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Theorie Politique

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Rokhaya Daba Doucoure

SPRI2B

Théorie Politique :

1. La justice, la vérité et la morale font elles bon ménage avec la politique ?

La justice, la vérité et la morale sont trois facteurs plus ou moins contradictoire à la politique porte
sur les actions, l'équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports
internes et ses rapports à d'autres ensembles. Elle est donc principalement ce qui a trait au collectif,
à une somme d'individualités ou de multiplicités. Même s’il existe des similitudes entre elle et les
trois facteurs énumérer en début de paragraphe tous les quatre comportent des rapports difficiles
qui ne datent pas d’aujourd’hui, par exemple par rapport à la vérité ,lier la politique et le mensonge
est à la fois une idée très ancienne, un lieu commun et un propos qui nous délivre quelque chose de
la représentation implicite qu’on se fait de la politique et du pouvoir : à savoir l’identification de la
politique et du mal… Pour la justice entretient une relation étroite mais particulière avec le pouvoir
politique. Séparée de lui conformément au principe de la séparation des pouvoirs, la Justice agit dans
le cadre des lois. Son indépendance est régulièrement questionnée comme l’est sa place au sein de
l’échiquier institutionnel. La morale correspond à une exigence intérieure, la politique à une
nécessité de la vie sociale. On peut être moralement bon, dans une cité politiquement malade ; une
cité peut avoir une vertu politique sans que ses membres aient individuellement une grande vertu
morale. D’après toutes les définitions de ces notions on peut facilement déduire que ces quatre ne
font pas bon ménage et même si cela devenait possible dans le future ça sera avec beaucoup de
peine de divergence et de querelle.

2. Peut-on construire une société juste au Sénégal ?

La société sénégalaise est variée et complexe, on retrouve plusieurs ethnies ayant des coutumes et
réalités différentes. Quand on parle de société juste cela renvoie à une société dans laquelle
l'exploitation serait abolie et dans laquelle chacun pourrait puiser dans la richesse commune en
fonction de ses besoins. D'où la célèbre citation de Marx : « De chacun selon ses moyens, à chacun
selon ses besoins ». Etant donné qu’au Sénégal on retrouve le régime démocratique on peut plus ou
moins facilement recueillir les avis des populations à travers des sondages et consort, les laisser
s’exprimer pour comprendre leurs maux et défaillance afin d’y apporter des solutions pour la bonne
marche de la société. L’élaboration d’une société juste au Sénégal n’est pas chose impossible mais
sera complexe et long à établir, il faudra une connexion entre la population et le gouvernement dans
le respect et l’entente parce que c’est à partir du respect mutuel qu’on peut construire une société
juste.

3. Que pensez-vous des théories de la justice d’Aristote et de John Rawls ?

La justice, pour Aristote, est en effet d’abord une vertu, c’est-à-dire un état de l’âme, contrairement
à l’idée qu’on s’en fait aujourd’hui le plus souvent. Pour lui la justice est certes une justice mais pas
comme les autres on le voit à plusieurs différences qu’on peut mettre aisément en lumière. Tenant
compte de ces différences, Aristote doit dès lors considérer une certaine justice qui n’est pas état de
l’âme, mais plutôt état de choses. Ce n’est plus la « qualité » en raison de laquelle les personnes sont
dites justes, mais plutôt la qualité en raison de laquelle des genres de choses (les actes conformes à
la loi) sont appelés justes.

Pour John Rawls dans sa Théorie de la justice dégage les principes qui régissent une société juste. Il
cherche à réconcilier deux principes qui s'opposent souvent, mais qui sont au cœur de l'idéal
démocratique : la liberté et l'égalité. Les démocraties libérales ont privilégié le respect des libertés,
parfois au détriment de l’égalité, tandis que les régimes socialistes ont restreint les libertés au nom
de l’égalité. Rawls envisage une solution à ce dilemme : une société juste doit s’appuyer sur des
principes qui garantissent la liberté et l’équité.

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