Automatisme - Et - Syst - Asservi - Lic - GEII 521
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INDUSTRIEL
EC N° 521 : AUTOMATISMES ET SYSTEMES –
SYSTEMES ASSERVIS NUMERIQUES
NIVEAU 3
CLASSE : LICENCE GIM
SEMESTRE 5
VOLUME HORAIRE : 30 heures
EQUIPE PEDAGOGIQUE :
SOMMAIRE....................................................................................................................................2
PROGRAMME DU COURS...........................................................................................................3
OBJECTIFS GENERAUX...............................................................................................................3
OBJECTIFS SPECIFIQUES............................................................................................................3
SOURCES DOCUMENTAIRES.....................................................................................................3
Objectifs spécifiques.....................................................................................................................4
II.1 Définition.............................................................................................................................10
II.2 Le mesurage.........................................................................................................................10
I.1 INTRODUCTION..................................................................................................................15
SOURCES DOCUMENTAIRES
1- Maintenance électronique, Mazoughou GOEPOGUI
2- Réparez vous-même vos appareils électroniques, Eyrolle, 2è édition, Jean Boyer
3- Maintenance électronique (Méthodes et technique, Application aux systèmes
numériques et analogiques), CHAFAI Mahfoud
4 – Introduction au diagnostic de défaillances ; Laboratoire A2SI – ESIEE – Paris,
Tarik AL ANI
PREMIERE PARTIE : AUTOMISMES ET SYSTEMES
CHAPITRE I : PHYSIQUE DES CAPTEURS ET DIFFÉRENTS TYPES DE
CAPTEURS
Objectifs spécifiques :
Ce chapitre est destiné à donner des outils indispensables au développement et
compréhension du principe de fonctionnement des capteurs. A la fin de ce chapitre,
l’étudiant doit être capable de :
Connaître quelques principes physiques de différents capteurs
Connaître les caractéristiques et les limitations de différents capteurs
Point de vue utilisateur :
• bon choix du capteur pour une application concrète
• savoir utiliser un capteur
Point de vue développeur :
• concevoir et développer un capteur
I.1 PHYSIQUE DES CAPTEURS
Dans de nombreux domaines (industrie, recherche scientifique, services, loisirs ...), on a
besoin de contrôler de nombreux paramètres physiques (température, force, position,
vitesse, luminosité, ...).
Le capteur est l'élément indispensable à la mesure de ces grandeurs physiques.
I.1.1 Définitions
Un capteur est un organe de prélèvement d'information qui élabore à partir d'une grandeur
physique, une autre grandeur physique de nature différente (très souvent électrique). Cette
grandeur représentative de la grandeur prélevée est utilisable à des fins de mesure ou de
commande.
Modification de
Signal
l’élément sensible
électrique Signal
Mesurande
Élément Transducteur Conditionneur utilisable
sensible
Grandeurs d’influence
(Perturbations)
Figure 6: Thermocouples
b) Sondes PT100
La sonde PT100 est une sonde très courante qui repose sur une variation linéaire positive
de sa résistance. Son nom vient du fait qu'elle dispose d'une résistance de 100Ω à 0°C
Erreur systématique
• se produit toujours de la même façon, avec pour origine :
– l’opérateur,
Maîtrise la mesure, rigueur et soin
– l’appareil (mauvais étalonnage)
Étalonnage
– la méthode (principe de mesure)
Facile à prendre en compte = facile à corriger
Erreur aléatoire : Évaluation simplifiée de l’erreur (calcul non
statistique),
Détermination d’une borne raisonnable
Exemple 95% d’intervalle de confiance ou 5% de risque d’erreur
X = valeur vraie, x la valeur mesurée et ∆x « l’erreur maximale »
x- ∆x < X < x+ ∆
III.3.2. Analyse du processus de mesure
Les causes d’incertitude
Devoir : Analyser le processus de mesure de l’étalonnage d’un pied à coulisse
I.3.3 Estimation de l’incertitude
I.3.3 Caractéristiques d'une chaîne de mesure informatisée
coder la valeur numérique du signal, celui-ci ne pourra prendre que 2 n valeurs. Cette
double discrétisation est bien évidemment susceptible d’engendrer des erreurs étant
donné que l’on ne connaîtra le signal qu’à des instants donnés et que, de surcroît, les
valeurs numériques correspondantes seront arrondies en fonction du nombre de valeurs
disponibles en sortie.
L’échantillonnage d’un signal temporel s(t) consiste à transformer celui-ci en une suite
discrète s(nTe) de valeurs prises à des instants nTe. Te est appelée période
d’échantillonnage. Les instants nTe sont appelés les instants d’échantillonnages.
Pratiquement, échantillonner un signal revient à le multiplier par une fonction
d’échantillonnage p(t), nulle partout, sauf au voisinage des instants nTe. Cette fonction,
qui porte souvent le nom de peigne, est représentée sur la figure 11.3. Le résultat d’une
opération d’échantillonnage, visible sur la figure 1.4, est :
s∗(t) = p(t)s(t)
Supposons qu’un signal s(t) à échantillonner soit à énergie finie et possède, par
conséquent, une transformée de Fourier :
Simplement celui du signal original. Un simple coup d’œil au spectre |S∗( f )| nous
montre que cela est possible s’il n’existe aucun recouvrement entre les différents
segments de spectre.
Figure 1.6 Spectre d’un signal échantillonné.
Si B est la largeur spectrale du signal s(t), autrement dit sa limite fréquentielle
supérieure, le premier segment décalé, dans le spectre de s∗(t), qui se trouve centré sur
la fréquence fe, s’étend de fe − B à fe + B. La condition de non recouvrement est donc,
de toute évidence :
B < fe − B
soit : fe > 2B
Remarque : Nous considérerons comme nuls pour t négatif, tous les signaux que
nous étudierons. La figure 1.7 propose une représentation schématique de cette
impulsion unité.
Cet échelon unité n’est rien d’autre que la somme d’impulsions unités décalées dans le
temps:
Soit s(t) un signal continu quelconque que l’on échantillonne à une fréquence fe (soit une
période Te), en respectant, bien évidemment, le théorème de Shannon.
On a : s∗ (t) = {s0 , s1 , s2 , . . . , sn }
avec : si = s (iTe)
Cette suite n’est rien d’autre que la somme d’impulsions unités décalées dans le temps et
multipliées, chacune, par le coefficient sk :
Toute la modélisation des signaux que nous avons utilisée, dès les premières pages de cet
ouvrage, faisait appel à la transformation de Laplace. Nous pouvons toujours calculer la
La transformée en z d’un signal n’existe, bien évidemment, que si la somme qui la définit
converge. On peut montrer que ce domaine de convergence est de la forme |z| > r avec r
∈ R. Dorénavant, nous ne nous intéresserons qu’à des signaux pour lesquels on peut
effectivement définir une transformée en z.
I.4.2 Intérêt de la transformée en z
Nous allons retrouver avec la transformée en z, le même intérêt que celui que nous
avions trouvé à la trans- formée de Laplace pour les signaux à temps continu. Lorsque
nous saurons modéliser le fonctionnement d’un système numérique par une fonction de
transfert en z, nous disposerons d’un outil complet permettant de décrire, donc d’étudier
leur fonctionnement.
Ce formalisme, qui peut paraître quelque peu ésotérique au départ n’est rien d’autre que
la méthode de modélisation, donc de description, des signaux et systèmes
échantillonnés.
I.4.3 Propriétés de la transformée en z
a) Linéarité
Soit s1(t) et s2(t) deux signaux quelconques possédant chacun une transformée en z,
S1(z) et S2(z). La transformée en z d’une combinaison linéaire ls1(t)+ ms2(t) de ces
deux fonctions est égale à lS1(z)+ mS2(z).
b) Théorème du retard
Soit s(t) un signal quelconque possédant une transformée en z, S(z) et soit x(t) = s(t −
aTe) correspondant au même signal retardé d’un temps aTe. La transformée en z de s(t
− aTe) est égale à :
X(z) = z−aS(z)
Figure 1.10 Schéma général d’un système de traitement numérique d’un signal.
Dispositifs de type MA en temps réel
Les dispositifs de traitement numérique les plus simples sont décrits par une du type
Cela signifie que l’échantillon de sortie sk , c’est-à-dire à l’instant kTe, est connu à
partir des p+1 échantillons d’entrée aux instants d’échantillonnage précédents (instant
présent kTe inclus). Cette relation ne peut bien évidemment être écrite qu’à partir de
l’échantillon sp étant donné qu’elle nécessite la connaissance des p premiers
échantillons d’entrée pour pouvoir calculer un échantillon de sortie. En analysant
l’expression de sk , on remarque que l’algorithme de calcul correspond au calcul d’une
moyenne de plusieurs échantillons d’entrée passés affectés d’une suite de coefficients
ai. C’est pourquoi ces dispositifs sont appelés systèmes de type MA, pour Moving
Average, c’est-à-dire, moyenne mobile. Comme seuls les échantillons d’entrée passés
sont nécessaires pour calculer la sortie, ils sont également dits en temps réel car
l’échantillon de sortie à un instant quelconque peut être immédiatement évalué.
Cela signifie que la sortie sk , c’est-à-dire à l’instant kTe, est calculée à partir des p
échantillons d’entrée passés (instant présent kTe inclus) et des m échantillons d’entrée à
venir. Cette relation ne peut toujours être écrite qu’à partir de l’échantillon sp et un
échantillon de sortie sk n’est connu qu’à partir de l’instant (k + m) Te.
I.5.3 Définition de la fonction de transfert en z
Considérons un système régi par une équation de type ARMA. Soit E (z) la transformée
en z du signal d’entrée et S (z) celle du signal de sortie.
1.1.1 Exemples de fonctions de transfert en z
I.6 COMPORTEMENT FRÉQUENTIEL DES SYSTÈMES ECHANTILLONNÉS
I.6.1 Principes généraux
Les termes E(e jωTe ) et S(e jωTe ) représentent respectivement les transformées de
Fourier à temps discret des signaux d’entrée et de sortie. Par conséquent, G(e jωTe )
représente le comportement fréquentiel du système : il s’agit de sa fonction de transfert
en fréquence. Comme pour les systèmes continus, ce comportement peut être représenté
graphiquement, par exemple sous forme de diagramme de gain.
. .
La fonction G(ω) = G(e jωTe ) correspond, notamment, au gain réel du système en
fonction de la pulsation ω.
n prendra soin, toutefois, de toujours limiter le tracé à l’intervalle << 0; fe /2 >>, afin de
respecter le théorème de Shannon : l’expression trouvée n’a en effet aucun sens au-delà de
fe/2.
Figure 1.13 Diagramme de gain du système.
Remarque : A contrario des systèmes à temps continus, l’usage, pour les systèmes
échantillonnés, consiste à tracer la courbe de gain directement en coordonnées
cartésiennes linéaires. On peut certes exprimer le gain en décibels, mais on
préférera utiliser une échelle linéaire pour l’axe des abscisses.
CHAPITRE II: STABILITE ET PERFORMANCE DES SYSTEMES
ECHANTILLONNES ASSERVIS
2.1 MISE EN ÉQUATION DES ASSERVISSEMENTS É C H A N T I L L O N N É S
Tout comme les systèmes continus, les systèmes échantillonnés peuvent être asservis
selon le même principe de la boucle fermée (figure 2.1).
a) Énoncé du critère
Pour les systèmes à temps discret, la définition de la stabilité reste la même : à une entrée
finie doit corres- pondre une sortie finie. Considérons un système échantillonné défini
par la fonction de transfert suivante:
Les zi et les pj sont respectivement les zéros et les pôles de la fonction de transfert.
Plaçons un échelon unité à l’entrée de ce système,
Soit:
On traduit souvent cette propriété par la proposition suivante qui concerne la position
des pôles dans le plan complexe : un système est stable si et seulement si les pôles de sa
fonction de transfert se trouvent tous à l’intérieur du cercle de rayon 1.
Remarque: Cette astuce n’est donnée qu’à titre indicatif car, hormis d’un point de vue
académique, son intérêt est somme toute, limité.
2.2.3 Influence de la fréquence d’échantillonnage sur la stabilité
a) Mise en évidence
Nous allons tenter, à partir d’un exemple simple, de montrer que la stabilité d’un
système échantillonné peut être grandement influencée par le choix de la période
d’échantillonnage.
Remarque : Bien noter que l’on n’a pas le droit de déduire la fonction de transfert
échantillonnée en boucle fermée à partir de la fonction de transfert continue en boucle
fermée.
La période d’échantillonnage doit donc être inférieure à une valeur qui dépend des
paramètres du système. Autrement dit la fréquence d’échantillonnage doit être
supérieure à un certain seuil.
Remarque : Il s’agit là d’un résultat important : en automatique, la fréquence
d’échantillonnage n’est pas uniquement dictée par le théorème de Shannon (d’ailleurs il
n’est pas toujours possible de connaître a priori les spectres des signaux dans le système)
mais aussi par les caractéristiques du système.
b) Choix de la fréquence d’échantillonnage
On rappelle que la bande passante est définie comme la limite supérieure de la plage de
fréquences pour lesquelles le gain est constant à 3 dB près.
2.3.1 Définition
Les systèmes asservis comportent assez souvent à la fois des éléments fonctionnant à
temps discret et d’autres qui fonctionnent à temps continu. Parmi ces systèmes, on
rencontre notamment des asservissements de systèmes continus pour lesquels on
envisage une correction par calculateur. Dans ce cas, les signaux de consignes et de
sortie sont continus; seuls les signaux entrant et sortant du correcteur sont
échantillonnés (figure 2.8).
Un problème subsiste dans les deux cas que nous venons de mentionner : la connexion
d’un système échan- tillonné vers un système à temps continu n’est a priori pas
possible. En effet, le signal délivré par le système C(z) est un signal identique à celui
présenté sur la figure 2.10. Il s’agit même, en général, d’une suite de nombres délivrés
sous forme binaire. Ce type de signal est bien sûr incompatible avec l’entrée d’un
système à temps continu.
Pour retrouver un signal « admissible », il est nécessaire de reconvertir la suite
numérique en impulsions discrètes, au moyen d’un convertisseur numérique analogique,
puis (et c’est cela qui transforme véritable- ment le signal en temps discret en signal
continu) de procéder à un blocage du signal grâce à un système appelé bloqueur.
Le blocage consiste à maintenir la valeur de l’échantillon jusqu’à l’arrivée de
l’échantillon suivant. Le signal x∗(t), après blocage, devient le signal continu représenté
sur la figure 2.11.
Figure 2.10 Signal issu du correcteur.
Remarque : Il existe plusieurs types de bloqueurs ; celui qui vient d’être décrit est appelé
bloqueur d’ordre 0.
On admettra qu’un bloqueur d’ordre 0 peut être modélisé par une fonction de transfert
en temps continu égale à :
On définit, pour les systèmes à temps discret, les mêmes performances que pour les
systèmes à temps continu. Il en est ainsi de la précision des systèmes qui est ici, toujours
définie par les notions d’erreurs de position et de vitesse.
Considérons un système échantillonné asservi de fonction de transfert en boucle
ouverte G(z), placé dans une boucle à retour unitaire et représenté sur la figure 2.14.
Nous savons déjà (paragraphe 2.2.1 – c) que le système est stable en boucle fermée si
l’unique pôle de la fonction de transfert en boucle fermée est inférieur à 1.
a) Calcul de l’erreur de position
La présence d’un pôle égal à 1 dans la fonction de transfert en boucle ouverte assure
donc une bonne précision statique mais n’assure pas une bonne précision dynamique.
Considérons à présent un système de fonction de transfert en boucle ouverte G(z)
quelconque de la forme :
En conclusion, la présence d’un intégrateur dans la fonction de transfert en boucle
ouverte assure une erreur de vitesse finie d’autant plus faible que la période
d’échantillonnage est faible. La présence d’au moins deux intégrateurs assure la nullité
de l’erreur de vitesse.
2.2 PERFORMANCES DYNAMIQUES D’UN SYSTÈME ÉCHANTILLONNÉ
Tout comme l’étude des systèmes à temps continu nous a conduit à mettre en évidence
des performances en boucle fermée telles que rapidité et limitation du dépassement,
nous allons à présent nous intéresser à ces performances dynamiques dans le cas des
systèmes à temps discret.
Nous allons à nouveau utiliser, mais cette fois-ci à propos des systèmes à temps
discret, la méthode qui consiste à assimiler le fonctionnement d’un système quelconque à
celui d’un système du second ordre.
2.2.1 Fonction de transfert échantillonnée équivalente à un système du second
ordre
Nous nous limiterons à l’étude du cas ξ< 1, pour mettre en évidence les paramètres liés
au temps de montée et au dépassement.
CHAPITRE III: CORRECTION DES SYSTEMES ECHANTILLONNES
ASSERVIS
3.1 PRINCIPES GÉNÉRAUX
Les systèmes échantillonnés comme les systèmes à temps continu, doivent en général
satisfaire à un cahier des charges qui impose, en boucle fermée, un certain nombre de
performances (qui d’ailleurs sont les mêmes qu’en temps continu) : précision, rapidité,
marge de stabilité et limitation du dépassement.
Si l’on s’en tenait là, nous ne pourrions malheureusement que prédire et constater les
performances (ou les contre-performances) de la boucle d’asservissement sans pouvoir
agir sur celles-ci. Il y a peu de chance, alors, que le cahier des charges soit respecté.
L’idée consiste, ici encore, à introduire dans la chaîne directe, en amont du système
A(z), un dispositif supplémentaire de fonction de transfert C(z), appelé correcteur
numérique et dont le rôle essentiel doit consister à modifier les performances du
système initial (figure 3.2).
Cela revient à dire que nous transformons les fonctions de transfert en boucle ouverte
et en boucle fermée de manière à imposer à l’ensemble de fonctionner selon le cahier
des charges voulu.
Si Gi(z) et Hi(z) sont les fonctions de transfert en boucle ouverte et en boucle fermée
du système initial et Gc(z) et Hc(z) les fonctions de transfert en boucle ouverte et en
boucle fermée du système corrigé, on aura :
Dans le cas des systèmes à temps continus, il a été relativement facile d’identifier les
trois actions correctives simples : action proportionnelle, action dérivée et action
intégrale et visualiser immédiatement, par exemple sur un diagramme de Bode,
l’influence que ce type d’action avait sur le comportement fréquentiel, donc sur les
performances.
Reprenons le système que nous venons d’étudier en ajoutant un gain K dans la chaîne
directe en plus de l’intégrateur. On a donc maintenant:
Pour augmenter la marge de stabilité, on doit chercher à réduire le module des pôles. Le
discriminant restant négatif tant que K > 0,0625, nous pouvons partir du principe que les
pôles resteront complexes conjugués :
Il suffit de choisir une valeur de K qui correspond à une valeur souhaitée pour le
module de chaque pôle, par exemple :
On note bien la présence d’un amortissement plus prononcé, ce qui correspond bien à
une augmentation de la marge de stabilité
Remarque : on peut être surpris de corriger la stabilité d’un système à l’aide d’un
amplificateur de gain K > 1. Attention, il ne s’agit pas d’un cas général : c’est la
forme particulière du système qui amène ce résultat auquel nous sommes fort peu
habitués. L’étude qui vient d’être faite montre qu’il n’est pas aussi facile de corriger
« intuitivement » un système à temps discret, comme on peut avoir l’habitude de le
faire en temps continu. On retiendra de cette étude la technique de placement des
pôles, autrement dit du choix de la valeur de ceux-ci, ou plutôt de leurs modules.
Figure 3.6 Représentation temporelle du comportement du
système en boucle fermée après correction.
Un correcteur numérique à action dérivée possède une fonction de transfert C(z) égale à:
Analysons, au travers d’un exemple simple, l’influence d’un tel correcteur. Soit A(z) un
système échan- tillonné placé dans une boucle de régulation à retour unitaire et précédé
d’un correcteur à action dérivée, avec :
Ce pôle possède bien un module inférieur à 1 mais sa valeur est proche de la limite
d’instabilité ; le système est donc stable en boucle fermée mais mériterait sans doute
d’être corrigé pour disposer d’une marge de sécurité plus confortable. L’équation de
récurrence en boucle fermée étant :
Remarque : compte tenu des connaissances que nous avons acquises pour les
systèmes à temps continu, nous nous attendons à ce que la stabilité du système soit
améliorée.
Le système est effectivement plus stable puisqu’il converge vers une valeur finie
beaucoup plus vite, ce qui est conforme au calcul des nouveaux pôles.
et : | p2| = 0,8
3.3.1 Principe
La méthode que nous allons présenter s’adapte particulièrement bien aux problèmes de
synthèse d’une cor- rection numérique d’un asservissement continu (figure 13.10). Nous
supposerons donc que nous cherchons à asservir un système de fonction de transfert A(
p) au moyen d’un correcteur C(z). Pour simplifier, nous supposerons que la boucle est à
retour unitaire.
On peut choisir de conserver la valeur du gain pour une autre fréquence que la
fréquence nulle, notam- ment pour la fréquence autour de laquelle porte la correction
du système.
3.3.2 Exemple
Le temps de montée peut être repéré vers le douzième échantillon, soit tm ≈ 0,12 s.
Par ailleurs, le dépassement, visiblement égal à 40 %, correspond à un coefficient
d’amortissement en boucle fermé d’en- viron 0,3.
Les performances constatées sont voisines des performances attendues, même si le
système est un peu plus rapide et un peu moins stable que prévu. Ces différences
s’expliquent par les nombreuses approximations que nous avons effectuées. Compte
tenu de l’ensemble de ces approximations, le résultat obtenu est relati- vement bon.
3.4.1 Principe
Dans ces conditions, la fonction de transfert en boucle fermée H(z) est aussi une
fonction du second ordre :
Nous savons que les performances en boucle fermée, pour un tel système, se traduisent
par des conditions sur ωnBF pour la rapidité et sur ξBF pour la marge de stabilité et,
bien évidemment, pour l’amortissement.
En ce qui concerne la précision, il suffit que G(z) possède un pôle égal à 1 pour que
l’erreur de position soit nulle.
Toutes ces considérations nous permettent donc de déterminer les fonctions H(z) et
G(z) idéales, du second ordre, qui possèdent les performances requises. Pour que notre
boucle d’asservissement initiale (figure3.13) possède elle-même ces performances, il
suffit d’avoir:
3.4.2 Exemple
On souhaite placer ce système dans une boucle à retour unitaire et on veut que le
système possède, en boucle fermée, les performances suivantes: εp = 0, tm = 0,8s et
ξBF= 0,45 (marge de phase d’un système continu équivalent égale à 45 ◦ et dépassement
de l’ordre de 20 %).
Construisons la fonction G(z) a priori : elle possède obligatoirement un pôle égal à 1
pour garantir une erreur de position nulle.
Le gain statique en boucle fermée est bien sûr égal à 1 puisque l’erreur de position est
nulle.
ANNEXES TABLE DES TRANSFORMEES
1 1
78
Transformée Signal Signal Transformée
fonctions du temps
échantillonnées Transformée en Z
78
Transformée de fonctions du temps
78
78