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Histologie

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Histologie

Dr. GMA

Faculté de médecine d’Alger


Cœur
 Il est d’origine mésenchymateuse
 Paroi cardiaque : elle comprend
• 3 tuniques (de l’int en partant vers l’ext) : endocarde, myocarde et péricarde
• 1 squelette fibreux : voie de cheminement des Vx et des nerfs.
 L'endocarde : est constitué de 4 couches
• Endothélium : 1 couche de cellules aplaties qui reposent sur une membrane basale
• Couche sous-endothéliale : lame conjonctive mince qui contient des fibroblastes
• Couche musculo-élastique : formations conjonctivo-élastiques (zone int) + formations musculaires lisses
responsables du tonus de l’endocarde (zone ext)
• Couche sous-endocardique : TC lâche avec des cellules adipeuses, renferme le tissu nodal, des Vx, des nerfs
 Tissu nodal :
• C’est un tissu musculaire d’aspect embryonnaire, au niveau duquel s’élabore et par lequel est conduite
l’excitation régulant l’automatisme rythmique du myocarde
• Il est formé par 4 formations :
✓ Nœud sino-auriculaire (nœud de Keith et Flack),
✓ Nœud auriculo-ventriculaire (nœud d’Aschoff et Tawara),
✓ Faisceau de His
✓ Réseau de Purkinje
• Cytologique : les fibres nodales coupées transversalement apparaissent comme des cellules volumineuses,
présentant un cytoplasme clair, un noyau central et des mince couches myofibrillaires périphériques
associées aux fibres nerveuses
 Myocarde :
• Cloisons conjonctives ou inter-fasciculaires : TC lâche richement vascularisé.
• Fibres myocardiques : groupées en fsx. Elles sont caractérisées par la présence de traits scalariformes =
zones de contact des cellules myocardiques coupées longitudinalement
 Péricarde :
• il est constitué de 2 feuillets
✓ Feuillet viscéral ou épicarde.
✓ Feuillet pariétal ou péricarde proprement dit
✓ Ces 2 feuillets sont séparés par une cavité virtuelle : la cavité péricardique
• Ces feuillets sont constitués par :
✓ Mésothélium → 1 couche de cellules aplaties.
✓ Couche sous-mésothéliale → lame conjonctive qui contient des fibres élastiques.
✓ Couche conjonctivo-fibreuse → TC lâche (pour le feuillet viscéral) / couche fibreuse (pour le feuillet
pariétal).
✓ Rq ! Feuillet viscéral ≠ Feuillet pariétal : présence d’une couche profonde conjonctivo-vasculaire
 Rq ! Cellule musculaire cardiaque dérivé du mésoblaste

Vaisseaux sanguins
 La paroi du vaisseau est constituée par : Intima (int), Média (moy), Adventice (ext)
 Artère :
• Artère de type élastique :
✓ Caractère : intima (couche mucoïde (+)), média (fibre élastique concentrique), adventice (limitante
élastique externe (-), vasa-vasorum (petit vsx sanguin nourriciers), fibres nerveuses)
✓ Rôle : conduction ✓ topo : artère juxta cardiaque ✓ Ex : l’aorte, l’artère pulmonaire, l’artère rénale
• Artère de type musculaire :
✓ Caractère : intima (couche mucoïde (-)), média (fibre élastique rare), adventice (limitante élastique
externe (+), vasa-vasorum (petit vsx sanguin nourriciers), fibres nerveuses)
✓ Rôle : distribution ✓ topo : artère infra cardiaque ✓ Ex : artère tibial, humoral, radial, coronaire
• Artères de transition : comme l’artère axillaire, l'artère sub-clavière, l’artère abdominale…
• Rq ! l’artère ne dispose pas de valves ≠ veine
 Artériole :
• Paroi des artérioles : elle est constituée d’une
✓ Intima → endothélium + limitante élastique int.
✓ Média → 2 à 3 couches de fibres musculaires lisses.
✓ Adventice → fibres de collagène, vasa vasorum et fibres nerveuses
• Rq ! les parois de l’artériole terminale et des segments pré-capillaires se distinguent de celle de l’artériole
par :
✓ Intima → il n’y a pas de limitante élastique / il y a des zones de jonction myo-endothéliales.
✓ Média → couches de fibres musculaires lisses réduites à 1-2 couches.
✓ Adventice → il y a des jonctions myo-neurales.
• Rq !
✓ L’artériole se distingue de la veinule par :
❖ Sa lumière est plus petite que celle de la veinule.
❖ La présence au niveau de la paroi d’une double rangée de noyaux (il n’y a qu’une seule rangée au
niveau de la veinule)
✓ Zones myo-endothéliales + Zones myo-neurales = Dispositif musculo-endothélial = Sphincter précapillaire
✓ La métartériole : caractérisée par l’abondance de zone de jonction myo-endothéliales dans le média
✓ L’artériole pré-capillaire ≠ La métartériole : un dispositif musculo-endothélial
 Veine :
• La paroi veineuse est constituée d’une :
✓ Intima → endothélium + endoveine.
✓ Média → fibres musculaires lisses + cloisons conjonctives.
✓ Adventice → fibres élastiques, fibres de collagène, vasa vasorum et fibres nerveuses.
• Veines musculaires : leurs parois sont caractérisées soit par une musculature lisse (au niveau du média), soit
par une musculature striée (au niveau de l’adventice) (Topo : segment juxta-cardiaque, veines caves et
veines pulmonaires)
• Veines fibreuses → leurs parois se caractérisent par une intima doublée d’une couche conjonctivo-fibreuse.
C’est le cas des veines intra-crâniennes (indéformables).
• Veines fibro-élastiques → leurs parois sont formées par des lames élastiques et des faisceaux de collagène
disposés en plan concentrique. C’est le cas des veines supra-cardiaques (veines du cou et veines axillaires).
• Rq !
✓ Dans les veines il n’y a jamais de limitante élastique externe ≠ l’artère type musculaire
✓ Les valvules veineuses :
❖ Sont des replis de l’intima recouvrant un axe conjonctivo-élastique dense avec qlq FML provenant de
la média
❖ Permet aux veines des MI d’assurer convenablement leurs fonctions
 Capillaire sanguin :
• Capillaires typiques : il y a 2 types
✓ Capillaires de jonction : unissant l’artériole à la veinule
✓ Capillaires vrais : nés de l’artériole ou du capillaire de jonction.
✓ La paroi de ces capillaires est constituée d’un endothélium (généralement continu, mais peut être
discontinu), avec d’une membrane basale et des formations périthéliales (cellules mésenchymateuses).
• Capillaires atypiques : il y a 2 types
✓ Capillaires embryonnaires : se caractérisent par la présence d’une paroi syncytiale
✓ Capillaires sinusoïdes : se caractérisent par une paroi discontinue et l’absence de la membrane basale
(Ex : capillaire de système porte veineux du foie)
• On classifie les capillaires sanguins sur le plan histologique :
✓ Capillaires continus : qui caractérisent les muscles squelettiques, les muscles lisses, les tissus
conjonctifs, les poumons
✓ Capillaires sinusoïdes : qui caractérisent le foie et la rate
✓ Capillaires fenestrés : qui caractérisent les glandes endocrines, l'intestin
• Rq !
✓ Les péricytes observés au niveau : capillaires vrais et capillaires de jonction
✓ Le sphincter pré-capillaire est de nature myo-neural
 Vaisseaux lymphatiques :
• La paroi du capillaire est constituée d’un simple endothélium (continu sans membrane basale).
• La paroi de la veinule est constituée d’un endothélium et d’une couche fibro-élastique.
• La paroi du tronc est constituée d’une intima, d’un média conjonctivo-musculaire et une adventice
conjonctivo-élastique
• Veine lymphatique : sa paroi comprend une intima réduite à l’endothélium + valvules, un média et une
adventice intriquées entre-elles de nature musculo-élastique
• Les tissus dépourvus de vaisseaux lymphatiques : SNC, Moelle osseuse / Os, Placenta, Rate, Épithéliums,
Cartilage

Appareil respiratoire
 Origine embryonnaire :
• Entoblaste (hypoblaste) → l’épithélium de revêtements et glandulaires de l’appareil.
• Mésoblaste → tous les autres tissus des voies aérophores (larynx + voies bronchiques), du poumon et de la
plèvre.
• Ectoblaste (épiblaste) → les voies respiratoires sup (fosses nasales + rhinopharynx).
 L’épithélium de type respiratoire :
• Il est stratifié cilié au niveau de la muqueuse nasale.
• Il est pseudo stratifié cilié au niveau de la trachée jusqu’aux bronches extra lobulaires.
• Il est uni stratifié cilié au niveau des bronchioles.
• Les cellules qui le constituent sont :
✓ Les cellules cylindriques ciliées et cellules M qui se trouvent entre les cellules ciliées,
✓ Les cellules caliciformes à pole muqueux ouvert PAS +
✓ Les cellules basales de remplacement
✓ De rares cellules neuroendocrines
 Fosse nasale : la muqueuse nasale présente 3 régions
• Région ant ou vestibulaire : l’épithélium est de type malpighien kératinisé (pavimenteux stratifié kératinisé)
• Région post ou respiratoire ou membrane de Schneider : c’est la muqueuse nasale proprement dite :
épithélium respiratoire cylindrique pseudo stratifié cilié et mucosécrétant
• Région sup ou sensorielle : c’est la muqueuse olfactive = épithélium sensoriel
 Voies bronchiques :
• Larynx : structure
✓ Muqueuse : la paroi du larynx est tapissée d’une muqueuse qui offre 4 épaississements correspondant à
2 variétés de cordes vocales :
❖ 2 cordes sup = bandelettes ventriculaires (ou fausses cordes) : elles sont tapissées par un épithélium
de type respiratoire (prismatique, pseudo-stratifié et cilié), avec un chorion conjonctivo-vasculaire
contenant des glandes séro-muqueuses et des fibres musculaires lisses.
❖ 2 cordes inf = vraies cordes (limitant un espace ; la glotte) : l’épithélium à ce niveau est de type
pharyngé ou malpighien ou épidermoïde (pavimenteux, stratifié et non kératinisé). Le chorion de la
muqueuse est riche en fibres élastiques, avec présence de fibres musculaires striées (muscle vocal).
On note l’absence de glandes, du tissu lymphoïde et des vaisseaux lymphatiques
✓ Sous-muqueuse : formée par l’axe cartilagineux de type fibre élastique
• Trachée et bronches souches :
✓ La paroi de la trachée et des voies bronchiques est composée de 3 tuniques : une muqueuse (épithélium
respiratoire + chorion fibro-élastique), une sous-muqueuse (pièces de cartilage hyalin) et une adventice
fibro-adipeuse
✓ On peut distinguer au niveau de la trachée, que la sous-muqueuse est convexe dans sa partie ant, et
plane dans sa partie post
✓ On peut distinguer au niveau des bronches souches que l’adventice est riche en Vx sanguins et
lymphatiques
• Voies bronchiques extra-lobulaires : leur paroi présente : une muqueuse (épithélium pseudostratifié cilié
sauf au niveau des bronches sus-globulaires où il est unistratifié + chorion couche conjonctivo-élastique et
couche périphérique faite de fibres musculaires lisses qui forment le muscle de Reissensse), une sous-
muqueuse (couche int conjonctivo-glandulaire, couche ext fibro-élastique et un squelette cartilagineux), et
une adventice (conjonctivo-élastique renfermant des vsx sanguins, des plexus veineux et des lymphoïdes)
• Voies bronchiques intra-lobulaires = bronchioles : leurs parois sont dépourvues de cartilage et de glandes
✓ Les bronchioles proprement dites → épithélium unistratifié de type respiratoire (cellules caliciformes,
cellules ciliées, cellules prismatiques sécrétrices ou cellules de Clara) reposant sur une membrane basale
+ chorion conjonctivo-élastique (avec un muscle de Reissenssen développé) + adventice conjonctivo-
élastique
✓ Les bronchioles terminales : épithélium simple cilié avec de rares cellules mucipares + chorion limité par
le muscle de Reissenssen (moins important) + absence d’adventice
✓ Les bronchioles respiratoires : épithélium unistratifié cilié, parfois endothéliforme, dépourvu de cellules
mucipares + chorion conjonctivo-élastique
 Poumon :
• Bourrelet alvéolaire : zone annulaire épaisse, entourant la base des alvéoles
✓ Ce sont les pieds d’insertion des alvéoles sur les canaux alvéolaires.
✓ Le bourrelet alvéolaire est constitué d’un épithélium cubique simple cilié avec un tissu conjonctif
contenant quelques fibres musculaires lisses
• Paroi alvéolaire : est constituée par :
✓ Un épithélium continu : il est formé de pneumocytes de type I (simples cellules pavimenteuses de
revêtement) et pneumocytes de type II (cellules cubiques sécrétrices à l’origine du surfactant)
✓ Un stroma : formé d’une substance fondamentale amorphe (PAS +), de fibres de réticuline, des fibres
élastiques et des cellules (fibroblastes, cellules alvéolaires et cellules sanguines migratrices)
✓ Un réseau capillaire : sa paroi est formée d’un endothélium continu, sans cellules périthéliales
• La barrière alvéolo-capillaire (barrière air-sang) : elle est constituée en allant de la lumière capillaire vers la
lumière alvéolaire de :
✓ L’endothélium capillaire continu
✓ Les membranes basales alvéolaire et capillaires fusionnés.
✓ L’épithélium alvéolaire continu (Pneumocyte I)
✓ Le surfactant (film liquidien)
• Les échanges gazeux alvéolo-capillaires se font par diffusion.
• Surfactant : assure la dissolution des gaz et le maintien de la perméabilité alvéolaire.
• Rq ! le poumon pauvre de vaisseaux lymphatiques, ainsi que la rate, le placenta et la MO
 Plèvre : elle est d’origine mésenchymateuse
• Elle est formée de 2 feuillets (viscéral et pariétal), délimitant une cavité virtuelle (cavité pleurale)
• Chaque feuillet présent : (à partir de la cavité pleurale)
✓ Mésothélium → 1 couche de cellules aplaties, unistratifié, à cellules grossièrement polygonales.
✓ Couche sous-mésothéliale → mince, formée de fibres collagènes et élastiques.
✓ Plan fibro-élastique → épais, caractérisé au niveau du feuillet viscéral par sa richesse en éléments
élastiques, et au niveau du feuillet pariétal par une lame conjonctivo-vasculaire qui comporte des réseaux
de collagène
✓ Rq !
❖ Feuillet pariétal ≠ Feuillet viscéral : présence d’une couche fibreuse profonde
❖ Feuillet viscéral ≠ Feuillet pariétal : présence d’une couche fibro-élastique profonde
 Rq !
• Cellules septales du stroma alvéolaire :
✓ Sont d’origine mésenchymateuse
✓ Douées de propriétés phagocytaires

Organes hématopoïétiques
 L’hématopoïèse : est l’ensemble des processus de différenciation, de maturation par lesquels se forment les
éléments figurés du sang. Elle a lieu dans les organes hématopoïétiques (OHP)
 Chez l’humain adulte, l’hématopoïèse a lieu au niveau de 2 tissus spécialisés :
• Le tissu myéloïde : représenté par la moelle osseuse rouge hématogène (MORH).
• Le tissu lymphoïde : réparti dans les formations lymphoïdes viscérales et les organes lymphoïdes (ganglions
lymphatiques, rate et thymus).
 Les organes lymphoïdes :
• Les organes lymphoïdes primaires : ce sont la moelle osseuse et le thymus
• Organes lymphoïdes secondaires ou périphériques (OLS) : ce sont les ganglions lymphatiques, la rate et les
systèmes lymphoïdes cutanés et muqueux
 Origine embryonnaire :
• Mésenchyme → MORH et de toutes les formations lymphoïdes sauf le thymus
• Entoblaste → thymus
 Les lieux de l’hématopoïèse varient depuis le développement embryonnaire jusqu’à l’âge adulte, donc on définit
3 périodes :
• Une période pré-hépatique ou mésoblastique : de la 3ème semaine jusqu’à la fin du 2ème mois du DE (période
embryonnaire).
• Une période hépato-splénique : du 3ème au 8ème mois du DE (période fœtale).
• Une période lymphoïde ou médullaire : du 5ème mois du DE jusqu’à la mort (période fœtale et post-natale).
 La moelle osseuse :
• Elle donne naissance à la totalité des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes
• On peut distinguer : la moelle osseuse rouge hématogène (MORH) et la moelle jaune (elle résulte de la
transformation graisseuse progressive des moelles rouges)
• La MO examinée au MO apparaît formée d’un ensemble hétérogène de cellules:
✓ Des cellules adipeuses.
✓ Des cellules volumineuses bourgeonnantes (mégacaryocytes).
✓ Des cellules polymorphes (cellules de différentes lignées sanguines) + des érythroblastoses.
• Les cellules de la moelle se trouvent dans un parenchyme, ce dernier est constitué par :
✓ Une trame composée de fibres de réticulines et de cellules réticulaires.
✓ Des capillaires sinusoïdes, à paroi discontinue et absence de membrane basale.
• Le parenchyme de la moelle osseuse : est constitué des capillaires sinusoïdes (lieux de passage entre le
système médullaire et le système vasculaire) et de la trame (fibres et cellules de réticuline).
• La moelle osseuse est le siège de l’hématopoïèse et la lymphopoïèse.
• Lignes médullaires : la production médullaire implique le maintien d’une petite population de cellules
souches pluripotentes, Ces cellules apparaissent à partir du mésenchyme (au niveau de la vésicule vitelline à
la 3ème semaine) puis migrent au niveau du foie puis la rate pour s’établir définitivement dans la MORH
✓ Les cellules mères des LT quittent précocement la MO pour migrer au niveau du thymus où elles
subissent la différenciation en lymphoblastes T (thymoblastes) puis lymphocytes T (thymocytes) pour
aller se localiser dans les OLS
✓ Les cellules mères des lymphocytes B naissent et se différencient dans la moelle osseuse puis vont se
localiser dans les OLS
✓ Les cellules mères des autres lignées se différencient entièrement dans la MORH
 Nodule ou follicules lymphoïde :
• Le nodule lymphoïde primaire : est composé de cellules LB au repos
• Le nodule lymphoïde secondaire : sous l’influence d’une agression antigénique, le nodule lymphoïde
primaire se transforme en nodule lymphoïde secondaire. Ce dernier est formé de 2 zones :
✓ Une zone périphérique foncée : formée de LB au repos.
✓ Une zone centrale claire : c’est le centre germinatif de Flemming formée de cellules réticulaires et de LB
activés qui se différencient en plasmocytes
 Le ganglion lymphatique :
• Structure :
✓ La capsule et la charpente conjonctive
✓ Le parenchyme : constitué de 2 zones
❖ Zone corticale périphérique dense constituée de follicules lymphoïdes
❖ Zone médullaire centrale claire contenant des cordons folliculaires
• Le parenchyme du ganglion lymphatique comporte 4 sortes de cellules :
✓ Des lymphocytes B : localisés dans les follicules de la zone corticale et les cordons folliculaires de la zone
médullaire (ce sont les zones thymo-indépendantes ou médullo-dépendantes).
✓ Des lymphocytes T : localisés dans la zone corticale profonde (zone parafolliculaire ou thymo-dépendante)
✓ Des plasmocytes : localisés au niveau des centres germinatifs des follicules et des cordons folliculaires.
✓ Des macrophages : issus des monocytes du sang répartis dans tout le parenchyme ganglionnaire.
• Vascularisation lymphatique : de la capsule périphérique vers le hile du ganglion, les chemins de la lymphe
sont représentés par les vaisseaux lymphatique afférents → le sinus marginal → les sinus radiés → et les
sinus caverneux → les vaisseaux lymphatiques efférents
• Le ganglion lymphatique assure 4 fonctions essentielles :
✓ Fonction de filtration du sang : capacité d’arrêter les corps étrangers.
✓ Fonction de défense non spécifique : capacité de phagocytose des corps étrangers par les macrophages.
✓ Fonction d’immunité humorale : capacité d’élaboration des anticorps circulants par les plasmocytes.
✓ Fonction d’immunité à médiation cellulaire : capacité de rejet des greffes par les LT
 Rate :
• D’origine exclusivement mésenchymateuse
• Elle présente :
✓ Les éléments connectifs : une capsule périphérique, des cloisons
✓ La pulpe : il y a 2 types
❖ Pulpe blanche : formée d’un tissu lymphoïde développé autour des artères de la pulpe splénique
présentant des renflements visibles : les corpuscules de MALPIGHI qui sont des nodules lymphoïdes
d’aspect blanchâtres à centre clair germinatif et un système capillaire issu de l’artère corpusculaire.
Comportent d’une trame cellulo-fibrillaire, des cellules libres entre les mailles d’un réticulum cellulo-
fibrillaire (macrophages, LB, LT et plasmocytes), des Vx nourriciers et des fibres nerveuses
amyéliniques
❖ Pulpe rouge : formé de capillaires sinusoïdes veineuses et de cordons de Billroth (formés de cellules
lymphoïdes libres : GR, plaquette, lymphocyte, macrophage, plasmocyte)
✓ Zone marginale : zone riche en tissu lymphoïde lâche et de macrophage, ainsi que de CPA
• La circulation sanguine intra splénique :
✓ Les artérioles pulpaires donnent les artérioles corpusculaires dans le corpuscule de MALPIGHI, ces
dernières se divisent en artérioles pénicillées terminales.
✓ L’extrémité terminale des artérioles pénicillées est pourvue d’un dispositif contractile : la housse de
SCHWEIGER-SEIDEL
 Thymus :
• C’est un organe lympho-épithélial contrôlant toutes les réactions immunologiques de l’organisme.
• Le thymus a une double origine : entoblastique (cellules réticulaires épithéliales de la trame du thymus) et
mésenchymateuse (cellules souches pluripotentes à l’origine des cellules hématopoïétiques)
• Il est formé de 2 lobes, chaque lobe est divisé en lobules, chaque lobule est entouré d’une mince capsule
conjonctive comportant :
✓ Une zone corticale foncée : formée de nodules.
✓ Une zone médullaire claire : commune à tous les nodules, renfermant les corpuscules de Hassal
• Corpuscules de Hassal :
✓ Sont des amas cellulaires globuleux, dérivent des cellules réticulaires épithéliales et de thymocyte
✓ Le centre du corpuscule est occupé par des débris cellulaires granuleux.
✓ Fonction : sécrétion endocrine
• Parenchyme d’un lobule thymique : il est formé de 2 types de cellules lymphocytaires libres
✓ Les lymphoblastes ou thymoblastes : ils constituent la zone corticale dense
✓ Les lymphocytes T ou thymocytes : représentent la zone médullaire claire du lobule thymique
✓ Rq ! La maturation des lymphocytes se fait du cortex vers la médulla
 Les macrophages
• Propriétés biologiques : mobilité (mouvements amiboïdes), plasticité, aptitudes phagocytaires (richesse en
lysosomes), participation indirecte dans l’élaboration d’anticorps
• Elles se retrouvent au niveau :
✓ Du TC sous le nom d’histiocyte (cellule fixe) ou macrophage (cellule mobile).
✓ De la trame des OHP sous des noms divers (cellules littorales, splénocytes…).
✓ Du foie (cellules de Kupffer).
✓ Du poumon (cellules alvéolaires ou septales).
✓ De la névroglie (microgliocytes).
L’appareil digestif
 Rappel embryologique :
• L’intestin primitif antérieur : il est à l’origine de la cavité buccale, l’oropharynx, l’œsophage, l’estomac, le
foie, le pancréas et les voies biliaires, la vésicule biliaire et le duodénum (D1, D2).
• L’intestin primitif moyen : il est à l’origine des portions D3 et D4 du duodénum, du jéjunum, de l’iléon, du
cæcum, du côlon ascendant et des ⅔ gauche du côlon transverse.
• L’intestin primitif postérieur : il sera à l'origine de la 2 ème moitié du gros intestin, du rectum du canal anal,
et du sinus urogénital.
 Muqueuse buccale : elle est constituée par : un épithélium, un chorion et un tissu sous-muqueux
• L'épithélium est pavimenteux, pluristratifié et non kératinisé (dit épidermoïde), sauf au niveau de la gencive
et du palais osseux où il est kératinisé
 Muqueuse linguale : elle est de type buccal, hérissée sur sa face dorsale de papilles, On distingue 4 sortes de
papilles linguales :
• Papilles filiformes : nombreuses, réparties sur toute la surface de la langue
• Papilles foliées
• Papilles fongiformes : disposées en avant du V lingual.
• Papilles caliciformes ou circum vallées : forment les branches du V lingual et sont isolées les unes des autres
par un sillon circulaire (vallum)
• Rq ! L’épithélium des 2 derniers types de papilles linguales renferme les bourgeons du goût
 Glandes salivaires principales :
• Elles sont au nbre de 3 : parotide, sublinguale et sous maxillaire. Ce sont des glandes exocrines, tubulo-
acineuses, composées, de type congloméré
• Glande parotide : c’est une glande séreuse pure (acini séreuse)
• Glande sous maxillaire : c’est une glande séro-muqueuse à prédominance séreuse
• Glande sublinguale : c’est une glande séro-muqueuse à prédominance muqueuse
• La salive : est un liquide incolore, riche en eau, en électrolytes, en enzymes et en Ig
• Voies excrétrices :
✓ Canal intercalaire ou passage de Boll : intralobulaire, étroit et formé d’un épithélium simple à cellules
cubiques
✓ Canal excréto-sécréteur ou canal strié ou canal de Pflüger : intra ou interlobulaire, formé d’un
épithélium simple cylindrique, entouré d’une gaine conjonctive périphérique et renferme des
chondriocontes (striation verticale au pôle basal des cellules épithéliales).
✓ Canal excréteur : interlobulaire, à épithélium pluristratifié
✓ Canal collecteur des glandes salivaires principales : débouche dans la cavité buccale, à épithélium de
type épidermoïde (dans sa partie terminale) et entouré des fibres musculaires lisses annulaires.
 Glandes salivaires accessoires : ces glandes sont en majorité muqueuses sauf les glandes Vonebner de la face
dorsale de la langue qui sont séreuses.
 L’épithélium du tube digestif, de l’œsophage jusqu’au rectum est d’origine entoblastique. Les autres tuniques sont
d’origine mésenchymateuse.
 Œsophage : sa paroi est faite de 5 tuniques histologiques
• La muqueuse œsophagienne : épithélium de type épidermoïde + chorion dermo-papillaire (formé d’une
zone superficielle papillaire et une zone profonde qui se caractérise par la présence de plexus vasculaires et
nerveux, des glandes et des infiltrats lymphoïdes).
• La muscularis mucosae
• La sous-muqueuse : renferme des glandes séro-muqueuses
• La musculeuse : couche int circulaire + couche ext longitudinale. La nature de ses fibres varie en fonction du
segment considéré de l’œsophage : au niveau du premier ¼ sup, elles sont striées, au niveau du second ¼
sup, elles sont mixtes, et au niveau de la ½ inf, elles sont lisses
• L’adventice : TC fibreux avec des adipocytes
 La paroi du tube digestif : est constituée de 5 tuniques (de l’int en partant vers l’ext)
• Une muqueuse : épithélium + chorion.
• Une muscularis mucosae : mince, faite de FML.
• Une sous-muqueuse ou celluleuse : conjonctivo-vasculaire, comportant les cellules nerveuses du plexus de
Meissner (plexus nerveux sensitif)
• Une musculeuse : lisse, répartie en couches, entre lesquelles s’intercale le plexus d’Auerbach.
• Une adventice ou séreuse.
 Paroi gastrique :
• La muqueuse gastrique présente 3 couches : (de l’int en partant vers l’ext)
✓ La couche des cryptes (ou infundibula)
✓ La couche des glandes
✓ La couche lymphoïde
• La muqueuse fundique : (correspondant au fundus ou au corps de l’estomac).
✓ La muqueuse fundique présente des cryptes basses et larges
✓ La muqueuse fundique présente des glandes tubuleuses simples et rectilignes formé de cellules à mucus,
cellules bordantes, cellules principales et cellules argentaffines
❖ Cellules mucipares : sont situées au niveau du col. Leur forme est cubique. Leur noyau est souvent en
mitose, responsables de la sécrétion de mucus et d’HCO3-.
❖ Cellules bordantes (pariétales) : elles sécrètent l’HCl et le facteur intrinsèque
❖ Cellules principales : élaborent les enzymes du suc gastrique dont la plus importante est la pepsine
❖ Cellules argentaffines : élaborent la gastrine, la somatosine, la VIP et la substance P
• La muqueuse pylorique (correspondant à l’antre et au pylore)
✓ La muqueuse pylorique présente des cryptes profondes et étroites
✓ La muqueuse pylorique présente des glandes tubuleuses et contournées, présentent une lumière large,
constitué par des mucocytes et des cellules argentaffines.
• L’épithélium de revêtement de l’estomac : est un épithélium prismatique simple, formé de cellules
mucipares à pôle apical fermé reposant sur une membrane basale. Cet épithélium est cubique au fond des
cryptes où s’observent de nombreuses divisions cellulaires.
 Paroi intestinale :
• Intestin grêle = duodénum + jéjuno-iléon : la muqueuse présente de l’int en partant vers l’ext :
✓ La couche des villosités intestinales : ER (prismatique simple à plateau strié, il est formé par 3 types de
cellules : cellules à plateau strié ou entérocytes, cellules caliciformes à mucus ouvertes, cellules
argentaffines) + un chorion formé d’un axe conjonctif (stroma) vasculaire
✓ La couche des glandes de Lieberkuhn :
❖ Ce sont des glandes tubuleuse ± rectilignes, simples, courtes
❖ La paroi glandulaire faite d’un épithélium simple cubique et comporte 4 types de cellules : les cellules à
plateau strié, les cellules caliciformes à mucus ouvertes, les cellules argentaffines, les cellules de Paneth
✓ La couche lymphoïde
• La paroi jéjunale comprend :
✓ Des soulèvements majeurs, transversaux et permanents, dont l’axe est constitué par la sous-muqueuse,
ce sont les valvules conniventes
✓ Des soulèvements mineurs, dont l’axe est constitué par le chorion de la muqueuse, ce sont les villosités
intestinales
• Duodénum : la muqueuse duodénale est caractérisée par :
✓ Absence de valvules conniventes.
✓ Présence de glandes de Lieberkuhn typiques : ce sont des glande tubuleuse +/- rectilignes simples courtes
et orientées perpendiculairement à la surface de la muqueuse + L’épithélium simple cylindrique ou
cubique reposant sur une membrane basale constitue de 4 types de cellules
✓ Présence de glandes de Brunner : ce sont des glandes en tube, contournées et ramifiées
❖ Constituée par un seul type cellulaire : les mucocytes
❖ Sécrètent l’urogastrine qui inhibe la sécrétion acide de l’estomac
• L’iléon : caractérisé par les plaques de Payer : formations lymphoïdes volumineux, fusionnes à cheval sur
muqueuse et la sous
• Côlon : la muqueuse colique caractérise par :
✓ L’absence des valvules conniventes.
✓ L’absence des villosités intestinales.
✓ La présence de glandes de Lieberkuhn
✓ La couche lymphoïde (points et nodules lymphoïdes).
✓ Les cellules caliciformes à mucus ouvertes.
✓ Les cellules Paneth sont rares.
• Appendice : possède une muqueuse de type colique. 2 caractères la différencier
✓ La glandes de Lieberkuhn sont moins hautes et moins nombreuses
✓ Les formations lymphoïdes +/- fusionnées, forment un cercle d’où le nom d’amygdale intestinale donne à
l’appendice
• Le suc intestinal : est formé d’eau, d’électrolytes, des enzymes, de mucus et d’IgA
 Foie :
• Le foie est une glande amphicrine (endocrine + exocrine)
• Il est d’origine entoblastique
• Structure du parenchyme intralobulaire : est constitué par
✓ Les hépatocytes disposés en travées de Remak (Rq ! hépatocyte seulement).
✓ Les capillaires sanguins ou capillaires radiés du foie ou capillaires sinusoïdes :
❖ Ils donnent naissance au sommet du lobule, par un dispositif stellaire appelé ‘’étoile de Hering’’
❖ L’espace précapillaire renferme des cellules spécialisées dans le stockage des graisses : les cellules d’ITO
❖ La lumière de ce capillaire renferme les cellules de Kupffer
✓ La trame conjonctive de soutien ou fibres grillagées.
✓ Les canalicules biliaires : ce sont de fins conduites intercellulaires, situés entre les faces de 2 ou 3
hépatocytes adjacents. À la périphérie du lobule, ces canalicules rejoignent le canal biliaire de l’espace de
Keirnan par les passages de Hering (canal d’union biliaire). La paroi de ces derniers est faite d’un
épithélium unistratifié cubique
• Vascularisation du lobule hépatique : le lobule hépatique possède un double système vasculaire sanguin :
✓ Système porto-sus-hépatique : fonctionnel, purement veineux, issu de la veine porte. Ce réseau est
drainé par la veine centro-lobulaire → veine sus-lobulaire → veines sus-hépatiques → VCI.
✓ Système hépatico-sus-hépatique : nourricier, artério-veineux, provenant des ramifications inter-
lobulaires des branches de l’artère hépatique
• Histophysiologie : le lobule hépatique fonctionne de l’ext en partant vers l’int comme un accumulateur à 3
étages. On y distingue 3 zones d’activité différentes :
✓ Une zone périphérique ou péri-portale : zone cytogène du lobule, faite de cellules jeunes en activité
permanente.
✓ Une zone moy : active uniquement lors des phases digestives.
✓ Une zone centrale ou péri-sus-hépatique : zone de suppléance, faite de cellules âgées et peu résistantes.
Elle n’intervient qu’en cas de surcharge fonctionnelle des 2 territoires lobulaires précédents.
• Les cellules de Kupffer : elles assurent plusieurs fonctions comme :
✓ Elle intervient dans le métabolisme du fer.
✓ Elle participe à la biligenèse.
✓ Elle neutralise les substances toxiques, dégrade les métabolites nocifs et contribue à l’épuration de
l’hépatocyte
 Voies biliaires :
• Voies biliaires extra-hépatiques : composée de 3 tuniques :
✓ Une muqueuse : épithélium unistratifié prismatique à plateau strié + chorion conjonctivo-vasculaire avec
des glandes tubuleuses ramifiées type muqueux.
✓ Une musculeuse : ensemble de fibre musculaire lisse
✓ Un adventice : conjonctivo-élastique
• Paroi de la vésicule biliaire : épithélium simple prismatique qui contient des cellules caliciformes à mucus
ouvertes et des cellules argentaffines + un chorion glandulaire au niveau de la muqueuse
 Pancréas exocrine :
• C’est une glande d’origine entoblastique
• C’est une glande tubulo-acineuse composée plurilobulaire
• Le pancréas assure une double sécrétion : est une glande amphicrine hétérotypique
✓ Sécrétion exocrine → liée aux acini séreux, il élabore le suc pancréatique. Cette glande est appelée
glande salivaire abdominale.
✓ Sécrétion endocrine → impliquant les îlots de Langerhans.
• Acinus pancréatique : c’est l’unité structurale et fonctionnelle du parenchyme glandulaire exocrine
✓ On reconnait à l’acinus 2 sortes de cellules : des cellules sécrétantes séreuses juxtaposées et des cellules
centro-acineuses
✓ Dans un acinus donné du pancréas, les cellules séreuses sont au même stade fonctionnel, mais leur
aspect varie d'un acinus à un autre
✓ Rq ! La sécrétion dans la cellule séreuse pancréatique est de type mérocrine
• La cellule pancréatique :
✓ En MO présente 3 caractères morphologiques :
❖ Une forme pyramidale a base élargie reposant sur la vitrée
❖ Un noyau arrondi volumineux central
❖ Un cytoplasme basophile renfermant des grains de zymogène dans la zone supra nucléaire et un
morphoplasme élaborateur très importante
✓ En ME présente :
❖ Un ergastoplasme abondant lamellaire
❖ Des chondriosomes
❖ Un golgi très développé
❖ Des grains de zymogène
• Cellules centro-acineuses : cellules de revêtement épithéliaux des conduits excréteurs, de petite taille de
forme variable étoilées ou fusiformes pourvues de prolongements cytoplasmiques. Prédominent au niveau
du col de l’acinus
• Par comparaison avec les canaux excréteurs des glandes salivaires, les particularités du pancréas
exocrine sont les suivantes :
• Pas de canal excréto-sécréteur = canal strié (canal excréteur seulement)
• Pas de cellules myo-épithéliales
• Les cellules centro-acineuses sont uniques au pancréas
• Le suc pancréatique :
✓ Est une solution aqueuse renfermant des électrolytes, des bicarbonates et des protéases sous de grains
de zymogène
✓ L’action du sac pancréatique porte la digestion : des protéines (endo/exopeptide), des lipides (lipase), des
glucides et des acides nucléases (nucléase et amylase).
 Rq !
• Mucocyte du col de la glande fundique ≠ Mucocyte de la glande pylorique : leur forme est cubique, de petite
taille, leur cytoplasme contient des boules de mucigène PSA positif, leur noyau svt en mitose
• Acinus pancréatique ≠ acinus de la glande parotide : présence de cellule centro-acineuse

Rein
 Embryologie :
• L’ébauche rénale est d’origine mésoblastique :(mésoderme intermédiaire).
• La formation des reins passe par 3 stades successifs :
✓ Formation d’un rein céphalique, pronéphros
✓ D’un rein moyen : mésonéphros
✓ Et d’un rein caudal : métanéphros
• Chez l’Homme le rein définitif provient essentiellement du métanéphros mais les parties excrétrices
proviennent du mésonéphros qui va en grande partie régresser ainsi que le pronéphros (régresse
complètement).
 Le parenchyme rénal : il comprend 2 zones
• Zone claire centrale (substance médullaire) : elle est formée de pyramides
✓ Les pyramides de Malpighi : des structures coniques, au nombre de 8 à 18 par rein. Les pyramides de
Malpighi sont composées des branches ascendantes et descendantes de l’anse de Henlé et des tubes
collecteurs
✓ Les pyramides de Ferrein : ce sont des Irradiations médullaires partant de la base des pyramides de
Malpighi pour s'infiltrer dans la zone corticale. Leur nombre est 400 à 500 par pyramide de Malpighi. Elles
contiennent la partie initiale des tubes collecteurs et des portions plus ou moins longues des anses de
Henlé
• Zone foncée périphérique granuleuse (substance corticale) : se répartit en 3 zones distinctes :
✓ Le cortex corticis : sous-jacent à la capsule, renferme les veinules étoilées de Verheyen
✓ Le labyrinthe : substance corticale entourant les pyramides de Ferrein
✓ Les colonnes de Bertin : prolongements de la substance corticale entourant les pyramides de Malpighi
 Néphron : c’est l’unité histologique et fonctionnelle du rein. Il comprend :
• Corpuscule de Malpighi : 2 constituants → la capsule de Bowmann (composé de 2 feuillets : feuillet int et
feuillet ext qui sont séparés par l’espace dit chambre capsulaire) + le glomérule vasculaire (système porte-
artériel formé d’anses capillaires appelées floccules)
✓ En ME : la capsule de Bowmann est constituée d’une :
 Un feuillet int ou épithélium glomérulaire : formé de cellules épithéliales d’aspect endothéliforme,
appelées podocytes.
 Un feuillet ext ou épithélium capsulaire : formé de cellules polygonales reposant sur une membrane
basale.
• TCP : c’est le segment à bâtonnet et à brosse du néphron. Il comprend le tube de Shachowa dans son
extrémité distale
• Anse de Henlé : situé dans la pyramide de Malpighi (dans la substance médullaire), on lui décrit un segment
grêle descendant (segment sans bâtonnet et sans bordure en brosse. Elle a l’aspect d’un capillaire sanguin)
et un segment épais ascendant (même structure que celle du tube distal, À son niveau l’urine devient
hypotonique par la diffusion passive de l’eau)
• TCD : c’est le segment à bâtonnet et sans brosse du néphron
 Appareil juxta-glomérulaire de Goormaghtigh : cet appareil se situe près du corpuscule de Malpighi.
• Il est constitué de :
✓ L’artériole glomérulaire afférente : sa paroi est caractérisée par un endothélium continu, des cellules
myoïdes afibrillaires et des cellules épithélioïdes granuleuses qui élaborent la rénine (il existe 3
principaux stimulateurs de la rénine : l’hyperkaliémie, l’hyponatrémie et l’hypovolémie)
✓ Le lacis cellulo-conjonctif : sépare l’artériole glomérulaire afférente de la macula densa
✓ La macula densa : différenciation pariétale du TCD, contrôlant la production de la rénine
• Fonctions :
✓ La régulation locale du débit sanguin glomérulaire.
✓ La réception des informations osmotiques et des variations du volume sanguin.
✓ L’élaboration de la rénine par des cellules granuleuses en réponse à la baisse de la pression artérielle
dans l’artériole afférente (ces cellules jouent un rôle de barorécepteur) et à la baisse de la quantité de
sodium dans le TCD (la macula densa joue un rôle de chémorécepteur).

 La vascularisation rénale :
• Le sang artériel arrive au rein par l’artère rénale branche de l’aorte abdominale :
✓ Artère rénale (de l'aorte, hile) → Artères segmentaires : Branche antérieure et Branche postérieure →
Artères inter-lobaires → Artères arciformes (arquées) → Artères inter-lobulaires → Artérioles
glomérulaires afférentes → Peloton vasculaire (glomérule vasculaire) → Artérioles efférentes →
Capillaires péri-tubulaires (néphrons courts et longs) et Vasa-Recta (néphrons longs).
✓ En aval de ces artérioles afférentes, la circulation sanguine est assurée par un système porte artério-
artériel spécifique du rein représenté par le corpuscule de MALPIGHI responsable ce qu’on appelle la
microcirculation rénale.
• Le sang veineux quitte le rein parla veine rénale qui se jette dans la veine cave inférieure
• Le microsystème vasculaire : rénal comporte 2 systèmes :
✓ Un 1er réseau artériel : c'est le peloton vasculaire ou flocus glomérulaire, c'est le premier réseau
capillaire immédiatement en aval de l'artériole afférente. Il est drainé à la sortie du corpuscule de
MALPIGHI par une artériole efférente
✓ Un 2ème réseau artériel : il prend naissance de l'artériole efférente juste après sa sortie du corpuscule
de MALPIGHI
 La barrière hémato-urinaire : c’est une paroi complexe composée de :
• L’endothélium capillaire mince fenêtré
• La lame basale des capillaires glomérulaire (avec ses trois couches)
• La couche épithéliale du feuillet interne de la capsule de BOWMAN formé de Podocytes
• Rq ! c’est la zone moyenne de la membrane basale péri-capillaire qui constitue la véritable barrière de
filtration
 Voies urinaires :
• Leur paroi est constituée de :
✓ Muqueuse : épithélium pavimenteux stratifié + chorion conjonctivo-vasculaire, aglandulaire, riche en
fibres élastiques formant des plis longitudinaux.
✓ Musculeuse lisse :
❖ Couche int : formée de fibres musculaires lisses longitudinales.
❖ Couche ext : formée de fibres musculaires lisses circulaires.
✓ Adventice fibro-élastique : peut-être revêtue du feuillet viscéral de la séreuse péritonéale
• Différenciations structurales :
✓ La vessie : l’épithélium de la vessie vide, rétracté, contient des cellules en raquette et musculeuse
répartie en 3 couches de FML à disposition plexiforme
✓ ⅓ inf de l’uretère : épithélium pavimenteux stratifié + chorion conjonctivo-vasculaire, aglandulaire et
musculeuse répartie en 3 couches de FML
✓ Au niveau de l’urètre féminin : la paroi se caractérise par :
❖ Un épithélium prismatique stratifié.
❖ Un chorion avec des formations glandulaires (lacunes de Morgagni).
❖ Une musculeuse lisse qui au niveau de l’extrémité sup présente des FML annulaires formant le
sphincter lisse de l’urètre (doublé extérieurement par un sphincter strié).
Appareils génitaux
 Différenciation masculine (testiculaire) :
• À partir de la 7ème semaine, la gonade indifférenciée évolue en testicule sous l'influence du gène situé sur le
bras court du Chr Y (SRY).
• La formation des organes génitaux internes et externes de type mâle nécessite la présence de testicules. La
différenciation mâle est sous le contrôle de 2 hormones secrétées par les testicules, l'hormone
antimüllérienne (AMH), sécrété par cellules de Sertoli, entrainer l'involution des canaux de Muller chez
l'embryon masculin, et la testostérone sécrété par cellules de Leydig, entrainer le dvp des canaux de Wolff
chez l'embryon masculin
• Les canaux de Wolff seront à l'origine de la formation de l'épididyme, les canaux déférents, les vésicules
séminales et les canaux éjaculateurs.
• Le développement des testicules débute dans la cavité abdominale. Les testicules vont ensuite migrer dans
le scrotum qui est leur localisation définitive sous l’action de la dihydrotestostérone, forme active de la
testostérone
 Différenciation féminine (ovarienne) :
• À partir de la 8ème semaine, la gonade indifférenciée évolue en ovaire sous l’influence du sexe génétique XX
et en l’absence du gène SRY
• Durant la vie embryonnaire, l’absence du chromosome Y puis l'absence de formation de testicules (l’absence
de synthèses des AMH et testostérone) seront responsables d'un phénotype féminin
• L'absence de testostérone ne permettra pas le développement des canaux de Wolff qui vont involuer chez
l'embryon féminin
• L'absence de l'AMH n'entrainera pas l'involution des canaux de Muller, qui seront à l'origine de la formation
des trompes, de l'utérus et des ⅔ sup du vagin. Le sinus urogénital lui formera le ⅓ inf du vagin
 Appareil génital masculin :
• Testicules :
✓ L’origine embryologique de l’enveloppe vaginale testiculaire : cœlomique et mésenchymateuse
✓ C’est des glandes génitales paires qui ont un double fonction, exocrine (production de spz), endocrine
(production des hormones sexuelles)
✓ Sur une coupe longitudinale, le testicule offre à décrire 3 constituants histologiques :
❖ La capsule d’enveloppe et ses dérivés (Albuginée)
❖ Les tubes séminifères ou séminipares.
❖ Les cellules interstitielles ou cellules de Leydig (cellules pyramidales de grande taille).
✓ On reconnaît 2 types ou 2 formes de cellules de Leydig :
❖ Cellules actives (type I et II) : noyau arrondi central nucléolé rarement en mitose, cytoplasme
acidophile, parfois basophile qui renferme : des chondriomes, un REL, un appareil de Golgi, des
inclusions lipidiques riches en cholestérol et des bâtonnets cristalloïdes de Reinke.
❖ Cellules inactives (type III) : âgées, en voie de dégénérescence, noyau pycnotique et cytoplasme avec
des vacuoles lipidiques.
❖ Rq ! cellule de Leydig inactive ≠ cellule de Leydig active : un noyau pycnotique
✓ Hile testiculaire = corps de Highmore + Rete testis (ou réseau de Haller)
✓ L’épithélium séminal est constitué de 2 types cellulaires : cellules de Sertoli + cellules de la lignée
germinale
✓ Barrière hémato-séminale = cellules de Sertoli + gaine péri tubulaire + endothélium vasculaire
✓ Sécrétion : elles élaborent les androgènes (testostérone, déhyroépiandrostènedione delta 4
androstenédione, androstérone) et les œstrogènes, sous la dépendance de la LH hypophysaire
• Voies génitales masculines : elles se répartissent en
✓ Voies intra-testiculaires : Tubes droits, Rete testis ou réseau de Haller (Canalicules anastomosés creusés
dans le corps d'Highmore)
✓ Voies extra- testiculaires : Épididyme, Canal déférent, Conduits éjaculateurs, Urètre
✓ Glandes annexes : Vésicules séminales, Glandes bulbo-urétrales ou glandes de Cowper, Prostate
✓ Conduits génitaux externes : Bourses, Pénis
• Épididyme :

• Canal déférent : il présente une lumière étroite et festonnée, sa paroi est très épaisse comportant 3 couches
• Prostate :
✓ C’est une glande exocrine, médiane, impaire.
✓ C’est un organe musculo-glandulaire qui pèse environ 20 g,
✓ La prostate est associée à 2 dispositifs sphinctériens :
❖ Le sphincter lisse de l’urètre : c’est une formation annulaire qui complètement l'urètre prostatique
jusqu'au veru montanum (empêche l'éjaculation rétrograde)
❖ Le sphincter strié de l’urètre : entoure les faces latérales et antérieure de la prostate. Appartient au
système musculaire du périnée
✓ En coupe transversale en MO au FG, la prostate offre à décrire 4 constituants histologiques :
❖ Une capsule d’enveloppe fibro-musculaire
❖ Un stroma
❖ Les formations musculaires
❖ Des glandes : cette glande possède plusieurs fonctions :
 Protège le spz.
 Stabilise la chromatine du spz.
 Contrôle la coagulation du sperme.
 Rôle immunosuppresseur.
 Sécrète du liquide prostatique riche en Aa, acide citrique, zinc, phosphatase acide, PSA (Prostatic
Specifique Antigene)
 Appareil génital féminin :
• Ovaires :
✓ Ils assurent 2 fonctions essentielles :
❖ Fonction exocrine : la production d’ovocytes matures (ovules)
❖ Fonction endocrine : la sécrétion d’hormones stéroïdes (œstrogènes et progestérone)
✓ Structure :
❖ Une zone corticale : elle est limitée extérieurement par un épithélium cubique simple (c’est
l’épithélium ovarien), un stroma conjonctivo-vasculaire à prédominance cellulaire, des follicules
ovariens, des corps jaunes, des corps fibreux (corpus albicans).
❖ Une zone médullaire : caractérisée par sa richesse en TC et la présence de Gros vaisseaux sanguins,
fentes lymphatiques, fibres nerveuses amyéliniques et des diverses cellules (cellules phéochromes et
cellules sympathicotropes).
• Utérus :
✓ Il offre à décrire une paroi à 3 tuniques :
❖ Une tunique interne (muqueuse ou endomètre) :
 Au niveau du col de l’utérus, elle comporte 2 zones : une muqueuse endo-cervicale (en période
d’activité génitale, elle est caractérisée par : un épithélium à cellules hautes muqueuses avec un
noyau basal, des glandes tubulo-acineuses de types muqueux secrétant la glaire cervicale sous
l’effet des œstrogènes) et une muqueuse exo-cervicale (dermo-papillaire avec un épithélium
pavimenteux stratifié non Kératinisé, de type malpighien)
❖ Une tunique moyenne (musculeuse ou myomètre) : constituée de faisceaux musculaires lisses
séparés par des cloisons conjonctives avec un plan musculaire externe longitudinal, un plan musculaire
moyen plexiforme et un plan musculaire interne avec des faisceaux longitudinaux dans sa couche
profonde et circulaire dans sa couche superficielle
 Au niveau du col, il y a une seule couche annulaire épaisse formant un sphincter qui maintient le
col fermé pendant la grossesse
❖ Une tunique externe : conjonctivo-élastique
✓ Variation de l’endomètre au cours du cycle menstruel :
❖ Phase de desquamation (1er au 2ème jour du cycle) : désintégration de la couche fonctionnelle +
suffusions (infiltrations du sang dans les tissus) hémorragiques se traduisant par : les règles ou
menstrues
❖ Phase de régénération (3ème au 4ème jour du cycle) : l’endomètre est mince (il a perdu ses ¾
superficiels), l’épithélium est bas irrégulier en voie de régénération, la couche basale a un chorion
dense infiltré de suffusions hémorragiques
 Il ne persiste que des culs-de-sac glandulaires responsables de la régénération des glandes
❖ Phase de prolifération (5ème au 14ème jour du cycle) : un chorion cellulaire oedématié, des glandes
d’abord courtes qui deviennent longues, et épithéliales de surface deviennent cubiques puis
prismatiques
❖ Phase de sécrétion (15ème au 28ème jour du cycle) :
 L’épithélium de surface et celui des glandes présentent dans leurs cellules du 16ème au 17ème jour :
une ascension des noyaux, une apparition du glycogène et des signes de sécrétion apicale. Dans les
jours qui suivent : les noyaux redeviennent basaux, la sécrétion s’amplifie et l’épithélium soulevé
par des plis prend un aspect caractéristique en dent de scie
 Le chorion s’oedématie, ses cellules superficielles deviennent vésiculeuses se chargent de
glycogène, phénomènes aboutissant à la constitution des cellules prédéciduales ; les vaisseaux
sanguins sont dilatés
✓ La barrière fœto-maternelle : constituée de l’endothélium des capillaires fœtaux, la membrane basale
continue des capillaires fœtaux, le mésenchyme extra-embryonnaire, le syncytiotrophoblaste et le
cytotrophoblaste (disparait par endroit à la fin de la gestation)
✓ Biologie du placenta : le placenta élabore l’HCG (élaborée par certaines cellules du cytotrophoblaste), les
œstrogènes et la progestérone (sont synthétisés par le syncytiotrophoblaste), et l’hormone lactogène
placentaire
 Glande mammaire :
• La glande mammaire est une glande exocrine tubulaire (tubulo-alvéolaire), plurilobée et lobulée, acineuse,
de type agminé (chaque lobe glandulaire possède son propre canal galactophore excréteur)
• La glande mammaire est d'origine épiblastique (acini mammaires, canaux excréteurs) et mésenchymateuse
(TC inter et intra lobulaire)
• Structure :
✓ Formations glandulaires : acini mammaires (3 types cellulaires : cellules principales, cellules basales,
cellules myoépithéliales), canaux excréteurs
✓ Formations conjonctives :
❖ TC intra-lobulaire : fibres de collagène fines, fibrocytes, réseaux de capillaires sanguins et fentes
lymphatiques, fibres nerveuses vasomotrices
❖ TC inter-lobulaire : fibres de collagènes épaisses, fibrocytes, capillaires sanguins et lymphatiques,
cellules adipeuses en amas, canaux galactophores inter-lobulaires
• L'acinus mammaire est le siège de 2 types de sécrétion :
✓ La sécrétion de colostrum durant les 2 premiers jours qui suivent l'accouchement.
✓ La sécrétion lactée
✓ 3 composants essentiels entrent dans la constitution de cette sécrétion : les protéines (synthétisées au
niveau de l'ergastoplasme), les lipides, les glucides (lactose, synthétisés au niveau des mitochondries et
de l'appareil de Golgi)
✓ L'excrétion se fait indépendamment pour les protéines et les lipides : les protéines sont excrétées selon
un mode mérocrine, et les lipidiques d'une excrétion apocrine
• Le déclenchement de la lactation est dû à : la prolactine, les corticoïdes (aldostérone, cortisol…), la
thyroxine, et l'insuline
Glandes endocrines
 Hormones = messagers chimiques déversés par les glandes endocrines dans la circulation sanguine. En a 2 types :
• Hormones hydrophiles :
✓ Représentées par les protéines et les peptides.
✓ Leurs récepteurs sont membranaires.
• Hormones hydrophobes :
✓ Essentiellement représentées par les hormones stéroïdes
✓ Leurs récepteurs sont intra cytoplasmiques ou nucléaires.
 Épiphyse :
• Elle est d’origine neurectoblastique
• Elle est située dans le toit du 3ème ventricule, sous la portion post du corps calleux (commissure transversale
du cerveau)
• Elle contient 2 types cellulaires dérivés des cellules neuroépithéliales primordiales :
✓ Les pinéalocytes.
✓ Les cellules interstitielles de type gliales
• L’épiphyse est dépourvue de la barrière sang-cerveau
• Les pinéalocytes :
✓ Les pinéalocytes présente les caractéristiques structurales suivantes : 2 prolongements, des cellules
interstitielles de type gliales, le corps cellulaire est globuleux, le noyau est échancré, le cytoplasme
abondant, la bandelette synaptique, des fibres nerveuses amyéliniques post-ganglionnaire, des
psammomes (sable cérébral, sable pinéal, corps arénacés, acervules)
✓ La glande pinéale est un organe neuroendocrinien qui élabore des sécrétions protéiques, des
catécholamines et surtout la mélatonine. La synthèse de mélatonine est soumise à une régulation
photique : l’obscurité l’augmente, la lumière la diminue
✓ Le précurseur de la mélatonine : le tryptophane
✓ Rq ! Les pinéalocytes contiennent des récepteurs β-adrénergiques, donc les β-bloquants inhibent la
sécrétion de la mélatonine
 Complexe hypothalamo-hypophysaire :
• Les parois du 3ème ventricule forment l’hypothalamus. De sa partie inf se détache la tige pituitaire qui le lie à
la neurohypophyse
• L’hypophyse est une glande médiane, appendue au diencéphale et en arrière du chiasma optique. Elle est
située dans la selle turcique, incomplètement fermée par le diaphragme méningé.
• Rq ! La proximité du chiasma optique explique les troubles visuels bilatéraux rencontrés en cas de tumeur de
l’hypophyse
• Origine embryologique : le complexe H-H possède une double origine embryologique :
✓ L’hypothalamus et la neurohypophyse dérivent du neurectoblaste.
✓ L’adénohypophyse dérive de l’ectoblaste
• La circulation porte hypothalamo-hypophysaire : il assure
✓ Le transport des facteurs hypothalamiques vers l’adénohypophyse
✓ Le maintien des facteurs hypothalamiques à des concentrations élevées
✓ La vascularisation de l’antéhypophyse
 Hypothalamus :
• Il est d’origine neurectoblastique
• L’hypothalamus est un ensemble de noyaux, il est subdivisé en 3 zones :
✓ Zone périventriculaire : c’est la zone la + méd de l’hypothalamus
✓ Hypothalamus médian : subdivisé en :
❖ Hypothalamus ant (aires pré-optique et supra-optique) : noyaux pré-optiques (gonadotrophiques),
noyaux supra-chiasmatiques (régulent le rythme circadien), noyaux para-ventriculaires, noyaux ant
(baissent la T°), noyaux supra-optiques.
 Les noyaux para-ventriculaires et supra-optiques constituent le système magnocellulaire. Leurs
produits de sécrétion sont l’ocytocine (OCT) et l’ADH respectivement, qui sont acheminés grâce à
des neurophysines le long de la tige pituitaire pour être stockés dans la neurohypophyse. Leurs
cellules sont grandes avec des noyaux volumineux et sont Gomori (+)
 Les noyaux restants constituent le système parvocellulaire. Leurs produits de sécrétion sont des
neuropeptides qui régulent l’adénohypophyse. Leurs cellules sont petites, fusiformes et Gomori (-)
❖ Hypothalamus moy (aire infundibulo-tubérienne) : noyaux arqués, noyaux dorso-médians (faim et
comportement), noyaux ventro-médians (satiété et calme)
❖ Hypothalamus post (aire mamillaire) : noyaux mamillaires, noyaux post (augmentent la PA et la chaleur).
✓ Hypothalamus latérale : comprend les noyaux latéraux
• Le complexe hypothalamo-hypophysaire présente différents facteurs hormonaux :
✓ Les libérines : Somatocrine (GRF ou GH-RH, stimule les cellules somatotropes), Corticolibérine (CRF ou CRH,
stimule les cellules cortico-mélano-lipotropes), Thyréolibérine (TRH, stimule les cellules thyréotropes),
Gonadolibérine (aussi appelée GnRH (FSH-RH ou LH-RH), stimule les cellules gonadotropes)
✓ Les statines : Somatostatine (inhibe les cellules somatotropes, également sécrétée par les cellules D du
pancréas), PIF (Prolactine Inhibiting Factor → inhibe la sécrétion de prolactine = dopamine)
• L’hypothalamus communique directement avec la neurohypophyse, mais indirectement avec
l’adénohypophyse (via le système porte). Le mode paracrine c’est le mode de communication entre
l’hypothalamus et l’antéhypophyse. L’hormone hypothalamique va quitter le neurone hypothalamique pour
se jeter dans un réseau capillaire au niveau de la tige pituitaire, ce réseau capillaire est appelé système
porte hypothalamo-antéhypophysaire
Tractus supraoptico-hypophysaire Tractus tubéro-hypophysaire
Système Hypothalamo-posthypophysaire Hypothalamo-antéhypophysaire
Origine Magnocellulaires Parvocellulaires
Terminaison Lobe post de l’hypophyse Éminence médiane
Lieu de sécrétion Grande circulation Système porte
✓ Rq ! Le tractus supra-optico-hypophysaire est un ensemble de fibres neurosecrétoires véhicule un
neurosecrétat gomori positif (OCT) et l’ADH)

 L’adénohypophyse = l’antéhypophysaire :
• L’adénohypophyse est une glande trabéculée non orientée, faite de cordons cellulaires anastomosés et
contournés, entre lesquels cheminent des capillaires. Elle est composée de cellules épithéliales endocrines à
sécrétions protéiques
• En MO en coloration histologique classique ou HES : on distingue des cellules chromophiles (acidophiles à
cytoplasme rouge et basophiles à cytoplasme bleu) et des cellules chromophobes (cytoplasme incolore)
• Rq ! Il y a une corrélation entre l’aspect histologique des cellules et la nature de leurs sécrétions :
✓ Cellules acidophiles : sécrètent de la GH et de la prolactine.
✓ Cellules basophiles : sécrètent de la TSH, de la FSH, de la LH, et de l’ACTH.
 La neurohypophyse = la posthypophyse :
• La neurohypophyse représente la continuité de l’hypothalamus, auquel elle est reliée par la tige pituitaire
• Ce n’est pas une glande proprement dite. Elle est faite de fibres nerveuses amyéliniques et de vsx, et
caractérisée par la présence de corps de Hering (contiennent de l’OCT et de l’ADH)
• Le parenchyme de la neurohypophyse est constitué de capillaires fenêtrés, de pituicytes (cellules de type
gliales avec noyaux volumineux, expansions cytoplasmiques entourant les corps de Hering) et de cellules de
la microglie à propriétés phagocytaires
 Thyroïde :
• Le complexe thyro-parathyroïdien provient de l’entoblaste branchial (cellules principales, parathyroïdes), et
du neurectoblaste (cellule C)
• La thyroïde dérive de 3 ébauches embryonnaires : une ébauche médiane + 2 ébauches latérales (issues de
la 5ème poche entoblastique). Les ébauches latérales régressent, mais certaines de leurs cellules envahissent
l’ébauche médiane pour donner la glande thyroïde définitive
• La thyroïde est constituée de :
✓ Formations conjonctives : capsule d’enveloppe + stroma
✓ Formations glandulaires : vésicules thyroïdiennes + cellules glandulaires (isolées, formant les cellules
interacineuses de Weber, ou groupées formant les ilots de Wolfler. Ce sont en fait les cellules C)
• La vésicule thyroïdienne est de forme arrondie ou polygonale. Elle est dotée d’activité sécrétoire et
renferme une substance dite colloïde thyroïdienne composée majoritairement de thyroglobuline. Sa paroi
est formée d’un épithélium cubique simple reposant sur une lame basale. Il comprend 2 types cellulaires :
les cellules principales ou thyréocytes et les cellules claires ou cellules C.
• Ces vésicules peuvent prendre des aspects différents selon leur activité :
✓ Si la glande est au repos : les follicules sont de grande taille, remplis de colloïde éosinophile et dense,
l’épithélium est aplati ou cubique.
✓ Si la glande est à la phase de sécrétion (activité) : les follicules sont de petite taille, le colloïde basophile
contient des vacuoles de résorption (ou vacuoles d’Aron) et l’épithélium est plutôt prismatique
• Les cellules principales ou thyréocytes élaborent les hormones thyroïdiennes (T3 et T4)
• Les cellules C (cellules parafolliculaires) élaborent une hormone hypocalcémiante appelée calcitonine
(hormone hypocalcémiante et hypophosphorémiante), Sachant qu’elle n’est pas régulée par la TSH, mais par
la calcémie
• Rq ! la thyroïde est la seule glande endocrine organisée architecturalement en follicule. La lumière
folliculaire est remplie de liquide visqueux amorphe (thyroglobuline iodée)
 Parathyroïdes :
• Il existe 4 glandes parathyroïdes, 2 sup et 2 inf, situés à la face post des lobes latéraux de la thyroïde
✓ Les 2 glandes sup : dérivent du plafond de la 4ème poche entoblastique.
✓ Les 2 glandes inf : dérivent du plafond de la 3ème poche entoblastique.
• La parathyroïde est une glande endocrine trabéculaire non orientée, il renferme 3 types cellulaires :
✓ Les cellules principales sombres (80%),
✓ Les cellules principales claires (5%)
✓ Les cellules oxyphiles (15%) : une taille volumineuse polygonale, un noyau dense pycnotique et cytoplasme
renfermant un chondriome abondant et des granulations denses acidophiles
• Toutes les cellules parathyroïdiennes dérivent des cellules principales sombres jeunes dites fondamentales
• Les cellules qui sécrètent la parathormone (hormone hypercalcémiante et hypophosphorémiante) sont les
cellules de la lignée claire et surtout les cellules eau de roche (grandes cellules).
 Glandes surrénales :
• Origines embryonnaires : ont 2 origines embryonnaires :
✓ Ébauche mésoblastique ou cœlomique : l’origine de la corticosurrénale
✓ Ébauche neurectoblastique : l’origine de la médullosurrénale
• Corticosurrénale : est constituée de

Zone glomérulée Partie superficielle Les cellules sont grandes hautes et étroites
(externe) Partie profonde Les cellules sont petites est cubique
Zone fasciculée ⅔ externes Les cellules sont volumineux polyédriques
(moyenne) ⅓ interne Les cellules sont des petites tailles
Zone réticulée (interne) Les cellules sont petites et colorables par la Fuchsine acide
✓ Les caractères cytologiques permettent d'identifier la cellule cortico-surrénalienne en ME sont :
❖ Présence d'organites impliqués dans la synthèse lipidique
❖ REL abondants
❖ Mitochondries à crêtes tubulaires (non lamellaires !!)
❖ Liposome (= vacuole ou enclave contenant des esters de cholestérol)
❖ Pas de grains de sécrétion
• La vascularisation de la glande surrénale s’effectue en 3 niveaux :
✓ Au niveau de la capsule : réseau artériolaire sous-capillaire.
✓ Au niveau de la corticosurrénale : réseau capillaire issu d’artérioles courtes du réseau sous-capsulaire.
✓ Au niveau de la médullosurrénale : les artérioles longues + les artérioles centrales (hilaires).
• La glande surrénale à travers ses différentes parties possède plusieurs fonctions :
✓ Corticosurrénale :
❖ Zone glomérulée (externe) : élabore les minéralocorticoïdes (aldostérone).
❖ Zone fasciculée (moyenne) : élabore les glucocorticoïdes (cortisol).
❖ Zone réticulée (interne) : élabore les stéroïdes sexuels (androgènes) qui sont la DHEA, la δ-4-
androsténédione et la 11-β-hydroxyandrosténédione
❖ Rq ! Les cellules de chacune de ces 3 zones sont capables de synthétiser la corticostérone
✓ Médullosurrénale : élabore les catécholamines
❖ Cellules rhagiochromes : sécrètent de la noradrénaline.
❖ Cellules hyalochromes : sécrètent de l’adrénaline
 Pancréas endocrine :
• Origines embryonnaires : le pancréas provient de 3 ébauches entoblastiques, au 25ème jr du DE il est formé
d’une ébauche dorsale, d’une ébauche ventrale droite et d’une ébauche ventrale gauche.
✓ Les ébauches ventrale droite et dorsale fusionnent pour constituer le pancréas définitif aux alentours du
2ème mois du DE.
• Les ilots de Langerhans :
✓ Sont des petites plages arrondies, claires, dispersées entre les formations glandulaires du pancréas
exocrine. Ils sont prédominants au niveau des lobules de la queue du pancréas
✓ Ils sont formés de travées cellulaires peu épaisses et séparées par un réseau capillaire sanguin. Ces
travées sont non orientées et sont englobées dans un stroma composé de fibres de réticuline, qui se
condensent en périphérie de l’ilot pour constituer une mince capsule
✓ Les types cellulaires des ilots :
❖ Cellules α : elles se disposent en périphérie, peu nombreuses et volumineuses. Elles se caractérisent
par des granulations intra-cytoplasmiques volumineuses et acidophiles. Elles élaborent le glucagon
❖ Cellules β : elles se disposent au centre, nombreuses (60%) et plus petites que les précédentes. Elles
se caractérisent par des granulations intra-cytoplasmiques nombreuses et basophiles. Elles élaborent
de l’insuline.
❖ Cellules D :
 Cellules A1 (D) : sont argyrophiles, diffuses dans tout le pancréas et disséminées surtout à la
périphérie de l’ilot. Elles élaborent la somatostatine (inhibe la sécrétion de glucagon et d’insuline)
 Cellules A2 : ne sont pas argyrophiles
 Rq ! Toutes les cellules A1 sont des cellules D, mais pas toutes les cellules D sont des cellules A1
❖ Cellules PP : n’existent que dans la tête du pancréas et se situent à la périphérie de l’ilot. Elles
élaborent le polypeptide pancréatique (stimule la sécrétion gastrique et la glycogénolyse hépatique)
Organes nerveux
 On divise le SN en 2 parties :
• SNC ou névraxe : comprend 2 segments
✓ L’encéphale : comprend le cerveau, le tronc cérébral et le cervelet.
✓ La moelle épinière
• SNP : représenté par les ganglions nerveux et les nerfs qui se détachent du névraxe (nerfs crâniens, nerfs
rachidiens et nerfs du SNA) = SNS + SNA
 Origine embryonnaire :
• Le SN dérive en sa totalité de l’ectoblaste, l’ectoblaste se scinde en :
✓ Neurectoblaste qui va donner
❖ Le tube neural → SNC
❖ Les crêtes neurales ou ganglionnaires → SNP
✓ Épiblaste qui va donner les placodes.
• Évolution du tube neural :
✓ Au milieu de la 3ème SA il y a développement de la plaque neurale → à la fin de la 3ème SA il y a formation
de la gouttière neurale, les bords surélevés de cette gouttière portent le nom de ‘’crêtes neurales ou
ganglionnaires’’ → au début de la 4ème SA il y a début de la fermeture du tube neural
✓ Le tube neural va donner :
❖ Dans son segment céphalique → l’encéphale.
❖ Dans son segment postérieur → la moelle épinière.
❖ De part et d’autre → les crêtes neurales
• Développement de la partie crâniale (céphalique) du tube neural :
✓ Vers la fin de la 4ème SA du DE il y a apparition de 3 renflements (vésicules) au niveau de la portion
crâniale du tube neural : prosencéphale, mésencéphale et rhombencéphale.
✓ Vers la 1ère moitié du 2ème mois du DE, on passe vers un stade de 5 vésicules : myélencéphale,
métencéphale, mésencéphale, diencéphale et télencéphale
• La paroi du tube neural offre l’aspect d’un neuroépithélium stratifié, les cellules de cet épithélium se
répartissent en 4 couches fondamentales qui sont de dedans en dehors :
✓ La zone ventriculaire : à son niveau, se différencient les cellules épendymaires
✓ La zone sub-ventriculaire : c’est dans cette zone que commencent à apparaître les divers types de
neuroblastes et de glioblastes
✓ La zone intermédiaire du tube neurale : on y trouve 2 types de cellules, les neuroblastes (à l’origine des
neurones) et les glioblastes (à l’origine des cellules névrogliques)
✓ La zone marginale : c’est un feutrage de fibres nerveuses et névrogliques
• Les cellules neuroépithéliales issues des crêtes neurales se différencient en 5 types cellulaires :
neuroblastes ou ganglioblastes (l’origine des neurones des ganglions cérébro-spinaux), sympathoblastes,
lemnoblastes (l’origine de névroglie du SNP, cellules de Schwann), cellules C de la thyroïde, cellules
mélaniques de la peau
 Moelle épinière :
• La ME est d’origine neurectoblastique, en effet elle dérive de la portion médullaire du tube neural
• Structure histologique : la moelle épinière comprend
✓ Une substance grise centrale : contient les corps cellulaires des neurones de la moelle épinière.
❖ Rq ! la substance grise de la ME est la moins importante au niveau de la région thoracique
✓ Une substance blanche périphérique : contient les fibres nerveuses qui peuvent être myélinisées ou
amyéliniques
• Neurones constituant la moelle épinière : la substance grise de la ME contient 2 types de neurones :
✓ Les neurones dont les axones quittent la moelle épinière :
❖ Les motoneurones de la corne antérieure : ce sont des neurones somato-moteurs. Leurs axones longs
et myélinisés
❖ Les neurones de la corne latérale : les corps cellulaires de ces neurones se trouvent au niveau du
tractus intermédiaire et des cornes latérales. Ce sont des neurones viscéro-moteurs. Leurs axones
représentent les fibres pré-ganglionnaires du SNA.
✓ Les neurones dont les axones ne quittent pas le névraxe :
❖ Les cellules funiculaires (axones qui quittent la substance grise) : leurs axones longs ou courts
❖ Les neurones d’association (axones qui ne quittent pas la substance grise), appelés aussi cellules inter-
neuronales
• Névroglie : la trame névroglique médullaire comporte :
✓ La gaine névroglique péri-médullaire
✓ La névroglie épendymaire.
✓ La névroglie péri-épendymaire.
✓ La névroglie intra-médullaire :
❖ Les astrocytes protoplasmiques localisés dans la substance grise
❖ Les astrocytes fibreux sont rencontrés surtout dans la substance blanche
• La névrologie terminale dérivé du lemnoblastes de la crête neurale
• Rq ! Névroglie = tissu de soutien nourricier : Astrocytes, Oligodendrocytes, Ependymocytes
 Ganglions nerveux :
• Ganglions cérébro-spinaux :
✓ Déf : c’est des centres nerveux périphériques situés sur le trajet des nerfs sensitifs crâniens (les ganglions
cérébraux) et des racines postérieures sensitives des nerfs rachidiens (les ganglions spinaux)
✓ Origine embryologique :
❖ Les ébauches ganglionnaires cérébrales ont une double origine : neurectoblastique (crêtes neurales)
et épiblastique
❖ Les ébauches des ganglions spinaux ont une double origine : neurectoblastique (crêtes neurales) et
mésenchymateuse
✓ Structure histologique : les gg cérébraux et les gg rachidiens présentent une structure histologique identique,
Sur une coupe longitudinale examinée en MO au FG, on peut reconnaitre 3 sortes de constituants :
❖ Des formations conjonctivo-vasculaires
❖ Des cellules : cellules nerveuses (neurones), cellules péricellulaires (de nature conjonctive) et cellules
intracapsulaires (ou corpuscules satellites, de nature névroglique, qui ont une fonction trophique et
une fonction neuronophagique)
❖ Des fibres nerveuses
✓ Les cellules nerveuses (neurones) : les neurones du ganglion rachidien se répartissent en 2 types :
❖ Les neurones unipolaires :
 Les grandes cellules unipolaires (neurones de type I de DOGIEL, somato-sensitifs) : les plus
nombreuses (80%), cytone de grande taille d’aspect claire, possèdent une tige protoplasmique qui
se pelotonne en glomérulée
 Les petites cellules unipolaires (neurones de type II de DOGIEL, viscéro-sensitifs) : les moins
nombreuses (20%), cytone de petite taille d’aspect sombre, possèdent une tige protoplasmique
dépourvue de glomérule, minces et amyélinique
❖ Les neurones multipolaires (viscéro-moteurs) : rares, leur cytone est volumineux d’aspect sombre et
émet de nombreuses dendrites et un axone (ne quitte pas le ganglion)
• Ganglions végétatifs :
✓ Déf : sont des centres nerveux périphériques situés sur le trajet de la voie efférente du SNA
✓ Origine embryologique : les ganglions végétatifs (sympathique et parasympathique) ont une double
origine embryologique : des crêtes neurales (d’origine neurectoblastique) et du mésenchyme
✓ Sur une coupe longitudinale du ganglion sympathique, on peut reconnaitre 3 types de constituants :
❖ Des formations conjonctives : Une capsule périphérique conjonctivo-élastique, qui enveloppe le
ganglion + vaisseaux sanguins, cheminent dans les travées conjonctives irrégulières intra ganglionnaires
❖ Des cellules : Le parenchyme du ganglion sympathique est composé de 3
 Les cellules nerveuses (neurones) : on retrouve dans le parenchyme ganglionnaire sympathique
uniquement des neurones multipolaires
➢ Les grandes cellules multipolaires : ce sont des neurones viscéro-moteurs + un axone long,
amyélinique
➢ Les petites cellules multipolaires
 Les cellules péricellulaires (de nature conjonctive)
 Les cellules intracapsulaires (ou corpuscules satellites, de nature névroglique)
❖ Des fibres nerveuses :
 Fibres afférentes : axones
 Myélinisés qui représentent les fibres pré ganglionnaires
 Fibres efférentes : axones amyéliniques des neurones intra ganglionnaires, elles représentent les
fibres post ganglionnaires
• Tableau récapitulatif comparant la structure des ganglions cérébro-spinaux et végétatifs :
Ganglion spinal Ganglion sympathique
Texture histologique ordonnée Texture histologique désordonnée
Fibres nerveuses groupées en Fibres nerveuses groupées en
faisceaux à limites précises faisceaux à limites peu précises
Cellules unipolaires Cellules multipolaires
Absence de synapses Synapses +++
Cellules satellites +++ Cellules satellites +
 Cervelet :
• Fonction : il a une fonction de régulation automatique sur la motricité (tonus musculaire, l’équilibre et la
coordination des mouvements).
• L'ébauche cérébelleuse se développe à partir de la 7ème semaine de la vie intra-utérine aux dépens du
toit du métencéphale, plus précisément à partir de la portion latéro-dorsale des lames alaires
• Le cervelet possède une couche de substance grise superficielle, c’est le cortex cérébelleux
✓ Rq ! À l’inverse du cortex cérébral, le cortex cérébelleux a une structure uniforme dans son épaisseur, son
organisation synaptique et son homogénéité
• Organisation générale : cervelet comporte une partie médiane (le vermis médian) et 2 masses latérales (les
hémisphères cérébelleux) découpé par des sillons profonds, transversaux et concentriques, en lobes et en
lobules. Le lobule est subdivisé par des sillons moins profonds en lames et chaque lame est subdivisée en
lamelles
• Une lamelle cérébelleuse colorée en technique habituelle et examinée en MO offre à décrire :
✓ Une enveloppe de substance grise → l'écorce cérébelleuse.
✓ Un axe de substance blanche → formé essentiellement de fibres nerveuses myélinisées
• Structure de l’écorce cérébelleuse : formée de 3 sortes de couches superposées de dehors en dedans :
✓ La couche moléculaire ou plexiforme : c’est la couche la plus superficielle. Elle est formée d'un riche
plexus de fibres nerveuses et de 2 sortes de neurones multipolaires : les cellules à corbeilles et les cellules
étoilées superficielles
✓ La couche des cellules de Purkinje : les axones des cellules de Purkinje représentent les seules fibres
nerveuses efférentes du cortex cérébelleux
✓ La couche granuleuse : c’est la couche la plus profonde, elle renferme des fibres de nature variable et 2
types de neurones multipolaires : les grains du cervelet et les neurones de Golgi (les uns superficiels sont
à axone court (type II), les autres sont à axone long (type I))
• La substance blanche : composée de 3 sortes de constituants :
✓ Des fibres nerveuses myélinisées
✓ Des cellules d'association
✓ Des cellules névrogliques :
❖ Éléments non spécifiques : astrocytes, oligodendrocytes et microgliocytes.
❖ Éléments spécifiques : cellules de FANANAS et cellules épithéliales à fibres de BERGMANN
• Synaptologie : le cortex cérébelleux reçoit
✓ 2 sortes de fibres afférentes (stimulateur) :
❖ Tronc cérébral → fibres grimpantes (stimulent directement la cellule de Purkinje).
❖ Moelle épinière et tronc cérébral → fibres moussues
✓ Et une seule voie efférente = axones des cellules de Purkinje : exercent un effet inhibiteur sur les noyaux
cérébelleux
 Écorce cérébrale :
• Déf : l’écorce cérébrale, encore appelée ‘’cortex cérébral’’ est la mince couche de substance grise qui
recouvre les hémisphères cérébraux
• Caractères généraux : l’écorce cérébrale est caractérisée par son plissement, sa faible épaisseur, sa
stratification et son hétérogénéité (n’a pas partout la même structure)
• L’écorce cérébrale peut être étudiée soit :
✓ Par techniques de cyto-architectonie : par les méthodes de Golgi ou de Nissl ou d’Eslich
✓ Ou technique de myélo-architectonie : par la méthode de Weigert
• On a 2 subdivisions principales du cortex :
✓ L’allo-cortex : l’allo-cortex est subdivisé en : Archi-cortex (c’est l’allo-cortex dorsal, qui correspond à
l’hippocampe ou corne d’Ammon) et Paléo-cortex ou paléo-pallium (c’est l’allo-cortex ventral, qui
correspond à l’aire piriforme)
❖ Rq ! L’allo-cortex caractérisée par l’existence de 2 couches cellulaires
✓ L’iso-cortex : très étendue par rapport à l’allo-cortex, l’iso-cortex correspond aux 11/12 de la surface de
l’écorce. L’iso-cortex subdivisé en iso-cortex homotypique (comprenant 6 couches) et iso-cortex
hétérotypique (agranulaire qui caractérise les aires motrices où le cortex est épais avec réduction des
couches II et IV, ou granulaire qui caractérise les aires sensorielles où le cortex est mince avec réduction
des couches III et V)
 Rq ! cellules de Betz se situent au niveau de la couche V (couche des cellules pyramidales internes ou
couche ganglionnaire), et cellules de Martinotti et cellules aranéiformes dans la couche IV (couche
granulaire interne)
• Glomérule cérébelleux de HELD = ilot synaptique situé dans la couche granuleuse au niveau duquel les
dendrites des grains s'articulent d'une part avec les ramifications terminales des fibres moussues, d'autre
part avec les extrémités axoniques des neurones de Golgi de type II
• La stratification du cortex cérébral n’est pas seulement un agencement morphologique, elle traduit en effet
une spécialisation fonctionnelle. Schématiquement on peut dire que :
✓ Les couches II et IV du cortex homotypique correspondent à des étages de réception.
✓ Les couches III et V à des étages d’émission.
✓ La couche I est le siège de neurones assurant des connexions de voisinage.
✓ La couche VI est le siège de neurones assurant des relations soit entre les 2 hémisphères cérébraux soit
✓ entre 2 circonvolutions voisines.
 Les méninges : on distingue
• Les méninges molles ou leptoméninges constituées par : la pie mère et l’arachnoïde.
✓ Rq ! L'arachnoïde et la pie-mère se présentent comme un tissu conjonctif lâche, pauvre en fibres et riche
en cellules de type étoilé
• La méninge dure, constituée par la dure-mère (pachyméninge) : la dure-mère apparait comme un tissu
conjonctif dense, serré, riche en fibres conjonctives
 Plexus choroïdes :
• Déf : ce sont des végétations leptoméningées, formant des villosités baignant dans les cavités des ventricules
encéphaliques
• On les retrouve dans les zones où la paroi épendymaire s’amincit : le toit du 4ème et 3ème ventricule et la
partie interne des ventricules latéraux.
• Origine embryologique : ils comprennent un axe vasculaire d’origine mésenchymateuse recouvert d’un
épithélium épendymaire d’origine neurectoblastique, à partir du tube neural
• Structure histologique : une villosité d’un plexus choroïde est constituée d’un :
✓ Axe conjonctivo-vasculaire, axe leptoméningé, constitué d’un tissu conjonctif lâche, renfermant un riche
réseau de capillaires.
✓ Épithélium cubique simple sécrétoire, l’épithélium choroïdien, reposant sur une membrane basale et
dont les cellules se caractérisent par la présence au niveau du pôle apical d’une bordure en brosse et
parfois même de cils
• Fonctions : une fonction sécrétoire, par élaboration de l’épithélium choroïdien du LCR et une fonction de
résorption du LCR
Organes des sens
 3 variétés de cellules peuvent constituer un organe sensoriel :
• Des cellules sensorielles principales : cellules nerveuses ou neurosensorielles représentant les neurones
récepteurs
• Des cellules sensorielles accessoires : cellules épithéliales différenciées et non nerveuses
• Des cellules de soutien : cellules épithéliales
 Le neurone récepteur ou cellule sensorielle principale peut être une :
• Cellule neurosensorielle placodiale (d’origine épiblastique).
• Cellule nerveuse (ganglions cérébro-spinaux).
• Cellule neurosensorielle centrale (d’origine nerveuse).
 Types de systèmes sensoriels :
• Sensations conscientes = sensorialité extéroceptive : permet la relation avec le milieu extérieur grâce aux 6
organes des sens
• Sensations non conscientes :
✓ Sensorialité intéroceptive : renseigne sur l’état des viscères et des vaisseaux grâce aux viscéro-
récepteurs.
✓ Sensorialité proprioceptive : renseigne sur la position et le mouvement du corps grâce aux proprio-
récepteurs qui sont au niveau des muscles, des tendons et des articulations.
 Catégories des organes des sens :
• Organes des sens primaires : la cellule sensorielle principale est périphérique placodiale (d’ô épiblastique)
✓ Ex : organe olfactif
• Organes des sens secondaires : la cellule sensorielle principale est ganglionnaire (d’origine neurectoblastique
‘’ crêtes neurales’’).
✓ Ex : organe de la gustation (ganglions d’Andersch et d’Ehrenritter), organe de l’audition et de
l’équilibration (ganglions de Corti et de Scarpa), et l’organe du tact (ganglions rachidiens).
• Organes de sens tertiaires : la cellule sensorielle principale est nerveuse (d’origine neurectoblastique ‘’ tube
neural’’)
✓ Ex : rétine visuelle.
 Rappel sur l’oreille :
• L’oreille est constituée de 3 parties :
✓ Oreille externe = pavillon + conduit auditif externe.
✓ Oreille moyenne = tympan + osselets (marteau, enclume et étrier) + fenêtre ovale + trompe d’Eustache.
✓ Oreille interne = vestibule + canaux semi-circulaires + cochlée + nerf auditif vestibulaire.
• La caisse du tympan : la caisse du tympan communique avec l’oreille interne par 2 orifices fermés par de
fines membranes conjonctives :
✓ La fenêtre ovale : s’ouvre dans la rampe vestibulaire de la cochlée.
✓ La fenêtre ronde : s’ouvre dans la rampe tympanique de la cochlée.
• Origine embryologique :
✓ L’ébauche embryonnaire de l’oreille interne est d’origine épiblastique et elle évolue en 3 stades
✓ Le conduit auditif externe se forme à partir de la 1ère poche branchiale épiblastique
✓ L’oreille moyenne dérive de la 1ère poche entoblastique
• Le labyrinthe membraneux :
✓ Comprend 3 parties :
❖ Le vestibule membraneux (utricule et saccule, reliés par le canal endolymphatique)
❖ Les canaux semi-circulaires
❖ Le limaçon membraneux (relié au saccule par le canal de Hensen ou canalis reuniens)
✓ Le labyrinthe membraneux est situé dans le labyrinthe osseux et renferme l’endolymphe (liquide riche en
K+ et pauvre en Na+). Il est séparé de la paroi osseuse par les espaces périlymphatiques (liquide riche en
Na+ et pauvre en K+).
 Organe de l’équilibration :
• L’organe de l’équilibration est un organe des sens secondaire. C’est un statorécepteur intérorécepteur
• Morphologie et structure : l’organe de l’équilibration se compose de 2 grandes parties :
✓ Le vestibule membraneux : il est composé de 2 vésicules (l’utricule et le saccule), chacune de ces
vésicules est porteuse d’un épithélium sensoriel appelé : la macule (la tache acoustique)
✓ Les canaux semi-circulaires : ils sont au nombre de 3, Chaque canal semi-circulaire possède une
extrémité non ampullaire et une extrémité ampullaire qui est le siège d’une différenciation épithéliale : la
crête acoustique.
• La macule et la crête acoustique ont presque la même structure. L’absence de concrétions calcaires (ou
otolithes) au niveau de la cupule terminale permet de reconnaître la crête acoustique
• Cytophysiologie :
✓ Les macules acoustiques sont le siège de 2 sortes de perception :
❖ La macule utriculaire perçoit les variations lentes de pression, c’est l’organe du sens baresthésique.
Elle réagit aux accélérations dirigées dans un plan horizontal.
❖ La macule sacculaire est sensible aux directions de pression, c’est l’organe du sens séiesthésique. Elle
est sensible aux accélérations linéaires verticales.
✓ Les crêtes acoustiques sont responsables de la perception du sens des pressions, il s’agit d’un organe du
sens séiesthésique.
 Organe de l’audition :
• L’organe de l’audition est un organe des sens secondaire. C’est un phonorécepteur extérorécepteur
• Sur le plan topographique, l’organe de l’audition qui est représenté par l’organe de Corti est situé dans le
canal cochléaire contenu dans le limaçon osseux.
• Organe de Corti :
✓ C’est un dispositif sensoriel différencié à partir de l’épithélium, recouvrant la paroi inférieure du canal
cochléaire (càd la membrane basilaire et la bandelette sillonnée)
✓ Examiné en MO, l’organe de Corti apparaît formé de 3 constituants :
❖ Un épithélium sensoriel composé de : tunnel de Corti, cellules auditives ou cellules ciliées, cellules de
soutien et fibres nerveuses.
❖ La membrane basilaire
❖ Une membrane recouvrante ou membrana tectoria (constituée de collagène de type II et de
protéoglycanes)
✓ Cellules de soutien : cellules de Deiters, cellules de Hensen, cellules de Boettcher, cellules de Claudius
✓ Cellules auditives ou cellules sensorielles accessoires : en ME, ils offrent à décrire au moins 3 éléments
de structure impliqués dans les processus de déclenchement et de transmission de l’incitation : les
stéréocils (microvillosités non vibratiles est le point de départ de l’incitation) → un système de tubules et
de lamelles (transmission de la stimulation cellulaire) → des différenciations synaptiques en forme de
citerne ou de bâtonnet
✓ Le récepteur cochléaire et l'audition : la chaîne des osselets transmet les vibrations du tympan à la
fenêtre ovale en les amplifiant → Il en résulte un mouvement de va-et-vient de la périlymphe (chaque
fois que la fenêtre ovale se déprime, la fenêtre ronde se bombe, et inversement) qui déforme le canal
cochléaire et fait vibrer les fibres élastiques de la membrane basilaire → La vibration d'un groupe de
fibres élastiques de la membrane basilaire excite le segment l'organe de Corti situé à son contact → Il en
résulte un influx nerveux.
 Organe de l’olfaction :
• Sur le plan morphologique, l’organe de l’olfaction est réduit, chez l’homme, à sa portion réceptrice : la tache
ou muqueuse olfactive (ou tache jaune) situé dans la partie supérieure de la muqueuse des fosses nasales.
C’est le seul organe des sens primaire

• Embryologie : l’épithélium placodiale (d’ô épiblastique) de la partie toute supérieure de la gouttière olfactive
se différencie en épithélium sensoriel (ou olfactif), tandis que le mésenchyme ambiant est à l’origine des
formations conjonctivo-vasculaires du chorion de la muqueuse olfactive.
• Structure de la muqueuse olfactive :
✓ Épithélium olfactif : il apparaît pseudostratifié, avec 3 sortes de cellules : cellules basales, cellules de
soutien et cellules olfactives ou cellules sensorielles principales
✓ Chorion : constitué par un TC lâche infiltré de lymphocytes et d’histiocytes, un réseau vasculaire sanguin
et lymphatique, des fibres nerveuses (fibres amyéliniques = ce sont les filets olfactifs, fibres myéliniques =
ce sont des terminaisons nerveuses (tact, douleur, T°), et fibres vasomotrices), et des glandes
(tubuloalvéolaires de type muqueux, ce sont les glandes de Bowman)
• Voies olfactives : les influx passent par les filets olfactifs (fibres nerveuses amyéliniques, l’ensemble de ces
filets forment le nerf olfactif) → le bulbe olfactif → les faisceaux olfactifs latéral (proviennent des axones des
cellules mitrale, c’est la voie olfactive principale qui transmet les influx notamment au cortex olfactif
primaire (écorce pré-piriforme de Brodman) et au cortex de la 5ème circonvolution temporale(de
l’hippocampe) ou Le faisceau olfactif médian (région médio-basale du cerveau)
• Rq ! les organites récepteurs rencontrés au niveau de la vésicule olfactive sont uniquement des cils
 Organe de la gustation :
• Sur le plan morphologique, les bourgeons du goût sont des organes épithéliaux sensoriels
(chémorécepteurs). Ce sont des organes de sens secondaires
• Sur le plan topographique, les bourgeons du goût siègent essentiellement dans la cavité bucco-pharyngée et
accessoirement sur la partie postérieure des fosses nasales, de l’épiglotte et de l’œsophage
• Les bourgeons du goût sont d’origine entoblastique
• L’épithélium de la face dorsale de la langue (épithélium malpighien non kératinisé) est hérissé de 4 types de
papilles :
✓ Papilles filiformes (au niveau de la pointe de la langue).
✓ Papilles foliées (inconstantes)
✓ Papilles fongiformes (réparties en avant du V lingual)
✓ Papilles caliciformes (formant le V lingual)
✓ Rq ! L’épithélium des 2 derniers types de papilles linguales (fongiformes et caliciformes) renferme les
bourgeons du goût.

• Cellules du bourgeon du goût : cellules basales, cellules de soutien et cellules gustatives ou cellules
sensorielles matures
• La microscopie électronique montre 2 aspects différents de la cellule gustative :
✓ Cellules d’aspect clair : pauvre en ribosomes et riche en réticulum lisse.
✓ Cellules d’aspect sombre : riche en ribosomes et comportant un réticulum endoplasmique granulaire
(REG) très développé
• Innervation : les bourgeons du goût sont innervés par des fibres provenant du nerf facial (VII), du nerf
glosso-pharyngien (IX), et du nerf vague (X). Ces fibres sont distribuées en 3 plexus : Plexus sous-épithélial
(myélinisées, situées dans le chorion), Plexus péri-gemmal (amyéliniques, disposées autour du bourgeon du
goût), Plexus intra-gemmal (amyéliniques)
• Voies gustatives : en partant du ganglion, la cellule sensorielle principale qui est le 1er neurone de la voie
gustative, s’articule avec un 2ème neurone situé dans le bulbe cérébral (noyau solitaire). Puis un 3ème neurone
situé au niveau du thalamus (noyau arqué) lequel parvient au cortex cérébral gustatif (de siège temporal)
 Organe de la vision :
• L’organe de la vision est le seul organe des sens tertiaire
• L’organe de la vision est représenté essentiellement par la rétine visuelle, C'est une membrane photo
réceptrice, pluristratifiée et vascularisée, caractérisée par la présence de cellules photosensibles
particulières : les cellules visuelles
• Origine embryonnaire de l’œil :
✓ Neurectoblastique → la rétine.
✓ Le mésenchyme → sclérotique et uvée (choroïde + corps ciliaire + iris)
✓ L’épiblaste → cristallin
• Sur une coupe longitudinale du globe oculaire, sa paroi est constituée de 3 tuniques :
✓ Une tunique externe, fibreuse : la sclérotique, la cornée
✓ Une tunique moyenne, vasculaire et pigmentée : le tractus uvéal ou uvée (constituée d’arrière en avant
par la choroïde, le corps ciliaire et l’iris).
✓ Une tunique interne, nerveuse : la rétine
• Sur le plan fonctionnel, la rétine présente 2 segments distincts :
✓ La rétine visuelle, qui s’étend sur les ⅔ postérieurs du globe oculaire.
✓ La rétine aveugle, qui tapisse le ⅓ antérieur du globe oculaire
✓ Rq ! La rétine visuelle et la rétine aveugle sont séparées par l’ora serrata.
• Rétine visuelle :
✓ Couches : en partant de la choroïde vers l’intérieur du globe oculaire, les 10 couches
✓ Cellules rétine visuelle :
❖ Les cellules visuelles (cellules sensorielles principales), qui comprennent les cellules à cône et les
cellules à bâtonnet.
 La cellule à cône est caractérisée par : un prolongement plus court et plus large que celui d’une cellule
à Bâtonnet, des disques de l’article externe contiennent de faibles quantités d’iodopsine (pourpre
rétinien), et l’article interne est très développé, surtout aux dépens de sa portion distale
❖ Les cellules bipolaires, dont le corps cellulaire se trouve au niveau de la couche granuleuse interne (6).
❖ Les cellules multipolaires ou ganglionnaires, dont le corps cellulaire se trouve au niveau de la couche
des cellules ganglionnaires (8).
✓ Nutrition : elle est assurée par 2 manières :
❖ Dans ses 2/3 internes (jusqu’à la couche granuleuse interne), par les branches de division des vaisseaux
rétiniens.
❖ Dans son 1/3 externe, par imbibition à travers l’épithélium pigmentaire
• Fovéa centralis : c’est une dépression de la rétine visuelle, située à l’extrémité postérieure de l’axe optique
de l’œil.
✓ Au niveau de la fovéa centralis, la rétine visuelle apparaît formée de 5 couches successives :
❖ Couche 1 : épithélium pigmentaire.
❖ Couche 2 : couche des cônes.
❖ Couche 3 : limitante externe.
❖ Couche 4 : couche granuleuse externe.
❖ Couche 5 : couche plexiforme externe
❖ Les autres couches sont déjetées en périphérie.
✓ La fovéa centralis est la zone de plus grande sensibilité de la rétine, assurant une parfaite discrimination des
influx élémentaire
• Rétine aveugle : elle est composée uniquement de 2 couches :
✓ Épithélium pigmentaire.
✓ Couche de cellules cubiques
• Rq ! la rétine visuelle composée uniquement de 10 couches
• Rôles des cônes et des bâtonnets :
✓ Les bâtonnets interviennent dans la vision nocturne et crépusculaire (perception des faibles intensités
lumineuses).
✓ Les cônes interviennent dans la vision diurne discriminative (perception des fortes intensités lumineuses,
des formes et des couleurs).

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