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Exercice 1:
1) Ecrire sous forme algébrique les nombres complexes suivants :
1+𝑖 (−1−2𝑖)3 1+𝑖 15 (1+𝑖)3 (1−𝑖)4
(2 − 𝑖)(3 + 𝑖) ; (2 + 𝑖)2 ; ; ; (1−𝑖) ; + (1+𝑖)2 .
1−𝑖 (1+𝑖)4 1−𝑖
2) Déterminer les parties réelles et imaginaires de z dans les cas suivants
2+𝑖 3−4𝑖
𝑧 = (3 + 4𝑖)3 ; 𝑧 = (3 + 4𝑖)3 − (2 − 𝑖)3 ; 𝑧 = − ; 3+4𝑖 2−𝑖
𝜋 𝜋 2
𝑧 = (cos 12 + 𝑖 sin 12) .
3) Calculer le module des nombres complexes suivants :
3 17 1992
2 −1 (−5+7𝑖)(4−2𝑖) √3−𝑖 1+𝑖√3 √3−𝑖
; ; (3+4𝑖)(7+5𝑖)
; ( 1−𝑖 ) ; ( ) ; ( 1+𝑖 ) .
1−𝑖 4𝑖 1−𝑖
4) Déterminer z pour que z, 1 – z et z2 aient le même module.
Exercice 2 :
1) Déterminer sous forme algébrique les nombres complexes z vérifiant la condition
proposée : 𝑧 + 2𝑧̅ = 2 + 9𝑖 ; 3𝑧 = 7 − 𝑧̅ ; ̅̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑧̅ − 2𝑖 = 2𝑧 ; (1 + 𝑖)𝑧̅ − 1 + 𝑖 = 𝑧̅ − 𝑖 ;
𝑧 + 2𝑧̅ ∈ ℝ ; 𝑧 + 𝑖𝑧̅ ∈ 𝑖ℝ ; 𝑧 + 2𝑧̅ = 6 + 𝑖 ; 𝑧 − 9𝑧 ∈ ℝ.
2) Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe d’affixe z pour que :
|𝑖 − 𝑧| = |𝑖𝑧 − 1| ; |𝑧 + 1 + 𝑖| = |4 + 3𝑖| ; |3𝑧 − 36| = |5𝑧 − 40𝑖| ; 𝑧 + 𝑧̅ = |𝑧|
√2 ≤ |𝑧̅ − 4 + 𝑖| ≤ √3.
3) Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe d’affixe z pour que :
a-) les points A(i), M(z) et N(iz) soient alignés ; b-) arg(𝑧 − 𝑖) = arg(𝑧 + 1) + 𝑘𝜋 ;
𝑧−1 𝜋 𝜋
c-) arg (𝑧 − 4) = 3 + 𝑘𝜋 ; d-) arg(𝑧 − 𝑖) = 2 + arg(𝑧 + 1) + 2𝑘𝜋.
Exercice 3 :
1) Dans chacun des cas suivants, déterminer le module et un argument de z puis en déduire la
3
−1+𝑖√3 √2+𝑖√2 1+𝑖 tan 𝜃
forme algébrique de z. 𝑧 = (1 − 𝑖)4 ; 𝑧 = ; 𝑧= ( −1+𝑖 ) ; 𝑧 = 1−𝑖 tan 𝜃 ; 𝑧 =
√3+𝑖
17
1+𝑖√3 (1+𝑖)3
( ) ;𝑧= 4 .
1−𝑖 (1−𝑖√3)
2) Ecrire les nombres complexes sous forme trigonométrique ou exponentielle :
3
(1+𝑖√3)(sin 𝜃+𝑖 cos 𝜃) 1−cos 𝜃−𝑖 sin 𝜃 1+𝑖√3
𝑧= (𝜃 ∈ ℝ) ; 𝑧 = (𝜃 ∈ ℝ) ; 𝑧 = ( ) ;𝑧=
2(1−𝑖)(cos 𝜃−𝑖 sin 𝜃) 1+cos 𝜃−𝑖 sin 𝜃 1−𝑖√3
1992 72
√3−𝑖 √3 𝑖 (1+𝑖 tan 𝜃)2 𝜋
( 1+𝑖 ) ; 𝑧 = (1 − 2 + 2) ; 𝑧= (𝜃 ≠ 2 + 𝑘𝜋).
1+tan2 𝜃
1
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Exercice 4 :
√6−𝑖√2 𝑧
On considère les complexes 𝑧1 = ; 𝑧2 = 1 − 𝑖 ; 𝑧3 = 𝑧1 .
2 2
1) Ecrire z3 sous forme algébrique.
2) Déterminer le module et un argument de z1 et de z2 .
𝜋 𝜋
3) Ecrire z3 sous forme trigonométrique. En déduire les valeurs de cos 12 et sin 12.
4) On pose 𝑧 = 2√3 + 2 + 𝑖(2√3 − 2).
a-) Déterminer les entiers naturels n pour lesquels zn est imaginaire pur.
b-) Déterminer les entiers naturels n pour lesquels zn est un réel négatif.
Exercice 5 :
𝑧 – 2 + 4𝑖
A tout nombre complexe z distinct de -1+2i, on associe le complexe 𝑍 = 𝑧 + 1 − 2𝑖 .
Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan dont l’affixe z vérifie :
i) Z est un nombre réel ;
ii) Z est un nombre réel strictement positif ;
iii) Z est un complexe imaginaire pur ;
iv) |Z| = 1 ;
v) |Z| = 2.
Exercice 6 :
2𝑖𝑧 − 5
On considère la fonction f de ℂ dans ℂ définie par f(z) = 𝑧 ′ = .
𝑧 − 2𝑖
1) Montrer que f est une bijection de ℂ\{2i} sur ℂ\{2i}.
2) Soient M, M’ et A les points d’affixes respectives z, z’ et 2i dans le plan complexe P et T la
transformation de P\{A} dans P\{A} qui, à M fait correspondre M’.
a-) Montrer que T admet deux points invariants B et C.
b-) Déterminer la composée ToT.
c-) Montrer que la droite (yy’) est globalement invariante par T.
3) Montrer que pour z ≠ 2i, |z – 2i|×|z’ – 2i| = 9.
4) En déduire l’image par T du cercle Г de centre A et de rayon r. Déterminer r pour que Г soit
invariant par T.
Exercice 7 :
Le plan complexe P est rapporté au repère orthonormal (𝑂, ⃗⃗⃗ 𝑒2 ). Soit A(1 ; 0) et B(-1 ; 0). A
𝑒1 , ⃗⃗⃗
tout point M d’affixe z ≠ 0, on associe le point M’ d’affixe z’ défini par : 𝑧. 𝑧 ′ = 1.
1) a-) Construire M’ quand z = 2(1 + i).
b-) Dans le cas général, montrer que la droite (AB) est la bissectrice de l’angle (𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′) et
que OM×OM’ = OA2.
𝑧 + 𝑧′ 𝑧 + 𝑧′ 𝑧 − 𝑧′ 2
2) a-) Vérifier que, pour tout 𝑧 ∈ ℂ∗ : ( − 1) ( + 1) = ( ) .
2 2 2
b-) Soit I le milieu de [MM’]. En utilisant a-), montrer que IA×IB = IM2 et que pour M ≠ A et
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
M ≠ B, la droite (MM’) est la bissectrice de l’angle (𝐼𝐴 𝐼𝐵 ).
2
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Exercice 8 :
On définit les nombres complexes zn de la manière suivante :
1 2
𝑧0 = 1 et pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑧𝑛+1 = 3 𝑧𝑛 + 3 𝑖.
1) Pour tout n de ℕ, on pose 𝑢𝑛 = 𝑧𝑛 − 𝑖.
a) Calculer 𝑢𝑛+1 en fonction de 𝑢𝑛 .
1 𝑛
b) Montrer par récurrence que, pour tout entier n : 𝑢𝑛 = (1 − 𝑖) (3) .
2) a) Exprimer, en fonction de n, la partie réelle 𝑥𝑛 et la partie imaginaire 𝑦𝑛
de 𝑢𝑛 .
b) Calculer les limites des suites (𝑥𝑛 ) et (𝑦𝑛 ). On note An le point du plan
complexe d’affixe 𝑢𝑛 et Bn le point d’affixe 𝑧𝑛 .
c) Calculer le module et un argument de 𝑢𝑛 . Montrer que les points An sont alignés.
d) Montrer que les points Bn sont alignés.
Exercice 9 :
1) Résoudre dans ℂ : 2iz – 3i + z(1 + i) = 0 ; 2z – 2 + iz = 8 – 6i + (1 + 2i)z.
2) Résoudre dans ℂ2 :
(1 − 2𝑖)𝑧 + 5𝑖𝑧 ′ = 13 + 14𝑖 −2(2 + 𝑖)𝑧1 + 7𝑧2 = 1 + 2𝑖
{ ′ ; {
(2 + 𝑖)𝑧 − (3 + 𝑖)𝑧 = −8 + 2𝑖 (1 − 𝑖)𝑧̅1 − 𝑧̅2 = 4−𝑖
Exercice 10:
1) Soit (𝑧𝑛 )𝑛∈ℕ la suite de nombres complexes définie par la donnée de 𝑧0 = 2√2(1 − 𝑖) et
𝜋
les conditions suivantes : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑎𝑟𝑔(𝑧𝑛+1 ) ∈ [ 2 ; 𝜋] et 𝑧𝑛+1 4 = 𝑧𝑛 .
a) Déterminer le module et un argument de 𝑧1 .
b) On pose 𝑟𝑛 = |𝑧𝑛 | et 𝑣𝑛 = ln 𝑟𝑛 . Montrer que (𝑣𝑛 ) est géométrique.
2) Trois nombres complexes z1, z2 et z3 ont pour produit 3i√3. Leurs arguments θ1, θ2 et θ3
𝜋
sont les termes consécutifs d’une suite arithmétique de raison 3 et leurs modules r1, r2 et r3
2𝜋
sont les termes consécutifs d’une suite géométrique de raison 2. Sachant que θ1∈ [0 ; ],
3
déterminer z1, z2 et z3.
Exercice 11 :
Soit le nombre complexe 𝑎 = −1 − 𝑖 et (𝑧𝑛 )𝑛∈ℕ la suite de nombres complexes définie par :
𝑧0 = 0 ; 𝑧1 = 𝑖
{
𝑧𝑛+1 = (1 − 𝑎)𝑧𝑛 + 𝑎𝑧𝑛−1 , ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗
1) Déterminer z2 et z3 sous forme algébrique.
2) Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par 𝑢𝑛 = 𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 , ∀ 𝑛 ∈ ℕ
a) Déterminer 𝑢0 et 𝑢1 sous forme algébrique.
b) Démontrer que (𝑢𝑛 ) est géométrique de raison – 𝑎.
c) Exprimer 𝑢𝑛 en fonction de n et a.
3) Soit 𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 . Exprimer 𝑆𝑛 en fonction de 𝑧𝑛 .
En déduire que 𝑧𝑛 = −1 + (1 + 𝑖)𝑛 .
4) a) Déterminer le module et un argument de a.
3
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b) Donner la forme algébrique de 𝑧19 .
Exercice 12 :
Résoudre dans ℂ :
𝑧 2 − 2𝑧 + 4 = 0 ; 𝑧 2 − 8𝑧 + 25 = 0 ; 𝑧 2 − 2𝑖𝑧 − 2 = 0 ;
𝑧 2 − 4𝑧 + 5 + 𝑖(𝑧 + 1) = 0 ; (𝑧 2 − 4𝑧 + 5)2 − (𝑧 + 1)2 = 0 ; 4𝑧 2 + 8|𝑧| − 3 = 0
(𝑧 − 4𝑧 + 5)2 + (𝑧 + 1)2 = 0 ; 2𝑧 2 − 2(1 + cos 𝜃)𝑧 + 1 + cos 𝜃 = 0 ;
2
𝜋
𝑧 2 tan2 𝜃 − 2𝑧 tan3 𝜃 + 1 + tan4 𝜃 = 0 (𝜃 ≠ 0 [ 2 ]) ; 𝑧 2 cos 2 𝜃 − 2𝑧 cos 2 𝜃 + 1 = 0
𝜋
𝑧 2 − 2(𝑒 𝛼 sin 𝛼)𝑧 + 𝑒 𝛼 = 0 ; 𝑧 3 − (2 cos 𝜃 𝑒 𝑖𝜃 )𝑧 + 𝑒 𝑖2𝜃 = 0 (𝜃 ∈ [0 ; 2 ]) ;
𝑧−𝑖 3 𝑧−𝑖 2 𝑧−𝑖
(𝑧+𝑖) + (𝑧+𝑖) + (𝑧+𝑖) + 1 = 0.
Exercice 13 :
Calculer les nombres complexes z1 et z2 vérifiant :
𝑧1 + 𝑧2 = −6 𝑒𝑡 𝑧1 𝑧2 = 13 ; 𝑧1 − 𝑧2 = 2√3 𝑒𝑡 𝑧1 𝑧2 = −4
1 1 4
+ 𝑧 = 5 𝑒𝑡 𝑧1 𝑧2 = 5 ; 𝑧1 − 𝑖𝑧2 = 2√3 𝑒𝑡 𝑧1 𝑧2 = 5𝑖.
𝑧
1 2
Exercice 14 :
On considère l’application f de ℂ dans ℂ définie par :
f(z) = z3 + 9iz2 + 2(6i – 11)z – 3(4i + 12).
1) Démontrer que l’équation f(z) = 0 admet une solution réelle z1 et une solution imaginaire
pure z2, puis factoriser f(z).
2) Résoudre dans ℂ l’équation f(z) = 0.
3) Dans le plan complexe P, on considère les points A, B et C d’affixes respectives z1, z2 et
z3. Montrer que ces trois points sont alignés.
Exercice 15 :
1) Résoudre dans ℂ l’équation : z2 – (1 + 2i)z – 1 + i = 0. On notera z1 et z2 les solutions.
2) Pour tout entier n ≥ 2, déterminer les racines n-ièmes de z1 et de z2.
3) Soit Mn le point d’affixe z1n, Pn le point d’affixe z2n dans le plan complexe muni du
repère orthonormal (𝑂, 𝑢⃗ , 𝑣). Déterminer les entiers n tels que le triangle OMnPn soit
rectangle.
Exercice 16 :
1 √3
Soit a, b, c des nombres complexes deux à deux distincts ; 𝑗 = − + 𝑖 .
2 2
2
1) a) Montrer que les solutions de l’équation 𝑧̅ = 𝑗𝑧 ont pour module 0 ou 1.
b) En déduire les solutions de l’équation.
2) Soit les points A(a), B(b) et C(c). Montrer que les propositions suivantes sont
équivalentes :
i) ABC est un triangle équilatéral
ii) j est une racine de a + bz + cz2 = 0
iii) a2 + b2 + c2 = ab + ac + bc.
1 1 1
iv) + 𝑏+𝑐 + 𝑐−𝑎 = 0.
𝑎−𝑏
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Exercice 17 :
2𝜋
Soit 𝑧 = 𝑒 𝑖 7 , on pose α = z + z2 + z4.
a-) Calculer 𝛼 + 𝛼̅ et 𝛼𝛼̅ .
b-) En déduire que :
2𝜋 4𝜋 8𝜋 1 2𝜋 4𝜋 8𝜋 √7
cos + cos + cos = −2 et sin + sin + sin = .
7 7 7 7 7 7 2
Exercice 18 :
Soit u un réel tel que |u| < π.
1) Montrer que : 𝑒 2𝑖𝑢 − 2𝑖𝑒 𝑖𝑢 sin 𝑢 = 1.
2) Calculer le module et un argument de chacune des solution de l’équation suivante : 𝑧 2 −
2𝑧(cos 𝑢 + 𝑖 sin 𝑢) + 2𝑖 sin 𝑢 (cos 𝑢 + 𝑖 sin 𝑢) = 0.
Exercice 19 :
Soit 𝐴 = 1 + cos 𝜃 + cos 2𝜃 + ⋯ + cos 𝑛𝜃 et 𝐵 = sin 𝜃 + sin 2𝜃 + ⋯ + sin 𝑛𝜃.
1) Montrer que si 𝜃 = 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ alors A = n + 1 et B = 0.
2) On suppose que 𝜃 ≠ 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ). Calculer A et B.
Exercice 20 :
π 3π 5π 7π 9π 11π 1
1) Montrer que cos 13 + cos 13 + cos 13 + cos 13 + cos 13 + cos = 2.
13
2π 4π 6π 8π 10π 12π
2) En déduire cos 13 + cos 13 + cos 13 + cos 13 + cos + cos .
13 13
𝜋 3𝜋 5𝜋 7
3) Montrer que cos2 14 + cos2 14 + cos 2 14 = 4 .
Exercice 21 :
1) a-) Résoudre dans ℂ l’équation 2z4 – 2z2 + 5 = 0.
b-) En déduire que l’on peut écrire 2z4 – 2z2 + 5 comme le produit de deux trinômes du
second degré à coefficients réels.
2) a-) Calculer ( 2 +3i )3.
b-) En déduire les racines cubiques complexes de – 46 + 9i. On donnera ces racines sous
forme algébrique.
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