CHAPITRE 14.

GESTION DES RESSOURCES EN EAU DANS L’ENVIRONNEMENT

Objectif terminal : déterminer l’origine des gisements d’eau, leur dynamique, les problèmes posés par
leur exploitation et leur protection

Activité 1 : Elaboration de l’introduction

Elaborer une introduction à l’aide du titre, de l’objectif terminal du chapitre et de ses connaissances

Consigne : En vous servant du titre, de l’objectif terminal de u chapitre et de vos

connaissances, élaborez une introduction à ce chapitre.

I : CONDITIONS DE STOCKAGE DE L’EAU DANS LE SOUS-SOL

Activité 2 : le stockage de l’eau dans le sous-sol

Objectif : déterminer les conditions de stockage de l’eau dans le sous-sol à partir des
informations saisies de documents.
Les réserves en eau de la planète sont énormes car 70% de la surface de la Terre sont recouvertes par
l’eau. Cependant l’eau douce utilisable par les êtres vivants ne représente que 3% des réserves. Une
partie de cette eau est sous forme de glace (calottes polaires, glaciers) et l’autre, à l’état liquide, se
trouve dans les cours d’eau et dans le sous-sol. Si l’eau des cours d’eau nécessite un traitement avant
leur utilisation (l’eau de la SEEG), celle du sous-sol (Andza, Akewa…) est très indispensable car plus ou
moins potable et moins polluée. Les documents suivants expliquent leur mise en place.

Les eaux souterraines, les nappes et les aquifères

Les eaux souterraines regroupent l’ensemble des réserves d’eau qui se trouvent dans le sous-sol.
L’eau est stockée dans des zones appelées aquifères, composées de roches poreuses et/ou
fissurées. L’eau peut s’accumuler dans ces espaces vides pour former des nappes, qui occupent tout
ou une partie de l’aquifère. La profondeur des nappes est variable : les plus profondes peuvent se
trouver à plusieurs centaines de mètres sous la surface. Les nappes phréatiques sont celles qui se
trouvent près de la surface. Leur faible profondeur les rend facilement accessibles pour les activités
humaines.
L’eau des nappes provient du phénomène d’infiltration. À la suite des pluies, une partie de l’eau
pénètre dans les pores et les fissures du sol. Entraînée par gravité, elle traverse le sol puis s’infiltre
dans le sous-sol, jusqu’à ce qu’elle soit interrompue par un substratum compact, imperméable.
L’eau s’accumule alors dans tous les espaces vides de l’aquifère, et forme une nappe.
Les eaux souterraines sont constituées de nappes d’eau abritées dans les roches de la croûte terrestre. La
quantité d’eau stockée par une roche dépend de l’importance de ses pores et de ses fissures. Il s’agit
généralement de quelques pourcents du volume total de la roche.
Les deux critères essentiels pour qu’un milieu soit aquifère sont :
- sa porosité – présence d’espaces vides dans la roche, les pores
- sa perméabilité – capacité à laisser circuler l’eau.
Trois types d’aquifères peuvent se distinguer sur la base de ces paramètres. Les roches imperméables ne
constituent pas un aquifère, puisque l’eau ne peut pas y pénétrer.
Les aquifères poreux sont composés de roches sédimentaires qui peuvent être meubles (sables, graviers) ou
dures (calcaire, craie). Poreux et perméables, ces aquifères étendus et parfois très épais peuvent abriter de
grands volumes d’eau. Situés surtout dans les bassins sédimentaires et les vallées des rivières, ils peuvent être
superposés les uns aux autres.
Les aquifères fissurés stockent de petites quantités d’eau. Ils sont constitués de roches très peu poreuses et
imperméables (schistes par exemple), où l’eau ne peut circuler que par les fissures et les failles. Le volume d’eau
stocké dépend donc de l’altération des roches, c’est-à-dire de l’abondance des fissures et des failles. Les aquifères
fissurés se trouvent notamment dans les massifs montagneux.
Les aquifères karstiques sont des cas particuliers, liés au caractère soluble de certaines roches. Dans ces
secteurs, des réseaux de drainage souterrain s’organisent avec des espaces vides élargis par la dissolution de la
roche, qui peuvent atteindre la taille de gouffres ou cavernes. Les écoulements d’eau sont très rapides et
constituent parfois de véritables rivières souterraines.
Document 1: les réserves d’eau dans les roches ou aquifères

Source : https://www.eaufrance.fr
 Document 2 : structure des nappes souterraines

Source : https://www.eaufrance.fr

Guide d’exploitation

1 : Présentez les documents

2 : Relevez dans le document 1 la définition de : aquifère, nappe, nappe captive (NB), nappe phréatique,
niveau piézométrique (NB)
3 : Relevez les caractéristiques d’un aquifère ainsi que les différents types (document 1)
4 : Déterminez les conditions nécessaires à la formation d’une nappe (documents 1 et 2)

II MECANISME DE RENOUVELLEMENT DES RESERVES DE SURFACE ET SOUTERRAINES

(EXPLIQUER). CYCLE DE L’EAU

Activité 3 : renouvellement des réserves d’eau : le cycle de l’eau

Objectif : expliquer le mécanisme de renouvellement des réserves de surface et souterraines
à partir des informations saisies de documents et de ses connaissances

L’eau est présente partout, dans l’atmosphère, dans les êtres vivants, à la surface et dans le sol, sous
des états différents. Les documents suivants montrent les interactions entre ces différentes formes
d’eau.

Document 3 : les trois états de l’eau sur terre

Source : internet
 Document 4 : cycle de l’eau et renouvellement des réserves
Source : SVT 6ème Biosphère P119
Guide d’exploitation

1 : Citez les différents états de l’eau sur la Terre ainsi que leur localisation (documents et connaissances)
2 : Relevez les différents phénomènes qui permettent la circulation de l’eau entre l’atmosphère, les êtres
vivants, le sol/sous-sol, l’hydrosphère (document 4),
3 : A l’aide du document 4, expliquez le mécanisme de renouvellement des réserves d’eau :
a) de surface
b) du sous-sol
4 : Rédigez un résumé du mécanisme de renouvellement des réserves d’eau

III. CONDITION D’UNE EXPLOITATION RATIONNELLE DE L’EAU

Activité 4 : gestion des ressources en eau

Objectif : déterminer les conditions d’une utilisation rationnelle de l’eau à partir des
informations saisies de documents et de ses connaissances
Bien que la surface de la Terre soit recouverte à 70% par l’eau, les problèmes d’eau se posent ici et là
sur la planète tel que le montrent les documents suivants

Document 5 : inégale répartition de l’eau douce sur la planète

Localisation % de l’eau % de la population
mondiale mondiale
Zone tempéré :
Canada, Centre Est des USA, Europe, Russie 50% 27,5%
Zone tropicale humide :
Amérique et Afrique équatoriale, Inde, Chine,
48% 52%
Indonésie
Zone tropicale sèche :
Ouest des USA, Afrique tropicale, Moyen Orient, 2% 20,5%
Asie centrale, Australie centrale
Source : HG, EC Foucher, Col. « Les nouveaux cahiers CAP » 2013
Le volume total de l’eau sur Terre est estimé à 1,4 milliards de Km3 contenu à 97% dans les océans.
Etant donné que l’utilisation de l’eau pour les activités humaines ne la détruit pas (contrairement aux
ressources fossiles comme le pétrole ou le charbon), on pourrait considérer que l’eau est inépuisable.
Cependant, la qualité de cette eau est essentielle à prendre en compte ; il n’est pas possible de boire
l’eau de mer ou une eau polluée.
L’eau potable doit être limpide, inodore, agréable au goût, sans microbes ni produits toxiques.
Ainsi lorsque l’on parle de ressources en eau, on considère généralement de l’eau douce utile à l’irrigation,
aux besoins domestiques ou à l’industrie. Pour ces usages, la ressource n’est pas inépuisable mais
renouvelable à travers le cycle de l’eau et les précipitations sur les continents. Cet apport d’eau est réparti
de manière inégale sur la surface de la Terre.
Dans certaines régions du globe, l’eau est puisée dans les nappes souterraines à des débits supérieurs à
la vitesse de renouvèlement. La qualité des eaux souterraines dépend fortement de la qualité des eaux
de surface (rivières, plans d’eau, etc.) qui les alimentent. Contribuer à la préservation des nappes, c’est
d’abord éviter l’utilisation, en surface, de substances susceptibles de contaminer les nappes par
infiltration, et limiter leur épandage à la surface du sol.
La réalisation de forages afin de capter l’eau représente également un risque de contamination des
nappes si certaines prescriptions techniques ne sont pas respectées- la mauvaise imperméabilisation du
forage, par exemple. Cela concerne les captages de grands volumes (pour l’industrie ou l’agriculture
notamment), mais aussi les petits forages (appelés « puits ») réalisés par les particuliers pour
l’alimentation locale en eau. Lors de la réalisation de ces forages, le respect des prescriptions techniques
contribue à préserver la qualité des nappes.
Par ailleurs, tous les prélèvements d’eau souterraine impactent le niveau des nappes. La limitation des
différents usages au strict nécessaire évite les prélèvements d’eau superflus, et donc le gaspillage.
Il faut noter que dans les pays défavorisés, les problèmes d’accès à l’eau ne sont pas toujours liés à
l’absence de ressources en eau mais à un manque de moyens financiers ou une absence d’organisation
pour rendre potable, stocker et distribuer l’eau aux populations. Il est donc nécessaire de recueillir l’eau
déjà utilisée, la recycler pour la réutiliser.

Document 6 : nécessité d’une gestion rationnelle de l’eau

Source : inspirée de : Biosphère 6è / https://www.eaufrance.fr

Guide d’exploitation
1) A l’aide du document 5, relevez les régions du monde qui disposent
a) d’assez de réserves d’eau douce
b) de peu de ressources en eau douce
2) Faites une suggestion pour l’utilisation de l’eau dans les deux types de régions
3) L’exploitation de l’eau douce est rationnelle si :
- la vitesse de renouvèlement des réserves est supérieure à celle des prélèvements,
- elle n’est pas contaminée,
- l’eau est disponible et accessible en tout temps pour tout le monde, en quantité suffisante.
A l’aide de ces informations et du document 6, déterminez les conditions d’une utilisation rationnelle de
l’eau.