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Cours Comptabilité Approfondie

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COMPTABILITÉ APPROFONDIE

Année universitaire 2021/2022


1
LE RÉFÉRENTIEL COMPTABLE MAROCAIN

- Code Général de la Normalisation Comptable


(CGNC) ;
- Loi comptable n°9-88 modifiée par la loi 44-03 ;
- Code de commerce ;
- Lois fiscales ;
- Lois sur les sociétés.
OBJECTIFS DE LA COMPTABILITÉ ET PRINCIPES
COMPTABLES

1- Objectifs de la comptabilité :

Selon le code de commerce, les comptes annuels doivent :

- être réguliers, c’est-à-dire conforme aux règles en vigueur ;


- être sincères, c’est-à-dire traduire la connaissance que les
responsables de l’établissement des comptes ont des évènements
enregistrés ;
- donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat de l’entreprise.

Pour atteindre ces objectifs, l’entreprise doit respecter les principes


comptables et utiliser l’annexe à bon escient pour fournir toutes les
informations nécessaires
2- Principes comptables fondamentaux :

Les principes comptables doivent être respectés pour


l’établissement des comptes annuels. Ce n’est que dans le
cas exceptionnel où leur application ne permettrait pas
d’atteindre l’objectif d’image fidèle qu’il est possible d’y
déroger (avec justification dans l’annexe).

Les sept principaux principes sont les suivants :


1- le principe de continuité d'exploitation

l'entreprise doit établir ses états de synthèse


dans la perspective d'une poursuite normale
de ses activités. Par conséquent, en l'absence
d'indication contraire, elle est censée établir ses
états de synthèse sans l'intention ni l'obligation
de se mettre en liquidation ou de réduire
sensiblement l'étendue de ses activités.
2- Le principe de permanence des méthodes
L’entreprise est censée d’établir ses états de synthèse en
appliquant les mêmes méthodes d’évaluation et les mêmes
règles de présentation d’un exercice à l’autre. Ce principe est
important pour la comparabilité des informations comptable dans
le temps et dans l’espace. Cependant, il reste possible, dans des
cas limités, de changer de méthodes à condition de clairement
indiquer dans l’E.T.I.C. les raisons et les conséquences du
changement de méthode.
3- Le principe du coût historique

Ce principe comptable impose que les éléments comptabilisés


à leur date d’entrée dans l’entreprise, sont enregistrés à leur
valeur d’origine. Cette valeur reste intangible quelle que soit
valeur actuelle de l’élément considéré.

Dérogation : l’entreprise peut décider à la


réévaluation de l'ensemble de ses immobilisations corporelles
et financières, conformément aux prescriptions du CGNC.
4- Le principe de spécialisation des exercices

En vertu de ce principe, les charges et les produits


doivent être rattachés à l’exercice qui les
concerne effectivement et à celui-là seulement
sans qu’il soit tenu compte de leur date de
paiement ou d’encaissement.
5- Le principe de prudence

Le principe de prudence s'applique aux


enregistrements comptables réalisés par une
entreprise. Ce principe, en comptabilité consiste à
anticiper toute perte probable, dès que cette perte
est envisagée, et ne pas tenir compte des profits,
même s'ils sont probables, avant qu'ils ne soient
certains.
6- Principe de clarté

Selon ce principe, les opérations et informations


doivent être inscrites dans les comptes sous la bonne
rubrique, avec la bonne dénomination et sans
compensation entre elles. Il en résulte que les
éléments d’actif et les éléments de passif doivent être
évalués séparément ; il en est de même pour les
comptes de produits et les comptes de charges.
7- Principe d'importance significative

Selon le principe d'importance significative, les états de


synthèse doivent révéler tous les éléments dont
l'importance peut affecter les évaluations et les décisions.

Est significative toute information susceptible d'influencer


l'opinion que les lecteurs des états de synthèse peuvent
avoir sur le patrimoine, la situation financière et les
résultats.
I- EVALUATION DES ACTIFS ET PASSIFS
DÉFINITION D’UN ACTIF :

Un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur


économique positive pour l’entité, c’est-à-dire un élément générant des
avantages économiques futurs.
- Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu à des
fins de gestion et dont l’entité attend qu’il soit utilisé au-delà de l’exercice
en cours.
- Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans
substance physique.
- Un stock est actif détenu pour être vendu, ou destiné à être
consommé dans le processus de production, sous forme de matières
premières ou de fournitures.
DÉFINITION D’UN PASSIF :

Une passif est un élément du patrimoine ayant une valeur


économique négative pour l’entité; c’est-à-dire une obligation de
l’entité à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle
provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ces tiers.
IMMOBILISATIONS :

Les immobilisations sont des biens ou valeurs


appartenant à l’entreprise, figurant dans le
patrimoine de celle -ci et destinés à servir
durablement à son activité. Un même bien peut
être « immobilisable » ou non suivant qu’il est
destiné à être utilisé dans l’activité de l’entreprise
ou à être revendu.
DISTINCTION ENTRE IMMOBILISATION
ET CHARGE

Si la dépense assure seulement le maintien du bien en


bon état d’utilisation, elle constitue en principe une
charge.
Si au contraire, la dépense conduit à une augmentation
de la valeur du bien, ou de sa durée de vie, on est en
présence d’un investissement qui doit faire l’objet d’une
inscription en immobilisation.
Dérogation : Les biens de faible valeur, Les pratiques
comptables autorisent l’inscription en charge des
acquisitions de faible valeur, malgré leur usage durable.
EVALUATION DES IMMOBILISATIONS
CORPORELLES
RÈGLES D’ÉVALUATION DES
IMMOBILISATIONS

Evaluation à trois occasions

A la date d’entrée

A la fin de chaque exercice

A la date de sortie
Origine d’une immobilisation

Acquisition à titre onéreux

Production ou prélèvement sur stock

Apport en nature

Apport gratuit
I- EVALUATION À L’ENTRÉE DES IMMOBILISATIONS

A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, la valeur


des actifs est déterminée dans les conditions suivantes :
- Les actifs acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur
coût d’acquisition;
- Les actifs produits par l’entité sont comptabilisés à leur
coût production;
- Les actifs acquis à titre gratuit sont comptabilisés à leur
valeur vénale;
- Les actifs acquis à titre d’échange comptabilisés à leur
valeur vénale;
1- IMMOBILISATIONS ACQUISES À TITRE
ONÉREUX

Les immobilisations achetées par l’entreprise


doivent être inscrites à leur coût
d’acquisition.
Le coût d’acquisition est égal au prix d’achat
majoré des frais accessoires nécessaires à la
mise en état d’utilisation du bien.
1-1- Le coût d’acquisition :

Prix d’achat (HT)


+
Frais accessoires d’achat (HT):
- Droits de douane à l'importation ;
Coût = - Frais de montage et d’installation;
d’acquisition - Frais Transports avant mise en service;
- Frais de transit;
- Frais de réception;
- Assurances;
- TVA non déductible;
- Honoraires des architectes.
- Réductions commerciales;
- Droits d’ enregistrement et de mutation;
Exclusion du
- Honoraires et commissions ;
coût
d’acquisition - Frais d'actes;
- Charges financières exposés pour
l’acquisition1.

(1) : Dans le cas exceptionnel d’un cycle d’approvisionnement supérieur


à un an, les frais financiers se rapportant à ce cycle, peuvent être inclus
dans le coût d’acquisition, avec mention expresse dans l’ETIC.
2- LES IMMOBILISATIONS PRODUITES PAR
L’ENTREPRISE

Le coût de production égal au coût d’acquisition des


matières consommées augmenté des autres coûts
engagés au cours des opérations de production, c’est-
à-dire des charges directes et indirectes qui peuvent
être raisonnablement rattachées à la production du
bien.
1-1- Le coût de production :

Coût d'achat des matières utilisées


+
charges directes de production (main
Coût de
production
= d'œuvre, fournitures, …)
+
Charges indirectes de production.
- Frais d’administration générale;
- Frais de recherche et de développement;
Exclusion du
coût de - Frais de stockage;
production
- La quote-part des charges de sous-activité;
- Charges financières (sauf le cas de cycle de
production supérieure à un an).
Lorsque la production est achevée, il convient d’enregistrer
le coût d’immobilisation au débit du compte concerné de la
classe 2, et si la production n’est pas achevée à la clôture
de l’exercice, un compte d’immobilisation en cours est
débité.
La contrepartie est enregistrée au crédit du compte
« Immobilisation produite par l’entreprise pour elle-
même ».

Si une fraction d’intérêt est intégrée au coût de


l’immobilisation, le compte « 7397 transfert de charges
financières » sera crédité.
3- IMMOBILISATION ACQUISES PAR VOIE
D’ÉCHANGE

Les immobilisations sont comptabilisées par la


valeur actuelle du bien cédé présumée égale à
celle du bien acquis. Toutefois lorsque l’une de
ces deux valeurs actuelles est difficilement
déterminable est retenue comme valeur
d’entrée la valeur actuelle dont l’estimation est
la plus sûr.
4- IMMOBILISATIONS ACQUISES À TITRE
GRATUIT

La valeur d’entrée est égale à la valeur actuelle


« valeur estimée » à la date de l’entrée, en fonction
du marché et de l’utilité économique du bien pour
l’entreprise.

La contrepartie devrait être enregistrée en produits


exceptionnels (Produit non courant), sauf
lorsqu'elle a le caractère de subventions
d'investissement.
.
2XXX Compte d’immobilisation X

7586 Dons, libéralités et lots reçus


OU X
1311 Subventions d’investissement
reçues
5- Immobilisations acquises à titre d’apport

La valeur d’entrée est égale au montant stipulée dans


l’acte d’apport.

2XXX Immobilisation X

1111 Capital social X


6- IMMOBILISATIONS OBTENUES EN
« CRÉDIT BAIL »

Le contrat de crédit-bail constitue une opération de


location assortie d’une promesse de vente du bien au
locataire à l’expiration de la période de location.

Ces biens n’entrant pas dans le patrimoine de


l’entreprise, ne peuvent pas figurés à l’actif de son
bilan qu’à après la « levée d’option d’achat ».
Lors de la signature du contrat de crédit bail

2486 Dépôt et cautionnement versés X

5141 Banque X

Paiement de la redevance de crédit bail

6132 Redevance de crédit bail X

34552 Etat TVA récupérable/charge X

5141 Banque X
Lors de la levée d’option d’achat

2XXX Immobilisation X
34552 Etat TVA récupérable/immobilisation

2486 Dépôt et cautionnement versés X


5141 Banque
X
7- Acquisition d’un ensemble immobilier

La valeur d’entrée d’un ensemble immobilier doit être


ventilée entre ses deux éléments constitutifs :

- La valeur d’entrée du terrain.


- La valeur d’entrée de la construction.
frais spécifiques à incorporer au coût de l’ensemble immobilier :

- Coût de démantèlement d’enlèvement et


A inclure de restauration du site;
- Grosse réparation nécessaire à la mise en
état d’utilisation de la construction.
8- Immobilisations acquises avec clause de réserve de
propriété

La clause de réserve de propriété, a pour objet de


suspendre le transfert de la propriété à l’acheteur
jusqu’au moment de paiement de la totalité du prix. Tants
que le prix n’est réglé, le bien vendu reste à propriété du
vendeur. Les transaction assorties d’une clause de
réserve de propriété sont comptabilisées à la date de
transfert de propriété.
9- Immobilisations obtenues à titre de subvention
d’investissement

Les subventions d’investissement sont des aides financières


obtenues de l’Etat en vue d’acquérir ou de créer des valeurs
immobilisées, ou en vue de financer des activités à long
terme.

Elles peuvent être également consister en l’octroi de biens et


service, dans certain cas l’entreprise reçoit cette subvention
d’investissement sous forme d’un transfert d’immobilisation à
titre gratuit.
Notification de la subvention :

34511 Subventions d’investissement à recevoir X

1311 Subventions d’investissement reçues X

Réception de la subvention

5141 Banque X

34511 Subventions d’investissement à X


recevoir
Acquisition de l’immobilisation :

2XXX Compte d’immobilisation X

34551 Etat TVA récupérable sur immobilisation X

4151 Banque X
Etalement de la subvention d’investissement
A la clôture de l’exercice, les subventions reçues sont
rapportées progressivement et annuellement au compte de
produit et charges, afin d’échelonner sur plusieurs années la
constatation de l’enrichissement provenant de ces
subventions.

1319 Subvention d’investissement inscrite au X


compte de produit et charge
X
7577 Reprise sur subvention d’investissement
Etalement de la subvention d’investissement
1- subventions finançant des immobilisations amortissables :

Quote-part à incorporer au résultat

Montant total de la dotation aux


Financement total
amortissement du bien subventionné.

Financement partiel Montant de la dotation X Pourcentage de


financement
Etalement de la subvention d’investissement
2- subventions finançant des immobilisations non amortissables :

Quote-part à incorporer au résultat

Non amortissables Valeur du bien acquis par subvention / 10


Solde

1311 Subvention d’investissement reçues X

1319 Subvention d’investissement inscrite X


au compte de produit et charge
EVALUATION DES IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
Les Logiciels

Les logiciels font l’objet d’une protection juridique (droit


d’auteur) donnant lieu à une inscription à l’actif du
bilan dans le compte « Brevets marques, droits et
valeurs similaires ».
• Le logiciel acquis est évalué au coût d'acquisition.
Ce dernier comprend le prix et les frais accessoires
liés à la mise en état d’utilisation ;
• Le logiciel produit est évalué au coût de
production.
1- Logiciel à usage interne créé par l’entreprise :

Le processus de production de logiciel exige trois


conditions afin qu’on puisse les comptabiliser en tant
qu’immobilisation :

- Fortes chances de réussite techniques du projet;


- l’intention de produire et utiliser le logiciel
durablement;
- Suivi analytique de la production.
Inclus le coût de
Etapes de développement
production
1- Etude préalable NON
2-Analyse fonctionnelle
Phase conceptuelle (conception générale) NON

3- Analyse organique
(conception détaillée) OUI

4- Programmation OUI
Phase de production
5-Test et jeu d’essai OUI

6- Documentation technique OUI


Phase de mise à la
NON
disposition et phase 7- Formation de l’utilisateur
de suivi
8- Suivi du logiciel (maintenance) NON
Période de réalisation :

2285 immobilisation incorporelles en cours X

7142 immobilisation incorporelles produites X

Achèvement du logiciel :

2220 brevets, marque, droits et valeurs X


similaire
34551 Etat TVA récupérable/immobilisation X
X
2285 immobilisation incorporelles en
cours
4455 Etat TVA facturée X
Echec du logiciel

2285 VNA des immobilisations incorporelles X


encours

2285 immobilisation incorporelles en cours X


2- Logiciel à usage commercial créé par l’entreprise :

Logiciel mère : Traitement comptable similaire à celui du logiciel


créé pour un usage interne.

Copies standards :
Au cours de l’exercice : les dépenses engagées sont portées
au débit du compte de charge.

Au 31/12 :

3151 Produits finis X

7134 Variation des stock de biens produits X


3- Logiciel à usage commercial acquis par l’entreprise :

6111 Achat de marchandise X

XXXX ………. X

Au 31/12 :

3111 Stock de marchandise X

6114 Variation de stock de marchandise X


EVALUATION DES STOCKS
Les stocks sont représentés par un ensemble de biens variés
intervenant dans le cycle d’exploitation de l’entreprise.
-Ils peuvent être destinés à la vente en l’état : Marchandise.
- Ils peuvent servir en tant que matière destinées au cycle de
production : Matière première et accessoires.
- Ils peuvent être représentés par des éléments produits
destinés à la vente, ce sont alors les produits finis, ou
rentrant dans un autre cycle de production ce sont dans ce
cas les produits semi finis.
Evaluation à trois occasions

A la date d’entrée

A la fin de chaque exercice

A la date de sortie
1- L’évaluation des stocks à l’entrée :

A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, la valeur


des stocks est déterminée dans les conditions suivantes :

- Les stocks acquis par l’entité sont comptabilisés à


leur coût d’acquisition;

- Les stocks produits par l’entité sont comptabilisés à


leur coût production;
1-1- Le coût d’acquisition :

Prix d’achat (HT)


+
Frais accessoires d’achat (HT):

Droits de douane à l'importation ;


Coût = Frais Transports;
d’acquisition Frais de transit;
Frais de réception;
Assurances;
Manutention;
TVA non déductible;
-Réductions commerciales;

Exclusion du
-Frais de stockage;
coût -Honoraires et commissions ;
d’acquisition
- Charges financières exposés pour
l’acquisition1.

(1) : Dans le cas exceptionnel d’un cycle d’approvisionnement supérieur


à un an, les frais financiers se rapportant à ce cycle, peuvent être inclus
dans le coût d’acquisition.
1-2- Le coût de production :

Coût d'achat des matières utilisées


+
charges directes de production (main
Coût de d'œuvre, fournitures, frais de sous-
production
= traitance…)
+
Charges indirectes de production.
- Frais d’administration générale;
- Frais de recherche et de développement;

Exclusion du - Frais de stockage;


coût de
- La quote-part des charges de sous-activité;
production
- Pertes et gaspillages accidentels ou
exceptionnels;
- Charges financières (sauf le cas de cycle de
production supérieure à un an).
2- L’évaluation des stocks à la sortie :

Stocks identifiables ou non Stocks non identifiables ou


interchangeables : interchangeables :

Les articles portant un numéro de Les articles, qui à l’intérieur de


série, ou des articles chaque catégorie, ne peuvent être
individualisables, ou affectés à unitairement identifiés après leur
des projets spécifiques. entrée en magasin.
2.1. Stocks identifiables ou non interchangeables :

La valorisation de chacun des articles identifiables et


non interchangeables s’effectue article par article, par la
méthode du coût réel d’entrée c’est-à-dire au coût
d’acquisition ou au coût de production .
2.2. Stocks non identifiables ou interchangeables :

La valorisation des biens non identifiables ou


interchangeables s’effectue sur la base du coût estimé
d’entrée soit par :

- La méthode du coût moyen pondéré (CMUP);

- La méthode du Premier Entrée, Premier Sortie


(FIFO).
3- L’évaluation des stocks à la date de clôture :

A la date de clôture, il convient de déterminer la valeur


actuelle des éléments en stock :

- Article par article pour les bien identifiables;


- Catégorie par catégorie pour les biens non
identifiables.
La valeur actuelle :

Stock Valeur actuelle par référence au marché


Matière
Prix actuel d’achat, majoré des charges actuelles
première/
accessoires d’achat.
Marchandise

Prix de vente probable, diminué des charges


Produit finis restant à engager pour réaliser la vente (charge de
distribution)

Prix de vente probable (à l’état du produit finis)


Produit en cours diminué des charges de distribution et des coûts de
production restant à engager (coût d’achèvement)
La dépréciation des stocks ne peut être enregistrée
directement en réduction du coût d’entrée. Le coût
d’entrée doit être maintenu et la dépréciation doit fait
l’objet d’une provision.
Systèmes d’inventaire :

Il existe deux systèmes pour comptabiliser les flux


d’entrée et de sortie des stocks :

❑ L’inventaire permanent ;

❑ L’inventaire intermittent.
1- L’inventaire permanent :

La méthode de l’inventaire permanent, consiste à enregistrer


les mouvements d’entrées et de sorties en permanence.
-Les entrées et sortie sont portée dans le compte de produits
et charge.
- Les comptes de stock et les comptes de variation de stock
permettent d’enregistrer les mouvement en cours d’exercice
et en fin d’exercice, le cas échéant, les différence
d’inventaire (Mali ou boni d’inventaire) .
Au moment d’entrée :

6111 Achat de marchandise X


34552 Etat TVA Récupérable/charge X

5141 Banque X

3111 Stock de marchandise X

6114 Variation de stock de marchandise X

Stockage
Au moment de la sortie :

5141 Banque X

7111 Vente de marchandise X


4455 Etat TVA facturée
X

6114 Variation de stock de marchandise X

3111 stock de marchandise X

Déstockage
A l’inventaire

6114 Variation de stock de marchandise X


3111 Stock de marchandise X

(Mali d’inventaire)

3111 stock de marchandise X

6114 Variation de stock de marchandise X

(Boni d’inventaire)
2- L’inventaire intermittent :

Dans la méthode de l’inventaire intermittent, tout les


achats sont considérés provisoirement comme des
charges de l’exercice et les stocks sont déterminés de
manière extracomptable à la date de clôture de la
situation comptable et portés dans le bilan et dans
CPC.
En effet, les stocks correspondent aux charges
préalablement comptabilisées et non consommées à
la date clôture de la situation comptable.
❑ Opérations durant l’année :

- Les achats sont enregistrés dans le compte de charge.


- Le compte de stock au bilan n’est pas mouvementé.

❑ A la date de clôture :

- le compte de stock au bilan est mis à jour lorsque l’inventaire


physique est réalisé.
Au 01/01/N

3111 Marchandise X

6114 Variation de stock de marchandise X

(Stock initial)

Courant l’exercice N :

6111 Achat de marchandise X


34552 Etat TVA Récupérable/charge X

5141 Banque X
Au 31/12/N

6114 Variation de stock de marchandise X

3111 Stock de marchandise X

(Annulation du stock initial)

3111 Stock de marchandise X

6114 Variation de Stock de marchandise X

(Constatation du stock final)


LA RÉÉVALUATION DES IMMOBILISATIONS
RÉÉVALUATION DES IMMOBILISATIONS
En principe, la valeur d’entrée des éléments d’actif correspond au
coût historique d’acquisition, et cette valeur reste intangible qu’elle
que soit la valeur actuelle de cet élément.
Cependant, en certaines période, la valeur nominale des biens
augmente. Mais en comptabilité le maintien du coût historique des
biens, ne permet pas de présenter la valeur réelle de ces biens au
bilan. Une sous évaluation des immobilisations donne une image
défavorable de la situation de l’entreprise aux tiers.

Par dérogation à ce principe, l’entreprise peut procéder à la


réévaluation de l’ensemble de ses immobilisation corporelles et
financières.
- La réévaluation ne peut portée que sur les
immobilisations corporelles et financières, par
conséquent, sont exclus les immobilisations
incorporelles et les stocks.

- La réévaluation doit porter sur l’ensemble des


immobilisation corporelles et financières. Il n’est donc
pas possible de procéder à la réévaluation d’un seul des
biens concernés.
Ecart de réévaluation :

La plus-value latente dégagée à l’occasion de la réévaluation est inscrite


dans un compte spécifique des capitaux propres « 1130 – Ecart de
réévaluation »

ER = valeur actuelle réévaluée – valeur nette d’amortissement

L’ écart de réévaluation :
- Ne peut être distribué aux associés;
- Ni servir pour compenser des pertes;
- Ni porté en produits de l’exercice.

Mais peut, tout ou en partie incorporé au capital.


A la date de réévaluation :

2XXX Compte de l’immobilisation X

1130 Ecart de réévaluation X


Au 31/12/N :

A la fin de chaque exercice pour les biens amortissables réévalués,


l’amortissement est calculé sur la nouvelle valeur nette
d’amortissement.

Dotation = VNA réévaluée / Nombre d’années restantes

6XXX DEA des immobilisation XXX X

2XXX Amortissement XXX X


Lors de la cession :

Lors de la cession d’une immobilisation réévaluée, la totalité de l’écart


de réévaluation qui n’a pas été incorporé au capital, est inscrit en
produits de l’exercice de cession d’actif.

1130 Ecarts de réévaluation X

7587 Autres produits non courants X


LES AMORTISSEMENTS DÉROGATOIRES
Amortissements dérogatoires
Les amortissements dérogatoires sont les
amortissements ou les fractions d’amortissements ne
correspondant pas à l’objet normal d’un
amortissement pour dépréciation et comptabilisés
en application de textes particuliers.

La loi fiscale autorise souvent des systèmes


d’amortissement qui majorent les premières annuités
d’amortissement.
Amortissements dérogatoires

Amortissement Amortissement
Dégressif accéléré
1- Amortissement dégressif :

L’amortissement dégressif est un mode d’amortissement qui


permet d’appliquer des annuités plus importantes durant les
premières années d’utilisation du bien. C'est un avantage fiscal
accordé aux entreprises.

Sont exclus :
- Les immeubles;
- Les véhicules de transport de personnes.
Annuité dégressive
=
VNC au début de l’exercice x taux d’amortissement dégressif (1)

Taux d’amortissement dégressif


=
taux d’amortissement linéaire x coefficient
Le coefficient multiplicateur est de :

Coefficients Durée d’amortissement

1,5 3 ou 4 ans

2 5 ou 6 ans

3 supérieur à 6 ans
Amortissement dérogatoire
=
Amortissement fiscal (Dégressif ou accéléré) – Amortissement
économique (linéaire)

(+) (-)
Dotation Reprise
DOTATION :

6XXX DEA des immobilisation XXX X

2XXX Amortissement XXX X

(Constatation de la dotation économique)

6594 DNC pour amortissement dérogatoire X

1351 Provision pour amortissement X


dérogatoire
(Constatation de l’amortissement dérogatoire)
Reprise :

6XXX DEA des immobilisation XXX X

2XXX Amortissement XXX X

(Constatation de la dotation économique)

1351 Provision pour amortissement dérogatoire X

7591 Reprise / amortissement dérogatoire X

(Constatation de la reprise)
2- Amortissement accéléré:

Pour aider et inciter certaines activités, l’Etat a mis en


place des procédures particulières d’amortissement.
Ainsi, les codes des investissements autorisent certaines
entreprises, sous certaines conditions, à pratiquer des
amortissements accélérés dans la limite du double
des taux généralement admis au sens de la pratique
fiscale.
Ces amortissements appelés, également
amortissements dérogatoires, permettent à l’entreprise
de bénéficier d’une réduction temporaire de l’impôt sur
les sociétés
DOTATION :

6XXX DEA des immobilisation XXX X

2XXX Amortissement XXX X

(Constatation de la dotation économique)

6594 DNC pour amortissement dérogatoire X

1351 Provision pour amortissement X


dérogatoire
(Constatation de l’amortissement dérogatoire)
Reprise :

6XXX DEA des immobilisation XXX X

2XXX Amortissement XXX X

(Constatation de la dotation économique)

1351 Provision pour amortissement dérogatoire X

7591 Reprise / amortissement dérogatoire X

(Constatation de la reprise)
3 - Amortissement exceptionnel :

La loi donne la possibilité aux entreprises de modifier leur


plan d’amortissement en cours d’exécution pour tenir
compte des dépréciations anormales par rapport aux
conditions d’utilisation habituelles des immobilisations.
Les causes de ces dépréciations peuvent provenir de
circonstances particulières de nature diverse :
- Une utilisation plus intensive que prévue ;
- Une évolution technique (obsolescence) ;
- Des aléas de fabrication.
Cette dépréciation anormale, lorsqu’elle présente :

- un caractère définitif, elle est constaté comme étant


un amortissement exceptionnel.

- Par contre si elle est réversible, elle est constaté


comme étant une provision pour dépréciation.
Dépréciation à caractère définitif

6XXX DEA des immobilisation XXX X

2XXX Amortissement XXX X

(Constatation de la dotation économique)

6591 Dotation aux amortissement exceptionnels X


des immobilisations

2XXX Amortissement XXX X

(Constatation de l’amortissement exceptionnel)


Dépréciation réversible :

6XXX DEA des immobilisation XXX X

2XXX Amortissement XXX X

(Constatation de la dotation économique)

6596 DNC aux provisions pour dépréciation de X


l’actif immobilisé

2930 Provisions pour dépréciation des X


immobilisations corporelles

(Constatation de la provision)
LES CONTRATS A LONG TERME
contrats à long terme
On entend par contrat à long terme :

- le contrat spécifiquement négocié dans le cadre d’un


projet unique portant sur la construction ou la réalisation
d’un bien ou d’un service ou d’un ensemble complexe de
bien et service;

- et dont l’exécution s’étend sur au moins deux exercice


comptables.
I- Traitement des contrats bénéficiaires :

Une opération partiellement exécutée à l’arrêté des


comptes peut être comptabilisée selon trois méthodes :

❑ Méthode à l’achèvement des travaux;

❑ Méthode du chiffre d’affaire à l’avancement;

❑ Méthode du bénéfice partiel à l’avancement.


1- Méthode à l’achèvement des travaux :

Dans cette méthode, le résultat et le chiffre d’affaire


provenant de l’opération ne sont acquis que lors de la
livraison du bien ou à l’achèvement de la prestation.
En cours d’exécution du contrat, les en-cours sont
valorisés et constatés à la fin de chaque exercice ;
aucun bénéfice n’est pris en compte, ni aucun chiffre
d’affaire n’est dégagé.
Au cours des l’exercices :
- Les dépense engagées sont enregistrées dans un compte de
charge.
- Les avances et acomptes perçues sont portés au compte
«client, avance et acomptes reçus sur commande en cours».

6XXX Compte de charge X


34552 Etat TVA récupérable/charge X

5141 Banque X

5141 Banque X

4421 Client avance et acompte reçus X


sur commande en cours
4455 Etat TVA facturée X
A la date de clôture :

- la date de clôture, les charges sont neutralisées par la


constatation d’une production stockée de même montant;

31341 Travaux en cours X

71341 Variation de Stock de travaux en cours X


A la date d’achèvement :
En fin du contrat, le chiffre d’affaire est globalement comptabilisé, par le
jeu des variation de stock successives. La totalité du résultat sur le contrat
se trouve rattachée à l’exercice d’achèvement.

4421 Client avance et acompte reçus sur X


commande en cours

71241 Travaux X

71231 Variation de stock de travaux en cours


X

31341 Travaux en cours


X
2- Méthode du chiffre d’affaire à l’avancement :

La méthode à l’avancement, consiste à prendre en compte en


comptabilité, le chiffre d’affaire et le bénéfice, au fur et à mesure
de l’avancement des travaux.

La fraction du chiffre d’affaire qui est enregistrée à la clôture des


exercice est déterminée proportionnellement, en appliquant un
pourcentage d’avancement au chiffre d’affaire prévisionnel total.

Coût des travaux réalisés à fin N


% d’avancement fin N =
Coût final prévu
Au cours des l’exercices :
- Les dépense engagées sont enregistrées dans un compte de
charge.
- Les avances et acomptes perçues sont portés au compte
«client, avance et acomptes reçus sur commande en cours».

6XXX Compte de charge X


34552 Etat TVA récupérable/charge X

5141 Banque X

5141 Banque X

4421 Client avance et acompte reçus X


sur commande en cours
4455 Etat TVA facturée X
A la date de clôture :

- la date de clôture, le chiffre d’affaire correspondant aux travaux


exécutés au cours de chaque exercice est porté en classe 7;

CA N = chiffre d’affaire prévisionnel global * % d’avancement

34272 Créance sur travaux non encore facturables X

71241 Travaux X
A la date d’achèvement :
- En fin du contrat, le chiffre d’affaire est globalement comptabilisé.
- le chiffre d’affaire comptabilisée antérieurement est annulé.

4421 Client avance et acompte reçus sur X


commande en cours

71241 Travaux X

71241 Travaux
X
31341 Créance sur travaux non encore
facturables X
3- Méthode du bénéfice à l’avancement :

La méthode du bénéfice à l’avancement permet à l’entreprise


de constater « des bénéfices partiels » encours d’exécution du
contrat, sans pour autant dégager de CA.
Au cours des l’exercices :
- Les dépense engagées sont enregistrées dans un compte de
charge.
- Les avances et acomptes perçues sont portés au compte
«client, avance et acomptes reçus sur commande en cours».

6XXX Compte de charge X


34552 Etat TVA récupérable/charge X

5141 Banque X

5141 Banque X

4421 Client avance et acompte reçus X


sur commande en cours
4455 Etat TVA facturée X
A la date de clôture :

- la date de clôture, les charges sont neutralisées par la


constatation d’une production stockée de même montant;
- constatation de la quote-part du bénéfice à rattacher à
l’exercice.

31341 Travaux en cours X

71341 Variation de Stock de travaux en cours X

34272 Créance sur travaux non encore facturables X

7187 Bénéfice net / opérations à long terme X

(Produit net partiel = bénéfice global X % d’avancement)


A la date d’achèvement :
- En fin du contrat, le chiffre d’affaire est globalement comptabilisé dans
le compte « travaux ».
- Le coût de production des encours des exercices précédent est annulé.
- la quote-part de résultat bénéficiaire comptabilisée antérieurement est
annulée.

4421 Client avance et acompte reçus sur X


commande en cours

71241 Travaux X

71231 Variation de stock de travaux en cours


X
31341 Travaux en cours
X
7187 Bénéfice net / opérations à long terme X

Créance sur travaux non encore X


34272
facturables
II- Traitement des contrats déficitaires :

En présence de contrats à long terme déficitaires, la


perte probable doit figurer au bilan pour son montant
total, par application du principe de prudence.

Les modalités de comptabilisation est différentes selon


que l’on applique la méthode à l’achèvement o la
méthode du CA à l’avancement.
1- Cas de la méthode d’achèvement :

Au bilan, la perte à terminaison est scindée en deux


composantes :

- Une partie est comptabilisée en provision pour


dépréciation des travaux en cours;

- Le supplément de perte évaluable à la clôture de


l’exercice doit l’être en son intégralité en provision pour
risque.
Provision pour dépréciation
=
Perte à terminaison X pourcentage d’avancement des travaux

Provision pour risque


=
Perte à terminaison – provision pour dépréciation

NB: Les provisions pour dépréciation et pour risque, sont reprise


en comptabilité à la clôture de l’exercice d’achèvement du contrat.
Au cours des l’exercices :
- Les dépense engagées sont enregistrées dans un compte de
charge.
- Les avances et acomptes perçues sont portés au compte
«client, avance et acomptes reçus sur commande en cours».

6XXX Compte de charge X


34552 Etat TVA récupérable/charge X

5141 Banque X

5141 Banque X

4421 Client avance et acompte reçus X


sur commande en cours
4455 Etat TVA facturée X
A la date de clôture :

31341 Travaux en cours X

71341 Variation de Stock de travaux en cours X

6193 Dotation pour dépréciation de l’actif circulant X

3913 Provision pour déprécation de travaux X


en cours

6195 DEP pour risques et charges X

1514 Provision pour pertes sur marché à X


terme
A la date d’achèvement :

4421 Client avance et acompte reçus sur X


commande en cours

71241 Travaux X

71231 Variation de stock de travaux en cours


X

31341 Travaux en cours X


3913 Provision pour déprécation de travaux en X
cours
7196 Reprise/provisions pour dépréciation X
de l’actif circulant

1514 Provision pour pertes sur marché à terme


X
7195 Reprise sur provision pour risque X
et charge
2- Cas de la méthode du CA à l’avancement :

La totalité de la perte à terminaison doit être prise en compte :

- Par le biais de la comptabilisation du chiffre d’affaire


partiel.

- Et par le biais d’une « provision pour risque » pour le


reliquat.
Au cours des l’exercices :

6XXX Compte de charge X


34552 Etat TVA récupérable/charge X

5141 Banque X

5141 Banque X
4421 Client avance et acompte reçus X
sur commande en cours
4455 Etat TVA facturée X
A la date de clôture :

34272 Créance sur travaux non encore facturables X

71241 Travaux X

6195 DEP pour risques et charges X

1514 Provision pour pertes sur marché à X


long terme
A la date d’achèvement :

4421 Client avance et acompte reçus sur X


commande en cours

71241 Travaux X

71231 Travaux
X
31341 Créance sur travaux non encore X
facturables
1514 Provision pour pertes sur marché à long X
terme
7195 Créance sur travaux non encore X
facturables
LES EMPRUNTS OBLIGATAIRES
EMPRUNTS OBLIGATAIRES

L’emprunt obligataire est un emprunt à long terme


divisé en un certain nombre de titres, et souscrits par
plusieurs personnes différentes (physiques ou
morales).
Les titres sont appelés obligations et les
souscripteurs sont dits obligataires.
Le souscripteur de l’obligation, est un créanciers de la
société qui doit percevoir annuellement des intérêts
calculés sur la base d’un taux fixé lors de l’émission de
l’obligation.
1- Caractéristiques des emprunts obligataires

Valeur nominale Valeur de base pour le calcul des intérêts.

- c’est le prix payé par le souscripteur.


Prix d’émission - Il peut être égal ou inférieur à la valeur
nominale de l’obligation.

Prime d’émission Valeur nominale – prix d’émission

- c’est la somme qui sera remboursée au


souscripteur.
Prix de remboursement
- Il peut être égal ou supérieur au prix
d’émission.

Prime de
prix de remboursement – valeur d’émission
remboursement
2- Les modalités de remboursement :

En bloc (In Fine) Le montant de l’emprunt est remboursé à la fin de


la période de l’emprunt.

Par amortissement Une fraction égale de l’emprunt est remboursée


constant périodiquement.

chaque année l’émetteur rembourse une somme


Par annuité
constante comprenant le remboursement du capital
constante
emprunté et les intérêts sur le capital restant dû.
3- Traitement comptable des emprunts obligataires

L’émission des obligations :

3488 Divers débiteurs X

1410 Emprunt obligataire X

Libération des obligations :

5141 Banque X

2130 Prime de remboursement des obligations X

2125 Frais d’émission des emprunts X

34551 Etat TVA récupérable/immobilisations X

3488 Divers débiteurs X


Remoursement de l’emprunt et paiment des intérêts

1410 Emprunt obligataire X

6311 Intérêt des emprunts et dettes X


6311 Etat TVA récupérable/charge X

5141 Banque X
Au 31/12/N

6191 DEA des immobilisations en non valeur X

28125 Amortissement des frais d’émission X


des emprunts

6391 DA de prime de remboursement des X


obligations

1514 Amortissement des primes de X


remboursement des obligations
LES ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À
LA CLÔTURE DE L’EXERCICE
Les événements postérieurs à la clôture de l'exercice, sont
des circonstances ayant une influence sur l’activité de
l’entreprise, intervenues après la clôture de l’exercice, et
connues avant l’arrêté des comptes, et susceptibles
d’avoir des répercussions favorables ou défavorables sur le
patrimoine, la situation financière ou le résultats de
l’exercice clos et des exercices antérieurs.
Début d’exercice Date de clôture Date d’arrêté des comptes

01 janvier N 31 décembre N 31 Mars N+1

Enregistrement des
Evénements postérieurs
opérations de
à la clôture
l’exercice N
1- Evénements liés à l’exercice précédent :

Par événements liés à l’exercice précédent, il faut


s’assurer de l’existence d’un lien de causalité direct
entre l’événement considéré et des situations qui
existaient à la date de clôture. Si ce lien de causalité
existe, les comptes devraient être corrigés et faire
l’objet d’une information à l’ETIC.

Ces événements peuvent être favorables ou


défavorables.
Exemple d’événements :

- Détermination définitive du prix d'achat d'une immobilisation


réceptionnée avant la clôture;
- l’encaissement d’une créances provisionnée à la clôture;
- Abandon d’un projet de recherche dont les frais étaient
inscrits à l’actif à la clôture;
- Révélation de la situation compromise d'un client rendant la
créance douteuse : dépôt de bilan par exemple;
- Retour de marchandises livrées avant la clôture;
2- Evénements non liés à l’exercice précédent :

Un événement n’ayant aucun lien direct avec la


situation existante à la clôture de l’exercice, survient
entre la date de clôture et celle d’arrêté des comptes, il
n’y a pas d’incidences sur les comptes qui n’ont
donc pas à être modifiés.

Ces événement nécessitent une information à


donner dans l’ETIC et dans le rapport de gestion, si
l’événement est d’importance significative.
Exemple d’événements :

- Une ouverture ou fermeture de branches d'activité ;


- Une fusion, scissions ou apports partiels d'activité ;
- Une émission de titres;
-Litige ou procès dont la cause est postérieure l’exercice.
Liés à l’exercice Modification des
précédent comptes annuels

Evénements
postérieurs à la clôture

Mentions
OUI dans l’ETIC

Non Liés à
l’exercice Importance
précédent significative

Aucune
NON
information
dans l’annexe
n’est exigée.
Principes à respecter :

- Principe d'indépendance des exercices :


seuls sont pris en compte, les événements rattachables à l'exercice
clos.
- Principe de prudence :
seuls sont pris en compte les événements susceptibles d'entraîner
une diminution du résultat, c'est-à-dire un risque ou une perte, ainsi que
les réajustement à la baisse d’une charge (diminution d’une provision par
exemple)

- Principe d'importance significative :


seuls les événements dont l'incidence sur la situation financière du
patrimoine ou du résultat de l'exercice est significative doivent donnés
lieu à rectifications des comptes annuels ou de mention à l’ETIC.
LES OPÉRATIONS FAITES EN
COMMUN
Deux ou plusieurs sociétés légalement reconnues peuvent
s’associer pour réaliser ensemble une opération, une activité ou
une mission dans le but de partager le résultat qui en découlera.
Les membres sont appelés associés et, parmi eux, quelqu’un
joue le rôle de gérant, appelé pilote.

- L’enregistrement comptable des opérations s’effectue en


totalité chez l’entreprise pilote;

- Les autre partenaires se limitent à constater les apports


qu’ils ont effectués, ainsi que leur quote-part du résultat dégagé
dans le cadre de l’association.
Traitement comptable des opérations faites en
commun
❑ L’entreprise pilote :

Elles est la seule autorisée à constater les écritures relatives


aux produits et aux charges.

En fin de l’opération, le pilote détermine de le résultat de


l’opération et transfert à chacun des associés sa quote-part du
bénéfice ou de la perte.

Produits / opérations faites en commun


Résultat = –
Charges / opérations faites en commun
Réception de la participation des partenaires

5141 Banque X

4464 Associés opérations faites en commun X

Engagement des dépenses des OFC

6XXX Charge par nature X

34552 Etat TVA récupérable / charge X

5141 Banque X
Date de réalisation du CA des OFC

5141 Banque X

7121 Vente de biens et service produits X


4455 Etat TVA facturée X
1 – Cas 1 : Transfert de profit :

6186 Transfert de profit sur opérations faites en X


commun

4464 Associés opérations faites en commun X

(Quote-part du profit)

4464 Associés opérations faites en commun X

5141 Banque X

(Restitution de la participation + Quote-part du profit)


1 – Cas 2 : Transfert de la perte :

4464 Associés opérations faites en commun X

7186 Transfert de perte sur opérations faites X


en commun

(Quote-part de la perte)

4464 Associés opérations faites en commun X

5141 Banque X

(Restitution de la participation - Quote-part perte)


❑ L’entreprise non pilote :

L’entreprise non pilote ne comptabilise ni charges ni


produits de l’opération faite en commun.

Les charges sont considérées comme des créances sur


l’opération faite en commun ou sur le pilote en
attendant la fin de l’opération.
Versement de la participation :

3464 Associés opérations faites en commun X

5141 Banque X
1 – Cas 1 : Encaissement de profit :

3464 Associés opérations faites en commun X

7185 Profit sur opérations faites en commun X

(constatation du profit)

5141 Banque X

3464 Associés opérations faites en commun X

(encaissement de la participation
+ Quote-part du profit)
1 – Cas 2 : Encaissement de la perte :

6185 Pertes sur opérations faites en commun X

3464 Associés opérations faites en commun X

(constatation de la perte)

5141 Banque X

3464 Associés opérations faites en commun X

(encaissement de la participation
- Quote-part du profit)
LES CHANGEMENTS COMPTABLES
Les changements comptables sont constitués par :

❑ Changements de méthodes comptables ;


❑ Changements d’estimation ;
❑ Corrections d’erreurs.
1- Changements de méthodes comptables

Les méthodes comptables sont les principes, bases,


conventions, règles et pratiques spécifiques appliqués par
une entité lors de l’établissement et de la présentation de
ses états financiers.

Le terme « changement de méthode » s’applique :


- Aux méthodes et règles d’évaluation ;
- Aux méthode et règles de présentation des
comptes.
Le changement de méthode peut être soit à l’initiative de
l’entreprise ou relève d’une réglementation nouvelle.

1- changement à l’initiative de l’entreprise :


Lorsque l’entreprise décide d’adopter une méthode
préférentielle mais qui doit toujours être préconisée par la
réglementation en vigueur. L’objectif c’est la recherche d’une
meilleure information comptable (pertinence et fiabilité).
Conditions de changement de méthode à l’initiative
de d’entreprise

1ére condition : Existence de plusieurs méthodes


conformes à la réglementation en vigueur.

2éme condition : le changement de méthode conduit


à fournir une meilleure information financières.
2- Changement de réglementation :

A différence des changements de méthodes qui sont


opérés à l’initiative de l’entreprise, les changement de
réglementation s’imposent à elle. Un changement de
réglementation est décidé par une autorité compétente
en la matière, par conséquent ce changement ne
nécessite pas la justification de l’entreprise.
Incidence des changements de méthodes sur les
comptes annuels
Lors de changement de méthode, l’effet, est calculé
de façon rétrospective, comme si celle-ci avait
toujours été appliquée. Cela implique la comparaison :
- Des capitaux propres à l’ouverture de
l’exercice, calculé suivant la nouvelle méthode.
- Et les capitaux propres tels qu’ils figurent à la
clôture de l’exercice précédent selon l’ancienne
méthode
La différence s’impute sur le résultat à l’ouverture
des comptes.
NB : Toutes les informations nécessaires à la
compréhension du changements de méthode, sont
fournies dans l’annexe, notamment sa justification et
les effets sur les résultats et les capitaux propres des
exercice précédents et l’exercice suivant.
- L’ancienne méthode : PEPS
- Nouvelle méthode : CMUP, à partir de l’année N

Dates Méthode PEPS Méthode CMUP

31/12/N-1 1 000 1 200

31/12/N 1 800

Différence = 1200 – 1000


= (+) 200
3111 Stock de marchandise 200

7588 Autres produits non courant des 200


exercices antérieurs
2- Changements d’estimation
Un changement d’estimation comptable est un ajustement de la
valeur comptable d’un actif ou d’un passif, résultant de l’évaluation
de la situation actuelle des éléments d’actif et de passif et des
avantages et obligations futurs attendus qui y sont associés. Les
changements d’estimations comptables résultent d’informations
nouvelles ou de nouveaux développements.

Les changements d’estimation résultent soit :


- D’un changement de circonstance sur lesquelles l’estimation
était fondée;
- De nouvelles informations ;
- D’une meilleure expérience.
Incidence des changements d’estimation sur les
comptes annuels

Les changements d’estimations ont uniquement un effet sur


les exercices en cours et les exercices futurs. La
modification ne peut être que prospective. L’incidence du
changement correspondant à l’exercice en cours est
enregistré dans les comptes de l’exercice.

NB : Toutes les informations nécessaires à la


compréhension du changements de méthode, sont fournies
dans l’annexe, notamment sa justification et les effets sur
les résultats et les capitaux propres des exercice
précédents.
3- corrections d’erreurs :

Une erreur d’une période antérieure est une omission ou


une inexactitude des états financiers de l’entité portant sur
une ou plusieurs périodes antérieures et qui résulte de la
non-utilisation ou de mauvaise utilisation d’informations
fiables.

Parmi ces erreurs figurent les effets d’erreur de calcul, les


erreurs dans l’application des méthodes comptables,
des négligences, des mauvaises interprétations des
faits et des fraudes.
Incidence des changements sur les comptes
annuels

Les corrections d’erreurs, par leur nature, portent sur la


comptabilisation des opérations passées. La modification ne
peut être que rétrospective.
Exemple :

La société a oublié de comptabiliser en N-1 une


dotation d’amortissement pour 30 000.

5698 Dotation non courante des exercice antérieurs 30 000

28XX Amortissement XXX 30 000


Calcul de l’impact du changement :

Rétrospectif Prospectif

Changements de méthodes
X

Changements d’estimation
X

Correction d’erreurs X

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