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Guide Atex

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Etablissement de CARRIERES-SUR-

SEINE

EVALUATION DES RISQUES


D’EXPLOSION SUR LES LIEUX
DE TRAVAIL

OCTROBRE 2020
DATE DESCRIPTION REDACTION/VERIFICATION APPROBATION
N° AFFAIRE : 18 436 Page : 2/45
1 03/2020 Etude ATEX J. SCHLOTTER LiG
CRISTAL ECO CHALEUR ETUDE ATEX
Carrières-sur-Seine (78) Sommaire

Sommaire

Sommaire 3
Liste des illustrations 5
Liste des tableaux 5
Préambule 6
1. Références réglementaires et champ d’application 7
1.1. Références réglementaires liées aux ATEX 7
1.2. Définitions et champ d’application 9
1.2.1. Conditions à réunir pour une explosion 9
1.2.2. Conséquences pour les travailleurs en cas d’explosion 11
1.2.3. Critère d’exclusion de la réalisation d’un zonage ATEX 12
2. Méthodologie mise en œuvre pour l’évaluation des
risques et la définition des ATEX 13
2.1. Méthodologie mise en œuvre 13
2.1.1. Les mesures techniques 14
2.1.2. Les mesures organisationnelles 14
2.1.3. Prise en compte de la durée de présence d’une ATEX 15
2.2. Le classement en zones des emplacements dangereux 16
2.3. Actions à entreprendre à la suite du classement et de
l’évaluation des risques 17
3. Présentation du site et identification des sources de
dégagement 18
3.1. Présentation générale du site - Identification des sources de
dégagements 18
3.2. Identification des produits dangereux utilisés et/ou stockés
sur le site 22
3.3. Conclusion 23
4. Présentation des mesures techniques et
organisationnelles 24
4.1. Descriptif du réseau de gaz naturel à l’extérieur du bâtiment
24

OTE INGENIERIE 3/45


CRISTAL ECO CHALEUR ETUDE ATEX
Carrières-sur-Seine (78) Sommaire

4.2. Descriptif du réseau de gaz naturel à l’intérieur du bâtiment


26
4.2.1. Cheminement jusqu’aux installations de combustion 26
4.2.2. Description des panoplies brûleurs 28
4.2.3. Description des équipements de sécurité sur les
installations de combustion 30
4.3. Mesures techniques et de protection du réseau de gaz
naturel 32
4.3.1. Détection de fuite de gaz avec asservissement 32
4.3.2. Ventilation naturelle du local 34
4.3.3. Vannes de sécurités et de coupure 38
4.4. Mesure organisationnelle - Contrôle du réseau 39
5. L’évaluation des risques 40
5.1. Zones à risques – Utilisation du Gaz Naturel 40
5.1.1. Chaudière gaz et brûleurs 40
5.1.2. Réseau gaz extérieur 41
5.1.3. Calcul de la probabilité annuelle d’apparition d’une fuite
dans le local (hors champ proche brûleur) 41
5.2. Evaluation du risque – Conclusion 43
6. Classement des zones à risques 45

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CRISTAL ECO CHALEUR ETUDE ATEX
Carrières-sur-Seine (78) Liste des tableaux

Liste des illustrations

Illustration n° 1 : Hexagone de l’explosion ................................................................ 9


Illustration n° 2 : Plan masse du site avec les réseaux .......................................... 20
Illustration n° 3 : Représentation graphique de la LIE et de la LSE........................ 22
Illustration n° 4 : Coupe du réseau d’alimentation en gaz ...................................... 25
Illustration n° 5 : Cheminement du réseau gaz à l’intérieur des locaux .................. 26
Illustration n° 6 : Coupe de la panoplie gaz – alimentation du brûleur ................... 28
Illustration n° 7 : Localisation des détecteurs gaz................................................... 33
Illustration n° 8 : Ventilation haute dans la fosse .................................................... 38

Liste des tableaux

Tableau n° 1 : Caractérisation des effets de surpressions sur les travailleurs


exposés .............................................................................................. 11
Tableau n° 2 : Métrologie déployée et visant à caractériser les ATEX .................. 13
Tableau n° 3 : Numéro des parcelles cadastrales et surfaces qui y sont
associées ............................................................................................ 15
Tableau n° 4 : Les appareils de combustion ........................................................... 18
Tableau n° 5 : Caractéristique du gaz naturel ........................................................ 22
Tableau n° 6 : Caractéristiques du réseau gaz....................................................... 24
Tableau n° 7 : Probabilité de fuite sur les équipements d’un réseau de gaz ......... 42
Tableau n° 8 : Probabilité de fuite sur un réseau de gaz ........................................ 42
Tableau n° 9 : Données d’entrées .......................................................................... 43
Tableau n° 10 : Evaluation du risque ATEX sur le site de la chaufferie ................. 43

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Préambule

La réglementation française concernant les atmosphères explosives,


communément appelée « Réglementation ATEX », fait suite à deux directives
européennes, concernant :

 les prescriptions visant à améliorer la protection en matière de sécurité et


de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque
d’atmosphère explosive (Directive 1999/92/CE du 16 décembre 1999),

 les appareils et les systèmes de protection destinés à être utilisés en


atmosphère explosive (Directive 2014/34/UE du 26 février 2014).

L’évaluation du risque d’explosion doit conduire à l’établissement de deux


documents distincts permettant au chef d’établissement de démontrer qu’il a atteint
ses objectifs. Ces deux documents sont :

 Le diagnostic de vulnérabilité au risque d’explosion : Qui comprend toutes


les informations techniques permettant d’identifier les aires où des
atmosphères explosives sont présentes et ayant donné lieu au zonage des
installations. Cette étape et l’objet de ce dossier.

 Le Document Relatif à la Protection contre les Explosions (DRPE) qui est


le plan d’actions permettant de démontrer que les risques d’explosion sont
maîtrisés dans l’établissement concerné.

A ce titre, il est nécessaire, dans chaque établissement, de procéder à une


évaluation des risques spécifiques créés ou susceptibles d’être créés par
des atmosphères explosives (diagnostic ATEX).

Le présent document porte sur l’évaluation des risques d’explosion au sein de la


nouvelle chaufferie gaz qui sera exploitée par CRISTAL ECO CHALEUR à
Carrières-sur-Seine.

Ce site est équipé de 3 chaudières alimentées au gaz naturel et permettant


d’apporter les calories nécessaires au fonctionnement du réseau de chaleur de
l’aire urbaine.

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1. Références réglementaires et champ


d’application

1.1. Références réglementaires liées aux ATEX

La mise en œuvre des dispositions réglementaires en matière d’ATEX impose la


constitution d’un document relatif à la protection contre les explosions, qui a pour
but de décrire les emplacements où il existe un risque résultant d’une atmosphère
explosive.

OTE Ingénierie s’est vu confier la mission d’évaluation des risques au sein de


l’établissement, qui comporte les volets suivants :

 l’identification des zones à atmosphères explosives potentielles,


comprenant :
o la recherche des données relatives à l’inflammabilité et l’explosivité
des produits susceptibles de former des ATEX au sein de
l’établissement,
o l’analyse des installations mettant en œuvre ces produits,
o l’identification des sources d’inflammation potentielles,

 le classement en zones des emplacements où des ATEX peuvent se


présenter,

 l’évaluation des risques de formation et d’inflammation des ATEX, en


prenant notamment en compte la probabilité que des ATEX puissent se
présenter et persister, la probabilité que des sources d’inflammation
deviennent actives ainsi que l’étendue des conséquences prévisibles en
cas d’explosion.

Sachant que la prise en compte du risque explosion s’inscrit dans la démarche


globale de la prévention des risques, l’étude relative au risque explosion au sein de
l’établissement a été menée en association avec les personnes ayant une bonne
connaissance des installations au sein de la société Cristal Eco Chaleur.

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Les principales références réglementaires en matière de protection des travailleurs


contre les risques d’explosion sont les suivantes :

 la directive 1999/92/CE (pour la sécurité des travailleurs) transposée en


droit français par les décrets n° 2002-1553 et 2002-1554 du 24 décembre
2002 (ceux-ci étant insérés dans le titre 2 du livre 2 du Code du Travail au
chapitre VII), La directive 1999/92/CE a été transposée en droit français
par les textes suivants :
o article R. 4216-31 du Code du travail relatif à la prévention des
explosions
o articles R. 4227-42 à R. 4227-54 du Code du travail relatifs à la
prévention des explosions,
o arrêté du 8 juillet 2003 relatif à la signalisation de sécurité et de santé
au travail,
o arrêté du 8 juillet 2003 relatif à la protection des travailleurs
susceptibles d’être exposés à une atmosphère explosive,
o arrêté du 28 juillet 2003 relatif aux conditions d'installation des
matériels électriques dans les emplacements où des atmosphères
explosives peuvent se présenter.

 directive n° 2014/34/UE du 26 février 2014 relative aux équipements


destinés à être utilisés en zones explosives :
o La directive est transposée en droit français aux articles R. 557-1-1 à
R. 557-5-5 et R. 557-7-1 à R. 557-7-9 du code de l’environnement par
le décret 2015-799 du 1er juillet 2015 relatif aux produits et
équipements à risques (domaine plus étendu que celui du matériel
ATEX).

En complément, la mise en œuvre s’appuie sur des normes développées au


niveau européen. Parmi celles-ci, on peut retenir en particulier les normes
suivantes :

 NF EN 1127-1, Atmosphères explosives. Prévention de l’explosion et


protection contre l’explosion. Partie 1 : Notions fondamentales et
méthodologie,

 NF EN 60079, Atmosphères explosives. Parties 0 à 31 : Matériel,


exigences, aide au zonage et modes de protection,

 NF EN 60079-10-1 : classement des emplacements – Atmosphères


explosives gazeuses,

 NF EN 60079-10-2 : classement des emplacements – Atmosphères


explosives poussiéreuses.

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1.2. Définitions et champ d’application

Une atmosphère explosive est une atmosphère qui pourrait devenir explosive en
raison des conditions locales et/ou opérationnelles. C’est un mélange d’air, dans
les conditions atmosphériques, et de substances inflammables (vapeurs,
brouillards ou poussières) dans lequel, après inflammation, la combustion se
propage à l’ensemble du mélange non brûlé.

1.2.1. Conditions à réunir pour une explosion

Une explosion est un phénomène de libération soudaine d’énergie générant une


augmentation brutale de volume en milieu ouvert ou de pression en milieu clos.

Une explosion d’ATEX résulte de la simultanéité de plusieurs facteurs.

Illustration n° 1 : Hexagone de l’explosion

Néanmoins les conditions d’une explosion dite « ATEX » sont retreintes aux
paramètres suivants :

 la température ambiante : la Norme indique une valeur de


20 °C
o Nous choisissons d’adapter cette notion aux conditions rencontrées
par l’exploitant (elle peut être adaptée au cas par cas entre – 10 à +
40 °C),

 la pression atmosphérique : 1 013 mbar,

 la proportion d’oxygène dans l’air : 21 % (unique comburant)


Une ATEX peut exploser par l’apport d’une source d’inflammation suffisante. La
norme NF EN 1127-1 identifie les 13 sources d’inflammation suivante :

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 Flammes nues,

 Surfaces chaudes,

 Matériels électriques (une étincelle d’origine électrique peut résulter de


l’ouverture ou de la fermeture d’un circuit ou d’un faux contact). Un
fonctionnement en basse tension ne constitue pas une mesure de
protection contre les explosions,

 Chocs mécaniques,

 Electricité statique (généralement liée à un processus de


contact/séparation, une mise à la terre est nécessaire pour permettre
l’écoulement des charges), liaison à la terre des brides sur les conduites

 Courants vagabonds et protection cathodique,

 Foudre,

 Ondes électromagnétiques Radio,

 Ondes électromagnétiques domaine spectral,

 Rayonnements ionisants,

 Ultrasons,

 Compression adiabatiques et ondes de choc,

 Réactions exothermiques,

De manière générale, en milieu de travail, des atmosphères explosibles peuvent


se former, en raison de la présence de :

 gaz et vapeurs, tels que :


o combustibles pour les installations de chauffage, de séchage…,
o gaz combustibles stockés,
o vapeurs de solvants inflammables stockés ou manipulés,

 poussières combustibles susceptibles de constituer avec l’air des nuages


explosifs lors d’opérations courantes (chargement ou déchargement de
produits pulvérulents, dépoussiérage de filtres…).

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1.2.2. Conséquences pour les travailleurs en cas d’explosion

De manière générale, en cas d’explosion, les travailleurs se trouvent exposés à


des risques qui résultent :

 des phénomènes incontrôlés d’inflammation et de pression, tels que


rayonnement thermique, flammes, ondes de choc, projection de débris,

 de la présence de produits de réaction nocifs,

 de l’appauvrissement de l’air en oxygène indispensable à la respiration.

Tableau n° 1 : Caractérisation des effets de surpressions sur les travailleurs


exposés

Types d’effets
Surpression (mbar) Référence
constatés
1000
TNO, 1989
700 (correspondant
TM5-1300 US Department of
Létaux par effets potentiellement à 99 % de
the Army 1990
directs : hémorragies létalité)
pulmonaires) Centre de recherche du
200 (correspondant
service de santé des armées
potentiellement à 1 % de
1982
létalité)

Létaux (par effets Baker, 1983, Lees, 1996 ;


140
indirects) Guide MU 90
50
Less, 1996
Irréversibles 20 (effets indirects par bris de
Guide MU90
vitres)
Détérioration des
340 INERIS
tympans

Les explosions représentent approximativement 0,05 % des accidents du


travail. Cependant en moyenne, les explosions invalident 8 fous plus et tuent
30 fois plus que les autres accidents du travail.

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1.2.3. Critère d’exclusion de la réalisation d’un zonage ATEX

Les dispositions du Code du Travail en matière d’ATEX concernent tout


établissement qui stocke ou met en œuvre des substances inflammables, à l’état
de gaz, de vapeur, d’aérosol ou de solide pulvérulent et qui, par conséquent, est
confronté au risque de formation et d’explosion d’ATEX.

Il est précisé dans l’article R. 4227-42 que le zonage ATEX ne s’applique pas :

 1° Zones servant directement au traitement médical de patients et pendant


celui-ci ;

 2° Utilisation des appareils à gaz ;

 3° Fabrication, maniement, utilisation, stockage et transport d'explosifs et


de substances chimiques instables.

Il peut également être exclu du champ d’application de ce document les


électrovannes ou tous autres équipements dans la mesure où ils sont
conformes à la directive GAZ.

Il restera néanmoins nécessaire de considérer les équipements connexes et les


locaux situés à proximité de ces zones.

Concernant les canalisations, les points à risques se situent au niveau des brides,
les soudures ne sont pas considérées dès lors que les normes internationales en
matière de conception sont respectées.

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2. Méthodologie mise en œuvre pour l’évaluation


des risques et la définition des ATEX

2.1. Méthodologie mise en œuvre

La méthodologie mise en œuvre pour la détermination de zone à risque


d’explosion est synthétisée dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 2 : Métrologie déployée et visant à caractériser les ATEX

ETAPE MOYENS

1 Identification des produits dangereux utilisés et/ou stockés sur le site

Identification des sources de dégagements (process, manipulation,


2
transfert …)
Présentation des mesures techniques et organisationnelles de
3
prévention et de protection
Evaluation des risques d’apparition d’une ATEX (qualitatif, semi-
4
quantitatif ou quantitatif)

5 Classement des zones et représentation graphique

La première étape consiste à établir une liste des matières susceptibles de générer
des ATEX. La seconde étape consiste à identifier les procédés de mise en œuvre
pouvant conduire à la formation de ces atmosphères explosives. On s’intéressera
ensuite à l’ensemble des mesures techniques et organisationnelles mises en
œuvre sur le site étudié.

A l’issue de cette phase de l’étude, l’ensemble des opérations de travail pouvant


être à l’origine d’une atmosphère explosive aura été identifié. Dans un second
temps, il faudra effectivement évaluer le risque d’explosions, en tenant compte des
critères suivants :

 la probabilité du risque d’explosion définie elle-même à partir des deux


paramètres suivants (zonage ATEX x présence source d’inflammation =
probabilité d’apparition d’une explosion).

 la gravité potentielle d’une explosion (paramètres pris en considération :


volume des zones ATEX, caractéristiques explosives du produit : Pmax,
vitesse de montée en pression, Kst…).

La mise en place d’un zonage ATEX sera la résultante de cette analyse de risque
visant à coupler la probabilité de présence d’une zone ATEX à la gravité d’une
potentielle explosion.

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2.1.1. Les mesures techniques

Les mesures techniques de protection contre les explosions peuvent porter sur les
aspects suivants :

 la suppression des sources d’inflammation, grâce :


o aux actions sur les différents types de sources d’inflammations
(vérification de la conformité des installations électriques, interdiction
de fumer, permis de feu, vérification des mises à la terre ….),

 la mise en place de mesures d’atténuation des effets d’une explosion :


o décharge de la pression d’explosion (mise en place d’évents),
o dispositifs permettant d’arrêter le développement d’une explosion
dans une enceinte ou une canalisation (vannes à fermeture rapide,
extincteurs déclenchés…),

 les exigences en matière d’équipement de travail (sélection des appareils


en fonction de la catégorie exigée).

2.1.2. Les mesures organisationnelles

Les mesures portent sur :

 la rédaction de consignes présentant les risques d’explosion et les moyens


de protection,

 la formation et la sensibilisation du personnel au risque « explosion »,

 la surveillance des travailleurs durant leur présence en ATEX (ex :


balisage),

 la sécurité des opérations de maintenance,

 le nettoyage des installations,

 l’organisation des visites d’inspection,

 la signalisation des emplacements présentant un risque d’explosion. En


effet, les emplacements où des ATEX peuvent se présenter en quantités
susceptibles de présenter un risque pour la santé et la sécurité des
travailleurs doivent être signalés au niveau de leurs accès respectifs, par le
panneau d’avertissement adéquat.

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2.1.3. Prise en compte de la durée de présence d’une ATEX

Pour évaluer la nécessité de mise en place d’un zonage ATEX, il convient de tenir
compte de la durée attendue d’apparition d’une atmosphère explosive.

Afin de déterminer des classes de fréquence, il est possible de s’appuyer sur


différents textes ou normes, dont :

 le projet de norme néerlandaise NPR 79 140-2 « classification of


hazardous areas with respect to explosion hazard – Part 2 : Dust explosion
hazard, based on NEN-EN 50 283-3 »

 l’industrie pétrolière, qui est familière du risque ATEX a développé une


autre échelle, également présentée dans le tableau ci-dessous (API 505).
Tableau n° 3 : Numéro des parcelles cadastrales et surfaces qui y sont associées

Probabilité
Elevée Moyenne Faible Improbable
d’une ATEX
Durée de
présence NEN- > 1 000 100 < heures 10 < heures par
< 10 heures / an
EN 50 283-3 heures/an par an < 1 000 an < 100
(poussières)
Durée de
présence API > 1 000 10 < heures par 1 < heures par
< 1 heure / an
505 (gaz et heures/an an < 1000 an < 10
liquides)
Classement
Zone 0 Zone 1 Zone 2 Hors zone
gaz et vapeurs
Classement
Zone 20 Zone 21 Zone 22 Hors zone
poussières
A noter que les valeurs de 10, 100 et 1 000 heures par an ne sont données que comme une
position provisoire.

Le paramètre probabilité d’une atmosphère explosive pourrait se définir comme


suit :

 probabilité élevée  zones 0 et 20 (danger permanent)

 probabilité moyenne  zones 1 et 21 (danger potentiel)

 probabilité faible  zones 2 et 22 (danger moindre)

 improbable  emplacement non dangereux ne


donnant pas lieu à la mise en place d’un zonage ATEX

La définition des zones à risque d’explosion s’appuiera également sur :

 d’autres documents divers, notamment édités par l’INRS et les CRAM,

 les spécificités des installations : nature des produits mis en jeu,


caractéristiques techniques des appareils (débit, aspiration, nettoyage…),

 le retour d’expérience.

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2.2. Le classement en zones des emplacements dangereux

Un emplacement dangereux est un emplacement où une atmosphère explosive


peut se présenter en quantités telles que des mesures sont nécessaires en vue de
protéger les travailleurs contre les risques d’explosion.

Le classement par zone est une exigence particulière de


la directive 1999/92/CE. Ce classement en zone s’effectue
toujours sous la responsabilité du chef d’établissement.

Les emplacements dangereux sont classés en zones en fonction de la nature, de


la fréquence ou de la durée de présence d’une atmosphère explosive, suivant les
définitions de la directive ATEX 1999/92/CE. La délimitation des zones à risque
d’explosion répond à un double objectif :

 limiter l’étendue des zones,

 mettre en place et utiliser un matériel adapté au risque de la zone


considérée.

Zone 0 et 20 : emplacement où une atmosphère explosive consistant en un


mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou
de brouillard (zone 0), de nuage de poussières combustibles (zone 20) est
présente en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment ;

Zone 1 et 21 : emplacement où une atmosphère explosive consistant en un


mélange avec l’air de substances inflammable sous forme de gaz, de vapeur ou de
brouillard (zone 1), de nuage de poussières combustibles (zone 21) est susceptible
de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal ;

Zone 2 et 22 : emplacement où une atmosphère explosive consistant en un


mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou
de brouillard (zone 2), de nuage de poussières combustibles (zone 22) n’est pas
susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou n’est que de courte
durée, s’il advient qu’elle se présente néanmoins.
Ces zones devront faire l’objet d’une signalisation sur le site, par le biais du
panneau d’avertissement réglementaire suivant. Elles impliqueront
également la mise en place de matériels spécifiques ATEX.

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2.3. Actions à entreprendre à la suite du classement et de


l’évaluation des risques

A l’issue de cette analyse des risques et du classement en zones des


emplacements où des ATEX peuvent se présenter, chaque employeur devra en
particulier procéder aux démarches suivantes :

 élaboration du document relatif à la protection contre les explosions,

 définition des matériels à installer ou examen de l’adéquation des


matériels installés dans ces zones (à réaliser avec le concours d’un
organisme spécialisé, tel celui procédant aux vérifications des installations
électriques),

 mise en œuvre des mesures de prévention et de protection nécessaires,


de nature technique ou organisationnelle,

 formation du personnel sur les risques liés aux ATEX,

 coordination des différents intervenants pouvant travailler sur le site afin de


diminuer les risques.

Ces informations figureront dans le document relatif à la protection des travailleurs


contre les risques d’explosion.

Le DRPCE devra faire l’objet d’une mise à jour périodique, notamment lorsque des
modifications sont apportées aux lieux, aux équipements ou à l’organisation du
travail.

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3. Présentation du site et identification des


sources de dégagement

3.1. Présentation générale du site - Identification des


sources de dégagements

La chaufferie utilise en priorité l’énergie thermique provenant de l’usine


d’incinération d’ordures ménagères de Carrières-sur-Seine, implantée à proximité.
Cette énergie est issue de la valorisation des déchets, et est fournie sous forme de
vapeur « basse pression », pour alimenter le réseau de distribution de chaleur des
communes de Chatou, Carrières-sur-Seine, Houilles et Montesson (78).

Le site objet de cette étude est une installation de combustion visant à permettre
l’alimentation d’un réseau de chaleur. La chaufferie développe une puissance de
63,3 MW PCI thermique, grâce aux 3 chaudières installées sur le site. Le site
abrite les équipements et installations suivantes :

 Les échangeurs de chaleurs

 Les pompes permettant la circulation au sein du réseau de chaleur

 Une unité d’adoucissement de l’eau pour permettre l’appoint du réseau


de chaleur et alimenter les chaudières (suite aux purges)

 Un local coupe-feu 2 heures abritant le Tableau Général Basse Tension


(TGBT). Il n’y a pas de transformateur HT/BT en chaufferie. Ce
transformateur est dans les locaux de l’usine d’incinération et hors
périmètre de la chaufferie,

 Une aire d’arrivée de gaz,

 Des places extérieures de parking

 Un réseau de collecte des eaux pluviales associé à un séparateur


d’hydrocarbure.

 Evacuations des fumées : 1 cheminée auto stable multi conduit

Les installations de combustion présente sur le site sont présentées ci-dessous.


Tableau n° 4 : Les appareils de combustion

Puissance
Unités Implantation Combustible
thermique

Chaudière 1 Fosse 14,5

Chaudière 2 Gaz naturel 24,4


Local
chaufferie
Chaudière 3 24,4

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La température de rejet sera de 220 °C pour une vitesse d’éjection de 8 m/s.

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Les utilités présentes :

 Gaz : panoplie d’arrivée y compris double électrovanne de sécurité et


distribution vers les chaudières avec sous-comptages par chaudière. La
pression dans le réseau est de 1 bar. Un approfondissement de l’étude
est nécessaire compte tenu de la présence du gaz naturel.

 Eau potable : panoplie d’arrivée d’eau potable et de traitement d’eau


(adoucisseurs). Ne présente aucune caractéristique de formation
d’une ATEX.

 Eaux pluviales : Après décantation et séparation des hydrocarbures, un


point de mesure permettra d’effectuer des contrôles sur la qualité de l’eau.
Ces eaux seront ensuite rejetées dans le réseau eau pluvial de la
commune de Montesson qui rejoint la Seine. Ne présente aucune
caractéristique de formation d’une ATEX.

 Eaux usées : il s’agit des eaux qui sont envoyées vers le réseau
d’assainissement collectif. Les eaux usées industrielles sont constituées
des eaux de lavage des sols, des eaux de régénération de l’adoucisseur et
des eaux de de vidanges des équipements (en cas d’incident ou
d’entretien). Ne présente aucune caractéristique de formation d’une
ATEX.

 Les produits d’entretien seront stockés à l’intérieur des bâtiments et sur


rétention si leur dangerosité le justifie. Les déchets dangereux
éventuellement produits (bidons ayant contenu des produits dangereux,
huiles de maintenance usagées, etc.) seront stockés de manière isolée et
dans un contenant adapté avant leur enlèvement vers une filière de
traitement adaptée. La quantité de produit présente ne justifie
d’approfondir l’étude.

Les chaudières sont équipées des équipements de sécurité conformément à la


norme NF EN12828 (soupape de sécurité (nombre 2), limiteur de pression …).

Rappelons que les risques liés à la présence de l’équipement en lui-même à


savoir la chaudière sont exclus du champ d’application de la directive ATEX.
Notons que ce risque est traité via la directive machine. Chaque brûleur
bénéficiera du marquage CE conformément à la directive Gaz Européenne
90/396 CE.

L’illustration suivante présente un plan masse du site.

Illustration n° 2 : Plan masse du site avec les réseaux

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Fosse

Local Chaufferie

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3.2. Identification des produits dangereux utilisés et/ou


stockés sur le site

L’unique produit utilisé sur le site et susceptible d’engendrer une atmosphère


explosive est le gaz naturel. Il est utilisé comme combustible pour l’alimentation
des différentes chaudières.

Tableau n° 5 : Caractéristique du gaz naturel

Groupe Densité des Energie


Température
LIE / LSE d’explosivité vapeurs ou gaz minimale
Produit d’auto- d’inflammation
(%) (pour le par rapport à l’air
inflammation
matériel) (= 1) en µJ

Gaz LIE = 5 %
naturel I 0,68 540°C 300
(méthane) LES = 15 %

Illustration n° 3 : Représentation graphique de la LIE et de la LSE

Un risque d’explosion existe donc si les concentrations dans le local sont


comprises entre la LIE et la LES à savoir entre 5 et 15 % (vol/vol).

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Le gaz naturel est principalement composé de méthane qui, avec un seul atome
de carbone, est la plus petite des molécules d’hydrocarbures.

Sa faible densité (densité = 0,68 donc plus léger que l’air) présente des avantages
en termes de sécurité. Il n’y a pas d’accumulation de produit au sol sous forme de
nappe de gaz ou de vapeur.

Cette faible densité fait que spontanément, en l’absence de toute agitation, le


méthane s’élève rapidement dans l’atmosphère, à raison d’une vitesse de
l’ordre de 0,8 m/s. De plus, la moindre agitation de l’air permet de disperser les
molécules de méthane étant donné leur faible masse.

Malgré cela, la dangerosité d’une explosion, en termes de conséquences


potentielles, doit conduire à respecter des prescriptions de sécurité visant à la
prévention des risques.

La température d’auto inflammation étant également très élevée, le risque


d’explosion lié à un contact avec une surface chaude peut être, hors événement
accidentel exclut. Aucune surface externe des équipements n’atteint ce type
de température en fonctionnement normal.

3.3. Conclusion

L’unique produit identifié sur le site étant le gaz naturel, il convient de suivre son
cheminement depuis le poste de livraison jusqu’au brûleur des unités de
combustion.

L’utilisation du gaz naturel est intégralement automatisée, aucune intervention


humaine n’est nécessaire. Ainsi l’unique source de dégagement possible est liée à
une fuite sur l’un des équipements dans lequel chemine ce produit.

Les chapitres suivants permettent de présenter le réseau ainsi que les


équipements de sécurités présents autour de ce dernier. Dans ces chapitres sont
également détaillées les mesures organisationnelles mises en œuvre pour
empêcher l’apparition d’une ATEX.

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4. Présentation des mesures techniques et


organisationnelles

De manière générale le réseau gaz sera constitué des conduites suivantes

Tableau n° 6 : Caractéristiques du réseau gaz

Tronçon Diamètre Pression Longueur en m Type de réseau


Arrivée au poste
Gestion par GRDF (détente de 4 bar à 1 bar)
de livraison
Entre le poste et
les vannes de
DN 250 171
sécurités
extérieures Enterrée
Entre les vannes
et l’entrée de la DN 250 10
chaufferie
Entre l’entrée de la
chaufferie et l’une DN 250 6
des 3 brides
Entre les brides
DN 250 et les
DN 150 15
bruleurs dans le Aérien
local chaufferie
Entre les brides
DN 250 et le
DN 125 10
bruleur dans la
fossee

4.1. Descriptif du réseau de gaz naturel à l’extérieur du


bâtiment

Le gaz naturel sera acheminé jusqu’au site via le réseau de GRDF enterré.

Les vannes de coupure répertoriées en amont de la pénétration du réseau sur le


site sont les suivantes :

 vanne de raccordement (sur le domaine public) +

 vanne générale dans le poste de détente (détente 4 bar à 1 bar, au droit


du poste de livraison). Les vannes sont automatiques et asservies à des
pressostats. Cette partie est gérée par GRDF qui s’engage ainsi à livrer à
l’exploitant 1 bar.

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Une canalisation enterrée chemine depuis le poste de livraison/détente GrDF


extérieur au site jusqu’aux vannes positionnées à l’extérieur du bâtiment. Cette
canalisation enterrée présentera un DN250 et une pression de 1 bar maximum.

Les vannes de barrage extérieures seront sous coffret verre dormant, la panoplie
ne sera pas confinée mais ouverte sur l’extérieur. Le coffret sera ventilé.

Les canalisations de gaz seront réalisées selon les standards de GrDF pour la
partie extérieure, et pour le reste, et si nécessaire, selon la DESP 97/23, directive
des équipements sous pression de gaz, ainsi que selon les normes européennes
de construction pour le matériau du tube et le procédé de soudure. Elles seront, si
nécessaire, dimensionnées avec un facteur de sécurité par rapport à la pression
de service, éprouvées à l’eau à 1,5 fois la pression de service, largement
supportées et avec des coudes pour éviter tout effort mécanique anormal.

A l’extérieur du site le réseau se compose :

 D’une vanne manuelle ¼ de tour

 Deux électrovannes de coupure d’alimentation combustible asservies aux


équipements de détection gaz/incendie et pression

Illustration n° 4 : Coupe du réseau d’alimentation en gaz

Positionnement de la détection gaz au droit de la ventilation haute centrale.

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4.2. Descriptif du réseau de gaz naturel à l’intérieur du


bâtiment

4.2.1. Cheminement jusqu’aux installations de combustion

Depuis les vannes extérieurs le réseau chemine en enterrée jusqu’au local


chaufferie gaz. Le réseau DN 250 se divise, via 3 brides en 3 réseaux alimentant
les 3 chaudières du site.

Illustration n° 5 : Cheminement du réseau gaz à l’intérieur des locaux

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4.2.2. Description des panoplies brûleurs

La détente entre 1 bar et 300 mbar se fait au niveau de chaque bruleur.

Illustration n° 6 : Coupe de la panoplie gaz – alimentation du brûleur

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4.2.3. Description des équipements de sécurité sur les installations de


combustion

Les équipements de sécurité comprendront notamment :

Pour le corps de chauffe sous pression (non soumis à la DESP):

 deux soupapes de sécurité à ressort tarée à la pression de calcul du


générateur,

 une sécurité d’excès de pression, par pressostat de sécurité agréé,

 un limiteur de température intégré à la régulation de température pour l’arrêt


brûleur,

 une sécurité d’excès de température par un transmetteur associé à un relais à


seuil de sécurité agréé et plombé, disposé dans l’armoire de commande,

 une sécurité de manque d’eau par pressostat mini,

 une sécurité de manque de débit par un contrôleur à palette de sécurité


agréé.

L’ensemble de ces sécurités sera monté sur une manchette adaptée sur la
tubulure départ chaudière comprenant également un manomètre de contrôle
monté sur une rampe isolable et vidangeable.

Pour l’équipement de chauffe :

 une sécurité de détection de flamme avec son amplificateur relais associé ou


intégré à la came numérique,

 la détection gaz au-dessus des rampes gaz et dans le local chaudière

 les sécurités d’excès ou de manque de pression combustible,

 les électrovannes de coupure d’alimentation combustible,

 les vannes manuelles de coupure de combustible situées à l’extérieur du


bâtiment.

 les sécurités air comburant.

Pour le contrôle de chauffe :

 les compteurs gaz,

 les mesures de températures eau départ et retour,

 la mesure du taux d’oxygène résiduel,

 la sonde de mesure de température des fumées,

 l’armoire d’analyse CO en continu, requise par la règlementation concernant


les installations de combustion sera installée.

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Le système de contrôle commande assurera les fonctions :

 de collecte des informations et des mesures,

 d'automatisme et de régulation des équipements et du process,

 de conduite et supervision au sens de l'aide à l'exploitation,

 de gestion en temps réel,

 de gestion en temps différé.

Précisons que le site sera équipé d’un système de gestion technique centralisée lui
permettant de fonctionner sans présence permanente d’un opérateur. En effet, le
1
contrôle des alarmes s’effectuera de manière continue par télésurveillance (report
des alarmes aux techniciens d’astreinte).

Toute alarme des paramètres déclenche l’appel automatique du personnel


d’astreinte et ce jusqu’à acquittement de l’appel. Quotidiennement (en dehors du
weekend et des jours fériés), des visites de contrôle et des relevés nécessaires au
fonctionnement des installations seront effectués par les agents d’exploitation.

En ce qui concerne les bruleurs, ils disposent de 2 mesures de protection


intégrées :

 détecteur de présence de flamme avec coupure automatique


d’alimentation gaz naturel en cas de perte de cette dernière

 dispositif delta P (mini/max) régulant l’alimentation en gaz pour une bonne


combustion soumis là aussi à un contrôle périodique de bon
fonctionnement.

1
Equipements fonctionnant en circuit eau chaude et donc non soumis aux mêmes critères
de fonctionnement que pour les réseaux vapeur « sans présence humaine permanente ».

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4.3. Mesures techniques et de protection du réseau de gaz


naturel
L’objectif de l’ensemble de ces mesures de sécurité sur le réseau est de prévenir
tout accident majeur en adéquation avec l’analyse des risques réalisée dans le
cadre de l’obtention des autorisations au titre de la législation sur les ICPE.

4.3.1. Détection de fuite de gaz avec asservissement

La chaufferie est équipée d’un dispositif de détection de fuite de gaz (de type
OLDHAM MX43 avec capteurs OLCT 10N, situés en différents endroits dans le
bâtiment :

 au-dessus des panoplies de chaque bruleur (à moins de 3 m de ces


dernières), soit 3 détecteurs

 dans le volume du bâtiment, en partie haute à proximité de la ventilation


haute (cf illustration ci-dessous). Ce point concerne le local et la fosse.

Le déclenchement de la détection gaz entraînera des actions suivant 3 seuils :

 er
1 seuil correspondant à 15 % de la Limite Inférieure d’Explosivité (LIE) :
alarme sonore et visuelle et transmission d’un message d’alarme
automatique au téléphone d’astreinte,

 2
ème
seuil correspondant à 20 % de la LIE : arrêt des équipements
concernés et coupure de l’alimentation en gaz du local,

 3
ème
seuil correspondant à 30 % de la LIE : coupure de l’alimentation en
électricité des installations concernées et sirène d’alarme générale.

La vérification et le contrôle de ces équipements de détection sera effectué par


une société agréée au moins une fois par an.

La chaufferie est également équipée d’une détection incendie (fumées) qui est
asservie à la coupure des énergies.

Les détecteurs d’explosimétrie sont contrôlés et étalonnés périodiquement selon la


méthodologie fournie par le constructeur.

Dans le cas des chaufferies haute pression sans présence humaine permanente, il
convient de respecter la norme NF EN 32 020.4. Ces contrôles et étalonnages
sont réalisés, selon le cas, par l’exploitant ou par des organismes compétents, ils
donnent lieu à des enregistrements dans le livret de chaufferie.

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Illustration n° 7 : Localisation des détecteurs gaz


Repositionnement de la détection gaz au droit de la ventilation haute centrale.

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4.3.2. Ventilation naturelle du local

Les locaux d’utilisation sont contraints de posséder une large ventilation. Cette
dernière prévue réglementairement est dimensionnée pour empêcher la formation
d'atmosphère explosible ou nocive et fournir la quantité d’air nécessaire au bon
fonctionnement des appareils de combustion. Le DTU 65.4 définit les règles de
l’art relatives à la ventilation des locaux.

 Dimensionnement ventilations BASSE FOSSE

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 Dimensionnement ventilations HAUTE FOSSE

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 Dimensionnement ventilations BASSE SURFACE

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 Dimensionnement ventilations HAUTE SURFACE

La ventilation basse doit être capable d’amener la quantité d’air nécessaire à un


bon balayage du local. Toutes les dispositions doivent être prises pour que le
balayage général soit assuré en permanence mêmes pendant les périodes d’arrêt
des brûleurs. Des dispositions efficaces et durables doivent être prises pour
empêcher l’obstruction, même partielle, des ventilations hautes et basses.

Les conditions de ventilation de la zone gaz permettront de diluer et d’être tolérant


à ce type de fuite minime.

Aucune étude aéraulique n’a été réalisée dans le bâtiment, mais on peut supposer,
étant donné la proximité des détecteurs par rapport aux sources de dégagement,
et de la densité plus légère du gaz naturel, qu’une fuite éventuelle sera détectée
(présence d’un détecteur par brûleur).

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Illustration n° 8 : Ventilation haute dans la fosse

Ventilation haute du local


fosse et du brassage
d’air

4.3.3. Vannes de sécurités et de coupure

Ces éléments sont présentés dans la parie 4.1 et 4.2.

Il s’agit de :

 une vanne manuelle ¼ tour,

 deux vannes redondantes à sécurité positive avec une fermeture asservie


à la détection gaz du local et à une mesure de pression basse dans la
canalisation

 sur chaque conduite spécifique à une chaudière se trouvent des vannes


de sécurité (sur la panoplie gérée par le brûleur)

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4.4. Mesure organisationnelle - Contrôle du réseau


L’objectif de l’ensemble de ces mesures de sécurité sur le réseau est de prévenir
tout accident majeur en adéquation avec l’analyse des risques réalisée dans le
cadre de l’obtention des autorisations au titre de la législation sur les ICPE.

D'après un texte validé par le CLATEX lors de la réunion du 18 novembre 2005, si


les règles de conception, d'installation, d'entretien et de maintenance des
chaudières industrielles sont respectées, les risques de formation d'ATEX sont
maîtrisés, si bien qu'il est improbable qu'une ATEX dangereuse puisse se
former. De plus, la conformité aux Directives traitant ce type d'équipement et
l'application de normes harmonisées valent présomption de conformité par rapport
aux exigences de la Directive 1999 / 92 / CE. Ce classement hors zone ATEX
implique les respects des règles suivantes :

 Le respect des réglementations, des règles de l’art et des normes


harmonisées préexistantes à la Directive 1999/92/CE permettent, dès la
conception et l’implantation des installations ou pendant leur exploitation,
de maîtriser les risques

 Les réseaux d'alimentation en combustible sont conçus et réalisés par des


techniciens compétents. Les canalisations sont protégées contre les
agressions extérieures et repérées par les couleurs normalisées.

 Toute tuyauterie susceptible de contenir du gaz fait l'objet d'une vérification


d'étanchéité avant sa mise en service.

 L’exploitant dispose d’un plan à jour décrivant le réseau de canalisation et


les équipements ainsi que les accessoires nécessaires à la sécurité.

 Des organes de coupure sont prévus réglementairement, et permettent


d'interrompre rapidement l'alimentation en combustible des appareils de
combustion et de mettre le réseau en sécurité.

 Les locaux d’utilisation sont contraints de posséder une large ventilation.


Cette dernière prévue réglementairement est dimensionnée pour
empêcher la formation d'atmosphère explosible ou nocive et fournir la
quantité d’air nécessaire au bon fonctionnement des appareils de
combustion. Le DTU 65.4 définit les règles de l’art relatives à la ventilation
des locaux.

Le contrôle de ces équipements se fera ponctuellement.

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5. L’évaluation des risques

Le classement ou le non-classement d’une zone se base sur une évaluation des


risques qui prend en compte

 La maitrise de la fréquence d’apparition des « ATEX » (ventilation,


nettoyage ….)

 Maitrise de la fréquence d’apparition des sources d’inflammation (facteurs


humains et techniques, notamment les matériels « ATEX »

 Maitrise de la gravité des explosions (limitations des effets de surpression


limitation de la propagation

5.1. Zones à risques – Utilisation du Gaz Naturel

5.1.1. Chaudière gaz et brûleurs

Rappelons que les équipements thermiques proprement dits sont exclus du champ
d’application de la réglementation ATEX, mais sont tenus de répondre à d’autres
législations spécifiques.

Seul le volume de la chaufferie qui abritera ces équipements thermiques est


concerné par la réglementation ATEX. En effet, des mélanges explosifs gaz-air
pourraient se former notamment en cas de fuite accidentelle de gaz naturel.

La chaudière est équipée dans le volume de la chaufferie de détecteurs de gaz


placés au-dessus des brûleurs, avec asservissement à deux vannes redondantes
de coupure de l’arrivée de gaz situées en extérieur de la chaufferie. Pour les
brûleurs de chaudière, les recommandations particulières de l’Union des Industries
Chimiques (UIC) relatives aux chaudières stipulent que les locaux confinés dans
lesquels sont implantées ces dernières sont non-classés aux conditions suivantes :

 respect de la règlementation française,

 démonstration de l’implantation correcte des détecteurs par rapport aux


sources de fuite,

 zonage non-classé démontré par le retour d’expérience sur les détecteurs


(intervention entreprise qualifiée),

 2 seuils de détection gaz : seuil à 20% de la LIE coupe l’alimentation en


gaz et à 30% de la LIE coupe les systèmes électriques non-ATEX,

 pas de zones autour des brides.

Il convient de préciser que des brûleurs ATEX n’existent tout simplement pas. Le
respect de l’ensemble de ces mesures permet de déclasser de fait les brûleurs.

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5.1.2. Réseau gaz extérieur

En ce qui concerne la portion aérienne à l’extérieur du local :

 concernant les vannes à l’extérieur il sera installé des grilles de ventilation


sur les coffrets

5.1.3. Calcul de la probabilité annuelle d’apparition d’une fuite dans le


local (hors champ proche brûleur)

L’unique source potentielle (en cas de défaillance des mesures de sécurité)


pouvant conduire à l’apparition d’une ATEX est une fuite de gaz naturel dans le
local chaufferie ou dans la fosse. L’objectif est de déterminer la probabilité
d’apparition d’une ATEX au sein du local chaufferie gaz ou de la fosse en tenant
compte de la probabilité de fuite au niveau de la tuyauterie gaz. Ce calcul ne vise
pas à déterminer la probabilité d’occurrence d’une explosion, mais uniquement
celle de l’apparition d’une ATEX. Ce calcul ne vise pas à déterminer la probabilité
de fuite dans un champ proche des brûleurs, qui sont couverts directement par un
détecteur de gaz.

Au regard des mesures de sécurité (détection multiple et ventilation), la probabilité


d’occurrence d’une explosion dans ce local serait bien plus faible. Les rampes
bruleurs ne sont pas considérées dans la mesure où ces dernières sont
individuellement protégées par un détecteur de gaz asservi à l’alimentation en gaz.

Les données de la littérature sont présentées ci-dessous. Il s’agit de probabilités


présentées en événement par an.

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Tableau n° 7 : Probabilité de fuite sur les équipements d’un réseau de gaz

Joint de bride Soupapes


Rupture -5
N/A 10
franche
Fuite majeure -4 -4
10 10
(surface 10 %)
Fuite mineure -3 -3
10 10
(surface 1 %)
Source : Classification of Hazardous », Ang, Cox et Less, 1990 fréquence/an

Tableau n° 8 : Probabilité de fuite sur un réseau de gaz

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Tableau n° 9 : Données d’entrées

Probabilité
Eléments Valeurs Probabilité
d’apparition du
considérés numériques cumulée
phénomène
Tuyauterie
-6 -6
DN 250 6m 1*10 6*10
-6 -5
DN 150/125 25 m 1*10 2,5*10
Brides DN 180 (hors -3 -3
3 10 3*10
rampe brûleurs)
Probabilité d’apparition d’une ATEX (fuite sur la tuyauterie dans le -3
3,085*10
local en champ éloigné des brûleurs)
Note :
La conduite de dégazage compte tenu du faible temps de présence de gaz n’est
pas considérée.
-3
Ainsi, une fuite mineure présentant une probabilité de fuite de 10 signifie
statistiquement, la présence de fuite survenant tous les 1000 ans (sous conditions
de respect des différentes mesures de prévention et de contrôle des installations).

Compte tenu de l’occurrence d’apparition d’une fuite sur la tuyauterie, cette


dernière ne justifie pas d’un zonage ATEX. Par conséquent, le positionnement
proposé des détecteurs gaz à proximité à minima d’une ventilation haute par local
parait suffisante.

5.2. Evaluation du risque – Conclusion

Un dysfonctionnement des dispositifs de sécurité de la chaufferie ferait l’objet d’un


arrêt immédiat de l’alimentation gaz.

Compte tenu des caractéristiques techniques :

 de l’installation globale de surveillance des points de fuite,

 des asservissements techniques sur trois seuils (sans dépasser 30 % de la


LIE),

 Suivi de maintenance (visite semestrielle conseillée).

Compte tenu de la présence d’au moins 2 mesures de prévention


complémentaires (détection précoce avec asservissements et ventilation statique
permanente du hall des chaudières) l’environnement de ces installations pourra
être classé hors zone.

La chaufferie peut donc être classée comme une activité hors zone ATEX compte
tenu des caractéristiques des mesures préventives identifiées dans le paragraphe
précédent.

Tableau n° 10 : Evaluation du risque ATEX sur le site de la chaufferie

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Analyse préliminaire – Source Fréquence d’apparition Gravité du risque d’explosion


Equipement Ventilation Mesure de prévention mise en place
Unité de Zonage et
Phase de estimation
travail Facteur Remarque
travail Source de Source Nature Probabilité Système de de ce
Installation Maitrise, efficacité et d’exposition
Phase du dégagement d’inflammation Degré Nature des mesures d’occurrence protection dernier
et nature du pérennité Gravité
procédé
combustible Disponibilité
Activité
Aération par grille,
vanne manuelle ¼ tour,
deux vannes redondantes
Non déterminée
à sécurité positive avec Système automatique Au regard des mesures de
Tuyauterie Arrivée gaz 1 Fuite et/ou Equipements car mesure
une fermeture asservie à la NON prévention, il n’est pas
extérieure de bar, portion dysfonctionnement Flammes nues situés en Mesure organisationnelle préventive Sans personnel /
détection gaz et pression CLASSE attendu la présence d’une
gaz naturel extérieure des vannes (incendie) extérieurs (cf 4.4) suffisante pour
Conformes à la directive ATEX
déclasser la zone
Surfaces chaudes GAZ.
Matériels Contrôle périodique de
électriques l’état des canalisations
Chocs
Détection gaz asservie Système automatique9 Au regard des mesures de
mécaniques,
Réseau de dans le volume du Ventilation naturelle donc prévention et de la
Electricité statique -3 NON
distribution Fuite bâtiment disponible en permanence 3,085*10 Possibilités de probabilité d’apparition, il
Courants Dispositions CLASSE
interne Contrôle périodique de Mesure organisationnelle personnel, n’est pas pertinent de
Tuyauterie vagabonds et constructives
l’état des canalisations (cf 4.4) uniquement lors classer la zone
intérieure de protection Ventilation permettant
des rondes et des
cathodique, basse et Proximité immédiate de protéger
gaz naturel travaux d’entretien
haute selon (moins de 3 m) d’une les intérêts
Local et Fuite et/ou Foudre Système automatique + Non déterminée occasionnels, soit
DTU 65.4 détection gaz asservie en dehors du Au regard des mesures de
fosse dysfonctionnement ventilation naturelle donc car mesure une moyenne
disponible en permanence d’environ 1 heure
site (cf Etude NON prévention, il n’est pas
Rampe brûleur des vannes et/ou Conformes à la directive préventive
par jour.
ICPE) CLASSE attendu la présence d’une
du système de GAZ. Mesure organisationnelle suffisante pour
ATEX
détente Contrôle périodique de (cf 4.4) déclasser la zone
l’état des canalisations
Facteur d’exposition :

 1 sans personnel

 2 possibilités de personnel

 3 postes fixes à proximité ou présence fréquente

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6. Classement des zones à risques

Aucune zone n’a été identifiée comme pouvant présenter un risque d’apparition
d’une ATEX selon une fréquence pouvant justifier de la mise en place d’un
matériel et d’un marquage spécifique.

L’absence de zonage découle des mesures organisationnelles et préventives


mises en œuvre par l’exploitant. La pérennité et le maintien dans le temps de ces
mesures devra se faire sous la responsabilité de CRISTAL ECO CHALEUR. En
cas de modification de la conception des équipements ou de l’abandon de
certaines mesures de prévention et de protection, il sera nécessaire de mettre à
jour cette évaluation des risques.

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