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TE - La Fontaine, Perrault, Voltaire

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TE : La Fontaine, Perrault,

Voltaire

1. Biographie La Fontaine
2. Théorie versification
3. Définition de la fable
4. Fables des exposés
5. Histoire du 17ème siècle

6. Biographie Perrault
7. Théorie narration
8. Le classicisme et la querelle des anciens et des modernes
9. Définition du conte
10. Analyse des contes

11. Biographie Voltaire


12. Mouvement : Les Lumières
13. Définition du conte philosophique
14. Histoire 18ème siècle
15. Candide

16. Méthode d’analyse de texte


17. Figures de style
1. Biographie La Fontaine :
Naissance : 8 juillet 1621 à Château–Thierry, famille bourgeoise en route vers la noblesse
Père : Charles de La Fontaine
Mère : Françoise Pidoux
Études : Homme d’église ➔ études de droit à Paris ➔ salons littéraires et sociétés libertines
Mariage blanc : 1647 avec Marie Héricart, alors âgée seulement de 14 ans.
Littérature : 1652 se consacre à la littérature. 1658 Nicolas Fouquet, le surintendant des
finances devient son mécène. 1661 Nicolas Fouquet est arrêté par Louis XIV, car il voyait en
lui une menace. 1664 Jean de La Fontaine est mécéné par la duchesse douairière d’Orléans,
la tante de Louis XIV.
Fin de vie : 1684 Jean de La Fontaine entre à l’Académie française. En 1692, il tombe malade
de la tuberculose et il meurt trois ans plus tard, en 1695.

2. Versification :
Syllabe = pieds

Le son « e » est prononcé que quand le mot suivant commence par une consonne. Si le « e »
termine le vers, il ne se prononce pas.

Hiatus = rencontre entre deux sons voyelles

Synérèse : On compte une syllabe pour deux voyelles contiguës.


Diérèse : On compte deux syllabes pour deux voyelles contiguës.

Rimes féminines : Rimes qui se finissent par un e muet.


Rimes masculines : Rimes qui ne se finissent pas par un e muet.

Rimes pauvres : Répétition d’un seul son.


Rimes suffisantes : Répétition de deux sons.
Rimes riches : Répétitions de trois sons ou plus.

Rimes plates : aabb


Rimes croisées : abab
Rimes embrassées : abba

Assonance : Répétition de voyelles.


Allitération : Répétition de consonnes.

Alexandrin : Vers de 12 syllabes.


Hémistiche : Une des deux parties de l’alexandrin.
Césure : Séparation fictive d’un alexandrin après la sixième syllabe.

Monosyllabe : Vers d’une seule syllabe.


Dissyllabe : Vers de deux syllabes.
Trisyllabe : Vers de trois syllabes.
Tétrasyllabe : Vers de quatre syllabes.
Pentasyllabe : Vers de cinq syllabes.
Hexasyllabe : Vers de six syllabes.
Heptasyllabe : Vers de sept syllabes.
Octosyllabe : Vers de huit syllabes.
Ennéasyllabe : Vers de neuf syllabes.
Décasyllabe : Vers de dix syllabes.
Hendécasyllabe : Vers de onze syllabes.

Enjambement : Rejet de plusieurs mots après la rime au vers suivant.


Rejet : Mot qui finit la phrase au deuxième vers.
Contre rejet : Mot qui commence la phrase à un premier vers et dont la majorité de la
phrase est au deuxième.

Vers libres : Vers qui n’ont pas de structure particulière et qui abandonne même la rime

Strophe = Paragraphe dans la poésie.


Monostiche : Strophe d’un vers
Distique : Strophe de deux vers.
Tercet : Strophe de trois vers.
Quatrain : Strophe de quatre vers.
Quintil : Strophe de cinq vers.
Sizain : Strophe de six vers.
Septain : Strophe de sept vers.
Huitain : Strophe de huit vers.
Neuvain : Strophe de neuf vers.
Dizain : Strophe de dix vers.
Onzain : Strophe de onze vers.
Douzain : Strophe de douze vers.
Treizain : Strophe de treize vers.
Quatorzain : Strophe de quatorze vers.

Sonnet : Deux quatrains + deux tercets avec rimes en abba abba ccd eed / ede
Ballade : Trois strophes de six, huit, dix, douze octosyllabes ou décasyllabes. Chaque
strophe se termine par le même vers.
Rondeau : Poème à forme fixe (généralement 12 ou 13 vers) utilisant seulement deux rimes.
Les vers sont courts (octosyllabes). Ils se caractérisent par le fait que les deux
premiers mots du premier vers se répètent à la fin des strophes.

3. Définition de la fable :
Genre : Sous-genre du poétique
Le corps : histoire servant à illustrer la morale
L’âme : morale
But de La Fontaine : Instruire tout en étant plaisant
Morale = sentence = maxime
Inspiration des fables de La Fontaine : Esope, Phèdre, Pilpay

Premier recueil : 1668 pour le Grand Dauphin


Deuxième recueil : 1679

Les thèmes de fables :


- Anthropomorphisme
- Simplicité de la langue
- Place de la morale
- Polyphonie et pouvoir de la parole
- Satire sociale
- Fonction éducative
- La nature
- L’actualité politique du 17ème siècle et enjeux du pouvoir

4. Fables des exposés :


La cigale et la fourmi :
La cigale n’a pas de nourriture et va voir la fourmi qui lui dit qu’il fallait en stocker durant
l’été.

Cette fable illustre la place de la morale qui n’est pas explicite. Elle oppose la prévoyance de
la fourmi au manque d’activité de la cigale.

Le corbeau et le renard :
Un renard croise un corbeau sur un arbre, tenant un fromage. Le renard veut le lui prendre. Il
demande donc si son chant est aussi beau que son plumage car en chantant, il ferait tomber
le fromage. La ruse a marché.

Morale explicite : « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. » Cette
fable signifie que tout compliments est donné pour une raison.

Le corbeau représente la noblesse : son emplacement géographique + possession d’un bien.


Le renard représente lui la ruse. Cette fable oppose la ruse à l’orgueil.

La grenouille qui se veut aussi grosse que le bœuf :


Une grenouille veut devenir aussi grosse qu’un bœuf et pour cela elle va beaucoup manger,
tellement qu’elle va mourir.
Les animaux sont anthropomorphisés : La grenouille représente la bourgeoisie, l’envie de
paraître et le bœuf représente la noblesse. Cette fable illustre le fait que chacun doit se
contenter de sa place.
Le loup et le chien :
L’histoire oppose un loup libre mais qui manque de tout à un chien bien nourri mais qui est
sous le contrôle de quelqu’un. Le chien lui propose de le suivre pour qu’il puisse aussi
devenir bien nourri et riche. Le loup comprend qu’il deviendrait esclave et fuit.

Le chien est anthropomorphisé en la cour du roi et le loup est lui anthropomorphisé comme
le peuple pauvre mais libre. La satire sociale est facilement compréhensible. Cela représente
aussi le mécénat qui a permis à Jean de La Fontaine d’être riche mais en étant censuré.

La génisse, la chèvre et la brebis en société avec le lion :


La chèvre a réussi à capturer un cerf et l’emmène directement au lion qui prétend le partager
également mais qui va en fait tout manger tout seul en menaçant les autres animaux.

Le lion est anthropomorphisé en roi et le peuple est anthropomorphisé en peuple. Rien que
dans le titre, le lion a une place plus importante que les autres animaux. La satire sociale est
donc également importante dans ce texte.

L’hirondelle et les petits oiseaux :


Des petits oiseaux vivent dans un champ de chanvre. L’hirondelle, expérimentée les avertit
du danger et les oiseaux ne l’écoutent pas. Les oiseaux ne l’ayant pas écouté se font capturer.

Cette fable illustre le fait que la vérité blesse. L’hirondelle représente la générosité et les
autres oiseaux l’ingratitude. Ce qui en plus de l’anthropomorphisme présente la satire
sociale.

Le rat des villes et le rat des champs :


Le rat des villes invite le rat des champs à manger et durant le repas quelqu’un vint taper à la
porte. Le rat des champs lui dit alors qu’il n’aime pas être dérangé pendant son repas et
invite le rat des villes à manger chez lui à la campagne.

Le rat des villes représente la noblesse. La satire sociale est présente car on critique les
services de la noblesse. Il y a également une opposition entre la ville et la campagne.

Le loup et l’agneau :
L’agneau boit dans la mare du loup qui lui dit que ça le dérange, le loup mange l’agneau.

La morale est dite au début de la fable, ce qui fait qu’on connait l’issue du texte. L’agneau
représente le peuple et le loup représente la noblesse ➔ satire sociale.
L’homme et son image :
L’homme se croit le plus beau et ne croit pas les miroirs. Il va alors voir la vérité dans un
canal. Mais il ne veut pas quitter le canal car il est si beau.

Le mythe de Narcisse est évoqué dans cette fable. Le texte est dédié à La Rochefoucauld et à
ses maximes qui montrent les défauts de l’homme.

La mort et le bûcheron :
Un bûcheron travaille dur et ne prend pas plaisir à la vie. Il appelle la mort et elle ne tarda
pas.

Les axes de lectures sont la mort et la satire sociale : ce texte dénonce la situation du travail à
l’époque et le bûcheron est l’allégorie des hommes qui souffrent.

L’enfant et le maître d’école :


L’enfant tombe dans la rivière et le maître d’école le réprimande au lieu d’agir.

La morale dit qu’il ne faut pas attendre avant d’agir. La satire sociale est présente car ça nous
montre les abus de pouvoirs. L’enfant représente l’innocence et la vulnérabilité. La fable fait
référence au débat entre l’action et la parole.

Le titre de cette fable et celui de l’hirondelle et des petits oiseaux forment un chiasme.

Contre ceux qui ont le goût difficile :


Jean de La Fontaine se fait couper plusieurs fois par les critiques qui disent qu’il copie juste
les fables d’Ésope. Dans cette fable, il leur répond et parle de la subjectivité des gouts. Cette
fable comprend de nombreux éléments mythologiques.

Conseil tenu par les rats :


Des rats sont persécutés par un chat. Tous sont d’accord d’une solution mais personne n’ose
par peur du danger.

Jean de La Fontaine critique l’inaction de la cour envers les crises sociales et économiques ➔
anthropomorphisme + satire sociale. Cette fable est un peu comique entre le sérieux donné
par les rats et le chat.

Le lion et le rat :
Le lion laisse partir le rat, plus tard le lion est capturé et le rat va ronger le filet dans lequel le
lion est emprisonné.
Cette fable est liée à la colombe et la fourmi. Elle comporte deux morales. Cette fable
comprend de l’anthropomorphisme et parle des enjeux du pouvoir. Elle montre les liens
entre les gens puissants et les gens faibles.

La colombe et la fourmi :
Une colombe rend service à une fourmi qui va ensuite faire de même.

Il y a ici une opposition entre l’homme et l’animal. Dans les deux fables, les animaux les plus
puissants sont mis en danger par l’humain. Dans chaque fable de Jean de La Fontaine, l’eau
représente le calme, l’innocence et d’un coup un humain vient le déranger.

Le lièvre et les grenouilles :


Le lièvre, apeuré par nature, durant sa sieste entendit un bruit et courra. En passant vers un
étang, il fit peur à des grenouilles et le remarqua.

À travers cette fable, Jean de La Fontaine dénonce la flatterie et la lâcheté de la noblesse. Le


lièvre est l’allégorie de la peur ➔ anthropomorphisme + satire sociale.

Le coq et le renard :
Le renard vient annoncer au coq la fin de leur querelle. Il lui dit de descendre (c’est une ruse).

La fable illustre la manipulation et la ruse. Le narrateur dit que c’est double plaisir de
tromper le trompeur. Le pouvoir de la parole est illustré avec le renard qui parle d’une
manière amicale. Cette fable ressemble à celle du corbeau et du renard.

L’ours et les deux compagnons :


Deux compagnons veulent gagner de l’argent rapidement. Ils vendent la peau d’un ours à un
marchand avant de l’avoir tué. En voyant l’ours ils prirent peur et un d’eux simulent la mort.
L’ours lui chuchota alors qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Cette fable critique la cupidité et la vanité humaine. Les axes de lecture de la fable sont la
dévalorisation du comportement humain et la satire sociale

La laitière et le pot de lait :


Perette veut vendre son lait pour acheter des animaux. En sautant, elle fait tomber le lait et
ne pourra jamais acheter des animaux.

Cette fable montre les limites de l’imagination et elle dénonce l’obsession de l’humain avec
l’argent. Les axes de lecture sont la satire sociale et l’imagination. Perette est l’allégorie de
l‘ambition.
Les obsèques de la lionne :
Après le décès de la lionne, le lion reçoit les consolements de la cour, il invitera seulement la
cour à ses obsèques. Le cerf rit à la mort de la lionne.

Cette fable illustre l’hypocrisie humaine ➔ satire sociale. Également, l’ironie et


l’anthropomorphisme.

5. Histoire du 17ème siècle :


Louis XIII était roi et Richelieu est ce que l’on pourrait appeler 1er ministre. C’est Louis XIII et
plus précisément Richelieu qui a mis en place la monarchie absolue de droit divin.

Le contrôle de la justice par l’interdiction des duels à morts.

Édit de Nantes : 1598, par le père de Louis XIII

La Rochelle se rend le 28 octobre 1628.

Contrôle des arts. Création de l’Académie française en 1634.

Création du premier dictionnaire français en 1694.

La Fronde (1648-1653) :

Mort de Richelieu : 1642


Mort de Louis XIII : 1643
Anne d’Autriche prend le pouvoir avec Mazarin car Louis XIV est trop jeune pour prendre le
pouvoir. On appelle cela une régence, une période transitoire dans une monarchie entre un
roi et son fils.

La noblesse profite de la régence pour se révolter. Les nobles ne contestent pas le fait que ce
soit Louis XIV le futur roi mais, qu’il ait tous les pouvoirs pendant la régence. Cette révolte a
échoué car Louis XIV aura tous les pouvoirs.

Fin de la Fronde et règne de Louis XIV (1651-1715) :

Retour triomphal de Louis XIV à Paris en 1652. La Fronde n’a pas fonctionné et il devient roi.

Domestication de la noblesse à Versailles.

Louis XIV a eu le plus long règne en tant que roi de toute l’histoire (72 ans).

Louis XIV était appelé « le Roi Soleil » ou encore « Louis le Grand ».

Ils finançaient des artistes pour qu’ils ne le critiquent pas, s’ils le critiquaient, il arrêtait de les
payer. On appelait les gens qui finançaient ces artistes des mécènes.
6. Biographie Perrault :
Naissance : Paris, 1628, cadet d’une famille bourgeoise. Son frère jumeau meurt à 6 mois.
Études : Brillantes études littéraires qu’il poursuivra en autodidacte.
Proche de : Colbert
Travail : service des arts, des sciences et des lettres à travers différentes académies.
Entrée à l’Académie française : 1671, grâce à Colbert
Son œuvre principale : Les Contes de ma mère l’Oye, 1697
Mort : 1703

7. Théorie narration :
Définition : Faits et gestes accomplis par des personnages, racontés par un narrateur.
Temps d’écriture : Passé simple et imparfait.
Diégèse : Contexte spatio-temporel, peut être précis ou non.

Auteur : Existe dans la réalité ( au narrateur).


Narrateur : celui qui raconte l’histoire (pas forcément un personnage).
Personnages : Ceux qui effectuent les actions.

Personnage principal : héros, autour de lui que l’intrigue s’organise.


Adjuvants : Amis du héro
Opposants : Ennemis du héro

Action : Ensemble des aventures vécues par les personnages, parfois importantes / annexes.

Narrateur primaire : Narrateur principal qui entame le récit, créateur de la diégèse.


Narrateur secondaire : Il s’agît d’un narrateur au sein d’une histoire ➔ création narrative
intradiégétique.

Points de vue omniscient : Connait tout de l’histoire, même les pensées. Comme Dieu.
Point de vue externe : Comme un observateur, décrit ce qu’il se passe.
Point de vue interne : Voit l’action depuis l’intérieur du personnage souvent en « je ».

Narrateur externe : Connaissance uniquement visuelle. Il ne rentre pas dans les pensées des
personnages, comme une caméra posée. Le point de vue externe
n’existe donc jamais dans un récit à la première personne.
Effets : Création d’une gêne et d’une distance avec le personnage.

Narrateur interne : Deux cas : 1) Le narrateur s’exprime à la première personne.


2) Le narrateur raconte du point de vue d’un personnage. Le
narrateur sait uniquement ce que le personnage sait.
Effets : Immersion dans la peau du personnage avec une forte identification. Création d’un
lien fort. Permet de suivre l’évolution du personnage.

Le narrateur peut bousculer le temps de son récit : analepse / prolepse.


Le narrateur peut également varier le rythme de son récit : une pause est faite par exemple
lors des descriptions.
Un sommaire peut être fait où un temps long est rapporté en quelques mots.
L’ellipse ou une partie du récit est passée sous silence.

8. Le classicisme et la querelle des anciens et des


modernes :
En 1687, Charles Perrault initie la querelle des anciens et des modernes en lisant : Le siècle
de Louis Le Grand à l’académie française. Il explique que les auteurs devraient maintenant
s’inspirer de La Fontaine, Corneille et plus des auteurs de la Grèce antique.

Ceux étant du côté de Charles Perrault sont appelés les modernes et ceux qui ne l’étaient pas
comme La Fontaine ou Nicolas Boileau étaient les anciens.

Il y avait une dimension patriotique mais aussi religieuse car dans la mythologie grecque, ils
étaient polythéistes, païens.

9. Définition du conte :
Les contes ont un lien avec l’oralité puisqu’ils étaient racontés de génération en génération.
Ils contiennent aussi une intervention du merveilleux et ont généralement une portée
philosophique ou du moins une petite morale ou une part d’émotion.

Similitudes entre Perrault et La Fontaine Différences entre Perrault et La Fontaine


Courte histoire Tradition folklorique / inspiration
Morale Créatures qui n’existent pas
Anthropomorphisme
Satire sociale

10. Les Contes de ma mère l’Oye :


La Belle au bois dormant :
Une princesse se vit attribuer par une fée un sommeil de 100 ans jusqu’à qu’un prince vienne
la libérer. Le prince arriva et ils tombèrent amoureux, ils se marient et auront deux enfants :
Aurore et Jour. Le prince doit aller à la guerre et pendant ce temps sa mère, sa femme et ses
enfants vivent ensemble. Sa mère étant une ogresse demande au cuisinier de lui préparer les
enfants et la femme de son fils. Le cuisinier la trompa en lui amenant des animaux.
Lorsqu’elle l’apprit elle ordonna de tous les donner à des serpents. Son fils arriva et elle s’est-
elle même donnée aux serpents.

Le petit Chaperon rouge :


Le petit Chaperon rouge doit aller voir sa mère-grand et rencontra le loup, elle lui dit où sa
mère-grand habite. Le loup alla alors manger la mère-grand et se cacha dans son lit. Il
attendit le petit Chaperon rouge et quand elle arriva, il la mangea aussi.

La Barbe bleue :
La barbe bleue demanda à sa voisine si l’une de ses deux filles voulaient le marier. Elles
disent non mais, il les invita quelques jours à la campagne et la cadette finira par céder. Ils se
marient et plus tard, la barbe bleue doit aller à un voyage d’affaires. Il donna toutes les clés
de sa demeure à sa femme et lui dit de ne pas aller dans un cabinet. Une fois parti, sa femme
décide d’aller dans le cabinet et y trouve les ex-fiancées de barbe bleue, toutes égorgées et le
sol plein de sang. Elle fit tomber la clé et le sang ne partira pas de cette dernière. À son
retour, barbe bleue apprend qu’elle est allée dans le cabinet et lui dit qu’il va la tuer. Les
frères de la femme de barbe bleue arrivent in extremis et tuent barbe bleue. Ses richesses
reviendront à sa femme.

Le Chat botté / le Maître chat :


Le marquis de Carabas se verra hériter un simple chat. Mais le chat a un plan afin que le
marquis devienne riche. Il va tout d’abord faire en sorte que le roi rencontre le marquis de
Carabas et que sa fille le voit aussi. Ensuite, sur le chemin il va menacer les paysans et même
un seigneur de dire au roi que leurs biens appartiennent au marquis de Carabas. Le roi,
choqué de sa richesse donnera la main de sa fille au marquis de Carabas.

Les Fées :
C’est l’histoire de deux sœurs totalement différentes, une honnête et l’autre non. La fille
honnête détestée par sa mère doit aller chercher de l’eau et en chemin rencontre une fée
déguisée en vielle femme. Cette vielle femme lui demande de l’eau et la fille lui en donne
directement. La fée lui fera comme don qu’à chaque fois qu’elle parle, des pierres précieuses
sortiront de sa bouche. Sa mère choquée envoya son autre fille chercher de l’eau afin d’avoir
une double récompense. Mais la fée lui donnera le don qu’à chaque fois qu’elle parle des
crapauds et des serpents sortiront de sa bouche. Sa mère chassa les 2 filles de la maison. La
fille honnête rencontra un prince et se mariera et quant à la malhonnête, elle mourra.

Cendrillon / la petite pantoufle de verre :


Cendrillon est la fille d’une méchante femme avec laquelle s’est marié son père. Cette femme
a 2 filles qui elles aussi sont méchantes avec Cendrillon. Elles sont alors invitées à un bal dans
lequel il y a le prince. Elles y vont et Cendrillon demande à sa fée d’y aller aussi, la fée la rend
belle et élégante pour y aller. Elle y va et le prince tombe amoureux d’elle, mais elle doit
partir avant minuit car sinon elle redeviendra avec ses habits d’origine. Elle rentre et
demande à la fée de retourner le jour suivant. Elle retourna mais rata presque l’heure. Elle
laissa en chemin sa pantoufle de verre. Le prince la gardera et la fera essayer à toutes les
filles. Cendrillon l’essaiera et sera conduit au prince avec lequel elle se mariera. Ses sœurs
s’excuseront auprès d’elle, excuses qu’elle accepta.

Riquet à la houppe :
Riquet naît, il est trop moche mais il est très intelligent. La reine du royaume voisin accoucha
de deux filles l’une bête et belle et l’autre moche et intelligente. Une fée leur avait donné le
pouvoir de transmettre ou de l’intelligence ou de la beauté à la personne qu’ils allaient
épouser. Un jour, la belle et bête rencontra Riquet. Ils se sont épousés un an après et la bête
et belle est maintenant devenue intelligente et belle et le moche et intelligent est
maintenant devenu beau et intelligent.

Le Petit Poucet :
Le petit Poucet et ses frères ont été abandonnés par leurs parents mais l’aîné ayant entendu
ses parents trouva une stratégie afin de ramener lui et ses frères à la maison après que ses
parents les aient abandonnés dans la forêt. Le lendemain, ses parents les abandonnent
encore une fois mais cette fois sa stratégie ne marche pas car les oiseaux ont mangé les
miettes de pain qui faisaient office des petits cailloux. Ils se sont donc perdus et arrivent chez
un ogre qui les épargnent pour le lendemain. Durant la nuit, le petit Poucet a mis les
chapeaux de lui et de ses frères sur le crâne des filles de l’ogre et l’ogre y a cru car durant la
nuit il s’est réveillé pour les manger car il croyait que c’était les frères à cause des chapeaux.
Après que l’ogre se soit rendormi le petit Poucet réveilla ses frères et ils s’en allèrent. Le
matin l’ogre fut surpris et partit direct à leur chasse. Le petit poucet emprunta les chaussures
de l’ogre alors qu’il dormait et alla vers sa femme. Il lui demanda alors toutes ses richesses
pour le sauver. Ensuite il sera utilisé par le roi pour avoir des nouvelles de son armée et le
petit Poucet sera bien payé et amènera la richesse a sa famille.

11. Biographie Voltaire :


Nom : François Marie Arouet
Naissance : 1694
Études : Louis-le-Grand
Critique : la religion et le monde ecclésiastique
Premier embastillement : vers moqueurs, 1717, lors d’une régence de Louis XV
Première œuvre : 1718, pas politisé
Deuxième embastillement : Dit au chevalier Guy-Auguste de Rohan-Chabot « Mon nom je le
commence et vous finissez le vôtre »
Exil en Angleterre : 1726-28
1734 : Lettres philosophiques, premier texte des lumières
3 points de divergence entre la France et l’Angleterre : Les sciences, la politique, la religion
Cirey : 1734-47, Madame de Châtelet, apprentissages mutuels
Zadig : 1747
Académie française : 2 mai 1746
Voyage en Prusse : 1750, sur invitation de Frédéric II.
1753 : Quitte Berlin
Les Délices, Genève : 1755-59, il se fâche définitivement avec Rousseau
1759 : Candide ou l’Optimisme
Ferney : 1759-78, défenseur d’un certain nombre de causes dont l’affaire Calas.
Traité sur la tolérance : œuvre tirée en partie de l’affaire Calas
1778 : Retour triomphal à Paris
Panthéon : 1791, deuxième homme panthéonisé
Publié de manière anonyme à cause de la censure, sous peine d’être interdits.
Religion : anticlérical, déiste, il voyait Dieu comme un créateur, le Grand Horloger.

12. Mouvement, Les lumières :


Siècle du progrès scientifique
Siècle des salons et des philosophes
Siècle de la diffusion du savoir
Siècle de la raison (raisonner plutôt que croire)
Siècle de la remise en question de l’Église et de la monarchie

La lumière est une métaphore pour montrer que les philosophes ont amené les
connaissances.

13. Définition du conte philosophique :


Longueur : court
Difficulté : simple à comprendre hormis les références
Élément spécial : merveilleux

Candide : Voltaire est soustrait à la censure car il ne dénonce pas directement les pouvoirs, il
les critique par le biais d’une histoire.

Leibniz 1646-1716 :
L’harmonie préétablie : Leibniz pense que même les malheurs ont été prévu par Dieu et
qu’ils auront une relation de causalité, il va y avoir quelque chose de bien après.

Voltaire pense le contraire et se moque de Leibniz en disant que c’est voulu par Dieu si par
exemple des familles sont mortes durant le tremblement de terre de Lisbonne.

Théodicée : Il n’y a que du bien puisque c’est Dieu qui l’a crée  manichéen.
14. Histoire du dix-huitième siècle :

1715 : Mort de Louis XIV


1715-23 : Régence de Philippe d’Orléans
1723-74 : Règne de Louis XV
1734 : lettres philosophiques ➔ sciences, politique, religion
1748 : De l’esprit des lois, Montesquieu ➔ séparation des pouvoirs
1751 : Parution du premier volume de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert
1759 : Candide, Voltaire ➔ critique de la religion, de la monarchie absolue
1762 : Contrat social, Jean-Jacques Rousseau ➔ proposition pour une démocratie
1774-92 : Règne de Louis XVI
14.07.1789 : Révolution française
1792 : Fin de la monarchie constitutionnelle, début de la république
1793 : Louis XVI guillotiné

Perte de pouvoir : Au fil du 18ème siècle, il y a eu une perte de pouvoir de la monarchie et de


l’Église qui va conduire à la Révolution française.

15. Candide :
Chapitre 1 :
On apprend que Candide suit l’enseignement de Pangloss et qu’il aime secrètement
Cunégonde, la belle-fille du baron de Thunder-ten-tronckh en Vestphalie. À la fin du chapitre
on apprend que Candide et Cunégonde se sont embrassés et que le baron a viré Candide de
son château.

Chapitre 2 :
Candide est recruté dans l’armée des Bulgares et fut condamné mais le roi lui donna un
pardon car il le trouvait intelligent et Candide fut rapidement guéri de ses blessures.

Chapitre 3 :
Candide fuit un champ de bataille et traverse village en village jusqu’à arriver dans une église
où il sera bien traité par un homme, Jacques.

Chapitre 4 :
Candide découvre Pangloss qui est devenu sans domicile. Pangloss lui explique que le
château a été détruit et que tout le monde est mort. Candide est triste pour Cunégonde.
Ensuite, ils vont avec Jacques dans un voyage d’affaires à Lisbonne.

Chapitre 5 :
Presque arrivés à Lisbonne, une grande tempête éclate et Jacques meurt dans la mer.
Pangloss et Candide arrivent eux à survivre et sont accueillis par des habitants dans la ville en
ruine.
Chapitre 6 :
Suite à la tempête les savants du Portugal décidèrent de faire un sacrifice comprenant
Pangloss et Candide, Pangloss fut pendu mais Candide a juste été fessé.

Chapitre 7 :
Une dame dit à Candide de le suivre et s’occupe de lui pendant plusieurs jours. Un soir elle
l’amène dans une maison de campagne où Candide trouve Cunégonde. Elle lui dit qu’elle
n’est pas morte et demande que Candide lui explique ce qui lui est arrivé depuis qu’il se sont
embrassés. Il lui raconte tout.

Chapitre 8 :
C’est au tour de Cunégonde de raconter son histoire, elle a été violée et éventrer par un
soldat bulgare. Ensuite, elle a été avec un chef Bulgare puis, vendu à un juif qui a dû la
partager avec l’inquisiteur.

Chapitre 9 :
Le juif arriva dans la maison et Candide le tua aussitôt juste après, l’inquisiteur arriva à son
tour et Candide récidiva. Ensuite ils partent avec la vieille dame en direction de Cadix.

Chapitre 10 :
Arrivé à Cadix, les trois prennent un bateau pour le nouveau monde. Cunégonde dit alors
qu’elle a subi plus de malheurs que la vielle dame.

Chapitre 11 :
La vielle dame raconte son histoire. Dans laquelle elle et d’autres italiennes de la haute classe
(elle était la fille du pape) ont été capturés par des soldats marocains qui les ont amenés au
Maroc ou la vieille dame s’est faite violée alors que d’autres se faisaient tuer.

Chapitre 12 :
Elle continua de raconter son histoire, elle a été vendue partout de l’Afrique à la Turquie où
elle y a perdu une fesse. Ensuite Moscou, puis tout l’Europe jusqu’à ce qu’elle devienne
servante du juif que Candide a tué. En découvrant Cunégonde, la vieille femme s’attacha à
elle et la suivie dans ses aventures.

Chapitre 13 :
Ils arrivent à Buenos Aires et le gouverneur de la ville veut épouser Cunégonde. La vieille
dame apprend qu’un bateau est dans le port pour tuer celui qui a tué l’inquisiteur. Elle dit à
Candide de vite partir.

Chapitre 14 :
Candide avait à Cadix recruté un valet, Cacambo. Tous deux quittent alors Buenos Aires pour
le Paraguay et arrivé là-bas, il se trouve que le gouverneur est le frère qui était censé être
mort de Cunégonde. Ils se sont alors beaucoup parlés comme ils se connaissent mais de base
Candide était venu pour leur faire la guerre.

Chapitre 15 :
Candide lui dit alors qu’il veut épouser sa sœur et il se mit alors en colère. Candide a dû le
tuer. Lui et Cacambo partent alors le plus vite possible.

Chapitre 16 :
Durant la nuit, Candide crut que 2 filles étaient en danger et abattirent les singes qui les
suivaient, il s’agissait enfaite de leurs amants. Cacambo trouva alors une ruse pour leur faire
croire que Candide n’était pas jésuite et ils ont alors été pardonnés et sont même devenus
des invités d’honneur. Ce peuple était les Oreillons.

Chapitre 17 :
Après un long périple, ils arrivent dans un village où les enfants jouent avec de l’or, des
diamants, des émeraudes, etc. Le soir ils mangent gratuitement dans un cabaret. Tous deux
sont émerveillés.

Chapitre 18 :
Ils quittèrent le petit village pour rejoindre la capitale, une énorme ville où ils furent reçus
comme des rois. Le roi leur fit visiter la ville et les invita à manger. Plus tard, ils lui ont dit
qu’ils devaient partir. Alors, tous les physiciens de la ville ont créé une machine qui leur a
permis de gravir les montagnes. Le roi leur a dit qu’ils pouvaient emporter tout ce qu’ils
voulaient, ils ont alors pris le plus de pierres précieuses que possible et sont partis. Le pays
dans lequel ils étaient s’appelle l’Eldorado.

Chapitre 19 :
Après un trajet compliqué, où bon nombre des lamas sont morts. Ils entrent au Suriname et
Cacambo et Candide se séparent et se sont donnés rendez-vous à Venise. Cacambo doit
enlever Cunégonde. Un marchand hollandais vole les lamas de Candide sur lesquels étaient
les pierres précieuses. Lui restant un peu d’argent, il décida de trouver un compagnon pour
faire le trajet jusqu’à Bordeaux et il trouva un savant dont la vie a été dure.

Chapitre 20 :
Martin (le compagnon de Candide) et lui discutèrent et entendent des tirs provenant d’un
autre bateau, ils virent un bateau coulé. De ce bateau un lama, un de ceux que Candide
s’était fait voler arriva sur le bateau de Candide. Même s’il en avait perdu une centaine
Candide fut extrêmement content de l’avoir retrouvé. Martin avoue à Candide qu’il n’est pas
Jésuite mais Manichéen.

Chapitre 21 :
Candide et Martin discutent et arrivent à Bordeaux.

Chapitre 22 :
Candide, curieux décide de faire un petit détour à Paris. Il va voir une tragédie. Il mange avec
Martin, un savant et une marquise. Durant cette soirée il aura perdu beaucoup d’argent et 2
pierres précieuses. Candide reçoit une lettre de Cunégonde qui lui dit qu’elle est malade.
Ensuite, il se fait arrêter lui et Martin mais seront libérés et iront en Angleterre. Candide veut
toujours aller à Venise voir Cunégonde.
Chapitre 23 :
À peine arrivé en Angleterre, qu’il repart déjà pour Venise. Il arrive finalement à Venise.

Chapitre 24 :
Candide en arrivant cherche pendant des mois Cunégonde et Cacambo mais aucune nouvelle
d’eux. Il commence alors une sorte de dépression et ne croit plus en quelconque
épanouissement sur Terre.

Chapitre 25 :
Candide, Martin et Pococuranté, un noble de Venise dînent ensemble et discutent de
littérature.

Chapitre 26 :
Candide trouve enfin Cacambo et lui demande où est Cunégonde. Il lui dit qu’elle est à
Constantinople et qu’ils partent la nuit car il est esclave d’un autre noble.

Chapitre 27 :
Candide achète Cacambo et sur le bateau rencontre le frère de Cunégonde, qu’il a pourtant
tué et Pangloss, qui a été pendu.

Chapitre 28 :
Pangloss et le frère de Cunégonde raconte à Candide comment ils sont encore en vie.

Chapitre 29 :
Candide et sa troupe arrivent dans un palais où devaient travailler Cunégonde (qui était
devenue laide) et la vieille dame. Il les acheta toutes les deux et dit au frère de Cunégonde
qu’il voulait épouser sa sœur. Le frère de Cunégonde refusa et Candide se mit en colère.

Chapitre 30 :
Le frère de Cunégonde fut renvoyé comme rameur puisqu’il s’opposait au mariage.
Cunégonde et Candide se sont mariés et tous étaient devenus irritants et facilement
irritables. Ils discutent alors de questions philosophiques autour de la vie. Puis au fil du
temps exercent une activité standard liée à la cuisine, la menuiserie, la culture d’arbres
fruitiers, …

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