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Loi D'ohm Cas de 3 Resistances en Parallèle

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SECONDAIRE ET


PROFESSIONNEL

COMPLEXE SCOLAIRE LA VERONIQUE

Section : Electricité industrielle

Rapport de Labo électronique


Sujet : Vérification expérimentale de la loi d’ohm en courant
continu : cas de trois résistances montées en parallèle

Présenté par :

Classe :

Année scolaire : 2024-2025


1. OBJECTIFS

Cette expérience a comme objectif de lier la théorie vue en classe à la


pratique, mais aussi de déduire expérimentalement la résistance électrique d’un
groupement en parallèle de trois résistors par application de la loi d’Ohm en courant
continu.

2. RAPPEL THEORIQUE

Loi d’ohm en courant continu


Georg Simon Ohm, né le 16 mars 1789 à Erlangen et mort à 65 ans
le 6 juillet 1854 à Munich, est un physicien allemand ayant étudié à
l'université d'Erlangen. Professeur d'université, Ohm a commencé ses travaux de
recherche par une étude sur la cellule électrochimique récemment inventée
par Alessandro Volta. En utilisant du matériel de sa propre invention, Ohm a
découvert l'existence d'une relation de proportionnalité directe entre la différence
de potentiel appliquée aux bornes d'un conducteur et le courant électrique qui le
traverse, ce qu'on appelle maintenant la loi d'Ohm. Ces résultats expérimentaux lui
ont permis de déterminer les relations fondamentales entre courant, tension
et résistance électrique, ce qui constitue le début de l'analyse des circuits
électriques.

L'ohm, unité de mesure de résistance électrique, est nommé en son honneur.

Enoncé de la loi d’ohm


On note :
 U la tension aux bornes de la résistance ;
 I l’intensité du courant qui circule à travers la résistance ;
 R la valeur de la résistance.
La loi d'Ohm établit que (en convention récepteur) :
𝐔 = 𝐑. 𝐈

Un conducteur ohmique est un dipôle vérifiant la loi d'Ohm.

Dans la loi d'Ohm, la tension est exprimée en volts (V), la résistance en ohms (Ω)
et l’intensité en ampères (A).

La loi d’Ohm indique que la tension aux bornes d’une résistance est
proportionnelle à l’intensité du courant qui la traverse. Ce coefficient de
proportionnalité est la valeur de la résistance.
La valeur de la résistance R est une constante et ne varie donc pas lorsque l'on
modifie la tension ou l'intensité.

Selon son expression et les grandeurs connues, la loi d’Ohm permet d’obtenir
différentes grandeurs :

 Sous la forme U = R × I, elle permet de calculer la tension lorsque la


résistance et l’intensité sont connues ;
 Sous la forme I = U / R, elle permet de calculer l’intensité lorsque la tension
et la résistance sont connues ;
 Sous la forme R = U / I, elle permet de calculer la résistance lorsque la
tension et l’intensité sont connues.

Dans cette expérience nous faisons recourt à cette dernière forme pour
calculer la résistance en faisant varier la tension aux bornes de cette dernière.

Lorsque l'on trace la caractéristique d'un conducteur ohmique (c'est-à-dire le


graphique de la tension en fonction de l'intensité), on obtient une droite passant
par l'origine. La pente de cette droite est la valeur de la résistance.

En courant continu, la différence de potentiel ou tension U (en volts) aux bornes


d'un résistor de résistance R (en ohms) est proportionnelle à l'intensité du
courant électrique I (en ampères) qui la traverse, ou la résistance R d'un dipôle
est égale au quotient de sa tension U par l'intensité I du courant :
𝑼
𝑹=
𝑰

La résistance équivalente est un outil de modélisation utilisé dans le domaine


de l'électricité. Cela consiste à remplacer dans une partie du circuit un ensemble
de résistances par une seule qui doit être équivalente pour le reste du circuit,
ceci dans le but de simplifier l'étude du circuit.

Pour déterminer cette résistance unique, on s'appuie le plus souvent sur deux
relations qui permettent de calculer la résistance équivalente pour les deux
associations élémentaires :

 En série, c'est-à-dire traversées par la même intensité ;


 En parallèle ou en dérivation, c'est-à-dire ayant la même tension à leurs bornes.
Dans un circuit en série, la
résistance du dipôle équivalent
s'obtient en additionnant les 𝐑 é𝐪 = 𝐑 𝟏 + 𝐑 𝟐 + 𝐑 𝟑
résistances respectives des
dipôles à remplacer.

Dans un circuit en parallèle,


l'inverse de la résistance du
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
dipôle équivalent vaut la somme = + +
𝐑 é𝐪 𝐑 𝟏 𝐑 𝟐 𝐑 𝟑
des inverses des résistances
de chacun des dipôles.
3. MATERIELS UTILISES

Pour réaliser notre expérience nous avons utilisé :


1. Un ampèremètre analogique : pour mesurer l’intensité du courant dans le
circuit

2. Un voltmètre numérique : pour mesurer la tension aux bornes du circuit

3. Trois résistors de résistances : 𝟒𝟖, 𝟔𝛀 ; 𝟏𝟎𝟏, 𝟐𝛀; 𝟑𝟑𝟖, 𝟔𝛀

4. Fils connecteurs (cordons) pour connecter les différents éléments du circuit

5. Un générateur de tension continu


4. MONTAGE

R1 R1 R1

G V
5. MANIPULATION

Pour déterminer la résistance équivalente du circuit, on réalise le montage suivant


le schéma ci-dessus ;
• On varie la tension à partir du curseur de la source de tension et via un
voltmètre (multimètre) nous mesurons les valeurs des tensions suivant
l’ordre croissant ;
• Pour chaque valeur de la tension Ui, on mesure l’intensité de courant Ii à
travers la résistance ;
• Par la relation
𝑼
𝑹=
𝑰
On déduit les valeurs des résistances Ri.
• Après avoir calculé la valeur de la résistance équivalente théoriquement par
la relation :
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
= + +
𝐑 é𝐪 𝐑 𝟏 𝐑 𝟐 𝐑 𝟑
• On compare la résistance équivalente théorique avec la résistance
équivalente trouvée pratiquement
• Nous calculons le résistance équivalente moyenne par la relation :
∑𝒏𝒊=𝟏 𝐑 𝒊
𝐑 𝑻𝒎𝒐𝒚 =
𝒏
• L’erreur absolue commise sur la mesure nous l’avons déterminé par la relation
𝐄𝒂 = 𝐕𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 − 𝐑 𝑻𝒎𝒐𝒚
• On tracer finalement le graphe U=f(I)
7. PRESENTATION DES RESULATS

U (V) I(A) R (𝛀)

Ilu Cal Ech Imes


4,4 20 100 0,02 220
6,5 29 100 0,029 224,1
8 35,5 100 0,0335 225,3
10,6 46,5 100 0,0465 227,9
12,8 57,7 100 0,0575 222,6
14 63 100 0,072 222,2
16 72 100 0,072 222,2
18,2 79 100 0,079 230,3
20 91 100 0,091 219,7

1. Résistance équivalente moyenne :


∑𝒏𝒊=𝟏 𝐑 𝒊
𝐑 𝑻𝒎𝒐𝒚 = = 𝟐𝟐𝟑, 𝟕𝛀
𝒏

2. Erreur absolue :
𝐄𝒂 = 𝐕𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 − 𝐑 𝑻𝒎𝒐𝒚 = 𝟑, 𝟕𝛀

3. Intervalle de tolérance de la résistance mesurée

𝐑 = 𝟐𝟐𝟑, 𝟕 ± 𝟔, 𝟔𝛀
8. DISCUSSION DES RESULTATS

Eu égard aux résultats obtenus, nous avons remarqué que à chaque variation
de la différence des potentiels Ui, les intensités Ii de courant variées aussi.
C’est-à-dire que si la tension aux bornes du circuit augmente, l’intensité du courant
à travers le circuit augmente aussi. Ce qui fait que les valeurs de la résistance
équivalente obtenues sont presque constantes mais ne présentent pas un grand
écart.
La résistance équivalente obtenue théoriquement est 𝐑 = 𝟐𝟐𝟑, 𝟕𝛀 et celle
trouvée pratiquement est comprise dans l’intervalle 𝐑 = 𝟐𝟐𝟑, 𝟕 ± 𝟔, 𝟔𝛀.
Cette résistance équivalente trouvée théoriquement est comprise dans l’intervalle
de tolérance que nous avons trouvé pratiquement
On n’est pas arrivé à trouver la même valeur suite à la sensibilité de nos
ampèremètres et aux erreurs de parallaxe.
9. CONCLUSION

Nous voici au terme de notre expérience qui a porté sur Vérification


expérimentale de la loi d’ohm en courant continu : cas de trois résistances montées
en série
L’objectif principal était de concilier les théories vues en classe aux réalités
pratiques de la vie courante ; spécifiquement, notre expérience visait à déduire
expérimentalement la résistance électrique d’un groupement en parallèle de trois
résistors par application de la loi d’Ohm en courant continu.
La résistance équivalente trouvée expérimentalement est 𝐑 = 𝟐𝟐𝟑, 𝟕 ±
𝟔, 𝟔𝛀 ; Celle trouvée théoriquement 𝐑 = 𝟐𝟐𝟑, 𝟕𝛀 est comprise dans cet
intervalle. Nous concluons donc en disant que cette expérience nous a permis de
vérifier la loi d’ohm que nous avons apprise théoriquement.

10. RECOMMANDATION

Pour améliorer les conditions de travail, nous proposons que chaque fois après
ou avant une leçon que les élèves soient conduit au laboratoire pour expérimenter
ou mensuellement une séance pratique peut être organiser pour nous faciliter
l’apprentissage en nous apprenant aussi la manipulation de certains appareils.

Nous avons rencontré les difficultés de nous familiariser directement avec les
matériels, nous étions angoissés et on travaillait sous une grande pression parce
qu’on était à la course du temps

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