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Méthode Développement Constuit

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Méthode développement construit

Pour que votre développement soit construit, c’est-à-dire ordonnée selon des faits, le
temps, l’espace, une logique… le plus sûr est d’apprendre à utiliser une introduction,
un développement divisé en petits paragraphes selon le sujet et une conclusion.
L’introduction doit répondre à 2 objectifs :
•clarifier le sujet en définissant les mots clés,

•poser le sujet (peut se faire sous forme interrogative),

•présenter son plan

La conclusion répond au sujet posé et peut élargir le propos. (ex : sujet, l’Allemagne
nazie, un régime raciste et totalitaire (1933-1939)) Ex : L’Allemagne nazie est une
dictature mais c’est également un régime totalitaire, antisémite et raciste. Après s’être
préparée à la guerre entre 1933 et 1939, elle entraîne une grande partie de l’Europe
dans la Seconde Guerre mondiale.

Au brouillon
- Lire le sujet et souligner les mots clés qu’il faudra définir.
- Faire une liste des connaissances, avec des notions clés, dates et évènements
majeurs, lieux géographiques, chiffres, personnages importants.
- Classer ses connaissances : faire un plan en deux ou trois parties selon le sujet
demandé. Vous pouvez faire des colonnes / carte mentale...

- la rédaction devra comporter au minimum 20 lignes.

La rédaction elle-même
- Rédiger une introduction : en trois phrases maximums vous devez présenter le sujet
(THÈME) en n’oubliant pas de situer dans le temps et l’espace. Attention à ne pas
affirmer une réponse dès l’introduction.

- Rédiger une problématique

- Le développement : il est composé de 2 ou 3 parties (qui correspondent à des


paragraphes pour plus de clarté). Chaque partie traite une idée, indiquée au départ : il
est donc nécessaire de fournir 1 EXEMPLE pour chaque idée

- Faire des phrases courtes et claires. Penser à utiliser des mots de liaisons
(connecteurs Logiques / mots de liaison).

- Rédiger une conclusion : elle résume le développement, et surtout répond à


l’introduction (et à la problématique)

- Bien se relire : l’orthographe et l’expression comptent aussi.


• Avoir des idées claires, et des connaissances précises
• Ne pas utiliser le « futur » en histoire
• Ne pas utiliser « je »
• Aérer sa copie : passer une ligne entre intro et développement, entre les parties du
développement et avant la conclusion
• Éviter le hors sujet : chaque phrase doit correspondre à la question posée

Les différents types de plan


Voici les quatre types de plans les plus fréquents mais on peut en proposer un autre
(lorsque vous maîtrisez parfaitement l’exercice).

A / Le plan chronologique

Ce plan ne peut être utilisé qu’en histoire ; chaque partie correspond à une étape.

Exemples de sujets attendant ce type de plan :

« Quelles sont les grandes phases de la Première Guerre mondiale ? »

« Comment s’est déroulée la décolonisation de l’Asie ? »

B / Le plan suggéré par le sujet

Ce plan découle logiquement de la lecture du sujet : les différentes parties y sont


mentionnées et séparées par des virgules ou des mots de liaison.

Exemples : « Quelles sont les causes et les conséquences de la guerre froide ? »

« Montrer que l’Union Européenne est une puissance mais limitée. »

C / Le plan thématique

Chaque partie traite un aspect du sujet (économie, société, politique…)

Exemple : « Quels sont les spécificités des territoires ultramarins ? » (éloignement


géographique, statuts, climats…)

Ce plan peut être donné par la définition du mot clé. Par exemple, à chaque fois que
l’on démontre qu’un état est totalitaire, on part de la définition de l’état totalitaire (état
ou toute la vie politique, économique et sociale est contrôlée par la personne au
pouvoir, refusant la diversité des idées et des comportements) en introduction et dans
le développement, on cherche à savoir si dans chaque domaine (politique, économie,
société) la définition est vérifiée.

D / Le plan « dialectique » (oui/non)

Le plan est intéressant mais peut être dangereux : il faut bien faire attention à ne pas
dire le contraire dans les deux parties.

Exemple : « La France est-elle une grande puissance ? »

1.Elle est puissante parce que…

2.Elle est moins puissante que d’autres États parce que…

Conclusion : La France est une puissance intermédiaire qui possède des atouts lui
permettant d’agir au niveau mondial mais elle ne peut pas….

Dans la forme, l’aspect de la copie


•Le développement construit doit être ordonné et aéré.

•On accepte plus facilement un manque de connaissances que d’organisation.

•Il faut sauter une ligne entre l’introduction et le développement ainsi qu’entre le
développement et la conclusion.

•Attention à ne pas affirmer une réponse dès l’introduction. (Exemple : L’URSS est un
état totalitaire parce que…). Là, le sujet doit être juste posé : il faut, dans le
développement, prouver sa réponse laquelle ne sera donnée que dans la conclusion.
Tableau des principaux mots de liaison
Les relations entre les différents points du raisonnement sont explicites par des connecteurs logiques
(ou mots de liaison) : adverbes, conjonctions de coordination ou de subordination.

Relation logique Connecteurs (articulations) logiques / mots de liaison

et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d’abord, ensuite, enfin, d’une
Addition ou gradation part, d’autre part, non seulement … mais encore, voire, de surcroît, d’ailleurs,
avec, en plus de, outre, quant à, ou, outre que, sans compter que…

puis, premièrement…, ensuite, d’une part … d’autre part, non seulement …


Classer
mais encore, avant tout, d’abord…

mais, cependant, en revanche, or, toutefois, pourtant, au contraire, néanmoins,


Restriction ou malgré, en dépit de, sauf, hormis, excepté, tandis que, pendant que, alors que,
opposition tant + adverbe + adjectif + que, tout que, loin que, bien que, quoique, sans
que, si … que, quel que + verbe être + non…

car, parce que, par, grâce à, en effet, en raison de, du fait que, dans la mesure
Cause où, à cause de, faute de, puisque, sous prétexte que, d’autant plus que,
comme, étant donné que, vu que, non que…

ainsi, c’est pourquoi, en conséquence, par suite, de là, dès lors, par
Indiquer une conséquent, aussi, de manière à, de façon à, si bien que, de sorte que,
conséquence tellement que, au point … que, de manière que, de façon que, tant … que, si
… que, à tel point que, trop pour que, que, assez pour que…

si, peut-être, probablement, sans doute, éventuellement, à condition de, avec,


Condition ou
en cas de, pour que, suivant que, selon (+ règle de « si »), à supposer que, à
supposition ou
moins que, à condition que, en admettant que, pour peu que, au cas où, dans
hypothèse
l’hypothèse où, quand bien même, quand même, pourvu que….

Comparaison ou ou, de même, ainsi, également, à la façon de, à l’image de, contrairement à,
équivalence ou conformément à, comme, de même que, ainsi que / aussi … que, autant …
parallèle que, tel … que, plus … que, plutôt … que, moins … que…

But pour, dans le but de, afin de, pour que, afin que, de crainte que, de peur que…

Indiquer une
ou, autrement, sinon, soit … soit, ou … ou…
alternative

Expliciter c’est-à-dire, en effet, en d’autres termes…

Illustrer par exemple, c’est ainsi que, comme, c’est le cas de…

Conclure (utilisé au total, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion,
surtout pour la finalement, somme toute, en peu de mots, à tout prendre, en définitive, après
conclusion d’une tout, en dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de l’analyse, au
production écrite) fond, pour conclure, en bref, en guise de conclusion…

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