La Synthèse
La Synthèse
La Synthèse
La synthèse de documents :
Qu’est-ce que c’est exactement ?
Objectifs produire un nouveau document organisé et cohérent, à partir d’éléments sélectionnés
dans différentes sources d’information exposer de façon concise des éléments essentiels pour
informer et répondre à une question réorganiser des savoirs existants pour répondre à un sujet ou
une question faire le point sur un ensemble de données en présentant méthodiquement l’état
d’une question
I- Définition de l’exercice.
C’est un exercice très codifié qui permet d’aller d’un dossier très disparate à une rédaction
finale cohérente.
b- L’introduction
Il est d’usage (mais ce n’est pas une obligation) de commencer par une phrase d’accroche en
rapport avec le thème abordé par le dossier. Cette phrase poser s’appuyer soit sur l’actualité,
soit une idée générale. L’introduction contient la présentation des auteurs des documents, sans
qu’il soit besoin obligatoirement de préciser leur titre, leur date de publication, leur support
Méthodologie de la synthèse
(journal, roman, article…) ni leur maison d’édition même si elle est indiquée. Par ailleurs, elle
indique une problématique, c'est-à-dire la question que l’on se pose à propos du dossier et qui
permettra d’orienter la synthèse autour d’un sujet précis en insufflant un dynamisme à son
travail. Enfin, elle débouche sur l’annonce du plan, qu’il faudra impérativement respecter tel
qu’il a été annoncé.
c- Le développement
Il consiste en deux ou trois grandes parties qui développent chacune un point de vue, un axe
traitant la problématique énoncée en introduction. Chaque partie commence par une phrase
d’introduction (couramment appelée mini-introduction) qui annonce les deux ou trois
paragraphes qui seront développés dans la partie concernée. Chaque partie est séparée de la
précédente par une transition (qui peut être très courte, 1 phrase mais qui doit faire ressortir la
logique de l’enchaînement) qui rappelle ce dont on a parlé et annonce ce dont on va parler. -3-
Les paragraphes sont construits et ordonnés à partir des documents du dossier. On évite la
simple juxtaposition en confrontant ces documents les uns aux autres par leurs convergences,
oppositions ou complémentarités. Pour cela, on se sert de connecteurs logiques qui marquent le
cheminement logique de la pensée. Chaque auteur doit apparaître au moins une fois dans chaque
partie, faute de quoi le devoir sera pénalisé par une note en dessous de la moyenne. Un même
auteur peut, tout naturellement, être cité deux fois dans un même paragraphe. Il est défendu de
dire « le document un…. Mais le document deux… ». On emploie en effet toujours le nom de
l’auteur ou une désignation qui permette de le reconnaître immédiatement et sans ambiguïté.
La première fois que l’on cite un auteur, on indique aussi le titre de son document (sources et
dates ne sont pas nécessaires, sauf si elles apportent un éclairage particulier). Comment
confronter les documents ? On peut préparer la confrontation des idées à l’aide d’un tableau à
double entrée, par exemple comme celui présenté ci-dessous.
Méthodologie de la synthèse
Idée …..
Idée …..
d- La conclusion
C’est un court paragraphe (plus court que l’introduction) qui récapitule la synthèse tout en
répondant à la problématique posée dans l’introduction. Il s’agit d’établir un bilan sur le mode
: « on a vu que… , on encore pu constater que… , etc… -4- donc on peut en déduire que… »
La conclusion doit répondre à la problématique définie dans l’introduction.
Il est permis d’employer au cours du devoir l’énonciation que l’on veut : nous, on, je. Encore
faut-il n’en pas changer (on ne passe pas du nous au on puis au je, ou inversement). Néanmoins,
comme une synthèse est à considérer comme un compte-rendu que l’on ferait à un patron ou à
un comité d’entreprise (qui n’aurait pas eu le temps de lire le dossier ou d’assister à une réunion
où le thème aurait été abordé), on essaie autant que possible de rester objectif. L’objectivité
Méthodologie de la synthèse
figure d’ailleurs parmi les consignes indiquées en tête du dossier. Pour cela, le mieux est encore
de se dispenser de ces pronoms et rédiger à l’aide de formulations impersonnelles. Mais leur
emploi n’est en aucun cas défendu ni pénalisé.
b- Le plan retenu.
Il dépend bien sûr du dossier et des thèses, arguments et exemples qui le parcourent. Il n’y a
pas de plan miracle qui fonctionne à coup sûr pour toute synthèse. On peut cependant penser à
certains types de plans faciles à mettre en œuvre : dialectique, thématique, chronologique,
analytique. Une stratégie efficace consiste cependant à remarquer qu’il faut parfois combiner
deux types de plan pour construire une synthèse réussie.
Plan par catégories Les documents décrivent un phénomène, ils étudient les différents aspects
de la question en variant les approches : par exemple pour une synthèse sur la délinquance qui
aborde les points de vue économique, sociologique et psychologique. Ce plan vaut aussi pour
la description d’un phénomène et des sous-problèmes qu’il pose : synthèse sur les problèmes
posés par l’informatique, chaque partie va envisager un domaine, comme les individus, les
entreprises, la collectivité.
Plan analytique Il utilise largement des arguments de type logique. Il étudie une situation
donnée, avant de remonter aux causes, puis d'envisager les conséquences. Il peut aussi, en
dernier lieu, examiner les possibilités d'infléchir le phénomène observé (solutions), dans un
sens ou dans un autre.
1
Attention à éviter la contraction (cf. Aristote, Métaphysique, livre G, 3, 20, trad. J. Tricot,
page 195. – Paris : Vrin, « Bibliothèque des textes philosophiques », 1981, tome 2 : Il est
impossible que le même attribut appartienne et n’appartienne pas en même temps, au même
sujet et sous le même rapport).
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