages à base d'AOP, les AOP réels possèdent un certain
nombre de limitations par rapport à ce modèle.

L'AOP présente les défauts suivants : présence d'un offset en entrée, influence de la tension
de mode commun (moyenne arithmétique des tensions des deux entrées) sur la tension de
sortie, impédance non nulle en sortie, impédance non infinie en entrée et variation du gain
en fonction de la fréquence. De plus, la tension de sortie peut être influencée par des
variations de tension d'alimentation et possède une vitesse de balayage finie.

Gain différentiel et de mode commun


Le gain différentiel Gdiff d'un AOP réel est fini et varie en fonction de la fréquence. Pour un
AOP compensé, la variation en fréquence du gain différentiel peut être assimilée à celle d'un
système passe-bas du premier ordre dont le produit gain-bande passante est constant[24]:

Avec G0 le gain continu


et f1, la fréquence
de coupure à 3 dB. Le gain G0 vaut généralement entre 100 et 130 dB pour un AOP de
précision et entre 60 et 70 dB pour un AOP rapide[22]. Pour les applications nécessitant une
bande passante plus importante, il existe des AOP sous-compensés ou, plus rarement, non
compensés. Pour ces amplificateurs, le constructeur précise le gain minimal pour lequel
l'AOP reste inconditionnellement stable (pour plus d'informations, se référer au paragraphe
compensation fréquentielle).

La tension de sortie d'un AOP ne dépend pas uniquement de la différence de tension entre
ces deux entrées, elle dépend aussi de la moyenne de ces deux entrées (ou tension de mode
commun). La relation entrée sortie d'un AOP s'établit
Avec Gmc, le gain en mode commun. Afin de définir la capacité de l'amplificateur à rejeter le
mode commun, on définit le taux de réjection du mode commun (TRMC) :

Le TRMC en continu varie entre 70 et 130 dB suivant l'amplificateur[22], mais il diminue


fortement avec l'augmentation de la fréquence et est aussi dépendant des tensions
d'alimentation.

Impédances d'entrée et de sortie

L'impédance d'entrée d'un AOP est due aux transistors d'entrées de celui-ci. L'entrée d'un
AOP peut être modélisée par trois résistances : deux résistances de mode commun et une
résistance différentielle. Les résistances de mode commun sont reliées entre une des deux
entrées et le zéro tandis que la résistance différentielle est disposée entre les deux entrées
différentielles. Ces résistances ont des valeurs comprises entre 105 et 1012 Ω suivant la
technologie des transistors utilisés[25].
De plus, il existe en parallèle de chacune de ces résistances un condensateur dont la valeur
peut varier de quelques pico Farad à 25 pF[25]. Ces condensateurs font chuter l'impédance
d'entrée de l'amplificateur à haute fréquence. L'utilisation d'une boucle de contre-réaction
multiplie l'impédance d'entrée par le gain, cette boucle permettant ainsi de diminuer l'effet
de ces condensateurs sur le gain en haute fréquence. Les sources possédant aussi des
capacités parasites faisant baisser leurs impédances en hautes fréquences[26], l'effet de
l'impédance d'entrée d'un AOP, alimenté par une source de faible résistance, sur le système
peut généralement être négligé[26],[27].

Pour les AOP utilisant une contre-réaction en courant, l'impédance de l'entrée non
inverseuse peut elle aussi être modélisée par une résistance comprise entre 105 et 109 Ω en
parallèle avec un condensateur[25]. L'entrée inverseuse peut être modélisée, quant à elle,
par une charge réactive (condensateur ou inductance suivant l'AOP) en série avec une
résistance comprise entre 10 et 100 Ω[25],[28].

L'impédance de sortie, notée RS, d'un AOP n'est pas nulle. Elle vaut entre 50 Ω et 200 Ω[29].
Cette impédance de sortie se traduit par une chute de la tension de sortie au fur et à mesure
que le courant de charge augmente. Dans un montage utilisant une contre-réaction,
l'impédance de sortie se trouve divisée par le gain de la boucle de contre-réaction ce qui
permet de la ramener à une valeur proche du zéro idéal.

Tension de décalage et courants d'entrée

Lorsqu'un amplificateur opérationnel ne reçoit aucun signal sur ses entrées (lorsque ses
entrées sont toutes les deux réunies à zéro), il subsiste généralement une tension continue
de décalage de la tension de sortie vis-à-vis de zéro. Ce décalage (ou offset) provient de deux
phénomènes : la tension de décalage propre aux circuits internes de l'AOP d'une part, et
l'influence des courants de polarisation[30] de la paire différentielle des transistors d'entrée
sur le circuit extérieur d'autre part.
La tension de décalage représente la différence de tension qu'il faudrait appliquer entre les
deux entrées d'un AOP en boucle ouverte, quand on a relié une des entrées au zéro, pour
avoir une tension de sortie nulle. Cette tension d'offset peut être représentée en série avec
l'entrée non inverseuse[31] ou inverseuse[32].

Ce défaut provient des imperfections technologiques de l'amplificateur opérationnel. Elles se


traduisent par un déséquilibre en tension, lié par exemple aux dissymétries de VBE des
transistors de l'étage différentiel d'entrée dans un AOP à transistors bipolaires. D'autres
imperfections, comme les dissymétries de gain et de composants internes et CVs'ajoutent
aux causes de ce déséquilibre. En effet l'erreur en sortie peut s'écrire comme le produit du
gain par la tension de décalage d'entrée, plus la tension de décalage de l'amplificateur de
sortie. Suivant le montage de l'AOP et le gain désiré, l'erreur de l'étage d'entrée ou celle de
l'étage de sortie sera prépondérante. Dans un amplificateur de mesure, le gain peut être
important, rendant prépondérante l'erreur due à l'étage d'entrée. Dans le cas de montages à
faible gain, la tension de décalage de l'étage de sortie devra être prise en compte. Les
amplificateurs de précision sont ajustés par laser pour limiter ce décalage. Certains
amplificateurs proposent également d'annuler la tension de décalage par utilisation d'un
potentiomètre externe.

Pour les AOP standard, la tension de décalage vaut entre 50 et 500 µV, mais elle varie de 1
µV pour les amplificateurs de type chopper à 50 mV pour les moins bons AOP CMOS[32].
Généralement, les AOP de type bipolaire sont ceux qui offrent les tensions de décalage les
plus faibles, en particulier lorsque les transistors de l'étage différentiel d'entrée sont
parfaitement appariés[32]. La tension d'offset est dépendante de la température. Ceci est un
critère important influant sur les performances des montages, en particulier intégrateurs.
Selon les modèles d'AOP elle varie de quelques dizaines de µV/°C pour les AOP classiques à
0,1 µV/°C pour les AOP de précision[33]. L'influence du vieillissement sur la tension de
décalage est également à prendre en considération dans le cas de montages de précision.
Les courants traversant chacune des entrées de l'AOP lorsque aucun signal ne lui est
appliqué proviennent des courants de polarisation des transistors d'entrée. On définit un
courant de polarisation qui est la moyenne entre les courants de polarisation traversant les
deux entrées et un courant de décalage dit « courant d'offset » qui est la différence entre les
courants de polarisation traversant les deux entrées. Le courant de polarisation peut varier
de 60 fA à plusieurs µA[34]. Le courant d'offset est lui aussi dépendant de la température. Il
peut varier de quelques dizaines de nA/°C à quelques pA/°C, voire des valeurs encore
inférieures.

Vitesse de balayage

La vitesse de balayage (ou slew rate) représente la


vitesse de variation maximale de tension que peut
produire un amplificateur. Lorsque la vitesse de variation du signal de sortie d’un
amplificateur est supérieure à sa vitesse de balayage, sa tension de sortie est une droite de
pente SR

La vitesse de balayage
est exprimée en V/µs.

Dans un AOP, le slew-rate dépend généralement du courant maximum que peut fournir
l'étage différentiel. L'étage différentiel fournit à l'étage d'amplification de tension un courant
proportionnel à la différence de tension entre les deux entrées. Ce courant sert
majoritairement à charger la capacité de compensation interne C présente dans l'étage
d'amplification en tension. La relation courant / tension est alors celle d'un condensateur :
Le courant maximum que peut
fournir l'étage d'entrée étant égal à deux fois le courant de polarisation {\displaystyle lco
traversant le collecteur d'un des transistors d'entrée, le slew-rate peut s'obtenir de la façon
suivante :

Pour un µA741, le courant


de polarisation lco=10 µA et la capacité de compensation interne C=30 pF ce qui donne une
vitesse de balayage de 0,67 V/µs et est en accord avec ce qui peut être mesuré[35]. Si l'AOP
ne possède pas de capacité de compensation, le slew-rate est déterminé par les capacités
parasites internes à l'AOP[36]. De tels AOP possèdent un slew-rate et une bande passante
plus importante que les AOP compensés, mais ils ne sont pas stables lors d'une utilisation en
suiveur[36].

Les AOP BiFET rapides compensés en fréquence, série TL071 - TL081 et dérivés, ont des slew-
rate plus élevés, de l'ordre de 10 à 20 V/µs.

Caractéristiques de quelques AOP

Fonctionnement interne .
Les AOP sont généralement constitués d'au moins trois étages : un étage différentiel (en
jaune sur la figure), un ou plusieurs étages d'amplification de la tension (en orange) et un
buffer de tension (en bleu)[47]. L'étage différentiel d'entrée est généralement constitué
d'une paire différentielle. Il fournit l'amplification différentielle entre les deux entrées ainsi
que la haute impédance d'entrée. L'étage différentiel peut comporter un système de
compensation des courants de polarisation. Dans ce cas, la base de chaque transistor
d'entrée est reliée au collecteur d'un transistor qui fournit alors le courant nécessaire à la
polarisation de la paire différentielle d'entrée. L'étage d'amplification est généralement un
amplificateur de fort gain et de classe A. La capacité présente dans l'étage d'amplification de
tension permet d'effectuer la compensation fréquentielle. Le buffer de tension qui sert
d'étage de sortie, possède un gain en tension de un. Il permet à l'amplificateur de fournir des
courants importants en sortie avec une faible impédance de sortie. Il inclut aussi les
limitations de courant ainsi que les protections contre les courts-circuits.

Exemple de schéma interne : le 741

En bleu l'étage différentiel d'entrée, en rouge


les miroirs de courant, en cyan l'étage de
sortie, en magenta l'étage d'amplification en tension et en vert le dispositif de polarisation
de l'étage de sortie.

Les sources de courant

Les trois sections du schéma cerclées de rouge sont des miroirs de courant. Un miroir de
courant est un montage électronique constitué de deux transistors. Le terme de miroir de
courant provient du fait que chacun de ces deux transistors est parcouru par le même
courant quelle que soit la tension à ses bornes.

Le miroir de courant formé par Q10 et Q11 est un « miroir de courant de Widlar ». La
présence de la résistance de 5 kΩ permet de diminuer le courant traversant Q10 par rapport
à celui traversant Q11.

Les miroirs de courant formés par Q10-Q11 et Q12-Q13 permettent aux transistors Q11 et
Q12 d'être parcourus par un courant uniquement lié à celui traversant la résistance de 39 kΩ
et cela quelle que soit la tension à leurs bornes. Le courant traversant la résistance de 39 kΩ
dépendant uniquement de la tension d'alimentation de l'AOP, les transistors Q10 et Q13 se
comportent donc comme des sources de courant vis-à-vis de la partie du montage à laquelle
ils sont rattachés.

L'étage différentiel

L'étage différentiel d'entrée de cet amplificateur est entouré de bleu sur la figure ci-dessus.
Les transistors Q1 à Q4 forment l'amplificateur différentiel d'entrée. Les entrées de cet étage
se font sur les bases des transistors Q1 et Q2. L'entrée non inverseuse se fait sur la base du
transistor Q1 tandis que l'entrée inverseuse se fait sur la base du transistor Q2.

Le courant fourni par le transistor Q8 étant indépendant de la tension à ses bornes, il agit
comme une source de courant pour la paire différentielle formée par les transistors Q3 et
Q4, dont la polarisation est de type base commune. Les transistors Q1 et Q2 réalisent une
adaptation d'impédance (polarisation en émetteur suiveur ou encore collecteur commun)
afin de minimiser les courants de polarisation prélevé sur les entrées de l'amplificateur.
L'utilisation d'une source de courant comme charge à une paire différentielle, permet
d'améliorer le taux de réjection du mode commun du montage.

Les transistors Q5 et Q6 forment un miroir de courant. L'utilisation d'un miroir de courant


permet de s'assurer que les deux branches de l'amplificateur différentiel sont parcourues par
le même courant de polarisation. Le transistor Q7 permet d'augmenter les performances du
miroir de courant en diminuant le courant prélevé à Q3 pour alimenter le SSDs bases des
transistors Q5 et Q6.

L'étage d'amplification en tension

L'étage d'amplification de cet amplificateur est entouré de magenta sur la figure ci-dessus. Il
est constitué des transistors Q15 et Q19 montés en configuration « Darlington ». Cet
amplificateur fonctionne en classe A afin d'amplifier avec le moins de distorsion possible le
signal provenant de l'étage différentiel. La capacité de 30 pF permet d'effectuer une contre-
réaction locale aux bornes de l'étage d'amplification en tension et ainsi d'assurer la
compensation fréquentielle de l'AOP.

L'étage de sortie

L'étage de puissance de sortie est entouré de cyan sur la figure ci-dessus. Il est constitué
d'un push-pull de classe AB (Q14 et Q20). La polarisation du push-pull est assurée par le
multiplicateur de VBE entouré de vert sur la figure.

La résistance de 25 Ω sert de sonde de courant pour le courant de sortie traversant le


transistor Q14. La tension aux bornes de cette résistance commande directement le
transistor Q17. Ainsi, la tension aux bornes de la résistance de 25 Ω se trouve limitée à la
tension base-émetteur « de seuil » du transistor (environ 0,6 V à 20 °C). Une fois cette
tension atteinte, le transistor Q17 entre en conduction, limitant ainsi le courant de base du
transistor Q14 et donc, le courant de sortie. Pour une tension base-émetteur maximum de
0,6 V on obtient une limitation du courant de sortie à 25 mA. La limitation du courant
traversant Q20 reprend le même principe que celle du transistor Q14. Elle se fait par
l'intermédiaire de la tension base-émetteur du transistor Q14, de la tension émetteur-
collecteur du transistor Q16 et de la résistance de 50 Ω.

Les résistances de 25 Ω et 50 Ω reliées à l'émetteur des transistors Q14 et Q20 permettent


aussi d'éviter leur emballement thermique. En effet, plus la température d'un transistor
bipolaire augmente, plus son gain en courant β augmente. Cette augmentation de β se
traduit par une augmentation du courant traversant le transistor et donc une augmentation
de la température du composant, qui va à son tour augmenter le courant traversant le
transistor et ainsi de suite jusqu'à la défaillance de celui-ci. Le montage décrit ci-dessus
permet dans une large mesure d'éviter cela. Dans la zone de fonctionnement ou, par
exemple pour Q14, Q17 entre en conduction, l'étage final se comporte comme un
générateur de courant constant (25 mA dans l'exemple), limitant la puissance dissipée du
transistor de sortie. Il en est de même pour Q20.

Applications

Article détaillé : Montages de base de l'amplificateur opérationnel.

L'AOP est un composant très présent dans les montages analogiques :

réalisation de filtres actifs : les filtres à base d'AOP permettent d'atteindre des précisions
plus importantes que des filtres passifs ;

amplification de signaux : l'AOP est à la base de nombreux schémas permettant le


conditionnement des capteurs, on parle alors du domaine d'instrumentation ;

réalisation de calculs analogiques : malgré les progrès du traitement numérique, l'AOP reste
utilisé pour réaliser des calculs analogiques : addition/soustraction, gain, multiplication,
intégration/dérivation. Il peut être utilisé par exemple en automatique pour réaliser des
asservissements, des régulateurs PID, etc.....

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