Chapitre 06 (1ére HSP) - Copie
Chapitre 06 (1ére HSP) - Copie
Chapitre 06 (1ére HSP) - Copie
introduction
La surveillance microbiologique de l’environnement dans les établissements de santé
est un sujet qui s’intègre dans l’actualité de la prévention des infections
nosocomiales avec l’impact médiatique lié aux épidémies récentes d’infections
impliquant des bactéries environnementales comme Legionella pneumophila ou
Mycobacterium xenopi. Pourtant, en dehors de quelques situations bien
documentées, la place réelle de l’environnement comme source d’infection
nosocomiale est encore mal appréhendée et beaucoup de connaissances restent à
acquérir dans ce domaine.
Ils doivent être mis en œuvre de façon pertinente et obéir à des objectifs très précis
tout en évitant une inflation d’analyses inutiles, consommatrices de temps et de
moyens financiers.
Au sein d’un établissement de santé, plusieurs types d’eau peuvent être distingués
selon leur usage et les exigences de la qualité qui s’y rattachent. Le tableau présente
une typologie des différentes eaux utilisées dans un établissement de santé.
Type d’eau
Eaux froides ne subissant aucun Eaux à usage alimentaire
traitement dans l’établissement • Eau d’entrée
• Eaux aux points d’usage destiné à la
consommation humaine
Eau pour soins standards
Eaux spécifiques, traitées au sein de Eaux bactériologiquement maîtrisées
l’établissement de santé et répondant Eau chaude
à des critères définis en fonction des Eau des piscines de rééducation
usages Eaux des spas, jacuzzi et douches à jets
Eaux pour hémodialyse
Eau purifiée selon la Pharmacopée
Européenne Eau hautement purifié selon
la Pharmacopée Européenne
Eau des fontaines réfrigérantes à usage
de boisson
Eaux stériles Eau pour préparations injectables
Eau pour irrigation (eau versable)
. Eau potable stérilisée
Les analyses d’eau du contrôle sanitaire sont réalisées dans des laboratoires agréés
par le ministère chargé de la santé.
Lorsqu’il est servi de l’eau embouteillée, il convient d’éviter de laisser stagner l’eau
dans des récipients ouverts à l’intérieur de la chambre du patient. La capacité des
bouteilles devra être adaptée pour permettre une fréquence de renouvellement
rapide.
Les différentes utilisations de l’eau dans les services de soins conduisent à définir 3
niveaux de qualité microbiologique correspondant à des usages spécifiques :
- niveau 1 - eau «propre» destinée au lavage chirurgical des mains, au rinçage des
coloscopes et gastroscopes et à toutes les utilisations dans les services de soins
cliniques
• l’eau stérile qui sera utilisée pour le rinçage des arthroscopes et ceolioscopes, dans
les humidificateurs d’oxygène et pour la formation d’aérosols,...
2- Examen bactériologique
- Filtrer 100 ml de chacun des 2 prélèvements sur membrane (0,22 microns stérile) -
Déposer les membranes sur une gélose flore totale (trypticase-soja)
Cette espèce bactérienne est choisie comme indicateur d’une contamination par des
bactéries responsables d’infections nosocomiales
- Filtrer 100 ml de chacun des 2 prélèvements sur membrane 0,22 microns stérile
- Toute bactérie se développant sur ce milieu doit être identifié comme étant pseudomonas
- une remise en conformité, en cas d’écart par rapport aux critères de qualité
recommandés.
- à cartouche
Eau chaude
L’ eau chaude n’est pas potable. Elle doit être réservée au lavage des mains et au
nettoyage du matériel et des locaux. Elle ne doit jamais être utilisée pour la
préparation de boissons chaudes ni pour l’alimentation des humidificateurs ou
brumiseurs individuels. La température de l’eau chaude en distribution doit être
inférieure à 60°C afin d’éviter les risques de brûlures.
Chloration
Maintien en permanence de chlore libre dans le réseau d’eau chaude de telle sorte
qu’en sortie des robinets, la concentration en chlore libre soit comprise entre 2 et 3
ppm. Dans certaines conditions de traitement et de qualité d’eau, de bons résultats
ont été obtenus avec des quantités d’oxydant libre (chlore ou brome) plus faibles (0,7
ppm).
Elévation de température :
- L’alimentation en eau des bassins doit être assurée à partir du réseau public ou
d’une ressource autorisée. Cette alimentation doit se faire par surverse dans un bac
de disconnexion ou par un disconnecteur à zone de pression réduite contrôlable.
Contrôle
Mensuellement :
L’utilisation des eaux des bains à remous et des douches à jet est comparable à
celle pratiquée dans les établissements thermaux pour le même type de soins du fait
du risque élevé d’aérosolisation et la recherche de Legionella pneumophila est
indispensable dans tous les cas.
Le prélèvement est fait au niveau des points d’usage le matin avant l’accès des
patients aux bassins.
L’eau pour hémodialyse est caractérisée par son utilisation massive et sa préparation
extemporanée. Elle doit présenter une qualité physico-chimique constante et une
innocuité totale. Elle doit satisfaire, au minimum, aux exigences de la Pharmacopée
Européenne. Il est recommandé que la contamination bactérienne soit la plus faible
possible : une concentration de zéro germe par ml est souhaitable.
- contrôle toxicologique
Contrôle qualité :
Des procédures de maintenance et de contrôle devront être définies au cas par cas, en
fonction des caractéristiques techniques de l’installation, de la qualité initiale de l’eau du
réseau et de la fréquence d’utilisation du matériel. La maîtrise de la qualité de l’eau au
niveau de la production et à l’utilisation est indispensable pour assurer la sécurité du patient.
L’eau des fontaines doit répondre aux même critères de potabilité que l’eau aux
points d’usage. Elle est considérée comme une eau traitée car elle est rafraîchie à
une température entre 8 et 12°C afin d’être désaltérante et d’amoindrir le goût de
chlore. Du fait de son usage, il est possible de l’intégrer dans le plan
d’échantillonnage de l’eau alimentaire aux points d’usage .
Eaux stériles
Les eaux purifiées stériles sont des eaux exemptes de micro-organismes vivants. Le
contenant doit impérativement être hermétiquement clos pour préserver la stérilité
jusqu’à l’utilisation. Après ouverture du récipient, l’eau est susceptible de se
contaminer rapidement. L’eau stérile doit répondre aux normes de l’essai de stérilité
de la pharmacopée. Cet essai ne portant que sur un échantillon, le critère de qualité
ne peut être défini que par une approche statistique : la probabilité de trouver une
unité non stérile doit être inférieure à 1 sur 1 million.
L’eau stérilisée pour préparations injectables doit, de plus, être non particulaire et
exempte de pyrogènes. Elle doit satisfaire aux exigences de l’essai de stérilité et de
la recherche des endotoxines bactériennes de la pharmacopée.
Les eaux stérilisées pour préparations injectables sont utilisées pour la dilution de
médicaments prescrits par voie intramusculaire, intra-veineuse et sous-cutanée.
Cette eau est obtenue par ébullition ou autoclavage de l’eau à usage alimentaire.
Elle est préconisée par la circulaire DGS/VS4 n° 97-413 du 30 mai 1997, relative à la
microbiologie des eaux destinées à la consommation humaine et au risque
parasitaire pour la boisson et pour la consommation d’eau dans les préparations
alimentaires non cuites destinées aux patients immunodéprimé.
quel que soit le type de prélèvement, une vérification des pressions d’air est
recommandée (manomètre fixe ou, à défaut, poire à fumée froide).
d’air, pour revenir à son état initial. Elle permet ainsi de déterminer le temps
d’attente entre deux interventions. Deux approches sont possibles : - Dans
une salle en activité, en fin de programme : mesurer la contamination
particulaire lors de la sortie de la salle, puis réaliser des mesures successives
jusqu’à ce que la concentration particulaire initiale (Classes ISO 5 ou 7),
déterminée lors de la réception du local, soit atteinte. - Dans une salle hors
activité : provoquer un « empoussièrement » artificiel bien quantifié et
déterminer, par mesures successives, la réduction de la concentration
particulaire (en log) en fonction du temps (jusqu’à l’état initial déterminé lors
de la réception du local). Les comptages particulaires isolés, en salle au
repos, permettent de confirmer la classe particulaire recherchée lors de la
conception du local (niveau de base).
Unités de stérilisation
Les bonnes pratiques de pharmacie hospitalière (BPPH) précisent, dans leur ligne
directrice particulière, que la propreté de l'air requis est spécifiée et dépend de la
nature des opérations effectuées. Elle respecte les limites de la classe 8 de la norme
NF EN ISO 14644-1 au repos, dans toutes les zones de conditionnement : soit un
Modalité le prélèvement doit être effectue dans le même bac que celui utilisé
pour les prélèvements de surface sans endoscope.
Résultats attendus
En cas de non-conformité :
Objet : Quantifier voire qualifier la flore microbienne pour une surface donnée.
Champ d'application :
Prélèvements
Le mode opératoire :
Rendre les résultats en UFC/16cm2 . Si plus de 100 colonies ont été comptabilisées,
rendre le résultat sous l'intitulé suivant : > 100 UFC/16 cm2. Rendre l'identification
des germes de l'hospitalisme accompagnée d'une appréciation semi quantitative.
2- Interprétation :
Secteurs 1 2 3 4
Surfaces < 5 UFC /cm2 < 2 UFC/cm < 0,2 UFC/cm2 < 0,2 UFC/cm2
Alors que les modes opératoires, des prélèvements en activité sont les mêmes
qu’hors activité, les critères d’interprétation restent à définir.
Objet :
Quantifier voire qualifier la flore microbienne pour une unité de surface donnée d'un
article textile.
Champ d'application :
Prélèvements :
Mode opératoire
Rendre les résultats en UFC par 16 cm2. Si plus de 100 colonies ont été
comptabilisées, rendre le résultat sous l'intitulé suivant : > 100 UFC/16 cm 2 .
2 Interprétation
Cette valeur doit être préservée jusqu’à utilisation (notamment dans les services à
haut risque).