Conditionnement D'air
Conditionnement D'air
Conditionnement D'air
T1
1
1 2
Surface de contrôle v
Exemple 1: Processus de chauffage d’un écoulement d’air humide
𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒔é𝒆
𝝎𝟐 = 𝝎𝟏
𝟏 𝟐
1 2 3
4
Condensat
𝒎𝑾 T2 T3 T1
saturé à T2
Section Section
déshumidification chauffage
LA DESHUMIDIFICATION
Bilans massiques:
𝒎𝒘 = 𝒎𝒂 (𝝎𝟏 − 𝝎𝟐 ) 𝝎𝟑 = 𝝎𝟐
Bilan d’énergie:
𝒉𝒂𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒗𝟏
𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒗𝟐
𝝎𝟏
1
𝝎𝟐
2
10°C 30°C
L’HUMIDIFICATION
Entrée Sortie
air air
L’humidification de l’air humide humide
pourrait se faire soit par 𝑻𝟏 𝑻𝟐
𝝎𝟏 𝝎𝟐 > 𝝎𝟏
injection de vapeur (dont 1 2
la température est alors
Injection d’eau
plus élevée que celle de (vapeur ou liquide)
l’air), la température de
l’air humide croît alors
légèrement; soit encore
par pulvérisation d’eau
2 𝑻𝟐 > 𝑻𝟏 2 𝑻𝟐 < 𝑻𝟏
liquide dans de l’air 𝝎𝟐 > 𝝎𝟏
𝝎𝟐 > 𝝎𝟏
humide, la température de
l’air humide va alors
1 1
décroître.
Injection de vapeur Injection de liquide
L’HUMIDIFICATION: Exemple 3
De l’air humide à une température du bulbe sec de 22°C et une température
du bulbe humide de 9°C entre dans un humidificateur à injection de vapeur
avec un débit de 90 kg d’air sec par minute. De la vapeur d’eau saturée à 110°C
est injectée dans l’air à raison de 52 kg/h. On néglige tout échange de chaleur
avec le milieu ambiant ainsi que toute variation d’énergie cinétique et
d’énergie potentielle et on admet que la pression reste constante et égale à 1
bar. Déterminer à la sortie de l’humidificateur: (a) L’humidité spécifique; (b) La
température de l’air humide; (c) L’humidité relative.
Entrée 1 2 Sortie
air air
humide humide
𝒎𝒂 = 𝟗𝟎 𝒌𝒈/𝒎𝒊𝒏
𝑻𝟐 =?
𝑻𝟏 =22°C
𝝎𝟐 =?
𝑻𝒉𝟏 = 𝟗°𝑪
3 Volume de
contrôle
Vapeur d’eau saturée à 110°C
𝒎𝒗𝒂𝒑 = 𝟓𝟎 𝒌𝒈/𝒉
L’HUMIDIFICATION: Exemple 3
(a) Calcul de l’humidité spécifique à la sortie: Utilisons la formule du saturateur
adiabatique pour calculer l’humidité spécifique de l’air humide à l’entrée:
𝟗−𝟓
𝒑𝒈(𝟗°𝑪) = 𝟎. 𝟖𝟕𝟐𝟏 + 𝟏. 𝟐𝟐𝟕𝟔 − 𝟎. 𝟖𝟕𝟐𝟏 = 𝟏. 𝟏𝟓𝟔𝟓 𝒌𝑷𝒂
𝟏𝟎 − 𝟓
𝒑𝒈 𝟗°𝑪 𝟏. 𝟏𝟓𝟔𝟓 𝒌𝒈 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
𝝎′𝟏 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟐𝟖
𝒑 − 𝒑𝒈 𝟗°𝑪 𝟏𝟎𝟎 − 𝟏. 𝟏𝟓𝟔𝟓 𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
𝟗−𝟓
𝒉𝒇(𝟗°𝑪) = 𝟐𝟎. 𝟗𝟖 + 𝟒𝟐. 𝟎𝟏 − 𝟐𝟎. 𝟗𝟖 = 𝟑𝟕. 𝟖 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟏𝟎 − 𝟓
𝟗−𝟓
𝒉𝒈(𝟗°𝑪) = 𝟐𝟓𝟏𝟎. 𝟔 + 𝟐𝟓𝟏𝟗. 𝟖 − 𝟐𝟓𝟏𝟎. 𝟔 = 𝟐𝟓𝟏𝟖. 𝟎 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟏𝟎 − 𝟓
𝟐𝟐 − 𝟐𝟎
𝒉𝒈(𝟐𝟐°𝑪) = 𝟐𝟓𝟑𝟖. 𝟏 + 𝟐𝟓𝟒𝟕. 𝟐 − 𝟐𝟓𝟑𝟖. 𝟏 = 𝟐𝟓𝟒𝟏. 𝟕𝟒 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟐𝟓 − 𝟐𝟎
𝒉𝒂 𝑻𝒂𝒔 − 𝒉𝒂 𝑻 + 𝝎′ (𝒉𝒈 𝑻𝒂𝒔 − 𝒉𝒇 𝑻𝒂𝒔 ) 𝑪𝒑𝒂 𝑻𝒉𝟏 − 𝑻𝟏 + 𝝎′𝟏 (𝒉𝒈 𝟗°𝑪 − 𝒉𝒇 𝟗°𝑪 )
𝝎= =
𝒉𝒈(𝑻) − 𝒉𝒇(𝑻𝒂𝒔 ) 𝒉𝒈(𝟐𝟐°𝑪) − 𝒉𝒇(𝟗°𝑪)
L’HUMIDIFICATION: Exemple 3
𝟏. 𝟎𝟎𝟒𝟓 𝟗 − 𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟐𝟖(𝟐𝟓𝟏𝟖 − 𝟑𝟕. 𝟖)
𝝎𝟏 = = 𝟎. 𝟎𝟎𝟐𝟖
𝟐𝟓𝟒𝟏. 𝟕𝟒 − 𝟑𝟕. 𝟖
𝒑𝒗𝟐 𝟏. 𝟗𝟔
𝝓𝟐 = = = 𝟎. 𝟔𝟕 = 𝟔𝟕%
𝒑𝒈𝟐 𝟐. 𝟗𝟐
1 𝝎𝟏
Tampon
𝑻𝟐 𝑻𝟏
L’HUMIDIFICATION PAR REFROIDISSEMENT EVAPORATIF
En appliquant les bilans de matière et d’énergie au système représenté ci-
dessus, on peut écrire:
𝑪𝒑𝒂 𝑻𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 = 𝑪𝒑𝒂 𝑻𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 + 𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 𝒉𝒇𝟑
Le terme 𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 𝒉𝒇𝟑 qui représente l’énergie apportée par l’eau est très
petit devant les autres termes du bilan d’énergie qui représentent les
enthalpies spécifiques de l’air humide à l’entrée et à la sortie du système, ce
qui conduit à un processus quasiment isenthalpique sur un diagramme
psychrométrique, ce qui veut dire que l’évolution de l’air humide a lieu
approximativement à température du bulbe humide constante.
L’HUMIDIFICATION PAR REFROIDISSEMENT EVAPORATIF
Exemple 4
A l’entrée d’un réfrigérant évaporatif, l’air humide arrive à 40°C avec une
humidité relative de 10% et un débit volumique de 140 m3/min. A la sortie,
l’air est à 21°C. De l’eau liquide à 21°C alimente le système en permanence et
s’évapore entièrement dans l’air. Partout à travers le système, la pression reste
égale à 1 atm. On néglige tout transfert de chaleur avec le milieu ambiant ainsi
que toute variation d’énergie cinétique et d’énergie potentielle. Déterminer:
(a) Le débit d’eau en kg/h; (b) L’humidité relative de l’air à la sortie; (c) La
température de rosée à la sortie.
Tampon SC
L’HUMIDIFICATION PAR REFROIDISSEMENT EVAPORATIF
Exemple 4
𝟐𝟏 − 𝟐𝟎
𝒑𝒈𝟐 = 𝒑𝒈(𝟐𝟏°𝑪) = 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 + 𝟑. 𝟏𝟔𝟗 − 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 = 𝟐. 𝟓𝟎𝟓 𝒌𝑷𝒂
𝟐𝟓 − 𝟐𝟎
𝒑𝒗𝟐 𝟏. 𝟗𝟖𝟑
𝝓𝟐 = = = 𝟎. 𝟕𝟗𝟐 = 𝟕𝟗. 𝟐%
𝒑𝒈𝟐 𝟐. 𝟓𝟎𝟓
3 𝝎𝟑
3
𝒎𝒂𝟐 𝒎𝒂𝟑 𝝎𝟐
2 Isolation 2
𝑻𝟐 ; 𝝎𝟐 𝑻𝟑 ; 𝝎𝟑
Bilan d’énergie:
𝑻𝟐 𝑻𝟑 𝑻𝟏
𝒎𝒂𝟏 (𝒉𝒂𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 ) + 𝒎𝒂𝟐 (𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 ) = 𝒎𝒂𝟑 (𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 ) (3)
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR
HUMIDE
En général, les équations (1), (2) et (3) comportent les inconnues
suivantes: 𝒎𝒂𝟑 ; 𝝎𝟑 𝒆𝒕 (𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 )
En combinant ces trois équations, on peut écrire:
𝒎𝒂𝟏 𝝎𝟑 − 𝝎𝟐 𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 − (𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 )
= =
𝒎𝒂𝟐 𝝎𝟏 − 𝝎𝟑 𝒉𝒂𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 − (𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 )
𝑻𝟏 =? °𝑪
𝝎𝟐 =?
𝝓𝟐 =? %
𝑽𝟐 = 𝟒𝟐𝟓 𝒎𝟑 /𝒎𝒊𝒏
𝑻𝟐 = 𝟐𝟒°𝑪 2
𝝓𝟐 = 𝟓𝟎%
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR HUMIDE
Exemple 5
𝒑 ∙ 𝝎𝟏 𝟏𝟎𝟎 ∙ 𝟎. 𝟎𝟎𝟐
𝒑𝒗𝟏 = = = 𝟎. 𝟑𝟐𝟎𝟓 𝒌𝑷𝒂
𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝝎𝟏 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟐
𝒑𝒂𝟏 = 𝒑 − 𝒑𝒗𝟏 = 𝟏𝟎𝟎 − 𝟎. 𝟑𝟐𝟎𝟓 = 𝟗𝟗. 𝟔𝟖 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟏 𝑽𝟏 𝟗𝟗. 𝟔𝟖 ∙ 𝟏𝟒𝟐 𝒌𝒈
𝒎𝒂𝟏 = = = 𝟏𝟕𝟕. 𝟐𝟖
𝑹𝒂 𝑻𝟏 𝟎. 𝟐𝟖𝟕 ∙ 𝟐𝟕𝟖. 𝟐 𝒎𝒊𝒏
𝟐𝟒 − 𝟐𝟎
𝒑𝒈𝟐 = 𝒑𝒈(𝟐𝟒°𝑪) = 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 + 𝟑. 𝟏𝟔𝟗 − 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 = 𝟑. 𝟎𝟎𝟑 𝒌𝑷𝒂
𝟐𝟓 − 𝟐𝟎
𝒑𝒗𝟐 = 𝝓𝟐 ⋅ 𝒑𝒈𝟐 = 𝟎. 𝟓 ⋅ 𝟑. 𝟎𝟎𝟑 = 𝟏. 𝟓𝟎𝟏𝟓 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟐 = 𝒑 − 𝒑𝒗𝟐 = 𝟏𝟎𝟎 − 𝟏. 𝟓𝟎𝟏𝟓 = 𝟗𝟖. 𝟓 𝒌𝑷𝒂
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR HUMIDE
Exemple 5
𝒑 ∙ 𝝎𝟑 𝟏𝟎𝟎 ∙ 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟓
𝒑𝒗𝟑 = = = 𝟏. 𝟏𝟗𝟏𝟒𝟐 𝒌𝑷𝒂
𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝝎𝟑 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟓
𝟏𝟗 − 𝟏𝟓
𝒑𝒈𝟑 = 𝒑𝒈(𝟏𝟗°𝑪) = 𝟏. 𝟕𝟎𝟓𝟏 + 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 − 𝟏. 𝟕𝟎𝟓𝟏 = 𝟐. 𝟐𝟏𝟐𝟐 𝒌𝑷𝒂
𝟐𝟎 − 𝟏𝟓
𝒑𝒗𝟑 𝟏. 𝟏𝟗𝟏𝟒𝟐
𝝓𝟑 = = = 𝟎. 𝟓𝟒 = 𝟓𝟒%
𝒑𝒈𝟑 𝟐. 𝟐𝟏𝟐𝟐
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT
Nombreux sont les procédés industriels qui nécessitent un refroidissement
pour évacuer les rejets thermiques qui résultent des processus énergétiques
qui s’y déroulent.
Ce refroidissement est en général assuré d’une façon efficace avec de l’eau.
Mais dans certains cas, des sources où l’eau est disponible en quantité
suffisante (mer, rivières, lacs,..) n’existent pas; ou encore des normes
environnementales interdisent de rejeter l’eau après son utilisation à des
températures plus élevées qu’une limite autorisée.
Dans ces conditions, les tours de refroidissement peuvent constituer une
alternative incontournable. Il existe des tours sèches dans lesquelles l’air seul
est utilisé pour le refroidissement, et des tours humides, dans lesquelles on
réalise des échanges de matière et d’énergie par contact direct entre de l’air
relativement frais et de l’eau chaude transportant l’énergie thermique à
rejeter. Nous parlerons ici uniquement de la tour humide.
Les tours de refroidissement peuvent être à tirage naturel (convection
naturel) où à tirage forcé (la circulation de l’air est alors assistée par des
ventilateurs).
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT
Dans une tour de refroidissement humide ont lieu des échanges de matière
(par évaporation de l’eau) et d’énergie par contact direct entre l’eau, qui est en
général pulvérisée du haut de la tour, et l’air qui circule soit en contre-courant,
soit en courant croisé, soit encore selon une configuration combinant ces deux
arrangements. Nous présentons ci-dessous une tour de refroidissement
humide à tirage forcé, où l’air et l’eau circulent en contre-courant.
Sortie air humide
𝒎𝒂 ; 𝑻𝟒 ; 𝝎𝟒 > 𝝎𝟑
4
Ventilateur
1 Arrivée d’eau chaude
Entrée 𝒎𝒘 ; 𝑻𝟏
air
humide3 3
𝒎𝒂
𝑻𝟑 ; 𝝎𝟑
𝒎𝒘 ; 𝑻𝟐 < 𝑻𝟏
Retour d’eau rafraichie
2
vers le procédé
𝒎𝒂 (𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 ) 5
Entrée eau d’appoint
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT : Exemple 6
L’eau issue d’un condenseur d’une certaine centrale thermique
arrive à l’entrée d’une tour de refroidissement à 38°C et repart en
direction du condenseur de la centrale, après avoir subit un
refroidissement à 30°C. Son débit, le même à l’arrivée et au retour,
est de 4.5·107 kg/h. De l’air atmosphérique est admis dans la tour à
25°C avec une humidité relative de 35%. Après s’être chargé de
vapeur au contact de l’eau à refroidir, l’air humide quitte la tour à
35°C et 90% d’humidité relative. Une eau d’appoint alimente la tour
à 20°C pour compenser l’évaporation. Déterminer les débits
massiques d’air sec et de l’eau d’appoint. La tour de refroidissement
fonctionne en régime stationnaire. On néglige tout échange de
chaleur avec le milieu ambiant, toute variation d’énergie cinétique
et d’énergie potentielle à travers la tour de refroidissement ainsi
que l’énergie nécessaire au fonctionnement du ventilateur. On
admet que la pression est partout égale à 1 atm.
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT : Exemple 6
Sortie air humide
𝑻𝟒 = 𝟑𝟓°𝑪; 𝝓𝟒 = 𝟗𝟎%
4
Arrivée d’eau chaude
1
𝒎𝒘 = 𝟒. 𝟓 ⋅ 𝟏𝟎𝟕 𝒌𝒈/𝒉
𝑻𝟏 = 𝟑𝟖°𝑪
Entrée air Entrée air
humide humide
3
𝑻𝟑 = 𝟐𝟓°𝑪
𝝓𝟒 = 𝟑𝟓%
𝒎𝒂 ?
Retour d’eau rafraichie
vers le procédé
2
𝒎𝒘 = 𝟒. 𝟓 ⋅ 𝟏𝟎𝟕 𝒌𝒈/𝒉
𝑻𝟐 = 𝟑𝟎°𝑪
5
𝒎𝒂 𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 ? 𝑻𝟓 = 𝟐𝟎°𝑪
𝒉𝒇𝟏 − 𝒉𝒇𝟐
𝒎𝒂 = 𝒎𝒘
𝒉𝒂𝟒 − 𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟒 𝒉𝒈𝟒 − 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 − 𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 𝒉𝒇𝟓
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT : Exemple 6
𝟑𝟖 − 𝟑𝟓
𝒉𝒇𝟏 = 𝒉𝒇(𝟑𝟖°𝑪) = 𝟏𝟒𝟔. 𝟔𝟖 + 𝟏𝟔𝟕. 𝟓𝟕 − 𝟏𝟒𝟔. 𝟔𝟖 = 𝟏𝟓𝟗. 𝟐 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟒𝟎 − 𝟑𝟓
𝒉𝒇𝟐 = 𝒉𝒇(𝟑𝟎°𝑪) = 𝟏𝟐𝟓. 𝟕𝟗 𝒌𝑱/𝒌𝒈 𝒉𝒇𝟓 = 𝒉𝒇(𝟐𝟎°𝑪) = 𝟖𝟑. 𝟗𝟔 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝒉𝒇𝟏 − 𝒉𝒇𝟐
𝒎𝒂 = 𝒎𝒘
𝒉𝒂𝟒 − 𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟒 𝒉𝒈𝟒 − 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 − 𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 𝒉𝒇𝟓
𝟏𝟓𝟗. 𝟐 − 𝟏𝟐𝟓. 𝟕𝟗
𝒎𝒂 = 𝟒. 𝟓 ⋅ 𝟏𝟎𝟕
𝟏. 𝟎𝟎𝟓 𝟑𝟓 − 𝟐𝟓 + 𝟎. 𝟎𝟑𝟐𝟕 ⋅ 𝟐𝟓𝟔𝟓. 𝟑 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟗 ⋅ 𝟐𝟓𝟒𝟕. 𝟐 − 𝟎. 𝟎𝟑𝟐𝟕 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟗 ⋅ 𝟖𝟑. 𝟗𝟔
𝒎𝒂 = 𝟐. 𝟎𝟑 ⋅ 𝟏𝟎𝟕 𝒌𝒈/𝒉
T3 = 3°C
T2 = 5°C
φ2 = 100%
T1 = 12°C
p1 = 1 bar T4 = T5 = 5°C
φ1 = 90%
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1
1- Humidité spécifique de l’air en (1) et en (2), ainsi que son humidité relative en (6) :
𝜑1 𝑝𝑔 (𝑇1 )
𝜔1 = 0.622
𝑝 − 𝜑1 𝑝𝑔 (𝑇1 )
12 − 10
𝑝𝑔 𝑇1 = 𝑝𝑔 12°𝐶 = 1.2276 + 1.7051 − 1.2276 = 1.4186 𝑘𝑃𝑎
15 − 10
0.9 ∙ (1.4186)
𝝎𝟏 = 0.622 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟖𝟎𝟒𝟒
100 − 0.9 ∙ (1.4186)
De même, avec 𝑝𝑔 𝑇2 = 𝑝𝑔 5°𝐶 = 0.8721 𝑘𝑃𝑎, on aura :
1.0 ∙ (0.8721)
𝝎𝟐 = 0.622 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟓𝟒𝟕𝟐
100 − 1.0 ∙ (0.8721)
Comme entre les points 2 et 6, l’air subit un échauffement à pression constante, il n’y a ni
humidification ni déshumidification à travers le condenseur, on peut donc poser :
𝑝𝑣6
𝜔6 = 𝜔2 = 0.622
𝑝 − 𝑝𝑣6
D’où :
𝜔2 ∙ 𝑝 0.005472 ∙ 100
𝑝𝑣6 = = = 0.87207 𝑘𝑃𝑎
0.622 + 𝜔2 0.622 + 0.005472
D’autre part, on a :
21 − 20
𝑝𝑔 𝑇6 = 𝑝𝑔 21°𝐶 = 2.339 + 3.169 − 2.339 = 2.105 𝑘𝑃𝑎
25 − 20
L’humidité relative de l’air conditionné sera finalement :
𝑝𝑣6 0.87207
𝝋𝟔 = = = 0.348 = 𝟑𝟒. 𝟖 %
𝑝𝑔6 2.105
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1
𝛾 1.4 𝑘𝐽
ℎ𝑎1 − ℎ𝑎2 = 𝐶𝑝𝑎 𝑇1 − 𝑇2 = 𝑅 𝑇1 − 𝑇2 = 0.287 12 − 5 = 7.0315
𝛾−1 1.4 − 1 𝑘𝑔
12 − 10 𝑘𝐽
ℎ𝑔(𝑇1 ) = ℎ𝑔(12°𝐶) = 2519.8 + 2528.9 − 2519.8 = 2523.44
15 − 10 𝑘𝑔
𝑘𝐽 𝑘𝐽
ℎ𝑔(𝑇2 ) = ℎ𝑔 5°𝐶 = 2510.6 ; ℎ𝑓(𝑇5 ) = ℎ𝑓(𝑇4 ) = ℎ𝑓(5°𝐶) = 20.98
𝑘𝑔 𝑘𝑔
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1
3 − 0.01 𝑘𝐽
ℎ𝑓(𝑇3 ) = ℎ𝑓(3°𝐶) = 0.01 + 20.98 − 0.01 = 12.575
5 − 0.01 𝑘𝑔
Il vient finalement :
1 ∙ 7.0315 + 1 ∙ 0.008044 ∙ 2523.44 − 0.005472 ∙ 2510.6 − 0.002572 ∙ 20.98
𝒎𝟑 =
20.98 − 12.575
𝒌𝒈
= 𝟏. 𝟔𝟏𝟐
𝒔
4- (a) Quantité de chaleur échangée dans l’évaporateur : Cette énergie est cédée par l’eau au
profit du fluide caloporteur :
𝑸𝟒−𝟑 = 𝑚3 ℎ4 − ℎ3 = 1.612 20.98 − 12.575 = 𝟏𝟑. 𝟓𝟓 𝒌𝑾
(b) Quantité de chaleur échangée dans le condenseur : Cette énergie est cédée par le fluide
caloporteur au profit de l’air humide :
𝑄2−6 = 𝑚𝑎 ℎ𝑎6 + 𝜔6 ℎ𝑔(𝑇6 ) − ℎ𝑎2 + 𝜔2 ℎ𝑔(𝑇2 ) = 𝑚𝑎 ℎ𝑎6 − ℎ𝑎2 + 𝑚𝑎 𝜔2 ℎ𝑔(𝑇6 ) − ℎ𝑔(𝑇2 )
avec:
𝛾 1.4 𝑘𝐽
ℎ𝑎6 − ℎ𝑎2 = 𝐶𝑝𝑎 𝑇6 − 𝑇2 = 𝑅 𝑇6 − 𝑇2 = 0.287 21 − 5 = 16.072
𝛾−1 1.4 − 1 𝑘𝑔
21 − 20 𝑘𝐽
ℎ𝑔(𝑇6 ) = ℎ𝑔(21°𝐶) = 2538.1 + 2547.2 − 2538.1 = 2539.92
25 − 20 𝑘𝑔
Il vient alors :
𝑸𝟐−𝟔 = 16.072 + 0.005472 2539.92 − 2510.6 = 𝟏𝟔. 𝟐𝟑 𝒌𝑾
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1
(c) Puissance consommée par le compresseur : Elle s’obtient par application du premier principe
à la pompe à chaleur :
𝑾𝒄 = 𝑄2−6 − 𝑄4−3 = 16.26 − 13.55 = 𝟐. 𝟔𝟖 𝒌𝑾