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Chap 2 Presentation de Linux 2 Installation de Linux

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I.

INSTALLATION D’UNE DISTRIBUTION LINUX

A. Support d’installation

Voici comment, étape par étape, installer une distribution Debian. Il s’agit de la version
7.1.0.

1. Choix de l’Unité d’amorçage1

Le choix d’une unité d’amorçage est fonction du type de support que vous disposez
pour installer un système d’exploitation. Ça peut être : un HDD, un lecteur optique, le
port USB, une carte réseau. Pour le cas du présent cours, l’installation du système
s’effectuera dans une machine virtuelle VirtualBox. Le support que nous utiliserons
c’est un système d’exploitation au format ISO ce qui implique le choix d’un lecteur
logique comme unité d’amorçage.

2. Choix du type d’installation

Une fois le système démarré, il y a deux modes d’installation qui s’offrent avec Debian :
le mode graphique et le mode Texte

1
Une unité d’amorçage est une unité sur laquelle le système démarre.
L’installation est effectuée en mode texte, ce qui est la meilleure méthode pour
Debian (il existe un installateur graphique peu utilisé).

B. Choix des langues et pays

Trois écrans vous permettent de choisir :


 La langue utilisée par le processus d’installation. Naviguez avec les flèches,
appuyez sur [Entrée] pour continuer. Dans la suite, c’est le français qui est utilisé.

 Selon la langue initiale choisie, Debian vous demande ensuite dans quel pays
vous vous situez. C’est utile car c’est ainsi que sont positionnées les variables
locales : format de date, d’heure, encodage des caractères, formats
numériques et monétaires, etc.
 Enfin, choisissez votre type de clavier. Pour la France, c’est fr­latin9.

C. Paramètres du réseau

Les trois étapes suivantes concernent les informations réseaux de base. Si l’installateur
n’a pas réussi à configurer la carte réseau par DHCP, il vous demandera de saisir les
informations de base :
 Adresse IP ;
 masque de sous réseau ;
 passerelle par défaut ;
 DNS.
Puis vous devez saisir un nom d’hôte (le nom de la machine sur le réseau) et le nom
du domaine. Si votre machine n’appartient à aucun domaine, laissez le champ vide.

D. Partitionner les disques

De manière simpliste, vous avez le choix entre trois principales méthodes pour
partitionner vos disques :
 Une méthode assistée (voire automatique) en utilisant le partitionnement
classique.
 Une méthode assistée proposant le LVM (Logical Volume Manager).
 Une méthode manuelle.
La méthode assistée classique dans le cas d’une nouvelle installation donne
des bons résultats. Si vous réinstallez une machine, ou que vous installez Debian sur une
machine disposant déjà de partitions contenant les dossiers personnels par exemple,
passez par un partitionnement personnalisé.
Le LVM consiste à regrouper des disques physiques ou partitions (appelés
volumes physiques) en un seul grand espace (appelé groupe de volumes) dans lequel
vous pouvez découper des espaces logiques à volonté (appelés volumes logiques),
les agrandir, les réduire, etc.
Si vous avez choisi la première méthode, vous accédez à l’écran suivant. Pour
les besoins du livre, un espace de 8 Go (environ) a été créé sous VirtualBox comme
premier disque SCSI. C’est celui­ci qui va servir pour l’installation.

L’étape suivante consiste à choisir le schéma de partitionnement :


 Soit une seule grosse partition dans laquelle vous mettez tout (système,
programmes, données). Tout est mis dans la partition racine /.
 Soit deux partitions : une partition racine qui contiendra le système et tous ses
composants (programmes, paramètres systèmes, etc.), et une partition qui va
contenir les données des utilisateurs. Pour un poste de travail ou un PC
personnel (à la maison), c’est la méthode la plus pertinente : elle permet de
réinstaller facilement un autre système (mise à jour ou réinstallation complète)
sans casser les données personnelles : la nouvelle distribution ainsi installée
pourra réutiliser la partition montée sur /home et ainsi récupérer les données.
 La troisième méthode propose de créer cinq partitions différentes : la racine /,
les données personnelles /home, les composants utilisateurs (programmes,
bibliothèques, données partagées associées, etc.) /usr, le contenu variable
/var et les fichiers temporaires /tmp. Ce choix est tout à fait pertinent sur un
serveur. Les mails, informations DHCP, sites web, etc., sont souvent stockés dans
/var. Les mises à jour des divers programmes (services) sont dans /usr, etc. Ce
schéma de partitionnement est quasi-parfait : tout est indépendant. Il devient
bien plus simple ensuite de changer de disque, de migrer les données,
d’étendre la taille des volumes, etc., sans casser le reste.

Le meilleur choix pour l’installation de test est le second, la suite des opérations se base
sur celui-ci.

S’agissant d’une méthode semi­automatisée, Debian vous indique ses choix


pour chacune des partitions. Vous constatez la présence de trois partitions au lieu des
deux proposées. Debian a analysé la taille mémoire de la machine et propose la
création d’une zone de swap correspondant au meilleur choix possible.
Ne soyez pas non plus surpris par les numéros de partitions. Très souvent la seule
partition primaire est la racine / tandis que toutes les autres sont des partitions logiques
au sein d’une partition étendue, et Linux numérote les primaires de 1 à 4 (une partition
étendue est une partition primaire) tandis que la numérotation des partitions logiques
débute à 5.
Si ce schéma de partitionnement vous convient, validez. L’écran suivant vous donne
un récapitulatif que vous devez de nouveau valider.

Une fois les changements validés, une barre de progression vous informe de
l’état du partitionnement et de l’écriture des nouveaux systèmes de fichiers. Debian
va ensuite monter ces systèmes pour l’installation.

E. Comptes root et utilisateurs

Vous devez maintenant saisir le mot de passe de l’administrateur root de la


machine. Celui-ci vous sera demandé deux fois pour confirmation.

Vous devez ensuite créer au moins un utilisateur simple. Vous devrez saisir le nom
complet de la personne et Debian vous propose un login. Saisissez ensuite les mots de
passe associés. Vous pouvez créer plusieurs utilisateurs mais rien ne vous empêche de
faire ceci après l’installation.
F. Installation

L’installation se déroule en plusieurs étapes :


 Installation des éléments de base. Soit téléchargés ou contenus sur le support
d’installation, les éléments de base sont recopiés sur votre disque. Ils se
composent des packages essentiels.

 Vous choisissez ensuite un miroir : c’est le lieu (sur Internet) où sont présents les
dépôts de logiciels Debian. Si vous n’utilisez pas de dépôts, Debian se base
uniquement sur le contenu du support d’installation. S’il s’agit d’un DVD il n’y a
pas de problèmes, mais si vous utilisez comme ici un CD d’installation réseau,
seule la base est présente et rien d’autre. Les miroirs contiennent aussi les mises
à jour, notamment de sécurité, parues entre le moment où votre support est
sorti et le moment présent. Il est donc fortement conseillé, même si vous
disposez de l’ensemble des supports, de configurer un dépôt
 Vous choisissez d’installer un ou plusieurs ensemble de logiciels prédéfinis. Ces
ensembles sont regroupés par thèmes : environnements de bureau (kde,
gnome, xfce, etc.), les différents serveurs (fichiers, impression, dns, courrier, SQL,
etc.)

Ces étapes passées, l’installation commence.

G. Fin d’installation et redémarrage

La dernière étape avant la fin de l’installation est l’écriture du chargeur de


démarrage (bootloader). Il s’agit de l’installation de GRUB. C’est très simple ici car
c’est le seul système installé. Sachez que le chargeur de démarrage écrase celui
précédemment installé, mais que vous pouvez parfaitement utiliser grub pour
démarrer n’importe quel système y compris Windows.

Il n’y a plus qu’à rebooter.

Grub vous propose par défaut deux entrées :


 le mode normal ;
 le mode single-user, ou mode de dépannage.
Démarrez sur le premier. Si tout va bien et que la carte graphique a été
reconnue, vous devez arriver sur le gestionnaire de sessions.

Tout a fonctionné. Le gestionnaire d’affichage attend une connexion.


II. INTERFACES UTILISATEURS

Il y a deux types d’interfaces que le système d’exploitation offre à l’utilisateur


pour manipuler l’ordinateur. Il s’agit de l’interface ligne de commande (LCI) qui est
une interface exigée pour l’administration réseau et l’interface graphique (GUI).

A. Interface ligne de commande (Ligne Commande Interface)

Sous cette interface, l’administrateur a la possibilité de lancer jusqu’à six(6)


terminaux à l’aide de la combinaison des touches : Ctr+Alt+F1 (pour le terminal tty1),
Ctr+Alt+F2 (pour le terminal tty2)… Ctr+Alt+F6 (pour le terminal tty6). Et pour retourner
à l’interface graphique, il va utiliser la touche de fonction F7 dans la même
combinaison. Donc Ctr+Alt+F7

B. Interface graphique (Graphic User Interface)

Cette interface est comme celle que Windows présente à l’utilisateur, qui
permet de manipuler l’ordinateur à l’aide des images que le système présente.
Elle est facile à manipuler mais non recommandé pour l’administration
système.

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