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Contrats de Transports Internationaux

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Mme Boudehouche falia.

Logistique du commerce international

Des CVI en fonctions des transports


1. Transport routier :
Il existe principalement deux CVI :

Convention CMR : Convention sur le transport Routier de Marchandises :

(1956, Genève). Elle règle les droits et obligations du transporteur mais aussi de l’expéditeur et du
destinataire. Elle édicte également les documents indispensables qui doivent être utilisés pour le
transport (ex ; lettre de voiture internationale faisant apparaitre le nom de l’expéditeur, du
destinataire, du transporteur, les dates de départ et d’arrivée, le type de marchandise, les assurances
particulières, port payé/ port dû, etc. : document synthétique). Elle n’est cependant pas utilisée dans
le monde entier.

Convention TIR : Transport International Routier

Utilisée pour le passage en douane, à l’entrée ou la sortie donc de l’espace européen (Schengen).
Elle a été mise en place à l’initiative de la Commission des Etats-Unis mise en place en 1949, puis
1959 pour l’établissement de la première convention qui sera modifiée à plusieurs reprises pour
arriver au système actuel.

2. Transport ferroviaire
Convention CIM (Convention Internationale des Marchandises), première signée en 1890, c’est la
plus ancienne CVI, la version actuelle datant de 1999. Elle n’est pas si différente de la CMR, puisque
l’on s’en est inspirée pour la modifier.

A la différence du transport routier, celui-ci est assuré dans bon nombre de pays par des entreprises
nationales ou anciennement nationales. Il y a donc toujours plus ou moins un lien avec le service
public et l’Etat. En France, la SNCF par exemple a une concession d’exploitation, contrat public entre
la SNCF et l’Etat, c'est-à-dire monopole d’exploitation à la fois pour le transport de marchandises et
de voyageurs.

Avec l’influence du système communautaire, le transport de marchandises à été ouvert à la


concurrence (démarrage 1991). Volonté de terminer le monopole et de favoriser l’initiative privée,
avec néanmoins une main mise de l’Etat sur le transport ferroviaire. A partir de 2010, le transport
des voyageurs doit s’ouvrir à la concurrence, au niveau européen.

3. Transport aérien
Convention de Varsovie (1929) appliquée largement dans la plupart des états du monde (plus de
150 pays). Elle met en place des barèmes d’indemnisation en cas de dommages causés aux
marchandises ou aux voyageurs. Cette CVI couvre de manière commune les marchandises et
voyageurs et règle la question des bagages.
Mme Boudehouche falia. Logistique du commerce international

Convention de Montréal (1999) mise en place par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale
(OACI) [qui fixe notamment les conditions à remplir pour être pilote d’avion, pour qu’une compagnie
aérienne garde sa licence de transport aérien, etc.…]. Cette CVI est entrée en application en 2003,
pour les Etats qui l’ont ratifiée (plus de 50 pays) et qui permet entre autres de fixer une meilleure
indemnisation des victimes en cas de dommages.

Convention de Chicago (1944) fixe les règles de l’aviation civile internationale (rapports d’aéroport à
aéroport, lignes aériennes, etc., consignes à respecter)

4. Transport maritime
Convention de Bruxelles (1924) mise en place à l’initiative des compagnies maritimes
(professionnels armateurs) et qui leur est donc très favorable (moindres coûts et moindres
responsabilités). Cette convention peut s’appliquer même entre deux sociétés qui n’y sont pas
rattachées : par une clause particulière, deux sociétés peuvent se mettre sous le couvert de la
Convention de Bruxelles.

Convention de Hambourg (1978) modifiée en 1992, elle a été adoptée par l’intermédiaire de la
Commission des Nations Unies pour le Droit Commercial International. Peu appliquée car plus
intéressante pour les clients que pour les armateurs. Une CVI sert donc à uniformiser les échanges,
régulariser les responsabilités et dédommagements et réglementer les documents de base.

Connaissement maritime : document permettant de vendre les marchandises en cours de transport


maritime. Il est établi à la base et certifie que les marchandises ont été données au
transporteur/compagnie maritime par tel expéditeur et vers un lieu de destination.

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