TPE Risques GEV 462
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INTRODUCTION
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INTRODUCTION
Une catastrophe est un évènement soudain ou progressif ayant généralement comme
conséquences la mort et la destruction à grande échelle. Les risques de catastrophes sont des menaces
omniprésentes qui peuvent des conséquences dévastatrices sur les sociétés et l’environnement. Notre
analyse s’appesantira sur l’identification et réalisations des différents types de risques de catastrophe ;
le relèvement et la réalisation des conséquences de risques de catastrophe sur l’environnement ; et la
présentation de quelques mécanismes de gestion de ces de risques de catastrophe.
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I. IDENTIFICATION ET REALISATION DES DIFFERENTS TYPES DE
RISQUES DE CATASTROPHE
Les risques de catastrophe peuvent être catégorisés en plusieurs types en fonction de leur origine
et de leurs caractéristiques dont les principaux sont entre autres :
Le séisme ou tremblement de terre est une secousse soudaine et rapide du sol causée par le
déplacement de roches sous la surface de la terre ou par l’activité magmatique de la terre. Les
tremblements de terre se produisent soudainement sans avertissement et peuvent subvenir à tout
moment.
Les inondations sont un phénomène au cours duquel l’eau déborde les limites normales d’un
cours d’eau ou d’un autre plan d’eau dans une zone habituellement sèche. Il existe deux principaux types
d’inondations : les inondations par submersion qui sont lentes, se développant sur des heures ou des
jours ; les inondations soudaines qui se produisent soudainement, souvent sans avertissement
généralement en raison de fortes pluies.
Les cyclones tropicaux sont des systèmes de tempêtes à rotation rapide qui tournent autour d’un centre
de basse pression. Ils se déplacent généralement lentement mais sont violents avec des vents de 120
à320 kilomètres par heure. Ils portent des noms différents selon le lieu où ils se produisent : cyclones
dans les eaux de l’Asie du Sud-Est et de l’océan indien, typhons dans les eaux de l’Asie de l’Est et du
Pacifique ; et ouragans dans l’Atlantique, le golfe du Mexique ou de la mer des Caraïbes.
En identifiant et en comprenant les différents types de risques de catastrophe auxquels une région ou
une communauté est exposée, cela peut entrainer des conséquences.
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II. RELEVEMENT ET REALISATION DES CONSEQUENCES DE RISQUES
DE CATASTROPHE SUR L’ENVIRONNEMENT
1. Sur le plan naturel
Les risques de catastrophe peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur l’environnement et
impactent les écosystèmes et les ressources naturelles à savoir :
La dégradation des sols qui se matérialise à travers les inondations, les glissements de terrain, les
incendies de forêt et d’autres catastrophes pouvant entrainer une dégradation des sols en emportant la
couche arable, en provoquant une érosion accrue et laissant derrière des terres stériles.
La perte de biodiversité qui est un phénomène au cours duquel les catastrophes naturelles telles
que les tempêtes, les incendies ou les inondations peuvent entrainer la disparition d’espèces végétales
en perturbant ainsi l’équilibre écologique.
Les changements climatiques : certaines catastrophes telles que les ouragans, les tempêtes ou les
incendies de grande ampleur peuvent contribuer aux changements climatiques en libérant des gaz à
effet de serre dans l’atmosphère, en augmentant la déforestation ou en altérant les cycles naturels.
En outre, les risques de catastrophe peuvent aussi avoir des retombées sur l’environnement
en l’occurrence l’endommagement, la destruction de la faune et de la flore (incendies de forêts
attisés) ; les pollutions diverses (rupture de transporteurs : bateaux...) ; les dépôts de déchets, boues,
débris... voire accidents technologiques.
La sécheresse est assez insidieuse : Elle frappe progressivement une région et maintient son emprise au
fil du temps. Dans les cas graves, elle peut durer de nombreuses années, envahir une grande partie d’un
continent, anéantir l’agriculture et engendrer la famine.
Les risques de catastrophe peuvent avoir des répercussions sur les hommes et sont manifestes à
travers les tempêtes peuvent faire de nombreuses victimes; personnes blessées, sans abri, déplacées …
les destructions, détériorations et dommages aux habitations, aux ouvrages (ponts, routes...), au bétail,
aux cultures ; la paralysie des services publics avec endommagement ou destruction des réseaux (eau,
électricité, téléphone).
Les autres risques de types sociaux, économiques et politiques sont les famines, la réduction des
activités agricoles et pastorales ainsi que la baisse des rendements, les mouvements massifs des
populations affectées et les conflits qui en découlent. A cela, s’ajoute la sécheresse qui présente des
conséquences catastrophiques sur l’agriculture. L’exploitation forestière et les pêcheries (secteur
primaire) sont tributaires des eaux de surface et de celles du sous-sol.
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III. PRESENTATION DE QUELQUES MECANISMES DE GESTION DE CES DE
RISQUES DE CATASTROPHE
L’évaluation et la gestion des risques de catastrophe doivent tenir compte de certains mécanismes à
savoir :
- Evaluation et cartographie des risques : il s’agit de cartographier les zones à risque et
hiérarchiser les priorités d’action
- Importance de la prévision météorologique, pour permettre aux décideurs de planifier
l’évacuation des populations des régions côtières menacées.
- Mesures de prévention et de mitigation : cela consiste à mettre en place des systèmes d’alerte
précoce ; à protéger et restaurer les écosystèmes.
- Relèvement et reconstruction : ceci permet d’évaluer les dommages et les besoins ; soutenir la
résilience à long terme des communautés.
Par ailleurs, plusieurs principes d’actions spécifiques ont été mis en œuvre en vue de palier au
développement durable :
Le principe du pollueur-payeur : Il est incitatif du point de vue non seulement financier, économique
et réglementaire mais aussi « internalisation » des coûts environnementaux. Cet ancien principe est
porteur en matière de comportement individuel, économique, etc. ;
Le principe de précaution : Il génère des dispositions préventives par l’observation et le suivi
scientifique, la diffusion d’informations et la recherche de transparence dans l’action ;
Les principes de proximité et d’interdépendance : Il s’agit là de « penser global et agir local ». Ces
principes sont porteurs d’élans de coopération internationale ;
Les principes d’intégration qui constituent le principe fondateur du développement durable mais
sont difficiles à rendre opérationnels à cause des cloisonnements scientifiques, économiques, culturels,
territoriaux, etc. qui nécessitent une approche systémique et des concertations pour une intégration
aussi bien sectorielle que territoriale ;
La transparence, qui est un principe de comportement et d’action nécessaire aux acteurs
économiques et aux politiques d’environnement (mesures environnementales, systèmes d’évaluation,
règlements des conflits, négociations commerciales, concertation entre décideurs, producteurs, citoyens,
gestionnaires et usagers) ;
Ces mécanismes s’inscrivent dans un processus de gestion des risques de catastrophe intégrant la
prévention, la préparation, la réponse et le relèvement.
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CONCLUSION
En définitive, l’identification des risques de catastrophes est un processus essentiel qui permet
de mieux comprendre et de prévenir les catastrophes potentielles. La gestion intégrée et durable des
risques de catastrophes représente un défi majeur pour les années à venir, nécessitant des efforts
concertés à tous les niveaux de la société en vue de préparer et d’atténuer les impacts potentiels sur
l’environnement et les vies humaines.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES