Programme de Formation
Programme de Formation
Programme de Formation
centre de formation !
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BUT DE LA FORMATION EDUCATEUR CANIN
Article L.6353-1 du code du travail
- Sur le reste de l’année en cours, vous pourrez à tout moment venir perfectionner votre
formation en assistant aux cours individuels et collectifs.
- Cette formation vous permettra d’acquérir le savoir-faire pour mener une séance
individuelle ou collective en terrain clos, en milieu urbain ou rural, et au domicile du
client.
- Cette formation requiert des personnes ayant déjà côtoyées des chiens que ce soit en
milieu professionnel, privé ou sportif, et désirant apprendre le métier d’éducateur
canin comme premier métier ou comme métier de reconversion.
- Cette formation sera constituée d’une partie théorique où plusieurs thèmes seront
abordés et, d’une grosse partie pratique, que ce soit en milieu extérieur ou à domicile
chez les différents clients. Vous serez directement baigné dans des cas concrets.
- La théorie et la pratique seront basées sur l’éducation du chien dès son plus jeune âge,
et sur la rééducation des chiens présentant des troubles du comportement.
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des avantages de cette technique d’éducation. Attention, tous les chiens ne peuvent pas
être chien régulateur !
- Une partie commerciale sera également approchée lors de cette formation afin
d’acquérir des techniques de dialogue avec le client.
- Enfin, des explications sur la création de son entreprise vous seront données.
Un véhicule est indispensable afin de pouvoir se déplacer chez le client et dans divers
environnements.
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L’inscription aux formations se fait soit :
Pré requis :
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PROGRAMME DE LA FORMATION
MODULES THEORIQUES
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- Anatomie*
o Dentition
o Affections musculaires
o Fractures
o Tendons
- Les soins d’urgence*
- Notions du dressage du chien au mordant*
- Disciplines et activités du chien
- Évaluation théorique de fin de formation
- Culture générale*
MODULES PRATIQUES
LA FORMATRICE
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LES MOYENS PÉDAGOGIQUES, TECHNIQUES ET D’ENCADREMENT
à En théorie
Les moyens pédagogiques utilisés pour les différents modules théoriques sont :
- Ordinateur
- Feuilles de papiers
- Documents divers
- Supports visuels
- Salle chauffée en hiver avec table et chaises
à En pratique
Les moyens pédagogiques utilisés pour les différents modules pratiques sont :
- Terrain de travail homologué par la DDP du Gard sous le numéro SA 1700435,
entièrement clôturé de mur de 2m de haut et de panneaux rigides de 2m de haut : Pour
l’éducation canine et le dressage du chien au mordant.
- A l’intérieur de ce terrain de 5 000m2, 3 terrains de travails sont à disposition avec
une cache, des obstacles, des tunnels, des cônes. Ces terrains sont clôturés et fermés
avec un portillon.
- Chenils et box d’attente permettant de mettre les chiens en toute sécurité .
- Grand espace sécurisé pour garer les voitures afin de laisser les véhicules ouverts pour
les stagiaires qui ont leur chien en caisse de transport lorsqu’ils sont autorisés à venir à
titre exceptionnel .
- Eau à disposition pour chiens et propriétaires.
- Colliers, laisses, muselières, longes, matériel de mordant, accessoires de récompense
(balle, boudin, friandise, etc…), friandises.
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DISPOSITIONS FINANCIÈRES
RÈGLEMENT INTÉRIEUR
Tenue correcte et adéquate exigée : jean, survêtement, pantalon, basket. Pas de short ni de
chaussures ouvertes.
Respect des horaires. En cas de retard ou d’absence, prévenir la formatrice par téléphone.
Attention, les stagiaires amèneront leur chien uniquement avec l’accord écrit de
Mathilde Lepoutre sinon ils ne sont pas acceptés pendant la formation. Pour les stagiaires
venant avec leur chien, collier et laisse en bon état d’utilisation obligatoire. Amenez
également gamelle , friandises, balle ou jeu fétiche et caisse de transport de préférence. Les
chiens devront toujours être tenus en laisse et ne pas divaguer dans le centre en liberté. Les
stagiaires devront ramasser les excréments de leur chien.
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DÉTAILS RELATIFS AUX MODULES THÉORIQUES
American Caractère : Chien avec du caractère, peu sensible, qui peut être
Staffordshire têtu surtout pour les mâles. Très présent dans la famille, c’est un
chien qui trouve facilement sa place si l’éducation est mise en
terrier place relativement tôt (dès 2 mois). Assez joueur, le Staff est un
chien très robuste, il lui faudra au minimum entre 1h et 2h de
défoulement par jour plus les sorties sanitaires. Vie adaptée en
appartement, le Staff sait rester seul mais pas trop longtemps, il
s’ennui très vite. Calme et posé, c’est un aboyeur pour prévenir.
Très bon chien de garde et de défense, très proche du maître.
Difficulté à la socibilité avec les autres chiens si non sociabilisé
dès son plus jeune âge.
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congénères. Pour finir, ses besoins de dépenses physiques et
mentales doivent absolument être satisfaits sans quoi son
éducation sera très difficile à mettre en place.
Mastiff et Caractère : Malgré leur air placide, ce sont des chiens joviaux
Bullmastiff et actifs. Leur stature dissuasive, leur courage et leur grande
vigilance en font d’excellent chiens de garde. Leur calme et leur
sagesse plaisent aux familles qui les adoptent autant pour leur
beauté que pour un caractère très agréable. Ils s'avèrent aussi
très doux avec les enfants et se sentent dans leur élément au sein
de la famille. Ce sont des chiens fiables et protecteurs.
Les chiens catégorisés doivent être muselés dans tous les lieux et transports publics.
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• Démarches à effectuer par le détenteur de chien de catégorie
Le propriétaire ou le détenteur d’un chien inscrit sur la liste des chiens susceptibles d’être
dangereux doit remplir un dossier de déclaration à la mairie du lieu de résidence du
propriétaire de l’animal ou, quand il diffère de celui de son propriétaire, du lieu de séjour
habituel de l’animal.
Attention : En cas de changement de résidence, une déclaration doit être déposée à la mairie
du nouveau domicile.
Les personnes qui ne remplissent pas les conditions ci-dessus et qui détiennent un chien dit
d’attaque ou de garde et de défense risquent trois mois d’emprisonnement et 3 750€
d’amende.
Le chien doit être sorti en laisse et muselé et ne doit pas stationner dans les lieux publics.
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Toutefois, elle devient obligatoire pour tous les chiens (tous âges confondus) de 1ère et 2ème
catégories (L.211-13-1). Si l’acquisition du chiot survient après la loi, l’évaluation
comportementale doit être effectuée entre le 9ème et le 12ème mois du chien.
L’évaluation comportementale ne peut être effectuée que sur des chiens préalablement
identifiés (tatoués ou pucés). Les résultats de l’évaluation comportementale sont
communiqués au maire de la commune de résidence du propriétaire ou au maire ayant
demandé l’évaluation et au Fichier National Canin par le vétérinaire.
Article 2 : Si la formation se déroule sans les chiens des propriétaires, le formateur devra
disposer de 2 chiens pour permettre des démonstrations et des mises en situation.
Article 3 : Le contenu de la journée de formation visée à l’article R.211-5-3 du code rural est
le suivant :
- Rappel des objectifs et des enjeux :
o Exposer le changement apporté par la loi du 20 Juin 2008 susvisée
o Laisser s’exprimer les stagiaires sur ce thème et sur les raisons qui les ont
motivés pour l’acquisition d’un tel chien
o Responsabiliser les propriétaires de chien en les formant sur leurs devoirs
o Informer sur la prévention comme seule méthode pour prévenir les risques
d’agression
o Présenter le milieu professionnel et associatif relatif aux chiens et à la relation
entre le maître et le chien
- Connaissances sur le chien et la relation entre le maître et le chien :
o Expliquer les caractéristiques du chien, prédateur carnivore vivant en groupe
(loup)
o Informer sur l’origine des différents types de chiens, notamment ceux
concernés par la loi du 20 Juin 2008 susvisée
o Présenter les principales caractéristiques du développement comportemental
o Expliquer les particularités d’une communication entre le chien et l’homme
o Expliquer les bases des mécanismes des apprentissages du chien par
conditionnement et autres méthodes
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o Expliquer la nécessité d’éduquer le chien par le biais de ces apprentissages
pour l’harmonie de la relation entre le maître et le chien dans tous les contextes
de la vie privée et publique
- Comportements agressifs et leur prévention :
o Présenter les différentes origines des comportements agressifs (relationnelle,
développementale ou médicale)
o Prévenir les comportements agressifs
o Expliquer l’importance du choix du chiot
o Expliquer le comportement à tenir en cas d’agression (les interlocuteurs, la
prise en charge du chien agressif)
- Faire des démonstrations et des mises en situation d’apprentissage des bonnes
pratiques :
o La marche au pied en laisse
o Les ordres de base
o La mise en place et la dépose de la muselière
o Les techniques spécifiques lors de rencontres avec des inconnus et/ou des
congénères
o Les techniques spécifiques dans des situations de la vie urbaine (assis devant
les passages piétons, reste tranquille dans un lieu public)
¨ Le permis de détention
Le permis de détention remplace la déclaration en mairie des chiens catégorisés comme le
prévoyait la Loi du 06 Janvier 1999. Ce permis a été instauré par la Loi du 20 Juin 2008. Il est
obligatoire pour tous les propriétaires ou détenteurs de chiens catégorisés et pour certains
chiens ayant mordu si le Maire ou le Préfet l’exige.
Le permis de détention n’a pas de durée de validité.
Tous les propriétaires de chiens (tous âges confondus) catégorisés (1ère ou 2nd catégorie)
doivent obtenir dans cet ordre :
- L’évaluation comportementale délivrée par un vétérinaire agréé
- L’attestation d’aptitude aussi appelée formation des maîtres délivrée par un
professionnel canin habilité.
Ces deux documents leur permettront ensuite d’avoir accès au permis de détention délivré
par la mairie de la commune de résidence. Pour l’obtenir ils doivent présenter les
documents suivants :
- La carte d’identification du chien
- Le certificat de vaccination antirabique en cours de validité
- Le justificatif d’inscription au LOF pour les chiens de 2nd catégorie sauf pour le
Rottweiler
- Le justificatif de stérilisation (concerne les mâles et les femelles) pour les chiens de
1ère catégorie
- L’attestation d’assurance en cours de validité
NB :
- Ce permis de détention est provisoire pour les chiens de moins de 12 mois.
- Si les résultats de l’évaluation le justifient, le maire peut refuser la délivrance du
permis de détention.
- Une fois le permis accordé, il est nécessaire de toujours avoir le vaccin antirabique à
jour ainsi que l’assurance.
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- Attention : En cas de changement de commune de résidence, le permis de détention
doit être présenté à la mairie du nouveau domicile.
¨ Les sanctions
Le code rural précise que « le fait, pour le propriétaire ou le détenteur d’un animal mis en
demeure par l’autorité administrative d’obtenir le permis de détention prévu à l’Article L.211-
14, de ne pas procéder à la régulation requise dans le délai prescrit est puni de trois mois
d’emprisonnement et de 3 750€ d’amende », ainsi que des peines complémentaires de
confiscation du ou des chiens concernés et d’interdiction de détention d’un animal.
En cas de constatation du défaut de permis de détention, le maire ou, à défaut, le préfet peut
mettre en demeure le propriétaire du chien de procéder à la régularisation dans le délai d’un
mois au plus tard. En l’absence de régularisation de la part du propriétaire, il peut ordonner
que l’animal soit placé dans un lieu de dépôt adapté à l’accueil ou à la garde de celui-ci et
peut faire procéder sans délai et sans nouvelle mise en demeure à son euthanasie. Les frais
afférents aux opérations de capture, de transport, de garde et d’euthanasie de l’animal sont
intégralement et directement mis à la charge de son détenteur ou de son propriétaire.
Une personne qui détient à titre provisoire un chien catégorisé à la demande de son
propriétaire n’a pas à être titulaire du permis de détention, néanmoins elle doit pouvoir
présenter l’original ou une copie du permis de détention du propriétaire du chien.
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• Règlementation protocole du chien mordeur
Elle concerne toutes les races de chiens qui ont mordus ou griffés d’après l’article L.223-10
du code rural : « Tout animal ayant mordu ou griffé une personne, même s’il n’est pas suspect
de rage, est, si l’on peut s’en saisir sans l’abattre, soumis par son propriétaire ou détenteur et à
ses frais à la surveillance du vétérinaire ». Les préfets, les maires et la police sont chargés
d’appliquer cette disposition.
Art. L.211-14-2 du code rural : Tout fait de morsure d’une personne par un chien est déclaré
par son propriétaire ou son détenteur ou par tout professionnel (éducateur canin, dresseur de
chien) en ayant connaissance dans l’exercice de ses fonctions à la mairie de la commune de
résidence du propriétaire ou du détenteur de l’animal.
A la suite de cette évaluation, le maire ou, à défaut, le préfet, peut imposer au propriétaire ou
au détenteur du chien de suivre la formation et d’obtenir l’attestation d’aptitude mentionnées
à l’article L.211-13-1.
Faute pour l’intéressé de s’être soumis à ces obligations, le maire ou, à défaut, le préfet peut
ordonner par arrêté que l’animal soit placé dans un lieu de dépôt adapté à la garde de celui-ci.
Il peut, en cas de danger grave et immédiat et après avis d’un vétérinaire désigné par la
direction des services vétérinaires, faire procéder à son euthanasie.
à Le comportement canin
• L’instinct de prédation
On associe le mot de « prédation » à la poursuite, la capture (mordant), la mise à mort.
Le chien est un chasseur qui possède un instinct de chasse plus ou moins développé selon les
races. Développé ou atténué, l’instinct de prédation est encore présent dans l’ensemble de
l’espèce canine.
• L’instinct de territoire
Le chien se situe dans une surface délimitée qu’il considère comme étant son territoire. Il
développe alors un comportement complexe de surveillance et de garde pour contrôler les
allées et venues des étrangers.
Deux notions supplémentaires sont importantes dans l’environnement du chien lorsqu’il est
en présence d’un individu hostile :
- Lorsque l’individu est à quelques mètres, le chien cherche à se soustraire à cette
présence et va s’enfuir
- Lorsque l’individu est à distance critique (quelques dizaines de centimètres à 1 mètre),
le chien développe un comportement de défense active : l’attaque.
• La notion de jeu
Le jeu permet de calmer des tensions mais est aussi un bon canalisateur de fougue.
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• Le potentiel initial
Le potentiel initial correspond aux aptitudes naturelles de la race. Ce potentiel initial pourra se
développer sous des influences et des stimulations extérieures. Le choix d’un chien ayant des
parents présentant des aptitudes à l’utilisation sera préférable (on parle du pédigrée).
• Le mimétisme
Un chiot passe beaucoup de temps à observer ses congénères. Par mimétisme, il sera capable
de reproduire des mouvements et des comportements qu’il aura visualisés.
Le chiot reproduit ce que fait le chef de meute.
à Alimentation canine
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• Les aliments secs
Obtenir une ration équilibrée en matière d’alimentation relève du miracle. Pour éviter tout
déséquilibre, il est fait de plus en plus appel à l’alimentation sèche (croquettes).
Cette alimentation est réalisée à partir de matières premières de haute qualité. Des contrôles
sont effectués tout au long de la chaîne de fabrication.
Ces aliments secs sont distribués tels quels aux chiens mais il faut prévoir de l’eau en
permanence pour permettre leur réhydratation dans l’estomac.
Les avantages des croquettes dans un chenil :
- Faciles et rapides à préparer
- Stockage aisé
- Économies de personnel, de temps, de matériel et d’installations de cuisines
- Transport facile
- Aucune règle d’hygiène particulière à respecter.
à Anatomie
• La dentition
Comme tous les mammifères domestiques, les carnivores ont 2 dentitions successives : une
dentition de lait et une dentition d’adulte.
Le chiot n’a pas de dent à la naissance, il acquiert des dents de lait à partir de 20 jours pour
être remplacées vers 3 à 4 mois pour se terminer vers 5 à 6 mois.
Un chiot possède 32 dents et un chien adulte en possède 42.
La dentition de votre chien doit être entretenue, tout comme la nôtre, pour éviter la mauvaise
haleine désagréable et, surtout les problèmes de santé plus graves.
La mâchoire du chien se termine en général à 7 mois.
Comment entretenir la dentition de son chien ?
- Brossez les dents de votre chien : grâce à un doigtiers spécifique, déposez le dentifrice
pour chien entre les joues et les gencives
- Faîtes extraire par un vétérinaire les dents de lait qui ne sont pas tombées.
- Profitez d’un bilan de santé ou d’une visite vaccinale pour faire détartrer votre chien :
comme nous tous les ans, une visite au dentiste.
- Utilisez une alimentation adaptée : les croquettes, sèches et forçant à mâcher, ont un
bon effet sur les dents. Certains os à mâcher font travailler les mâchoires et
entretiennent ainsi la santé buccale de votre chien.
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Dentition du chiot par demi-mâchoire : Incisive 3/3 ; Canines 1/1 ; Prémolaires 4/4
Dentition du chien adulte par demi-mâchoire : Incisives 3/3 ; Canines 1/1 ; Prémolaires 4/4
Molaires 2 (en haut) /3 (en bas)
II 4 à 5 semaines 6 mois
Prémolaires
III 3 à 4 semaines 6 mois
IV 3 à 4 semaines 6 mois
I 4 mois
II (sup) 5 à 6 mois
Molaires
II (inf) 4,5 à 5 mois
IIi 6 à 7 mois
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NB : La plus grosse dent est la carnassière : La broyeuse. La 1ère molaire du bas est une
carnassière, et la dernière prémolaire du haut en est également une.
Les fractures dentaires : Ces fractures sont le plus souvent négligées car elles sont peu
visibles et elles semblent, à tort, bien tolérées car bien évidement le chien ne peut pas se
plaindre à son maître.
Les dents sont le plus souvent cassées au cours de jeu, de mastication d’objets durs (os,
cailloux, barreaux métalliques, etc…) ou de bagarre. La couronne de la dent est plus ou moins
réduite et, dans certains cas, la fracture se prolonge jusqu’à la racine.
Attention, si l’on voit un point noir au milieu de la dent c’est que le nerf est à vif.
Traitement : Toute dent cassée doit être traitée. Deux types de traitement permettent
d’éliminer l’infection dentaire :
- L’extraction de la dent
- La dévitalisation : Élimination de l’infection là où elle se trouve, c’est-à-dire à
l’intérieur du canal dentaire.
Le meilleur moyen d’éviter un délabrement futur de la dent est de la protéger en plaçant une
couronne prothétique. Pour les chiens de travail et de sport, cette couronne doit, pour être la
plus résistante, être en métal. La céramique est choisie pour refléter la couleur naturelle de la
dent, elle est cependant trop fragile pour un chien de travail.
NB :
- Prognathisme supérieur = Bégüe
- Prognathisme inférieur = Grignard
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Dans un ordre croissant de gravité, les accidents musculaires les plus connus sont :
- La crampe : contraction douloureuse d’un ou plusieurs muscles. Dure quelques
minutes
- La courbature : Douleur diffuse qui survient à froid. Dure 2 à 5 jours.
- La contracture : Contraction involontaire. Dure 2 semaines. Arrêt de l’activité.
- L’élongation : Lésion provoquée par un étirement du muscle de plus de 60%.
Douloureux. Dure 10 à 15 jours.
- Le claquage : Rupture de quelques fibres musculaires avec hémorragie interne (le «
bleu »). Impotence immédiate. Dure 8 jours.
- La déchirure : Gros claquage, selon la gravité dure de 10 jours à 6 semaines.
- La rupture : Déchirure total avec hématome. Dure de 21 à 60 jours.
L’animal peut ne présenter aucune boiterie ni douleur franche mais une simple baisse de
performance ou une modification de l’allure. Le meilleur moment pour évaluer une boiterie
d’origine musculaire se fait le lendemain de l’effort lors de la reprise de l’entraînement.
En cas de fracture, une visite immédiate chez le vétérinaire s’impose car les conséquences
d’une fracture peuvent être très grave pour l’animal.
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Une fracture doit être traitée le plus rapidement possible. La réduction de la fracture et le
maintien des os dans la bonne position sont indispensables pour une guérison rapide sans
séquelles.
La rapidité du traitement influence la guérison : L’idéal est de consulter dans les 24 heures au
plus tard suivant l’accident (sauf pour les fractures ouvertes où l’urgence est absolue). Une
fracture ancienne imposera toujours un traitement chirurgical qui aurait pu éventuellement
être évitée si le traitement avait été mis en place rapidement.
• Les tendons
Qu’est-ce qu’une entorse ?
Ce sont des traumatismes fermés liés à l’exécution d’un mouvement allant au-delà des limites
de l’articulation. Elles sont occasionnées par des torsions exagérées ou des contractions
musculaires violentes. La fatigue, un défaut d’aplomb ou un terrain irrégulier peuvent
favoriser leur apparition.
L’entorse bénigne consiste en une élongation d’un ligament. Les cas les plus graves associent
une rupture complète ligamentaire ainsi que des lésions osseuses et/ou cartilagineuses.
Le chien présente une suppression d’appui liée à la douleur et l’articulation lésée est plus
chaude, douloureuse et tuméfiée.
Conclusion :
L’entrainement d’un chien doit être abordé de façon rationnelle. Pour développer et conserver
les capacités physiques du chien, il est primordial d’augmenter progressivement mais
régulièrement l’intensité et la durée de l’effort. Cette règle de base permet d’optimiser peu à
peu le rendement cardio-respiratoire.
Pour les chiens régulièrement soumis à des efforts violents de courtes durées, la méthode
d’entraînement la plus utilisée et la plus efficace consiste à alterner des phases d’effort bref et
intense avec des phases de récupération incomplètes. L’organisme apprend ainsi à récupérer
plus rapidement et sa masse musculaire augmente.
A l’inverse, pour des chiens soumis à des efforts modérés et sur du long terme, l’entraînement
consistera plutôt à faire courir ou trotter le chien sur une longue distance, en ménageant entre
les exercices des périodes de récupération complète. L’organisme du chien augmente ainsi sa
capacité à consommer et utiliser l’oxygène.
NB : Un suivi ostéopathique dès le plus jeune âge est conseillé pour prévenir de tout trouble
mécanique de la locomotion et des différents systèmes du corps (respiratoire, digestif,
vasculaire). Demandez conseil à votre formatrice.
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Les plaies sont des déchirures de la peau et des tissus. Ces déchirures peuvent être plus ou
moins profondes et larges, c’est ce qui fait leur gravité. Il existe plusieurs types de plaies et
nous allons les définir et donner la conduite à tenir pour chacune d’entre elles.
Les plaies graves : Il s’agit de blessures plus profondes, plus larges, donc plus
propices à la diffusion et à la multiplication des microbes. A ce risque d’infection peut
s’ajouter celui de l’hémorragie. La conduite à tenir est :
- Appeler d’urgence le vétérinaire
- Dégager la plaie en coupant les poils avec des ciseaux
- Poser un pansement stérile
- Éviter le léchage en mettant une muselière
- Calmer l’animal
Les plaies avec hémorragie : Il y a hémorragie lorsque le pansement que vous venez de
poser ne suffit pas à arrêter le saignement qui coule en nappes, jets ou par saccades. Il faut
intervenir rapidement. La conduite à tenir est :
- Appeler d’urgence le vétérinaire
En attendant il faut essayer d’arrêter l’hémorragie :
- Poser un pansement compressif :
o Se servir d’un linge ou d’un gros pansement pour comprimer la plaie
o Tenir appuyer jusqu’à l’arrivée du vétérinaire
o Fixer le pansement fermement
o Si l’hémorragie persiste, rajouter des pansements sans enlever les précédents
- Le point de compression :
o Repérer l’artère entre le cœur et la blessure et la comprimer fortement avec le
poing ou le pouce
- Le garrot : EN DERNIER RECOURS
o Placer celui-ci entre la plaie et le cœur le plus près possible de la blessure
o Utiliser une laisse, une cravate, une ceinture…qui ne coupent pas la peau
o Serrer progressivement jusqu’à ce que le saignement s’arrête
o Nouer les extrémités du lien
o Noter l’heure de pose
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- Recourir au garrot d’emblée
- Enlever le corps étranger profondément enfoncé
- Désinfecter
- Poser un pansement compressif sur une plaie présentant un corps étranger enfoncé
- Enlever un pansement une fois posé
• Coup de chaleur
Le coup de chaleur représente le cas de mortalité le plus élevé.
Il se présente sous la forme d’un œdème cérébral dû à une perturbation des mécanismes de
thermorégulation. Les brachycéphales (chiens aux têtes écrasées, boxers, bouledogues, etc...)
sont plus sujets à ces perturbations. C’est l’urgence la plus grave qui peut exister chez le
chien.
Les symptômes :
- Le chien lève la tête en arrière et ouvre très grand la gueule
- Hyperventilation
- Hyperthermie
- Hypersalivation
- Muqueuses cyanosées (bleues) : signe d’un manque d’oxygène
- Titube
- Convulsions : Stade avec un retour à la normal quasi impossible
- Coma
- Mort possible en 30minutes
Traitement :
- Mettre le chien dans un endroit frais à l’ombre
- Le mouiller
- Lui envoyer de l’eau dans les oreilles
- Lui mettre des glaçons autour
- Lui mettre des glaçons sur la nuque
- L’emmener chez le vétérinaire
à Culture générale
• La trousse d’urgence
Dans la trousse d’urgence on peut trouver :
- Numéro de téléphone du vétérinaire
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- Carnet de santé du chien
- Du coton et une boîte de compresses stériles
- Un antiseptique (Biseptine , Mercryl, Bétadine, Hexomedine, Iodosol)
- Un bandage de type collant ou auto-fixant, afin de maintenir un pansement
- Ciseaux
- Thermomètre
- Traitement en cours s’il y a
- Homéopathie pour les traumatismes et les chocs (traumasedyl, arnica)
- Calmant homéopathique
Si la plaie est superficielle : désinfecter avec de la bétadine diluée puis sécher et appliquer un
cicatrisant (pommade par exemple) puis protéger la plaie avec un pansement.
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o Prévenir le vétérinaire et y aller en urgence
o Les urgences oculaires
Consulter impérativement un vétérinaire. Un saignement ou un gonflement peuvent indiquer
une piqûre d’insecte, la présence d’un objet (épillet, brindille, morceau de métal, etc…).
N’essayez jamais d’ôter vous-même le corps étranger de l’œil. Il peut également s’agir de
brûlures chimiques ou de plaies.
- Ne jamais appuyer sur l’œil
- Ne jamais agir soi-même
- Appeler un vétérinaire
• Accidents et hémorragie
L’accident
- Si le chien ne peut plus bouger tout en étant conscient :
o Il se peut que la colonne vertébrale soit atteinte. Vous devez donc absolument
éviter de le déplacer. Laissez-le dans la position dans laquelle il est. Si vous
devez le transporter, essayez de le faire en conservant sa colonne bien droite.
- Si le chien se déplace mais paraît choqué :
o Placez le chien au calme dans un endroit où il fait chaud.
o Proposez-lui à boire par très petites quantités à la fois.
o Ne pas lui donner de médicaments sans l’avis du vétérinaire
Les hémorragies
Une hémorragie est une perte de sang, elle est souvent très grave et peut conduire rapidement
à la mort de l’animal. Il existe 3 types d’hémorragies :
- L’hémorragie externe : Le sang coule par une plaie visible :
o Si le saignement n’est pas très important, vous pouvez essayer d’arrêter les
saignements en comprimant la plaie avec une compresse stérile par exemple.
Si le saignement s’arrête au bout de 5min, l’hémorragie est finie. Cependant, il
est quand même conseillé de voir un vétérinaire.
o Si le saignement est important, vous pouvez poser un bandage compressif en
amont de la plaie en attendant de voir le vétérinaire.
- L’hémorragie extériorisée : Le sang sort par un orifice naturel : nez, bouche, anus,
vagin, orifice urinaire.
o Se rendre très rapidement chez le vétérinaire.
- L’hémorragie interne : Le sang ne sort pas mais s’accumule dans une cavité interne :
abdomen, thorax, tête. Elles sont fréquentes avec un choc violent (accident avec une
voiture par exemple) et sont impossibles à détecter extérieurement. Les seuls signes
visibles sont une pâleur des muqueuses de l’animal, des difficultés respiratoires ainsi
qu’une fatigue. Mais ces signes apparaissent quand le chien a déjà perdu beaucoup de
sang => Il faut toujours consulter le vétérinaire après un choc violent.
• Les intoxications
Les symptômes
- Abattement important
- Tremblements et convulsions
- Perte de l’appétit
- Paralysie ou raideur des membres
- Fièvre
- Salivation importante
- Diarrhées et vomissements
- Pâleur des muqueuses
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- Difficultés respiratoires
- Coma
Les intoxications par les plantes
Plantes toxiques :
- If
- Laurier cerise
- Digitale
- Narcisses
- Etc…
Les intoxications causées par des animaux
Animaux dangereux :
- Crapauds
- Chenilles processionnaires
Les intoxications causées par des produits chimiques
- Désherbants
- Insecticides et anti-limaces
- Souricides et raticides
- Produits ménagers : Javel, détergents, etc…
- Certaines vapeurs : chaudière à gaz, pot d’échappement
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Les morsures de serpents
- Ne pas tenter de retirer le venin ou de poser un garrot
- Appliquer une poche de glace
- Calmer le chien pour qu’il reste couché
- Portez-le afin d’éviter tout effort qui aurait pour effet d’accélérer son rythme
cardiaque et donc de favoriser la progression du venin.
- Amener le chien chez le vétérinaire
Les morsures d’animaux sauvages ou de chiens
Il peut y avoir :
- Des lésions internes : déchirures de muscles, perforation d’organes
- Infection qui va dégénérer en abcès
- Risque de contagion par la rage (renard, chauve-souris)
• « Le mirage de l’affectif »
Beaucoup de personnes considèrent leur chien comme un membre à part entière de la famille.
Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’un chien reste un chien, c’est-à-dire un prédateur
carnivore grégaire et hiérarchisé.
Il faut, avec son chien, bouger, faire du sport, l’emmener en randonnée, jouer à la balle, au
frisbee, au boudin etc….
Pour ce qui concerne plus particulièrement les chiens de sport, la question est épineuse :
Certains ne jurent que par le « relationnel », d’autres que par la technique…
Le problème est que sans technique de dressage, la relation seule n’amène à aucun résultat.
Par ailleurs, la technique seule, aussi bonne soit elle, ne permet pas au chien de s’investir
totalement lorsque la motivation chute pour cause d’absence de récompense ou de la survenue
de conditions stressantes.
Il apparaît clairement qu’il faut cultiver ces deux plantes dans son jardin secret pour obtenir
une bonne moisson.
Si un chien est équilibré et sain, il est absolument normal qu’il soit capable de changer
d’environnement, de mode de vie, voire de maître si le nouveau se montre digne d’intérêt.
Cette aptitude au changement est le signe d’un esprit normal et ouvert sur le monde : dans la
nature elle permettrait son intégration dans un autre groupe.
Certains chiens (voire certaines races) se prêtent plus particulièrement à la vie avec un seul
maître, mais tous sont capables d’être heureux ailleurs…sous réserve que leur nouveau
partenaire soit juste, cohérent et compétent.
Inutile de parler d’amour à un chien si on ne lui donne pas de preuves d’amour au sens canin !
L’analyse du caractère se fait à l’aide de tests et de grilles d’application. Elle peut se faire de
manière prédictive. Dans ce cas, on cherche à prévoir ce que sera le caractère ultérieurement.
On peut aussi se contenter d’une analyse immédiate.
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Par caractère ou tempérament, nous entendons la manière dont un chien va réagir aux divers
stimulis dont il sera l’objet.
A travers un ensemble de tests et d’observations effectués, pendant 30 ans, au contact de
nombreuses races de chiens, et en s’appuyant sur les 3 tests de manipulation de Campbell, la
plupart des chiens peuvent se ranger dans une grille définie par 3 sortes de critères :
- L’intensité de la réaction :
o Les chiens classés A sont soit farouches, soit rebelles à l’homme. Ces chiens
mordent facilement, y compris leur maître, et sont rebelles à tout dressage.
Leur éducation ressemble à la pêche à la ligne. Le fil doit être toujours ferme et
tendu, mais sans excès, car une forte pression entraîne une rebuffade.
Exemple : Azawakh, Berger de banlieue)
o Les chiens classés B ont une grande indépendance qui leur donne une marge
d’interprétation et souvent une grande intelligence. Ils seront remarquables
pour les épreuves de travail par leur capacité d’initiative, mais déroutants par
certains refus. Ces chiens acceptent l’autorité de l’homme mais à condition
qu’elle soit présente, réelle, cohérente.
Exemple : Terriers, Bergers Belge, Boxer, Teckels
o Les chiens classés C sont des chiens soumis, obéissants, tendus vers la
satisfaction de leur maître souvent à travers un travail donné. Ces chiens ont
une très grande aptitude au dressage puisqu’ils se calquent sur leur
propriétaire. Si celui-ci est médiocre, le chien restera médiocre. Par contre, on
y trouve des complicités homme/chien remarquables.
Exemple : Berger Allemand, la plupart des chiens d’arrêt
o Les chiens classés D sont des tendres, souvent inhibés, passifs. Ces chiens sont
très aptes à l’éducation, peu aptes au dressage car ils sont obnubilés par la
crainte de déplaire à leur maître. Avides de signes ostentatoires d’affection, le
moindre coup, la moindre rebuffade en font facilement des chiens hébétés et
tremblants. Ils feront facilement de l’anxiété de séparation.
Exemple : Whippet, lévriers
o Les chiens classés E sont des chiens craintifs, sujets à des paniques fréquentes,
alternant une attitude d’extrême repli avec des bons soudains, voire des
morsures avec un iris dilaté, des convulsions. Ils supportent mal les agressions
externes, la nouveauté, le bruit, la vue des autres. Ce sont des chiens surtout
issus des C et D et qui n’ont pas eu une bonne expérience précoce (souvent par
hyper-protection), ou qui ont été détruits par des propriétaires autoritaires et
incohérents, ignorants des règles de l’éducation mais convaincus de leurs
propres capacités à s’imposer.
- Modalités réactionnelles :
o Les V (voix) réagissent par des vocalises, des aboiements, des menaces. On les
trouve chez les chiens de berger, de défense, les terriers, teckels, chiens
courants et beaucoup d’autres.
o Les M (mord) mordent, rongent, réagissent par la dent. On les trouve souvent
dans les mêmes races, mais aussi chez les lévriers, les dogues, les chiens de
montagne.
o Les N sont nombreux (V+M). Ils aboient ou mordent selon les cas. C’est le cas
le plus fréquent.
o Les O (Ni V ni M) se replient sur eux sans réaction. C’est le cas du Whippet,
de nombreux E (craintif).
- Orientation de la réaction :
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o Les R (réagit) sont des animaux réactifs, qui extériorisent leurs sentiments en
manifestant ostensiblement pour écarter la menace. Ces chiens sont actifs,
exubérants, démonstratifs. Ils aboient ou attaquent.
o Les I (Inhibé) enfin, sont inhibés, passifs. Le chien subit la menace mais ne
peut y faire face ou chercher à l’écarter. Il va gémir, ronger, grignoter.
Les tests
- Le test de Campbell : Le test doit se faire à la 7eme semaine pour être prédictif, mais
nous le préconisons à n’importe quel âge pour établir le caractère du chien, fruit de
l’inné et de l’appris. Il cherche à mettre en évidence :
o L’Attraction sociale du chiot
o Son aptitude à la compagnie de l’homme
o Ses réactions à la dominance par contrainte
o Ses réactions à la dominance sociale
o Ses réactions à la dominance par élévation
Chaque catégorie d’épreuve est notée avec des lettres qui permettront ensuite d’établir
un diagnostic du caractère du chien en fonction des lettres obtenus. Par exemple : 3
lettres « D » désignent un chien dominant et extraverti.
- Le test de nichée de Toman : Ce test permet de mettre en évidence la place de
chaque chien au sein d’une meute :
o L : Leader. Chef de meute
o F : Féal. Docile, obéissant. Subordonnés
o G : Glacé. Indifférents
o A : Asocial. Farouche, rebelle.
Pour cela, diverses actions du maître ou de l’éleveur sont mis en place face aux divers
chiens d’une même meute. On peut alors déceler la place de chacun au sein de la
meute.
- Le test du jouet animé de Quéinnec : Le principe de ce test est d’analyser les
réactions du chien face à un nouveau stimulus. Le chien peut répondre de trois
manières :
o Par la curiosité
o Par l’indifférence
o Par le rejet : Fuite, raideur, attaque
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Dans une meute de chiens, nous retrouvons non seulement différents rangs mais aussi
différentes sortes de chiens. Ce sont d’un côté les alphas et de l’autre côté les bêtas. La
quantité de bêtas ou d’alphas dans une meute est fortement dépendante de la race. Dans
certaines races nous retrouvons surtout des dominants, dans d’autres il y a majoritairement
des soumis.
Les chiens alpha sont des leaders potentiels. Ils ont les capacités de mener une meute. Ce sont
alors des chiens très dominants. Dans des groupes de races comme les chiens polaires, les
terriers ou les bergers, nous retrouvons le plus souvent des alphas. Nous ne retrouvons pas de
chiens bêtas dans les rangs supérieurs d’une meute. Ces chiens sont loin d’être dominants et
aiment leur rôle de soumis. Souvent, on voit ces chiens chez les retrievers ou les chiens de
compagnie.
Dans une famille d’humains, le chien doit avoir le rôle de bêta. La structure d’une famille de
chiens et d’humains est presque identique, d’où l’harmonie parfaite entre les deux espèces.
Souvent, le chien n’a pas le rôle de soumis. Parfois même tout le contraire ! Ceci est possible
lorsque le maître ne se montre pas leader. Par nature, un chien a besoin d’autorité.
Pour un humain, montrer qu’on est le chef, et non le chien, sans utiliser de la force physique
s’appelle la « domination passive ».
Le vocabulaire du chien
Malgré son regard apparemment « compréhensif », il ne peut pas interpréter la signification
d’une phrase. Il n’en retiendra que l’intonation, donc l’intention : contentement ou
mécontentement (d’où l’importance de la voix dans les relations avec le chien).
Il peut cependant mémoriser certains mots qui déclencheront en lui une réaction précise
(« Assis », « Couché », etc…). Il est donc doué de mémoire et nul ne connaissant le processus
interne de liaison entre le mot mémorisé et l’action qu’il engendre, on a coutume d’appeler ce
phénomène « réflexe conditionné ».
Outre les mots, un tel réflexe peut être stimulé par :
- Un son
- Des gestes
- Des stimulations tactiles
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§ Indiquer les limites de son territoire
§ Renforcer les rapports au sein de la meute
Beaucoup de chiens ne hurlent plus.
o Éternuer : Souffle d’avertissement. Il signale quelque chose de suspect, dont le
chien n’a cependant pas encore la certitude.
o Grogner : Signal d’agressivité mais ne connote pas forcément de mauvaises
intentions. Il y a 2 types de grognement :
§ Le « growl » est un avertissement léger qui s’allie presque toujours à
un grognement de gueule fermée
§ Le « snarl » constitue une véritable menace.
Growl
Snarl
- Mimiques corporelles :
o Se coucher sur le dos : Signe de soumission passive. Face à cette
démonstration de soumission, le maître doit IMMEDIATEMENT renoncer à
l’action punitive qu’il envisageait d’entreprendre.
o Donner la patte : Demande de nourriture ou d’attention.
o Donner des petits coups de museau sur le visage : origine infantile. Les chiots
donnent de petits coups de museau sur la commissure des lèvres de leurs
parents pour les inciter à régurgiter de la nourriture en phase de sevrage. Cette
pratique commune chez les canidés sauvage, a disparu chez beaucoup de races
de chiens.
o Donner de petits coups de museau sur la gorge : Seuls les chiens fortement
lupoïdes effectuent ce geste qui expriment exclusivement la soumission.
o Donner de petits coups de museau sur les bras ou les jambes : Traduit une
demande, un peu comme quand nous tapons sur l’épaule d’un ami.
o Appuyer l’arrière-train contre les jambes, donner des coups de hanches ou
d’arrière-train : Signaux de soumission active et par conséquence de
pacification et de jeux.
o Abaisser l’avant-main et maintenir l’arrière-train en l’air : invitation au jeu
o Remuer la queue : utilisations diverses :
§ Indication de la position hiérarchique
§ Peur
§ Diffusion de son odeur
§ Amitiés
§ Perplexité
§ Angoisse
§ Indécision
o Lever une patte avant : posture ritualisée dans l’arrêt des chiens de chasse mais
se retrouve également chez toutes les autres races. Celle-ci dénote une
concentration maximum et/ou l’indécision.
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o Hérisser le poil du dos : Plusieurs significations et diverses occasions : Lorsque
deux chiens se rencontrent pour la première fois, celui qui se sent le plus
dominant hérisse en général son poil. En revanche, quand deux chiens qui se
connaissent bien se croisent, la pilo-érection concerne presque toujours le sujet
soumis.
- Mimiques faciales :
o Cligner des yeux : Acte de non belligérance ou de soumission.
o Garder les yeux mi-clos : Autre signal de non belligérance.
o Garder la gueule ouverte et les lèvres lâches : signe de détente
o Plisser les lèvres et montrer les dents : exprime l’agressivité.
o Regarder droit dans les yeux : Signe de provocation surtout s’il s’accompagne
d’une mimique corporelle à caractère dominant. Un chien qui vous fixe, le
corps raide et tendu, vous lance un défi.
o Oreilles pointées en avant ou couchées en arrière : indique le degré de
domination et le niveau d’assurance.
§ Oreilles droites ou pointées en avant : domination et/ou maximum
d’assurance
§ Oreilles rabattues en arrière = soumission et/ou manque d’assurance
maximum
o Bailler : Le chien ne baille pas d’ennui. Il baille de fatigue, de sommeil, mais il
constitue aussi un signe de pacification.
o Mâcher de l’air : Signe de pacification.
o Lécher dans le vide : Signe de pacification.
- Comportements particuliers :
o Prendre dans la gueule : le chien se sert de sa gueule comme les humains de
leurs mains. Les adultes prennent souvent dans leur gueule le museau des
chiots : geste de domination mais aussi de pacification.
o Lécher : Marque d’affection, de soumission et de pacification. Ce geste
constitue la première preuve d’affectation et d’assistance parentale dont le
chiot bénéficie.
o Renifler les parties intimes : Les chiens se reniflent réciproquement le derrière
car les glandes situées autour de l’anus émettent des signaux précis concernant
le sexe, l’âge et l’état de santé du sujet.
o Simuler une saillie : Marque de domination
o Poursuivre sa queue (« Tail chasing ») : Sérieux signe de stress. Différentes
causes :
§ Douleur à la queue
§ Ennui et faible partage de moment divertissant avec les membres de la
famille
§ Régime hypercalorique et dont le chien n’a pas l’occasion de
« décharger » son énergie
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L’éducation du chiot
Le comportement spécifique, génétiquement déterminé par la mère et par le père, comme les
autres caractères, va subir un très fort effet de l’environnement.
Celui-ci est d’abord imprimé par la mère qui apprend au chiot à se comporter comme elle,
puis par l’espace accessible et enfin par les compagnons qui fixent les tendances d’origines
ethniques.
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- Période néonatale ou phase végétative (1ère et 2ème semaine) : Le comportement du
chiot se limite à des activités primaires (manger, dormir, faire ses besoins). Le
développement du système nerveux et certains acquis fondamentaux dépendent des
stimulations dont le cerveau fait l’objet. C’est l’expression du programme génétique et
l’interaction avec le milieu environnant qui influencent les connexions nerveuses.
Cette période est dominée par certains réflexes :
o Fouissement : recherche de contact avec le museau
o Réflexe labial : succion
o Réflexe périnéal : Évacuation des selles par stimulation du périnée par la mère
- Période de transition ou phase d’éveil (3ème semaine) : Le chiot présente une
mobilité plus poussée et manifeste un vif intérêt pour la bouche de sa mère (lèche et
mordille la commissure des lèvres). Le développement sensoriel acquiert une totale
compétence neurologique. Des contacts de jeux se créent avec les frères et les sœurs.
Selon TRUMLER, au 21ème jour, le chiot quitte le gîte pour ses premières inspections
du monde extérieur. Le père joue avec lui mais avec brutalité, c’est l’apprentissage du
barrage social. Le chiot par la même occasion apprend le gîte abri.
- Période de maturation ou phase de formation (4ème à 7ème semaine) : C’est la
période de maturation neurologique et on constate un perfectionnement rapide des
capacités motrices et sensorielles.
o A 5 semaines : apparition des premiers signes d’une activité coordonnée de
groupe. Le chiot ébauche des poursuites, défend un objet, de la nourriture,
etc…
o A 6 semaines : Il traduit déjà la plupart des modèles du comportement de
l’adulte
Le chiot à cette période acquiert une grande mobilité, il voit et il entend très bien, il
suit du regard des objets en mouvement. Le sujet devient propre, et entreprend
l’exploration de l’espace environnant. Il développe des relations sociales et des
réactions émotionnelles primaires.
Le sentiment de peur qui commence à apparaître est maîtrisable.
- Période neutre (7 à 8 semaines) : Période idéale pour les tests. A cet âge la
maturation est suffisante pour exprimer la plupart des potentialités caractérielles, qui
sont génétiquement déterminées.
- Période de socialisation (8 à 12 semaines) : C’est la période de l’apprentissage social
mais aussi la fixation de la peur. Au-delà de la 12ème semaine, il n’y aura plus de
possibilité d’apprentissage social si celui-ci n’a pas été au moins ébauché au cours de
cette période. Les défaillances entraîneront des difficultés de relations avec ses
congénères ou son propriétaire.
L’éducation du chiot est assurée par 3 catégories de formateurs :
o La mère : Elle joue le rôle principal
o Les contemporains d’âge : Frères et sœurs de portée qui contribuent par le jeu
à déterminer la hiérarchie.
o Les moniteurs : Chiens plus âgés qui enseignent le comportement de groupe et
ébauchent le comportement ethnique.
Pendant cette période le chiot est tout aussi disponible à apprendre et à régler des
relations avec l’homme.
Cette période de socialisation est caractérisée par l’acquisition d’éléments
fondamentaux :
o Autorégulation émotionnelle
o Autocontrôles
o Communication
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o Hiérarchisation
o Détachement
- Période juvénile ou phase de hiérarchisation (13 à 16 semaines) : Les relations de
dominance et de subordination se précisent dans la meute. Il y a une subordination aux
parents et chaque chiot établit sa position dans la hiérarchie et devient plus
indépendant. Un mâle ou une femelle prend la direction de la bande. Les dominés
peuvent présenter des retards de maturité qui persistent tant qu’ils restent au sein du
groupe.
A 4 mois, la hiérarchie du groupe est établie.
Pendant cette phase, les positions hiérarchiques se renforcent à leur tour. La bande
s’organise et le comportement type de l’espèce est pratiquement acquis, mais restera
de modèle juvénile jusqu’à la puberté. Cette phase s’étire donc en fait jusqu’environ 6
mois.
- Conséquences pathologiques : Une mauvaise expérience précoce ou une période de
sociabilisation relativement pauvre aura pour conséquence des troubles ultérieurs :
o Lésions ou affections d’ordre organique
o Troubles de socialisation, défaut d’aptitude à la relation ou problème d’autorité
o Troubles d’éducation
o Instabilité caractérielle
Imprégnation du biotope
L’éducation du chiot doit commencer dès son arrivée au foyer, après, toutefois, une période
d’accoutumance à son nouvel environnement :
- Maison/Appartement
- Les familiers
- Les autres animaux de la famille s’il y en a
Il est toujours plus judicieux de lui consacrer 10min par jour plutôt que de lui imposer des
séances trop longues ou trop fréquentes, qui seront difficilement supportables sans lassitude
pour le jeune chien.
On favorise l’épanouissement du chiot grâce à des jeux éducatifs.
La passion
On peut développer la passion toute naturelle du chien à poursuivre un objet mobile, tel
qu’une balle de tennis par exemple.
L’obéissance
On parle d’obéissance lorsqu’on parle d’apprendre un exercice spécifique à un chien.
Il faudra alors prendre en considération 3 points :
- Le chien ne connaît pas l’exercice demandé
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- Compte tenu de cette ignorance, nous utiliserons notre savoir et des artifices pour le
guider et lui éviter des erreurs
- Pendant l’apprentissage, on s’interdit de réprimander le chien pour la simple raison
qu’étant sous contrôle, il ne peut que faire l’exercice demandé.
Réprimandes et félicitations
Si elle intervient avec une seconde de retard sur l’action répréhensible, la réprimande sera
inefficace et elle risque de perturber lourdement toute la suite de l’apprentissage. Il est faux de
croire que la réprimande est plus importante, quant à ses effets, que la félicitation.
Le chien apprend mieux lorsqu’on associe des félicitations au bon accomplissement d’un
exercice : l’effet en sera plus durable.
Il est essentiel de doser la réprimande suivant la sensibilité du chien. Un sujet émotif peut être
perturbé par une remontrance trop accentuée suivant une exécution malheureuse, et il ne se
prêtera que difficilement à la suite des exercices.
Signaux pouvant exprimer la dominance d’un chien par rapport à un autre chien
- Regard orienté fixant le dominé
- Oreilles dressées, dirigées vers le dominé
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- Lèvre supérieure retroussée
- Dents extériorisées
- Queue portée horizontalement ou dressée
- Ensemble du corps tendu, rigide
- Piloérection au niveau du dos et du garrot
- Dominant en surplomb par rapport au dominé
- Tête placée au-dessus du cou du dominé
- Tentative de monte ou d’accouplement
- Dominé saisi par le museau ou par le cou
- Dominé poussé, bousculé ou renversé
- Grognement, grondement
Signaux pouvant exprimer la soumission d’un chien par rapport à un autre chien
- Regard fuyant, détourné, évitant celui du dominant
- Oreilles couchées en arrière, contre la nuque
- Commissure des lèvres tirées en arrières
- Tête portée basse
- Ensemble du corps recroquevillé, reflétant un « profil bas »
- Position couchée sur le côté avec un postérieur levé
- Présentation de la face intérieure du cou, de la gorge et du ventre
- Miction de soumission
Signaux par lesquels une personne peut exprimer sa dominance par rapport à un chien
- Regarder le chien droit dans les yeux
- Soulever le chien, le prendre dans ses bras
- Prendre le chien par la peau du cou ou du dos
- Position de contention
- Se déplacer en surplomb par rapport au chien
- Toucher la face ou les membres
- Mettre une muselière
- Maintenir le museau fermé
- Frapper avec la main ou un objet
- Prendre la nourriture ou un objet de valeur pour les chiens
Signaux utilisés par un chien pour exprimer sa dominance par rapport à une personne
- Tous les signaux qui expriment la dominance à un autre chien peuvent être adressés
à une personne, spécialement lorsque celle-ci émet un signal de dominance
- Menacer, gronder, ou mordre lorsqu’une personne émet un signal de dominance
- Empêcher une personne de se déplacer
- Lorsque l’espace est limité, passer avant la personne
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- En fonction des réponses reçues de l’environnement, le sujet acquière une
expérience
- Ce qui est agréable augmente le besoin de recommencer de manière plus intense
- Lors des entraînements, on termine toujours la séance par l’exercice que le chien
apprécie le plus.
- Plus le chien apprend, plus il est apte à apprendre
Il ne faut pas négliger le rôle des hormones qui sont libérées sous l’action d’un stimulus
particulier :
- Extérieur (allongement des journées au printemps)
- Social (partenaire sexuel)
- Interne (commande nerveuse)
Hérédité comportementale
En dehors des gènes des parents qui transmettent leur caractère, il y a apparition de nouveaux
caractères avec intervention de gènes mineurs par mutation, croisement, recombinaison
génétique.
- Il existe des aptitudes générales à l’espèce
- Des variations raciales pour certains traits de caractère
- Des aptitudes transmises par des lignées
- Des caractéristiques liées à l’individu : Selon SCOTT et FULLER, l’émotion affecte
considérablement le comportement social du chien
- Selon CAMPBELL il existe 5 groupes génétiques :
o Très excitable : coléreux, hyperactif
o Excitable : actif, confiant, inconscient
o Équilibré : posé, assuré
o Déprimé : flegmatique, réservé, stoïque
o Très déprimé : léthargique, raide, replié
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Le renforcement
C’est une association que va créer l’animal, en fonction de ce qui lui arrive lorsqu’il fait tel ou
tel comportement. Il apprend à répondre à un stimulus qui lui est indifférent si on utilise le
bon renforcement.
Il existe des renforcements positifs tels que la consommation de nourriture où l’animal
apprend à exécuter des nouvelles réponses, et des renforcements négatifs, par punition, où
l’animal apprend à éviter certaines réponses.
Le type de renforcement, la façon dont il va être administré, le temps entre comportement et
renforcement, vont influencer l’apprentissage : rapidité, qualité, mémorisation.
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§ L’instinct maternel
§ La crainte ou la douleur
o La menace réorientée : Elle favorise et développe l’effet de rebondissement
de l’agression sur le voisin et elle augmente l’affectivité pour les siens.
o Les réactions de défense passive : Elles se traduisent par la fuite, ou dans le
cas le plus extrême, l’animal cherche à se dissimuler. Dans des cas
désespérés, un animal très faible peut mourir d’insuffisance cardiaque.
o Les réactions de défense active : Elles montrent l’état d’excitation du chien
qui peut soit chercher à mordre, soit attaquer franchement. Les réactions
d’excitations sont souvent provoquées par la prise de la nourriture, l’instinct
de conservation dans la forme désespérée, le sentiment filial, l’instinct
maternel, la sexualité, la défense du territoire.
o Il faut différencier :
§ L’absence d’agressivité : chien qui reste sans aucune réaction de
défense active, chien qui fuit ou se cache : attitude totale de
soumission
§ Le manque de confiance : chien qui aboie sans mordre, sans réaction
active, attitude d’intimidation
§ Le manque de courage : Chien qui mord mais refuse de relâcher la
prise par peur. Cette dernière réaction de défense active incontrôlée
est souvent liée à l’instinct de conservation dans une forme
désespérée.
§ Le manque d’assurance : chien qui mord, relâche très vite et adopte
une réaction de défense passive
o Évolution des réactions agressives chez le chiot :
§ A 19 jours, un chiot peut montrer des réactions d’agressivité s’il est
réveillé en sursaut
§ Vers 5 semaines, il montre des réactions de défense vis-à-vis des
autres chiots
§ Vers la fin du 3ème mois, il a des réactions de défense active vis-à-vis de
l’être humain.
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o Lorsque le maître se prépare à partir : Le chien est anormalement nerveux, il
va et vient sans arrêt en flairant tout ce qui l’entoure. Il peut aboyer, il est pot
de colle.
o Quand le maître est parti : Gémissements, hurlements, aboiements, mictions
et émissions de selles, léchage, gratte la porte, détruit le mobilier.
o Au retour du maître : Il y a à ce moment-là une décharge émotionnelle
intense qui conduit le chien à faire une fête anormalement intense et longue.
Les conseils des éducateurs canins :
o Limiter les démonstrations d’affection
o Lui apprendre à rester seul
o Casser les rituels
- Le chien phobique : Il a des réactions anormales de peur, excessives et irraisonnées,
dans des situations banales et non agressives ou devant un objet particulier.
Causes de l’état phobique :
o Prédisposition génétique
o Certaines races, lignées
o Traumatisme important pendant la croissance
o Morsure d’un congénère
o Sac plastique, aspirateur
Reconnaitre un chien phobique :
o L’animal se réfugie dans les bras de ses maîtres
o L’animal se cache derrière ses maîtres ou dans des endroits difficiles d’accès
o L’animal tremble, gémit
o Dilatation des pupilles
o Le chien halète
o Etc…
- Le chien trop dynamique hyper-sensible / Hyperactif : C’est un chien dont l’activité
est excessive. Il réagit au moindre stimulus sonore, visuel ou tactile.
Reconnaissance facile :
o Se remarque avant 10 mois
o Le chiot ne s’arrête pas
o Réagit à tout avec beaucoup d’excitation
o Explore activement son environnement
o Saute partout, passe et repasse, mordille tout objet, escalade les meubles, n’a
peur de rien
o Aboie beaucoup pour rien
o Abîme tout
o Semble ne jamais être rassasié
o Ne dors pas plus de 8h (normalement un chiot de 8 mois dort 12h)
o N’est pas propre
o Mord avec énergie et sans autocontrôle de sa morsure
Causes :
o Certaines races (Labradors, Berger Allemands, Briards, Boxer, Rottweiler,
Labrits, Jack Russel, sont parfois atteints)
o Chiot séparé trop tôt de sa mère
o Chiot élevé sans voir quelqu’un, vendu dans des animaleries, élevé dans une
cave, sans bruit d’ambiance ni stimulation
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- Le chien dépressif : Chien malade qu’il faut soigner très vite car la maladie ne fait que
s’aggraver au fil du temps.
Le reconnaître :
o Comportement anormal ou bizarre associant des ralentissements et des
régressions infantiles
o Marche lentement presque en titubant
o Déambule en empruntant toujours le même trajet
o N’obéit plus
o Urine et défèque sous lui là où il est
o Ne dort pas bien
o Peut avoir des phobies qu’il n’avait pas avant
o Peut devenir agressif
Causes :
o Génétique
o Son maître est dépressif
o Traumatisme, bagarre, long moment de solitude
o Déséquilibre hormonal
o Chien victime de privation sensorielle et non soigné
o Sénilité
Attention
- Le chien ou le chiot qui mordille, n’est pas un trouble de comportement . Il attrape
la main, l’avant-bras, les vêtements. Il faut lui apprendre à gérer sa morsure qui est
pour lui un moyen de communication .
Pourquoi ? :
o Marque d’affection de la part du chiot et du chien adulte
o Exploration de l’environnement
o Le chiot mordille ses frères et sœurs pour tester leur force et la sienne
o Pour jouer
Conseils de l’éducateur :
o Ne jamais se laisser mordiller, même très légèrement si il y a des enfants en
bas âge dans la famille
o Essayer de ne pas avoir de réaction de retrait de la main mordillée : incite le
chien à mordiller encore plus fort
o Ne pas crier
o Ne pas avoir une conduite forte et agressive envers le chien
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à Notions du dressage du chien au mordant
Pour commencer, il faut savoir que le mordant est une discipline extrêmement réglementée et
qu’il ne faut pas s’aventurer dans cette discipline sans s’être parfaitement renseigné au
préalable.
Mathilde LEPOUTRE
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