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Cours Beton Arme 1

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Cours :

Béton Armé I

3ème année licence Génie Civil

Dr. ZENDAOUI Abdelhakim


INTRODUCTION EN BETON ARME
Le béton armé est un élément mélangé par plusieurs matériaux, il est constitué par la
réunion de deux matériaux que nous supposons simple ; c’est le béton et l’acier, disposés d’une
façon à utiliser d’une manière économique la résistance de chacun d’eux.

On appelle béton armé le matériau obtenu en ajoutant au béton des barres en acier. Ces
barres en acier sont généralement appelées armatures.

Dans l’association béton + acier, le béton résiste aux efforts de compression et l’acier
résiste aux efforts de traction (car le béton est faible dans la résistance à la traction) et
éventuellement aux efforts de compression si le béton ne suffit pas pour prendre tous les efforts
de compression qui existent.

Résistance à la traction = 20 MPa à 40 MPa


Béton
Résistance à la traction = 2 MPa à 4MPa

Acier  Traction ou compression (200 MPa à 500 MPa)

Avantages et inconvénients du béton armé :

1- Avantages :

a. L’intérêt économique : Le béton est le moins coûteux des matériaux résistant à la


compression et susceptible d’être associé à d’autres éléments.

On dit que l’acier est actuellement le seul matériau utilisé dans la fabrication des armatures
parce que sa résistance est moins chère des matériaux pouvant être résistés à la traction.

b. La souplesse d’utilisation : le béton étant mis en place (dans des moules : coffrage) à l’état
pâteux ; il est possible de réaliser des constructions aux formes les plus variées et les armatures
peuvent être facilement liées. Les assemblages entre différents éléments en béton se réalisent
par simple contact.

Le béton armé se traite facilement à la préfabrication en usine.

c. Economie d’entretien : les constructions en béton armé ne nécessitent aucun entretien tandis
que les constructions métalliques ont besoins d’être peintes régulièrement.

1
d. Résistance au feu : les constructions en béton armé se comportent beaucoup mieux en cas
d’incendie que les constructions métalliques ou en bois. Le béton, grâce à sa mauvaise
conductibilité thermique retarde les effets de la chaleur sur les armatures, il est possible de
remettre en service la construction après les réparations superficielles ce qui est impossible pour
les constructions métalliques. Cette propriété a permis d’utiliser le béton armé dans certaines
parties des fours.

e. Résistance aux efforts accidentels : le béton armé en raison de son poids important est
moins sensible aux variations de surcharges que d’autres modes de constructions.

f. Durabilité : le béton armé résiste bien à l’action de l ‘eau et de l’air la seule condition a
observer est la protection des armatures.

2. Les inconvénients du béton armé :

a. Le poids : les ouvrages en B.A sont plus lourds que les autres modes de constructions.

b. L’exécution : pour exécuter un ouvrage en béton armé il faut :

- Préparation de coffrage qui demande beaucoup de temps et un travail de charpente


important. Ce coffrage doit rester en place jusqu'à se que le béton atteint une résistance
suffisante.

- le placement des armatures.

- pendant et après les mises en place du béton, il faut prendre des précautions pour le
protéger contre le gel et l’évaporation de l’eau.

- Le contrôle de la qualité du matériau perfectionné lors du gâchage.

c. Brutalité des accidents : les accidents qui surviennent d’un ouvrage en béton armé sont en
général soudains ou brutaux, en général ces accidents sont dus à des erreurs de calculs ou de
réalisations.

d. Difficulté de modification d’un ouvrage déjà réalisé : il est difficile de modifier un


élément déjà réalisé.

2
CHAPITRE 01 : LES COMPOSANTS DU BETON ARME

1- Le béton :

1.1- Généralité :

Le béton est un matériau monolithique obtenu par l’association d’une pâte de ciment et
de granulats (sable, gravier, cailloux).

Les proportions de ces composants et le dosage en ciment exprimé par le rapport E/C
sont les principaux responsables des propriétés et qualités requises du béton avant ou après
durcissement.

Le béton à l’état frais doit être maniable afin qu’il puisse remplir parfaitement le moule
qui lui offert sans ségrégation, et stable en service capable d’absorber les efforts qui le
sollicitent.

Les qualités recherchées pour un bon béton :


- Résistance mécanique élevée (25-40 MPa).
- Imperméabilité à l’eau et absence de réaction chimique avec l’acier.
- Bonne mise en œuvre (facile à couler).
- Bonne tenue dans le temps.
Ces qualités seront obtenues, en jouant sur les paramètres suivants :
- La qualité du ciment et granulats.
- Le dosage (quantité).
- Un bon mélange (homogénéité).

1.2- Les composants d’un béton :

- Granulats : Fragments de roches de différentes grosseurs, selon leurs dimensions les


granulats sont classés en trois catégories qui vont de 0,08mm à 100mm. On trouve donc les
sables, les graviers et les cailloux.

- Ciment : Est un liant constitué d’une poudre fine qui gâchée avec l’eau, devient une
pâte plus ou moins épaisse, durcit sous la seule influence de l’eau.

- L’eau de gâchage : La quantité d’eau employée pour le gâchage est supérieure à celle
nécessaire à l’hydratation du ciment du fait qu’une partie de l’eau s’évapore lorsque le béton
durcit à l’air.

3
- Adjuvants : Les adjuvants du béton sont des produits chimiques que l’on ajoute au
béton (en très faible quantité) avant ou après malaxage en vue de modifier certaines propriétés
du béton frais, du béton au cours du durcissement ou du béton durci.

1.3- Caractéristiques physiques et mécaniques du béton :

1.3.1- Masse volumique :

- La masse volumique des bétons courants est comprise entre 2200 et 2400 kg/m3
(2200 ≤ ζ ≤ 2400 kg/m3).

- La masse volumique béton à granulats légers  700 ≤ ζ ≤ 1500 kg/m3.


- La masse volumique béton à granulats lourds  3500 ≤ ζ ≤ 4000 kg/m3.
- La masse volumique du béton armé  ζ = 2500 kg/m3.

1.3.2- Déformations différées du béton :

a) Retrait : C’est le raccourcissement du béton non chargé au cours de durcissement, il


est dû à l’évaporation de l’eau de gâchage en excès non combinée au ciment. Le retrait est
susceptible de provoquer des déformations de l’ordre de 0,2 à 0,5 mm par mètre.

Le retrait augmente si l’élément est fin et si la quantité du ciment augmente, et aussi


plus le climat est sec plus il y’a du retrait.

b) Fluage : Le fluage est l’accroissement des déformations relatives dans le temps sous
charges constantes.

Le fluage augmente avec la quantité d’eau ajoutée et la sécheresse de l’eau, il diminue


si le dosage en ciment augmente et avec l’âge de l’échantillon à l’essai.

4
𝜀

𝜀𝑑

𝜀𝑖

0 24h 𝑇𝑠 Temps

𝜀𝑖 : Déformation instantanée sous les charges appliquées.

𝜀𝑑 : Déformation différée sous charge constante.

𝜀𝑑 = 2 𝜀𝑖

1.3.3- Déformations du béton sous actions courtes (durée < 24 H) :

a) Résistance à la compression : Un béton est défini par la valeur de sa résistance à la


compression à l’âge de 28 jours dite valeur caractéristique requise (spécifiée).

L’essai de compression est effectué sur des cylindres en béton comme suit :

D =16cm F
𝜋𝐷2
𝑆=
4

𝐹 𝐹. 4
𝜎= = (𝑁 𝑚𝑚2 𝑜𝑢 𝑀𝑃𝑎)
𝑆 𝜋𝐷 2
H =32cm

La courbe suivante montre l’évolution de la résistance du béton à la compression dans


le temps :

5
𝑓𝑐𝑗

𝑓𝑐28

28 jours j

- 𝑓𝑐𝑗 : La résistance à la compression à ‘j’ jour.


- 𝑓𝑐28 : La résistance à la compression à ‘28’ jour ; C’est la résistance
caractéristique du béton.

b) Résistance à la traction : La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours


notée et conventionnellement définie par la relation :

𝑓𝑡𝑗 = 0,6 + 0,06𝑓𝑐𝑗

La résistance à la traction du béton est inférieure à sa résistance à la compression à un


1 1
rapport de à pour un béton courant, donc est négligée dans le calcul des ouvrages en béton
12 13
armé.

1.3.4- Déformations longitudinales du béton :


a) Module d’élasticité du béton (Module de YOUNG) : Sous les contraintes
normales, on distingue des modules de Young instantanés (𝐸𝑖𝑗 ) et le module de Young
différé (𝐸𝑣𝑗 ), le premier est utilisé pour les calculs sous chargements instantanés (le temps de
chargement<24H), et pour les chargements de longues durées on utilise le module de Young
différé qui prend en compte les déformations de fluage du béton.

⁄ 1
- Le module instantané : 𝐸𝑖𝑗 = 11000(𝑓𝑐𝑗 ) 3 avec : 𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 ≤ 60𝑀𝑃𝑎

- Le module différé est prise 1⁄3 du module instantané :

1 1⁄
𝐸𝑣𝑗 = 𝐸𝑖𝑗 = 3700(𝑓𝑐𝑗 ) 3
3

6
b) Coefficient de poisson : Lorsqu’on soumet une éprouvette de béton de longueur l à
des efforts de compression, il se produit non seulement un raccourcissement longitudinal Δl
mais également un gonflement transversal. Si a est la dimension initiale du côté de l’éprouvette,
cette dimension devient a+Δa après le gonflement. F
a
𝛥𝑎 𝑎 Δa
On appelle le coefficient de poisson : υ =
𝛥𝑙 𝑙

 υ = 0,2 ; Lorsque le béton n’est pas fissuré


c.-à-d. à l’Etat Limite de Service (E.L.S).
 υ = 0 ; Dans le contraire c.-à-d. à l’Etat l
Limite Ultime (E.L.U)

Δl

F
1.3.5- Diagramme contrainte-déformation du béton :

a) Diagramme expérimental (réel) : Lorsque une éprouvette en béton est soumise à


un test de compression l’allure de la courbe de comportement (σ, ε) a la forme suivante :

σ
2
(N/mm , Mpa)

σmax

30% σmax

2‰ = 0,002 3,5‰ = 0,0035 ε‰

Pour les bétons utilisés en pratique, les remarques suivantes :

- Jusqu’à 30% de la contrainte maximale σmax, la courbe (σ, ε) est linaire.

7
- A la contrainte maximale σmax, la déformation 𝜀 = 2‰ = 0,002.

- Le béton commence à se désintégré quand la déformation dépasse 3,5‰.

b) Diagrammes contraintes-déformations de calcul :


b.1- Modèle de calcul à l’état limite de service (E.L.S) : Le béton est supposé resté
dans le domaine élastique (pas de fissures), et on adopte donc le diagramme élastique linaire
suivant : bc

0,6 . 𝑓𝑐𝑗
La contrainte limite du béton à l’E.L.S est :

𝜎𝑏𝑐 = 0,6 . 𝑓𝑐28


𝐸𝑏

𝐸𝑏 : Module d’élasticité du béton


bc

b.2- Modèle de calcul à l’état limite ultime (E.L.U) : Pour les calculs à l’E.L.S, le
comportement réel du béton est modélisé par la loi ‘parabole-rectangle’ qui est représenté dans
le diagramme suivant :

bc 𝛾𝑏 : Coefficient de sécurité du béton


𝛾𝑏 = 1.5 Dans le cas général (charges verticales).
𝛾𝑏 = 1.15 Dans le cas accidentel (séisme).
0,85 𝑓𝑐28
𝜎𝑏𝑐 =
𝛾𝑏

2‰ 3,5‰ bc

Le coefficient ‘0.85’ est destiné à tenir compte de la mise en œuvre et des chargements
de longue durée.

8
2- L’acier (les armatures) :

Les armatures doivent être conformes aux textes règlementaires, le caractère mécanique
qui serve de base aux justifications est la limite élastique garantie désignée par 𝑓𝑒 . Le module
d’élasticité longitudinale de l’acier est pris égal à : 𝐸𝑠 = 200000 𝑀𝑃𝑎.

Les armatures pour béton armé sont constituées par des aciers qui se distinguent par leur
état de surface et leur nuance : on trouve les ronds lisses (AD) et le barres à haute adhérence
(AH).

Ronds lisses (AD) Haute adhérence (AH)

- Pour les ronds lisses, il existe deux nuances FeE215 et FeE235 correspondant à des
limites d’élasticité garantie de 215 et 235 MPa.
- Pour les barres à haute adhérence, les nuances sont FeE400 et FeE500 correspondant à
des limites d’élasticité garantie de 400 et 500 MPa.
Par exemple : FeE400  𝑓𝑒 = 400𝑀𝑃𝑎.
La longueur de la barre d’armature (AD ou AH) est entre 6m et 12m, il existe différents
diamètres : 5 – 6 – 8 – 10 – 12 – 14 – 16 – 20 – 25 – 32 - 40 mm.

2.1- Diagramme ‘Contrainte-Déformation’ de l’acier :


a) Diagramme expérimental (réel) : On sollicite une barre d’acier en traction uni-
axiale jusqu’à la rupture pour déterminer ses caractéristiques mécaniques. On obtient un
diagramme de contrainte-déformation comme suit :

9
𝜎𝑠 (𝑀𝑃𝑎)

A B D
𝑓𝑒 Rupture

Striction Rupture
𝐸𝑠

O 𝜀𝑠
Palier de Zone Zone de
ductilité d’écrouissage striction

Zone Zone plastique


élastique

La courbe est divisée en plusieurs zones :

 Zone OA : C’est une droite pour laquelle il y a proportionnalité entre la déformation et


la contrainte appliquée (𝜎𝑠 = 𝐸𝑆 𝜀𝑠 ). C’est une zone élastique réversible.
 Zone AB : C’est un palier horizontal qui s’appel le palier de ductilité, traduisant un
allongement sous charge constante, c’est la zone plastique.
 Zone BC : La charge croît de nouveau avec l’allongement jusqu’au point C. Si on
décharge l’éprouvette dans cette zone plastique on constate un allongement rémanent.
C’est la zone d’écrouissage.
 Zone CD : L’allongement continue, bien que la charge soit décroissante, jusqu’au point
D où il y a la rupture. Dans cette zone il y a la striction : la déformation plastique est
localisée dans une faible portion de l’éprouvette et n’est donc plus homogène.

b) Diagrammes contraintes-déformations de calcul :


b.1- A l’état limite de service (E.L.S) : On suppose que les aciers travaillent dans le
domaine élastique, donc on adopte le diagramme élastique linéaire suivant :

Pour calculer la contrainte d’acier 𝜎𝑠 à l’E.L.S, elle sera


limitée uniquement dans l’état limité d’ouverture des fissures :

10
𝜎𝑠

1- Fissuration non préjudiciable : il n’y a pas de vérification.


2
2- Fissuration préjudiciable : 𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { 𝑓𝑒 ; 110√𝜇 𝑓𝑡28 }
3
1
3- Fissuration très préjudiciable : 𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { 𝑓𝑒 ; 90√𝜇 𝑓𝑡28 } 𝐸𝑠 = 200000 𝑀𝑝𝑎
2

𝜇 : Coefficient de fissuration  𝜇 = 1 pour les ronds lisses (AD).


𝜀𝑠
𝜇 = 1.6 Pour les barres à haute adhérence (AH).

b.2- A l’état limite ultime (E.L.U) : Le comportement des armatures pour les calculs à
l’E.L.U vérifie une loi de type élasto-pastique parfait, comme décrit dans le diagramme contraintes-
déformations suivant : 𝜎𝑠
Élastique Allongement
𝑓
𝛾𝑠 : Coefficient de sécurité de l’acier 𝜎𝑠 = 𝑒⁄𝛾𝑠
𝛾𝑠 = 1.15 Dans le cas général.
𝛾𝑠 = 1 Dans le cas accidentel.
𝐸𝑠

𝑓𝑒⁄
𝜀𝑠
𝛾𝑠 10‰
𝜀𝑙 =
𝐸𝑠

11
12
3- Actions et sollicitations :

3.1- Les actions :

On appelle actions, les forces et les charges appliquées aux déformations imposées à
une structure. On distingue trois types d'actions :

- Actions permanentes.
- Actions variables (d'exploitation).
- Actions accidentelles.

a) Actions permanentes (G) : Ce sont des actions continues dans l'intensité est
constante dans le temps. Exemple : le poids propre de la structure, poids des
équipements fixes, etc…).

b) Actions variables (Q) : Ce sont des actions dont l'intensité varie


fréquemment dans le temps et d'une manière importante. La durée d'application est très
faible par rapport aux durées de vie de constructions, on trouve :

- Les charges d’exploitations.

- Les charges climatiques (neige et vent).

- Les effets de température.

c) Actions accidentelles (FA) : Ce sont des actions provenant de phénomènes


se produisant rarement avec une faible durée d'application, par exemple : Vent,
séisme…

3.2- Les sollicitations :

Ce sont les efforts normaux et tranchants et les moments fléchissant et de torsions qui
sont calculés à partir des actions en utilisant les procédés de la RDM (Résistance des matériaux).

3.3- Les combinaisons d’actions :

Pour déterminer les sollicitations, on utilise les combinaisons d'actions suivantes :

1- à l’Etat Limite Ultime (E.L.U) : q u = 1,35 G + 1,5 Q

2- à l’Etat Limite de Service (E.L.S) : q 𝑠 = G + Q

13
CHAPITRE 02 : LA TRACTION SIMPLE

1- Définition :

Une pièce est soumise à la traction simple lorsque les forces s’exerçant sur elle, et situées
d’un même coté par rapport à une section droite (S) peuvent être réduites à une force unique de
traction N, perpendiculaire à la section (S) et parallèle à la ligne moyenne, et passant par le
centre de gravité G.

N N
G

S
N G

2- Détermination des armatures longitudinales :

2.1- A l’état limite ultime (E.L.U) : Etant donné que par mesure de sécurité, le béton
tendu est négligé, il en résulte que les armatures longitudinales de section totale A doivent
pouvoir équilibrer seules la force de traction appliquée N.

𝑁𝑢
La section d’armatures à l’E.L.U est : 𝐴𝑠𝑢 =
𝜎10
𝜎𝑠
Avec : Nu : effort de traction à l’E.L.U.
𝑓
𝑓𝑒 𝜎10 = 𝑒⁄𝛾𝑠
𝜎10 =
𝛾𝑠

𝛾𝑠 = 1.15 (Cas général)


𝛾𝑠 = 1 (Cas accidentel)

𝜀𝑠
𝜀𝑙 10‰

14
2.2- A l’état limite de service (E.L.S) : La section d’armatures à l’E.L.S est :
𝑁𝑠
𝐴𝑠𝑠 =
𝜎𝑠

Avec : Ns : effort de traction à l’E.L.S.

𝜎𝑠 : La contrainte d’acier à l’E.L.S, elle est en fonction de la fissuration :

1- Fissuration non préjudiciable : il n’y a pas de vérification.


2
2- Fissuration préjudiciable : 𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { 𝑓𝑒 ; 110√𝜇 𝑓𝑡28 }
3
1
3- Fissuration très préjudiciable : 𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { 𝑓𝑒 ; 90√𝜇 𝑓𝑡28 }
2

2.3- Condition de non fragilité : La section tendue est considérée comme non fragile
si les armatures travaillent à leur limite élastique (𝑓𝑒 ) peuvent équilibrer les sollicitations
provoquant la fissuration du béton dans cette section.

L’effort provoquant la fissuration dans le béton : 𝑁 = 𝐵 . 𝑓𝑡28

𝐵 : La section du béton

𝑓𝑡28 : La résistance à la traction du béton

Donc, La condition de non fragilité doit être vérifiée comme suit :

𝑁 𝐵 𝑓𝑡28
𝐴𝑠𝐵 ≥  𝐴𝑠𝐵 ≥
𝑓𝑒 𝑓𝑒

La section des armatures longitudinales nécessaire pour résister à l’effort de traction N est :

𝐴𝑠 = 𝑀𝑎𝑥{𝐴𝑠𝑢 ; 𝐴𝑠𝑠 ; 𝐴𝑠𝐵 }

3- Armatures transversales :

Elles non aucun rôle dans la résistance à la traction. Leur diamètre est calculé comme
suit : 𝑡 = 0,3 𝐿 avec : 𝑡 𝑚𝑖𝑛 = 6𝑚𝑚.

Espacement : S𝑡 = min (40 cm ; a + 10 cm) avec, a : la plus petite dimension.


b Armatures longitudinales

Armatures Armatures transversales S𝑡 Armatures transversales (cadres)


longitudinales (cadres)

15
CHAPITRE 03 : LA COMPRESSION SIMPLE

1- Définition :

Une pièce est soumise à une compression simple quand elle se réduit à un effort normal
de compression N appliqué au centre de gravité de la section droite S.
N

S
G

2- Elancement :

L’élancement 𝜆 c’est le rapport entre la longueur de flambement 𝑙𝑓 et le rayon de


𝑙𝑓 i
giration 𝑖 : 𝜆=
𝑖

l 𝑙𝑓 𝑙 ≠ 𝑙𝑓

- Définition du rayon de giration 𝒊 :

𝐼
𝑖=√
𝑆

I : le moment d’inertie suivant la petite dimension.

S : la section du poteau.

16
ℎ.𝑏3
- Pour une section rectangulaire b : le moment d’inertie : 𝐼 =
12
h
ℎ.𝑏3
𝐼 𝑏
𝑖 =√ =√ 12
𝑖 =
𝑆 𝑏.ℎ 3,46

𝑎4
- Pour une section carrée a : le moment d’inertie : 𝐼 =
12
a
𝑎4
𝐼 𝑎
𝑖 =√ =√ 12
𝑖 =
𝑆 𝑎2 3,46

𝜋.𝐷4
- Pour une section circulaire : le moment d’inertie : 𝐼 =
D 64

𝜋.𝐷4
𝐼 64 𝐷
𝑖 =√ =√ 𝜋.𝐷2
𝑖 =
𝑆 4
4

- Définition de la longueur de flambement 𝒍𝒇 : Elle dépend de la longueur de l’élément


(𝑙𝑂 ) et du type de liaison.

𝑙𝑂 𝑙𝑓 𝑙𝑂 𝑙𝑂 𝑙𝑓
𝑙𝑓 𝑙𝑂 𝑙𝑓

𝒍𝒇 = 𝟐𝒍𝑶 𝒍𝒇 = 𝒍𝑶 𝒍𝒇 = 𝟎. 𝟓𝒍𝑶 𝒍𝑶
𝒍𝒇 =
𝟐

17
 𝒍𝒇 = 𝟎. 𝟕𝒍𝑶 : Si le poteau est
encastré dans un massif de fondation ou 𝑙𝑂
dans le cas de poteaux entre les étages
multiples.

𝑙𝑂

Donc le calcul de l’élancement :

𝑙𝑓
- Pour une section rectangulaire  𝜆 = 3,46 , Avec 𝑏 : le côté le plus petit.
𝑏
𝑙𝑓
- Pour une section carrée  𝜆 = 3,46
𝑎
𝑙𝑓
- Pour une section circulaire  𝜆 = 4 , Avec 𝐷 : le diamètre.
𝐷

3- Détermination de l’effort résistant :

𝑁𝑢 = (𝑁𝑏 + 𝑁𝑎 )𝛼

𝑁𝑢 : L’effort de compression à l’E.L.U

𝑁𝑏 : L’effort du béton

𝑁𝑎 : L’effort de l’acier

𝛼 : Coefficient de multiplication

𝐵𝑟 𝑓𝑐28
𝑁𝑏 =
0,9 𝛾𝑏

𝐵𝑟 : La section réduite du béton, pour plus de sécurité, on réduit la section en éliminant 1cm de
chaque côté.

- Pour une section rectangulaire :


1cm

a 𝑩𝒓 1cm  𝐵𝑟 = (𝑎 − 2𝑐𝑚)(𝑏 − 2𝑐𝑚)

b
18
- Pour une section circulaire :

𝜋(𝐷−2𝑐𝑚)2
1cm  𝐵𝑟 =
4
𝑩𝒓

𝐴𝑠 𝑓𝑒
𝑁𝑎 =
𝛾𝑠

𝐵𝑟 𝑓𝑐28 𝐴𝑠 𝑓𝑒
 𝑁𝑢 = [ + ]𝛼
0,9 𝛾𝑏 𝛾𝑠

0,85
Avec : 𝛼 = 𝜆 2
; Si 𝜆 ≤ 50
1+0,2(35)

50 2
𝛼 = 0,6 ( ) ; Si 𝜆 > 50
𝜆

4- Détermination des armatures :

4.1- Armatures longitudinales :

a) Etat limite de stabilité de forme : On tire la section de stabilité de forme à partir


de l’expression de l’effort 𝑁𝑢 :

𝐵𝑟 𝑓𝑐28 𝐴𝑠 𝑓𝑒
𝑁𝑢 = [ + ]𝛼
0,9 𝛾𝑏 𝛾𝑠

𝑁𝑢 𝐵𝑟 𝑓𝑐28 𝛾𝑠
 𝐴𝑠𝑓 = [ − ]
𝛼 0,9 𝛾𝑏 𝑓𝑒
b) Etat limite de résistance : Les armatures sont disposées en parallèle avec l’axe
neutre de la pièce. En compression simple les contraintes du béton et l’acier sont :

0,85 𝑓𝑐28 𝑓𝑒
𝜎𝑏𝑐 = 𝑒𝑡 𝜎𝑠 =
𝛾𝑏 𝛾𝑠

𝑁𝑢 = 𝑁𝑏 + 𝑁𝑎

19
𝑁𝑢 = 𝐵 𝜎𝑏𝑐 + 𝐴𝑠 𝜎𝑠

0,85 𝑓𝑐28 𝑓𝑒
𝑁𝑢 = 𝐵 + 𝐴𝑠
𝛾𝑏 𝛾𝑠

𝐵 0,85 𝑓𝑐28 𝛾𝑠
 𝐴𝑠𝑅 = [𝑁𝑢 − ]
𝛾𝑏 𝑓𝑒

c) Etat limite de service :


1 𝑁𝑠
𝐴𝑠𝑠 = [ − 𝐵] 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝜎𝑏 = 0,6 𝑓𝑐28
15 𝜎𝑏
d) Section minimale :
4(𝑏 + ℎ) 0,2 𝑏 ℎ
𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 [ ; ]
100 100
Pour obtenir la section d’armatures nécessaires, on doit prendre la valeur maximale des
quatre sections calculées auparavant :

𝐴𝑠 = 𝑀𝑎𝑥{𝐴𝑠𝑓 ; 𝐴𝑠𝑅 ; 𝐴𝑠𝑠 ; 𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 }

4.1- Armatures transversales :


Elles n’ont aucun rôle de résistance, leur rôle principal c’est d’empêcher le flambement
des armatures longitudinales. Pour le calcul des armatures transversales on utilise la même
méthode dans la traction simple.

𝑡 = 0,3 𝐿 Et Espacement : S𝑡 = min (40 cm ; a + 10 cm)

20
CHAPITRE 04 : LA FLEXION SIMPLE
1- Définition :
Une poutre sera sollicitée en flexion simple lorsqu'elle sera soumise à l'action de force
disposée symétriquement par rapport au centre de gravité.
F
Comprimée Comprimée
Axe Neutre
A.N

Tendue Tendue

2- Les hypothèses de calcul à L’E.L.U :


Hypothèse (1) : toute section plane avant déformation reste plane après la déformation.

Après déformation

Avant déformation

Hypothèse (2) : Il n ‘est y a pas de glissement relatif entre le béton et l’acier. Il résulte
de cette hypothèse que les déformations des fibres sont proportionnelles à leurs
distances par rapport à l’axe neutre.

bc  bc : la déformation du béton à la compression.

x  s : la déformation des aciers tendues.


h d A.N
x : la distance de l’axe neutre.

s d : la distance du centre de gravité aux armatures


tendues. Si d est inconnu, on le prend : d=0.9h

 bc 𝑥 𝑥
= avec : 𝛼 =  𝑥 = 𝛼. 𝑑
s 𝑑−𝑥 𝑑

𝑥 𝛼.𝑑  1
 bc = s = s   bc  . s et  s  . bc
𝑑−𝑥 𝑑−𝛼.𝑑 1 

21
Hypothèse (3) : la résistance du béton tendu est négligée.

Hypothèse (4) : On utilise le diagramme contrainte-déformation du béton parabole-rectangle.

bc

fc28

bc
2‰ 3,5‰

Lorsque la section n’est pas entièrement comprimée, On peut utiliser le diagramme


rectangulaire simplifié définit comme suit :

sur une distance de 0,2.x à partir de l’axe neutre, la contrainte sera considérée comme
0,85 𝑓𝑐28
nulle. Sur la distance qui reste, la contrainte sera égale à
𝛾𝑏
0,85 𝑓𝑐28
𝛾𝑏 0,85 𝑓𝑐28
0,8 x 𝛾𝑏
Comprimée x
0,2 x

Tendue

Hypothèse (5) : Les matériaux acier et béton sont anélastiques, le raccourcissement du béton
est limité de 3,5‰ en compression et l’allongement des aciers sera limité à 10‰.

Hypothèse (6) : Le diagramme de contrainte-déformation de l’acier pour le calcul est comme


suit :
s
Fe /s
s ≤ l =  s = 𝐸𝑠 . s
𝐸𝑠

s > l=
Fe /s
 𝑠 = 𝑒
𝑓 s=Fe /s
𝐸𝑠 𝑠

Fe /s 10‰ s
l=
𝐸𝑠

22
3- Règle des 3 pivots :

Le diagramme des 3 pivots rassemble les différents cas qui représentent la déformation de la
section à l’état limite ultime.

Pivot A : Le diagramme passe par le pivot A correspond à un allongement de 10‰ de l’acier


tendu sans épuisement de la résistance du béton.

A’ O' bc 3,5 ‰


B
𝑥 = 𝛼. 𝑑 0.259d
A.N
d (1a)
h (1b)

As A
s = 10 ‰
O
Traction Compression

Ce diagramme sera devisé en 2 domaines :

Le domaine (1a) : Le béton est toujours tendu, il ne participe pas à la résistance de la section,
donc c’est le cas de la traction.

Le domaine (1b) : Le béton est partiellement comprimé, le raccourcissement de la fibre la


plus comprimée reste inférieure à 3,5 ‰.

Donc : 0 ≤ bc ≤ 3,5 ‰ et s = 10 ‰.


x  bc 3,5
 =    0,259
d  bc   st 3,5  10

0 ≤  ≤ 0,259  0 ≤ x = .d ≤ 0,259.d

Pivot B : Le diagramme passe par le pivot B correspond à un raccourcissement 3,5 ‰ de la


fibre la plus comprimée du béton (bc = 3,5 ‰ et 0,259.d < x ≤ h et 0,259 < 𝛼 ≤ 1).

23
A’ O' bc=3,5 ‰
B
𝑥 = 0.259𝑑
𝑥 = 𝛼. 𝑑
d
h
(2a) (2b) A.N
As A (2C)
10 ‰ l
O
Traction Compression

Ce diagramme sera devisé en 3 domaines :

Le domaine (2a) : L’allongement des armatures tendues est supérieur à l’allongement élastique
𝑓
limite l ; Donc 𝑙 ≤ s ≤ 10 ‰ et 𝑠 = 𝑒 .
𝑠

Le domaine (2b) : L’allongement des armatures tendues est inférieur à l’allongement élastique
limite l ; Donc 0 ≤ s ≤ 𝑙 et s = 𝐸𝑠 . s.

Le domaine (2c) : Les armatures sont comprimées.

Pivot C : C’est le cas de compression

4- Calcul des sections en flexion simple à l’E.L.U :


D’après la simplification du diagramme réel des contraintes du béton comprimé
"parabole-rectangle" (hypothèse 4), les équations d'équilibre pour le diagramme considéré
s'obtiennent en écrivant que la somme des projections des résultantes des efforts longitudinaux
sur l'axe de l'élément est nulle, et que la somme des moments de ces résultantes (exprimés par
rapport à 𝐴𝑠 ) équilibre le moment extérieur 𝑀𝑢 :
0,85 𝑓𝑐28
𝜎𝑏𝑐 =
𝛾𝑏
d’ 𝑭′𝒔
𝐴′𝑠 0,8 x
x 𝑭𝒃𝒄
Comprimée 𝑴𝒖
𝑧 = 𝑑 − 0,4𝑥

h d 0,2 x
A.N
Tendue

𝐴𝑠
𝑭𝒔
b

24
La somme des efforts : 𝐹𝑏𝑐 + 𝐹𝑠′ − 𝐹𝑠 = 0
La somme des moments : 𝑀𝑢 = 𝐹𝑠′ (𝑑 − 𝑑 ′ ) + 𝐹𝑏𝑐 (𝑑 − 0,4𝑥)
Les efforts s’écriront comme suit : 𝐹𝑏𝑐 = 0,8. 𝑥. 𝑏. 𝜎𝑏𝑐

𝐹𝑠 = 𝐴𝑠 . 𝜎𝑠
𝐹𝑠′ = 𝐴′𝑠 . 𝜎𝑠′
On considère que l’élément est sans armatures comprimées (𝐴′𝑠 = 0), donc :
𝐹𝑏𝑐 − 𝐹𝑠 = 0  𝐹𝑏𝑐 = 𝐹𝑠  0,8. 𝑥. 𝑏. 𝜎𝑏𝑐 = 𝐴𝑠 . 𝜎𝑠
𝑀𝑢 = 𝐹𝑏𝑐 (𝑑 − 0,4𝑥)  𝑀𝑢 = 0,8. 𝑥. 𝑏. 𝜎𝑏𝑐 (𝑑 − 0,4𝑥)
On a : 𝑥 = 𝛼. 𝑑  𝑀𝑢 = 0,8. 𝛼. 𝑏. 𝑑 2 . 𝜎𝑏𝑐 (1 − 0,4𝛼)
En posant : ŋ = 0,8. 𝛼(1 − 0,4𝛼), donc : 𝑀𝑢 = ŋ. 𝑏. 𝑑 2 . 𝜎𝑏𝑐
𝑀𝑢
On trouve le moment réduit ŋ = D’où 𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2ŋ)
𝜎𝑏𝑐 𝑏 𝑑 2

D’après la règle des 3 pivots, le diagramme de contraintes-déformations montre que


lorsque les déformations maximales du béton comprimé sont égales à 𝜀𝑏𝑐 = 3,5‰ et des
armatures tendues 𝜀𝑠 = 10‰, les coefficients correspondants seront 𝛼 = 0,259 et ŋ = 0,186.
C'est le cas limite entre les pivots A et B.
Le cas de pivot A : Le pivot A correspond à un allongement maximale des armatures
tendues ( 𝜀𝑠 = 10‰) et la déformation du béton comprimé reste variable (0 ≤ bc ≤ 3,5 ‰).
Dans ce cas : 0 < 𝛼 ≤ 0,259 et ŋ ≤ 0,186.
 Si : 0,104 ≤ ŋ ≤ 0,186  C’est-à-dire 2 ‰ ≤ bc ≤ 3,5 ‰ et la Section Simplement

Armée (S.S.A) ;

La somme des moments par rapport au point d’application de l’effort 𝐹𝑏𝑐 :

𝑀𝑢 = 𝐴𝑠 . 𝜎𝑠 (𝑑 − 0,4𝑥) = 𝐴𝑠 . 𝜎𝑠 . 𝑑(1 − 0,4𝛼)

𝑀𝑢 𝑓
 𝐴𝑠 = Avec : 𝛽 = 1 − 0,4𝛼 et 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒
𝜎𝑠 𝑑 𝛽 𝑠

 Si : ŋ < 0,104  Le béton et mal utilisé donc il faut redimensionner la section.


Le cas de pivot B : Le pivot B correspond à un raccourcissement maximal du béton
comprimé (𝜀𝑏𝑐 = 3,5‰) et la déformation des armatures tendues reste variable (0 ≤ 𝜀𝑠 ≤ 10‰).
Dans ce cas : 0,259 < 𝛼 ≤ 1 et ŋ > 0,186.
𝜀𝑏𝑐
On calcule le moment réduit limite : ŋ𝑙 = 0,8𝛼𝑙 (1 − 0,4𝛼𝑙 ) avec : 𝛼𝑙 = et
𝜀𝑏𝑐 +𝜀𝑙
𝑓𝑒
𝜀𝑙 =
𝐸𝑠 𝛾𝑠

25
 Si : ŋ ≥ ŋ𝑙  La section doit être armée par des armatures tendues 𝐴𝑠 et comprimées
𝐴′𝑠 (le ferraillage d'une telle section sans armature comprimée n'est pas économiques)
 Section Doublement Armée (S.D.A)
ŋ + 0,8𝛼𝑙 (0,4𝛼𝑙 − 𝜁)
𝐴𝑠 = ′
. 𝜎𝑏𝑐 𝑏 𝑑 2
𝜎𝑠 (𝑑 − 𝑑 )
𝐴𝑠 𝜎𝑠 − 0,8𝛼𝑙 𝜎𝑏𝑐 𝑏 𝑑
𝐴′𝑠 =
𝜎𝑠
𝑑′ 1−𝛼
Avec : 𝜁 = et 𝜎𝑠 = 𝐸𝑆 𝜀𝑠 𝑒𝑡 𝜀𝑠 = 𝜀𝑏𝑐
𝑑 𝛼

 Si : ŋ < ŋ𝑙  la section peut être armée uniquement par des armatures tendues 𝐴𝑠 
𝑀
Section Simplement Armée (S.S.A)  𝐴𝑠 = 𝜎 𝑑𝑢 𝛽
𝑠
Section Simplement Armée Section Doublement Armée
(S.S.A) (S.D.A)

𝐴′𝑠

𝐴𝑠
𝐴𝑠

Il y a que les armatures tendues (𝐴𝑠 ) Il y a les armatures tendues (𝐴𝑠 )


et comprimées (𝐴′𝑠 )

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