SANTÉ AU

TRAVAIL
ELABORE par :
ROSTOM BENZAIM
ABDALLAH BAYA SOFIA
BEY RANIA NOUR
BELGUENBOUR SELMA
LAKROUF IMENE
PLAN DE LA PRESENTATION

1. Introduction à la santé de travail

2. l’ordre juridique
3. Risques professionnels (physiques et
psychologique)
4. Solutions (protection)
5. Role des acteurs ( emplyeurs,
represantants du personnel et
medecins de travail)
6. Impacte de la santé au travail
7. Evolutions récentes et défis
8. Conclusion
Santé et Sécurité au Travail en Algérie :
Objectifs : Assurer le bien-être physique, mental et social des salariés en prévenant les risques
professionnels.
Lois et Régulations Principales
1. Code du Travail (Loi n° 90-11) : Détermine les obligations de sécurité et santé pour employeurs et employés.
2. Loi n° 88-07 : Couvre l’hygiène, la sécurité, et la médecine du travail, incluant des normes spécifiques et
l’obligation de comités de sécurité dans certaines entreprises.
Responsabilités de l'Employeur
Évaluation des risques sur le lieu de travail.
Formation et information des salariés.
Fourniture gratuite des Équipements de Protection Individuelle (EPI).
Mise en place d’un système de déclaration des incidents.
Comités Mixtes de Santé et Sécurité
Obligation de créer des comités de sécurité pour les grandes entreprises.
Missions : Inspections régulières, identification des risques, et propositions d’amélioration.
Agences de Régulation
MTESS : Élaboration et application des règlements en SST.
INPT : Formation, sensibilisation, et recherche en santé et sécurité au travail.
Processus d'Inspection
Inspection de la conformité SST par l'Inspection du Travail.
Déclaration des accidents auprès de l'Inspection et de la CNAS sous 48 heures.
Sanctions possibles pour violations répétées ou graves.
Types de Risques Professionnels
1. Risques physiques : Accidents causés par une mauvaise
utilisation des équipements, machines défectueuses, ou
l'absence de protection adéquate.
2. Risques chimiques : Exposition à des substances
dangereuses (produits chimiques, fumées toxiques),
fréquente dans des secteurs comme la santé (hôpitaux,
laboratoires).
3. Risques psychosociaux : Stress, harcèlement, agressions
verbales, charge de travail élevée, présents dans tous les
secteurs, affectant la santé mentale et la productivité.
4. Risques ergonomiques : Mauvais aménagement du
poste de travail, causant des troubles musculo-
squelettiques (TMS) dus à des postures inadaptées ou des
mouvements répétitifs, fréquents dans des métiers
comme le secrétariat.
Exemples de Secteurs à Risques
Construction : Exposition aux chutes, aux machines lourdes,
et aux matériaux dangereux.
Santé : Risques de contagion, stress émotionnel lié aux
patients, et horaires irréguliers.
Industrie : Manipulation de produits chimiques et de
machines dangereuses.
Centre d’appel : Troubles musculo-squelettiques causés par
une mauvaise posture sur de longues périodes.
Statistiques des Accidents de Travail en Algérie
Accidents de travail : Environ 35 000 accidents annuels, dont
400 à 500 mortels (source : Observatoire national des
accidents de travail).
Maladies professionnelles : Environ 4 000 cas par an,
majoritairement dus à l'exposition aux agents chimiques.
4. Prévention des risques:
pour la prévention de ces risques :
Identification des risques : qui se fait par le repérage des risques
au sein de l’entreprise,Réalisation d’audits réguliers pour évaluer les
dangers présents dans l’environnement de travail.
Évaluation des risques : Analyse de la probabilité et de la gravité
des risques identifiés afin de prioriser les actions à mener.
Mesures correctives : Mise en place de solutions techniques (ex. :
équipements de protection individuelle, réaménagement des
postes de travail) pour réduire ou éliminer les risques.

Sensibilisation des salariés : Formation sur les risques spécifiques

à leur environnement de travail, la manière de les éviter et
l’utilisation correcte des équipements de protection.
Formation continue : Mise à jour régulière des compétences et des
connaissances en matière de sécurité au travail.
 Ancrage juridique :

– La loi n°85-05 du 16 février 1985 relative à la protection et à la

promotion de la santé, (JORA n°8- 1985) modifiée et complétée
par
– La loi n°88-15 du 15 mai 1988, (JORA n°4- 1988);

– La loi n°90-17 du 17 juillet 1990, (JORA n°35-1990);

– La loi n°98-09 du 19 août 1998, (JORA n°61-1998);

– La loi n°04-18 du 25 décembre 2004 relative à la prévention et à

la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de
substances psychotropes , (JORA n°83-2004);
– L’Ordonnance n°06-07 du 15 juillet 2006, (JORA n°47-2006);
– La loi n°08-13 du 20 juillet 2008, (JORA n°44-2008);
– La loi n° 88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la sécurité
et la médecine du travail. (JORA n°4 – 1988).
Ces lois traitent des voies et moyens à mettre en œuvre afin
d’assurer aux travailleurs les meilleurs conditions de protection
en matière d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail, ainsi
que de l’identification des responsables en assurant la charge.
ROLE DES ACTEURS RESPONSABLE DE LA SANTÉ DES SALARIÉS:
LES EMPLOYEURS SONT TENUS PAR LA LOI (N° 88-07 DU 26 JANVIER 1988)
DE GARANTIR UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL SAIN ET SÉCURISÉ POUR
PRÉVENIR ACCIDENTS ET RISQUES POUR LA SANTÉ DES EMPLOYÉS. LEURS
PRINCIPALES OBLIGATIONS INCLUENT :
ÉVALUATION DES RISQUES : IDENTIFIER ET ÉVALUER LES DANGERS
PRÉSENTS DANS LE LIEU DE TRAVAIL.
MESURES DE PRÉVENTION : METTRE EN PLACE DES ACTIONS
CONCRÈTES POUR MINIMISER LES RISQUES.
INFORMATION ET FORMATION : INFORMER ET FORMER LES EMPLOYÉS
SUR LES BONNES PRATIQUES DE SÉCURITÉ.
SURVEILLANCE DE L'ÉTAT DE SANTÉ : ASSURER UN SUIVI RÉGULIER DE
LA SANTÉ DES TRAVAILLEURS.
LE COMITÉ DE PARTICIPATION, INTERMÉDIAIRE ENTRE SALARIÉS ET
EMPLOYEUR, EST CHARGÉ DE :
RECEVOIR TRIMESTRIELLEMENT LES INFORMATIONS DE L’EMPLOYEUR
SUR L’ABSENTÉISME, LES ACCIDENTS, ET LES MALADIES
PROFESSIONNELLES.
VEILLER À L’APPLICATION DES NORMES D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ.
PRENDRE DES ACTIONS EN CAS DE NON-RESPECT DES
RÉGLEMENTATIONS.
 LES ACTEURS DE LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS :

OUTRE L’ACTION DE CONTRÔLE MENÉE PAR L’INSPECTION DU TRAVAIL

CONFORMÉMENT À SES ATTRIBUTIONS, QUATRE (04) ORGANISMES CONCOURENT À
L’ACTION DE PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS SELON LE MINISTÈRE DU
TRAVAIL , DE L’EMPLOI ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET LA LÉGISLATION ALGÉRIENNE . IL
S’AGIT DE:

– L’INSTITUT NATIONAL DE LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS (INPRP),

– L’ORGANISME DE PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS DANS LES ACTIVITÉS

DU BÂTIMENT, DES TRAVAUX PUBLICS ET DE L’HYDRAULIQUE (OPREBATPH),

– L’ENTREPRISE DE MÉDECINE DU TRAVAIL (PRESTIMED).

– LA CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE SOCIALE (CNAS) À TRAVERS LA DIRECTION DE LA

PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS.
MÉDECINE DU TRAVAIL

LA MÉDECINE DU TRAVAIL QUI A ÉVOLUÉ VERS LE CONCEPT « SANTÉ AU

TRAVAIL », A POUR OBJECTIF PRINCIPAL LA PROTECTION DE LA SANTÉ
PHYSIQUE, MENTALE ET SOCIALE DES TRAVAILLEURS CONTRE LES
RISQUES LIÉS AU TRAVAIL, OU AUX CONDITIONS DANS LESQUELLES
EST EFFECTUÉ CE TRAVAIL.
LE MÉDECIN DU TRAVAIL EST UN CADRE SUPÉRIEUR
IL EST CONSIDÉRÉ COMME CONSEILLÉ DE L’EMPLOYEUR POUR TOUTE
QUESTION
INTÉRESSANT LA SANTÉ, L’HYGIÈNE ET LA SÉCURITÉ EN MILIEU
PROFESSIONNEL.
LA LOI LUI GARANTIT L’INDÉPENDANCE DANS L’EXERCICE DE SA
PROFESSION. IL ESTASTREINT COMME TOUT MÉDECIN AU SECRET
MÉDICAL ET AU SECRET INDUSTRIEL. IL AÉGALEMENT UNE
RESPONSABILITÉ PÉNALE ET CIVILE.
III- REGLEMENTATION

En Algérie, la protection de la santé des travailleurs par la

médecine du
travail est partie intégrante à la politique nationale de santé.
Article 55 de la constitution :
· Le droit à la protection, à la sécurité et à l'hygiène dans le travail
est garanti par la loi
· Le droit au repos est garanti…
Article 5 - Loi 90-11 :
Les travailleurs jouissent des droits fondamentaux suivants :
- Sécurité sociale et retraite,
- Hygiène, sécurité et médecine du travail,
Impacte de la santé au travail
A_ Impacte sur la productivité :
Il existe des controverses parmi les économistes quant à la nécessité
pressante de la réforme du
secteur de la santé pour une amélioration de la productivité du travail,
jusqu’après les
conséquences de la crise sanitaire de la Covid-19, où presque toutes les
régions de l’Afrique se
sont inscrites dans la logique de l’amélioration des systèmes de la santé,
dans ce contexte, une
étude sur l’Afrique subsaharienne menée récemment par Shahbaz et al.
(2019), qui prouve
qu'une meilleure santé peut stimuler la productivité et la croissance
économique, parmi l’impacte de la santé sur la performance des employés
nous trouverons les éléments suivants :
- Motivation et engagement .
- Réduction de l'absentéisme
- Amélioration de la concentration et de la mémoire
- Réduction du stress .
- Amélioration de l'image de l'entreprise .
B_ Impacte sur les couts l’entreprise
- le travail supplémentaire des équipes avant que le salarié absent soit
remplacé
- la rentabilité qui diminue le temps que le remplaçant soit formé
- le coût de formation du remplaçant
- ou bien le coût lié à la réorganisation des équipes
- le risque d’épuisement des équipes présentes
- la dégradation de l’image de l’entreprise
C_ Impacte social
- la détérioration du climat social
- Développement économique.
- Réduction des dépenses de santé.
- Cohésion sociale.
 1. Une définition juridique claire du télétravail

Une première définition a été donnée par l’ANI du 19 juillet

2005 : « Le télétravail est une forme d’organisation et/ou de
réalisation du travail, utilisant les technologies de
l’information dans le cadre d’un contrat de travail et dans
laquelle un travail, qui aurait également pu être réalisé dans
les locaux de l’employeur, est effectué hors de ces locaux de
façon régulière. »
Ce caractère régulier ne signifie pas de manière continue
ou permanente, comme il est précisé :
« Le caractère régulier exigé par la définition n’implique pas
que le Travail doit être réalisé en totalité hors de l’entreprise,
et n’exclut donc pas les formes alternant travail dans
l’entreprise et travail hors de L’entreprise.»

Le télétravailleur désigne toute personne salariée de l’entreprise qui effectue, soit dès
l’embauche, soit ultérieurement, du télétravail tel que défini au premier alinéa.
 2. Impact de la pandémie de COVID-19 sur la santé au travail

Transformation rapide des pratiques : La pandémie a bouleversé les

pratiques de travail traditionnelles, forçant de nombreuses entreprises à
adopter le télétravail pour la première fois, avec un manque de
préparation et d'infrastructures.
Augmentation des risques psychosociaux : Isolement, surcharge de
travail, anxiété face à l’incertitude économique, et difficulté à séparer vie
professionnelle et vie personnelle sont devenus des sources
importantes de stress pour les employés.
Adaptation des mesures de sécurité sanitaire : Mise en place des
protocoles sanitaires stricts (port de masque, distanciation physique)
dans les lieux de travail pour ceux qui ne pouvaient pas télétravailler,
comme les usines ou services essentiels.
2. Défis du télétravail en Algérie

Infrastructure technologique insuffisante : Manque

d’accès à internet stable et d’outils numériques adaptés,
ce qui limite l’efficacité du télétravail.
Égalité d'accès : Le télétravail a mis en avant les
disparités socio-économiques, car tous les employés
n’ont pas les moyens d’avoir un espace de travail adapté
ou du matériel informatique adéquat.
Surveillance et productivité : La difficulté pour les
employeurs de suivre la productivité et la qualité du
travail à distance, ce qui entraîne parfois une méfiance
ou une pression accrue sur les travailleurs.
3. Nouvelles formes de travail et défis associés

Travail hybride : Combinaison de travail en présentiel et à distance,

nécessitant de repenser l’organisation et la gestion des équipes, ainsi
que la communication interne.
Flexibilité accrue mais charges de travail accrues : Si la flexibilité
est appréciée, cela peut aussi mener à des heures de travail
prolongées ou à une disponibilité constante, brouillant les frontières
entre vie personnelle et professionnelle.
Santé mentale au centre des préoccupations : De plus en plus de
voix s’élèvent pour mettre en place des politiques de bien-être et de
santé mentale pour répondre aux nouvelles pressions liées aux
nouvelles formes de travail.
4. Recommandations pour l’avenir
Renforcement des infrastructures digitales : Investissement dans
une meilleure connectivité et des outils numériques adaptés pour
soutenir le télétravail et les nouvelles méthodes de travail.
Développement de politiques de santé mentale : Établissement
de programmes de soutien psychologique et de sensibilisation aux
risques psychosociaux.
Encadrement et régulation du télétravail : Création de lois et
réglementations claires encadrant le télétravail pour éviter
l’exploitation et protéger les droits des travailleurs.
 references bibliographiques:

télétravail salarié est entré dans le code de travail;

télétravail, travailler en vivant mieux, p158;
OIT COVID-19 et santé au travail
OMS Santé mentale et bien-être au travail
Ministère du Travail Algérie
CREAD Publications et analyses