Série P2.1S1.2024
Série P2.1S1.2024
Série P2.1S1.2024
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Série P2 : ENERGIE CINETIQUE
3) Le point C est placée à l’extrémité d’un ressort de raideur k = 500 N.m-1. La bille bute en C sur le ressort avec la vitesse vC =
3,4 m.s-1 qu’il comprime. Soit x la compression maximale du ressort (x est positif).
3.1. Par application du théorème de l’énergie cinétique, montrer la relation suivante : kx2 + 2x(f – mg.sinα) – mvC2 = 0.
3.2. Calculer la compression maximale x du ressort.
EXERCICE 4 :
Une boule B de masse m, accrochée à un fil
inextensible de longueur l, est écartée de sa position
d’équilibre stable d’un angle et est abandonnée sans
vitesse initiale. A son passage par la position verticale,
la boule percute un corps A de même masse et s’arrête.
Le corps A glisse sur une piste OCD (figure).
La partie OC = d est un plan horizontal rugueux
tel que l’intensité des forces de frottements est :
f = d.P = d.mg (d est appelé coefficient de
frottement dynamique).
La portion CD = l’, parfaitement lisse, est inclinée d’un angle = 30° par rapport à l’horizontale.
1) Etablir l’expression de l’énergie mécanique de la boule B à sa position initiale puis dans sa position d’équilibre stable. On
prendra l’origine des altitudes la position la plus basse du pendule, coïncidant avec l’état de référence de l’énergie
potentielle de pesanteur.
2) Enoncer le théorème de l’énergie mécanique. L’appliquer pour établir l’expression de la vitesse de la boule B juste avant de
toucher le corps A.
3) Au cours du choc, toute l’énergie mécanique de la boule B est transférée au corps A sous forme d’énergie cinétique.
Déterminer la vitesse du corps A après l’interaction (après choc).
4) Faire le bilan puis représenter les forces exercées sur le corps A en une position entre O et C.
5) Par application du Théorème de l’énergie cinétique (TEC), exprimer la vitesse du corps A au point C en fonction de g, l, d,
et d. Faire l’application numérique.
On donne : m = 200 g, d = 1 m, l = 10 cm, l’ = 1 m, d = 0,1, g = 10 m/s2 et k = 140 N/m.
6) De quel angle m doit-on écarter la boule B pour que le corps A arrive en C avec une vitesse nulle.
7) A partir du point C, le corps A aborde la partie CD avec une vitesse nulle. Il arrive sur un ressort parfait de longueur à vide
l0 et de constante de raideur k et le comprime de x.
7-1. Représenter les forces exercées sur A au cours de la compression du ressort.
7-2. Quelle est la valeur de la compression maximale du ressort.
EXERCICE 5 :
3 Un ressort de constante de raideur k, de masse négligeable et d’axe horizontal, à l’une de ses extrémités fixée en un
point A. L’autre extrémité libre B est mise en contact avec un piston pouvant coulisser sur le plan horizontal AD. Ce
plan est prolongé par une glissière circulaire de rayon OD = r (fig). Au point C, milieu de BD = d, on place un solide (S)
de masse M, assimilé à un point matériel. Soit m la masse du solide constituant le piston.
4.1) On suppose les frottements négligeables. On communique alors au solide S une vitesse de valeur v0 à partir du
point C. Le solide se dirige alors vers le piston. Après choc, le ressort se raccourcit d’une quantité x et le système
global (m+M) acquiert une vitesse v1.
a. Calculer v1 et x.
b. Le solide repasse-t-il par le point C ? Si oui, de quelle hauteur h s’élève-t-il au niveau de la glissière relativement au
plan AD ? En déduire son élongation maximale θmax .
4.2) En réalité, la valeur de l’élongation mesurée est égale à 8°. En supposant le plan AC et la glissière parfaitement
lisses :
a. Montrer qu’il s’exerce nécessairement des forces de frottement sur le solide le long du plan CD.
b. L’ensemble de ces forces de frottement est équivalent à une seule force de direction opposée à celle de la vitesse
du centre d’inertie du solide et d’intensité constante f. Exprimer f en fonction de r, m, θmax , v1, d et g. Faire
l’application numérique.
c. Le solide rencontre-t-il pour la deuxième fois le piston ? Si non, à quelle distance du point C s’arrête-t-il ? Quelle
devrait être la valeur f0 de f pour que le solide s’arrête exactement au point C ?
Données : m = 0,2 kg ; M = 0,3 kg ; d = 1,0 m ; v0 = 3,0 m.s-1 ; r = 2,0 m ; k = 800,0 N.m-1 ; g = 10N.kg-1.
EXERCICE 6 :
Une bille assimilée à un point matériel de masse m est abandonnée sans vitesse initiale en A. Elle glisse alors sur une
piste ABCDOS représentée par la figure ci-dessous.
On donne : m = 100g ; g = 9,8m.s-2 ; 𝛂 = 𝟐𝟓° ; f = 0,2N ; AB = L= 2m ; r = 20 cm ; BC = l = 1m.
5.1) Lors du parcours ABC, la bille est soumise à des forces de frottements représentées par une force unique f,
opposées au vecteur vitesse et de valeur f.
a. Représenter les forces qui s’exercent sur la bille entre les points A et B.
b. Etablir l’expression de la vitesse de la bille au point B en fonction de m, g, L,α et f. La calculer.
c. Exprimer la valeur de la vitesse de la bille à son arrivée en C en fonction de m, g, α, L, l et f. La calculer.
5.2) Lors du parcours CDO, les frottements sont supposés négligeables.
a. Etablir l’expression de la vitesse de la bille lorsqu’elle passe en M en fonction de g, v C ,θ et r.
b. En déduire la vitesse de la bille aux points D et C.
5.3) Le raccordement en O est tel que la bille quitte ce point avec une vecteur vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗ v0 , faisant un angle
β = 20° avec la verticale passant par ce point. On donne v0 = 2,13m.s-1.
a. Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗ v0 suivant les (x’Ox) et (y’Oy).
g 1
b. On montre que l’équation de la trajectoire décrite par la bille est de la forme : y = − 2 v2 sin2 β x 2 + tan β x
0
Déterminer les coordonnées (xS ; yS ) du point de chute de la bille au point S.
8.1 Calculer en fonction de m et de r le moment d’inertie de l’ensemble (A) = {cylindre + tige + masselottes} par
5
rapport à l’axe (Δ)
8.2 Exprimer en fonction de m et v (vitesse du solide S), l’énergie cinétique du système formé par (S) et (A).
8.3 Enoncer le T.E.C puis l’appliquer pour donner l’expression de v en fonction de g et de h, hauteur de chute du
solide (S).
AN : Calculer v pour h = 20,8 m ; m = 500 g ; r = 20 cm et g = 10m.s-2
8.4 En réalité la vitesse du solide (S) vaut v = 6 m.s-1 lorsque la hauteur de chute est h = 20,8 m. En déduire le
moment supposé constant des forces de frottement qui s’exercent sur le cylindre au niveau de l’axe de rotation (Δ).
EXERCICE 10 :
2) Exprimer en fonction de m et v (vitesse du centre d'inertie G de la barre), l'énergie cinétique du système (S) et (B).
3) En appliquant le théorème de l'énergie cinétique que l'on énoncera, donner l'expression de v en fonction de g et de h, hauteur
6 de chute de la barre.
4) Pour une hauteur de chute h = 7,5m, calculer la vitesse acquise par la barre (B) et la vitesse de rotation du solide (S).
5) En réalité la vitesse du centre d'inertie G de la barre vaut v = 4m/s lorsque la hauteur de chute es h = 7,5 m. en déduire le
moment supposé constant des forces de frottement qui s’exercent sur (S) au niveau de l’axe de rotation (∆).
EXERCICE 12 :
On considère une tige métallique AB, de section constante ; cette tige est soudée diamétralement à un cylindre (C) d’axe
horizontal, de rayon r, mobile sans frottement autour d’un axe () horizontal (confondu avec l’axe de révolution du cylindre C).
La tige est munie de deux masselottes ponctuelles de masse M chacune. Ces masselottes seront situées à une même distance l par
rapport à l’axe de rotation () (figure 1).
Un fil inextensible de masse négligeable est enroulé sur le cylindre (C). Ce fil passe sur la gorge d’une poulie (K) de masse
négligeable tournant sans frottement autour de son axe. A l’extrémité du fil est attaché un solide ponctuel (S) de masse m qui peut
se déplacer sur un plan incliné d’un angle par rapport à l’horizontale. L’ensemble des frottements qui s’exercent sur (S) est
équivalent à une force unique f de même direction que le plan incliné, de sens contraire au mouvement du solide et d’intensité
supposée constante (figure 2).
On désigne par J0 le moment d’inertie du système S0 {cylindre + tige} et par J1 le moment d’inertie du système S1 {cylindre + tige
+ masselottes}.
1) L’ensemble formé par (S + S1) étant libéré sans vitesse initiale, exprimer l’énergie cinétique de cet ensemble en fonction de
J1, r, m et v (Vitesse du solide) puis en fonction de J0, l, M, r, m, et v.
2) Enoncer le TEC puis en déduire l’expression de la vitesse v du solide (S) en fonction de m, M, J0, r, l, f, , g et d (distance
parcourue par le solide S).
3) Pour étudier l’influence du moment d’inertie de la tige sur le mouvement, on détermine la vitesse acquise par le solide (S)
après un parcourt d = 25 cm pour diverses valeurs de l. On obtient le tableau suivant :
l(cm) 6 10 14 18
v(m/s) 0,160 0,130 0,107 0,090
1
3-1. Construire le graphe de la fonction f l . Echelles : 1 cm pour 40.10 m ; 1 cm pour 10 (m/s) .
2 –4 2 –2
v 2
1
3-2. Montrer que la relation linéaire liant et l2 peut se mettre sous la forme 1 a l 2 b où a et b sont des constantes
v2 v2
que l’on exprimera en fonction de m, M, r, f, d, J0, et g.
3-3. De la relation précédente et en utilisant le graphe, calculer f et J0.
Données : m = 100 g ; M = 150 g ; r = 2 cm ; = 60° ; g = 9,8 m/s2.
EXERCICE 13 : N.B : Les trois parties sont indépendantes
Dans tout le problème on considèrera que les frottements sont négligeables et on prendra pour accélération de la pesanteur g =
10 m.s-2.
Deux cylindres (C1) et (C2), coaxiaux, solidaires l’un de l’autre ont respectivement pour rayon R1 = 10 cm et R2 = 5 cm. Ils
constituent un système (S) pouvant tourner au tour d’un axe horizontal confondu avec leur axe de révolution, sur le quel se trouve
le centre de gravité. Le moment d’inertie du système (S) par rapport à cet axe de révolution vaut J = 27.10-4 kg.m2.
Partie I :
7 Le cylindre (C1) soutient un corps (A1) de masse m1 = 100 g, par l’intermédiaire d’un fil
inextensible, de masse négligeable, fixé au cylindre. Le cylindre (C 2) soutient, de la même façon,
un corps (A2) de masse m2 = 120 g. Les fils étant verticaux et leur sens d’enroulement tel que
(A1) et (A2) se déplacent en sens contraire (Figure 1), on libère ce dispositif sans vitesse initiale.
1) Dans quel sens va tourner le système (S)
2) Quelles sont les relations qui lient la vitesse angulaire de (S) et les vitesses de translation de
(A1) et de (A2) à un instant t.
3) Exprimer l’énergie cinétique du système formé par {S – A1 – A2} en fonction de m1, m2, J,
R1, R2 et v1 vitesse de (A1) à l’instant t.
4) Exprimer le travail des forces de pesanteur entre l’instant initial et l’instant t où la hauteur
de (A1) à varier de h1 en fonction de m1, m2, g et h1.
5) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au système {S – A1 – A2} entre l’instant de départ et l’instant où la vitesse
de (A1) est v1 = 2 m/s, calculer la hauteur h1.
Partie II :
A cet instant (v1 = 2 m/s), on coupe le fil maintenant (A2) et l’on freine le système (S) en le soumettant à un couple de moment
constant. Les mouvements de (S) et (A1) sont alors ralentis.
6) Quelle doit être la valeur du moment du couple de freinage pour que l’arrêt se produise au bout de dix tours de (S) ?
Partie III :
Le couple de freinage étant supprimé, on enlève momentanément (A1) pour mettre la fixation
d’un ressort spiral (en pointillé sur la figure 2), entre l’axe du système (S) et un point fixe
extérieur. On remet (A1) et l’on constate que le système (S) tourne de 0 = 0,2 rad et
s’immobilise. Le moment du couple exercé par le ressort sur le système (S) est un moment de
rappel, constamment proportionnel à l’angle de rotation ; MC = – C..
7) Calculer la constante de torsion C.
8) Calculer l’énergie potentielle de l’ensemble à l’équilibre. On choisira ressort non tordu
comme état de référence pour l’énergie potentielle de torsion et la position d’équilibre de
(A1) comme état de référence pour l’énergie potentielle de pesanteur.
9) Le système {S – A1} étant en équilibre, on déplace (A1) vers le bas d’une distance d = cm
et on l’abandonne sans vitesse initiale à l’instant t = 0.
9-1. De quel angle 1 supplémentaire est tordu le ressort à t = 0 ?.
9-2. Exprimer l’énergie mécanique de l’ensemble à t = 0 en fonction de 1, 0, C, m1, g, et
R1.
9-3. Avec quelle vitesse, (A1) repasse-t-il à sa position d’équilibre ? En déduire la vitesse angulaire de (S) au même instant.
EXERCICE 14 :