Elec Mec F
Elec Mec F
Elec Mec F
Partie A
Dans le schéma de la Figure 1, on utilise un supercondensateur de capacité très grande notée C et
une source de courant idéale qui délivre une intensité constante I = 100 A. Le supercondensateur est
initialement déchargé (uC (t = 0) = 0 V). À l’instant t = 0, on positionne l’interrupteur K en position
0. On charge alors le condensateur à courant constant. Un système d’enregistrement permet d’obtenir
la mesure suivante : à t = t0 = 52 s, u0 = 2 V.
A1.png
Figure 1 – Figure 1
1
6,5
5. La valeur de l’instant t1 en secondes est d’environ :
502
2303
4553
97
6. L’énergie, notée Ed , dissipée par effet Joule dans la résistance R pendant l’intervalle de temps
[t0 , t1 ] a pour valeur en kJ :
1,66
1
0,16
0,83
Partie B
Un supercondensateur est modélisé par l’association en série d’un conducteur ohmique de résistance
RS et un condensateur de capacité CS . On cherche à identifier de manière expérimentale les paramètres
RS et CS de ce supercondensateur. Pour cela, à l’instant t = 0, on alimente le supercondensateur,
initialement déchargé, par un générateur de courant idéal I = 5 A, par une source de courant d’intensité
constante I = 100 A pendant la durée ∆t = 10 s (Figure 2.a). On obtient le relevé de la tension uC = f (t)
illustré dans la Figure 2.b (en pointillé : u1 = 59 V).
graph1.png
Figure 2
2
I
CS
+ u0 + RS I
I
CS
+ u1
I
CS
+ u0
I
CS
9. La valeur de la résistance RS en mΩ est environ :
u1 −u0
I
u1
I
u0
I
10. La valeur de la capacité CS en F est environ :
16,67
1,17
15,5
32,17
11. La capacité CS de ce supercondensateur en F vaut :
2600
3000
222
1800
Partie C
On réalise un circuit électrique comportant un générateur de tension continue E = 50 V, un in-
terrupteur de courant K, trois condensateurs de même capacité C, une résistance R et une bobine
d’inductance L et de résistance interne négligeable (Figure 3). À l’instant t = 0 s, on positionne l’in-
terrupteur K en position 0. On suppose que les condensateurs sont initialement chargés et les tensions
à leurs bornes vérifient la relation u1 (t = 0) = u2 (t = 0) = 5 V. À l’instant t = 5 ms, un système de
mesure permet de relever les grandeurs suivantes : U (t = 5 ms) = 35, 28 V et iL (t = 5 ms) = 736 mA.
graph1.png
Figure 3
3
12. La capacité équivalente de l’association des trois condensateurs est :
2C
3
3C
2
C
3
C
2
13. L’équation différentielle vérifiée par U (t) s’écrit sous la forme :
αE = RC dUdt(t) + µ(t)
αE = dUdt(t) + βU (t)
αE = RC dUdt(t) + βU (t)
dU (t)
dt
+ βU (t)
t
14. La solution de l’équation différentielle précédente s’exprime comme suit : U (t) = A − Be− τ où
τ est la constante de temps du circuit. Le couple (A, B) a pour valeur en Volts :
(2, 32 )
(3, 3)
( 32 , 32 )
(3, 2)
15. La valeur de la résistance R en Ω est :
25
15
10
20
16. La valeur de la capacité C en µF est :
167
750
375
83,33
17. En tenant compte des conditions initiales, la tension u1 (t) s’exprime en fonction de U (t) comme
t
suit : u1 (t) = A − Be− τ , le couple (α, γ) a pour valeur :
(2, 53 )
( 32 , 2)
( 65 , 4)
10 3
( 17 , 2)
18. L’expression de la tension u2 (t) en fonction de U (t) est égale à :
7
17
U (t) + 10 34
1 5
3
U (t) + 4
10
3
U (t) + 5
5
3
U (t) + 4
19. Au bout d’un temps très supérieur à la constante de temps τ , l’énergie emmagasinée par le
condensateur C soumis à la tension u1 (t) vaut en mJ :
376
42
84
188
t
20. Le courant iL (t) s’exprime comme suit : iL (t) = I0 e− τ . Le couple (I0 , τ ) a pour expression :
B HC
( 2R , R )
( 2RC , HC
B
R
)
B 2HC
( 3R , R )
B
( 3RC , 2HC
R
)
21. Après un temps très long, on bascule l’interrupteur K de la position 0 à la position 1 à un instant
considéré comme origine du temps.
4
(2A, 14ms)
(2A, 5mn)
(4A, 2, 5ms)
(2, 25A, 7, 5ms)
d2 U
22. La tension U (t) vérifie l’équation différentielle suivante : dt2
+ µU (t) = 0. L’expression de µ est :
2
LC
2
3LC
1
LC
3
2LC
23. Un système d’enregistrement permet de déterminer l’expression du courant dans le circuit comme
suit : i(t) = 2, 5 sin( Tπt0 ) où T0 est la période propre des oscillations dans le circuit.
200
50
100
150
24. La période T0 des oscillations qui prennent naissance dans le circuit est en secondes :
10−4 π
10−3 π
10−2 π
10−1 π
25. L’énergie totale ξt du circuit en mJ est :
600
937,5
468,75
312,5
1 Conclusion
Pour plus de ressources et de matériel d’étude, veuillez visiter notre site web.
https://saborpcmath.com
5
CONCOURS ENSAM 2023 : MÉCANIQUE
(QCM : Marquez la bonne réponse)
Les parties A, B et C sont indépendantes.
Mécanique
On suppose que l’accélération de la pesanteur est constante et égale à g = 10 m/s2 , dirigée vers le
bas.
Les parties A, B, C et D sont indépendantes.
Rédaction : On écrit seulement le résultat final sur la fiche de réponse.
Partie A
Un corps ponctuel M de masse m = 0, 2 kg est lancé, à t = 0, vers le haut depuis le point O
(pris comme origine d’un axe (Oz) orienté vers le haut) avec une vitesse initiale verticale de norme
V0 = 10 m.s−1 et arrive jusqu’au point A puis redescend. On néglige les frottements.
Donner les valeurs numériques de :
26. La hauteur de montée h = OA (en m). h = ...
−1
27. La norme V0 (en m.s ) de la vitesse de M quand il repasse par le point O. V0′ = . . .
28. La durée ∆t (en s) d’allée retour sur le trajet (OA). ∆t = . . .
On reprend l’énoncé précédent en supposant qu’en plus du poids, la masse ponctuelle subit une force
de frottement verticale qui s’oppose au vecteur vitesse et d’intensité constante f = 0, 5 N . Donner :
29. La valeur numérique de la hauteur de montée h = OA (en m). h = ...
′
30. L’expression de la norme V0 de la vitesse de M quand il repasse par le point O, en fonction m,
g et V0 . V0′ = . . .
31. La valeur numérique de la durée ∆t (en s) d’allée sur le trajet (OA). ∆t = . . .
Partie B
Un point matériel M se déplace sans frottements à l’intérieur d’une gouttière terminée par un cercle
de rayon a. Il est lâché en A, d’une hauteur h1 , sans vitesse initiale (f igure4).
graph1.png
Figure 4
32. Exprimer la norme VM de la vitesse du point M lorsqu’il est à l’intérieur du cercle en fonction
de a, g,θ et h. VM = . . .
6
33. Déterminer l’intensité R de la réaction exercée par le support circulaire au point M en fonction
de m, g, et a ,θ et h. R = ...
34. De quelle hauteur hmin (exprimée en fonction de a) doit-on lâcher le point matériel M pour qu’il
atteigne le point B le plus haut du cercle (θ = π) (indication : l’intensité R doit rester positive pour
maintenir le contact entre M et le cercle). hm1max = . . .
35. Pour h = hmin donner l’expression de la norme VB de la vitesse en B (θ = π) en fonction de a
et g. VB = . . .
36. Pour h = hmin donner, en fonction de m et g, l’expression de l’intensité R de la réaction du
support au point I d’entrée du cercle (θ = 0). R = ...
Partie C
Étudions un convoyeur à colis présent dans un centre de tri postal de la figure 5. Les colis sont
déchargés par un tapis roulant à la vitesse VA = 0, 2 m.s−1 , puis glissent ensuite sur un plan incliné
d’angle α par rapport à l’horizontale. Ils sont ensuite pris en charge au niveau du point B par un
nouveau tapis roulant qui avance à la vitesse VB = 0, 5 m.s−1 .
On se propose de déterminer l’angle α pour que le convoyeur fonctionne correctement, c’est-à-dire
pour que les colis arrivent en B avec la vitesse du deuxième tapis roulant.
En plus de son poids, les colis de masse m subissent par le plan incliné une force R ⃗ = −T⃗i + N⃗j
avec T = f N où f = 0, 4 désigne le coefficient de frottement. On note ⃗γ = γ⃗i l’accélération d’un colis
sur le trajet AB.
graph1.png
Figure 5
37. L’expression de γ est :
⃗ sur le trajet AB est :
38. Le travail de la réaction R
39. L’expression de tan(α) est :
40. La valeur numérique de l’angle α est environ :
Partie D
Les sous parties D.1 et D.2 sont indépendantes.
D.1
Un point matériel M de masse m est susceptible de se déplacer sans frottements sur un axe hori-
zontal. Il est soumis à l’action de 2 ressorts de même longueur à vide l0 = 20 cm et de constantes de
raideur différentes k1 et k2 . Les autres extrémités des ressorts sont attachées à deux supports fixes (S1 )
et (S2 ) distants de d (voir Figure 6).
7
On donne : m = 4 kg ; k1 = 100 N/m ; k2 = 300 N/m et d = 60 cm. On choisit la position d’équilibre de
M comme origine de l’axe (Ox).
graph1.png
Figure 6
41. Les longueurs (le1 , le2 ) des 2 ressorts à l’équilibre sont (en cm) :
On écarte M de sa position d’équilibre jusqu’à la position d’abscisse xm > 0 puis on le lâche à t = 0
sans vitesse initiale. À tout instant t, le point matériel M est repéré par son abscisse x(t) (figure 6).
On choisit la position de repos de chaque ressort (ressort n’est ni allongé ni comprimé) comme origine
de l’énergie potentielle élastique et on pose E0 = 12 k1 (le1 − l0 )2 .
42. L’énergie potentielle élastique totale du point matériel M pour une position d’abscisse x(t) s’écrit :
Ep = 21 αx2 + (1 + β)E0 . Le couple (α, β) est :
43. L’équation différentielle du mouvement vérifiée par l’abscisse x(t) de M sur (Ox) s’écrit : mẍ+kx =
0. Le coefficient k est égal à :
44. Sachant que la norme de la vitesse de M quand il passe par O est V0 , l’élongation maximale xm de
x(t) s’écrit : xm = µV0 . La valeur numérique de µ est :
D.2
On considère le système illustré dans la Figure 7 où le point matériel M de masse m est astreint à
se déplacer sans frottements le long d’un demi-cercle de rayon a. Le point M est attaché à un ressort
−→ −−→
(k, l0 ) dont l’autre extrémité est fixée en O′ (OO′ = a.) Le point M est repéré par l’angle θ = (Ox, OM ).
graph1.png
Figure 7
Pour une position θ de M , on admet que :
′ θ
la longueur du ressort est l = O M = 2a cos
2
′
L’angle OM O = θ/2
8
Pour simplifier le problème, on pose :
r √
k g ω2 l0 3
ω= , = , et =
m α 2 α 2
47. On s’intéresse au cas des petits angles (θ ≪ 1). On rappelle qu’on peut utiliser les développements
2
limités cos(u) ≈ 1 − u2 et sin(u) ≈ u et cos(2u) ≈ cos2 (u) − sin2 (u). L’équation différentielle vérifiée
par θ(t) dans ce cas s’écrit : θ̈ = nω 2 θ
48. Peut-on envisager, dans ce cas de petits angles, une solution sinusoı̈dale de θ(t) autour de la position
(θ = 0) ?
QCM : Marquez la bonne réponse sur la fiche de réponse.
— Question 37 :
(a) g sin(α) − f g tan(α) (b) g sin(α) − f g cos(α) (c) g sin(α) + f g cos(α)
— Question 38 :
f mgh f mgh
(a) tan(α) (b) sin(α)
— Question 39 :
2f gh 2f gh 2f gh
(a) V 2 −V 2 (b) V 2 −V 2 (c) V 2 −V 2
A B +2gh A B +2gh A B +2gh
— Question 40 :
(a) 12◦ (b) 22◦ (c) 15◦ (d) 32◦
— Question 41 :
(a) (35, 25) (b) (15, 45) (c) (45, 15) (d) (40, 20)
— Question 42 :
(a) (k1 − k2 , kk12 ) (b) (k1 + k2 , kk12 )
— Question 43 :
(a) k1 − k2 (b) k2 − k1 (c) − k1 − k2 (d) k1 + k2
— Question 44 :
(a) 0, 2s (b) 0, 1s (c) 0, 016s (d) 0, 02s
— Question 45 :
(a) (a, −2a) (b) (a, −a) (c) (−2a, a) (d) (−a, a)
— Question 46√: √ √
(a) (2, − 43 ) (b) ( 2 2 3 ) (c) (1, − 23 )
— Question 47 √ : √ √
(a) 2 − 23 (b) 2 + 43 (c) 2 + 23
— Question 48 :
(a) N ON (b) OU I
2 Conclusion
Pour plus de ressources et de matériel d’étude, veuillez visiter notre site web.
https://saborpcmath.com