Phonologie Cours
Phonologie Cours
Phonologie Cours
Introduction : C’est un cours de la phonologie fonctionnelle initié par le français A. Martinet, qui
étudie la fonction des unités sonores.
La phonétique et la phonologie étudient les unités de la deuxième articulation : minimales,
distinctives (permettre de distinguer des significations) et non significatives (qui n’ont pas de
sens).
L’unité de base de la phonologie est le phonème.
Quel objet ? : L’étude du matériau sonore d’une langue.
Le matériau sonore signifie tous qui participent à la production de la parole : les sons, les accents,
le rythme, la mélodie…
Segmentaux
Matériau Suprasegmentaux (on ne peut pas les segmenter)
La phonétique étudie le matériau sonore d’une langue naturelle (les langues naturelles sont le
seul code doublement articulé) en général, sans s’inscrire dans une langue déterminée et sans
préoccuper du sens. En revanche la phonologie étudie la fonction de ce matériau sonore dans une
langue déterminée.
Quel objectif?
La phonétique décrit le matériau sonore, pendant que la phonologie identifie la fonction de
chaque fait sonore dans une langue précise. (La fonction ne s’établit qu’à l’intérieur d’une
langue.)
La phonétique → La description.
La fonction permet de distinguer des significations. Les unités sont étudiées en tant qu’unité d’un
système.
La langue est un système de signes dont les unités entretiennent des rapports d’interdépendance :
elles entretiennent des rapports d’équivalence et d’opposition.
Séance 2 : Mardi 9 Octobre 2018
* On ne peut pas modifier les symboles et il ne faut pas les confondre avec les lettres.
*Dans la représentation matérielle de la transcription phonétique, il n’y a pas de ponctuation.
* La transcription phonétique ne représente pas les sons, elle représente la parole et la chaine
parlée.
*Le principe des langues naturelles est principalement l’oral, l’écrit est artificiel.
* La langue est doublement articulée (organisée) sur deux niveaux d’analyse.
* La transcription phonétique est un artifice comme l’écriture, elle doit suivre l’oral.
* Il faut mettre tout ce qui a été dit, comme les accents obligatoires et secondaires, les flèches
pour représenter le rythme et la mélodie de la chaine parlée.
Ouverte [a] « la »
N.B. : Ce qui est entre les crochets c’est [le signifiant] et ce qui est entre les guillemets c’est
« le signifié ».
Séance 3 : Mardi 23 Octobre 2018
Rappel :
*Le mode d’articulation désigne le mode d’échappement de l’air. Pour les consonnes, il ya
toujours blocage, que ce soit total ou partiel. Pour les voyelles, il n’y a pas blocage, il ya
juste rapprochement des organes. Quand le blocage est total, les consonnes sont
appelées des occlusives et quand il est partiel, on parle des constrictives.
*Le lieu d’articulation désigne pour les consonnes le lieu où se situe le blocage qu’il soit
total ou partiel, pour les voyelles il désigne le lieu où la cavité buccale est la plus réduite.
*Les semi-voyelles (les semi-consonnes) [ɥ], [w], [j] : elles ne sont ni voyelles ni
consonnes, elles sont à la fois proches des voyelles (il n’ya pas de blocage), et des
consonnes (il ya une vibration, il s’agit d’une certaine pression sur les organes qui produit
un bruit).
I-L’origine de la phonologie
*La phonologie commence à partir de Nicolas De Troubetskoï, qui est le fondateur de la
phonologie structurale. Il s’est basé sur l’opposition langue/parole de Saussure ; (la parole
est acte individuel, particulier et volontaire alors que la langue est une convention sociale,
collective, emmagasinée consciemment ou inconsciemment).
*Pour Troubetskoï, la langue est une forme tandis que la parole est une substance.
*Pour Saussure la linguistique ne pourrait pas être une discipline scientifique si elle
n’identifie pas son objet ; l’objet de la linguistique c’est la langue qui est un objet
constant, homogène et stable, or la parole est accidentelle, mais on peut inventer une
autre discipline linguistique qui étudie la parole.La même chose pour Troubetskoï qui doit
identifie l’objet d’étude de la phonologie, qui est le phonème. Il doit le distinguer du son.
*Le son est une substance (je peux le mesurer, l’enregistrer), le phonème est une forme
(car il a une fonction, on ne peut pas le mesurer).
*La phonétique, qui décrit le matériau sonore des langues naturelles, étudie la parole qui
est une substance et la phonologie, qui identifie le fonctionnement générale d’une
langue, étudie la langue qui est une forme.
* Un phonème a une fonction linguistique parce qu’il permet de différencier ou de
discriminer les significations, à chaque fois qu’un son permet de passer d’une signification
à une autre, il a une fonction.
Le but de la phonologie c’est de déterminer la fonction de chaque fait sonore, le but de la
phonétique c’est de décrire le matériau sonore et donner le maximum de caractéristiques
d’un son.
*On marque un son entre deux crochets [], et on marque un phonème entre deux barres
obliques //.
*La phonologie permet de distinguer les significations (les traits distinctifs qui ont des
fonctions) et les traits redondants.
Exemple :
* Dans le couple [ʃ] /[ʒ], Chou [ ʃu ] ➔ joue [ ʒu ],on trouve les caractéristiques suivantes :
-Le son [ʃ]est consonne sourde, alors que le son [ʒ] est une consonne sonore.
En phonétique toutes ces caractéristiques sont très importantes, mais en phonologie sauf
le dernier trait (sourd/sonore) qui a une fonction puisqu’elle permet de distinguer ces
deux sons, alors que les autres traits sont redondants.
*La phonologie ne sélectionne pas aléatoirement parmi les faits phonétiques. Tout dans
une langue a une fonction, sauf que ce sont des fonctions différentes.
II-Les étapes d’une analyse phonologique
Martinet développe la théorie phonologique de Troubetskoï, mais il remet en question
l’opposition langue/parole, pour Martinet la description d’une langue ne peut se faire
qu’à partir de son fonctionnement réel (ce que les gens disent réellement).
1-constitution d’un corpus
Le corpus est un échantillon représentatif d’une langue déterminée. Le corpus doit
préexister à mon analyse. Le corpus est la garantie de l’objectivité scientifique du
chercheur, Il prémunit contre la subjectivité du chercheur.
Séance 4+ Séance 5 (deux séances de rattrapage) : Vendredi 2 Novembre 2018
Rappel :
Martinet s’est basé sur le concept de fonction qui implique nécessairement le concept de
pertinence qui renvoie à la fonction de communication, c’est à dire ce qui est pertinent
dans la communication.
La phonétique garde tous les traits, par contre la phonologie ne s’intéresse que des traits
distinctifs (qui ont une fonction).
*Définition du phonème
B- Un phonème est l’unité fonctionnelle, il a une fonction, donc c’est une forme non
une substance
C- Les phonèmes sont des unités discrètes : ils comptent par leur présence ou leur
absence, il n’y a pas de gradation.
Un trait discret ou bien il est là ou bien il n’est pas là, le phonème n’a pas de
variante : [ţabl], [tiR], [te]
*Faire des Tableaux qui contiennent les caractéristiques phonétiques de chaque son.
Il suffit d’une seule paire minimale pour établir le statut phonologique d’un
phonème.
5- Vérification par le procédé de commutation
C- [ţe] [ţaR] *ţo+ *ţɔR] [tiR] [ty] [tu]: Pas de paires minimales, une distribution
incomplète à cause du contexte linguistique →distribution complémentaire : *ţ+ suivi
des voyelles ouvertes, [t] suivi des voyelles fermées
Rappel :
*Définition du phonème
A-Un phonème est l’unité minimale distinctive et non significative de la 2ème
articulation.
B- Un phonème est l’unité fonctionnelle, il a une fonction.
C- Les phonèmes sont des unités discrètes : ils comptent par leur présence ou leur
absence, il n’y a pas de gradation.
D- Un phonème est un faisceau de traits distinctifs réalisés simultanément.
E-Les phonèmes sont en nombre limité dans un système ou dans une langue.
F- Un phonème est une classe de sons, un phonème peut se réaliser par plusieurs
sons : même en variant les prononciations, le sens ne change pas.
H- Un phonème appartient à un système, il entretient des rapports d’oppositions
avec les phonèmes du même système.
*Les étapes d’une analyse phonologique
1-constitution d’un corpus : on construit le corpus car la langue est illimitée, c’est un
processus qui s’étale sur des zones géographiques trop larges pour être saisie par une
personne. Un corpus se construit spécialement pour une étude particulière et il doit être
représentatif.
2-Description phonétique du corpus : transcription phonétique et description
phonétique des caractéristiques du son et étude des phénomènes d’assimilation et
de dissimilation.
Les phénomènes d’assimilation : les sons se rapprochent pour pouvoir prononcer.
Les phénomènes de dissimilation : les sons se différencient pour pouvoir prononcer.
3-Liste des sons : un tableau qui continent les caractéristiques phonétiques de
chaque son
4- La recherche des paires minimales : Ce sont deux unités linguistiques, constituées
généralement de deux syllabes de sens différents.
5- Vérification par le procédé de commutation : Le procédé de commutation est le
seul procédé linguistique qui permet d’identifier les unités distinctives.
Chaque consonne doit être comparée à toues les consonnes de la langue et chaque
voyelle doit être comparée à toues les voyelles de la langue.
6- Dressement du contenu phonologique des phonèmes
L’ensemble des traits qui permet de le distinguer par rapport aux phonèmes de la
même classe de la même langue. Ils sont en nombre déterminé.
Exercice : Faites l’analyse phonologique de la langue F qui contient les sons
suivants : [k g f v]
*Recherche des paires minimales :
[kaR] ; [gaR] ;[faR] ; [vaR]
‘’ car ‘’ ; ‘’ gare ‘’, ‘’ phare ‘’ ; ‘’ var ‘’
*Vérification par le procédé de commutation :
La commutation est le faite de remplacer [k]par [g] dans les mêmes conditions pour
vérifier si le sens change ou non ? La réponse et oui, la même chose pour [f] et[v]
→ /k/ ≠ /g/ ≠ /f/ ≠ /v/
Cette langue contient 4 phonèmes / k g f v /
*Le contenu phonologique :
[k] →/k/ : occlusive ; dorso-palatale, orale, sourde
[g] →/g/ : occlusive ; dorso-palatale, orale, sonore
[ f]→/f/: constrictive ; labiodentale, fricative, orale, sourde
[v] →/v/: constrictive ; labiodentale, fricative, orale, sonore
La distribution
On va prendre un exemple d’assimilation pour voir la distribution :
[pļã] « Plan » [blã] « blanc » c’est le même /l/, mais en phonétique j’ai un [l] sonore et un
[ļ] sourd, c’est un phénomène d’assimilation et c’est le [p] qui a assourdi [l].
Considérons le corpus suivant :
[ɔpsεʁvatjɔ̃] « observation » [ɔptƏniʁ] « obtenir » [apsã] « absent »
Dans tout mon corpus, à chaque fois que j’aurais un [s] j’aurais systématiquement un [p]
au lieu de [b] : le [s] assourdit systématiquement le [b], une consonne sourde assourdit le
[b], le [t] aussi.
J’aurais établi le statut phonologique de[b]qui s’oppose à [p]: [bal] « balle »-
[pal] « pâle »/ [bu] « bout »- [pu] « pou »
Je vais étudier la distribution de/b/ : est ce qu’il a une distribution complète, c’est-à-dire
est ce qu’on le trouve dans tous les contextes quelque soit l’environnement sonore, ou
bien est ce qu’il y a des contextes où il n’apparait pas.
Il ya une distribution partielle du phonème /b/ précédé d’une consonne sourde, il y a
systématiquement [p], il ya donc neutralisation de l’opposition /b/ ≠/p/.
La neutralisation c’est quand une opposition phonologique existante disparait
ponctuellement dans un contexte déterminé.
Exemple : Le phonème /l/ se réalise phonétiquement en deux sons [l] en contexte sonore
et [ļ] en contexte sourd.
L’opposition /b/ ≠/p/se neutralise ponctuellement dans ce contexte, il n’y a jamais le
phonème /b/, il ya toujours le phonème /p/. C’est l’archiphonème qui prend cette
position /P/.
La neutralisation de l’opposition phonologique /b/≠/p/donne lieu à un archiphonème /P/
dont les traits pertinents sont les traits communs aux deux phonèmes.
Un archiphonème doit être marqué en majuscule.
La neutralisation pour les voyelles :
*Pour l’opposition /o/ ≠/ɔ/:
On va étudier la distribution dans les différents contextes :
En syllabe fermée, j’ai l’opposition/o/ ≠/ɔ/. :[sot] « saute » ≠[sɔt] « sotte »
Quand la syllabe est fermée par le son [z] ([ʁɔz] « rose ») et le son [ʁ] ([tɔʁ] « tort »)
l’opposition /o/ ≠/ɔ/ est neutralisée, il y a toujours un /ɔ/, et donc on a l’archiphonème
/O/.
En syllabe ouverte accentuée, l’opposition /o/ ≠/ɔ/ est neutralisée, il y a toujours un /o/
et donc on a l’archiphonème /O/.
En général, en position atone, la règle générale s’applique : dans une syllabe fermée, on a
une voyelle ouverte. Dans une syllabe ouverte, on a une voyelle fermée.
*Pour l’opposition /e/≠ /ε /
En position finale et en syllabe ouverte, il ya toujours l’opposition /e/≠ /ε / : [e] « et » ≠ [ε
] « est » - [fe] « fée » ≠ [fε ] « fait » -[ne] « nez » ≠ [nε ] -« nait ».
En position finale et en syllabe fermée, il y a toujours neutralisation de l’opposition /e/≠
/ε /, il s’agit de l’archiphonème /E/.
*Pour l’opposition /ø/≠ /œ / :
En position finale en syllabe ouverte, il y a toujours neutralisation de l’opposition
/ø/≠ /œ / , il s’agit de l’archiphonème /ø/.
En position finale en syllabe fermée, l’opposition /ø/≠ /œ / est maintenue :
[ʒ œn] « jeune » ≠ [ʒ øn ] « jeûne » - [vœl] « veulent » ≠ [vøl ] « veule » -
Quand la syllabe est terminée par les sons [f v ʒ ʁ] , c’est systématiquement toujours
[œ] , il ya donc neutralisation et donc il s’agit de l’archiphonème/ø/.
Les traits pertinents des archiphonèmes :
On va chercher les traits communs des deux phonèmes.
Pour l’archiphonème /E/ :
/e/ antérieure ; mi-fermée ; non arrondie
/ε / antérieure ; mi-ouverte ; non arrondie ; orale
→ /E/ antérieure ; médiane ; non arrondie ; orale
Pour l’archiphonème /O/ :
/o/ postérieure ; mi-fermée ; arrondie
/ ɔ / postérieure ; mi-ouverte ; arrondie ; orale
→ /O/ postérieure ; médiane ; orale
Remarque : Toutes les voyelles postérieures sont arrondies et pour les voyelles
antérieures il ya des oppositions (/i/et/e/sont non arrondies par contre /y/est arrondie).
Le tableau phonologique de Martinet
N.B. : Le /l/ et le /ʁ/ ne sont pas dans le tableau parce que Martinet les considèrent
comme des phonèmes hors système, parce qu’ils ne partagent aucun trait avec les autres
phonèmes : /l/est la seule latérale et /ʁ/est la seule uvulaire du système.
Séance8: Mardi 11 Décembre 2018
*[p] et [m] :
-Recherche de paires minimales : [pɔ̃] « pont » et [mɔ̃] « mon »
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [p] par [m], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /p/ ≠/m/.
*[p] et [t] :
-Recherche de paires minimales : [pɔ̃] « pont » et [tɔ̃] « ton»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [p] par [t], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /p/ ≠/t/.
*[p] et [d] :
-Recherche de paires minimales : [pɔ̃] « pont » et [dɔ̃] « don»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [p] par [d], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /p/ ≠/d/.
*[p] et [n] :
-Recherche de paires minimales : [pɔ̃] « pont » et [nɔ̃] « non»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [p] par [n], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /p/ ≠/n/.
*[p] et [k] :
-Recherche de paires minimales : [pɔ̃] « pont » et [kɔ̃] « con»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [p] par [k], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /p/ ≠/k/.
*[p] et [g] :
-Recherche de paires minimales : [pɔ̃] « pont » et [gɔ̃] « gon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [p] par [g], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /p/ ≠/g/.
*[p] et [ɲ] :
-Recherche de paires minimales : [pɔ̃] « pont » et [ɲɔ̃] « gnon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [p] par [ɲ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /p/ ≠/ɲ/.
*[p] et [l] :
-Recherche de paires minimales : [pɔ̃] « pont » et [lɔ̃] « long»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [p] par [l], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /p/ ≠/l/.
*[p] et [ʁ] :
-Recherche de paires minimales : [pɔ̃] « bon » et [ʁɔ̃] « rond»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [p] par [ʁ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /p/ ≠/ʁ/.
*[m] et [t] :
-Recherche de paires minimales : [mɔ̃] « mon » et [tɔ̃] « ton»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [m] par [t], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /m/ ≠/t/.
*[m] et [d] :
-Recherche de paires minimales : [mɔ̃] « mon » et [dɔ̃] « don»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer[m] par [d], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /m/ ≠/d/.
*[m] et [n] :
-Recherche de paires minimales : [mɔ̃] « mon» et [nɔ̃] « non»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [m] par [n], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /m/ ≠/n/.
*[m] et [k] :
-Recherche de paires minimales : [mɔ̃] « mon » et [kɔ̃] « con»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [m] par [k], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /m/ ≠/k/.
*[m] et [g] :
-Recherche de paires minimales : [mɔ̃] « mon » et [gɔ̃] « gon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [m] par [g], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /m/ ≠/g/.
*[m] et [ɲ] :
-Recherche de paires minimales : [mɔ̃] « mon » et [ɲɔ̃] « gnon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [m] par [ɲ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /m/ ≠/ɲ/.
*[m] et [l] :
-Recherche de paires minimales : [mɔ̃] « mon » et [lɔ̃] « long»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [m] par [l], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /m/ ≠/l/.
*[m] et [ʁ] :
-Recherche de paires minimales : [mɔ̃] « mon » et [ʁɔ̃] « rond»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [m] par [ʁ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /m/ ≠/ʁ/.
*[t] et [d] :
-Recherche de paires minimales : [tɔ̃] « ton » et [dɔ̃] « don»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer[t] par [d], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /t/ ≠/d/.
*[t] et [n] :
-Recherche de paires minimales : [tɔ̃] « ton» et [nɔ̃] « non»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [t] par [n], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /t/ ≠/n/.
*[t] et [k] :
-Recherche de paires minimales : [tɔ̃] « ton » et [kɔ̃] « con»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [t] par [k], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /t/ ≠/k/.
*[t] et [g] :
-Recherche de paires minimales : [tɔ̃] « ton » et [gɔ̃] « gon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [t] par [g], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /t/ ≠/g/.
*[t] et [ɲ] :
-Recherche de paires minimales : [tɔ̃] « ton » et [ɲɔ̃] « gnon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [t] par [ɲ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /t/ ≠/ɲ/.
*[t] et [l] :
-Recherche de paires minimales : [tɔ̃] « ton » et [lɔ̃] « long»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [t] par [l], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /t/ ≠/l/.
*[t] et [ʁ] :
-Recherche de paires minimales : [tɔ̃] « ton » et [ʁɔ̃] « rond»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [t] par [ʁ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /t/ ≠/ʁ/.
*[d] et [n] :
-Recherche de paires minimales : [dɔ̃] « don» et [nɔ̃] « non»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [d] par [n], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /d/ ≠/n/.
*[d] et [k] :
-Recherche de paires minimales : [dɔ̃] « don » et [kɔ̃] « con»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [d] par [k], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /d/ ≠/k/.
*[d] et [g] :
-Recherche de paires minimales : [dɔ̃] « don » et [gɔ̃] « gon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [d] par [g], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /d/ ≠/g/.
*[d] et [ɲ] :
-Recherche de paires minimales : [dɔ̃] « don » et [ɲɔ̃] « gnon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [d] par [ɲ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /d/ ≠/ɲ/.
*[d] et [l] :
-Recherche de paires minimales : [dɔ̃] « don » et [lɔ̃] « long»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [d] par [l], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /d/ ≠/l/.
*[d] et [ʁ] :
-Recherche de paires minimales : [dɔ̃] « don » et [ʁɔ̃] « rond»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [d] par [ʁ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /d/ ≠/ʁ/.
*[n] et [k] :
-Recherche de paires minimales : [nɔ̃] « non » et [kɔ̃] « con»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [n] par [k], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /n/ ≠/k/.
*[n] et [g] :
-Recherche de paires minimales : [nɔ̃] « non » et [gɔ̃] « gon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [n] par [g], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /n/ ≠/g/.
*[n] et [ɲ] :
-Recherche de paires minimales : [nɔ̃] « non » et [ɲɔ̃] « gnon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [n] par [ɲ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /n/ ≠/ɲ/.
*[n] et [l] :
-Recherche de paires minimales : [nɔ̃] « non » et [lɔ̃] « long»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [n] par [l], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /n/ ≠/l/.
*[n] et [ʁ] :
-Recherche de paires minimales : [nɔ̃] « non » et [ʁɔ̃] « rond»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [n] par [ʁ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /n/ ≠/ʁ/.
*[k] et [g] :
-Recherche de paires minimales : [kɔ̃] « con » et [gɔ̃] « gon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [k] par [g], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /k/ ≠/g/.
*[k] et [ɲ] :
-Recherche de paires minimales : [kɔ̃] « con » et [ɲɔ̃] « gnon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [k] par [ɲ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /k/ ≠/ɲ/.
*[k] et [l] :
-Recherche de paires minimales : [kɔ̃] « con » et [lɔ̃] « long»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [k] par [l], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /k/ ≠/l/.
*[k] et [ʁ] :
-Recherche de paires minimales : [kɔ̃] « con » et [ʁɔ̃] « rond»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [k] par [ʁ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /k/ ≠/ʁ/.
*[g] et [ɲ] :
-Recherche de paires minimales : [gɔ̃] « gon » et [ɲɔ̃] « gnon»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [g] par [ɲ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /g/ ≠/ɲ/.
*[g] et [l] :
-Recherche de paires minimales : [gɔ̃] « gon » et [lɔ̃] « long»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [g] par [l], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /g/ ≠/l/.
*[g] et [ʁ] :
-Recherche de paires minimales : [gɔ̃] « gon » et [ʁɔ̃] « rond»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [g] par [ʁ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /g/ ≠/ʁ/.
*[ɲ] et [l] :
-Recherche de paires minimales : [ɲɔ̃] « gnon » et [lɔ̃] « long»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [ɲ] par [l], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /ɲ/ ≠/l/.
*[ɲ] et [ʁ] :
-Recherche de paires minimales : [ɲɔ̃] « gnon » et [ʁɔ̃] « rond»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [ɲ] par [ʁ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /ɲ/ ≠/ʁ/.
*[l] et [ʁ] :
-Recherche de paires minimales : [lɔ̃] « long » et [ʁɔ̃] « rond»
-Vérification par commutation :
-Est-ce que le fait de remplacer [l] par [ʁ], dans ce contexte [-ɔ̃], le sens change ou non ?
-Oui, le sens a changé, on a deux significations différentes et donc il s’agit de deux
phonèmes différents : /l/ ≠/ʁ/.
-/b/ est bilabial comme /p/et /m/ et il est également sonore par rapport à /p/ qui est
sourd, et oral par rapport à /m/ qui est nasal.
-/d/ est apico-dental comme /t/et /n/ et il est également sonore par rapport à /t/ qui est
sourd, et oral par rapport à /n/ qui est nasal.
-/g/ est dorso-palatale comme /k/et /ɲ/ et il est également sonore par rapport à /k/ qui
est sourd, et oral par rapport à /ɲ/ qui est nasal.