Recourrir Contre L'excès de Pouvoir
Recourrir Contre L'excès de Pouvoir
Recourrir Contre L'excès de Pouvoir
Le recours pour excès de pouvoir est un recours par lequel le requérant demande au juge
administratif de contrôler la légalité d'une décision administrative et d'en prononcer l'annulation
si elle est illégale.
La procédure
La procédure relève de la compétence du tribunal administratif, avec possibilité d’appel devant
la cour administrative d’appel puis d'un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat. Elle peut
être dirigée contre toute personne morale de droit public (maire, préfet ou services
départementaux...) ou de droit privé qui s’est vue conférer des prérogatives de puissance
publique.
o Puisque la demande ne relève pas d'une demande indemnitaire de plein
contentieux, le conseil d’un avocat n’est pas obligatoire en première
instance (mais recommandé)
o En cas de ressources insuffisantes, le demandeur peut bénéficier de l’aide
juridictionnelle (faire la demande auprès du Bureau d'AJ du tribunal)
o La demande doit être présentée en autant d'exemplaires que de parties sur papier
libre, exposant les faits et les motifs en droit. Elle doit être accompagnée des
pièces nécessaires pour informer les magistrats, également en quatre
exemplaires (par exemple, la photocopie de la décision attaquée)
o Le demandeur effectuera le dépôt du dossier au greffe du tribunal contre remise
d’un récépissé, ou par la poste par lettre recommandée avec avis de réception
dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision contestée.
o Le demandeur peut présenter une première requête initiale qui sera complétée
par un mémoire (qu’il est possible de déposer après l’expiration des délais)
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RECOURIR CONTRE L'EXCES DE POUVOIR
Si le demandeur perd, la décision de l’administration est maintenue. Il dispose d’un délai de
deux mois à compter de la notification du jugement pour exercer un recours devant la cour
administrative d’appel. La décision de cette dernière pourra éventuellement être contestée
devant le Conseil d’Etat dans un nouveau délai de deux mois (15 jours en référé) à compter de
la notification de la décision de la cour administrative d’appel.