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FORMATION Secourisme Infsp HSE

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CENTRE DE PERFECTIONNEMENT

DE L’ENTREPRISE ……SONTRACH
.CPE..…ARZEW

Les gestes d’urgence


Modifié par Formateur
BENAOUDA Malika
Qu’est que le secourisme ? ….C’est :

-Un État d’esprit


- Une technique -
- Une Action bénévole sans distinction, de
races,de couleur,de religion .
-C’est l’art des premiers gestes en l’absence
d’un médecin ou d’un secouriste professionnel.
Législation

 Les Travailleurs Algériens bénéficient


désormais d’un droit individuel a la
formation depuis la publication au journal
officiel 9 janvier 2005 de la lois N° 88-07
du 26 janvier 1988 relative a l’hygiène
sécurité et a la médecine de travaille.
CHAPITRE IV
PREMIERS SECOURS
Art. 12. — Il est fait obligation aux employeurs de veiller à la
disponibilité des moyens de premiers secours, et d’un
personnel formé à cette fin. Des mesures doivent être prises
pour assurer l’évacuation, pour soins médicaux, des
travailleurs victimes d’un accident du travail ou d’une maladie
soudaine
Art. 13. — Lorsque des travaux comportent des risque
électriques, d’asphyxie, de noyade ou tout autre risque, les
secouristes doivent maîtriser les méthodes de réanimation et
autres techniques de secourisme ainsi que les opérations de
sauvetage.

Art.14. — Les moyens et matériels d’intervention et de


réanimation nécessaires, prêts à l’emploi, doivent être
entreposés dans un endroit facilement accessible et identifié
par un panneau convenablement indiqué.
Art. 15. — Les boîtes de secours doivent contenir
des instructions simples et claires et être placées
sous la garde d’une personne responsable qualifiée
pour administrer les premiers soins ; elles doivent
être vérifiées régulièrement et regarnies après
chaque usage.
Art. 16. — Une salle ou un poste de secours,
convenablement équipé, placé sous la garde d’un
secouriste, au moins, doit être aménagé à un
endroit facilement accessible pour le traitement des
blessures et des affections légères et pour l’accueil
des blessés ou des malades.
Art. 17. — Des moyens de transport appropriés
doivent être disponibles pour assurer, s’il y a lieu,
l’évacuation rapide des travailleurs blessés ou
malades vers la structure sanitaire la plus proche.
Objectifs du secourisme

 Permettre à tout salarié, occupant un poste


de travail où les secours ne peuvent pas être
rapidement sur les lieux ou présentant des
risques particuliers d’accidents majeurs,
d’acquérir les compétences nécessaires
alerter et secourir en cas d’accident corporel
ou maladie grave jusqu'à l’arrivée des
secours spécialisés
• Plus un rôle qu’une obligation
légale, porter assistance, provoquer
l’intervention des secours est un
devoir civique.
• Savoir quoi faire ?
comment le faire ?
qui appeler ?
Ceci …….ne s’improvise pas.
 Chaque seconde compte pour
sauver une vie.
ETAT D’ESPRIT

 DESIR DE SERVIR
 D’ETRE UTILE
 DE PREVENTION UNE PRATIQUE OPERATIONELLE
INSTINCTIVE
 SECOURISME FAIT PARTIE DE LA FORMATION DE
L’HOMME
 SECOURISME S’EXERCE PARTOUT :
 VIEQUOTIDIENNE
 TRAVAIL
 VOIE PUBLIC
 LOISIR, INTEMPERIE ,GUERRE
 UNE TECHNIQUE
 EXERCISES PRATIQUES :
 RAMASSAGE, VENTILATION , HEMOSTASE, POSITION
(PD,PLS) etc.……..
donc voyons ensemble le film qui va suivre et qui décrira
toutes les étapes d’une intervention en utilisant les
méthodes et les techniques que vous aurez acquises à la fin
de de votre formation

L’intérêt sera de savoir décrypter chaque étape et


chaque geste
 UNE TECHNIQUE
 EXERCISES PRATIQUES REPETES:
 RAMASSAGE, VENTILATION , HEMOSTASE, POSITION
(PD,PLS)

 ENTRETIEN REGULIER DES CONNAISSANCES


 REPETITION DES GESTES , REFLEXES

 PERFECTIONNEMENT
 TECHNIQUES PLUS ELABORES:
 REANIMATION
 SECOURISME ROUTIER
 SAUVETAGE AQUATIQUE
 SECOURISME DE MONTAGNE
3 PRINCIPES
FONDAMENTAUX DU
SECOURISTE

PROTEGER

ALERTER

SECOURIR
LES DIX
COMMANDEMENTS
1. ALERTER LES SECOURS

 Avant soins .

 Alerter ou faire alerter tiers personnes:


 Poste de secours le plus proche CMS,CMT
 L’hôpital
 Gendarmerie
 Protection civile
 SAMU
2. RESTER CALME MAIS
AGIR RAPIDEMENT
Prendre l’initiative des opérations en
cas de témoins brouillons pour
empêcher les gestes néfastes.
Évaluer la situation rapidement
sans précipitation

Agir en gardant son sang froid


3. FAIRE LE POINT DE LA
SITUATION

 Nombre et cas de victime

 Causes des blessures

 Nature des blessures:


 Fractures
 Hémorragies
 Blessures
 Brulures
4. NE PAS BOUGER LA VICTIME
Sauf danger imminent
Si possible LAISSER LA VICTIME A PLAT
SUR LE DOS

 Victime consciente ,coucher la sur


le dos

 Victime inconsciente et respire,


coucher la sur le coté droit en position
latérale de sécurité SAUF FEMME ENCEINTE
5. MANIPULER LA VICTIME AVEC
PRECAUTION
 Ne déplacer qu’en cas d’urgence:

 Atmosphère polluée en gaz


 Victime comprimé par des masses
 A proximité feux en propagation
 Victime électrocutée et au contacte
de la source électrique
6. OBSERVEZ ATTENTIVEMENT
VOTRE VICTIME……..FAIRE UN
BILAN C.A.C
 La conscience
 La respiration (voir si la victime respire)
 La circulation (voir le battement du cœur:
teste pouls).
continuer a tester le pouls de là victime une
minute au moins ,s’il n’ya rien ou aucun signe de
vie ,procéder au massage cardiaque externe
7. NE PAS JOUER AU MEDECIN

Se limiter au rôle de secouriste

Pratiquez seulement
Les commandements du secouriste
 les gestes que vous connaissez .
8. TENIR LE BLESSE AU CHAUD

 Les victimes doivent être recouvertes (le


choqué ,noyé ,le blessé au thorax qui doit
être recouvert après bandage ) Couverture
de survie.

 Assurer un contact chaleureux physique et


psychologique
9. NE PAS FAIRE BOIRE

 Ne donner jamais a boire a la victime


(sauf pour le cas des brûlures et perte
de plasma dans ce cas dernier la solution
bicarbonate de soude ou a défaut de
l’eau
10.RASSUREZ VOTRE VICTIME

Réconforter le blessé (ce n’est pas grave)

Présence permanente (évacuer la peur)

Tranquilliser (médecin ambulance)


PRINCIPES GENERAUX DU
SECOURISME

PROTEGER
Si Urgent

ALERTER
Où ? quoi? combien

SECOURIR
Avec prudence
PROTEGER QUI?

 SOI MEME.

 LA VICTIME.

 LES TEMOINS.

 LES BIENS DE LA VICTIME.


DE QUOI?
Sur-accident si vous ne savez pas faire
ne vous exposez pas
COMMENT ?
VOUS DEVEZ …….DEGAGER
seulement si danger imminent

VOUS DEVEZ ………SIGNALER

FAIRE ……………..PROTEGER
ALERTER QUI ?

 LESSERVICES
DE SECOURS
Alerter comment ?
LE MESSAGE DE L’ALERTE

 NATURE DE L’ACCIDENT
 LIEU DE L’ACCIDENT
 NOMBRE DE BLESSES
 RISQUE PARTICULIER
DE SUR-ACCIDENT
SECOURIR…..
Devant une personne victime d’un
accident , il faut être capable de
VERIFIER si :
les fonctions vitales sont perturbées
d’autres atteintes menacent la victime
(diabète, crise cardiaque,……..)
dans un minimum de temps
et dans un ordre précis.
le bilan porte sur l’état des 3 fonctions vitales :
la fonction nerveuse.

la fonction ventilatoire.

la fonction circulatoire


Saigne-t-elle ?
C’est la première chose à
regarder car le sang
transporte l'oxygène
Parle-t-elle ?

Répond-elle aux
questions ?
 Monsieur, vous
m’entendez ?
 Que vous arrive-t-il ?
RESPIRE T-ELLE ?
A-t-elle un pouls ?
Surveillance d’une victime
Parlez à la victime et comptez
 le nombre de mouvements du ventre
et de la poitrine (normalement, 12
à 15 mouvements par minute chez
l’adulte),

 le
nombre de battement du pouls
carotidien (normalement 60 à 80
battements par minute chez l’adulte).
Recherchez :
Fractures, plaies, brûlures

Sueurs.

Coloration anormale de la
peau : pâle ou bleue.
Les voies respiratoires

Trachée

Cage thoracique Poumon gauche

Diaphragme
Chez l ’adulte : 12 à 20 mouvements
par minutes

Chez l ’enfant : 20 à 30 mouvements


par minutes
Chez le nouveau-né : 30 à 40 mouvements
par minutes
Le cœur

SYSTOLE+DIASTOLE=01 RYTHME CARDIAQUE


Conduite à tenir : c’est oser
Protéger – Alerter – Secourir.

Protéger : Analyser vite pour Savoir quoi faire.


.

 Alerter : Qui, Comment le faire. (Court et précis.)


C’est provoquer l’arrivée des secours sur les lieux de
l’accident soit en alertant ou soit en faisant alerter.
Prévenir les secours :
La police – les pompiers – ambulance, médecin. Nature de
l’accident - lieu – adresse précise .
Nombre des victimes - risque particulier.
Secourir :
Agir rapidement et dans le calme.
Analyser la situation (nombre des victimes, risque
particulier).
Faire le bilan (c’est lui qui détermine les premiers
soins).
Ne pas déplacer inutilement la victime (jamais sans
que vous êtes assurer de son état, jamais sans savoir
donnée les premiers soins sauf péril immédiat).
Ne pas donner à boire sauf imbiber les lèvres.
Couvrir la victime.
Rassurer la victime.
Évacuer la victime

L’ordre du pas dépend des circonstances dans


lesquelles on se trouve.
 Définition :
Ce sont les vérifications qui permettent de connaître l’état de la victime, donc les
soins à lui donner, on vérifiera d’abord les trois fonctions vitales (nerveuse,
circulatoire, respiratoire) puis les autres blessures (le palpage).

1) – La conscience :
On vérifie l’état du système nerveux, il faut savoir si la victime est consciente ou
inconsciente (Si la victime ne répond pas aux questions elle est inconsciente).

cause : -un choc à la tête –une défaillance respiratoire ou –circulatoire- une intoxication ou
certaines maladies.

2)- La respiration :
C’est savoir si elle respire correctement, difficilement ou pas du tout. On écoutant au
niveau de la bouche et du nez et en regardant les mouvement du thorax.
Les signes : détresse ventilatoire :La victime s’étouffe-elle à la bouche ouverte et porte
ses mains à son cou-elle fait des effort pour respirer-elle ne peut ni parler ni tousser.
3)- La circulation :
En vérifiant le pouls radial ou carotidien ou fémoral.
C’est savoir si le cœur bat ou ne bat pas.
LES TROIS FONCTIONS VITALES

LA RESPIRATION LA CONSCIENCE

LA CIRCULATION
REGLE DE 3 C
DESERRER

COL

CRAVATE
CEINTURE
4)- Le palpage :
C’est la manière de rechercher les autres blessures (fracture, hémorragie etc.…).

TROUBLES DE LA CONSCIENCE :
Toute victime doit être allongé :
Si la victime est consciente, allonger sur le dos.
Si la Victime est inconsciente allonge en PLS

Position Latérale de Sécurité


Dégager les voies aériennes

Inconscient :
Tout inconscient doit être placé en position latérale de sécurité (PLS) donc doit
être couché sur le côté droit, en effet si elle reste étendue sur le dos, le
relâchement des muscles et en particulier la chute de la langue bouchant l’arrière
gorge risque d’entraîner une difficulté ventilatoire.
Aboutissant à la mort parce que l’air (l’oxygène) n’entre plus dans les poumons.
On écoutant au niveau de la bouche et du nez et en regardant les
mouvement du thorax et l’Abdomen.
POUR UNE VICTIME INCONSCIENTE
BASCULER PRUDEMENT LA TETE EN ARRIERE
La gorge obstruée par la chute de la langue
BASCULER PRUDEMENT LA TETE EN ARRIERE

Ce geste libère l’arrière gorge


ENLEVER TOUT CORPS ETRANGER QUI SE TROUVE
DANS LA BOUCHE.
Définition :
latérale :
 Couché sur le côté de sécurité.
 Libère les voies aériennes.
Pourquoi ?
Permet la ventilation en empêchant :
La chute de la langue en arrière.
L’encombrement par (sang, vomissement, mucosités etc. …)
Préparation de sujet inconscient :
Libérer les voies aériennes : cette opération a pour but :
De mettre une ventilation artificielle efficace chez un sujet dont la ventilation est
arrêtée.
De permettre à la ventilation spontanée de se faire sans obstacle, chez un sujet
inconscient.
Elle doit être exécuté en quelques secondes.
Desserrer les vêtements, autour du cou et de la ceinture.
Basculer la tête en arrière avec douceur, ce geste libère l’arrière
gorge obstruée par la chute de la langue en arrière.

C’est l’assurance vie d’une victime inconsciente.


Agenouillez-vous à coté de la victime (au niveau de sa taille), desserrez sa
cravate, son col, sa ceinture et retirez-lui ses lunettes.
Assurez-vous que ses jambes sont allongés côte à côte. Si ce n'est pas le cas,
rapprochez-les délicatement l'une de l'autre, dans l'axe du corps de la victime.

Placez le bras de la victime le plus proche de


vous, à angle droit de son corps. Pliez ensuite son
coude tout en gardant la paume de sa main tournée
vers le haut.
Placez-vous à genoux à côté de la victime.
Saisissez d'une main le bras opposé de la victime
et placez le dos de sa main contre son oreille côté
sauveteur.
Maintenez la main de la victime pressée contre son
oreille, paume contre paume.
Avec l'autre main attrapez la
jambe opposée, juste derrière le
genou et relevez-la tout en gardant
le pied au sol.
Placez-vous assez loin de la
victime au niveau du thorax pour
pouvoir la tourner sans avoir à
vous reculer.,

Tirez sur la jambe pliée afin de faire rouler la


victime vers vous jusqu'à ce que le genou touche le
sol. Le mouvement de retournement doit être fait
sans brusquerie, en un seul temps. Le maintien
de la main de la victime contre sa joue permet
de respecter l'axe de la colonne vertébrale
cervicale.
Si les épaules de la victime ne tournent pas
complètement, coincez le genou de la victime avec
votre propre genou, pour éviter que le corps de la
victime ne retombe en arrière sur le sol, puis
saisissez l'épaule de la victime avec la main qui
tenait le genou pour achever la rotation.
Dégagez votre main qui est
sous la tête de la victime, en
maintenant le coude de celle-
ci avec la main qui tenait le
genou (pour ne pas entraîner
la main de la victime et éviter
toute mobilisation de sa tête).

Fléchissez la jambe du dessus


pour que la hanche et le genou
soient à angle droit (de façon à
stabiliser le corps de la victime.
Ouvrez la bouche de la victime
avec le pouce et l'index d'une
main, sans mobiliser la tête, afin
de permettre l'écoulement des
liquides vers l'extérieur.
Cas particuliers :
 Nourrisson et enfant : La conduite à tenir devant un nourrisson ou un
enfant qui ne réagit pas à la stimulation et qui respire normalement est
identique à celle de l'adulte.
 Femme enceinte : Toute femme enceinte est, de principe, couchée sur
le coté gauche, pour éviter l'apparition d'une détresse, par compression de
certains vaisseaux sanguins de l'abdomen.
 Victime Traumatisée : En cas de lésion thoracique, du membre
supérieur ou du membre inférieur, le blessé est couché autant que
possible sur le côté atteint.
Victime retrouvée couchée sur le ventre : Complétez la liberté des
voies aériennes, stabilisez la position de la victime et contrôlez sa
respiration toutes les minutes.
ATTENTION LES CONSEILS CI-DESSUS NE REMPLACE PAS UNE
FORMATION AU SECOURISME DISPENSEE PAR UN SPECIALISTE
HABILITEE SEULE UNE TELLE FORMATION VOUS PERMETTRA DE
PRATIQUER LE SECOURISME AVEC UN MAXIMUM D’ EFFICACITE ET
DE SECURITE.
DEFINITION
L’hémorragie est L’écoulement du sang hors des vaisseaux sanguins.

LES DIFFERENTS TYPES D’HEMORRAGIES:


A/ LES HEMORRAGIES EXTERNES
Le sang s’écoule à l’extérieur du corps par une plaie.

B/ LES HEMORRAGIES INTERNES :


Le sang s’écoule à l’intérieur du corps, on ne le voit pas, il s’agit donc de
cas graves Le sang s’écoule à l’intérieur du corps dans la cavité
abdominale.
SIGNE: pâleur- respiration rapide – pouls rapide. Durcissement –
bleuissement.

CONDUITE A TENIR EN PRESENCE D’UNE HEMORRAGIE INTERNE.


Éviter l’état de choc.
Blessé allongé à plat, couvert au calme.
Évacuer d’extrême urgence sous surveillance vers l’hôpital.
DANGER : état de choc.
Les hémorragies extériorisées
Il s’agit d’une hémorragie interne qui est secondairement extériorisée
par un orifice naturel.
Oreille :
Nez :
Placez en PLS si la
Coup : appuyez sur la
victime est
narine qui saigne en
inconsciente ou très
penchant la tête de
somnolente.
la victime en avant.
Bouche :
Si le blessé vomit ou
crache du sang :
- Conscient : position
demi - assise,
- Inconscient : PLS
COMPRESSION MANUELLE
 PREMIER CAS :
L’hémorragie cesse ou diminue très nettement sans toucher à la plaie elle-
même,sans rechercher de corps étrangers, mettre sur la plaie un
2èmecompresse sans enlever le 1er,maintenues par une bande.
Ce premier cas, est la plus fréquente d’hémorragie de veines superficielles
ou profondes, d’une petite artère (Avant bras- main- jambe- pieds visage).

 DEUXIEME CAS :
L’hémorragie persiste,une grosse artère est atteinte.

LES POINTS DE COMPRESSIONS.


Point de compression au cou / Carotidien.
Point de compression derrière la clavicule /Sous Clavière.
Point de compression dans l’aisselle / Axillaire.
Point de compression du bras / Huméral
Point de compression de la cuisse / Fémoral
LOCALISATION DES ARTERES
REMARQUES GENERALES.

Ecraser toujours l’artère contre l’os le plus prés possible de la plaie.


Ne jamais lâcher le point de compression,le secouriste doit maintenir le point
de compression sur le sujet allongé à plat,en attendant un moyen d’évacuation
et pendant le transport jusqu’à l’infirmerie ou l’hôpital.

TROISIEME CAS (Exceptionnel)


POSE D’UN GARROT CRAVATE.
Si un sauveteur isolé se trouve en présence d’une grosse artère sectionnée
(jet de sang important) et s’il doit pratiquer d’autres gestes d’urgence sur le
blessé ou sur d’autres blessés, il pose dans se cas exceptionnel un garrot
cravate.
Le garrot est toujours placé au-dessus du coude ou au-dessus du genou entre
le cœur et la plaie.
Le garrot ne se fera dans le cas d’un membre sectionné.
Il faudra noter la date et l’heure de la pose.

Hémorragie Artérielles Hémorragie veineuses Hémorragie capillaires


Le sang gicle le sang s’écoule saignement sans gravite
Par saccades en nappe en avant (ex :coupure de rasoir)
Rouge vermeil
Le garrot est toujours placé au-dessus du coude ou au-dessus
du genou entre le cœur et la plaie.
Le garrot ne se fera dans le cas d’un membre sectionné.
Il faudra noter la date et l’heure de la pose.
PRÉCAUTION D’EMPLOI DU GARROT

Noter l’heure de pose du garrot.

Ne jamais recouvrir un garrot.

Ne jamais desserrer un garrot.


Définition : C’est une lésion de la peau occasionnée par les objets
tranchants, coupant, etc.… .

 TYPES de plaies :

Simple : égratignure
Graves : étendue ou profondes.

Dangers : Infection.

Simple :
désinfecter les égratignures au mercurochrome.
Grave :
Couvrir avec un pansement stérile, ou ligne propre et évacuer.
Les plaies graves
TYPE DE PLAIE POSITION D’ATTENTE GESTES A EVITER
Plaies du thorax avec Ne pas obturer la plaie par
difficultés respiratoires un emballage étanche
Plaie de l’abdomen Ne pas tenter de réintégrer
les viscères qui sortent de
la plaie
Plaie à l’œil A plat dos calez la tête et Ne pas retirer un corps
protégez les deux yeux étranger
Plaie avec corps étrangers A plat dos Ne pas extraire le corps
étranger
Plaie localisée à un autre A plat dos
endroit chez une victime
consciente
Plaie chez une victime Ne pas laisser sur le dos
inconsciente
POSITION, PLAIE A L’ABDOMEN
POSITION, PLAIE AU THORAX
 DEFINITION
Une brûlure est une lésion tissulaire plus ou moins profonde provoquée par la
chaleur sous toutes ses formes, ou par produits chimique..
Une brûlure étendue est une brûlure grave.

LES CAUSES :
Les brûlures sont des lésions provoquées par la chaleur (corps solide, vapeurs
chaudes ou enflammées, l’électricité, les produits chimiques (acide, base etc.).

LES TYPES DE BRULURES :


On distingue deux types de brûlures

SUPERFICIELE : Elle n’intéresse que la surface de la peau, celle ci est soit


simplement rouge doit remettre de cloque (phlyctène) c’est le cas du coup de
soleil qui guéri tout seul.

PROFONDE : C’est l’épaisseur de la peau qui est détruite, la destruction peut


aller jusqu’au muscle et même parfois atteindre l’os.
Elle a un aspect noirâtre ou blanchâtre.
LES FACTEURES DE GRAVITE :

La gravité d’une brûlure dépend de :


-De son étendue (la surface de la brûlure).
-De son siège (l’endroit de la brûlure).
-De l’âge (chez l’enfant la brûlure est plus grave que chez l’adulte)
-Les premiers soins.

LES DEGRES DE GRAVITE :

Brûlures du 1er degré :


Clinique : érythème douloureux, guérison spontanée en 2 à 3 jours sans
séquelle
Physio-path : atteinte partielle de l’épiderme
CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BRULURE DU 3° DEGRE :

-Supprimer la cause.
-Enlever les vêtements sauf qui adhère a la peau.
-Refroidir la brûlure.
-Protéger et réchauffer le brûlé : drap stérile, drap propre, couverture de
survie.
-Emballer les brûlures : protéger les brûlures avec emballage stérile (sans
toucher aux brûlures).
-Couvrir le brûlé et installer le en position horizontale (en général sur le
Dos) enroulé dans une ou plusieurs couvertures stériles.
-S’il est brûlé dans le dos on le place en PLS.
-S’il est brûlé sur les cotés on le place à plat ventre.
-Appeler les secours médicalisés et évacuer.
CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BRULURE SUPERFICIELLE

REFROIDIR LA BRÛLURE :
Immédiatement, eau du robinet, température 8 à 25 °C
Pendant au moins 5 minutes, Sauf si état de choc ou hypothermie, ou
brûlure depuis plus d’une heure.
Le refroidissement par l’eau diminue la douleur et la profondeur de la
brûlure.
Il peut être poursuivi tant que la brûlure est douloureuse et doit être
interrompu en cas de sensation de froid, surtout chez l’enfant.
Conseiller à la victime de boire en abondance.

“ Refroidir la brûlure, pas le brûlé ”


REFOIDIR LA BRULURE
A GRAND EAU
Brûlures chimiques

Agir très rapidement.


Rechercher la nature du produit.
Déshabillage, arrosage,
tamponnement pour sécher ensuite.
Alerter les secours médicalisés.
Brûlures électriques

Reconnaissance du risque.
Coupure du courant chaque fois que c’est possible.
Ou demande de moyens spéciaux de dégagement.
Préparation des personnels et des matériels de
secourisme pour assurer une éventuelle manœuvre de
ventilation (M.C.E.).
Établir un bilan lésionnel.
Définition :
C’est la cassure d’un Os en un ou plusieurs endroits.

•Types :
Fermée: sans . plaie
Ouverte :avec plaie.

•Signe :
Déformation du membre – bleuissement – enflement - douleur –
impotence fonctionnelle.

•Conduite à tenir :
Immobiliser avec attelle en bois ou gonflable.
Lorsqu’on immobilise avec une attelle on immobilise avec livre ou
revueL’articulation avant, et l’articulation après la fracture.
•Fracture spéciale :
•Les côtes
Consciente : position assis.
Inconsciente : position PLS coté blesser
Colonne vertébrale :

Relevage à 04 personnes.
Immobilisé en respectant l’axe tête coup et tronc (la traction).
Cette précaution sera prise pendant le positionnement le relevage et le
transport de la victime sur un plan dur.

ENTORSE : Élongation et déchirement des ligaments et autres tissus mous


soutenant une articulation.

LUXATION : Déplacement d’un os par rapport à sa position normale dans


une Articulation (synonymes : Dislocation, déboîtement).

FOULURE : Élongation te déchirement des muscles et des tendons.


FRACTURE AVEC PLAIE
Déformation du membre – bleuissement – enflement - douleur –
impotence fonctionnelle.
DEFINITION :
Un bandage sert à maintenir ou protéger un pansement ou une partie du corps
blesser.
Un bandage peut se faire avec des bandes, mais le secouriste démuni de
bandes n’est pas embarrassé pour improviser un bandage : il confectionne une
fronde ou il utilise un triangle de tissu.

PRINCIPE :
Il existe plusieurs sortes de bandes : toile, gaze, crêpe élastique (bande
Velpeau), le tout est stérilisé et présenté dans une pochette.
La partie roulée s’appelle le globe, l’extrémité libre s’appelle le chef.

COMMENT FAIRE UN BANDAGE AVEC UNE BANDE :


Le secouriste tient le globe dirigé vers le haut dans la main droite et fait le
bandage de gauche à droite (et l’inverse s’il est gaucher).
Tout bandage est terminé par deux circulaires fixées par un nœud plat pour
bande.
Le pansement adhésif

Les bandages tubulaires

Les bandes
 APPLICATION D’UN BANDAGE :
Sur un segment de membre :
En spirale avec une bande, on décale à chaque fois d’un tiers de la largeur
de la bande.
Bandage du coude et du genou (la tortue).
L’articulation étant légèrement fléchie, faire deux circulaires sur son milieu,
puis faire les tours de bande de huit (8) alternativement sur le bras et l’avant
bras ou la jambe et la cuisse.
LE bandage ne doit pas bloquer l’articulation.
QUE FAIRE EN PRESENCE D’UNE FRACTURE DE MEMBRE ?
IMMOBILISER UNE FRACTURE AVANT TOUT DEPLACEMENT
-Pour empêcher la souffrance.
-Pour éviter l’aggravation.
-Pour éviter l’état de choc.
-Pour permettre le transport.

INTERDIR TOUT MOUVEMENT AU BLESSE


Empêcher le transport avant immobilisation du membre atteint.
C’est par une tentative de marche, par essai de réduction, par un transport
sans appareillage que la fracture s’aggrave.

EXAMINER COMPLETEMENT
Interroger le blessé pour rechercher les lésions associés : plaie, une
hémorragie, une autre fracture (colonne vertébrale), une contusion abdominale
ou thoracique (hémorragie interne possible).
• IMMOBILISER LE MEMBRE FRACTURE AVEC DOUCEUR
sans chercher à réduire la fracture en respectant la déformation.

• SURVEILLER L’ACCIDENTE
et l’évacuer confortablement en ambulance.

• CONDUITE À TENIR :
La conduite à tenir du secouriste est différente suivant qu’il s’agit d’une
fracture du membre supérieur ou du membre inférieur.
Le principe général est d’immobiliser les fractures du membre supérieur par
des écharpes et les fractures du membre inférieur par les attelles.
POUR IMMOBILISER LES FRACTURES DES MEMBRES SUPERIEURES
POUR IMMOBILISER LES FRACTURES DES MEMBRES INFERIEURS..
DEFINITION
Il y asphyxie quand l’appareil respiratoire est bloqué ou les voies respiratoires
obstruées et début d’asphyxie lorsque la respiration est gênée.

DIFFERENT CAS D’ASPHYXIE


Asphyxie proprement dite (manque d’oxygène)
Noyade, submersion
Pendaison, strangulation
Étouffement, enfouissement, écrasement
Électrocution, fulguration, hydrocution, insolation
Intoxication du sang
Empoisonnement des tissus

LES TYPES D’ASPHYXIE :

•Il existe deux types d’asphyxie :


LE TYPE BLEU :
C’est le type habituel, le visage, les lèvres et les ongles perdent leur couleur
habituelle et deviennent bleu (cyanose).
LE TYPE BLANC :
(pale) On l’appelle aussi syncopé, il est très rare.
-La peau du visage est décolorée
-La respiration et le pouls sont absents (arrêt du cœur)
-Les pupilles sont dilatées.

TYPE INTERMEDIAIRE :
Le sujet est de couleur rose est l’asphyxie Oxycarboné, électrocution,
suffocation, corps étranger, crise d’épilepsie, évanouissement.

• CONDUITE A TENIR :
-Ne pas perdre la tête et rester sauveteur
-Faire cesser la cause de l’asphyxie (différent selon le cas)
-Dégager les voies aériennes de la victime
-Prendre des mesures préliminaires
-Éviter le refroidissement
-Placer la victime en fonction du type d’asphyxie
1er Cas :
Victime consciente en état de choc avec un manque d’O2.
CONDUITE A TENIR :
Allonger la victime.
Libération des voies aérienne.
Pratiquer la ventilation artificielle immédiatement.
Éviter le refroidissement.
Réconforte la victime.
Position horizontale.

2ème Cas :
Victime inconsciente, ventile mais sa ventilation est gênée.
•CONDUITE A TENIR :
Libération des voies aérienne.
Tête en hyper extension.
La règle des trois C (col, cravate, ceinture).
Nettoyer la bouche et la gorge avec deux doigts recouvert d’un mouchoir
ou linge propre.
Pratiquer la ventilation artificielle immédiatement.
3ème cas :
Victime inconsciente la respiration est arrêtée, Les mouvements respiratoires
son arrêté, la victime est immobile.

CONDUITE A TENIR :
Dégager la victime.
Libération des voies aérienne.
Pratiquer immédiatement la ventilation artificielle (oral).
Définition :
Elle consiste à fournir de l’air à la victime qui respire difficilement ou qui ne
respire plus, faire fonctionner son appareil respiratoire.
Comment savoir si la victime ne respire pas !
Mouvement de la cage thoracique – bruit de la respiration au niveau des voies
aériennes bleuissement des extrémités (les lèvres) lobes des oreilles, lobes de
nez.
Conduite à tenir :
-Temps dégagement.
-Supprimer la cause.
-Des soins : bilan – dégagement des voies aériennes tête en arrière – ouvrir la
bouche et inspecter la gorge avec le doit ou crochet recouvert d’un mouchoir
pour retenir la salive, le sang ou tout corps étranger.
-Effectuer un balayage de la bouche.
-Saisir la langue et le menton entre le pouce et les autres doigts, et soulever la
mâchoire inférieure.
-Glisser l’index à l’intérieur de la bouche jusqu’à la base de la langue.
-Essayer de retirer l’objet en effectuant un balayage de la bouche.si la victime
est un enfant, balayer seulement si l’on aperçoit l’objet.
-Ouvrir les voies respiratoires- Renverser la tète vers l’arrière et donner 2
insufflations complètes de deux seconde chacune..
TECHNIQUE DE LA VENTILATION ARTIFICIELLE

-Pincer les narines de la victime. -Plaquer vos lèvres sur la bouche en assurant
un contact hermétique.
-Donner 2 insufflations complètes.
-Observer les mouvements de la poitrine pour s’assurer que l’air pénètre dans
les poumons.
Insufflation : 2 secondes chacune. Faire le bilan tous les 3 m/n et en fait la
ventilation jusqu’à ce que les secours arrivent ou quand la respiration reprend.
Si la victime respire difficilement :
La ventilation assistée devra s’adapter au rythme respiratoire de la victime. On
distingue trois méthodes.

Méthode par voie orale :


Bouche à bouche. Bouche à nez, Bouche a Bouche et nez.

Methode manuelle :
Heimlich, sylvestre, neilson, schaffer,.

Méthode mécanique :
Valise d’oxygénothérapie.
utilisation d’un réanimateur( bouteille d’oxygène), ballon, embu, Accordéon
avec Masque.
LA VICTIME S’ETOUFFE

Définition
Le mouvement de l’air entre l’extérieur et les poumons est complètement em-
pêché du fait d’une obstruction totale des voies aériennes.

 Risques
Les voies aériennes permettent le passage de l’air de l’extérieur vers les poumons
et inversement. Si ce passage est interrompu, l’oxygène n’atteint pas les poumons
et la vie de la victime est immédiatement menacée.

 Signes
La victime est le plus souvent en train de manger, ou, s’il s’agit d’un enfant, en
train de jouer avec un objet porté à sa bouche. Brutalement la victime :
– porte sa main à sa gorge,
– ne peut plus parler,
– garde la bouche ouverte,
– fait des efforts pour respirer sans que l’air n’entre ni ne sorte,
– ne peut plus tousser.
 Conduite à tenir

La victime se présente habituellement debout ou assise :


-1laisser la victime dans la position où elle se trouve.
-2constater l’obstruction totale des voies aériennes.
-

-3 désobstruer les voies aériennes en lui donnant.


5 claques dans le dos
-4en cas d’inefficacité des claques dans le dos réaliser
.

5 compressions abdominales selon la méthode décrite par HEIMLICH.


Le corps étranger peut se dégager progressivement au cours des
différentes tentatives.
-5 constater l’efficacité des claques dans le dos ou des compressions
abdominales.
Les manœuvres de désobstruction sont efficaces :
le corps étranger peut se dégager progressivement au cours des
différentes tentatives ; l’efficacité de ces manœuvres peut s’évaluer sur:
-l’apparition de toux,
-la reprise de la respiration.
Après expulsion du corps étranger, le sauveteur doit parler à la victime
et la réconforter.
.
METHODE DE VENTILATION ARTIFICIELLE MANUELLE
Désobstruer les voies aériennes en
lui donnant 5 claques dans le dos
Compressions abdominales
Désobstruction des voies aériennes chez le nourrisson

LA VICTIME S’ÉTOUFFE

Réaliser 5 claques dans le dos


– Coucher le nourrisson tête penchée en avant à califourchon sur l’avant-bras,
de façon à ce que sa tête soit plus basse que le thorax et facilite la sortie du
corps étranger.
– Maintenir la tête avec les doigts de part et d’autre de la bouche tout en évitant
d’appuyer sur sa gorge.
– Donner 5 claques dans le dos, entre les deux omoplates, avec le plat de la
main ouverte ;
Après les 5 claques dans le dos, si le corps étranger n’a pas été rejeté, procéder
comme ci-après.

Réaliser 5 compressions thoraciques


– Après avoir réalisé les 5 claques dans le dos, placer votre avant-bras contre
le dos de l’enfant et votre main sur sa tête ; le nourrisson est alors entre vos
deux avant bras et vos deux mains.
– Le retourner sur le dos tout en le maintenant fermement ; l’allonger tête basse
sur votre avant-bras et votre cuisse.
– Effectuer 5 compressions sur le devant du thorax, avec 2 doigts, au milieu de
la poitrine, sur la moitié inférieure du sternum, sans appuyer sur son extré-
mité inférieure.
– Après les 5 claques dans le dos et les 5 compressions thoraciques, vérifier
que le corps étranger n est pas dans la bouche.
– Délicatement, retirer le corps étranger s’il est visible et accessible.
– Si le corps étranger est expulsé, parler continuellement au nourrisson pour le
calmer.

PREMIERS SECOURS
Si le corps étranger n’est pas expulsé :
– répéter le cycle successivement en alternant les claques dans le dos
avec les compressions thoraciques ;
– faire alerter les secours d’urgence ;
– continuer jusqu’à obtenir une désobstruction des voies aériennes ou
jusqu à la perte de connaissance du nourrisson.
Obstruction partielle des voies aériennes

Si l’ obstruction des voies aériennes n’est pas totale, la victime a du mal à


respirer, fait des efforts de toux et parfois présente un sifflement respiratoire.
Bien souvent, elle est capable d’expulser elle-même le corps étranger.
En aucun cas le sauveteur ne doit pratiquer les techniques de désobstruction
décrites ci-dessus, car elles risqueraient de mobiliser le corps étranger et de
provoquer une obstruction totale des voies aériennes et un arrêt de la
respiration. Il dois alors :

– la laisser dans la position dans laquelle elle se sent le mieux, le plus


souvent assise.
Désobstruction des voies aériennes chez le nourrisson
claques dans le dos, retournement et compressions thoraciques
VENTILATION ARTIFICIELLE ORALE
METHODE DE VENTILATION ARTIFICIELLE MECANIQUE
METHODE DE VENTILATION ARTIFICIELLE MECANIQUE
TECHNIQUE DU MASSAGE CARDIAQUE MCE

Technique impeccable :
Avec deux sauveteurs sur un plan dur, bras tendus
Z : Zone d’appui sur la moitié inférieure du sternum
M : Milieu de sternum
C : Cœur
Z A: Zone d’appui du talon de la main
AX : Appendice xiphoïde (ne pas appuyer dessous) à droite façons de répéter
a zone d’appuyer
A1 : sauveteur : 15 appuis MCE puis 02 insufflations ainsi de suite.
A2 : sauveteur : un sauveteur insuffle 01 insufflation et l’autre masse 05
appuis. (ainsi de suite) jusqu’a l’arriver des secours.

Adulte =12 à 15 fois par m/n MCE = 80 pression par m/n


Enfant =15 à 25 fois par m/n MCE =100 pression par m/n
Nourrisson =25 à 30 fois par m/n MCE =120 pression par m/n

LES SIGNES ET SYMPTOMES DE CRISE CARDIAQUE


Douleur thoracique, refus d’admettre son état, Difficultés à respirer, Pouls trop
rapide Ou trop lent,ou encore irrégulier ;Pâleur ou coloration bleuâtre de la
peau ;Sueurs ; Nausées ; Vomissements.
PAR UN SAUVETEUR

( 15 )COMPRESSIONS ( 2 )INSUFFLATIONS
PAR UN SAUVETEUR

( 15 )COMPRESSIONS ( 2 )INSUFFLATIONS
PAR DEUX SAUVETEURS

( 5 ) COMPRESSIONS ( 1 ) INSUFFLATION
Une telle compression chasse le sang vers tous les organes
périphériques, mais aussi vers le poumon, pour l'oxygénation du
sang (Hématose).

Hématose

Processus qui permet la transformation de sang veineux pauvre en


oxygène en sang artériel riche en oxygène.
ADULTE ENFANT NOURRISSONS
POSITION DES Les deux mains Une main placée sur la Deux doigts placés
MAINS placées sur la moitié moitié inférieure du sur la moitié
inférieure du sternum sternum inférieure du
sternum (à un doigt
d’une ligne
imaginaire tracée
entre les mamelons)

INSUFFLATIONS L entes jusqu'à ce que Lentes jusqu’à ce que la Lentes jusqu’à ce


la poitrine se soulève poitrine se soulève que la poitrine
(de,1,5 à 2 secondes (de1à1,5 seconde se soulève (de 1 à
chacune chacune) 1,5seconde
chacune)
CYCLE : 15 compressions 5 compressions 1 5 compressions 1
2insufflations insufflations insufflation
RYTHME : 15 compressions en 5 compressions en 3 5 compressions en 3
10 secondes environ secondes environ secondes environ
LA VICTIME TOUSSE ET REAGIT, MAIS NE RESPIRE PAS

10 à 12 Insufflations par 20 Insufflations par minute


ADULTE
minute
ADULTE ENFANT ET NOURRISSON
LA VICTIME NE TOUSSE PAS, NE REAGIT PAS, ET NE RESPIRE PAS
 DEFINITION
Est du à une défaillance de la circulation sanguine qui conduit à la mort.
•Se voit :
-Pâleur
-Sueur
•S’entend :
Sensation de malaise « je me sens mal »
Angoisse « j’ai peur »
Refroidissement « j’ai froid »
Soif « j’ai soif »
•Se palpe :
Nez et mains froides
•Que faire ?
Le blessé :Allongé sur le dos, horizontal et au calme.
-Couvert.
-Rassuré.
-Ne pas donner à boire.
-Évacuer
-Surveiller.
Penser que tout accident peut faire un état de choc.
La perte de connaissance peut être totale ou partielle.
-1er cas la victime ne répond pas.
-2eme cas la victime prononce quelques paroles qui n’ont pas de sens. Il
arrive d’ailleurs qu’après avoir été d’abord partielle, la perte de
connaissance devienne totale.
Une personne peut perdre connaissance, après avoir :

Des blessures évidentes


Sans blessures évidentes

•Types : On distingue 02 types qui sont :

Blessures évidentes personne sans connaissance :


•Causes :
Fractures du crâne ou de la tête.
Graves hémorragies externes.
Blessures profondes importante sans hémorragie.
Fracture ouverte des membres.
Brûlure étendue.
Sans blessure évidente personne sans connaissance :
•Causes :
Fractures fermées du crâne.
Hémorragie interne (poitrine ou ventre.

•Que ferez vous dans ce cas de victime sans connaissance


•C.A.T
Allonger la victime en PLS.
Desserrer les vêtements règle de 03 C
Pratiquer V.A
Arrêter l’hémorragie
Immobiliser la fracture
Évacuer le plutôt possible.
Surveiller.

NOTA : Dans tous les cas le problème est généralement difficile et souvent
seul le médecin peut faire le diagnostic.
De nombreuses morsures de serpent sont le fait de serpents non venimeux et
doivent simplement être nettoyées avec un antiseptique. Les morsures
infligées par des serpents venimeux requièrent des soins d’urgence.
La morsure s’accompagne d’une douleur vive immédiate et d’un œdème.
Après une vingtaine de minutes, la douleur s’intensifie, et des vertiges, des
nausées et des sueurs apparaissent.
La victime a des étourdissements et peut être atteinte d’un choc cardio-
vasculaire. L’identification du serpent est indispensable pour déterminer le
sérum antivenimeux approprié.

Conduite à tenir
L’objectif des premiers gestes de secourisme est de ralentir la diffusion du
venin dans l’organisme.
La personne qui a été mordue doit rester immobile pour ne pas accélérer la
circulation sanguine.
 En revanche:
il ne faut pas tenter d’inciser la plaie, de la cautériser ou d’aspirer le venin, ni
d’appliquer un garrot. Il faut maintenir la partie atteinte à un niveau plus bas
que le reste du corps. La plaie doit être désinfectée et protégée par une
compresse ou un linge propre.
Dès les premiers soins terminés, le témoin de l’accident doit immédiatement
prévenir les secours.
Morsures De Scorpion

Scorpion prêt à piquer


La posture du scorpion qui s’apprête à attaquer (soit pour piquer une
proie, soit pour se défendre) est caractéristique : dos recourbé vers le
haut, queue balancée vers l’avant. Au moment de la piqûre, l’aiguillon
situé à l’extrémité de sa queue se déplie et se trouve devant lui (le
scorpion pique « queue par-dessus)
Scorpion
LES MORSURES DE CHIEN

les morsures de chien ou de regard présentent un double danger : elles


entraînent un risque d'infection de la plaie qu'il faut nettoyer et désinfecter,
mais surtout, elles peuvent transmettre la rage.
Si vous vous faites mordre par un chien errant ou dont le propriétaire ne peut
pas prouver qu'il est vacciné, il faut consulter rapidement un médecin qui devra
vous faire le vaccin contre la rage (* index, Vaccinations). Pour vérifier que
l'animal est ou n'est pas contaminé, ce dernier doit être capturé par des
personnes habituées à ces tâches (policiers, pompiers, gendarmes, personnel
vétérinaire), vivant de préférence, sauf s'il risque de mordre une deuxième
personne, auquel cas il faudra l'abattre.
L'animal doit ensuite être rapidement amené dans un service vétérinaire, pour
y être examiné. Il peut présenter des signes qui évoquent la rage (agressivité,
hypersalivation), mais, surtout, il mourra au plus tard dans les dix jours
suivants s'il est réellement atteint de la maladie (* index, Maladies
infectieuses). S'il est atteint ou si l'on n'a pas pu le capturer et qu'un doute par
conséquent subsiste, la vaccination doit être rapidement entreprise ; en effet,
une fois que la maladie se déclare (le plus souvent, plus de dix jours après)
elle ne peut se guérir, et le malade meurt rapidement dans de grandes
souffrances.

C.A.T

-Consciente Sur le dos


-inconsciente PLS
-rassurer la victime
-Évacuer
-surveiller
VIRUS DE LA RAGE
LES MORSURES DE CHIEN
Définition :
Les gelures sont produites par le froid
Le froid ralenti la circulation du sang, les points sensibles du corps, sont les
extrémités (pied, oreilles, nez, mains qui sont des parties découvertes).
Les gelures sont favoriser par le froid humide qui pénètre davantage la région
menacée s’engourdit, une sensation de fourmillement apparaît les extrémités
deviennent alors froides blanches et insensibles.
Au moment du réchauffement il apparaît :
Des cloques (Phlyctènes) avec une douleur vive et gonflement ,Ces lésions
sont comparables aux brûlures ordinaires.
Ce risque particulier est entré dans l’industrie par la transformation des
produits à des températures tés basses (liquéfaction des gaz a moins de 160°)

 Conduite à tenir
-Il ne faut pas faire de friction
-Il ne faut pas de bain chaud
-Il ne faut pas d’exposition à proximité d’un feu
-Il faut se contenter de rouler la victime dans une couverture et le transporte le
plutôt possible à l’hôpital.
Définition :
Ne jamais confondre une personne dans état comateux avec ces deux états
voisines.
La perte de connaissance et l’asphyxie.
Car en réalité l’être humain résulte de deux vies.
Une vie végétative et une vie de relation.

Le comateux est la personne qui a la disparition de la vie de relation, et dont la


vie végétative demeure (présente et régulière).
Il se trouve dans un état d’inconscience, mais peut entendre toutes les
conversations sans y pouvoirs répondre.
Il peut rester dans cet état des heures, des jours des mois et même des années
sans mourir et cela para port, à la présence du bon état de ces fonctions vitales,
respiration et circulation.

-La vie normale est égale à la vie de relation plus la vie végétative.
-Disparition de la vie de relation est égale à la vie des plantes.
-Disparition de la vie végétative est égale à la mort.
Lors, d’un important incident dans une entreprise ou suite a une
catastrophe naturelle, le nombre de blessé ne permet pas toujours de
les soigner et de les évacuer tous en même temps.
De ce fait il importe de classer les urgences en fonction de fleurs état de
gravité.

EXTREME URGENCE : Blessés a évacuer immédiatement.


-Les blessés thoraciques (Asphyxie)
-Les grands choqués.
-Les hémorragies internes et externes non garrotables.

PREMIERE URGENCE : Blessés a évacuer dans l’heure qui suit (en


deuxième position) .
-Les hémorragies garrotables mal stoppé .
-Les membres écrasés ou broyés .
-Les plaies abdominales et thoracique graves .
-Les grands brûlés.
Dans les cas ou les fonctions vitales ne sont pas atteintes mais peuvent
le devenir.
DEUXIEME URGENCE : Blessés à évacuer en troisième lieu.
-Les fracturés du crâne, bassin et de la colonne vertébrale.
-Les fractures ouvertes des membres.
Dans le cas ou les fonctions vitales ne sont pas troublées.

SANS URGENCE : Les blessés à évacuer en dernier lieu.


-Les fractures fermées des membres.
-Les plaies simples peut importantes.

CONDUITE À TENIR DEVANT UN ACCIDENTE :


Le secouriste est la seule personne capable d’accomplir les gestes
efficaces et indispensables pour :
-Soustraire la victime du danger.
-Prodiguer les premiers soins.
-Alerter les secours.

IL FAUT TOUJOURS SE SOUVENIR DE CES 3 IMPERATIFS


Pour effectuer une manutention dans de bonne condition, il y’a deux
principes à respecter.

1) principe

Économie d’effort.

Il dépend de deux critères :


-La distance parcourue avec la charge.
-Le poids de la charge a déplacé.
Le travail effectuer est égal a la multiplication du poids de la charge par
la longueur du déplacement.

EXP :
On doit déplacer un sac de 50 kg sur une distance de 15m
50kg x15m=750 kgs.
2) principe

Principe de sécurité physique :

Parties du corps intervenant dans une manutention.

A) Membres inférieurs : ils servent à soulevé la charge.


B) Membres supérieurs : Qui servent à maintenir la charge.
C) la colonne vertébrale : Qui serve à la rigidité du corps.

Constitution de la colonne vertébrale : 33 vertèbres séparées les unes


des autres par un disque intervertébraux.

CONDUITE A TENIR

1) superposition des centres de graviter.


2) Fixation de la colonne vertébrale.
3) Recherche des points d’appuis.
4) Orientation et mobilité des pieds.
5) Action primordiale des jambes.
Préparer vous pour lever
prêt
levez
Envoyer le brancard -----posez
Préparer vous pour lever
prêt

levez
posez Attention pour poser
A genoux—préparer vous lever

prêt

levez

plaquez

Lever vous
A genoux
déplaquez
Attention pour poser
posez
Préparer vous pour lever

prêt
Levez –envoyer le brancard
Attention pour poser
posez

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