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3 G1 Module 1 Electricite

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Athénée royal du Condroz Jules Delot

Ciney

Module 1

Electricité

3ème générale
Physique 1h/semaine

Ir Jacques COLLOT
3G2 – Module 1 – Electricité– page 2 de 20

Activité 1 :
Liaison électrostatique – Electrocinétique

1. Objectifs de l’activité
• Montrer l’existence de deux types de charges électriques (attraction-répulsion).
• Interpréter l’électrisation.
• Montrer l’existence de matières conductrices et de matières isolantes.
• Interpréter ces propriétés comme liées à l’existence d’électrons pouvant ou non se déplacer librement dans
ces matières.
• Faire la liaison entre électrostatique et électrocinétique.

2. Objectifs de savoirs
• Notion d’électrisation.
• Distinction entre charge positive et charge négative.
• Interaction entre ces charges.
• Modélisation pour expliquer l’électrisation de la matière et le transfert d’électrons.

3. Introduction : expériences d’électrostatique


Nous allons montrer que deux types d’actions électriques existent (attraction, répulsion). Ces actions
électriques se matérialisent par des forces ; Nous interpréterons ces forces par l’existence de deux types de
charges (+ et –).

Les deux types d’électricité ont d’abord été appelés « vitrée » (+), celle portée par le verre frotté, et «
résineuse » (-), celle portée par les résines diverses, aujourd’hui, notre PVC (Dufay 1733).

On peut interpréter l’électrisation par le passage d’électrons d’un des objets à l’autre. L’objet perdant des
électrons devient +, l’autre devient –. Attention, au total, il y a toujours la même quantité d’électricité
portée par les objets (les particules se déplacent, ne disparaissent pas).

Les électrons peuvent se déplacer librement à l’intérieur de certaines matières (métaux…). Celles-ci sont
conductrices (d’électricité). Dans les matières isolantes (PVC, verre, laine…), les électrons sont plus
fortement liés à leurs atomes, ils ne peuvent se déplacer librement. Ces matières sont isolantes.
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3.1 Electrisation par frottement

3.1.1 Baguette magique


Prendre un morceau de tuyau en PVC. L’approcher d’une boite de conserve vide (cannette, par exemple)
dont la partie cylindrique est posée sur la table. Rien ne se passe. Frotter le tuyau à l’aide d’un morceau de
laine (ou de plastique ou… il faut tester). Approcher le tuyau frotté de la boîte. Elle commence à rouler,
elle est attirée. Frotter le tuyau « l’électrise ». Un objet électrisé attire un autre objet.
On peut électriser ou charger d’électricité la matière par frottement. Alors, elle attire les corps
légers.

3.2 Interaction électrostatique


Suspendre un morceau (50cm) de tuyau en PVC à l’horizontale (2 morceaux de fils à coudre isolant).
Frotter un autre morceau de tuyau. L’approcher. Il y a attraction. Frotter le tuyau suspendu
(éventuellement, frotter à nouveau le tuyau tenu en main). Approcher à nouveau, il y a répulsion. Deux
objets identiques électrisés de la même manière se repoussent.

Utiliser une autre matière (barre en verre ou éventuellement plastique convenablement choisi !). Frotter le
nouvel objet. L’approcher de la boîte. Elle roule, attirée. Approcher le morceau de verre frotté du tuyau en
PVC suspendu (préalablement déchargé). Il y a attraction. La barre en verre est également électrisée par
frottement. Électriser le tuyau suspendu et la barre en verre (en les frottant). Approcher. Il y a attraction
(approcher un tuyau en PVC frotté pour vérifier que le tuyau suspendu est toujours électrisé, donc
repoussé).

Électroscope :
Construire un petit électroscope avec un
morceau de bambou, un morceau de feuille
d’aluminium de ménage et deux pinces à linge
en plastique. Le disposer sur une plaque de
polystyrène expansé (« frigolite ») qui servira
de base isolante. Approcher un morceau de
PVC frotté. Attraction, contact, répulsion puis la
bande d’aluminium reste écartée.
Interprétation : électrisation par contact (de
l’électricité passe du PVC frotté sur
l’aluminium) puis, comme tout est électrisé de
même signe, répulsion entre le mât et
l’aluminium.

On peut vérifier que des électricités différentes s’attirent et que des électricités identiques se repoussent.
Charger l’électroscope par contact (PVC frotté, par exemple). Approcher le PVC frotté. Il y a répulsion
(attention : il faut approcher lentement et pas trop près -20 cm de distance devrait suffire- sous peine de
provoquer une attraction parasite). Approcher le verre frotté (lentement, pas trop près). Il y a attraction. On
peut continuer en alternant les corps approchés. Si on est assez prudent, on voit des attractions et répulsions
successives (s’entraîner).

On peut également utiliser un dispositif expérimental constitué de deux longs tuyaux de matière plastique
(gaine de fil électrique) placés parallèlement sur une table. Ils constituent ainsi deux rails sur lesquels on
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peut faire rouler un troisième tuyau de plastique. Celui-ci est préalablement frotté sur toute sa longueur
avec un morceau de tissu ou de fourrure et déposé perpendiculairement aux deux premiers .

Si on dépose un autre bâton de plastique préalablement frotté avec un tissu identique au premier, on
constate que le tuyau mobile sur le rail est repoussé. Si on dépose un bâton de verre préalablement frotté
avec un tissu de soie, on constate que le tuyau mobile sur le rail est attiré.

On distingue 2 catégories de charges : les positives (+) et les négatives (-).


Deux charges électriques de même signe se repoussent.

Deux charges électriques de signes contraires s’attirent.

3.3 Corps conducteurs et corps isolants


Placer côte à côte deux boîtes de conserve vides sur la plaque de frigolite (dressées, elles ne peuvent
rouler). Poser à cheval sur les deux boîtes un morceau de tuyau en PVC, une règle en plastique…, de
manière à établir un contact. Électriser une des boîtes à l’aide de la machine électrostatique (Wimshurst,
par exemple). Enlever le pont (le prendre par l’intermédiaire d’une pince à linge). Prendre la seconde boîte
à l’aide d’une pince à linge en plastique. L’approcher d’un électroscope déchargé (également sur une
plaque de frigolite). Rien ne se passe.

Déposer un morceau de métal (règle, tuyau, alu) à cheval sur les deux boîtes et recommencer l’expérience.
La seconde boîte est maintenant chargée (on le vérifie en l’approchant de l’électroscope).

Question : si on fait l’expérience avec un morceau de bois, que se passera-t-il ?

Un corps conducteur permet le passage des électrons, un corps isolant ne le permet pas.

Notes :
La manière la plus sûre de décharger un isolant (PVC) est de le passer à la flamme (l’air ionisé devient
conducteur).
Frotter n’est pas du tout indispensable pour électriser. Le contact entre deux matières de « caractère
électrique » différent suffit pour provoquer le passage d’électrons (triboélectricité). Le frottement permet
simplement un meilleur contact.

Les bâtons en PVC peuvent même être électrisés par simple contact avec la main (serrer fort)…
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Tout cela dépend évidemment de l’humidité ambiante… Le mois de mai est un des plus mauvais mois pour
les manipulations d’électrostatique ! Il peut être très utile de sécher les instruments utilisés à l’aide d’un
sèche-cheveux. Sauf circonstances exceptionnelles, ces expériences devraient néanmoins fonctionner.

Dans les conducteurs solides, seuls des électrons peuvent se déplacer. Ce n’est évidemment pas le cas dans
les liquides (solutions électrolytiques par exemple où ce sont les ions qui assurent la conduction).

4. Liaison électrostatique – électrocinétique


Imaginons des objets chargés, un positivement, l'autre négativement. Relions-les par un fil métallique
(conducteur). Que se passe-t-il ?

Des électrons vont se déplacer de l'objet négatif vers l'objet positif. L'objet négatif perd des électrons,
l'objet positif en reçoit. La circulation d'électrons, le courant électrique s'arrête quand le déséquilibre a
disparu. Pratiquement, cette circulation est très brève.

Courant d’électrons (quand on ferme l’interrupteur)

Activité 2 : étude d'un circuit - loi d'Ohm


1.Objectifs de l’activité
• Faire étudier un circuit électrique.
• Montrer les effets du courant.
• Conducteurs et isolants
• Découvrir les caractéristiques d’un circuit : intensité du courant, différence de potentiel.
• Montrer la relation entre I et U : loi d’ohm.

2.Objectifs de savoirs
• Vocabulaire spécifique à l’activité (circuit électrique, générateur, conducteurs…)
• Notion de conducteurs et d’isolants
• Les effets du courant électrique
• Intensité et différence de potentiel d’un courant électrique
• Loi d’Ohm
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3.Objectifs de savoir-faire
• Passer du schéma à la réalisation d’un circuit
• Passer du circuit construit au schéma
• Utiliser un multimètre.

4. Etude du circuit
4.1 Description d’un circuit électrique simple
Un circuit électrique simple contient un générateur et des conducteurs.
Pour que du courant puisse circuler, le circuit (conducteur) doit être fermé. Un interrupteur est simplement
une ouverture dans le circuit conducteur. Les électrons ne peuvent donc pas circuler quand un interrupteur
est ouvert.
Le courant électrique correspond à un déplacement d'électrons dans les fils conducteurs.

Les électrons se déplacent de la borne négative du générateur vers sa borne positive.

Les électrons ont été découverts 100 ans après la construction de la première pile et des premiers circuits
électriques. On ignorait jusqu'alors si le courant électrique était dû à des charges positives (se déplaçant du
+ vers le -) ou à des charges négatives (se déplaçant du - vers le +). A cette époque, pour parler du sens du
courant électrique, on a décidé de toujours faire comme si c'étaient des charges positives qui se déplaçaient.
C'était une convention (puisqu'on n'en savait rien !)
Maintenant nous savons que ce sont les charges négatives qui se déplacent dans les fils, mais nous
continuons de parler du sens conventionnel du courant : le sens que suivraient des charges positives si
elles pouvaient se déplacer, donc du + vers le –.

• Les électrons se déplacent dans le sens opposé au sens conventionnel.


• Un circuit électrique est une chaîne continue comportant au moins un générateur et un
récepteur.

Schématisation d’un circuit


On schématise un circuit à l’aide de symboles normalisés.
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Circuit ouvert Circuit fermé


Réaliser un circuit à partir d’un schéma et tracer un schéma en respectant les symboles normalisés à partir
d’un circuit.

4.2 Conducteurs et isolants


En classe nous testons différents montages et différentes matières dont l'eau pure, l'eau salée, l'huile,...
Nous constatons que le courant passe dans différentes matières (l’eau salée, les métaux,…) mais que le
courant ne passe pas dans d’autres matières (l’huile, le plastique, …)
Il n’y a pas de frontière bien établie entre conducteurs et isolants. L’isolant parfait n’existe pas. L’air sec
est un bon isolant mais devient conducteur quand il est humide. Le corps humain n’est pas un bon isolant
(électrocution).
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Certains matériaux laissent passer le courant : on les appelle des conducteurs, d'autres ne
laissent pas passer le courant, on les appelle des isolants électriques.

4.3 Effets du courant


Quelques expériences montrent
- des effets thermiques : la matière s'échauffe quand du courant y circule (application : éclairage,
chauffage…)
- des effets magnétiques (connecter une pile à une bobine près de laquelle se trouve une boussole
ou un petit aimant)
- des effets chimiques (électrolyse « simple » avec une pile, de l’eau salée et du fil de cuivre
multibrin … on détecte des bulles et un précipité)

4.4 Caractéristiques d’un circuit

4.4.1. Multimètre : Fiche méthode


Appareil de mesure à plusieurs fonctions, il peut mesurer :
- des tensions électriques ;
- des intensités de courant ;
- des résistances ;
- des températures pour certains ;
- ......
Anciennement, le multimètre était
analogique (avec une aiguille) et la
valeur de la tension devait être
calculée au lieu d'une lecture directe.
Pour des facilités d'emploi, utilisons
un appareil digital.
Il existe des appareils qui ne
nécessitent aucun réglage de calibre
(tension maximale que l'appareil peut
mesurer pour une position choisie de
secteur) et donnent des mesures
directes.
Malheureusement, pour des raisons
budgétaires, ils nous sont
inaccessibles.

4.4.2. Intensité du
courant
Notée « I », elle exprime le débit
de circulation de l’électricité, des
électrons.

Dans le cas d’une rivière, le débit est


le nombre de mètres cubes qui
passent à un endroit (par exemple
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sous un pont) en une seconde (m³/s).

Dans le cas du courant électrique, l’intensité est la quantité d’électricité qui passe à un endroit en une
seconde. Dans le système international d’unités, l’intensité s’exprime en ampères (A).

De la même manière que le débit d’une rivière ne donne pas le nombre de gouttes d’eau (ou de molécules
d’eau) qui passent en une seconde, l’intensité du courant ne donne pas directement le nombre d’électrons
qui passent en une seconde… tout simplement parce qu’il y en a beaucoup, le nombre serait trop grand à
écrire. Dans le cas d’une rivière, un débit de 1 MÈTRE CUBE par seconde correspond au passage de 3,35
10 28 (33 500 000 000 000 000 000 000 000 000) molécules d’eau en une seconde.

Dans le cas du courant électrique, une intensité de 1 ampère correspond au passage de 6,25 1018 (6 250
000 000 000 000 000) électrons en une seconde (6,25 milliards de milliards d’électrons par seconde).
L’intensité du courant est mesurée à l’aide d’un multimètre.

Etudions l'appareil.

Mesure de l'intensité du courant


• Connecter le fil noir (–) à la fiche COM, le fil rouge à la fiche mA pour mesurer jusqu'à 200 mA et
pour les mesures jusqu'à 10 A employer la connexion 10 A MAX.
• Mettre le sélecteur de plage (A–) sur la position désirée en veillant au choix du calibre*. Si l'on
ignore l'ordre de grandeur à mesurer, on commence par le calibre le plus grand pour ne pas risquer
d'abîmer l'appareil.
• Ouvrir le circuit pour connecter les fils de
mesure en série, la borne "COM" de
l'ampèremètre doit se trouver du côté de la
borne - du générateur (si l'on inverse, le signe -
apparaît à gauche de la valeur indiquée).
• Fermer le circuit.
• Lire la valeur indiquée sur l'affichage, l'unité de
l'intensité de courant étant l'ampère (A).
• L'ampèremètre a une petite résistance.
• Dès que la mesure est terminée, débrancher
immédiatement le fil rouge au multimètre et le remettre en position voltmètre pour éviter un
court-circuit franc en cas de mesure de tension (sans changement de position du sélecteur).

* Changement de calibre
Plus la valeur de la tension ou de l'intensité mesurée est proche de la valeur du calibre utilisé, plus la
mesure est précise. Il faut changer le calibre si, après une première mesure avec le calibre le plus élevé, la
valeur mesurée est plus petite que le calibre inférieur.

Expériences
• Placer un ampèremètre à plusieurs endroits d’un circuit (sans dérivation) permet de montrer que
l’intensité du courant est la même dans une même ligne… (l’idéal est de disposer de plusieurs
appareils, il faut utiliser une échelle assez grande pour éviter des différences d’affichage entre les
différents appareils) ;
• Alimenter une lampe de tension nominale 6V par un générateur délivrant une tension réglable et
mesurer l’intensité pour deux valeurs de la tension. Le passage du courant échauffant le filament,
ce qui le rend incandescent, plus l’intensité est grande plus l’échauffement est important et donc
plus la lampe brille.
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Un montage « à ne pas faire » : le court-circuit.


• Réaliser le montage en y plaçant un fil de cuivre fin.

• Placer ensuite un fil de connexion, bon conducteur, en dérivation, entre les bornes A et B de la
lampe, le fil "fusible" fond immédiatement.

Dans un circuit, un récepteur est court-circuité lorsqu’un bon conducteur est placé en
dérivation entre ses bornes.

4.4.3. Différence de potentiel (ou tension) entre deux points d’un


circuit
Il s’agit d’une grandeur assez difficile à expliquer de manière correcte.

Elle exprime le «déséquilibre électrique » entre les deux points, déséquilibre engendrant le
courant d’électrons.

Pour être un peu plus précis, la tension correspond au travail de la force électrique lors du
déplacement d’une charge unité entre les deux points (il faut encore signaler qu’un signe doit être
ajouté…).

Si on prend une analogie « hydraulique », la tension entre deux points est l’équivalent de la différence de
niveau entre ces deux points L’eau s’écoule du point le plus haut vers le plus bas, et d’autant plus vite que
la différence de niveau est plus grande. Si on prend l’analogie « pneumatique » (plutôt meilleure que
l’analogie « hydraulique »), la tension entre deux points est l’équivalent de la différence de pression entre
les deux récipients. Tant qu’il y a une différence de pression, il y a un déplacement du fluide dans le tuyau.
Plus la différence de pression est importante, plus le courant est intense…Attention, ce qui précède n’est
pas la définition de la tension. Une analogie n’est jamais qu’une image pour aider à comprendre le
phénomène.

La tension est notée U et s’exprime (dans le SI) en volts (V).

Pour donner un ordre de grandeur, imaginons deux plaques métalliques carrées de 20 cm de côté.
Plaçons-les face à face, à 2 cm l’une de l’autre. Enlevons 110 millions d’électrons d’une des plaques et
plaçons-les sur l’autre. Il y a maintenant un déséquilibre électrique entre les deux plaques. Ce
déséquilibre correspond à une tension (une différence de potentiel) de 1 volt.

La tension du courant est mesurée à l’aide d’un multimètre.

Reprenons le multimètre :
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Mesure de la tension continue

• Connecter le fil noir () à la fiche COM, le fil rouge


à la fiche V//f.
• Mettre le sélecteur de plage (V–) sur la position
désirée en veillant au choix du calibre* (tension
maximale que l'appareil peut mesurer pour une
position choisie du sélecteur). Si l'on ignore l'ordre
de grandeur de la tension à mesurer, on commence
par le calibre le plus grand pour ne pas risquer
d'abîmer l'appareil.
• Connecter les fils de mesure en dérivation (= en parallèle), la borne "COM" du voltmètre doit se
trouver du côté de la borne - du générateur (si l'on inverse, le signe - apparaît à gauche de la valeur
indiquée).
• Lire la valeur indiquée sur l'affichage, l'unité de la tension étant le volt (V).
• Le voltmètre a une grande résistance.

Pour mesurer la tension entre deux points, on utilise un voltmètre (encore une boîte noire !). Ce voltmètre
ne doit pas être mis dans le chemin du courant, dans le circuit, mais « en dérivation», connecté aux deux
points choisis.

Expériences:
• Relier une lampe à une pile de 4,5 V ensuite à une pile de 1,5 V, on constate que dans le second
cas, la lampe éclaire plus faiblement ;
• Placer un voltmètre à plusieurs endroits d’un circuit (aux bornes de lampes de tension nominale
différente) permet de montrer que la tension du courant n’est pas la même dans une même ligne…
(l’idéal est de disposer de plusieurs appareils, il faut utiliser une échelle assez grande pour éviter
des différences d’affichage entre les différents appareils).

5. Relation entre intensité et tension


Utilisons un grille-pain, un fer à repasser, un percolateur électrique, un élément de radiateur électrique…
Appliquons une tension variable à cet élément (piles mises en série ou, plus simplement, un générateur de
tension variable). Plaçons dans le circuit ainsi formé un voltmètre et un ampèremètre digitaux, de manière à
mesurer la tension aux bornes de l’élément et l’intensité du courant qui y circule.
On observe une relation linéaire (graphique) :

I/U = constante.
La constante dépend de l’élément choisi.

6. Loi d’Ohm
Un fer à repasser est utilisé avec la tension de réseau (220 V) alternatif mais pour des raisons de sécurité,
on travaille en basse tension.
Alimentons-le à l'aide d'une pile de 4,5 V : il ne chauffe pas.
Y-a-t-il du courant qui le traverse ?
• Réalise le schéma de l'expérience.
• Prends note des valeurs mesurées en les inscrivant dans un tableau à 2 colonnes (U et I)
• Porte ces mesures sur un graphique (variable contrôlée ? variable dépendante ?).
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• Porte 2 valeurs supplémentaires sur le graphique.


• Calcule le rapport de U/I et de I/R. Que vaut la résistance de ce fer ?
• A l'aide du graphique, choisis au hasard une tension et retrouve à quelle intensité elle correspond.

Activité 3 : récepteurs en série, en dérivation

1. Objectifs de l’activité
• Rappel de la notion de chaîne énergétique (sciences 1°degré) avec notamment les notions de
transformateurs et de récepteurs.
• Découvrir quelques utilisations de l'énergie électrique (récepteurs mécaniques, thermiques, ...).
• Découvrir que pour des éléments placés en dérivation, ce sont les intensités qui s'additionnent,
alors que pour les éléments placés en série, ce sont les tensions.

2. Objectifs de savoirs
• Notions de circuits en série et en dérivation.

3. Objectifs de savoir-faire
• Utiliser un multimètre.
• Passer de schéma conventionnel à la réalisation du circuit et inversement.
• Résoudre des problèmes qualitatifs à partir de schémas conventionnels.

4. Récepteurs en série, en dérivation


Un « récepteur » (sous entendu d’énergie électrique) transforme l’énergie électrique en une ou plusieurs
autres formes : thermique, mécanique
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C) Utilisation de l’électricité
L’énergie électrique reçue par un récepteur sera transforme en une autre forme d’énergie.
Exemple :
• Un grille-pain (récepteur) transforme l’énergie électrique en électrique thermique (pain – receveur)
• Un mixer (récepteur) transforme l’énergie électrique en énergie mécanique (soupe-receveur)
• Une lampe (récepteur) transforme l’énergie électrique en énergie lumineuse. (espace ambiant =
receveur)

Exemples
- Récepteurs mécaniques (un mouvement est produit) : tous les moteurs électriques, par exemple ceux qui
animent un mixer, un train, une tondeuse à gazon, un rasoir, un sèche-cheveux, une foreuse, une scie…
Remarquons que les moteurs chauffent. Un récepteur mécanique transforme donc l’énergie électrique en
énergie mécanique et en énergie thermique.
- Récepteurs thermiques (leur température s’élève sans que rien ne se déplace) : fer à repasser, radiateur
électrique, lampe…

Lois
Construisons quelques circuits contenant des lampes (c’est vraiment le plus simple et les lampes permettent
de visualiser l’intensité du courant… si elles sont toutes identiques) et éventuellement quelques autres
récepteurs…
Des ampèremètres placés à différents endroits permettront de montrer les lois importantes :
Pour des éléments connectés en dérivation…
I = I1 + I2 + …
(un beau circuit alimenté en basse tension regroupe un fer à repasser, une lampe et un élément de radiateur
connectés en parallèle plus 4 ampèremètres digitaux)
Pour des éléments connectés en série…
U=U1+U2+U3+…
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Résolution d'exercices - Exemples


1. Le circuit schématisé ci-dessous
contient 6 interrupteurs (1 à 6) et 3 lampes
(L1, L2 et L3). Trois interrupteurs sont
ouverts, trois sont fermés.

Y-a-t-il une ou plusieurs lampes qui


brillent ? Si oui, préciser lesquelles.

2. Dans le circuit précédent, l’interrupteur


1 est ouvert et les cinq autres sont
maintenant fermés. Quelles sont les
lampes qui brillent ?

3. Dans le circuit précédent, l’interrupteur 4 est ouvert et les cinq autres sont fermés. Quelles sont les
lampes qui brillent ?

4. Dans le circuit précédent, l’interrupteur 5 est ouvert et les cinq autres sont fermés. Quelles sont les
lampes qui brillent ?

5. Dans le circuit précédent, les interrupteurs 4 et 5 sont ouverts, les quatre autres sont fermés. Quelles
sont les lampes qui brillent ?

6. Dans le circuit précédent, quels sont les interrupteurs qui doivent obligatoirement être fermés pour que
L1 et L2 brillent ?

7. Dans le circuit précédent, quels sont les interrupteurs qui doivent être fermés et ceux qui doivent être
ouverts pour que L2 et L3 brillent et que L1 reste éteinte ?

8. Le circuit schématisé ci-contre contient 4


lampes (L1 à L4).

a. Dévissons la lampe L1. Quelles sont les


lampes qui restent allumées ?
b. Revissons convenablement L1 et
dévissons L2. Quelles sont les lampes qui
sont allumées ?
c. Revissons convenablement L2 et
dévissons L3. Quelles sont les lampes qui
restent allumées ?
d. Revissons convenablement L3 et dévissons L4. Quelles sont les lampes qui restent allumées ?

9. Le schéma ci-dessous montre un circuit contenant deux lampes (X


et Y).

a. L’interrupteur est ouvert. Philippe relie le point A au point


B à l’aide d’un fil de cuivre. Les lampes s’allument-elles ?
Toutes les deux, une seule (laquelle) ou aucune des deux ?
b. Philippe enlève le fil de cuivre et l’utilise maintenant pour
relier le point C au point D. L’interrupteur est toujours
ouvert. Les lampes s’allument-elles ? Toutes les deux, une
seule (laquelle) ou aucune des deux ?
c. Philippe enlève le fil de cuivre et ferme l’interrupteur. Les
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deux lampes s’allument, mais ne brillent pas très fort.


Philippe utilise alors le fil de cuivre pour relier le
point B au point C, comme indiqué sur le schéma ci-
dessous.
Choisir parmi les mots suivants la réponse
aux deux questions ci-dessous.
Brille; plus fort ; rien ne change ; s’éteint
Qu’arrive-t-il à la lampe X ?
..........................................................................
Qu’arrive-t-il à la lampe Y ?
..........................................................................

d. Philippe enlève le fil de cuivre. L’interrupteur est


toujours fermé. Les deux lampes brillent, mais pas très
fort. Philippe utilise maintenant le fil de cuivre pour
relier le point A au point B (schéma).

Choisir parmi les mots suivants la réponse aux


deux questions ci-dessous.
Brille plus fort ; rien ne change ; brille
moins fort ; s’éteint
Qu’arrive-t-il à la lampe X ?
............................................................................
Qu’arrive-t-il à la lampe Y ?
..........................................................................

10. On dispose d’une pile (de 4,5 V), de deux lampes identiques (prévues pour fonctionner sous 4,5 V) et
de fils conducteurs.
a. Dessiner le schéma d’un circuit qui permet de faire briller faiblement les deux lampes.
b. Dessiner le schéma d’un circuit qui permet de faire briller fortement les deux lampes.

11. On dispose d’une pile (de 4,5 V), de trois lampes identiques (prévues pour fonctionner sous 4,5 V) et de
fils conducteurs. Dessiner le schéma d’un circuit qui permet de faire briller faiblement deux lampes et plus
fortement la troisième. Indiquer sur le schéma la lampe
qui brille le plus fort.

12. Le circuit schématisé ci-dessous contient 3 lampes


identiques (L1, L2 et L3) prévues pour fonctionner sous
4,5 V. Il est alimenté par une pile de 4,5 V.
Quelles sont, parmi les affirmations suivantes, celles qui
sont vraies ?
a. Les trois lampes brillent de la même manière.
b. L2 et L3 brillent de la même manière.
c. L2 et L3 brillent plus fort que L1.
d. Les trois lampes sont éteintes.

13. Le circuit schématisé ci-dessous contient 4 lampes


identiques (L1, L2, L3 et L4) prévues pour fonctionner
sous 4,5 V. Il est alimenté par une pile de 4,5 V.
Quelles sont, parmi les affirmations suivantes, celles
qui sont vraies ?
a. Les quatre lampes sont éteintes.
b. L1 brille plus fort que les trois autres.
c. L4 brille moins fort que les trois autres.
d. L2 et L3 brillent de la même manière.
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e. L2 brille plus fort que L4, mais moins fort que L1.

14. Reprendre le schéma de l’exercice précédent (quatre lampes). Classer les 4 lampes par ordre
décroissant d’éclairement (donc, d’abord celle qui brille le plus fort). Si plusieurs lampes brillent de la
même manière, l’indiquer clairement dans la réponse.

15. Les deux lampes du circuit schématisé ci-dessous


sont identiques. L’ampèremètre A1 indique 200 mA.

a. Qu’indique l’ampèremètre A2 ? 200 mA ; 100


mA ; 0
b. Qu’indique l’ampèremètre A3 ? 200 mA ; 100
mA ; 0

16. Les deux lampes du circuit représenté ci-dessous sont


différentes. L’ampèremètre A1 indique
200 mA.

a. Qu’indique l’ampèremètre A2 ? 200 mA ; 100


mA ; 0 ; On ne peut pas le savoir sans information
supplémentaire.
b. Qu’indique l’ampèremètre A3 ? 200 mA ; 100
mA ;0 ; On ne peut pas le savoir sans information
supplémentaire.

17. On ne dit rien à propos des trois lampes du circuit


schématisé ci-dessous. L’ampèremètre A1 indique 200 mA.
L’ampèremètre A2 indique 150 mA.

Qu’indique l’ampèremètre A3 ? 350 mA : 200 mA ; 150


mA ; 100 mA ; 50 mA ; 0
On ne peut pas le savoir sans information supplémentaire.

18. On ne dit rien à propos des deux lampes du circuit représenté ci-dessous. L’ampèremètre A2 indique 50
mA. L’ampèremètre A3 indique 100 mA.

Qu’indique l’ampèremètre A1 ? 150 mA ; 100 mA ; 50 mA ; 0


On ne peut pas le savoir sans information supplémentaire.
3G2 – Module 1 – Electricité– page 17 de 20

19. Dans le circuit schématisé ci-dessous, le voltmètre V1 indique 3 V et le voltmètre V2 indique 1,5 V.
Qu’indique le troisième voltmètre (V3) ?

20. Dans le circuit schématisé ci-dessous, les voltmètres V1 et V2 indiquent 1 V. Le voltmètre V4 indique
4,5 V. Qu’indique le voltmètre V3 ?

21. Dans le circuit schématisé ci-dessous, V1 indique 1 V, V2 indique 2 V, V4 indique 1,5 V.


Qu’indiquent les deux autres voltmètres, V3 et V5 ?
3G2 – Module 1 – Electricité– page 18 de 20

Activité 4 : puissance électrique

1.Objectif de l’activité
• Introduire la notion de puissance et son unité

2.Objectifs de savoirs
• Formule de la puissance et unité

3.Objectifs de savoir-faire
• Lien entre les notions théoriques et la vie courante (lecture de la puissance sur des appareils
électroménagers
• Réaliser un schéma conventionnel.

4.La puissance électrique


On utilise 5 lampes électriques différentes (voiture, camion, lampe de poche,...).

Exemple : lampe H4 tension 12V puissance 60 W/55W et on mesure l'intensité électrique traversant ces
lampes sous la tension nominale inscrite sur la lampe.

Découvrir la relation entre I, U et P.

P=U.I
Watt(W) Volt(V) Ampère(A)

5.Exercices numériques simples.


1) Quelle est la puissance électrique d’une machine à laver qui consomme 10 A sous une tension de
220 V ?
2) Quelle est la puissance électrique d’un ordinateur qui consomme 0.02 A sous une tension de 220
V?
3) Quelle est la puissance d’un phare de voiture qui consomme 20 A sous une tension de 12 V ?
4) Un fer à repasser de puissance 1000 W travaille sous une tension de 220 V. Quelle est l’intensité du
courant ?
5) Une ampoule de 4 W travaille sous une tension de 4.5V. Quelle est l’intensité du courant ?
6) Un récepteur de 1200 W utilise un courant de 2.4 A. Quelle est la tension ?
3G2 – Module 1 – Electricité– page 19 de 20

6.Ordre de grandeur des puissances des appareils


électriques.
• calculatrice : 0,015 mW
• écran TFT (écran plat) : entre 2 et 5 W
• tube néon : 40 W
• ordinateur portable : 40 W
• écran CRT (tube cathodique) : entre 100 et 300 W
• alimentation : 200 -250 W
• micro-onde : 1 500 W
• TGV : 3 MW
• centrale électrique : 900 MW

Activité 5 : électricité dans la maison

1.Objectif de l’activité
• Mettre en relation les connaissances des activités précédentes avec les aspects quotidiens
(installation électrique et sécurité).

2.Description d'un circuit électrique domestique


• Le compteur qui indique les caractéristiques de l'énergie fournie et enregistre la consommation
d'électricité (en kWh).
• Le compteur peut être uni ou bi-horaire càd un compteur jour et un compteur nuit.
• Sur le compteur, se trouve un disjoncteur général qui permet de couper le courant de toute
l'habitation et la barre de terre reliée à un fil vert-jaune (qui assure la liaison entre la terre et les
conducteurs raccordés à la borne de terre des prises de courants.
• Le disjoncteur différentiel général réagit à une faible perte de courant due à une fuite à la terre en
interrompant automatiquement l'alimentation dans toute la maison. Dans les locaux humides (salle
de bain, buanderie, ...) on place un disjoncteur différentiel plus sensible.
• Le tableau de distribution qui répartit le courant vers les différents circuits de l'habitation.
• Représentation mentale des élèves sur les problèmes de sécurité.
• A partir de documents, qcm sur la sécurité.
3G2 – Module 1 – Electricité– page 20 de 20

Schéma type d’une installation électrique avec indications de quelques points importants à
respecter

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