Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Chapitre 06 (1ére HSP) - Copie

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 19

Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

Chapitre 06 : prélèvement d'environnement dans les établissements de santé


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

introduction
La surveillance microbiologique de l’environnement dans les établissements de santé
est un sujet qui s’intègre dans l’actualité de la prévention des infections
nosocomiales avec l’impact médiatique lié aux épidémies récentes d’infections
impliquant des bactéries environnementales comme Legionella pneumophila ou
Mycobacterium xenopi. Pourtant, en dehors de quelques situations bien
documentées, la place réelle de l’environnement comme source d’infection
nosocomiale est encore mal appréhendée et beaucoup de connaissances restent à
acquérir dans ce domaine.

Les contrôles microbiologiques de l’environnement sont un des outils de mesure qui


permettent d’évaluer une situation de départ et l’efficacité de mesures correctives.

Ils doivent être mis en œuvre de façon pertinente et obéir à des objectifs très précis
tout en évitant une inflation d’analyses inutiles, consommatrices de temps et de
moyens financiers.

Dans un tel contexte, il est important de conduire une politique de contrôles


environnementaux bien ciblés et pertinents, qui obéissent à des objectifs très précis
tout en Evitant une inflation d’analyses inutiles, mobilisatrices pour le personnel et
qui peuvent avoir un cout non négligeable.

6.1 le contrôle microbiologique de l’eau :

Au sein d’un établissement de santé, plusieurs types d’eau peuvent être distingués
selon leur usage et les exigences de la qualité qui s’y rattachent. Le tableau présente
une typologie des différentes eaux utilisées dans un établissement de santé.

Type d’eau
Eaux froides ne subissant aucun  Eaux à usage alimentaire
traitement dans l’établissement • Eau d’entrée
• Eaux aux points d’usage destiné à la
consommation humaine
 Eau pour soins standards
Eaux spécifiques, traitées au sein de Eaux bactériologiquement maîtrisées
l’établissement de santé et répondant Eau chaude
à des critères définis en fonction des Eau des piscines de rééducation
usages Eaux des spas, jacuzzi et douches à jets
Eaux pour hémodialyse
Eau purifiée selon la Pharmacopée
Européenne Eau hautement purifié selon
la Pharmacopée Européenne
Eau des fontaines réfrigérantes à usage
de boisson
Eaux stériles Eau pour préparations injectables
Eau pour irrigation (eau versable)
. Eau potable stérilisée

[Tapez un texte] Page 59


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

L’étape préalable, indispensable à la surveillance de la qualité de l’eau du réseau


d’un établissement de santé, consiste à établir un plan du réseau de distribution qui
permettra d’avoir une connaissance aussi précise que possible des sources
d’alimentation, de l’organisation et de la configuration détaillées du réseau
(identification d’éventuels bras morts…), des installations à risque, de l’historique des
travaux et des interventions importantes, ajout sur le réseau, etc. Ce plan du réseau,
bien qu’il soit parfois difficile à obtenir, est un outil indispensable à l’évaluation des
risques et à l’identification des points critiques, pour la mise en place d’un plan de
surveillance et d’entretien, d’un plan d’échantillonnage et la mise en œuvre de
mesures préventives ou curatives adéquates. Il doit être régulièrement tenu à jour,
en particulier après chaque modification des installations. Ce plan doit être intégré
dans le carnet sanitaire des installations dans lequel sont également consignés les
points de contrôle et les actions de maintenance sur les réseaux de l’établissement
de santé.

 EAUX FROIDES NE SUBISSANT AUCUN TRAITEMENT DANS


L’ÉTABLISSEMENT
 Eaux à usage alimentaire
• Eau d’entrée

Il s’agit de l’eau froide arrivant à l’entrée de l’établissement, que ce soit à l’interface


ave le réseau public ou à la sortie d’un forage au sein de l’établissement. Elle doit
satisfaire au minimum aux prescriptions en vigueur définies par la directive
européenne 98/83/CE relative à la qualité des eaux destinées à la consommation
humaine

Une surveillance de l’eau d’entrée est réalisée par le responsable de la distribution


publique des eaux.

Les analyses d’eau du contrôle sanitaire sont réalisées dans des laboratoires agréés
par le ministère chargé de la santé.

Lorsque l’établissement est raccordé au réseau public : - les résultats de la qualité de


l’eau du réseau sont disponibles à la mairie; il est conseillé d’en prendre
connaissance régulièrement. - dans le cadre du contrat avec le gestionnaire du
réseau public, l’établissement peut demander sa prise en compte comme abonné
prioritaire. Il bénéficiera ainsi en priorité de moyens de secours en cas d’incident sur
le réseau.

- il est recommandé à l’établissement de demander au gestionnaire à être informé


de tous travaux ou incidents susceptibles d’altérer la qualité de l’eau.

[Tapez un texte] Page 60


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

• Eaux aux points d’usage destiné à la consommation humaine :

Il est préférable et plus économique de mettre l’eau du robinet à disposition des


patients pour la boisson, lorsque celle-ci est de bonne qualité chimique et
microbiologique, et non-traitée (adoucissement, traitement anti-corrosion). Pour les
carafes, les recommandations suivantes doivent être respectées :

- choisir de préférence des carafes de contenance 1/2 litre

- si possible, individualiser les carafes pour chaque patient

- ne pas stocker des carafes vides humides

- ne pas stocker les carafes pleines au réfrigérateur plus de 24 heures

- la distribution des carafes d’eau doit se faire indépendamment du ramassage des


carafes sales. Lors de la distribution, couvrir les carafes d’un linge propre.

- en l’absence de lave-vaisselle, le lavage et la désinfection des carafes doivent être


réalisés quotidiennement (lavage avec un détergent vaisselle, rinçage, désinfection
avec une solution d’eau de javel à 12° chlorométrique diluée au dixième)

Lorsqu’il est servi de l’eau embouteillée, il convient d’éviter de laisser stagner l’eau
dans des récipients ouverts à l’intérieur de la chambre du patient. La capacité des
bouteilles devra être adaptée pour permettre une fréquence de renouvellement
rapide.

 Eau pour soins standards

Les différentes utilisations de l’eau dans les services de soins conduisent à définir 3
niveaux de qualité microbiologique correspondant à des usages spécifiques :

• l’eau de qualité bactériologiquement maîtrisée :

- niveau 1 - eau «propre» destinée au lavage chirurgical des mains, au rinçage des
coloscopes et gastroscopes et à toutes les utilisations dans les services de soins
cliniques

- niveau 2 - eau «ultrapropre» destinée aux secteurs protégés : unités de brûlés,


unités de greffés, et au rinçage des bronchoscopes

• l’eau stérile qui sera utilisée pour le rinçage des arthroscopes et ceolioscopes, dans
les humidificateurs d’oxygène et pour la formation d’aérosols,...

Contrôle de la qualité microbiologique :

Dans les services de soins, il est recommandé d’effectuer deux types de


prélèvements afin de discerner deux situations :

 une contamination de l’eau du réseau :

[Tapez un texte] Page 61


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

L’eau sera prélevée après décontamination du robinet et après une période


d’écoulement d’au moins 1 minute.

 une contamination provenant du système de distribution (stagnation de l’eau


dans les canalisations desservant le point d’utilisation, robinetterie entartrée
ou contaminée) :

le prélèvement sera effectué sur le premier jet sans décontamination préalable du


robinet. On effectuera systématiquement la recherche du bacille pyocyanique,
indicateur d’une contamination par des bactéries responsables d’infections
nosocomiales.

Les recommandations minimales concernant les fréquences de ces contrôles sont


les suivantes:

1 fois par trimestre pour :

- tous les postes de lavage des mains des chirurgiens

- 1 point d’eau par secteur protégé

- 1 point d’eau dans 2 offices de soins de services cliniques.

METHODOLOGIE DU CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DES EAUX DANS


LES UNITES DE SOINS :

1- Recueil et conservation des échantillons :


 Prélèvement du 1er jet :
Destiné à évaluer la contamination de l’eau ayant stagné dans les
canalisations et la contamination du robinet.
- recueillir 200 ml d’eau dans un récipient stérile
 Prélèvement après décontamination du robinet et écoulement

Destiné à évaluer la contamination de l’eau distribuée dans l’établissement -


décontaminer le robinet à l’aide d’une compresse stérile imbibée d’alcool à 70°
pendant 30 s - laisser couler l’eau pendant 1 mn au minimum - recueillir 200 ml d’eau
dans un récipient stérile.

Dans tous les cas :

- si l’eau est chlorée, le récipient doit contenir 10 mg de thiosulfate de sodium pour


neutraliser le chlore

- les échantillons doivent être conservés à + 4°C

- l’analyse doit se faire dans les 12 heures

[Tapez un texte] Page 62


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

2- Examen bactériologique

 Dénombrement des bactéries

- Filtrer 100 ml de chacun des 2 prélèvements sur membrane (0,22 microns stérile) -
Déposer les membranes sur une gélose flore totale (trypticase-soja)

- Incuber les boites 24 heures à 37° C, puis 48 heures à 22° C

- Dénombrer les colonies bactériennes après 72 heures

- Rendre le résultat en UFC/100 ml

 Dénombrement des bacilles pyocyaniques (pseudomonas aeruginosa)

Cette espèce bactérienne est choisie comme indicateur d’une contamination par des
bactéries responsables d’infections nosocomiales

- Filtrer 100 ml de chacun des 2 prélèvements sur membrane 0,22 microns stérile

- Déposer les membranes sur une gélose sélective (cétrimide)

- Incuber les boites 24 heures à 37° C, puis 48 heures à 22° C

- Toute bactérie se développant sur ce milieu doit être identifié comme étant pseudomonas

 Eaux spécifiques, traitées au sein de l’établissement de santé et


répondant à des critères définis en fonction des usages.

 Eaux bactériologiquement maîtrisées

Une maîtrise de la qualité microbiologique de l’eau du réseau est indispensable pour


assurer en permanence le respect des critères de qualité des niveaux 1 et 2.

Cette démarche devra inclure :

- des protocoles de traitement afin d’abaisser, si besoin, le niveau de contamination

- des procédures de maintenance et d’entretien des systèmes de traitement et de


distribution

- un contrôle de la qualité microbiologique

- une remise en conformité, en cas d’écart par rapport aux critères de qualité
recommandés.

Méthodes d’obtention de l’eau bactériologiquement maîtrisée

Dans certains cas, l’eau du réseau public ou de la ressource privée respecte le


premier niveau de qualité (eau «propre») sans qu’un traitement complémentaire soit
nécessaire au sein de l’établissement. Lorsqu’il n’est pas possible de garantir cette

[Tapez un texte] Page 63


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

qualité de manière constante, un traitement général de désinfection devra être mis


en place par l’établissement.

La microfiltration au point d’usage est le procédé de traitement le plus classique pour


obtenir de l’eau de niveau de qualité 2 (eau «ultra propre»). Elle met en œuvre un
filtre de porosité 0,22 micron éventuellement précédé d’un préfiltre. Il existe deux
types de systèmes de filtration :

- à cartouche

- à filtre plat (ou membrane).

On procédera quotidiennement à une désinfection par le chlore (filtre à cartouche) ou


à une stérilisation (filtre plat) selon les recommandations des fabricants.

Les traitements, au niveau du point d’usage, par chloration-déchloration et la


désinfection par rayonnements ultra-violets ne doivent plus être utilisés. Ils sont
coûteux, de maintenance difficile et aux résultats aléatoires.

La performance des systèmes de traitement utilisés pour abaisser le niveau de


contamination sera étroitement liée à leur entretien et à leur maintenance. Lorsque la
procédure de contrôle de qualité est bien respectée, ces traitements doivent
permettre d’atteindre en permanence les niveaux de qualité 1 ou 2. Il est important
de signaler que l’eau bactériologiquement maîtrisée est susceptible de se
recontaminer au niveau des stockages et des canalisations éventuellement situés à
l’aval du traitement.

 Eau chaude

L’ eau chaude n’est pas potable. Elle doit être réservée au lavage des mains et au
nettoyage du matériel et des locaux. Elle ne doit jamais être utilisée pour la
préparation de boissons chaudes ni pour l’alimentation des humidificateurs ou
brumiseurs individuels. La température de l’eau chaude en distribution doit être
inférieure à 60°C afin d’éviter les risques de brûlures.

L’élévation de la température de l’eau provoque une modification chimique des


composants minéraux naturels de l’eau et accélère les phénomènes de corrosion et
d’entartrage.

Les dépôts de tartre et les résidus de corrosion favorisent la prolifération


bactérienne. - Les circuits d’eau chaude, en particulier les ballons d’eau chaude,
constituent des lieux appropriés au développement et à la multiplication de germes
comme les légionelles.

- La température idéale de développement des légionelles est de 40-50°C,


température fréquemment obtenue en bout de réseau, puisque la règlementation
interdit de distribuer une eau à plus de 60°C.

[Tapez un texte] Page 64


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

Pour réduire la présence de légionelles dans le réseau, deux mesures spécifiques


sont préconisées par l’OMS :

Chloration

Vidange et nettoyage des réservoirs ou ballons, hyperchloration de ces réservoirs


(contact de 18-24 heures avec de l’eau chlorée à la concentration de 15 mg/l) suivie
d’une nouvelle vidange

Maintien en permanence de chlore libre dans le réseau d’eau chaude de telle sorte
qu’en sortie des robinets, la concentration en chlore libre soit comprise entre 2 et 3
ppm. Dans certaines conditions de traitement et de qualité d’eau, de bons résultats
ont été obtenus avec des quantités d’oxydant libre (chlore ou brome) plus faibles (0,7
ppm).

Elévation de température :

- Dans un premier temps, élévation de la température de l’eau afin d’obtenir 70°C en


sortie de tous les robinets : la faire couler environ 30 minutes,

- Elévation permanente de la température dans les réservoirs et ballons afin qu’en


sortie des robinets la température de l’eau chaude ne soit pas inférieure à 50°C.

 Eau des piscines de rééducation

Il n’existe aucune réglementation pour les piscines de rééducation fonctionnelle ; ces


installations recevant du public, les normes d’hygiène et de qualité de l’eau
recommandées sont les mêmes que celles des piscines de natation.

- L’eau des bassins doit être filtrée, désinfectée et désinfectante

- L’alimentation en eau des bassins doit être assurée à partir du réseau public ou
d’une ressource autorisée. Cette alimentation doit se faire par surverse dans un bac
de disconnexion ou par un disconnecteur à zone de pression réduite contrôlable.

- Un renouvellement de l’eau, à raison de 0,03 m3 par patient ayant fréquenté la


veille la piscine, doit être réalisé chaque jour avant les premiers soins.

- La reprise de l’eau du bassin devra, de préférence, s’effectuer par la surface afin


d’éliminer la tranche d’eau superficielle la plus contaminée.

Contrôle

Au moins une fois par jour, mesure du pH et de la teneur en désinfectant

Mensuellement :

- identification et numération des germes prévus par la réglementation, des


Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus

[Tapez un texte] Page 65


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

- dosage des matières organiques

- dosage des chlorures

 Eaux des spas, jacuzzi et douches à jets

L’utilisation des eaux des bains à remous et des douches à jet est comparable à
celle pratiquée dans les établissements thermaux pour le même type de soins du fait
du risque élevé d’aérosolisation et la recherche de Legionella pneumophila est
indispensable dans tous les cas.

Le prélèvement est fait au niveau des points d’usage le matin avant l’accès des
patients aux bassins.

Le contrôle microbiologique doit comporter le dénombrement :

- dans 1 ml : des bactéries aérobies revivifiables à 37°C (Norme AFNOR NF T 90-


421);

- dans 100 ml : des coliformes totaux à 37°C, des Staphylococcus aureus et de


Pseudomonas aeruginosa (Norme AFNOR NF T 90-421) ;

- En cas de positivité de la recherche de coliformes totaux, une identification sera


effectuée sur chaque type de colonie.

- dans 1 l : de Legionella pneumophila (norme AFNOR NT 90-431 ou norme ISO


11731).

 Eaux pour hémodialyse

L’eau pour hémodialyse est caractérisée par son utilisation massive et sa préparation
extemporanée. Elle doit présenter une qualité physico-chimique constante et une
innocuité totale. Elle doit satisfaire, au minimum, aux exigences de la Pharmacopée
Européenne. Il est recommandé que la contamination bactérienne soit la plus faible
possible : une concentration de zéro germe par ml est souhaitable.

Surveillance de la qualité de l’eau :

Elle associe des tests réguliers concernant la surveillance de la contamination


microbiologique et la pureté organique :

-contrôle microbiologique (bactéries et champignons) : la pharmacopée tolère 100 germes


par ml d’eau. Il est recommandé un contrôle mensuel.

- dosage d’endotoxines bactériennes (mensuel) - contrôle physico-chimique : en routine, on


pourra limiter ce contrôle aux seuls paramètres qui ne sont pas habituellement conformes
aux recommandations de la pharmacopée et à ceux présentant des fluctuations importantes
(chlore total, aluminium dans certain cas, ...)

- contrôle toxicologique

[Tapez un texte] Page 66


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

Contrôle qualité :

Des procédures de maintenance et de contrôle devront être définies au cas par cas, en
fonction des caractéristiques techniques de l’installation, de la qualité initiale de l’eau du
réseau et de la fréquence d’utilisation du matériel. La maîtrise de la qualité de l’eau au
niveau de la production et à l’utilisation est indispensable pour assurer la sécurité du patient.

 Eau purifiée selon la Pharmacopée Européenne Eau hautement purifié selon


la Pharmacopée Européenne
 Eau des fontaines réfrigérantes à usage de boisson.

L’eau des fontaines doit répondre aux même critères de potabilité que l’eau aux
points d’usage. Elle est considérée comme une eau traitée car elle est rafraîchie à
une température entre 8 et 12°C afin d’être désaltérante et d’amoindrir le goût de
chlore. Du fait de son usage, il est possible de l’intégrer dans le plan
d’échantillonnage de l’eau alimentaire aux points d’usage .

 Eaux stériles

Les eaux purifiées stériles sont des eaux exemptes de micro-organismes vivants. Le
contenant doit impérativement être hermétiquement clos pour préserver la stérilité
jusqu’à l’utilisation. Après ouverture du récipient, l’eau est susceptible de se
contaminer rapidement. L’eau stérile doit répondre aux normes de l’essai de stérilité
de la pharmacopée. Cet essai ne portant que sur un échantillon, le critère de qualité
ne peut être défini que par une approche statistique : la probabilité de trouver une
unité non stérile doit être inférieure à 1 sur 1 million.

qualité Qualité bactériologiquement des Sterille


matières
Niveau 01 « eau Niveau 02 Niveau 03
propre » « eau
ultrapropre »
recommandation -Après 24 h à 37°C -Après 24 h à 37°C Conforme à la pharmacopée
et 72h à 22°C <102 puis 72h à 22°C : européenne
ufc/100ML. <10 UFC/100ml
- absence de - absence de
pseudomonas dans pseudomonas dans
100 ml 100 ml

utilisation -Office de soins des - secteurs Rincage des arthoscope ,


services cliniques. protégés : coelioscope…
-Eau de lavage Douches des Humidificateur d’oxygène
chirugical des brulés. aérosols
mains Unité de greffe
-Rincage des -rincage des
coboscopes et bronchoscopes
gastroscopes.
Méthode Eau de réseau Pour respecter en Eau stérile en flacon versable

[Tapez un texte] Page 67


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

d’obtention chlorée à 0.1 mg/l permanance cette délivrée par la pharmacie.


L’eau du réseau qualité dans les
interne peut secteurs protégés
parfois un traitement de
Respecter des l’eau est
critères de qualité indisponsable :
sans traitement L’eau du résaeu
complementaires. sera passée sur une
cartouche filtrante
(0.22 micron)
placée sur le gicleur
du robinet

Procédure de -Ddétartage Entretien et


maintenances et périodique des stérilisation
entretien points d’eau quotidienne des
-Nettoyage filtres.
désinfctant
quotidien des
gicleurs des
robinets.

o Eau pour préparations injectables

L’eau stérilisée pour préparations injectables doit, de plus, être non particulaire et
exempte de pyrogènes. Elle doit satisfaire aux exigences de l’essai de stérilité et de
la recherche des endotoxines bactériennes de la pharmacopée.

Les eaux stérilisées pour préparations injectables sont utilisées pour la dilution de
médicaments prescrits par voie intramusculaire, intra-veineuse et sous-cutanée.

o Eau pour irrigation (eau versable)

Cette appellation est codifiée par la Pharmacopée Européenne dans la monographie


« Préparations pour irrigation » qui désigne des préparations aqueuses stériles de
grands volumes, destinées à l’irrigation des cavités, des lésions et des surfaces
corporelles, par exemple au cours d’interventions chirurgicales. Les récipients sont
unidoses (flacon versable) et leur orifice ne doit pas être adaptable aux dispositifs de
perfusion. L’étiquetage doit indiquer que l’eau ne doit pas être injectée, qu’elle doit
être utilisée en une seule fois et que les quantités non utilisées doivent être jetées.

o . Eau potable stérilisée

Cette eau est obtenue par ébullition ou autoclavage de l’eau à usage alimentaire.
Elle est préconisée par la circulaire DGS/VS4 n° 97-413 du 30 mai 1997, relative à la
microbiologie des eaux destinées à la consommation humaine et au risque
parasitaire pour la boisson et pour la consommation d’eau dans les préparations
alimentaires non cuites destinées aux patients immunodéprimé.

[Tapez un texte] Page 68


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

6.2 Le contrôle microbiologique de l’air :

Les investigations ne se justifient qu’en zones à environnement maîtrisé, c’est à dire


lorsqu’il existe un système de traitement d’air dont la conception, la performance et
l’entretien permettent d’obtenir et de maintenir une classe particulaire au moins
équivalente à la classe ISO 8 (Tableau III). Dans ce contexte, les indications peuvent
se décliner ainsi : „

Dans le cadre du processus de maîtrise du système de traitement de l’air, comme


indicateurs de résultats et validation de tous travaux de maintenance (plan
d’assurance qualité). La fréquence des prélèvements doit être définie en concertation
avec le CLIN et l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière (EOHH).

„ En cas de travaux dans un secteur à environnement maîtrisé ou un secteur


adjacent (recherche d’Aspergillus, couplé avec des prélèvements de surfaçe). „

En cas d’épidémie, en fonction de l’écologie du germe concerné et associés ou non


à d’autres types de prélèvements.

 Éléments de choix et de méthodologie

Les prélèvements doivent être réalisés par du personnel spécifiquement formé. La


référence à des procédures opératoires validées est indispensable.

[Tapez un texte] Page 69


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

Les contrôles particulaires sont effectués à l’aide de compteurs de particules. Le


choix du compteur de particules doit tenir compte de ses qualités ergonomiques
(poids, encombrement, maniabilité…). Cette technique s’intéresse aux particules
d’un diamètre supérieur ou égal à 0,5 µm. L’air étant un milieu fluctuant et
hétérogène, un prélèvement unique est insuffisant et il est préférable de réaliser 3
prélèvements en chaque point. Les comptages et surtout les cinétiques particulaires
sont des investigations délicates à ne confier qu’à du personnel formé.

Les contrôles de l’aérobiocontamination sont effectués à l’aide de biocollecteurs dont


les caractéristiques techniques vont conditionner la qualité des résultats d’analyse.
Par souci de reproductibilité et de comparaison des résultats le même appareil sera
toujours utilisé.

 Les critères de choix d’un biocollecteur doivent tenir compte :

− des qualités ergonomiques (poids, encombrement, maniabilité…) ;

− des exigences de la norme ISO/DIS 14698-1 : capacité de prélèvement de 1 m3


avec un débit recommandé de 100 litres par minute et une vitesse d’impaction sur la
gélose inférieure à 20 mètres par seconde. La notion de 1m3 d’air prélevé en 10
minutes maximum relève surtout des caractéristiques techniques de l’appareil. Ce
volume, classiquement admis, évite le dessèchement excessif du milieu de culture
utilisé. En pratique, il conviendra de déterminer le volume d’air prélevé qui autorise
un comptage aisé des colonies de micro-organismes et qui devra être compris entre
100 et 1000 litres ;

− de la possibilité de désinfecter la surface externe de l’appareil, de stériliser les


parties amovibles de l’appareil (« buses ou cribles ») ;

− de la possibilité de prélever hors présence humaine (appareils à télécommande ou


à déclenchement différé) ;

− l’appareil doit être livré avec un certificat d’étalonnage « d’origine » et un contrôle


d’étalonnage doit pouvoir être proposé par le fournisseur.

 Lieux de prélèvements – résultats attendus :

quel que soit le type de prélèvement, une vérification des pressions d’air est
recommandée (manomètre fixe ou, à défaut, poire à fumée froide).

 Salles opératoires et salles de radiologie interventionnelle


Les mesurages de la propreté particulaire Procéder à la réalisation d’une
cinétique de décontamination particulaire et de comptages particulaires
(compteur de particules), en des points préalablement définis : dans le cadre
de la procédure de réception de la salle et après toute action de maintenance
sur le réseau aéraulique. La cinétique de décontamination particulaire doit
permettre de connaître le temps que met une pièce, disposant d’un traitement

[Tapez un texte] Page 70


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

d’air, pour revenir à son état initial. Elle permet ainsi de déterminer le temps
d’attente entre deux interventions. Deux approches sont possibles : - Dans
une salle en activité, en fin de programme : mesurer la contamination
particulaire lors de la sortie de la salle, puis réaliser des mesures successives
jusqu’à ce que la concentration particulaire initiale (Classes ISO 5 ou 7),
déterminée lors de la réception du local, soit atteinte. - Dans une salle hors
activité : provoquer un « empoussièrement » artificiel bien quantifié et
déterminer, par mesures successives, la réduction de la concentration
particulaire (en log) en fonction du temps (jusqu’à l’état initial déterminé lors
de la réception du local). Les comptages particulaires isolés, en salle au
repos, permettent de confirmer la classe particulaire recherchée lors de la
conception du local (niveau de base).

 Secteurs d’hospitalisation à environnement maîtrisé (chambres équipées


de flux laminaires)

Procéder à la réalisation d’une cinétique particulaire, ainsi qu’à des comptages


particulaires (compteur de particules) en des points préalablement définis dans le
cadre de la procédure de réception du local, ou après toute action de maintenance
sur le réseau aéraulique. Les chambres de patients en aplasie prolongée équipées
d’un flux laminaire doivent répondre à la classe particulaire ISO 5 : 100 selon la
norme FS209D et 4000 selon la norme NFX44-10.

Compléter par des contrôles de l’aérobiocontamination avec recherche de


champignons filamenteux (Aspergillus,…) en complémentarité avec des
prélèvements de surfaces (1). Niveau Cible : Absence (Aspergillus spp ou autre
champignon filamenteux)/m3 Niveau d’Alerte et d’action : ≥ 1 (Aspergillus spp ou
autre champignon filamenteux)/m3

 Hottes à flux laminaire (HFL) - Postes de Sécurité Microbiologiques


(PSM)

Procéder à la réalisation d’un comptage particulaire (compteur de particules) dans le


cadre de la procédure de réception de la hotte, et après toute action de maintenance,
de préférence dans le cadre d’un contrat de maintenance. Les résultats attendus
sont une conformité avec la classe particulaire ISO 5 : 100 selon la norme FS209D et
4000 selon la norme NFX44-10. Les prélèvements microbiologiques par bio-
collecteur sous une hotte à flux laminaire ne sont pas indiqués, en raison du petit
volume avec écoulement d’air laminaire.

 Unités de stérilisation

Les bonnes pratiques de pharmacie hospitalière (BPPH) précisent, dans leur ligne
directrice particulière, que la propreté de l'air requis est spécifiée et dépend de la
nature des opérations effectuées. Elle respecte les limites de la classe 8 de la norme
NF EN ISO 14644-1 au repos, dans toutes les zones de conditionnement : soit un

[Tapez un texte] Page 71


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

nombre maximal de particules autorisé de 3. 520.000 particules de diamètre < 0,5


µm / m³, de 835.000 particules de diamètre < 1 µm / m³ et de 29.300 particules < 5
µm / m³. Des mesurages particulaires permettent utilement de confirmer tant la
classe d’empoussièrement exigible que les capacités de renouvellement de l’air,
telles que précisées dans les BPPH.

 Zones ou il existe un traitement d’air

Si le seuil de tolérance des prélèvement s de comptage particulière ( réalisé par une


société prestataire de service) est dépassée.

Après interventions sur le système de ventilation

 Enceinte de stockage des endoscopes a u moins 2 / an selon les


recommandations du fabricant ( juste après maintenances)

Modalité le prélèvement doit être effectue dans le même bac que celui utilisé
pour les prélèvements de surface sans endoscope.

 Sortir partiellement le bac d’enceinte.


 Soulever le couvercle
 Positionner la gélose au fond du bac, face à la grille d’entrée d’air
 Retirer le couvercle de la gélose
 Remettre le bac en place et fermer l’enceinte
 Attendre 1 heure
 Sortir partiellement le bac d’enceinte
 Remettre le couvercle sur le gélose à l’intérieure du bac
 Récupérer la gélose et acheminer immédiatement au laboratoire.

Résultats attendus

 Le seuil de tolérance est celui correspondant à la classe de propreté


microbiologique selon la norme NFT 90-351 de juin 2003.
 Pour l’Enceinte de Stockage des Endoscopes Thermosensibles : moins
de 25 colonies par boite et absence de germe pathogène

En cas de non-conformité :

Zone de traitement d’air : application de la procédure « conduite à tenir en cas de


prélèvement d’air non conforme »

Enceinte de stockage des endoscopes : application des recommandations du


fabricant et de la société d’hygiène hospitalières.

6.3-CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DES SURFACES (mode opératoire)

Objet : Quantifier voire qualifier la flore microbienne pour une surface donnée.

[Tapez un texte] Page 72


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

Champ d'application :

- Surfaces des zones à risque (risque 4 éventuellement 3, hors activité ou en


activité)

- Surfaces des autres zones, en situation épidémique ou en situation particulière

Prélèvements

 Etablir une liste des points critiques


(points les plus salissables, les plus manipulés, les plus
Le plan d'échantillonnage proches du patient)
 A titre indicatif, 8 points pour une
salle de bloc opératoire, 5 points pour une chambre
La fréquence  Zone à haut risque : 4 fois par an
 Autre zone : fréquence à discuter
Les modalités Préciser le secteur, le local, la date et l'heure du
prélèvement ainsi que le nom du préleveur. Indiquer s'il
s'agit d'un secteur en activité ou non, la date et l'heure
du nettoyage, le type de nettoyage (courant ou après
sortie) et le type de produit utilisé.
Le matériel  gélose contact contenant 4
neutralisants (Lecithine, Polysorbate, Thiosulfate de
sodium, L-Histidine).
 Applicateur ou poids de 500 grammes
 Ecouvillon stérile humidifié
Le mode de prélèvement Par contact :
 A l'aide de Gélose contact maintenue
sous une pression de 500 grammes pendant 10 secondes
(à l'aide d'un applicateur ou d'un poids de 500 grammes)

 Après avoir réalisé le prélèvement, ne


pas oublier de nettoyer la surface afin d'éliminer les
traces de géloses résiduelles.
Indirect (écouvillon) :
 non recommandé si on peut utiliser la
méthode précédente. Cette technique est réservée aux
petites surfaces ne permettant pas l’utilisation de gélose
contact ou les surfaces absorbantes ou irrégulières
 écouvillonner approximativement 10
cm2 .
Dans les deux cas, transmettre les prélèvements au
laboratoire dans les meilleurs délais.

Le mode opératoire :

[Tapez un texte] Page 73


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

Celui-ci consiste à rechercher les germes de l'hospitalisme et à dénombrer la


flore totale selon la technique suivante :

Les boîtes de contact sont ensemencées sur site.

 Si l'on utilise des écouvillons, les décharger dans 1 ml d'une solution


neutralisante contenant au moins 3 des 4 inhibiteurs cités dans le tableau ci-
dessus. Ensemencer 0,1 ml sur une gélose d'un milieu équivalent à celui de la
boîte de contact (PCA, TCS ou TS…).
 Incuber 24 h à 37°C et relever la présence ou l'absence de germe de
l'hospitalisme. Incuber à nouveau 2 jours à température ambiante de façon à
dénombrer la flore totale.
 Dénombrer le nombre total de colonies sur les 16 cm2 centraux de la boîte de
contact.
 Pour les écouvillons, dénombrer le nombre total de colonies et le ramener en
densité pour 16cm2 .
 Identifier les germes de l'hospitalisme par les méthodes standards.

La restitution des résultats et leur interprétation :

1- La restitution des résultats :

Rendre les résultats en UFC/16cm2 . Si plus de 100 colonies ont été comptabilisées,
rendre le résultat sous l'intitulé suivant : > 100 UFC/16 cm2. Rendre l'identification
des germes de l'hospitalisme accompagnée d'une appréciation semi quantitative.

2- Interprétation :

L'interprétation de la bio-contamination des surfaces doit être réalisée au regard des


valeurs indicatives définies dans le tableau ci-dessous [1] :

Hors activité : bio-contamination des surfaces après nettoyage et désinfection :


valeurs indicatives

Secteurs 1 2 3 4
Surfaces < 5 UFC /cm2 < 2 UFC/cm < 0,2 UFC/cm2 < 0,2 UFC/cm2

Alors que les modes opératoires, des prélèvements en activité sont les mêmes
qu’hors activité, les critères d’interprétation restent à définir.

6.4 CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DU LINGE (mode opératoire)

(Articles textiles traités en blanchisserie)

[Tapez un texte] Page 74


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

Objet :

Quantifier voire qualifier la flore microbienne pour une unité de surface donnée d'un
article textile.

Champ d'application :

- En blanchisserie, en secteur de finition au niveau de l’expédition.


- Dans les services, pendant l'activité.

Prélèvements :

 Exemples : Les articles textiles compris


dans le plan d'échantillonnage sont les suivants : •
Grand plat : draps….
• Petit plat : alèses, champs opératoires, torchons…..
• Linge en forme : tenues personnelles, tenues
cuisines, Tenues de bloc
Le plan • Linge séché : éponges, linge personnel, couches,
d'échantillonnage couvertures….
 La proportion d'échantillons de chacune
des quatre Catégories citées est fonction de la
proportion de chacune d'elle traitée en blanchisserie
(en %). Associer au plus petit
pourcentage le prélèvement de deux boites.
 Associer un facteur de multiplication 2
pour le linge souillé et pour le linge fragile lavé à basse
température (< 60°)
La fréquence Elle est fonction du niveau de maîtrise des process et des
bonnes pratiques d'hygiène en blanchisserie.
Les modalités  Préciser le type d'article textile concerné, la date et
l'heure du prélèvement, le nom du préleveur.
 Utiliser de préférence 2 boîtes par article textile, et
Prélever sur la surface externe du linge.
Le matériel  Boîte de contact contenant 4 neutralisants (Lecithine,
Polysorbate, Thiosulfate de sodium, L-Histidine).
 Applicateur ou poids de 500 grammes
Le mode de prélèvement  A l'aide de la boîte de contact maintenue sous une
pression de 500 grammes pendant 10 secondes (à l'aide
d'un applicateur ou d'un poids de 500 grammes).
 Tout linge analysé doit être relavé. Transmettre les
prélèvements au laboratoire dans les meilleurs délais

Mode opératoire

Celui-ci consiste à rechercher les germes de l'hospitalisme et à réaliser un


dénombrement de la flore totale selon la procédure définie ci-dessous :

[Tapez un texte] Page 75


Hygiène et sécurité dans les établissements de santé

 Incuber 24 h à 37°C, relever la présence ou l'absence de germes de


l'hospitalisme, puis incuber à nouveau 2 jours à température ambiante de
façon à dénombrer la flore totale.
 Dénombrer le nombre total de colonies sur les 16 cm2 centraux de la boîte
contact.
 Identifier les germes de l'hospitalisme par les méthodes standards.

La restitution des résultats et leur interprétation

1. La restitution des résultats

Rendre les résultats en UFC par 16 cm2. Si plus de 100 colonies ont été
comptabilisées, rendre le résultat sous l'intitulé suivant : > 100 UFC/16 cm 2 .

Rendre l'identification des germes de l'hospitalisme accompagnée d'une


appréciation semi quantitative.

2 Interprétation

En fin de traitement, et immédiatement avant expédition : < 8 UFC /16 cm 2.

Cette valeur doit être préservée jusqu’à utilisation (notamment dans les services à
haut risque).

[Tapez un texte] Page 76

Vous aimerez peut-être aussi