Conception Réseau D'irrigation Semi-Californienne
Conception Réseau D'irrigation Semi-Californienne
Conception Réseau D'irrigation Semi-Californienne
Saïd JEBBOUR
Ingénieur GR
Consultant
SOMMAIRE
CHAPITRE I
I- INTRODUTION ....................................................................................................... 2
CHAPITRE II
2
II.2.1- Répartition équilibrée des prises par rapport au bassin........................... 16
II.2.2- Réduction du nombre de rangées de rampes et rationalisation des bassins
secondaires ........................................................................................................ 19
II.2.3- Equilibre des effectifs des prises par rampes ......................................... 21
II.2.4- Equilibre du fonctionnement des bassins d’un secteur ............................. 23
II.2.5 - Similitude de fonctionnement des secteurs ............................................. 25
CHAPITRE III
DIMENTIONNEMENT DU RESEAU
D’IRRIGATION SEMI CALIFORNIEN
ET ORGANISATION DE LA DISTRIBUTION
I- METHODOLOGIE DE DIMENSIONNEMENT.......................................................49
3
IV.2.2- Partage du débit de pompage en mains d’eau ....................................... 55
IV.3- Vitesse d’eau dans les conduites de distribution ......................................... 57
CHAPITRE IV
4
CHAPITRE V
CONCEPTION ET REALISATION
DES BASSINS DE DISTRIBUTION
D’EAU D’IRRIGATION
5
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
6
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX
7
III-MODEL DE VANNE A RETENIR POUR LES FUTURS AMENAGEMENTS .....139
III.1- Bases du choix du nouveau model .............................................................. 139
III.1.1- Mode de fixation de la vanne à la conduite de sortie ............................. 139
III.1.2- Mode d’étanchéité de la vanne .............................................................. 139
III.2- Description du model de la vanne .............................................................. 140
III.3- Caractéristiques des pièces du model de la vanne ..................................... 141
III.3.1- Vise de l’axe d’avancement du couvercle de la vanne ......................... 141
III.3.2- Ecrou de fixation de l’axe d’avancement du bouchon .......................... 141
III.3.3- Tiges de fixation de l’écrou .................................................................. 141
III.3.4- Stabilité de la vanne. ............................................................................. 142
III.4- Les avantages de la vanne retenue............................................................. 142
III.4.1- Avantages de manipulation ................................................................... 142
III.4.2- Avantages de fabrication ....................................................................... 142
III.4.3- Avantage de montage et de démontage ................................................ 143
CHAPITRE X
CHAPITRE XI
STATIONS DE POMPAGE
8
I.3- Protection des conduites d’aspiration et de refoulement ............................... 156
I.3.1- Suppression des expositions des conduites au soleil .............................. 156
I.3.2- Suppression des risques d’exposition aux feux de brousse .................... 156
CHAPITRE XII
ENTRETIEN DU RESEAU
SEMI CALIFORNIEN
9
CHAPITRE XIII
CONCLUSION ........................................................................................................178
10
PREAMBULE
I- INTRODUCTION
2
II- LE SYSTEME D’IRRIGATION SEMI CALIFORNIEN
- Les prises d’eau : ce sont des dispositifs qui délivrent l’eau d’irrigation à la
parcelle. Ces prises jouent le rôle de vannes, fixées à l’extrémité haute de la
rehausse. Elles permettent de freiner le jet d’eau à la sortie de la rehausse par
un bouchon placé sur l’orifice du tuyau. Ce bouchon est constitué d’une plaque
de tôle circulaire reposant sur des rondelles de joint en caoutchouc.
3
III- LES AVANTAGES ET CONTRAINTES DU SYSTEME CALIFORNIEN
4
III.1.5- Autres facilités
5
-
6
- Aménagement de la station de pompage dans un abri permettant à la fois son
gardiennage et sa protection contre les effets du soleil, évitant ainsi les
déplacements réguliers des motopompes individuelles entre le lieu de pompage
et le lieu de gardiennage,
7
IV.5- Harmonisation des parcelles irriguées,
8
CHAPITRE II
I- PARCELLEMENT DU PERIMETRE
9
I.2- Analyse et examen des données topographiques
Les courbes de niveau situées au niveau des terres cultivables retenues ainsi
que leur variation permettent de se faire une idée générale sur les sens des pentes
existantes et par conséquent, les sens d’irrigation à retenir au niveau des parcelles du
périmètre. Les situations pouvant être rencontrées sont les suivantes :
10
I.3.2--différentes situation de sectorisation
Selon les potentialités en terres irrigable offertes par le site ainsi que sa topographie
générale, les secteurs peuvent avoir des dispositions différentes. Les situations les
plus rencontrées sont les suivantes :
Secteur Secteur
3 4
I.3.3--Avantages de la sectorisation
La répartition du périmètre en secteurs dont chacun est desservi en eau par une
motopompe, entraîne des avantages au niveau des aspects suivant :
+ Gestion de la motopompe :
11
+ Gestion de l’irrigation :
La partage des secteurs se fait en parcelles identiques et selon une même taille,
qu’un simple exploitant peut facilement exploiter. Cette taille en générale est fixée à 0,
25 ha. Le but de ces parcelles identique est de pouvoir uniformiser, par secteur, les
paramètres d’irrigation.
Les parcelles seront disposées par rangée de deux parcelles en vue de les
desservir en eau d’irrigation par une seule conduite, comme le montre la figure ci-
dessous.
- Disposition non alignée des bassins ainsi que les prises pour donner une
forme simple à l’aménagement,
- Des difficultés de mise en place des pistes de servitude à l’intérieur du
périmètre,
- La création du mode de distribution spécifique à chaque unité de parcelles,
12
Figure n° 3 : parcelles en forme Figure n° 4 : parcelles en forme carrée
rectangulaire
13
Rangée
de deux
parcelles
Piste
d’accès
entre
parcelles
Piste principale de
circulation
Figure n° 5 : schéma montrant un modèle de parcellement du périmètre en créant les pistes
de circulation et d’accès aux parcelles à l’intérieur du périmètre
Les éléments dont on doit tenir compte dans le tracé d’un réseau sont les suivants :
14
II.1- Paramètres d’exploitations du réseau semi californien facilitant
le bon déroulement de la distribution
L’utilisation d’une main d’eau unique pour l’ensemble des prises parcelles et au niveau
des bassins permet d’avoir une programmation simple de la distribution au niveau du
secteur et facilite un autocontrôle entre paysans. Cette main d’eau ne devra pas être
d’un débit relativement faible pour permettre des débits d’attaque permettant de
réduire les infiltrations et permettre un avancement de la lame d’eau au niveau de la
parcelle ;
Cette main d’eau se créée au niveau des bassins principaux par la répartition du débit
de pompage en faction de ½,1/3 ou ¼. Aussi cette répartition peut avoir lieu au niveau
des bassins secondaires généralement avec un facteur de fractionnement de ½. C’est
ce facteur de répartition qui conditionne à l’avance les répartitions à retenir au niveau
des bassins à construire au niveau du réseau.
Sur le terrain, la majorité des sites collectifs sont équipés de pompes de 100 m3/h ou
de 200 m3/h. ceci entraine pour les débits de 100 m3/s deux mains d’eau de 14 l/s et
pour les motopompes de 200 m3/s 4 main d’eau de 14 l/s.
Le tour d’eau est intimement lié au mode de conception de réseau, qui lui aussi dépond
des facteurs de répartition d’eau retenus au niveau des bassins principaux et
secondaires. Si les répartitions ne sont pas identiques, elles entrainent l’utilisation de
débits différents par rampes, entrainant donc, des tours d’eau d’irrigation spécifique à
chaque rampe et donc différents tours d’eau au sein d’un même secteur. Cette
situation résulte en effet du nombre de prise qui différent d’une rampe à l’autre.
Ainsi, l’utilisation d’une main d’eau unique au niveau des rampes d’un secteur
permet d’avoir un tour d’eau simple et uniforme au niveau du secteur. Cette uniformité
assurera une facilité de fonctionnement de la distribution, offrant les conditions d’une
facilité de son assimilation par les paysans.
15
II.1.3- Similitude de fonctionnement des bassins de répartition
Ainsi, pour faciliter ces opérations au niveau des bassins et de les rendre
identiques et similaires pour l’ensemble des secteurs d’un périmètre ; le canevas
hydraulique du réseau devra être conçu de manière à avoir le même nombre de prises
qui fonctionne par jour avec un même débit.
ΣPDd = Σ PDg
PDd : nombre total des prises parcelles sur la partie droite du bassin principal,
PDg ; nombre total des prises parcelles sur la partie gauche du bassin principal,
16
Ainsi, lors du parcellement et du tracé du réseau ; le responsable des études
et de conception du réseau, devra s’arranger à respecter cette condition en adoptants
les arrangements suivants :
BG
BD
10 Prises
Bassin principal
Bassin secondaire
10 Prises
17
Tableau n° 1 : répartition des prises d’irrigation au niveau des rampes
Nombre de Nombre de
Conduite
Dampe prises prises
secondaire
desservies desservies
RD1 5 RG1 5
RD2 3 RG2 5
RD3 2
Total 10 10 0
10 10
18
II.2.2- Réduction du nombre de rangées de rampes et
rationalisation des bassins secondaires
Dans l’exemple que décrit la figure 7, il a été prévu des rampes secondaires
permettant d’alimenter chacune une série de rampes de distribution. Il a été prévu 4
rangées de rampes secondaires ; la première rangée dessert des rampes de
distribution de trois prises. Les autres rangées au nombre de 3, assurent la desserte
des rampes de distributions de 2 prises chacune.
R4
R3
R2
R1
19
Les opérations qui pourraient être introduites pour réduire le nombre de rangées
de rampes et rationalisation du nombre de bassins sont multiples. On se limite à une
légère amélioration qui consiste en la réduction du nombre des rampes secondaires.
Ainsi, les 3 rangées de rampes à deux prises (R2, R3 et R4de la figure 7), seront
réduites à 2 rangées dont les rampes regrouperont 3 prises. Cette proposition aurait
supprimée la réalisation d’une conduite secondaire (figure n°8) et entraine les
avantages suivants :
R3
R2
R1
20
R2
R1
La répartition des prises au niveau des rampes relevant d’un même bassin doit
être en nombre identique selon la règle suivante :
nP(Rid) = nP(Rig)
21
nP(1) = nP(2) = nP(3)
Cette répartition identique des prises par rampe, permet un fonctionnement des
rampes avec un même débit (main d’eau), et par conséquent, une utilisation d’une
même durée d’irrigation des parcelles par les paysans, ce qui facilitera le déroulement
du tour d’eau entre rampes.
Aussi, cette règle de conception, une fois respectée, impose une même
répartition d’eau au niveau du bassin desservant les rampes, d’où la réalisation des
déversoirs de même caractéristiques et de même durée de fonctionnement, simplifiant
ainsi la gestion de la répartition d’eau au niveau des bassins
S S S S
4 3 2 1
4
5 4
4
3
4
5 3
3
2
S 4 Nombre de prises
N° secteur existant
1
22
Pour résoudre les difficultés de distribution d’eau, il revient à procéder à un
réarrangement des prises des rampes, de manière à avoir un même nombre de prises
par rampe. Un exemple de ce réarrangement est indiqué au niveau de la figure 11 ci-
dessous. Il permet d’avoir le nombre de rampes en moins par secteur, présentant le
même nombre de prises.
S S S S
4 3 2 1
5 5 5 4 5 4
4
3 7
4
3
5 5
5 5
2 3
23
en vue d’avoir une homogénéité permettant de répondre à réseau de circulation
permettant l’accès à tous les ouvrages de distribution. En outre une meilleure
disposition des bassins, offre une esthétique montrant l’importance des
aménagements réalisés ;
Bassin
principal
Bassin
secondaire
Sous secteur
domine par le Sous secteur domine
bassin 1 S par le bassin 2
2
Rangée 2 Rangée 3
Rangée 1
Sous secteur domine par le bassin
24
Les modifications introduites pour aboutir à un équilibre de fonctionnement des
bassins du secteur, porte essentiellement sur une nouvelle répartition des prises pour
équilibre les rampes. Ces modifications consistent en la création de deux rangées de
prises possédant le même nombre de prises, qui est de 5 prises, en supprimant la
rangée intermédiaire et de repartir ses prises sur la rampe n°1 et n°2, de tel sorte que
le nombre de prises soit le même entre les deux rampes restantes. Ceci revient à
partager le secteur en deux rangées de rampes au lieu de trois initialement (figure ci-
dessous).
Bassin principal
Bassin secondaire
Nouveau emplacement du
bassin secondaire
S
Rangée 1 1 Rangée 2
25
La similitude de fonctionnement des secteurs d’un périmètre est une extension, dans
la mesure du possible, du mode de fonctionnement des bassins d’un secteur aux
autres secteurs du périmètre. En effet, on essaye que les bassins de l’ensemble des
secteurs du périmètre desservent en eau d’irrigation, les mêmes superficies.
. La figure ci-dessous montre qu’au niveau des deux secteurs, le nombre de parcelles
dominées par chaque bassin n’est pas le même. Le deuxième basin u secteur S2
domine une superficie supérieure par rapport au bassin qui lui correspond au niveau
de secteur S1 et le premier bassin toujours du secteur 2 domine une superficie
inferieure par rapport à celui qui lui correspond au niveau du secteur S1 (figure n° 14).
Cette différence de superficie, induit une gestion des bassins et une distribution d’entre
entre parcelle spécifiques a chaque bassin. Cette situation créée donc de multiples de
tours d’eau entre secteurs, difficiles a être appréhendés par les exploitants.
Bassin principal
Bassin secondaire
S N° secteur
1
26
Ainsi au niveau de l’exemple retenu, les modifications à entreprises au niveau du
secteur S2 seront étendues vers le secteur S1 de manière a avoir l’ensemble des sous-
secteurs du périmètre dominent le même nombre de parcelles et par conséquent la
même superficie, (figure ci-dessous).
27
III- IMPLANTATION DES PRISES D’IRRIGATION DES PARCELLES
L’implantation des prises constitue une suite logique au tracé des conduites de
distribution et des rampes. Le facteur déterminant pour l’emplacement des prises
parcelle est la pente générale du terrain à aménager.
, les courbes de niveau dressées sur le plan, donne les détails de l’allure de la
pente au niveau de la parcelle. Cette pente permet de montrer le sens des irrigations
et par la suite le positionnement des prises. Chaque prise parcelle sera placée au point
le plus haut situé sur l’alignement du tronçon de la rampe longeant la parcelle,
Cette observation donne l’impression que c’est une règle à appliquer au niveau
du système semi californien. Bien au contraire, cette pratique, engendre des difficultés
de conception et d’exploitation des réseaux conçus. Le système semi californien,
parmi ses avantages et la fois son rôle est de surmonter tous les problèmes de contre
pente au niveau d’un périmètre, puisque les écoulements au niveau des conduites
sont des écoulements en charge assurés par la hauteur des bassins.
28
P1R1 P2 P3 P4 R3
P1 P2 P3 P4 R5
P1 P2
S
1
P1R2 P2 P3 P4 R4 R6
P1 P2 P3 P4 P1 P2 P3
R1 R3
R5
S
2
R2 R4
Sens d’écoulement dans la rampe R6
Sens d’écoulement dans la parcelle
Détour inutile de la conduite de transport
Dans cet exemple, il est à constater que la rampe R5 et R6 des deux secteurs,
ont été créés spécialement pour desservir les parcelles situées aux extrémités avals
des deux secteurs. La pente de ces parcelles est dans le sens contraire au sens
d’écoulement de la conduite de transport les alimentant en eau (figure ci-dessus), Pour
les desservir ces parcelles, il a été procédé à un détour de la conduite de transport
pour desservir ces rampes à partir de leurs extrémités hautes, comme le montre la
figure n° 18 qui schématise le détour de la conduite d’alimentation des rampes.
Rampe R6
Rampe R4
29
En effet, dans la pratique, le sens d’irrigation des prises parcelles n’est pas lié
au sens d’écoulement des rampes desservant ces prises. La hauteur du bassin offre
la charge hydraulique permettant d’assurer l’écoulement d’eau dans rampes posées
en contre pente au sens l’irrigation des parcelles. Ainsi, dans le cas de l’exemple traité
(figure n° 17 et 18), les rampes se trouvant sur une même trajectoire ; peuvent être
regroupées en une seule rampe, laquelle peut être desservi à partir d’un seul bassin
comme le montre la figure n° 19 et 20.
Rampe R4 Rampe R6
Rampe unique
Figure n° 19 : Schéma montrant le regroupement des rampes pour former une seule rampe
Figure n° 20 : Schéma montrant le regroupement des rampes pour former une seule rampe
30
Ce regroupement des prises en une seule rampe permet d’éviter la pose de conduites
de transport supplémentaires qui sont à la fois inutile et augmente les couts
d’investissement. Aussi, le regroupement de ce type de rampes, facilite davantage la
distribution d’eau d’irrigation en évitant les manouvres supplémentaires au niveau des
bassins.
Les bassins rencontrés au niveau des périmètres sont classés en trois catégories : les
bassins principaux, secondaires et tertiaires.
➢ Les bassins principaux ; sont ceux qui reçoivent en premier lieu, l’eau refoulée
par la station de pompage et la distribuent aux bassins secondaires,
➢ Les bassins tertiaires ; ils sont d’ordre 3. Ils sont prévus au niveau des
périmètres de grande taille. Ils se positionnent entre les bassins secondaires et
les rampes de distribution ? il assure la répartition d’eau directement aux
rampes.
Figure n° 21 : plan du tracé des conduites des secteurs comportant un seul bassin principal
31
Figure n° 22 : plan du tracé des conduites des secteurs comportant un seul bassin
principal et d’autres bassins secondaires
R3
R2
R1
Bassin
Bassin principal Bassin tertiaire
secondaire
Figure n° 23 : plan du tracé des conduites des secteurs comportant un seul bassin
principal, des bassins secondaires et des bassins tertiaires
32
IV.2- Implantation des bassins principaux
L’implantation des bassins principaux ainsi que les secondaires, a lieu souvent au
niveau du point le plus haut de l’une des extrémités du secteur. Ceci, certes pour
profiter de l’altitude offerte par ce point haut, en vue de faciliter l’écoulement d’eau, de
ce point vers les parties inferieurs du secteur.
En effet, cette règle n’est toujours valable à chaque périmètre, elle dépond des
données relatives à chaque périmètre, notamment ;
Dans certains cas, l’emplacement du bassin principal en ces points hauts entraine :
Pour l’emplacement du bassin, il est judicieux d’abandonner le point le plus haut aux
extrémités du secteur et d’implanter le bassin sur l’alignement central du secteur. Sur
le plan technique, une surélévation du bassin pour atteindre la hauteur offerte par le
point haut du site, permet de remplacer le rôle assuré par le point haut (figure 24 ci-
dessous). Cette méthode offre de multiples avantages, à la fois, au niveau conception
que d’exploitation du réseau, notamment les avantages suivants.
33
Emplacement existant Emplacement centrale
du bassin du bassin
ac ac
Hauteur de
surélévation du
Pente bassin Pente
Longitudinale Transversale
34
IV.3- Répartition des débits entre bassins
L’examen des types de répartitions relevées sur le terrain montre qu’elles sont de trois
natures :
o Répartition d’eau entre les bassins à partir d’un bassin principal par le biais de
déversoirs, tel est le cas pour la majorité des périmètres.
Cette méthode de répartition constitue une solution de répartition d’eau adéquate dans
les situations où il est difficile de recourir à la répartition par déversoirs. La vanne de
réglage du débit permet donc de résoudre le problème de répartition des débits entre
les bassins. Cette vanne est installée à l’entrée du premier bassin situé à l’extrémité
de la conduite de refoulement. Elle permet de régler le débit d’entrée au niveau de ce
bassin sur la base des hauteurs d’écoulement d’eau observées sur les déversoirs, de
manière à avoir un débit total entrant dans le bassin correspondant au débit voulu. Le
reliquat est renvoyé au deuxième bassin situé à l’aval de la vanne.
a- description de la méthode
35
Bassin Bassin
secondaire ( n°2) principal ( n°1)
V1, S1 Q1
?
V2 ; S2 V;S
Q2 Q
Figure n° 26 : Répartition des débits entre deux bassins principaux par dérivation
Cette méthode de répartition des débits, constitue une situation délicate de répartition
d’eau. Elle présente des difficultés d’alimentation du bassin en deuxième position sur
la conduite d’alimentation. En effet, la répartition des débits ne peut pas se faire de
façon équitable, en raison de longueur supplémentaire séparant les deux bassins,
laquelle engendre des pertes de charges supplémentaires par rapport au premier
bassin principal, d’où l’eau à tendance à s’évacuer en grande quantité au niveau du
premier bassin au détriment du deuxième bassin.
36
Etant donné qu’au point de dérivation au niveau du T de connexion, la pression
est la même et en considérant que les deux bassins sont calés à la même hauteur ;
l’équation ci-dessus devient :
V12/2g = V22/2g + ΔH
D’ou
V12 = V22 + (2g *ΔH)
Cette dernière équation démontre bien que les vitesses d’eau au niveau des
conduites reliant les deux bassins ne sont pas les mêmes et que la vitesse au niveau
du premier bassin est supérieure à celle du deuxième bassin d’une valeur relativement
inferieur à :
(2g *ΔH)
.
A cette vitesse s’ajoutent les sections des conduites reliant les bassins qui ne
sont pas les mêmes. Ces caractéristiques hydrauliques montrent bien que le débit au
niveau du premier bassin est largement supérieur au deuxième. Cette situation crée
donc une répartition des débits non équitable ce qui engendrera des difficultés de
distribution d’eau qui par conséquent seront à l’origine des problèmes entre les
exploitants
Q = Q1 + Q2
Cette équation en exprimant les vitesses et les sections des conduites s’écrit :
Q = V1S1 + V2S2
V2 = Q/ S2 - V1S1 / S2
37
En remplaçant V2 par sa valeur au niveau de la première équation on obtient :
V12 - (V1S1 / S2)2 + 2(Q/ S2) * (V1S1 / S2) = (Q/ S2) 2 + (2g *ΔH)
a V1 2 + b V 1 + c = 0
Avec a = (1 - (S1/S2)2)
b = (2Q/ S2) * (S1/S2)
c = - ((Q/S2) 2 + (2g *ΔH))
C’est une équation du deuxième degré qui a deux solutions une négative et
l’autre positive. On retiendra la valeur positive qui correspondra à la réalité :
V1 = (b + Δ1/2)/2a
Avec Δ = b2 - 4 a c
38
IV.3.2- Méthode de répartition d’eau à retenir
L’analyse des types de répartitions relevées sur le terrain montre que la répartition
d’eau entre bassin, par refoulement d’eau de la station de pompage, est une méthode
à éviter.
Quant aux deux autres méthodes, elles sont valables dont la plus simple et facile à
pratiquer, reste la répartition d’eau par le biais de déversoirs.
Un réseau bien conçu est celui qui présente, le plus possible, une conduite
d’une distribution simple et facile à être pratiquée par les paysans. Un ensemble de
facteurs prix initialement en compte lors de la conception du réseau, permettent
d’aboutir à un tracé simplifié qui offrent toutes les chances d’arriver à une distribution
simple et facile a être pratiquée par les exploitants. Ces facteurs sont les suivants :
39
Parcellement du
périmètre et tracé
du réseau
Etude de mode de
desserte des prises et
évaluation du nombre
de bassin à implanter
Examen de la répartition
des débits et du
déroulement du tour d’eau
Fonctionnement
Fonctionnement
délicat de la
simple et
distribution d’eau
économique
et du déroulement
du tour d’eau
Trace à retenir
Réajustemen
t du tracé et
de
l’emplaceme
nt des
bassins
Situation 1
Situation i
Situation n (avec > 3)
40
A la suite des premières esquisses d’implantation du réseau d’irrigation, les
charges de fonctionnement des rampes et de calages des bassins doivent être
évaluées pour les variantes retenues ou celles jugées susceptibles d’être les
meilleures (voir la partie charge de fonctionnement du réseau). En fonction des
résultats obtenus pour chaque variante, il sera procédé à un compromis entre les
facteurs économiques et les facteurs de fonctionnement adéquat du réseau.
D D
2 1
D D D Bassin
4 6 3 principal
Bassin
secondaire
D
5
41
V.5.2.2- Situation après introduction des modifications
Dans cette situation nous obtenant deux rangées de rampes identiques avec un main
d’eau du débit de pompage de Q/2 ou de Q/4 selon la répartition à prévoir au niveau
des bassins.
Rampe 1 Rampe 3
S
Rampe 2 Rampe 4 1
Rampe 1 Rampe 3
Rampe 2 Rampe 4 S
2
Rangée 1
Rangée 2
42
. -Première possibilité : séparation des bassins
Dans cette situation de séparation des bassins, les deux sous-secteurs peuvent avoir
un bassin secondaire chacun desservant deux rampes chacun (figure ci-dessous). Ce
choix conduit à la création d’un bassin principal (ou que ce dernier soit jumelé au
bassin secondaire du premier sous-secteur).
Sur le plan de répartition d’eau, les trois bassins auront deux déversoirs identiques
chacun avec les possibilités suivantes en main d’eau ;
- Une main d’eau de Q/2 du débit de pompage ; ainsi, le débit refoulé est envoyé
par le bassin principal en totalité vers un seul bassin secondaire. Au niveau de
ce dernier, le débit de pompage (Q) et partagé en deux par les deux déversoirs
pour avoir une main d’eau de Q/2.
- Une main d’eau de Q/4 du débit de pompage ; ainsi, le débit refoulé est partagé
en deux par le bassin principal et dessert les deux bassins simultanément d’un
débit de Q/2 vers un seul bassin secondaire. Au niveau de ce dernier, le débit
reçu (Q/2) est partagé en deux par les deux déversoirs pour avoir une main
d’eau de Q/4.
Rangée 1
Rangée 2
43
-Deuxième possibilité : regroupement des bassins
Dans cette situation le bassin principal et les deux bassins secondaires des deux sous-
secteurs peuvent être regroupés en un seul bassin assurant le rôle des trois bassins
(bassin principal et les deux bassins secondaires des sous-secteurs). Ce choix conduit
avoir un seul bassin qui sera placé au milieu du secteur. Dans cette situation, la
conduite de refoulement traverse le secteur pour rejoindre le bassin.
Bassin principal
Conduite principale
Conduite
secondaire
Rangée 1
Rangée 2
44
Dans cette solution de regroupement du rôle du bassin principal et des bassins
secondaires en un seul. Il est nécessaire d’adopter un nouveau modèle de bassin
regroupant l’ensemble des bacs de dérivation dotés de vannettes, comme indiquée au
niveau de la figure suivante.
Bac R 4
Bac R 2
Bac de
réception
Arrivée de la
conduite de Bac R 1 Bac R 3
refoulement
45
Les figures suivantes montrent les cas de figures possibles.
Q/4 Q/3
Figure n° 37 : répartition du débit sur les Figure n° 38 : répartition du débit sur les
quatre rampes trois rampes
Q/2 Q/2
Figure n° 39 : répartition du débit sur deux Figure n° 40 : répartition du débit sur deux
rampes rampes
Q/2 Q/2
Figure n° 41 : répartition du débit sur deux Figure n° 42 : répartition du débit sur deux
rampes rampes
46
Q/2 Q/2
Figure n° ’43 : répartition du débit sur Figure n° 44 : répartition du débit sur deux
deux rampes rampes
L’implantation des prises à lieu à l’extrémité haute de la parcelle située sur l’alignement
de rampe desservant la parcelle. Pour l’exemple considéré l’implantation des prises
est donnée au niveau de la figure suivante. On distingue bien pour certaines parcelles,
le sens d’écoulement de la rampe qui diffère du sens d’irrigation des parcelles
Rangée 1
Sens d’écoulement dans la rampe Rangée 2
Sens d’écoulement dans la parcelle
47
Cette nouvelle implantation du réseau présenté au niveau de l’exemple
considéré, permet les avantages suivants :
48
CHAPITRE III
DIMENSIONNEMENT DU RESEAU
D’IRRIGATION SEMI CALIFORNIEN
ET ORGANISATION DE LA DISTRIBUTION
I- METHODOLOGIE DE DIMENSIONNEMENT
8 11
49
Concernant le calage des bassins de distribution ; certains bassins sont calés à
des hauteurs insuffisantes, ne permettant pas d’avoir une charge hydraulique
nécessaire, pour satisfaire les conditions hydrauliques de fonctionnement normale du
réseau, à savoir :
- Assurer une vitesse de sortie d’eau suffisante au niveau de la prise, en vue
d’avoir le débit requis au niveau du quartier d’irrigation et par conséquent éviter
toutes les sous-alimentations des prises,
- Vaincre toutes les pertes de charges le long du trajet de la conduite d’adduction
desservant toutes les prises, en vue de supprimer les débordements au niveau
des bassins.
La résolution des deux contraintes hydrauliques observées, nécessite une étude
de dimensionnement et de calage des bassins au niveau des périmètres à aménager.
Ces études reposent sur les calculs hydrauliques, en vue de déterminer les hauteurs
des bassins sur la base de la charge hydraulique nécessaire à une alimentation
correcte des prises ainsi qu’une alimentation interbassin de manière à éliminer les
débordements.
50
Débit
d’équipement
du périmètre
Débit de la prise
Superficie du
secteur
Besoins de Dimensionne
pointe en eau ment du
des cultures réseau
d’irrigation
Figure n° 45 : Schéma expliquant les étapes a suivre pour
le dimensionnement du réseau
Les besoins concernent les spéculations envisagées au niveau des périmètres. Ils
portent essentiellement sur le maïs et le maraîchage en contre saison.
II 1- Besoins bruts
Bb = Kc x ETP + Ds
Avec :
Bb : Besoins bruts des cultures (mm),
Kc : Coefficient cultural caractéristique de la culture et de son stade végétatif ;
51
ETP : Evapotranspiration potentielle calculée selon la formule de PENMAN
(mm) ;
Ds : Variation du stock d'eau dans le sol supposé égal à zéro.
Ils représentent les besoins évalués en tête du périmètre. Ils sont déterminés par
l’expression suivante :
Bn = (Bb – Pe) / Eg
Avec Eg = Ep x Ep
Toutefois, dans le but de mieux caler le réseau d’irrigation pour répondre à toute
nature de demande en eau d’irrigation à différentes périodes de la saison sèche, il a
été procédé au calcul des besoins en eau pour différentes dates de semis. Ceci, en
vue de pouvoir estimer la demande maximale en eau d’irrigation pouvant avoir lieu au
niveau du périmètre. Le tableau n° 5 donne les valeurs maximales enregistrées pour
des semis allant du mois de Novembre à février.
Mois ayant la
Période de semi
plus forte
demande par
période de Novembre Décembre Janvier Février
semis
Novembre 714.4
Décembre 1389.4 694.7
Janvier 2427 m3/ha 1456 1214
Février 2299 2555 m3/ha 1532 764
Mars 2539 2877 m3/ha 1674
Avril 2384 2662/ha
Mai 2057
Juin
52
II.3- Besoins de pointe
Les besoins de pointe correspondent à la demande maximale ayant lieu pour les
différentes dates de semis. Cette demande maximale permet de déterminer le débit
d’équipement du réseau de distribution du périmètre.
L’examen des résultats des besoins nets mensuels pour à chaque culture à différentes
dates de semis présentées dans le tableau n°3, montre que la demande maximale est
de 2877 m3/ha et correspond au semis tardif de la culture de maïs et du maraîchage.
Cependant pour tenir compte des autres spéculations (plus exigeante en eau) pouvant
être introduites au niveau du périmètre par les paysans pour diversifier la production,
les besoins en eau de pointe maximum pour le calcul des caractéristiques du réseau
de distribution d’eau, ont été majorés à 3000 m3/ha.
Le débit fictif continu est le débit à apporter par le réseau en irriguant 24h/24h.
Pour un besoin en pointe pris égal 3000 m 3/ha/mois (correspondant au semi tardif de
la culture du maïs et maraîchage), le débit fictif continu (q) est de 1.16 l/s/ha.
Le débit réel de pointe est le débit correspondant au mois de point, ajusté au temps
réel de mise en service du réseau de distribution, pour la durée d’irrigation retenue
pendant la journée. Il est le débit de dimensionnement du réseau d'irrigation en tenant
compte des besoins de pointe, de la dose d’irrigation et de la durée d’irrigation. Il est
déterminé de la manière suivante :
Q = (B x S ) / ( T x 30)
53
Q : débit en m3/h
B : besoins de pointe en m3/ha
S : superficie du secteur en ha
T : durée d’irrigation par jour en heures
Le choix des conduites à retenir est évalué à partir de la formule usuelle du débit qui
est
Ø = (4*Q / π*V)^0,5
Ø : diamètre de la conduite
Q : débit d’eau dans la conduite
V : vitesse d’eau dans la conduite
Le choix final du diamètre à retenir, dépond des pertes de charge évaluée, lequel
détermine la hauteur à accorder au bassin la charge évaluée et de la vitesse limite à
admettre au niveau de la conduite et celle produite par la hauteur du bassin (voir
chapitre V).
54
IV.2- Main d’eau
La main d’eau correspond au débit d'arrosage que peut maîtriser le paysan (un
irriguant) sans être débordé, elle dépend en particulier de l’expérience de l’irrigant. En
pratique, dans les grands aménagements elle de l’ordre de 30 l/s. au niveau des
réseaux semi californien, elle est réduite, en raison d’une part de la taille des
périmètres et d’autres des diamètres des canalisations.
L’utilisation d’une main d’eau unique pour l’ensemble des prises parcelles et au niveau
des bassins permet d’avoir une programmation de la distribution simple au niveau du
secteur. Cette main d’eau ne devra pas être d’un débit relativement faible pour
permettre des débits d’attaque permettant de réduire les infiltrations et permettre un
avancement de la lame d’eau au niveau de la parcelle ;
Cette main d’eau se créée au niveau des bassins principaux par la répartition du débit
de pompage en faction (de ½,1/3 ou ¼) en fonction de rampe à desservir
simultanément. Il en est de même au niveau des bassins secondaires, s’ils sont
prévus, généralement avec un facteur de fractionnement de ½. Finalement, c’est Le
facteur de répartition du débit de pompage, qui conditionne à l’avance les modalités
de répartitions d’eau d’irrigation à retenir au niveau des bassins construire.
Dans la pratique et suite aux constats relevés sur le terrain, la majorité des sites
collectifs sont équipées de pompe à 100 m3/h ou 200 m3/h. si l’on considère le cas
des sites de 100 m/h la main d’eau peut être de 7 ou de 14 l/s selon la répartition ½ et
¼ suivante :
Par ailleurs, selon le mode de distribution d’eau d’irrigation à adopter par les
paysans au niveau périmètre ; le débit véhiculé par la rampe peut être partagé en
plusieurs fractions en deux, ou plus en fonction du débit de pompage et les possibilités
de répartition offerte par les ouvrages de répartition. Ce partage peut avoir lieu des
façons suivantes :
Le partage du débit peut être en deux. Le partage peut avoir lieu au niveau des points
suivants :
55
2. Au sein d’un ouvrage de prise parcelle ; le débit livré par la prise
peut être partagé en deux, en ouvrant à la fois les deux vannettes
parcelles de l’ouvrage, pour livrer à la fois l’eau d’irrigation à deux
parcelles ;
Au niveau de ces trois de répartition de débit seule la première permet de porter sur le
choix du diamètre, puisque le débit a transiter sera de Q/2. Quant aux deux autres,
elle considère le transite total du débit jusqu’a ma prise parcelle.
Le partage du débit doit être d’abord en deux au niveau du bassin principal de manière
à réduire les diamètres des conduites. Par la suite, le débit sera partagé en deux
comme pour le cas précédent au niveau des mêmes endroits.
Bassin principal
(Débit partagé entre
bassins secondaires
Q/2 = 14 Q/2 = 14
l/s l/s
56
IV.3- Vitesse d’eau dans les conduites de distribution
Les hauteurs de surélévations des bassins sont induites par les pertes de
charges à surmonter lors du transport d’eau dans les conduites. Ces pertes de charges
dépondent énormément de la vitesse d’écoulement d’eau dans la conduite. Ainsi, ces
vitesses doivent être limitées à des valeurs permettant d’avoir des hauteurs d’élévation
des bassins relativement réduites.
La vitesse dans les conduites sous pression doit être inférieure à 2 m/s en vue
d’éviter les risques des coups béliers. Dans le système semi californien ce risque
n’aura pas lieu. Toutefois il est nécessaire d’en tenir compte dans les pertes de
charges en vue d’éviter des pertes de charges énormes dans les conduites. Dans la
pratique et suite aux calculs de vérification réalisés sur des réseaux semi californien,
ces vitesses doivent être inférieures à 1 m/s,
Dans le même ordre d’idées, pour réduire les vitesses, il faut donc aussi réduire
le débit ou augmenter le diamètre de la conduite. L’interdépendance des paramètres
de dimensionnement est illustrée au niveau de la figure ci-après.
57
Main Diamètre
d’eau de la
Main Diamètr conduite
Elev e
d’eau Faibl
é conduit
Moyenn e
e
Main d’eau Moyen
e
ne
Vitesse
Vitesse
Vitesse
Elev Elev
é é
Moyenne
Hauteur Hauteur
du bassin du bassin
Elev Hauteur du Elev
é bassin é
Raisonnabl
e
58
Diamètre
de la conduite
Vitesse dans
Main
les d’eau
rampes
Hauteur à
accorder au
bassin
Choix du Diamètre à
diametre retenir
inferieur
59
V- ORGANISATION DE LA DISTRIBUTION
D = 4,5 x p x da x He
D : dose d’irrigation en mm
P : profondeur des racines en m
Da : densité apparente du sol
He : humidité du sol
60
N=B/D
T = 30 j / N
C’est le temps nécessaire pour apporter la dose pratique d’arrosage retenue au niveau
d’une parcelle de 0.25 ha, avec un débit correspondant à la main d’eau.
t = D/ (4 x m)
61
V.6- Nombre de parcelles irriguées par jour
Compte tenu d’une part de la durée journalière d’irrigation qui peut retenue, 10
h par jour et d’autre part de la durée nécessaire pour l’irrigation d’une parcelle qui est
de 90 minutes ; le nombre de parcelles à irriguer par jour au niveau d’une seule rampe
est de 6 à 7 parcelles.
62
Débit fourni par la station
Bassins Bassins
secondaires n°1 secondaires n°2
Qr = 7 l/s Qr = 14 l/s
Une schématisation d’un déroulement d’un tour d’eau pour un secteur d’une
superficie de 10 ha dont le nombre de bassin secondaire est de deux et dont la forme
est allongée dans le sens de l’axe des bassins est illustrée au niveau des figures ci-
après
63
. 1 er jour 2 eme 3 eme
jour jour
3 eme
jour
1 rampe en
4 eme fonctionnement au
jour niveau du bassin
secondaire
5 eme
jour
2 rampes en
fonctionnement
simultané au niveau
du bassin secondaire
2 rampes en
fonctionnement
simultané au niveau
du bassin
secondaire
2 rampes en
fonctionnement
simultané au niveau
du bassin secondaire
Figure n° 51 : déroulement du tour d’eau avec un débit unique au niveau des rampes
64
La schématisation d’un déroulement d’un tour d’eau pour un secteur d’une
superficie de 10 ha dont le nombre de bassin secondaire est de, un, et dont la forme
est allongée dans le sens de l’axe du bassin principal et bassins secondaires.
jour 1 rampe en
fonctionnement au
4 eme niveau du bassin
jour secondaire
5 eme
jour
2 rampes en
fonctionnement
simultané au niveau
du bassin secondaire
1 rampe en
fonctionnement
simultané au niveau
du bassin
secondaire
1 rampe en
fonctionnement
simultané au niveau
du bassin secondaire
1 rampe en
2 rampes en
fonctionnement au niveau
fonctionnement simultané
du bassin secondaire
au niveau du bassin
secondaire
Figure n° 54 : déroulement du tour avec des différents débits entre rampes
66
CHAPITRE IV
67
2 eme surélévation
Surélévation
importante 1 ere surélévation
Q=ml 2g h
68
Crète du
déversoir
Ligne de
Pan d’eau h charge
initial de la rampe
Q=ml 2g Δh
Avec Δh : variation de niveau entre des deux bacs du bassin (figure n°55)
Cette variation de niveau entre les deux bacs est toujours inferieur à la lame
déversante, ce qui entraine une réduction de débit dans le cas ou l’écoulement se fait
en situation noyé. La valeur de cette réduction transite vers le déversoir dénoyé
provoquant ainsi une répartition non équitable des débits (photo n° 10 et 11).
Plan d’eau au
même niveau
69
Crète du
déversoir
Ligne de
Δh charge
Pan d’eau de la rampe
initial
Dans cette situation le pan d’eau dans le bassin se situe au même niveau
aussi bien pour les bacs d’alimentation que le bac d’arrivé. Ceci est dû à la charge de
l’une des rampes qui dépasse le seuil du déversoir. Dans cette situation la répartition
des débits ne se fait proportionnellement en fonction de la charge exigée par rampe.
Celle présentant la plus faible charge et plus réalimenter en débit par rapport à l’autre.
70
Ligne de
Nouveau Plan
charge
d’eau dans le
de la rampe
bac
Crète du
déversoir
Pan d’eau
initial
Bac Bac aval
amont
71
I.2.1- Débit des prises alimentant les parcelles
Chaque prise devra être capable d’assurer la livraison de la main d’eau retenue
au niveau de chaque secteur. A cet effet, la vitesse de sortie d’eau d’irrigation au
niveau de la prise devra être en sorte qu’elle répond à cette condition. Cette vitesses
et évaluée de la manière suivante :
V= Q/S
V = ( 4 Q / π Ø2 )
V = ( 4 Q / π Ø2 ) * 1000
72
I.2.2- Charge hydraulique de fonctionnement des prises
parcelles
Hi = V2 /2g + Δpdc
73
Hi = V2 /2g + ((Li rs + Li rp)* a + dpcs) + Zrh
Li rp
Li rs
Zrh
Hi
hi = Hi - (Zo - Zi)
hi = Hi - (Zo - Zi)
75
ΔZi = V2 /2g + ((Li rs + Li rp)* a + pdcs) + Zrh - (Zo - Zi)
ΔZi : surélévation du bassin par rapport au terrain naturel (cote radier bassin)
Hi : charge hydraulique nécessaire au niveau du bassin
Zi : cote de la prise,
Zo : cote TN du bassin relié à la conduite de la rampe de répartition,
Li rs : longueur séparant la prise, à l’origine de la rampe de distribution,
Li rp: longueur séparant l’origine de la rampe et le regard desservant la rampe;
a : Coefficient de perte de charge linéaire de la conduite ;
Pdcs : perte de charge singulières ;
Zrh : hauteur de la rehausse de la prise
Dans un terrain en pente (Figure n° 60), le terme (Zo - Zi) a une valeur positive,
étant donné que le bassin se trouve à une cote plus élevée par rapport à la cote de la
prise considérée. Donc le terme aura une valeur positive et vient se soustraire la
charge exigée par la prise parce qu’elle est compensée par la pente du terrain.
hi
Hi
(Zo - Zi)
76
I.3.3- Terrain en contrepente
Dans un terrain en contrepente (Figure n° 61), le terme (Zo - Zi) aura une valeur
négative, étant donné que le bassin se trouve à une cote inferieur par rapport à celle
de la prise considérée. Donc cette valeur vient s’ajouter à la charge exigée par la prise
pour atteindre la cote de la charge au niveau du bassin.
hi Hi
(Zo - Zi)
Les bassins intermédiaires sont les bassins situés entre les bassins tertiaires
alimentant directement les rampes et le bassin principal. Ils peuvent être prévus au
niveau des secteurs dont la superficie est supérieure à 10 ha ; (comme le cas du
périmètre de Talambika). Ces Bassins généralement assurent deux fonctions ;
Le calage de ces bassins devra être en sorte à satisfaire les deux situations
d’alimentation en eau, ce qui revient à satisfaire particulièrement la situation la plus
défavorable, C.à.d., la situation exigeant la plus grande valeur de charge hydraulique.
77
Hbi = (V2 /2g + ((Li rs + Li rp)* a + dpcs) + Zrh - (Zo - Zi)) + e + hba + Δhi
78
La dernière formule se réduit à :
79
Les différentes charges hydrauliques des bassins secondaires se calcul de
l’aval vers l’amont de manière a atteindre le bassin principal.
Dans le cas d’un terrain plat les bassins (secondaire et tertiaires) les plus
défavorisés sont souvent ceux, se trouvant en à l’extrémité aval du réseau de
distribution.
ΔZi
Hi
(Zo - Zi)
80
I.6- Evaluation des pertes de charges au niveau des canalisations
La formule empirique la plus utilisée pour le calcul des pertes de charges est
celle de Hazen-Williams d’écrites comme suit :
81
L’analyse de la variation des pertes de charge linéaire en fonction de variables
citées ci-dessus est comme suit :
F(x) = a x
Les pertes de charge évoluent dans les mêmes proportions que la longueur.
b- Le diamètre de la conduite
L’évolution des pertes de charges pour des valeurs variables du diamètre s’écrit
de la forme suivante :
a
F(x) = -------
xb
Donc la formue s’écrit
a
J = -------
Øb
c- Le débit de la conduite
L’évolution des pertes de charges pour des valeurs variables du débit s’écrit de
la forme suivante :
F(x) = a xb
82
Donc la formue s’écrit :
J =a Qb
F(x) = a x2
J==a V2
83
III- METHODOLOGIE DE CALCUL DES CHARGES DE FONCTIONNEMENT DU
RESEAU SEMI CALIFORNIEN
84
Tableau n° 5 : tableau model d’évaluation des charges au niveau des rampes
Identification
Données réseau Résultats des calculs hydrauliques
réseau
Cote
Longueur Longueur Diamètre Débit calage Calage
Diamètre prise vitesse pdc pdc ΔZ charge
Bassin n° prise cote TN partielle Totale interne rampe des berge Observation
(ext) mm imposée (m/s) linéaire totale prise requise
(m) (m) (mm) (l/s) déversoirs bassin
(m)
prise n°: 2 99,8 50 102 180 174 19 0,4 0,80 0,32 0,55 0,3 1,29 1,39 1,69
Rampe prise n°: 3 98,7 50 152 180 174 19 0,4 0,80 0,48 0,71 -0,8 0,34 0,44 0,74
n°1
prise n°: 4 98,7 50 202 180 174 19 0,4 0,80 0,64 0,87 -0,8 0,50 0,60 0,90
prise n°: 5 99 50 252 180 174 19 0,4 0,80 0,80 1,02 -0,5 0,96 1,06 1,36
prise n°: 6 99,8 50 302 180 174 19 0,4 0,80 0,95 1,18 0,3 1,92 2,02 2,32
Calage des déversoirs du
bassin 2,02 m
Hauteur totale du bassin (à partit TN) 2,32
Hauteur totale du bassin (à partit du
radier) 2,92 m
85
Tableau n° 6 : Tableau model d’évaluation des charges au niveau du bassin principal
Cote
Longueur Longueur Diamètre Débit Calage
Diamètre prise vitesse pdc pdc ΔZ charge calage des
Bassin n° prise cote TN partielle Totale interne rampe berge Observation
(ext) mm imposée (m/s) linéaire totale prise requise déversoirs
(m) (m) (mm) (l/s) bassin
(m)
Principal BP
Bassin n°: 1
Bassin Bassin °: 2
principal
n°1 Bassin n°: 3
prise n°: 6
86
SCHEMA DU PRINCIPE D’EVALUATION DES CHARGES HYDRAULIQUE
AU NIVEAU D’UNE RESEAU SEMI-CALIFORNIEN
HR2D
Etape I : calcul de la
charge au niveau des
rampe de distribution
87
CHAPITRE V
CONCEPTION ET REALISATION
DES BASSINS DE DISTRIBUTION
D’EAU D’IRRIGATION
Les compartiments d’un bassin sont liés par ouvrage hydraulique dit déversoir. Cet
ouvrage possède comme caractéristique principale, sur le plan de fonctionnement
hydraulique, sa longueur. Elle est le facteur de proportionnalité des prélèvements de
débit entre les compartiments, pour les faire transiter vers les rampes à desservir.
En outre cet espace du bac de réception est acquis aussi en arrangeant les bacs de
dérivation d’un seul côté. Cet arrangement permet de créer un espace pour les bacs
de dérivation permettant de simplifier les formes de ces bacs. La figure 38 et 39, illustre
bien ces arrangements des bacs. Ce mode d’arrangement offre les avantages
suivants :
-Simplification de la forme
L’arrangement des bacs de distribution d’un côté et le bac de réception d’un autre côté,
offre une forme simple au bassin. Cette forme outre sa présentation simple elle permet
une simplicité de réalisation. La figure ci-après indique les modifications et les
arrangements à opérer au niveau d’un bassin en vue d’aboutir à une forme simple.
88
Bac de réception Bac de
réception
(bac d’arrivée
Bac de
dérivation
n°1
Bac de
dérivation Bac de
n°2 réception
Bac de
dérivation
n°3
89
- Simplification de la conception et facilité d’excusions
L= kh
Dans les bassins, ils sont dotés d’accessoires permettant l’amortissement du jet d’eau,
tel que la création des rainures au niveau des paroi interne du bassin et la subdivision
du bac en deux compartiments dont la connexion est assurée par une ouverture à mi-
hauteur du bassin.
90
I.2.2- Section de transit du débit
91
I.3.2- Emplacement de la conduite de départ
20 cm 20 cm
Le constat relevé sur le terrain montre que les hauteurs de certains bassins
sont surestimées, pour éviter tout risque de débordement. La hauteur du bassin devra
être évaluée avec précision, car toute réduction de hauteur non nécessaire au
fonctionnement du bassin permet une réduction des coûts d’exploitation,
essentiellement d’énergie,
92
II.1.1- Model de bassin type 1
Le model de bassin type 1, permet de résoudre la majorité des contraintes citées ci-
dessus. Il permet en particulier d’offrir une stabilité adéquate, qui ne devra pas être
construits sur des remblais. Dans ce modèle, la partie inferieur en remblai sera
supprimée pour éviter les impacts négatifs des tassements (figure ci-dessous). Ils
seront construits sur une assise en béton armé une épaisseur de 12 cm et à une
profondeur minimale de 60 cm (figure ci-dessous). Cette profondeur à été évaluée en
tenant compte d’autres facteurs de protection et hydraulique traités dans les
paragraphes ci-dessous.
Figure n° 67 : model ancien des bassins avec Figure n° 68 : nouveau model des bassin
une base en remblai ou les conduite sont enterrées
Le model de bassin type 2, est une amélioration au modèle type 1 destiné aux bassins
ayant une hauteur d’élévation relativement importante. Il de résoudre la majorité des
contraintes citées ci-dessus.
Dans ce modèle, la partie inferieur constituera à la fois une protection des conduites
de connexion du bassin, et un abri ou petit magasin de stockage du matériel agricole
et lieu de. (Figure ci-dessous).
93
Figure n° 69 : nouveau model des bassin ou les conduite sont installée à
l’intérieur des bacs du bassin
Cette forme est la plus répandue au niveau des certains bassins principaux et les
bassins secondaires. Le bassin dessert deux bassins secondaires ou que le bassin
est secondaire et dessert deux rampes.
94
II.2.2- Bassins à trois départs
Cette forme à lieu au niveau des bassins assurant à la fois le rôle de bassin principal
et secondaire ou l’ensemble des départs est regroupé au niveau d’un seul bassin. Le
bassin principal dessert trois bassins secondaires ou que le bassin est secondaire et
dessert trois rampes.
Cette forme, comme dans le cas précédent, à lieu au niveau des bassins assurant a
la fois le rôle de bassin principale et secondaire ou l’ensemble des départs est
regroupé au niveau du bassin principal.
Cette forme, comme dans le cas précèdent, à lieu au niveau des bassins assurant a
la fois le rôle de bassin principale et secondaire ou l’ensemble des départs est
regrouper au niveau du bassin principal (figure suivante).
95
Rampe 6
Rampe 1
Rampe 5
Rampe 2
Rampe 4
Rampe 3
96
II.3- Les avantages offerts par le nouveau model
Cette nouvelle forme du bassin et son mode de réalisation permet d’éviter les difficultés
vécues au niveau de l’ancien. Elle offre beaucoup d’avantage.
Outre les aspects hydrauliques que cette nouvelle forme de bassin permet de
résoudre, elle permet de résoudre les contraintes que connaissent les réseaux semi
californien, à savoir.
97
II.3.2- Stabilité des bassins
Ce type de problème ne peut plus avoir lieu puisque tous les bacs auront une dalle
unique contrairement à l’ancien model ou le radier de chaque bac se réalise
séparément.
. Le nouveau model se construira sur un socle qui se pose sur un sol stable. Il sera
placé à une profondeur d’au moins de 60 cm, évitant ainsi les affaissements,
contrairement à l’ancien modèle de bassin se construisait au ras du sol ou sur des
remblais
Photo n° 24: bassin construit sur remblai Photo n° 25 : degré d’affaissement du bac
présentant des affaissements et dégradations de distribution
des parois
Compte tenu de la dégradation que subissent les conduite PVC sous l’effet du soleil,
il a été fait recourt à la réalisation des conduites de connexion avec le bassin en acier.
Ces conduites, outre leur cout de réalisation et d’installation, présentent avec le temps
des corrosions et créent des fuites d’eau, qui sont difficiles à réparer localement, en
raison de la nature des réparations qu’elles exigent notamment les soudures. Ainsi,
l’enterrement des conduites dans le nouveau model permet de résoudre cette
contrainte, en recourant juste aux conduites PVC.
98
II.3.4- Suppression des travaux supplémentaires
de protection des bassins
Pour la protection des bassins contre les effets des débordements que connaissent
certain bassin, il a été procédé, pour des mesures de sécurité, à la construction
ceinture de protection en maçonnerie autour des bassins. Cette protection constitue
des travaux supplémentaires engendrant une augmentation des couts de réalisation
des aménagements. Avec le nouveau model ou la stabilité des bassins a été résolu, il
n’est pas nécessaire de recourir à ce type de travaux supplémentaires
Hr = hs + Ø +hd
Hr = 20 + 20 +20
Hr = 60 cm
99
III.1.2- Calage des berges des bassins par rapport au plan d’eau
Le calage des berges du bassin devra être fait de manière à donner une hauteur
minimale au bassin au-dessus de la charge hydraulique que doit assurer ce bassin.
Cette hauteur est évaluée à travers les données des paramètres suivants :
Hb = r + e + hc
Hb = 30 + 10 + 20
Hb = 60 cm
100
r
Paramètres
e Hr externe à la charge
hc hydraulique
Hc
HB Hc
hs
Hb
Ø Paramètres interne
à la charge
hd hydraulique
101
III.1.5- Hauteur du bassin
HB = Hr + Hc + Hb
Hr = hs + Ø +hd
Hr = 20 + 20 +20
Hr = 60 cm
102
III.2.2- Calage des berges des bassins par rapport au plan d’eau
Le calage des berges du bassin devra être fait de manière à donner une hauteur
minimale au bassin au-dessus de la charge hydraulique que doit assurer ce bassin.
Cette hauteur est évaluée à travers les données des paramètres suivants :
Hb = r + e + hc
Hb = 30 + 10 + 20
Hb = 60 cm
HB = Hr + Hc
103
Hc: hauteur de la charge hydraulique évaluée pour le cas le plus défavorable,
Hbc profondeur des bacs (Hr + Hc) ;
Hm : hauteur du magasin (variable de 100 cm à plus)
r
e Hr
HB
hc
Hb hs Paramètres
interne à la
Ø charge
hd hydraulique
Hc
Hm
104
CHAPITRE VI
Seuil
Flasque de
séparations
Bac
d’amortissement
105
I.2- Principe de fonctionnement des déversoirs
Le bac a pour but de ralentit et d’amortir la vitesse d’arrivé au niveau de bac et de lui
conféré une uniformité avant d’arrivée au niveau du seuil. Cet amortissement à lieu
grâce à la forme du bac présentant une largeur et une profondeur suffisante s’amortir
les turbulences de l’eau à la sortie de la conduite.
Le seuil a pour rôle de provoquer une surélévation du plan d’eau de manière à freiner
les vitesses ponctuelles à l’entrée de l’ouvrage de répartition en vue d’offrir à
l’écoulement d’eau, une uniformité des vitesses d’écoulement à tout point au niveau
du seuil. Elle est obtenue à la suite de la transformation de l’écoulement d’eau à un
écoulement torrentiel.
Q= mL2g h^3/2
106
Ainsi, il suffit de fixer la hauteur de la lame deverssante pour pouvoir évaluer la
longueur du seuil.
Q= L (m 2g h^3/2 )
Terme fixe
Q= c*L
c= m 2g h^3/2
Les améliorations à introduire au niveau des déversoirs consiste a tenir des différents
constats relevés ci-dessus et veiller à les éviter au niveau des futures aménagements
107
A cet effet ; il est recommandé que les ouvrages s’exécuterons avec précision
et que les plans d’exécution soient fournis aux entreprises avec toutes les explications
nécessaires. Aussi, étant donné que les ouvrages sont souvent identiques, il convient
d’établir une pièce dessinée model type muni d’un tableau d’indication des
caractéristiques de l’ouvrage.
La hauteur faible des déversoirs agit sur le plan hydraulique à deux niveaux :
h Insuffisante
h suffisante
Photo n° 29 : Déversoirs avec une
Photo n° 29 : Déversoirs de faibles
hauteur réduite
hauteur et sans cloison de séparation
Les bacs de départs devront être connecté uniquement au bac d’arrivé (bac
d’amortissement par une seule alimentation qui est le déversoir. Toute communication
des bacs entre eux, à travers d’autres déversoirs, inhibant ainsi le rôle des déversoirs
de répartition. De ce fait la communication entre bacs ‘d’arrivée et de départ disposition
des déversoirs doit être unique a travers le déversoir, dont les caractéristiques ont été
évaluées (longueur et hauteur).
108
Photo n° 31 : communication des bacs de
Photo n° 30 : connexion de bacs de
départs dans les mêmes conditions
départs entre eux
Lors du fonctionnement du réseau, il se peut que pour une raison ou une autre,
notamment la présence de fuites d’eau dans la conduite, au niveau de la prise ; ou une
absence de l’exploitant ayant le tour d’eau ; etc., que les irrigants se trouvent dans une
situation nécessitant la fermeture du déversoir desservant une rampe donnée. Cette
situation oblige les paysans à recourir à d’autres moyens pouvant jouer le rôle de
vannettes ; Ces interventions ont été regroupe en deux catégories.
109
Photo n° 32 : utilisation de brique pour la Photo n° 33 : utilisation de divers objets
fermeture du déversoir notamment ceux de cuisine
Une distribution rationnelle de l’eau, mène à une réduction des coûts d’exploitation,
essentiellement d’énergie, en évitant les volumes de pompage excédentaires liés au
gaspillage dû à une mauvaise répartition d’eau. Cette distribution rationnelle s’obtient
à l’aide d’une organisation d’un tour d’arrosage rationnel et équitable au niveau des
rampes de distribution assurée par les déversoirs. Cette équité de répartition et le gain
économique qu’elle entraine, elle permet d’éviter les conflits et querelles entre
exploitants d’un périmètre offrant ainsi toutes les conditions meilleures d’exploitation.
110
Le model de déversoir a retenir regroupe l’ensemble des améliorations à introduire au
niveau des déversoirs déjà réalisés, à la suite des différents constats relevés, en
particulier ceux se rapportant à une simplicité de réalisation et aux caractéristiques
hydrauliques.
Lb
Lb Ld ≠
Lb
Ld = Lb
Ld = Lb
Ld Ld
111
- Hauteur du déversoir suffisante en vue de limiter l’influence des eaux
turbulente à la sortie de la conduite de refoulement, (voir chapitre
précédent),
15 cm
Ld = Lb
Ld Lb
15cm
15cm
112
CHAPITRE VII
Au niveau des conduites il a été constaté l’utilisation de diamètres différents pour les
rampes ayant les mêmes conditions de fonctionnement au niveau d’un périmètre
aménagé. Les gros diamètres sont du coté haut du périmètre et les petits diamètres
sont vers le coté de la station de pompage, soit à l’aval de la rampe. Cette différence
de diamètres ne trouve aucune justification et laisse interpréter la situation comme suit
113
II.1- SUPPRESSION DES RUPTURE DES ACCESSOIRES DE CONNEXION DES
CONDUITES
le phénomène de rupture des ‘’ T’’ et des coudes, trouve son explication au niveau des
conditions de pose des conduites. En effet, le tronçon de conduite reliant le bassin à
la conduite enterrée au niveau de la tranchée, est coupé à une longueur inferieur à
celle devant permettre de garder la conduite posée sur le lit de la tranchée. Cette
réduction en longueur, crée un espace libre entre la conduite et le lit de la tranchée.
Malgré le remblaiement, ce dernier n’arrive pas immédiatement a assurer une stabilité
correcte à la conduite.
114
Moment de
Bassin rotation
Poussé
Tranché
Δh
Terre
stable
Figure n° 83 : forces physiques à l’origine de la rupture des coudes
Cette instabilité accentue lors des pluies ou le poids de l’eau s’ajoute a celui de la terre
de remblai et créer des poussées au niveau de la conduite. Ces poussés entraine le
déplacement de la conduite vers le bas en raison de l’existence d’un jeu (figure n° 83).
Aussi, compte tenu de l’inclinaison de la conduite par rapport au lit de la tranche ; les
poussées créent une force tangentielle à l’extrémité inferieur de la tige relié au coude.
Cette force à son tour crée un moment de rotation au niveau du coude ayant comme
point d’application le milieu de la courbure inferieur. Ce moment de rotation crée une
fissure qui se propage en fonction de l’intensité de la force agissant au bas de la
rehausse et le coude, avec le temps, fini avec céder.
La position permettant d’éviter la rupture des coudes ainsi que le détachement des
rehausses au niveau des prises parcelles ; est celles respectant un angle droit avec la
verticale du bassin tout posant la conduite sur le lit de la tranché sur un support stable.
Les conduites posées en principe ne doivent subir aucun mouvement, certes ces
derniers sont créés par la conjugaison de deux phénomènes. Le phénomène
hydraulique créant des mouvements des conduites par les effets de poussées
notamment au niveau des coudes de déviation. Ces poussé sont accentuées en
présence d’espace libre au niveau de la tranchée, si les remblais ne sont correctement
compactés.
115
Absence de
moment de rotation
Absence de forces
tangentielles
Δh= 0
Terre
stable
Figure n° 84 : poses des conduites en position horizontale pour éviter la rupture des coudes
En vue, donc d’éviter ces risques ; dont les réparations sont délicates, en raison de
l’éloignement des sites rap rapport aux centres urbains pour la retrouvaille des
réparateurs ainsi que les fournitures nécessaires, il apparaît intéressant de prendre,
lors de la phase de réalisation, toutes les dispositions permettant d’éviter le genre de
problèmes cités.
En vue d’éviter de potentielles ruptures des coudes ou conduite pour surgir lors de la
mise en service du réseau d’irrigation, il faut procéder à la fixation des conduites au
niveau des endroits sensibles notamment les coudes et les lieux de jonction des
conduites. Cette fixation est assurée par du béton sur une longueur correspondant à
un dépassement de 20 cm de part et d’autre de la jonction ou de la limite du coude
dans le cas d’une déviation de conduite. Les figures ci-dessous donnent une
illustration sur le mode fixation. Le détail est donné au niveau des pièces dessinées
en annexe.
116
Vue en profil au niveau d’un Té de rehausse Vue en plan au niveau d’un Té
0.35
0.15 m
m
0.4 m
117
0.40 m
0.40 m
Vue en profil au niveau d’un coude
d’une rehausse terminale
Les conduites doivent être enterrées a environ 80 cm de la surface du sol. Pour les
mettre à l’abri des risques de dégradation, notamment le passage des engins
agricoles. Aussi, les 20 cm premiers de remblaiement doivent être passé au criblage
et tamisé pour ne couvrir la conduite que de la terre fine.
Photo n° 42 : ouvrage à une seule prise Photo n° 43 : ouvrage à une seule prise
dans les sorties sont équipées de dans les sortie sont équipées de
vannettes vannettes
119
I.1.2- Ouvrage à une seule sortie avec deux sorties dotées de
bouchons
Ce type d’ouvrage existe au niveau des sites situés aux alentours de Ouhigouya. Il est
similaire à l’ouvrage décrit précédemment. La différence réside dans le remplacement
des vannettes par des sorties en PVC.
Comme dans le cas précédent, la prise de sortie est centrée au niveau d’un bassin
permettant d’amortir les eaux récupérées. La répartition d’eau d’irrigation vers les
parcelles se fait moyennant des tuyaux en PVC équipés de bouchons (Photos ci-
dessous).
Photo n° 44 : ouvrage à une seule prise Photo n° 45 : ouvrage à une seule prise
dans les sorties sont équipées de dans les sorties sont équipées de
bouchons bouchons
Cet ouvrage est le plus répondu sur l’ensemble des périmètres. Il constitue une
extension au premier type par l’introduction d’un T à l’extrémité de la rehausse de la
rampe, auquel est associé deux tronçons en PVC en position horizontale et dans le
sens opposé, de manière à orienter l’eau vers les parcelles. Chaque extrémité du
tronçon en PVC est dotée de vanne de fermeture (bouchons) déversant l’eau dans un
bac d’environ 40 cm de dimension orientant l’eau vers une section en béton
généralement de forme trapézoïdale.
120
I.2.1- classement des types d’ouvrages à deux sorties suivent la
forme
Cet ouvrage se présente sous plusieurs formes par de simples modifications au niveau
des différents éléments qui le compose, notamment les bajoyers représentant le
dernier élément de l’ouvrage vers la parcelle ou l’arroseur.
Photo n° 46 : ouvrage de prise type 1 dont Photo n° 47 : ouvrage de prise type 2 dont
les bajoyers reposent sur des remblais les bajoyers sont entièrement en béton
121
I.2.1.4- Ouvrage de prises à deux sorties type 4
Ce type d’ouvrage regroupe presque tous les ouvrages vus précédemment. Ils sont
construits en briques.
122
II- LES AMELIORATIONS A INTRODUIRE SUR LES OUVRAGES DE PRISES
Les ouvrages des prises d’eau ne devront pas être réalisés au même niveau
que le sol (photo n° 52). Cette situation engendre des difficultés de dominer
parfaitement la parcelle et d’assurer un avancement d’eau d’irrigations dans le canal
en terre. Ainsi, l’ouvrage doit être) d’une manière générale à une hauteur de l’ordre de
20 cm au-dessus du terrain, en vue de pouvoir dominer la parcelle gravitairement en
offrant une pente au canal en terre à réaliser à la sortie de la prise
20c m
124
II.4- Caractéristiques des ouvrage et mode réalisation
Les ouvrages de prise parcelle sur les sites possèdent plusieurs formes, d’une part
selon le mode de réalisation et d’autre part selon les dimensions des parois. On
distingue ceux réalisés avec des parois très épaisses et de dimension très large. Ces
ouvrages entrainent une consommation de matériaux de construction. Cette
consommation entraine une augmentation du cout à l’ha étant donné que ces
ouvrages sont nombreux à réaliser
125
- Facteurs d’exploitation :
- Présence de deux vannes favorisant les fuites d’eau en raison des défauts
de fabrication de la vanne ou des problèmes d’étanchéité,
- Exposition des PVC aux feux de brousse en raison de l’accumulation des
feuilles d’arbres sèche et autres à leur niveau,
- Exposition de la conduite de jonction des deux prises au soleil et aux risques
de détérioration par le piétinement des animaux,
- Nécessité des travaux d’entretien portant sur le remblayage de la conduite
de jonction pour assurer sa protection.
Le model type 1 est un modèle d’ouvrage de prise parcelle à une seule sortie,
déversant dans un bassin de 60 cm de cotés. La répartition de débit en deux se fait à
l’intérieur du bassin, en ouvrant les deux ouvertures en PVC callée à la même côte de
l’ordre de 10 au-dessus du radier du bac de la prise.
126
1 5
2 6
3 7
4 20 cm
5 : vanne
1 : Paroi du bassin 6 : vis de fixation
2 : sortie en PVC (TOR) 7 : Rehausse
3 : dalle
4 : blocage
127
1 5
2 6
3 7
4 20 cm
1 : Paroi du bassin
2 : vannette TOR 5 : vanne
3 : dalle 6 : vis de fixation
4 : blocage 7 : Rehausse
• Une position centrale en terrain relativement plat ; avec une légère surélévation
de manière à pouvoir dominer toutes les parties de la parcelle ou moyennant
un léger nivellement. Cette position permet de positionner l’arroseur en milieu
de la parcelle pour permettre d’irriguer dans les deux sens. Cette méthode
permet de réduire le transport d’eau et permet une économie d’eau en
supprimant une partie des pertes par infiltration.
128
Figure n° 94 : ouvrage de prise installé au
Figure n° 93 : ouvrage de prise installé à
milieu de la parcelle
l’extrémité de la parcelle
129
Tableau n° 10 : model de tableau d’évaluation des cotes des ouvrages
de prise parcelle d’une rampe de distribution
- Cote max rive gauche, elle correspond à la côte la plus élevée de la parcelle,
située sur le côté gauche de la conduite de distribution, selon le sens de
l’écoulement d’eau dans cette dernière. La cote la plus élevée représente la
cote nécessitant d’être dominée par l’irrigation à partir de la prise parcelle, avec
nivellement ou sans nivellement.
- Cote max rive droite, elle correspond a la cote la plus élevée de la parcelle,
située sur le côté droit de la conduite de distribution, selon le sens de
l’écoulement d’eau dans cette dernière. La cote la plus élevée représente la
cote nécessitant d’être dominée par l’irrigation à partir de la prise parcelle, avec
nivellement ou sans nivellement.
130
223,80
223,6
223,55
223,3 0
0 35
cm
223,4
5
223,80
223,60
223,40
005
Figure n° 96 : Exemple de procédure d’évaluation des cotes des prises parcelles
131
CHAPITRE IX
Les vannes des prises sont les outils d’ouverture et des fermetures des sorties des
ouvrages de prises. Ce matériel est fabriqué localement d’une manière artisanale. Il a
été fait recours à ce type de matériel artisanal pour réduire le cout, en évitant les
vannes industrielles utilisées en AEP.
Malgré que le principe de fonctionnement est le même, de nombreux model ont été
observé au niveau du terrain. La différence entre model se fait selon les points
suivants :
-Matériaux de réalisation,
-Forme des pièces,
-Mode de jonction des pièces,
132
Photo n° 61 : mode de fixation externe Photo n° 62 : mode de fixation interne
Ce type de contact à lieu au niveau des vannes à socle réduit (photo 95). Dans
ce contact c’est l’extrémité de la conduite PVC qui rentre en contact avec les Joints.
Si la coupe de la conduite a été bien faite, les fuites seront absentes.
Ce type de contact a lieu au niveau des vannes ayant un large socle de fixation
à la conduite. Cette fixation peut être interne ou externe. Dans cette situation, les joints
rentrent en contact avec la bordure du socle.
133
II.3- Types de vannes existantes au niveau des périmètres
Il existe sur le terrain plusieurs type de vannes des prises parcelles selon leur
conception. L’analyse du mode de conception et de fixation des différentes sortes de
vannes existante sur le terrain montre des différences très importantes. Ces vannes
peuvent classée selon leur mode de fixation et l’étanchéité comme suit
Présence de jeu à
l’origine des fuites
d’eau Photo n° 65 : vu interne du socle
134
Présence de jeu
à l’origine des
fuites d’eau Photo n° 66 : vu interne du socle
Ce type de vanne est à mode de fixation interne ou l’étanchéité est assurée par
le contact direct des lèvres de la conduite avec les joints en caoutchouc. Elle présente
comme avantage d’être hermétique dans le cas où les conditions de fabrication ont
été respectées.
absence de jeu à
l’origine des fuites
135
II.3.1.4- Fixation mixte et contact du socle de la vanne avec les joints
Présence de jeu à
l’origine des fuites
Photo n° 68: vu interne du socle
Des types de Bouchons ont été conçu à base de tôle très mince qui le support de
fixation du couvercle se corrode rapidement et se détache, (photo en dessous). Ce
type de bouchon est fragile et présente une durée de vie très réduite.
136
Photo n° 70 vannette rigide
Photo n° 69 : vannette fragile ou le
support du couvercle a été corrodé
137
II.3- Amélioration de la fixation et le mise en place des vannes
Les moyens de fixation des vannettes sont de deux natures ; fixation par les vices et
fixation à la colle. Toutefois, sur le terrain il semble que compte tenu de la qualité de
la colle ou du mode d’opération, les vannettes finissent par se détacher (photos ci-
dessous). Les paysans se trouvent dans l’obligation de recourir aux moyens ordinaires
pour réduire les fuites notamment d’utilisation de plastique pour étanchéisation ou
blocage du bouchon par des grands cailloux (photos ci-dessous).
L’analyse des différentes méthodes de fixation utilisées montre que la fixation par les
vis présente de multiples avantages.
Lors des essais de fonctionnement conduits au niveau des périmètres aménagés, les
vannes des prises parcelles présentent des fuites d’eau (Photo n° 87 et 88). L’analyse
de l‘origine de ces fuites montre qu’il est dû à la fois au mode de fixation de la vanne
ainsi que son mode de fabrication. Ces deux aspects devront être amélioré pour
supprimer les fuites, le model retenu ci-dessous présente les améliorations introduites
Concernant le mode de fixation place, Ces fuites proviennent de l’espace libre existant
entre la conduite et les parois du système de fixation de la vanne. Ces fuites
deviennent importance plus la charge d’eau est importantes.
138
Photo n° 75 : fuites d’eau au niveau d’un
Photo n° 74 : fuites d’eau au niveau d’un
système de fixation externe
système de fixation externe
Le model de vanne à retenir devra être efficace en évitant toutes fuites d’eau et
donc en assurant une étanchéité parfaite. Il doit présenter une simplicité de
manipulation et de réparation. Ce model regroupera tous les avantages observés au
niveau des model existant sur le terrain en partant des expériences déjà vécu sur le
terrain.
En raison d’énormes fuites que présentent les vannes à fixation externe et compte
tenu des avantages de la fixation interne. Nous retenons dans le nouveau model, la
fixation interne avec un support réduit ;
Comme les vannes à support large, présentent des fuites pouvant avoir plusieurs
origines notamment la régularité du support créant des vides au niveau de la surface
d’adhésion aux parois de la conduite ; le choix a été porté sur le support réduit à
fixation interne. Ce dernier ne fait pas recourt à la colle pour fixation. Il se fixe par vis.
139
III.2- Description du model de la vanne
5 8
6
9
7
140
III.3- Caractéristiques des pièces du modèle de la vanne
Les écrous aussi compte tenu des considérations ci-dessus doivent être
relativement solide de manière a résister aux conditions d’exploitation notamment les
manipulations multiples conjugué à l’effet de la corrosion.
Quant à l’utilisation du fer plat ; sa fixation est faite de sorte que la hauteur soit
orientée dans le sens d’écoulement d’eau d’irrigation. Cette fixation, n’engendre pas
de pertes de charges, puisque la section des tiges se limite à l’épaisseur de la tige qui
est de 3 mm. En outre cette tige offre un système de fixation plus sûr, puisque la
surface de contact entre la tige et l’écrou est importante.
141
Photo n° 78 : tiges de fixation en fer plat
Photo n° 78 : tiges de fixation en fer rond
au nombre de 4 quatre
Les pièces internes à l’origine de différence sur les composants devront entre
de taille suffisante de manière à présenter une rigidité offrant une durée de vie
importante et ne créant pas de pertes de charge importantes.
les manouvres non droites du couvercle de la vanne, créent des moment de rotation
et de basculement. Ces moments tendent à faire tourner la vanne ou à la dévier.
L’anneau de fixation de 3 cm de largeur, jouera le rôle de stabilisateur permettent de
garder la vanne stable de manière à faciliter la rotation du couvercle.
Les avantages du model de vanne à retenir pour les futurs aménagements présente
de multiples avantages, pouvant être classés comme suit :
142
III.4.3- Avantage de montage et de démontage
Le nouveau model présente une simplicité de fixation. Elle nécessite de simple vis
contrairement à l’ancien model faisant recourt à la colle sur large avec la conduite.
Ce mode de fixation offre aussi une simplicité de démontage, en cas de réparation
puisqu’elle nécessite juste de démonter les vis, contrairement aux vannes collées qui
nécessite d’autres opération pour démontage,
Le constat relevé sur le terrain montre que les fabricants font recourt à de multiple
sorte de joint particulièrement ceux fabriqués à par des chambres à air. L’analyse de
ce joint montre que, ceux présentant une épaisseur suffisante de 4 à 5 mm, adhérent
parfaitement à la conduite.
Photo n° 79: tiges de fixation en fer plat Photo n° 80 : tiges de fixation en fer rond
L’augmentation du nombre de joints permet d’une part d’avoir une amplitude suffisante
de joints a compresser et d’autre part, forcer simultanément les joints, en particulier
celui en contact directe avec les parois de la conduite à l’épouser complètement et y
adhérer parfaitement.
Les joints permettent de réduire les irrégularités de la coupe de la tuyauterie. Plus ces
joints et épais, plus il a tendance à réduire les fuites car à la limite d’élasticité du
premier joint commence le l’efficacité de fonctionnement du deuxième joint en outre
plus il est épais plus l’amplitude de compression du joint est grande ;
143
Photo n° 104 : joints ayant épousé les
Photo n° 103 : joints n’ayant pas encore
irrégularités de la paroi de la conduite
épousé les irrégularités de la paroi de la
conduite
Pour bien réussir les conditions d’étanchéité il est nécessaire de respecter deux
conditions qui sont ; la précision dans la coupe de la conduite PVC et la précision de
la fixation de la vanne en respectant le parallélisme entre l’axe de la conduite et l’axe
du bouchon.
- La coupe de la conduite
Coupe avec
des creux et Coupe
ondulation parfaite
sans creux
et sans
ondulation
144
Pour bien réussir ces coupes, il est nécessaire de recourir a l’utilisation d’outils
permettant de guider la scie et lui assurer une trajectoire rectiligne. Cet outil peut être
conçu par l’entreprise chargé des travaux. Il peut être en bois ou en acier.
Figure n° 107 : mode de sciage pour assurer une coupe parfaite de la conduite
145
Axe de la
Axe de la conduite
conduite
Axe de la Axe de la
Vanne Vanne
146
CHAPITRE X
OUVRAGES DE VIDANGE
DES CONDUITES
I.1-Rôle de l’ouvrage
147
II- LES AMELIORATIONS A INTRODUIRE AU NIVEAU DES OUVRAGE DE
VIDANGE
La sortie de l’ouvrage de prise ne devra pas être en surface. Elle devra être au même
niveau que la conduite de distribution dans la tranchée, sans accessoires de
rehaussement. A cette façon, la sortie de l’ouvrage offre toutes les facilités
d’évacuation des dépôts, particulièrement ceux entrainés par le pompage lorsque la
crépine touche au lit du lieu de pompage.
Ouvrage prise
parcelle
Ouvrage prise
parcelle
L’ouvrage de vidange devra être installé juste à l’aval immédiat du dernier ouvrage de
prise parcelle de la conduite, pour faire partie de l’emprise réservée à l’ouvrage de la
prise parcelle. Il sera réalisé sur le même axe de la conduite de distribution, Cet
emplacement ne présente aucun obstacle aux travaux agricoles.
148
Aussi ces ouvrages ne devront pas subir de déviations par rapport à l’axe de la rampe.
Cette déviation crée des pertes de charges singulière supplémentaires et risque de
bloquer au niveau de la courbure les objets solides ayant été introduit accidentellement
au niveau de la conduite. Plusieurs situations ont montré sur le terrain le passage des
sacs en plastique et autres moyens utilisés pour la fermeture des conduites.
L’ouvrage de vidange devra avoir une surface suffisante pour pouvoir y accéder en
cas de besoins notamment pour le nettoyage ou la réparation de la vanne de
fermeture.
149
II.4- Création d’espace d’infiltration des eaux stagnées.
L’ensemble des ouvrages de vidange sont étanche. Les eaux récupérées y stagnent
pendant longtemps dans l’attente qu’elles s’évaporent. Cette situation empêche ainsi
l’accès à l’ouvrage. Pour remédier à cette situation, ces ouvrages devront être dotés
au niveau du radier du regard, d’une surface non étanche.
Le rôle de cette surface est de permettre une infiltration des eaux non évacuées par
l’ouverture supérieure du regard et qui stagnent au niveau du regard. Cette stagnation
empêche la visite du regard en cas de besoins.
La surface de filtration permet donc d’éviter la stagnation des eaux évacuées en leur
facilitant de se perdre par infiltration dans le sol et permettre l’accès au regard à tout
moment.
150
-
- Le radier de l’ouvrage sera à 20 cm en dessous de la conduite pour permettre
la manipulation du bouchon, ou d’éventuelles opérations de remplacement,
2 4
151
1
7
1 : dalle de couverture de l’ouvrage 4 : bouchon de la conduite
2 : sortie d’évacuation des eux de vidange 5 : conduite de distribution
3 : parois du regard 6 : espace d’infiltration des eaux
152
CHAPITRE XI
STATIONS DE POMPAGE
I- PROPOSITIONS D’AMELIORATIONS
Les puits de pompage au niveau de certaines, ne sont pas soit aménagés ou dans les
règles de l’art. La protection de ces puits offre une stabilité au puits en évitant l’érosion
des berges par les fuites d’eau de la conduite de refoulement dans d’autre situation
des puits sont protégés par une couche de maçonnerie non uniforme. Ce mode de
stabilité ne présente pas une durée de vie longue en met la stabilité de l’ouvrage en
péril.
153
II.1.2- Suppression de l’aspiration des dépôts solide
La crépine doit être posée de manière à laisser un espace libre à la fois avec le
fond et les berges du puisard de pompage. Cette position permet d’éviter l’aspiration
des matériaux solides pouvant entrainer d’une part les dégradations au niveau des
palettes de la pompe, et d’autre part obturer la conduire de distribution au niveau du
réseau. A cet effet, il est recommandé que la crépine soit placée dans une cage conçue
à cet effet, pour lui permettre de respecter les écarts envers les berges du puisard.
20 cm
154
I.2- Installation des conduites de refoulement
155
I.3- Protection des conduites d’aspiration et de refoulement
Photo n° 103 : dégâts des feux de Photo n°104 : : réparation des dégâts
brousse des feux de brousse
156
II- DIMENSIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE
Hma = ha + Ja
Po – Pv
NPSH dispo = Zo + -------------- - Ja
Ρg
Dans le cas d’un périmètre composé de plus d’un secteur, un modèle de tableau
ci-dessous permettra de regrouper les valeurs déterminées pour les NPSH disponible
pour chaque installation et de pouvoir les comparer et porter les réajustements
nécessaires.
158
Tableau n°11 : les caractéristiques d’aspiration des stations de pompages
- prendre en considération la vitesse limite dans les conduites qui doit être
inférieur à 2m/s.
159
II.2.2.3- Evaluation de hauteur manométrique en tête du secteur
C’est la charge avec laquelle l’eau pompée arrive au niveau du bassin principal
qui peut être situé en tête du secteur. Cette charge s’obtient en additionnant la hauteur
géométrique de refoulement correspondant à la dénivelée entre le regard et l’axe de
la pompe, et les pertes de charge à la fois linéaire correspondants aux débits dans la
tuyauterie et singulières au niveau des coudes. Elle est déterminée par la formule ci-
dessous et les résultats sont au niveau comme suit ;
Hmr = hr + Jr
Dans le cas d’un périmètre composé de plus d’un secteur, un modèle de tableau ci-
dessous permettra de regrouper les valeurs déterminées pour chaque installation et
de pouvoir les comparer et porter les réajustements nécessaires.
160
II.2.4- Evaluation de la Hauteur manométrique totale de la station
Dans le cas d’un périmètre composé de plus d’un secteur, un modèle de tableau
ci-dessous permettra de regrouper les valeurs déterminées pour chaque installation et
de pouvoir les comparer et porter les réajustements nécessaires.
161
II.3 – Choix du groupe motopompe
Q x Hmt x ε
P= ------------------
367 x η
P : puissance du moteur en KW
Q : débit m3/h
HMT : hauteur manométrique totale en mètre
Ε : masse volumique de l’eau en kg/dm3
Cette puissance est évaluée pour la station ayant la plus grande valeur de la hauteur
manométrique totale.
Q = Ks S R 2/3 I 1/2
162
Le dimensionnement avec la formule de Manning Strickler pour Ks = 30 pour le tronçon
en terre et en perré maçonnée, et Ks = 70 pour le tronçon en béton, les résultats
peuvent être regroupés au niveau tableau comme indiqué ci-dessous.
Caractéristiques Chenal
Forme Tronçon en terre Tronçon en béton
Débit (l/s)
Pente 0.1 % 0.1 %
Largeur de la base (cm)
Tirant d’eau yn (cm)
Pente des berges m 1/4 1/3
Longueur en m
163
CHAPITRE XII
ENTRETIEN DU RESEAU
SEMI CALIFORNIEN
I- ENTRETIEN DE LA MOTOPOMPE
164
II- LES BASSINS
Les fissures peuvent apparaitre avec le temps particulièrement au niveau des bassins
n’ayant pas été renforcés par des poteaux en béton armé au niveau des coins. Ces
fissures doivent être réparées immédiatement avant qu’elles ne s’amplifient et
développeront des fuites d’eau qui a leur tour entraineront la rupture de l’ouvrage ;
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III-LES CONDUITES
Les matières solides en suspension déposés au niveau des bacs montrent qu’une
partie de ces dépôts a été transitée dans la conduite. Une fraction de ces quantités
transitées, se trouve bloquée au niveau de la conduite en raison d’une part de la faible
vitesse d’écoulement dans les conduites et d’autre part, de la hauteur de la rehausse
rendant difficile leur évacuation par l’écoulement d’eau d’irrigation.
Ces dépôts associés aux objets solides souvent ayant été introduits accidentellement,
peuvent avec le temps réduire la section d’écoulement dans la conduite. Cette
réduction entrainera des débordements au niveau du bassin.
A cet effet, les opérations de vidange et de lavage des conduites de distribution doivent
avoir lieu périodiquement en fonction de la nature et la qualité des eaux de pompage,
pour permettre aux particules bloquées d’être évacuées à travers l’ouvrage de
vidange.
166
Les ouvrages de prise doivent constamment être remblayés pour protéger les
conduites, contre les effets du soleil, les feux de brousse et les sabots des bétails en
pâturage qui causent des dégâts énormes sur les conduites de ces ouvrages.
Cette action de protection des prises contre l’effet du soleil rentrera dans le
cadre des opérations courantes de maintenance et d’entretien du réseau à
entreprendre par les exploitants. Cette opération pourra être conduite à début de
saison sèche pour faire face à l’intensité d’ensoleillement ou chaque fois que c’est jugé
nécessaire.
Photo n° 115 : effets du soleil sur la Photo n° 116 : effet du soleil sur la
manche d’une bouche de sortie rehausse d’une prise d’eau avec
vannette
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IV.2 - Protection contre les feux de brousse
Les feux de brousse auxquels procèdent les paysans pour le nettoyage des
parcelles engendrent des dégradations au niveau des manches en PVC des bouches
de sortie des prises parcelles. Ainsi, avant le démarrage de l’opération de
débroussaillage par le feu de brousse, il revient aux exploitants de procéder au
nettoyage d’une part, des bacs des prises des feuilles mortes et reliquats des herbes
sèche qui s’y refuge, et d’autre part, l’espace aux alentours des prises, de tous déchets
et tige sèche pouvant prendre feu et causer des dégâts au niveau de la conduite de
sortie.
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V- ENTRETIEN DES JOINTS
Les ‘’par choc ‘’ de la vanne, permet de protéger les joints contre l’effet du soleil qui
leur fait perdre leur souplesse et les rendent rigides, leur faisant ainsi perdre leur rôle
d’étantité. A cet effet, le modèle de vannette proposé pour les prises parcelle, prévoit
cet élément de protection, compte tenu de son rôle important pour la protection des
joints.
Photo n° 119 : prise ayant un seul Photo n° 120 : deux joints au niveau
joint devant être renforcé par au autre de la prise
joint
Les ouvrages de vidange doivent être maintenu couverts pour éviter tout risque ou
chute d’objet solide pouvant entrainer la casse de la conduite.
169
Photo n° 121 : arbuste de développent Photo n° 122 : ouvrage de vidange
au niveau de l’ouvrage de vidange rempli de déchets solides
Les escaliers en béton réalisés pour accéder à la motopompe connaissent une érosion
des berges, sous l’effet des eaux de ruissellement en saison pluvieuse. Ces
ruissèlements érodent les terres aux cotés des escaliers et avec le temps atteigne son
dessous. Cette érosion finisse par déstabiliser les escaliers et entraine sa rupture sous
l’effet de son poids.
Photo n° 123 : effets du soleil sur la Photo n° 124 : effet du soleil sur la
manche d’une bouche de sortie rehausse d’une prise d’eau avec
vannette
L’entretien des berges des escaliers en mettant des cascades en roche pour casser la
vitesse de l’eau et éviter d’entrainer les terres par creusement. Aussi, il faut procéder
au remblaiement et au bouchage par les pierres, toute apparition des trous avant qu’ils
ne s’amplifient.
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CHAPITRE XIII
Selon les données disponibles au niveau des anciens projets, et sur la base des visites
de terrain effectuées, l’ensemble des périmètres peut être classé en trois catégories :
• Une catégorie des périmètres de l’ordre 2 à 3 ha, destinés aux petits exploitants
privés,
• Une deuxième catégorie d’exploitants dont la superficie du périmètre oscille
autour de 5 ha,
• Une troisième catégorie de périmètres de l’ordre de 10 ha de superficie, exploité
généralement par des groupements de paysans. Cette catégorie de périmètre
correspond aux superficies des secteurs de la majorité des sites du Programme
de la petite irrigation réalisé le cadre du FKADEA.
Sur l’ensemble des périmètres aménagés en système semi californien, certains ont
été dotés d’une architecture de réseau simple et équilibrée. Ces périmètres non
seulement ils ne présentent pas de contrainte d’exploitation, mais aussi présentent
des situations de similitudes entre sous-secteur offrant une exploitation simple et
uniforme pour l’ensemble des paysans exploitants le périmètre. Ces situations
s’obtiennent en respectant les facteurs suivants :
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• Architecture symétrique par rapport au bassin principal,
• Un nombre de rampe égale par bassin,
• Une répartition équilibrée de prise entre rampes,
• Déversoir de même caractéristiques hydrauliques,
• Utilisation d’une main d’eau unique.
-Catégorie 1 :
-Catégorie 2 :
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Figure n° 112 : morphologie du réseau de la catégorie 2 de 5 ha
-Catégorie 3 :
173
II- EVALUATION ET CHOIX DES DIAMETRES DES CONDUITES
Concernant la durée d’irrigation, plusieurs paramètres conjuguent entre eux pour son
évaluation, notamment la main d’eau à retenir au niveau des périmètres. Ainsi en se
fixant des mains d’eau entre 10 l/s à 14 l/s, il serait judicieux de fixer à la durée
d’irrigation comme suit :
Catégorie Débit de
Superficie Diamètre Vitesse PDC (en
de pompage observation
(en ha) (mm) (m/s) m/100 m)
périmètre (l/s)
1 2,5 12 125 1,06 1 ,5
2 5 24 160 1, 29 2,74
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II.2- Les conduites de distribution
Au niveau des conduites de distribution, les diamètres à retenir sont ceux qui
permettant de réduire les pertes de charge totales, de manière à ce que la hauteur du
bassin soit une hauteur non haute, variant entre 1m à 2 m. le tableau ci-dessous donne
les résultats obtenus après les itérations nécessaires. Le choix sera porté pout le
diamètre 125 mm pour les conduites de distribution.
PDC Hauteur
Catégorie Débit de Main
Superficie Diamètre Vitesse (en minimale
De pompage d’eau
(en ha) (mm) (m/s) m/100 calage
périmètre (l/s) (l/s)
m) déversoir
1 2,5 12 12 125 1,06 1,5
2 5 24 12 125 1,06 1 ,5
3 10 28 14 125 1,24 1 ,9
Les ouvrages modèles sont ceux proposés pour les futurs aménagements en semi
californien. Il s’agit des ouvrages ou les modifications et adaptations ont été introduites
pour à la fois améliorer leurs conceptions, réalisations et fonctionnements. Se sont les
ouvrages de prise et bassin de répartition.
Concernant les ouvrages des prise parcelles, ils sont évalués à environ 25 000 FCFA
par ouvrage (annexe 3) ; le model proposé coute moins de la moitié des ouvrages de
prise très répondus au niveau des périmètres déjà aménagés. Il est prévu qu’il soit
réalisé complètement en béton moyennant le moule en bois ou en acier, pour faciliter
la réalisation.
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Concernant les bassins, ils dépondent de leurs tailles qui correspond au nombre de
bacs de répartition qu’ils comportent. Leur évaluation est présentée au niveau du
tableau ci-dessous, le résultat obtenu montre une augmentation de l’ordre de 32 % par
augmentation de bac de répartition.
Cout estimé en FCFA 280 000 370 000 420 000 500 000
Pour l’évaluation des couts des différentes catégories de périmètres, il a été tenu
compte de certaines hypothèses, en considérant que le chenal et l’abri de la station
sont presque les mêmes pour les 3 catégories de périmètres ; car la variation dans la
masse des travaux est limitée d’une catégorie à l’autre. Les résultats obtenus sont
dressés dans le tableau ci-dessous. Les détails sont en annexe 3.
176
Tableau n° 18 : cout des amendements en semi californien (en x 1000 FCFA)
Les résultats obtenus montrent que le cout à l’ha augmente quand la superficie
diminue ceci est du cout du chenal et de l’abri de la station qui ne subissent de grande
variation par catégorie de périmètres.
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CONCLUSION
Concernant les ouvrages, des améliorations ont été introduites sur les anciens
modèles, ayant permis d’aboutit à un nouveau modèle d’ouvrages simples, permettant
d’éviter les difficultés aussi bien d’exploitation que de réalisation.
178
ANNEXES
ANNEXES 1 :
ANNEXES 2 :
ANNEXES 3 :
179