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Banque PT 2014 - Epreuve A: Lyc Ee Laetitia Bonaparte SP ePT

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Lycée Laetitia Bonaparte Spé PT

Banque PT 2014 – Épreuve A

Partie I : Étude d’une projection orthogonale

Dans cette partie, on travaille dans l’espace euclidien orienté R3 , muni du produit scalaire usuel, noté
h , i. On désigne par (~ı, ~, ~k) la base orthonormée directe canonique de R3 . On considère le vecteur
1
~n = √ (~ı + ~k) .
2
On désigne par D la droite vectorielle engendrée par ~n et F le plan vectoriel orthogonal à D.

1. On note pD la projection orthogonale sur D et A sa matrice dans la base canonique.


(a) Que vaut A2 ?
(b) Que vaut, pour tout ~u ∈ R3 , h ~u − pD (~u), ~n i ?
(c) En déduire que, pour tout ~u ∈ R3 , pD (~u) = h ~u, ~n i ~n .
(d) Calculer pD (~n) .
(e) Rappeler la définition d’un vecteur propre.
(f) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de pD .
(g) L’endomorphisme pD est-il diagonalisable ?
(h) Vérifier que  
1
0 21 2
A= 0 0 0 .
1
2
0 21
2. Reprendre les mêmes questions pour pF , projection orthogonale sur F , et déterminer sa matrice B
dans la base canonique (on pourra, dans un premier temps exprimer pF en fonction de pD ).

Partie II : Une formule de changement de base

On considère toujours l’espace euclidien orienté R3 , rapporté au repère orthonormé direct (~ı, ~, ~k), et
1
on reprend les notations de la partie I. Soit ~n = √ (~ı + ~k), on note D la droite engendrée par ~n et F le
2
plan orthogonal à D, et on note pD (resp. pF ) la projection orthogonale sur D (resp. sur F ).

pF (~k)
1. On pose I~ = , et on définit le vecteur J~ de sorte que (I,
~ J,
~ ~n) soit une base orthonormée
~
pF (k)
indirecte de R3 . Sans calculer les coordonnées de I~ et J,
~ montrer que

J~ ∈ F ∩ Vect(~ı, ~) .

1
2. On note P la matrice de passage de la base (~ı, ~, ~k) vers la base (I, ~ J,
~ ~n). Après avoir rappelé ce que
représentent les colonnes de P , donner l’expression de P .
3. En déduire les expressions de ~ı, ~, ~k en fonction de I,
~ J~ et ~n, puis celles de pF (~ı), pF (~), pF (~k) en
fonction de I~ et J~ .
4. Soit ~u un vecteur de coordonnées (x, y, z) dans la base (~ı, ~, ~k). Son image par pF a pour coordonnées
~ J)
(X, Y ) dans la base (I, ~ de F . Donner l’expression de X et Y en fonction de x, y et z.

Partie III : Projections orthogonales de l’hélice

On se place désormais dans l’espace affine euclidien orienté R3 , rapporté au repère orthonormé direct
(O;~ı, ~, ~k). On considère dans cet espace l’hélice circulaire (H), dont une représentation paramétrique est
 √
x(t) = 2 cos t



y(t) = 2 sin t , t ∈ R
 z(t) = 2√2 t

1  ~
On reprend les notations de la partie précédente : ~n = √ ~ı + k ; on désigne par p la projection affine
2
orthogonale sur le plan passant par l’origine et de vecteur normal ~n. On note (C) l’image de (H) par la
projection p.

1. On rappelle que D est la droite vectorielle engendrée par ~n, F est le plan vectoriel orthogonal à D,
et pD et pF sont les projections orthogonales sur D et F respectivement. On définit les vecteurs I~ et
J~ comme dans la partie précédente.
~ J)
(a) Montrer qu’une représentation paramétrique de la courbe (C) dans le repère (O, I, ~ est donnée
par (
X(t) = 2 t − cos t
√ , t∈R
Y (t) = 2 sin t
(b) Montrer que tous les points de la courbe (C) sont réguliers.
h π πi
(c) Montrer que l’on peut réduire l’intervalle d’étude à − , .
2 2
Comment se déduit alors le reste de la courbe à partir de cette restriction ?
h π πi
(d) Étudier les variations de X et Y pour t ∈ − , .
2 2 h π π i
(e) Tracer sur le document-réponse joint la courbe (C) pour t ∈ − , + 3π . La courbe devra
2 2
être tracée à l’échelle 1.

Partie IV : Caractérisations des projecteurs orthogonaux

Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2. On travaille maintenant dans l’espace euclidien Rn muni
du produit scalaire usuel, noté toujours h , i. On désigne par || || la norme euclidienne de Rn . On note
(~e1 , . . . , ~en ) la base canonique de Rn . On appelle projecteur un endomorphisme p de Rn vérifiant p ◦ p = p.

1. Soit p un projecteur orthogonal. En écrivant, pour tout vecteur ~u de Rn , ~u = p(~u) + (~u − p(~u)),
montrer que
∀ ~u ∈ Rn , ||p(~u)|| ≤ ||~u|| .

2
2. Soit p un projecteur de Rn .
(a) Montrer que
Rn = Im p ⊕ Ker p .
(b) Montrer que p est la projection sur Im p parallèlement à Ker p.
3. Soit p un projecteur de Rn vérifiant
∀ ~u ∈ Rn , ||p(~u)|| ≤ ||~u|| .
(a) Soit ~x ∈ Im p et ~y ∈ Ker p. En considérant le vecteur ~u = ~x + λ ~y , λ ∈ R , montrer que
∀λ ∈ R, λ2 ||~y ||2 + 2λ h ~x, ~y i ≥ 0 .

En déduire que h ~x, ~y i = 0.


(b) Montrer que p est un projecteur orthogonal.
4. Soit f un endomorphisme de Rn . On définit l’application f ∗ par
n
X
∀ ~x ∈ Rn , f ∗ (~x) = h f (~ei ), ~x i ~ei .
i=1

(a) Vérifier que f ∗ est un endomorphisme de Rn .


(b) En exprimant ~x dans la base (~e1 , . . . , ~en ), montrer que, pour tout (~x, ~y ) ∈ Rn × Rn ,

h f (~x), ~y i = h ~x, f ∗ (~y ) i .

(c) Soit g un endomorphisme de Rn vérifiant


∀ (~x, ~y ) ∈ Rn × Rn , h f (~x), ~y i = h ~x, g(~y) i .
Montrer que g = f ∗ .
5. Soit p un projecteur orthogonal.
(a) Montrer que, pour tous (~x, ~y ) ∈ Rn × Rn , h p(~x), ~y i = h p(~x), p(~y) i .
(b) En déduire que p = p∗ .
6. Soit p un projecteur.
(a) Montrer que Im p∗ ⊂ (Ker p)⊥ .
(b) Soit ~y ∈ (Ker p)⊥ . Montrer que, pour tout ~x ∈ Rn , h ~x − p(~x), ~y i = 0.
En déduire que ~y = p∗ (~y ) puis que (Ker p)⊥ ⊂ Im p∗ .
(c) Montrer que si p = p∗ , alors p est un projecteur orthogonal.

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