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Corrigé Devoir surveillé 1 (PTSI2)

Septembre 2022

Ce corrigé comporte 12 pages.

1 Énoncé
Consignes générales et rappels :
La qualité et la propreté de la rédaction d’une part, et la précision, concision et pertinence des arguments d’autre part, tiendront une place importante dans
l’évaluation du devoir.
Le résultat de chaque question sera systématiquement encadré ou surligné (proprement).
Les documents, calculatrices, et objets connectés (téléphone portable, montre connectée etc) sont strictement interdits.
Durée du devoir : 4h. Le Devoir comporte 3 pages.
Bon courage !

EXERCICE 1
p
1. Résoudre dans R l’inéquation : 3cos(x) − sin(x) ≤ 1.
2. On veut résoudre dans [0,2π] l’inéquation (E) : sin(x) + sin(2x) < sin(3x).
 x   3x ‹
(a) Démontrer que : ∀x ∈ R, sin(3x) − sin(2x) − sin(x) = −4sin(x)sin sin .
2 2
(b) Résoudre (E).

EXERCICE 2
Le but de cet exercice est de déterminer l’expression de Sn en fonction de n ∈ N∗ à l’aide deux méthodes distinctes, où :

Xn
(−1)k
∀n ∈ N∗ , Sn = .
k=1
k(k + 2)

Partie I : Démonstration sans récurrence.


1. Démontrer qu’il existe des réels a et b dont on donnera les valeurs explicites, tels que :
 ‹
1 1 a b
∀x ∈ R \ {0;−2}, = − .
x(x + 2) 2 x x + 2
n
X (−1)k
2. Effectuer le changement d’indice j = k + 2 dans la somme .
k=1
k +2
3. En déduire que :

n
X n
X
(−1)k (−1)k (−1)n (−1)n 1
= + − + .
k=1
k +2 k=1
k n+2 n+1 2

4. Déduire des questions précédentes, l’expression de Sn en fonction de n ∈ N∗ .

Partie II : Démonstration par récurrence.


Démontrer par récurrence que :
 
1 1 (−1)n
∀n ∈ N∗ , Sn = − + .
2 2 (n + 1)(n + 2)

1
EXERCICE 2
Nous allons étudier une fonction (appelée tangente hyperbolique) qui est définie par :

f : R /R

x −x
x
✤ / e −e
e x +e−x

On note C f la courbe représentative de f .

Partie I : Étude générale et courbe représentative de f .


1. Démontrer que f est impaire.
1 − e−2x
2. Démontrer que : ∀x ∈ R, f (x) = .
1 + e−2x
En déduire la limite de f en +∞, puis celle de f en −∞.
4
3. On admet que f est dérivable sur R. Démontrer que : ∀x ∈ R, f ′ (x) = .
(e x +e−x )2
4. En déduire le tableau de variation de f , en y reportant les limites déjà calculées.
5. Déterminer une équation de la tangente à C f en x = 0.
6. Dans repère orthonormé d’unité 2cm, tracer la courbe représentative de f ainsi que sa tangente en x = 0. On fournit les valeurs approchées sui-
vantes (à 0,01 près) :

x 0 0,5 1 1,5 2
f (x) 0 0,46 0,76 0,91 0,96

Partie II : Bijectivité et fonction réciproque.


Le but de cette partie est de prouver la bijectivité de f puis d’étudier la bijection réciproque. On considère la fonction :

g : ] − 1;1[ /R
 
y
✤ / 1 ln 1 + y
2 1−y
1. Démontrer que : ∀x ∈ R, −1 < f (x) < 1.
La fonction obtenue par restriction de l’ensemble d’arrivée de f à ] − 1;1[ sera encore notée f pour alléger les notations.
2. Calculer g ◦ f (x) pour tout x ∈ R. Le résultat sera le plus simplifié possible.
3. Calculer f ◦ g (y) pour tout y ∈] − 1;1[.
4. Que peut-on en déduire pour f et g ?
5. Étude de g .
(a) Démontrer que g est impaire.
 
1 2
(b) Démontrer que : ∀y ∈] − 1;1[, g (y) = ln −1 .
2 1−y
En déduire, sans dériver, que g est strictement croissante.
(c) Dans le repère déjà utilisé pour tracer la représentation graphique de f , tracer la courbe représentative de g . On fournit les valeurs approchées
suivantes (à 0,01 près) :

x 0 0,25 0,5 0,75 0,8 0,9


g (x) 0 0,26 0,55 0,97 1,1 1,47

Page 2
EXERCICE 4
On considère une suite (wn ) qui satisfait la relation de récurrence d’ordre 1 :

w0 = −1
1 
∀n ∈ N, wn+1 = wn + 2n 2 + 10n + 5 .
3
1. On définit la suite (un ) par la relation un = wn − (n + 1)2 pour tout n ∈ N.
(a) Calculer u0 .
1
(b) Démontrer que (un ) satisfait la relation de récurrence : ∀n ∈ N, un+1 = un − 2.
3
2. Soit (vn ) la suite définie par la relation : ∀n ∈ N, vn = un + 3.
(a) Démontrer que (vn ) est géométrique (on en précisera la raison).
(b) En déduire l’expression de vn , puis celle de un en fonction de n ∈ N.
(c) Donner la limite de (vn ) quand n tend vers +∞, puis en déduire celle de (un ).

EXERCICE 5
La partie entière d’un réel x est notée ⌊x⌋. On considère les applications suivantes :

f : N /Z
› ž
n
✤ / (−1)n n + 1
2

g: Z −−−→ N
  
2|k|− 1 1 − k si k 6= 0
k 7−→ 2 |k|

0 si k = 0

1. Rappeler la définition de ⌊x⌋ pour x ∈ R.


2. Recopier et compléter le tableau de valeurs suivant :

n 0 1 2 3 4
f (n)

3. Recopier et compléter le tableau de valeurs suivant :

k −2 −1 0 1 2
g (k)

4. Calculer explicitement f ◦ g (0) et g ◦ f (0).


5. Soit k ∈ N∗ . Les résultats attendus sont des expressions simples en fonction de k.
(a) Calculer f (2k) et f (2k − 1) en fonction de k.
(b) Calculer g (k) et g (−k) en fonction de k.
(c) En déduire g ◦ f (2k) , g ◦ f (2k − 1), f ◦ g (k) et f ◦ g (−k) en fonction de k.
6. Que peut-on en déduire pour les fonctions f et g ?

Page 3
2 Corrigé
EXERCICE 1
1. On raisonne par équivalences :
p
p 3 1 1
∀x ∈ R, 3cos(x) − sin(x) ≤ 1 ⇔ cos(x) − sin(x) ≤
2 2 2
π π 1
⇔ cos cos(x) − sin sin(x) ≤
6 6 2
 π 1
⇔ cos x + ≤
6 2
π h π 5π i
⇔ x+ ∈ , + 2πZ
6 3 3
• ˜
π 3π
⇔ x∈ , + 2πZ
6 2
[ •π 3π
˜
⇔ x∈ + 2kπ, + 2kπ
6 2
k∈Z

[ •π 3π
˜
CONCLUSION. L’inéquation a pour ensemble solution : + 2kπ, + 2kπ .
6 2
k∈Z

2. (a) On commence par un calcul faisant intervenir les formules du cours :


 ‹  ‹
3x + x 3x − x
∀x ∈ R, sin(3x) − sin(2x)−sin(x) = 2cos sin − 2sin(x)cos(x)
2 2
= 2cos(2x)sin(x) − 2sin(x)cos(x)
2sin(x)(cos(2x) − cos(x))
=
 ‹  
3x x
= −2sin(x)2sin sin
2 2
 ‹  
3x x
= −4sin(x)sin sin
2 2
 ‹  
3x x
∀x ∈ R, sin(3x) − sin(2x) − sin(x) = −4sin(x)sin sin
2 2
 ‹    ‹  
3x x 3x x
(b) Résoudre (E) est équivalent à résoudre :∀x ∈ [0,2π], −4sin(x)sin sin > 0 ⇔ sin(x)sin sin < 0.
” — 2 2 2 2
x 3x 3π x
De plus si x ∈ [0,2π] alors 2 ∈ [0,π] et 2 ∈ 0, 2 , et en particulier sin( 2 ) ≥ 0. On termine à l’aide tableau de signe suivant :

x π
0 2π 4π 2π
3 3
0 + 0 −
sin(x) 0

x 0 + 0
sin 2

€ 3x Š 0 + 0 − 0 + 0
sin 2

x 3x
€ Š
sin(x)sin 2 sin 2 0 + 0 − 0 + 0 − 0

˜ • ˜ •
2π 4π
CONCLUSION. (E) a pour ensemble solution ,π ∪ ,2π .
3 3

Page 4
EXERCICE 2
Partie I
1. On fait un calcul de mise au même dénominateur qui part du membre de droite :
 ‹  
1 a b 1 a x + 2a − x b 1 (a − b )x + 2a
∀x ∈ R \ {0;−2}, − = = × .
2 x x +2 2 x(x + 2) 2 x(x + 2)

Ensuite on raisonne par équivalences :


 ‹
1 1 a b 1 1 (a − b )x + 2a
∀x ∈ R \ {0;−2}, = − ⇔ = ×
x(x + 2) 2 x x + 2 x(x + 2) 2 x(x + 2)
⇔ 2 = (a − b )x + 2a a
¨
a−b =0 b

2a = 2
⇔ a= b =1 .
a. On multiplie par 2x(x + 2) 6= 0.
b. Deux polynômes sont égaux si et seulement si leurs coefficients sont égaux.

 ‹
1 1 1 1
CONCLUSION. ∀x ∈ R \ {0;−2}, − = .
2 x x +2 x(x + 2)

n
k 1 n X (−1)k n+2
X (−1) j −2
2. On met en place le changement d’indice j = k + 2 ⇔ k = j − 2 : ; donc = .
j 3 n+2 k +2 j
k=1 j =3

3. Nous partons du changement d’indice de la questions précédente :

n n+2
X (−1)k X (−1) j −2
=
k=1
k +2 j =3
j
n+2
X (−1) j −2 (−1)2 a
=
j =3
j
n+2
X (−1) j b
=
j =3
j
n
X n+2
X 2
(−1) j (−1) j X (−1) j c
= + −
j =1
j j =n+1
j j =1
j
   
X n
(−1) j (−1)n+1 (−1)n+2 (−1)1 (−1)2 d
= + + − +
j =1
j n+1 n+2 1 2
 ‹
X n
(−1) j (−1)(−1)n (−1)2 (−1)n 1
= + + − −1 +
j =1
j n + 1 n + 2 2
n
X (−1) j (−1)n (−1)n 1
= + − + .
j =1
j n+2 n+1 2
n
X (−1)k (−1)n (−1)n 1 e
= + − +
k=1
k n+2 n+1 2
2
a. (−1) = 1.
b. Règle sur les puissances : x α x β = x α+β avec x = −1.
c. Compensation de termes.
d. On explicite les sommes compensatoires car elles contiennent seulement deux termes.
e. Caractère muet de l’indice.

n
X n
(−1)k X (−1)k (−1)n (−1)n 1
CONCLUSION. = + − + .
k=1
k +2 k=1
k n+2 n+1 2

Page 5
4. C’est un calcul qui fait intervenir les résultats précédents :

Xn
(−1)k
∀n ∈ N∗ , Sn =
k=1
k(k + 2)
n
X 1
= (−1)k ×
k=1
k(k + 2)
Xn  ‹
1 1 1
= (−1)k × − a

k=1
2 k k +2
n  ‹
1X 1 1
= (−1)k × − b
2 k=1 k k +2
n
‚ Œ
1X (−1)k (−1)k
= −
2 k=1 k k +2
‚ n n
Œ
1 X (−1)k X (−1)k c
= −
2 k=1 k k=1
k +2
!!
1 X n
(−1)✚
k Xn
(−1)✚k n n
= ✚ − ✚ + (−1) − (−1) + 1 d
2 k=1 k✚ ✚ k n+2 n+1 2
k=1
✚ n

n ‹‹
1 (−1) (−1) 1 e
= − − +
2 n+2 n+1 2
  ‹‹
1 1 1 1
= − + (−1)n −
2 2 n+1 n+2
 
1 1 (−1)n
= − +
2 2 (n + 1)(n + 2)

a. Question I.1 en faisant la substitution x ← k où k ∈ ¹1; nº ⊂ R \ {0;−2}.


1
b. Factorisation P
de 2 .
c. Additivité de .
d. Question I.3.
e. Simplification des deux sommes.

 
1 1 (−1)n
CONCLUSION. ∀n ∈ N∗ , Sn = − + .
2 2 (n + 1)(n + 2)

Partie II
 
1 1 (−1)n
On raisonne par récurrence. Posons : ∀n ∈ N∗ , H (n) : Sn =
− + .
2 2 (n + 1)(n + 2)
INITIALISATION : On fait la substitution n ← 1 dans la définition de l’énoncé :
1
X (−1)k (−1)1 1
S1 = = =− .
k=1
k(k + 2) 1 × (1 + 2) 3

Par ailleurs, on fait la substitution n ← 1 dans le membre de droite de H (n) :


   ‹
1 1 (−1)1 1 1 1 1 3+1 1 4 1
− + = − − =− × =− × =− ,
2 2 (1 + 1)(1+ 2) 2 2 6 2 6 2 6 3
ce qui permet de prouver que H (1) est vraie.
HÉRÉDITÉ: Soit n ∈ N∗ . On suppose que H (n) est vraie.

Page 6
n+1
X (−1)k a
Sn+1 =
k=1
k(k + 2)
‚ n Œ
X (−1)k (−1)n+1
= + b

k=1
k(k + 2) (n + 1)(n + 3)
(−1)n+1 c
= Sn +
(n + 1)(n + 3)
 
1 1 (−1)n (−1)n+1 d
= − + +
2 2 (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 3)
   ‹
1 1 (−1)n (−1)n+1 1 1 e
= − + + −
2 2 (n + 1)(n + 2) 2 n+1 n+3
 
1 1 (−1)n (−1)n+1 (−1)n+1 f
= − + + −
2 2 (n + 1)(n + 2) n+1 n+3
  
1 1 n 1 1 1 g
= − + (−1) − +
2 2 (n + 1)(n + 2) n + 1 n + 3
  
1 1 n + 3 − (n + 2)(n + 3) + (n + 1)(n + 2)
= − + (−1)n h
2 2 (n + 1)(n + 2)(n + 3)
  
1 1 n + 3 − n 2 − 5n − 6 + n 2 + 3n + 2
= − + (−1)n
2 2 (n + 1)(n + 2)(n + 3)
 
1 1 n −n −1
= − + (−1)
2 2 (n + 1)(n + 2)(n + 3)
 
1 1 (n + 1)
= − + (−1)n+1
2 2 (n + 1)(n + 2)(n + 3)
 n+1 
1 1 (−1)
= − + ,
2 2 (n + 2)(n + 3)

a. Substitution n ← n + 1 dans la définition de l’énoncé.


b. On isole le dernier terme de la somme Sn+1 .
c. Définition de Sn .
d. Hypothèse de récurrence H (n).
e. Question I.1 avec x ← n + 1
1
f. Factorisation par 2 .
g. Factorisation par (−1)n .
h. Mise au même dénominateur.
ce qui prouve que H (n + 1) est vraie.

 
1 1 (−1)n
CONCLUSION. ∀n ∈ N∗ , Sn = − + .
2 2 (n + 1)(n + 2)

EXERCICE 2
Partie I.
1. Le domaine de définition de f est R qui est bien symétrique par rapport à 0 : ∀x ∈ R,−x ∈ R. De plus :

e−x −e x e x −e−x
∀x ∈ R f (−x) = =− = − f (x) .
e−x +e x e x +e−x

CONCLUSION. f est impaire.

2. On fait un calcul en partant de la définition de f (x) et en factorisant le numérateur et le dénominateur par e x :

Page 7
e x −e−x
∀x ∈ R f (x) =
e x +e−x
e x (1 − e−2x ) a
=
e x (1 + e−2x )
1 − e−2x b
= .
1 + e−2x
a. Factorisation par ex au numérateur et au dénominateur.
b. simplification par ex .
1 − e−2x
Comme la limite de l’exponentielle en −∞ est nulle nous avons lim e−2x = 0. Les opérations sur les limites induisent que : −−−−→
x→+∞ 1 + e−2x x→+∞
1
= 1. Par imparité de f , on peut déduire que :
1
lim f (x) = lim − f (−x) = − lim f (−x) = − lim f (t ) = −1 .
x→−∞ x→−∞ x→−∞ t →+∞

CONCLUSION. lim f (x) = ±1.


x→±∞

3. f est dérivable sur R car obtenue à partir de fonctions dérivables (exp, constantes) et d’opérations usuelles (somme, quotient dont le dénominateur
 u ′ u ′ v − u v ′
ne s’annule pas). En appliquant la formule de dérivée d’un quotient, = , on obtient :
v v2

(e x +e−x )2 − (e x −e−x )2
∀x ∈ R, f ′ (x) =
(e x +e−x )2
(e x +e−x +e x −e−x )(e x +e−x −e x +e−x ) a
=
(e x +e−x )2
2e x 2e−x b
=
(e x +e−x )2
4 c
= .
(e x +e−x )2

a. Identité remarquable a 2 − b 2 = (a − b )(a + b ).


b. Simplification.
c. ex e−x = e0 = 1.

4
CONCLUSION. ∀x ∈ R, f ′ (x) = .
(e x +e−x )2

4. f ′ est strictement positive sur R d’après son expression calculée à la question précédente, donc f est strictement croissante sur R. Le tableau de
variation de f est le suivant :

x −∞ 0 +∞

f (x)

−1

5. Comme f est dérivable en 0, sa courbe C f admet une tangente en ce point d’équation y = f (0)+ f ′ (0)(x −0). Or nous avons f (0) = 0 et f ′ (0) = 1
donc l’équation de la tangente en x = 0 a pour équation :
y=x .

Page 8
6. La courbe représentative de f est la suivante dans un repère orthonormé :

y =1
1

y = f (x)

−3 −2 −1 1 2 3 4

y = −1
−1

Partie II.
1. On étudie le signe de différences bien choisies :

e x −e−x e x −e−x − e x +e−x −2e−x
∀x ∈ R, f (x) − 1 = −1 = = <0 .
e x +e−x e x +e−x e x +e−x
Et par conséquent : ∀x ∈ R, f (x) < 1. Par ailleurs :

e x −e−x + e x +e−x 2e x
∀x ∈ R, f (x) − (−1) = f (x) + 1 = = >0 .
e x +e−x e x +e−x
Et par conséquent : ∀x ∈ R, f (x) > −1.

CONCLUSION. ∀x ∈ R, −1 < f (x) < 1.

2. C’est un calcul de composée :


   x −x   
e x −e−x e +e +e x −e−x 2e x
 1
 +
1 1 + f (x) 1   = 1 ln 
e x +e−x   e x +e−x  1  e x +e−x 
∀x ∈ R, g ◦ f (x) = g ( f (x)) = ln = ln   = ln  
2 1 − f (x) 2  e x −e−x  2  e x +e−x −(e x −e−x )  2  2e−x 
1−
e x +e−x e x +e−x e x +e−x
Ensuite :    x ‹
1 2e x e x +e−x 1 e 1  1
∀x ∈ R, g ◦ f (x) = ln x −x × = ln = ln e2x = × 2x = x .
2 e +e 2e −x 2 e −x 2 2

CONCLUSION. ∀x ∈ R, g ◦ f (x) = x.

3. C’est encore un calcul de composée :


‚ Œ
1 e2 g (y) −1
e g (y) −
e g (y) −e− g (y) e g (y) = ‚ e
g (y) e2 g (y) −1 e g (y) e2 g (y) −1
∀y ∈] − 1;1[, f ◦ g (y) = f (g (y)) = = Œ= × = .
e g (y) +e− g (y) 1 e2 g (y) +1 e g (y) e2 g (y) +1 e2 g (y) +1
e g (y) +
e g (y) e g (y)
  
  
1 1+y 1+y 1+y
Or on note que : ∀y ∈] − 1;1[, e2 g (y) = exp 2 × ln = exp ln = .
2 1−y 1−y 1−y
Ce qui va pouvoir être réinvesti dans le calcul de composée de la manière suivante : :
   
1+y 1 + y − (1 − y) 2y
−1
1−y 1−y 1−y 2y 1−y
∀y ∈] − 1;1[, f ◦ g (y) = = = = × =y .
1+y 1 + y + (1 − y) 2 1−y 2
+1
1−y 1−y 1−y

CONCLUSION. ∀y ∈] − 1;1[, f ◦ g (y) = y.

Page 9
4. Les question II.2 et II.3 peuvent se réinterpréter comme deux relations : g ◦ f = IdR , f ◦ g = Id]−1;1[ .
Ce qui induit (d’après un résultat de cours) que f et g sont bijectives et réciproques l’une de l’autre.
5. (a) L’intervalle de définition de g est symétrique par rapport à 0 :

∀y ∈ D g , −1 < y < 1 ⇒ −1 < −y < 1 a

⇒ −y ∈] − 1;1[
⇒ −y ∈ D g .

a. La fonction affine t 7→ −t est strictement décroissante.

De plus : ‚
     Œ  
1 1−y 1 1−y 1 1 + y −1 1 1−y
∀y ∈] − 1;1[, g (−y) = ln = ln = − ln = − ln = −g (y) .
2 1 − (−y) 2 1+y 2 1−y 2 1+y

CONCLUSION. g est impaire.

(b) C’est un calcul qui part du membre de droite :


     
1 2 1 2 − (1 − y) 1 1+y
∀y ∈] − 1;1[, ln − 1 = ln = ln = g (y) .
2 1−y 2 1−y 2 1−y

Nous raisonnons à l’aide d’inégalités :

∀x, y ∈] − 1,1[, −1 < x < y < 1 ⇒ 0 < 1−y < 1− x < 2 a

1 1 1 b
⇒ < <
2 1− x 1−y
2 2 c
⇒ 0< −1 < −1
1− x 1−y
 ‹  
2 2 d
⇒ ln − 1 < ln −1
1− x 1−y
⇒ g (x) < g (y)

a. t 7→ 1 − t est strictement décroissante sur R.


b. La fonction inverse est strictement décroissante sur R∗+ .
c. t 7→ 2t − 1 est strictement croissante sur R.
d. ln est strictement croissante sur R∗+ .

CONCLUSION. g est strictement croissante sur ] − 1;1[.

(c) Voici le graphique demandé :

Page 10
Cg
2

y =1
1

Cf

−2 −1 1 2 3

y = −1
−1

−2

EXERCICE 4
1. (a) u0 = w0 − 1 = −2.
(b) On calcule :
∀n ∈ N, un+1 = wn+1 − (n + 2)2
1 
= wn + 2n 2 + 10n + 5 − n 2 − 4n − 4
3
wn n 2 2n 7
= − − −
3 3 3 3
1 
= un + (n + 1) − n 2 − 2n − 7
2
3
1
= (u − 6)
3 n
1
= u −2
3 n
1
CONCLUSION. ∀n ∈ N, un+1 = un − 2.
3

(a) Nous allons essayer d’exprimer vn+1 en fonction de vn :


1 1 1
∀n ∈ N, vn+1 = un+1 + 3 = un − 2 + 3 = (vn − 3) + 1 = vn
3 3 3
1
CONCLUSION. (vn ) est géométrique de raison .
3

(b) Nous savons que v0 = u0 + 3 = w0 − 1 + 3 = 1 et que :


1 1
∀n ∈ N, v n = v0 × = .
3n 3n

On en déduit que
1
∀n ∈ N, un = vn − 3 = −3 .
3n
1
(c) Comme la raison de (vn ) est ∈ [0;1[, nous pouvons affirmer que (vn ) converge vers 0. Nous savons également que un = vn − 3 donc (un )
3
converge vers −3.

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EXERCICE 4
¨
⌊x⌋ ∈ Z
1. La partie entière du réel x est défini par : .
⌊x⌋ ≤ x < ⌊x⌋+ 1
n 0 1 2 3 4
2. Les calculs mènent à :
f (n) 0 −1 1 −2 2

k −2 −1 0 1 2
3. De même :
g (k) 3 1 0 2 4
4. Clairement par définition des composées : f ◦ g (0) = f (g (0)) = f (0) = 0 , et g ◦ f (0) = g ( f (0)) = g (0) = 0.
5. (a) › ž
1
∀k ∈ N∗ , f (2k) = (−1)2k k + = 1·k = k .
2
› ž
2k − 1 + 1
∀k ∈ N∗ , f (2k − 1) = (−1)2k−1 = −1 · ⌊k⌋ = −k .
2

∀k ∈ N∗ , f (2k) = k, f (2k − 1) = −k .

(b)  
∗ 1 k
∀k ∈ N , g (k) = 2|k|− 1− = 2k − 0 = 2k .
2 |k|
| {z }
=0
   ‹
1 −k 1 −k
∀k ∈ N∗ , g (−k) = 2|−k|− 1− = 2k − 1− = 2k − 1 .
2 |−k| 2 k
| {z }
=2

∀k ∈ N∗ , g (k) = 2k, g (−k) = 2k − 1 .

(c) C’est assez direct grâce aux questions précédentes :

∀k ∈ N∗ , g ◦ f (2k) = g ( f (2k)) = g (k) = 2k


g ◦ f (2k − 1)) = g ( f (2k − 1)) = g (−k) = 2k − 1
f ◦ g (k) = f (g (k)) = f (2k) = k
f ◦ g (−k) = f (g (−k)) = f (2k − 1) = −k

6. Considérons g ◦ f . On raisonne par disjonction des cas pour x ∈ N :


• Soit x = 0 et alors on sait d’après 4. que g ◦ f (x) = g ◦ f (0) = 0 = x.
• Soit x est pair non nul et alors il existe k ∈ N∗ tel que x = 2k. D’après 5(c) : g ◦ f (x) = g ◦ f (2k) = 2k = x.
• Soit x est impair et alors il existe k ∈ N∗ tel que x = 2k − 1. D’après 5(c) : g ◦ f (x) = g ◦ f (2k − 1) = 2k − 1 = x.

CONCLUSION. ∀x ∈ N, g ◦ f (x) = x = IdN (x) .

Regardons le cas de f ◦ g . On raisonne encore par disjonction des cas pour x ∈ Z :


• Soit x = 0 et alors d’après les calculs en 4. f ◦ g (x) = g ◦ f (0) = f (g (0)) = f (0) = 0 = x.
• Soit x est strictement positif auquel cas il existe k ∈ N∗ tel que x = k. D’après5(c) : f ◦ g (x) = f ◦ g (k) = k = x.
• Soit x est strictement négatif auquel cas il existe k ∈ N∗ tel que x = −k. D’après 5(c) : f ◦ g (x) = f ◦ g (−k) = −k = x.

∀x ∈ Z, f ◦ g (x) = x = IdZ (x) .

CONCLUSION. Ainsi f et g sont bijectives et réciproques l’une de l’autre : f −1 = g et g −1 = f .

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