Mémoire Finale
Mémoire Finale
Mémoire Finale
N° d’ordre :
et de la Recherche Scientifique
N° de série :
Faculté des Sciences de la Nature
et de Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers
Spécialité : Ecologie
THEME :
Devant le jury :
SOUHILA
DÉDICACES
Toutes
Les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut,
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude,
l’amour, le respect, la reconnaissance.
Aussi, c’est tout simplement que :
Je dédie ce travail à
Mon père, de plus profond de mon cœur.
La personne la plus chère au monde : à toi ma mère.
Mes très chers frères : Abd Rrahim que dieu vous garde
dans sa sainte,
Abd Erazzak, Abd Halim , Mehammed Habib , Abd
Erraouf .
Mes très chères sœurs :Salima , Hadjer, Amel
Mon fiancé : Younes DJEKAOUA et toute sa famille.
FATIHA
REMERCIEMENTS
Avant tout, nous remercions LE BON DIEU le tout puissant de nous avoir donné le
courage, la volonté et la patience pour terminer ce travail.
MR .BOUNEB.C
MR. GHAZI.C
Mots clés : analyse physico-chimique, sol, eau, variabilité spatiale, Dayet Oum
Souid, El Mansoura.
Abstract
This work consists of analyzing the soil and water of Lake Dayet Oum Souid
located in the region of El Mansoura. This wetland, despite its ecological and
socio-economic importance, is poorly known and located in an isolated area.
This study aims to show the value of this lake, to know the lithology and to
map this site. To reach our goal we proceeded to the establishment of vertical
profiles of 90 cm deep and longitudinal sections using these profiles, the
analysis of soil and water and the drawing up of maps for this lake.
Observations on the train showed a clay-silty texture soil granulometric
analyzes revealed a loamy sandy-clayey texture physico-chemical analyzes
gave: a medium alkaline and strongly alkaline soil pH for water, a conductivity
high electric for soil (salty) and slightly alkaline for water, medium organic
matter content, low oxygen content and low, low to medium total limescale.
This allowed us to identify part of the Lake Dayet Oum Souid.
يتكون هذا العمل من تحليل تربة ومياه بحيرة ضااية م الواويا التت ت ف ت مقة ة المقراو ةذ هذه
الربةة لل الرم من مهميتاا الةييية واجاتتمالية واجاتترااااا ية مير معرو ة ب ااااكل األ
تيا وت ف ت مقة ة معزولةذ إن الااف من هذه الا اسة هو تعريف باذه المقة ة و إظاا مهميتاا
ومعر ة تركيةة تربتاا وكاا وضاااااااف الهرا.ل لاا ذللوفاااااااوو لاا قا المق اااااااو تمقا با ا م ابف
لمو ية لل لمق 90ساااااا و م ةعيين بوليين وكاا تحليل مارها وتربتاا التت مكقتقا من ساااااا
الهرا.ل لاا ذ إن العمل ت ك اااف التحاليل التركيةية التت متريل لل العيقاج وتو واااي بيقت
ملت خفيف الةمتذمما التحاليل الفيزيا.ية و والكيما.ية ت تو يل تة حموضة تالاية ت التربة
و المار وملوحة لالية ف التربة والمياه و وااااةة الما ة الع ااااوية متوسااااةة مف وااااةة األكواااا ين
الذا.ب ت المار لالية و وةة ال ةس مقعامة إلت ضعيفة ومتوسةةذ هاا سمح لقا با اسة تزر من
مقة ة ضاية م الوويا.
Liste des tableaux
pH Potentiel Hydrogène
UN DDD United Nation Decade for Deserts and the Fight against Desertification
µs Micro Siemens
Table de matière
Remerciement
Dédicace
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Introduction……………………..…………………………………………………………..2
Références bibliographiques……………………………………………………………..56
Annexe……………………………………………………………………………………60
Introduction
Introduction
Les zones humides, sont l'écosystème le plus précieux sur le plan économique et parmi
les plus riches du monde pour la biodiversité, disparaissent trois fois plus vite que les forêts.
Cet écosystème est défini comme étant des zones de transition entre les systèmes terrestres
et les systèmes aquatiques où la nappe phréatique est proche de/ou atteint la surface du sol
ou dans laquelle cette surface est recouverte d’eau peu profonde (Cowardin et al., 1979)
Sur l’aspect environnemental, l’eau est le principal facteur de caractérisation des zones
d’inondation ou dans laquelle les fuites sont assez importantes. Pour cela il est difficile de
donner un volume exact d’eau à un moment précis pour avoir une zone humide (Mitsch et
Gosselink, 2000).
2
Introduction
Les zones humides jouent un rôle important dans les processus vitaux, elles ont un
intérêt biocénotique et économique souvent primordial. Ces zones sont parmi les milieux les
espèces de plantes et d’animaux dépendent pour leur survie. Elles offrent un biotope naturel
très important et original par rapport aux autres territoires, en réalité elle représente une
réalité des mosaïques de différents milieux humides ayant des liens hydrauliques et
biologiques étroits entre eux. (Ramsar 2010). Les zones humides répondant aux besoins
énergétiques après les efforts investis dans la reproduction et souvent aussi dans la migration
(Fustec et Lefeuvre, 2000). Elles sont considérées comme un habitat pour certaines espèces
végétales qui sont très adaptées aux conditions extrêmement calcaires typiques de plupart
des zones humides méditerranéennes. Notamment pour certaines espèces ayant une courte
période de vie lors des saisons des inondations, et autres à cause de la profondeur ou bien la
salinité d’eau. (Prearce et Crivelli, 1994 ; Hecker et Tomas Vives. 1995). De plus, elles
abritent de nombreuses espèces animales telles que les mammifères, les reptiles et les
oiseaux. Elles représentent, ainsi, pour l’avifaune un milieu de halte, de transit, d’hivernage
Pour identifier une zone humide comme un site Ramsar, des critères spécifiques
d’inscription des sites sont présentés avec les buts à long terme. Chacun de ces critères est
fourni pour aider les parties contractantes à donner une méthode systématique
d’identification des sites à inscrire en priorité. Les critères sont subdivisés en deux groupes :
groupe A des critères sites contenant des types de zones humides représentatifs, rares ou
uniques et groupe B critères sites d'importance internationale pour la conservation de la
diversité biologique (Annexe.5.)
Les zones humides sont classées en trois classes : zones humides marines, zones
humides continentales, et zones humides artificielles, selon les codes correspondent au
système de classification des types de zones humides, approuvé dans la recommandation 4.7
et amendé dans la résolution VI.5 de la conférence des parties contractantes (Ramsar, 2010)
3
Introduction
En Algérie, le nombre des zones humides classées par Ramsar est de 42 ; couvrent
une superficie totale près de 2.958.704 hectares, soit 50 % de la surfaces totale estimée des
zones humides en Algérie (Boumezber, 2004). L’utilisation de ces zones n’est pas encore
atteinte, malgré tous les efforts étalés et les résultats obtenus. Malheureusement ces
nombreux sites sont menacés par la compagne extensive de son eau ou la construction des
Malgré que le climat de Sahara septentrional est sévère, caractérisé par des conditions
difficiles et extrêmes, il renferme plusieurs zones humides dont les systèmes hydrologiques
et Vives, 1995). Ils sont marqués par des eaux et des sols salés inconvenant pour la
croissance de majorité des plantes et seules les espèces persistent de supporter la salure
(Ozenda, 1982)
La cartographie pédologique est une activité coûteuse, elle est un peu difficile et
exige des personnes hautement spécialisés plus que de nombreuses analyses de terres.
(Legros 1996). Elle est justifiée quand on peut affirmer son intérêt pratique tell que : la
4
Matériel
Et
Méthodes
Matériels et Méthodes
1 Matériels et méthodes
1.1 Localisation de la wilaya de Ghardaïa
La wilaya de Ghardaïa se situe au centre de l’Algérie (Nord de Sahara Septentrional)
de 600 km au Sud d’Alger. Elle est issue du découpage administratif de 1984 et localisée
entre 33° et 31° 15' de latitude Nord - 2° 30' et 5° de longitude Est. Lithologiquement,
Ghardaïa est caractérisée par des calcaires dolomitiques formant la dorsale du M’Zab,
jalonnés par un réseau hydrique ramifié d’oueds de direction générale Ouest-Est, telles que
Oued M’Zab, Oued Metlili, Oued Sebseb, Oued Zergoun….etc. Elle est limitée au Nord par
la wilaya de Laghouat (200 Km) et la wilaya de Djelfa (300 Km), à l’Est par la wilaya
d’Ouargla (200 Km), au Sud par la wilaya de Tamanrasset (1470 Km) et la wilaya d’Adrar
(400 Km) et à l’Ouest par la wilaya d’El-Bayad (350 Km). (ANRH, 2007).
6
Matériels et Méthodes
Le site étudié selon la Conservation des Forets de Ghardaïa (CF) en 2017, est zone
humide naturelle temporelle non classée, alimenté par Oued Zergoun, s’étend sur une
superficie de l’ordre de 600 ha immergée en eau douce sur une profondeur allant de 05 à 1.5
m selon la saison. Elle est considérée comme un réservoir de diversité faunistique et
floristique.
Cette zone humide se localise au sud de la Daïra de Metlili à environ 160 km dont
fait partie administrativement à la commune de Mansoura. Ses coordonnées sont : X :
2°33'45.33"E, Y : 32°17'27.96"N, Z : Mini 532 m, Maxi 580 m (Fig.2)
7
Matériels et Méthodes
1.2.1 Faune
Il existe toutefois dans le désert une variété surprenante d’animaux invertébrés,
poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères (Le-Berre, 1989). Dayet Oum Souid
est considérée comme un réservoir faunistique, d’après (Catalisano, 1986) le nombre
d’espèces d’un désert est relativement faible, par rapport à d’autres biotopes. La faune
dominante dans la zone est représentée par : Fennec (Vulpes zerda), scorpions (Androctonus
australis), les amphibiens (Bufos viridis), Vipère à cornes( Cerastes cerastes)….la zone
considérer comme un quartier d'hivernage pour plusieurs espèces d’oiseaux ; Il y a environ
11 espèces repartais en 5 familles ; telle que Foulque macroule (Fulica atra), Marmaronette
marbrée (Marmaronetta angustirostris), Tadorne casarca (Tadorna ferruginea), Fuligule
nyroca (Aythya nyroca), Mallard( Anas penelope), Tadorne de Belon (Tadorna tadorna),
Fuligule milouinan (Aythya marila), Barge à queue noire( Limosa limosa), Herring Gull
(Larus) (C.F. Ghardaia, 2017).
8
Matériels et Méthodes
1.2.2 Flore
Selon (Ozenda, 1977), la flore saharienne est généralement de très pauvre nombres
d’espèces par rapport la surface qu’elle occupe. Malgré la dureté des conditions
environnementales, il y a des zones géomorphologiques présentant des conditions favorables
pour certaines plantes spontanées du Sahara (Chehma, 2005). D’après les résultats
d’inventaire floristique, mené par la Conservation des Forêts, la flore dans la zone Dayet
Oum-Souid (Fig. 6 et 7) est dominée par : Tamarix gallica, Retama retma, Ziziphus lotus,
Stipagrostis pungens, Asphodelus tenuifolius, Cleome amblyocarpa ,Haloxylon scoparuim
(C.F Ghardaia, 2017).
1.2.3 Hydrologie
Oued Zargoun qui fait partie d’une série des oueds qui remontent jusque dans les
massifs du Djebel Amour et des montagnes de la région des Ksour, ces massifs séparent le
Sahara des hauts plateaux oranais. Il est une ligne d'eau, qui sert à l’irrigation de quelques
oasis placées sur leur parcours, soit déjà dans la montagne, soit à leur débouché dans la plaine
saharienne tel que Dayet Oum Souid (Parisot, 1890). Parisot (1890), pense que du côté
Sud-est Oued Ter’ir est une continuation de Oued Zargoun qui est dirigée du Nord-Ouest
au Nord-Est au Sud-Est, il est de même prolongation de la même vallée vers l’aval dans le
Sud, dont il est presque toujours sec. Cependant on rencontre de nombreux puits mesurent
entre 2 mètre et 3 mètres de profondeur qui ne sèchent pas en été. Les crues de l'Oued
Zergoun coulaient autrefois dans l’oued du Mehaiguen. Mais elles ont changé leur cours, et
laissent aujourd'hui le Mehaiguen à sec (Rolland, 1890) (Fig.10).
9
Matériels et Méthodes
10
Matériels et Méthodes
1.2.4 Géologie
Dayet Oum Souid se situe dans le bassin de Oued Mya, il est limité à l’Ouest par la
dorsale d’Idjerane-M'zab et à l’Est par la dorsale Amguid-El-Biod. Au Sud, les sédiments
paléozoïques affleurent dans le Mouydir. Au Nord, dans la dépression d’Aguemour-Oued
Mya, comblée par une puissante série tertiaires parfois appelé série cénozoïque, reposant en
discordance sur un socle primaire (Paléozoique). Cependant, la région repose sur l’ère
géologique tertiaire (Fig.11).
11
Matériels et Méthodes
1.2.5 Pédologie
La carte pédologique (Fig.12.) montre que la zone de Dayet Oum Souid est définie
par deux classes pédologiques dont les dunes de sable occupent une classe majoritaire par
une proportion de 58.7 % de superficie totale et de 41.3 % pour la classe leptosols-lithosols.
12
Matériels et Méthodes
1.2.6 Climat
Le climat saharien se caractérise par une Précipitation irrégulière et faible, une
intensive luminosité, un taux d’évaporation forte et un grand écart de température. (Ozenda,
1991)
Afin de ressortir les caractéristiques climatiques de notre région d’étude une étude
climatologique s'avère nécessaire. Dans ce contexte, nous avons utilisé les données
climatiques fournies par l'ONM (annexe), qui s'étalent sur une période de 33 ans (1984-
2017).
D’après les tableaux (annexe.4) nous remarquons que la température moyenne
mensuelle maximale enregistrée au mois le plus chaud (Juillet) est de de 34,28C°, alors que
celle du mois le plus froid (Janvier) est de 11,31C ° pour la région de Ghardaïa.
Les précipitations sont rares et irrégulières dans régions d’étude En effet le mois le
plus pluvieux est janvier avec 14,57 mm
Les données climatiques de l’année 2017 montrées dans le tableau (annexe4) ont
révélé une vitesse minimale de 0,50 m/s et une vitesse maximale de 11,10m/s. La
représentation de cet paramètre (vitesse de vent) sur le modèle de la rose de vent (Fig.13) a
montré quatre classes qui sont de 3,60 à 5 ,70 m/s, 5,70 à 8.80 m/s, 8,80 à 11,10 m/s et
≥11,10 m/s. La classe la plus dominante est celle qui est de ≥11.10 m/s qui se propage dans
la direction Sud-Ouest et sud-est de pourcentage attient de 21.5%. Cependant, la classe la
moins fréquente (d’une force faible) est de 3,60-5,70 m/s où les vents se propagent dans la
majorité de directions : Sud –ouest, sud-est et nord-ouest ; où elle est représentée sur la rose
un pourcentage inférieur à 4.31 %.
13
Matériels et Méthodes
Fig.13.Rose des vents pour l’année 2017 établie par Wrplot (origenal).
14
Matériels et Méthodes
40,00 80,00
35,00 70,00
30,00 60,00
25,00 50,00
20,00 40,00
15,00 30,00
10,00 20,00
5,00 10,00
0,00 0,00
T (C°) PP (mm)
15
Matériels et Méthodes
1.4 Echantillonnage
Pour atteindre notre objectif, nous avons opté un échantillonnage aléatoire, où nous
avons effectué d’une part, 24 prélèvements pédologiques pour trois horisons (0-30 cm, 30-
60 cm et 60- 90 cm), autour de la zone humide, à l’aide d’une tarière d’une profondeur de
1,20 m. des analyses d’eau des zones adjacentes ont été de même réalisées pour mettre en
évidence des éventuelles relations eau-sol. Les points prélevés ont été définis par leurs
16
Matériels et Méthodes
coordonnées géographiques (longitude, latitude et altitude) à l’aide GPS (Garmin, etrex 20X)
selon le système de projection WGS 1984. Les échantillons prélevés sont emballés dans des
sachets bien fermés et ensuite transportés au laboratoire. Ils ont été séchés à l'air libre ensuite
sont broyer manuellement et tamisés au tamis de 2mm (Aubert, 1978), afin d’obtenir la
fraction fine, sur laquelle les analyses physico-chimiques seront effectués.(Fig.16)
L’oxygène dissous dans l’eau est un élément fondamental qui joue le rôle plus
important dans la qualité biotique des eaux. Indispensable à la respiration des organismes, il
facilite la dégradation des matières organiques détritiques et l’accomplissement des cycles
biochimique. L’oxygène présent dans les eaux est le résultat d’échanges entre l’atmosphère
et la surface de l’eau ainsi que de l’activité photosynthèse (Alizieu, 1989). Les valeurs
d’oxygène dissous ont été prises à l’aide d’un oxymètre (Cellox, 325), en mesurant la
température, à chaque fois, via une sonde intégrée pour servir par la suite à la conversion à
travers un coefficient de correction(Fig.17).
17
Matériels et Méthodes
Fig.17:Oxymètre
Potentiel d’hydrogène (pH)
Fig18.pH-mètre portable
18
Matériels et Méthodes
mesure de la conductivité électrique est l’une des plus simples (Gaagai, 2009). La
conductivité électrique des échantillons d’eau a été mesurée in-situ à l’aide un
conductimètre portable de type (ADNa-AD330) en mentionnant les températures pour
chaque prélèvement via une sonde de température(Fig.19)
Fig.19.conductimètre portable
Détermination de pH
La valeur du pH de sol est déterminée par l’analyse de la concentration en ions H + à
l’état dissocié, dans le liquide surnageant de la solution (terre/eau) (1/5) par un pH-mètre
(Mathieu et al, 2003)
MO (%) = % C x 1,724
19
Matériels et Méthodes
Calcaire total
Le dosage du calcaire total est estimé à l’aide du calcimètre de Bernard. Son principe
est basé sur la mesure de CO2 dégagé suite à l'action d'un excès d'acide chlorhydrique sur un
point connu de l'échantillon (Baize, 1988). Il est fondé sur la réaction suivante :
CaCO3 + 2HCl CaCl2 + H2O + CO2
Le volume de CO2 dégagé est proportionnel à la quantité de carbonate de calcium existante
dans l'échantillon analysé :
Taux de CaCO3 (%) = (P'.v)/(P.V) X 100
Avec :
P: Poids de prise d'essai de l'échantillon.
P': Poids de CaCO3.
V:Volume de CO2 dégagé par l'échantillon
v: Volume de CO2 dégagé par CaCO3
Granulométrie
Détermination de la granulométrie par l’hydromètre de Bouyoucos (Bouyoucos
1927) (Fig20).Pour avoir des résultats plus fiables, un prétraitement du calcaire et de la
matière organique (destruction de CaCO3 et M.O) a été fait avant la dispersion des
échantillons dans l’hexamétaphosphate de sodium. Après prétraitements le contenu de la
suspension est traversé dans une allonge de 1 litre. Le calcul a été fait en tenant compte de
l’erreur introduire par l’hydromètre. Méthodes sans correction pour l’hydromètre (moins
précise) ou la méthode avec correction pour l’hydromètre (plus précise) (Mathieu et Piéltain,
1998).
Fig.20.hydromètre de Bouyoucos
20
Matériels et Méthodes
La pondération inverse-distance (IDW) est l’un des plus modèles utilisé dans
l’interpolation spatial, Il est facile à interpréter. Son idée générale est basée sur l'hypothèse
que la valeur d'attribut d'un point non échantillonné est la moyenne pondérée des valeurs
connues dans le voisinage, les poids sont inversement proportionnels à la distance entre
l’emplacement de la prévision et l’emplacement de l’échantillon. Le poids de la distance
inverse est modifié par une puissance constante ou un paramètre de distance-désintégration
pour régler la force décroissante en fonction de la distance croissante. Reconnaissant le
potentiel de variation des relations « distance-décroissance » sur la zone d'étude, nous
suggérons de laisser la valeur du paramètre de pondération varier en fonction de la
configuration spatiale des points échantillonnés adjacentes. Cette approche adaptative
suggère que le paramètre de distance-décroissance peut être une fonction du motif point de
la zone. On a développé un algorithme pour rechercher des paramètres de distance-
décroissance adaptatif (optimale) (Lu et Wong, 2008).
21
Résultats et Discussions
Résultats
et
Discussions
Résultats et Discussions
2 Résultats
23
Résultats et Discussions
P5 P3
0 0
Argiles Limoneuses, beige
10 cm
Sables Limoneux,
rouge brique Argiles
Limoneuses,
marron foncé
87m
90cm Argiles Limoneuses, beige 90 cm
24
Résultats et Discussions
P18 P19
0 0
5 cm Argiles Limoneuses, marron foncé
Sales Limoneux,
gris claire
30 cm
Sables Limoneux,
Noire claire parfois foncé
Sables Limoneux,
jaune claire parfois
jaune pale
90 cm 90 cm
P21 P17
0 0
Argiles Limoneuses,
marron foncé
Sables Limoneux,
marron 25 cm
Sables Limoneux,
50 cm gris claire
Argiles sableuses, marron foncé
60 cm
60 cm
Sables Limoneux,
Marron foncé Sables Limoneux,
beige
90 cm 90 cm
Fig.22.Description visuelle des profils pédologiques du lac de Dayet Oum Souid sur
terrain.
25
Résultats et Discussions
Légende
Sables limoneux Limon argileux
26
Résultats et Discussions
2.2 Granulométrie
Les analyses granulométriques effectuées sur les échantillons ramenés au laboratoire
ont révélé une texture sablo-argileuse peu limoneuse comme elle montre la figure ci-après
pour les points de prélèvement les plus spectaculaires P3, P5, P17, P18 et P21 (Fig25.) sauf
quelques exceptions où on marque une texture de sable argilo- limoneux (exemple P19) en
faisant référence au triangle des textures.
P5 P18
0 0
90m 90m
P19 P17
0 0
27
Résultats et Discussions
P3 P21
0 0
Sables
Sables argileux,
argileux peu
Peu limoneux
Limoneux,
90 cm 90m
28
Résultats et Discussions
29
Résultats et Discussions
30
Résultats et Discussions
L’examen de la matrice de corrélation entre les paramètres du sol et de l’eau pour les trois
profils étudiés :
Des corrélations positives et significatives ont été enregistrées pour le pH de sol des
trois profils (0-30 ; 30- 60) (r=0.85 p=0) ((30-60 ; 60-90) (r = 0.83 p=0) et (0-30 ; 60-90)
(r =0.63 p= 0.002)
La CE est, de même, positivement et fortement corrélée pour tous les profils ; (0-
30 ; 30- 60) (r=0.82 p=0) (0-30 ; 60-90) (r = 0.77 ; p= 0) (30-60 ; 60-90) (r = 0.90 p=0)
Par ailleurs, seule la corrélation positive notée entre (M.O (60-90) CE (0-30) (r =
0.42 p= 0.50) qui est significative
Pour tous paramètres (eau et sol) confondus, le pH de l’eau révèle des corrélations
négatives et significatives avec la CE du sol pour les trois profils ((0-30) (r = -0,64 p= 0,001)
31
Résultats et Discussions
(30-60) (r= 0,59 p= 0,003) (60-90) (r = -0,48 p = 0,023) et la MO du profil (30-60) (r= -
0,43 p=0.45). En outre, l’oxygène dissous de l’eau montre une corrélation négative et
significative avec les valeurs de la MO du profil (60-90) (r= -0,43 p= 0,44).
La projection des variables et des individus montre que Les 2 premiers axes factoriels
contribuent respectivement avec 21,86% et 32,37% d’inertie, soit un pourcentage cumulé de
54 ,59%. Ce résultat peut être considéré comme peu satisfaisant, étant donné le nombre
relativement faible de variables traitées (Annexe.3).
On constate que les variables pH, CE et pH eau sont très proche du cercle de
corrélation et donc très bien représentés sur le mapping, dont les points CE ont une forte
contribution positive à l’axe factoriel 2, et les points MO et CE eau ont une contribution
négative moyenne à l’axe factoriel 1.
32
Résultats et Discussions
Les résultats obtenus de l’analyse du calcaire total montrent que ce paramètre est
varié de 1,16 à 13,6 % pour la profondeur de 0 à 30 cm, de 0.29 à 10,5 % pour la profondeur
30 à 60 cm et de 0 à 11.68 % pour la profondeur 60 à 90 cm. Cependant, la majorité des
valeurs élevées sont celles notées chez le profil (0 à 30 cm). Le point P3 marque des
pourcentages de calcaire élevés pour les deux profils (30 à 60 cm et 60 à 90 cm). Pour les
points P17 et P18, des pourcentages très faibles voire même nulles ont été notées pour le
profil 60 à 90 cm (Fig30) (annexe.3).
33
Résultats et Discussions
16
14
12
CaCo3 %
10
8
6
4
2
0
3 5 17 18 19 21
Axis Title
2.8.1 pH du sol
Le pH de sol de lac Dayet Oum Souid varie en quatre classe : sol neutre, sol
légèrement alcalin, sol moyennement alcalin et sol fortement alcalin.
Profondeur (0 à 30 cm)
De la figure31 on constate que le sol moyennement alcalin est le plus fréquent avec
une valeur maximale de 8, tandis que le sol légèrement alcalin couvert quelque point dans
l’Ouest du lac plus ce que le fait les points du sol neutres. Le coefficient de variation évalué
est de 5.28 % mis en évidence une variabilité faible entre la totalité des valeurs de pH.
34
Résultats et Discussions
Par une variation faible de 3,98% dans le deuxième profil, les sols moyennement
alcalins sont les plus dominants dans ce profil. Les sols légèrement alcalins situés dans les
zones Ouest (Fig32).
35
Résultats et Discussions
Le pH de sol pour le profil (60-90) varie dans trois classes du sol : légèrement
alcalins, moyennement alcalins et fortement alcalins ou les sols moyennement alcalins sont
les plus abondants. Les sols légèrement alcalins, sont en revanche, figurés à l’ouest. Le
coefficient de variation 4.46% met en évidence une variable faible du pH dans ce profil
(Fig33).
36
Résultats et Discussions
2.8.2 CE du sol
La conductivité électrique se divise, en général, en quatre classes : sols non salés, sol
légèrement salés, sols salés et sols très salés
Profondeur (0 à 30 cm)
37
Résultats et Discussions
Avec une valeur maximale qui ne dépasse pas 3000µs/cm, les sols très salé sont les
plus abondants avec une valeur entre 2500 et 3000 µs/cm en suite les sols salés entre 1000
et 2000 µs/cm distribués de manière hétérogène nord et sud de lac. Cependant que les sols
non salés et légèrement salés sont distribués d’une façon minoritaire dans tous les sens, ce
qui démontre une grande variabilité spatiale (CV = 78,37%).
38
Résultats et Discussions
Par une variabilité très grande (89,76%) dans le 3 ème profil, les sols très salés se
trouvent principalement au Sud avec une valeur maximale de 3500µs/cm, alors que les sols
salés couvèrent la plupart d’espace ; valeur maximale de 2000 µs/cm. On observe que les
sols légèrement salés recouvrent une partie peu importante dans le nord. Tandis que l’espace
occupé par les sols non salés est presque négligeable mais dispersé autour de la zone humide.
39
Résultats et Discussions
Profondeur (0 à 30 cm)
Le taux de la M.O. Varie en trois classes où les sols riche en M.O sont les plus faibles
et se situe à l’Est. Cependant, les sols pauvres en M.O couvèrent quelques points et les sols
moyennement riches en M.O. sont les plus courants dans ce profil. Le coefficient de
variation évalué de 45,97% montre une variabilité élevée dans la zone d’étude.
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Résultats et Discussions
Dans ce profil les sols riche en M.O existent dans les directions : Est et Ouest.
Cependant, les sols moyennement riches couvrent la plupart du sol et les sols pauvre on
M.O recouvrent quelque point qui sont presque non remarquables. Avec une valeur de
62,07% le coefficient de variabilité est très élevé.
41
Résultats et Discussions
Avec un coefficient de variabilité très élèves (CV= 70,05%), les sols pauvre on
matière organique couvrent la plupart du sol. Tandis que, les sols riche en matière organique
sont situés dans l’extrémité du nord et sud du lac ainsi les sols moyennement riche en M.O
sont distribués dans toutes les directions en quelque points.
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Résultats et Discussions
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Résultats et Discussions
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Résultats et Discussions
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Résultats et Discussions
2.9 Topographie
De la carte topographique et les profils topographiques, on constate que le lac de
Dayet Oum Souid est situé entre des points d’altitude assez élevé (564m et 570m) et points
à faible altitude (534m) de nord-est vers le sud-ouest formant une dépression géographique
de forme allongée ceci indique que cette zone est une portion d’une vallée.
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Résultats et Discussions
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Résultats et Discussions
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Résultats et Discussions
3 Discussion générale
Les résultats de la conductivité électrique des sols nous ont permis de classer les
sols de Dayet Oum Souid comme étant un sol très salé (Durand, 1983). Les résultats de la
CE sont expliqués par une évaporation supérieure à la précipitation (Kaboul, A. 2016). C’est
ainsi, Massoumi (1968) raconte que la salinisation est due à la géomorphologie de sol
pendant une certaine période géologique. Des études similaires sur les sols du Chott Oum El
Ranneb et Chott Ain El Beida rapportent que ces sols sont extrêmement salés, et très chargés
en sels solubles. Cette salinisation provient de l’altération d’une roche mère salée ou de la
présence d'une nappe d'eau de surface dans les parties inférieures du chott et sebkha induite
à la salinisation très intense, ce qui entraîne la formation de saumures et croûtes de sel
(Koull,2015).En effet, le caractère de la salinité des sols peut varier d’une façon quantitative
et qualitative surtout en présence d’un plan d’eau en relation étroite avec la dynamique des
nappes saumâtres imposées par les conditions géomorphologiques et climatiques de la région
(Khadraoui, 2007).
Par ailleurs, les valeurs de la CE des eaux du lac montre une moyenne de 6465,55
μS/cm, dépassant dans la majorité les normes de l’OMS (˃ 2800 μS/cm). Ceci indique
qu’elles sont considérées comme salées. Selon Hade (2003), la conductivité de l’eau serait
influencée par divers facteurs naturels et anthropiques comme la géologie du bassin versant,
la température, l’évaporation de l’eau et les variations du débit des apports qui alimentent
les lacs et les apports d’eau d’origine domestique. En effet, elle varie en fonction de la
température, et elle est étroitement liée à la concentration des substances dissoutes et à leur
nature. Or, si les sels minéraux sont, dans l’ensemble, de bons conducteurs il ne faut pas
perdre de vue que les matières organiques et colloïdales n'ont que peu de conductivité. En
conséquence, dans les cas des eaux résiduaires, cette mesure ne donnera pas forcément une
idée immédiate de la charge du milieu. Dans une étude menée sur les eaux de Sebkhet El-
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Résultats et Discussions
Mellah (El-Goléa), Oulad hadj youcef et Djaaroune (2018) ont constaté, de même, que les
eaux de cette zone humide sont caractérisées par une salinité très élevée (CE=3361.943
μS/cm).
Pour le pH, les résultats montre que le sol Dayet Oum Souid à un pH compris
généralement entre 7.6 à 8.2. Selon Aubert (1978), ces valeurs nous amenèrent à considérer
que ce sont des neutres à moyennement alcalins. En effet, le pH des sols considéré salés où
la conductivité est égale ou supérieur à (3000 μS/cm), cette salinité est dite de type neutre
quand elle est due à des sels de bases et d’acides forts (chlorures, sulfates, de sodium, de
calcium, de magnésium), reste inférieur à 8,5 et le sol est moyennement alcalin. (Rechachi
et Miled, 2010). Néanmins, les valeurs de les pH des eaux de Dayet Oum Souid varient de
moyennement alcalin à fortement alcalin (8.8-9.6). Ceci peut être dû à des divers facteurs
tels que la pauvreté en MO ou la salinité élevée (Grünberger, 2015). C’est ainsi, Oulad hadj
youcef et Djaaroune (2018) ont rapporté que pour les eaux de Sebkhet El-Mellah, les valeurs
du pH varient d’acide à légèrement alcalin (4.93-7.35).
Les résultats de la matière organique montre que le sol est moyennement riche en
M.O. (Aubert, 1978). D’une manière générale, le taux de matière organique dans les zones
arides est généralement faible ˂1% (HALTIM 1988). Néanmoins, la variation spatiale notée
dans cette présente étude peut être liée au couvert végétal caractéristique de la zone humide.
Bien que, la richesse organique diminue progressivement à travers le profil tout au long de
la zone. D’après (Dabin.1970), une bonne teneur en matière organique dans un sol sableux
doit être supérieure à 11 %. Cependant, Les sols des stations (le chott de Oum El Ranneb),
sont moyennement riches, (lac Hassi Ben Abdallah et Ain El Beida) riches en matière
organique. Les sols sahariens sont réputés pour être, dans leur ensemble, pauvres en matière
organique (M.O) et en éléments minéraux indispensables aux végétaux. Cette faible teneur
résulte de la rareté de la végétation et de sa faible biomasse. La richesse des sols des zones
humides étudiées en MO est due à la présence des débris végétaux et animaux, ainsi que les
rejets des déchets solides et liquides (eaux usées) dans ces milieux ( Daoud et Bouhnik,
2016).
D’autre part, les sols de Dayet Oum-Souid varient de non calcaires, peu calcaires à
moyennement calcaires (Baize, 2000). Selon Legros (2007), les sols moyennement calcaires
ont un pH relativement alcalin. Ce taux explique la faible teneur en matière organique du sol
étudié. Cependant, le taux de calcaire est faible ne dépasse pas 10%dans les sols des stations
Oued El N’sa et M’Rara, ces sols sont considérés comme des sols faiblement calcaires. Il est
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Résultats et Discussions
souvent admis que lorsque la quantité du calcaire dans le sol augmente, celle du gypse
diminue et vice versa (Kaboul, 2016). En outre, le faible taux de calcaire est du à la texture
de sol ou la fraction sableuse est la plus dominante (Baize, 2000).
51
Conclusion
Conclusion
Le lac de Dayet Oum Souid, notre objectif d’étude, se localise au Sud de la Daïra de
Metlili à environ 160 km et administrativement fait partie à la commune de Mansoura. Cet
endroit est une zone humide naturelle temporelle non classée, alimentée par Oued Zergoun,
renferme une biodiversité faunistique et floristique importante.
L’observation des profils réalisés sur terrain a donné une texture argileuse par contre
les analyses granulométriques ont montré une texture sableuse
La carte pédologique et géologique réalisées sur ce site montre que Dayet Oum Souid
est caractérisé par une classe pédologique appartenant aux Lepto-Lithosols et de dunes de
sable et à une époque géologique Cénozoïque ou Tertiaire.
Pour conclure, des études plus approfondies sur la zone de Dayet Oum Souid seraient
intéressantes, en faisant intégrer d’autres paramètres des eaux et des sols et en analysant les
la richesse faunistique et floristique caractérisant la zone humide.
Références
bibliographiques
Références Bibliographiques
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Références Bibliographiques
Ozenda p., 1991 : Flore de Sahara. 3eme édition paris, éditions du Cnrs. 662 p.
Ozenda, p. (1977). Flore du Sahara (2nd éd.). Paris: centre national de la recherche
scientifique 630
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Références Bibliographiques
57
Annexe
Annexe
Peser 20g de terre (<2mm) séchée à 40C° dans un bécher. Ajouter 50ml de solution
d’eau déminéralisée et Agiter durant 2 h par l’agitateur rotatif.
Laisser reposer 2 h. plonger l’électrode dans le liquide surnageant et effectuer le messer.
Laisser la lecture se stabiliser durant plusieurs secondes.
Mode opératoire :
Réactifs :
Eau déminéralisée
Acide chlorhydrique technique (HCL)
Carbonate de calcium (CaCO3), anhydre ; c’est dire séché à l’étuve à 200©°durant 2
heures puis refroidi au des dessiccateurs.
Mode opératoire :
peser à 0.01g prés un poids P (0.25 à 10g) de terre passée au tamis à mailles de 2 mm, et
l’introduire dans une fiole à doigt.
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Annexe
Le poids P doit être choisi de façon à ce que le dégagement de gaz carbonique, d’une part ne
soit pas supérieur au volume du tube gradué, d’autre part soit suffisamment grand pour que
la lecture de son volume se fasse avec une bonne précision (de 10 à 40ml, par ex).
En pratique, il est commode de faire un test rapide pour estimer la richesse du sol en calcaire ;
une petite quantité de terre est mise dans un verre de montre et on ajoute un peu d’acide
chlorhydrique au demi-contenu dans une pissette.
Calculs :
Afin d’éviter les corrections de T° on peut étalonner l’appareil chaque jour avant
chaque série de mesures avec 0.3g de carbonate de calcium par le même procède que les
mesures proprement dites ; soit V4 le volume de CO2 obtenu. Mais ce procédé est long.
0.3/V4=Px/V3100
P : prise d’essai en g
Pour que le résultat soit correct, il est nécessaire que V3et V4 soient du même ordre de
grandeur
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Annexe
Réactif :
Eau déminéralisé
Acide sulfurique (H2SO4)
Bichromate de potassium p.a (K2Cr2O7)
Sulfate d’ammonium-fer(Ⅱ) hexahydraté ((NH4)2Fe(SO4),6H2O) ˂sel de mohr˃
Phénantroline 1-10 (C12H8N2 ,H2O)
Dans une fiole jaugée de 2000ml contenant environ 900 ml d’eau déminéralisée ; ajouter
lentement 28 ml d’acide sulfurique. Ajuster au volume. Homogénéiser.
Dans une fiole jaugée de 1000ml contenant environ 700 ml d’eau déminéralisée ; dissoudre
49.00g de Bichromate de potassium. Ajuster au volume. Homogénéiser.
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Annexe
Dans une fiole jaugée de 2000ml contenant environ 1000 ml d’acide sulfurique ;
dissoudre 392.160g de sel Mohr. Ajuster au volume avec la solution d’acide sulfurique.
Homogénéiser. Se conserve au maximum 2 semaines.
Dans une fiole jaugée de 100ml contenant environ 90 ml d’eau déminéralisée ; dissoudre
0.974g de* sel Mohr* et 1.485g de phénantroline 1-10. Ajuster au volume. Homogénéiser.
Mode opératoire :
10
t : la concentration de sel de Mohr (t = 𝑇 )
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Annexe
Matière organique :
Analyse de la granulométrie
Mode opératoire
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Annexe
Calcule :
Une fois que les valeurs d.d’ .t et .t’ sont connues, elles sont substituées dans les formules
suivants :
Y= (d’+((t’-20)*0.36))*(100/p)=% d’argile
X-Y= % limon
100-X= % de sable
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Annexe
Tableau 1 : Classe de la qualité des sols selon l’échelle de Durand J.H. (1983)
pH Interprétation
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Annexe
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Annexe
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Annexe
Tableau 10:corrélation
Le coefficient de variabilité : Cinq classes basées sur la valeur de CV, sont proposées par
NOLIN et al ,1997 in MATHIEU2009 pour qualifier l’intensité de la variabilité des sols
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Annexe
Faible <15
Modérée 15-35
Elevée 35-50
Le coefficient de variation est une mesure relative de la dispersion des données autour
de la moyenne. Le coefficient de variation se calcule comme le ratio de l'écart-type rapporté
à la moyenne, et s'exprime en pourcentage. Il permet de comparer le degré de variation d'un
échantillon à un autre, même si les moyennes sont différentes.
* 100%
CV =
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Annexe
TM
T (C°) Tm (C°) PP (mm) V (Km/h)
(C°)
Janvier 11,31 18,02 5,24 14,57 2,58
70
Annexe
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Annexe
Critères spécifiques tenant Critère 9 : Une zone humide devrait être considérée
compte d’autres taxons comme un site d’importance internationale si elle
abrite régulièrement 1 % des individus d’une
population d’une espèce ou sous-espèce animale
dépendant des zones humides mais n’appartenant
pas à l’avifaune.
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Annexe
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