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Conditionnement D'air

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Ecole Nationale Polytechnique

Département de Génie Mécanique


Conversion d’énergie
Hocine BENNOUR : hocine.bennour@g.enp.edu.dz
ANALYSE DES PROCESSUS RENCONTRES DANS LES
APPLICATIONS DU CONDITIONNEMENT D’AIR
𝑸 Surface de Bilans massiques
contrôle
Air Air
humide humide
𝒎𝒂𝟏 = 𝒎𝒂𝟐 = 𝒎𝒂
𝒎𝒗𝟏 + 𝒎𝒘 = 𝒎𝒗𝟐
𝒎𝒂 , 𝒎𝒂 ,
𝒎𝒗𝟏 𝒎𝒗𝟐 𝒎𝒗 = 𝒎𝒂 ⋅ 𝝎
Liquide
ou vapeur
𝒎𝒘 𝒎𝒘 = 𝒎𝒂 (𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 )
Système de conditionnement d’air

Bilan d’énergie en régime stationnaire

𝑸 + 𝒎𝒂 𝒉𝒂𝟏 + 𝒎𝒗𝟏 𝒉𝒗𝟏 + 𝒎𝒘 𝒉𝒘 = 𝒎𝒂 𝒉𝒂𝟐 + 𝒎𝒗𝟐 𝒉𝒗𝟐

𝑸 + 𝒎𝒂 (𝒉𝒂𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 ) + 𝒎𝒘 𝒉𝒘 = 𝒎𝒂 (𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 )

𝑸 + 𝒎𝒂 𝒉𝒂𝟏 − 𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 − 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 + (𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 ) 𝒉𝒇𝟑 = 𝟎

𝒉𝒂𝟏 − 𝒉𝒂𝟐 = 𝑪𝒑𝒂 (𝑻𝟏 − 𝑻𝟐 )


Exemple 1: Processus de chauffage d’un écoulement
d’air humide
A l’entrée d’une conduite, un écoulement d’air humide se présente à
une température de 10 °C et une humidité relative de 80 %. Son débit
volumique dans ces conditions est de 150 m3/min. L’air humide est
ensuite chauffé jusqu’à 30°C sans addition ni extraction de vapeur d’eau.
Au cours de ce processus de chauffage, on admet que la pression reste
constante et garde une valeur de 1 bar. Déterminer en régime
stationnaire: (a) Le taux de transfert de chaleur, en kW; (b) L’humidité
relative à la sortie; (c) La température du point de rosée. On néglige
toute variation d’énergie cinétique et d’énergie potentielle de
l’écoulement.
T Pg(T2)
Pv
𝑸
𝑽𝟏 = 𝟏𝟓𝟎 𝒎𝟑 𝒎𝒊𝒏 T2
𝑻𝟏 = 𝟏𝟎°𝑪; 𝝓𝟏 = 𝟖𝟎% 𝑻𝟐 = 𝟑𝟎°𝑪; Pg(T1) 2

T1
1

1 2
Surface de contrôle v
Exemple 1: Processus de chauffage d’un écoulement d’air humide

(a) Calcul du taux de transfert de chaleur:


Bilans massiques:
𝒎𝒂𝟏 = 𝒎𝒂𝟐 = 𝒎𝒂
⟹ 𝝎𝟐 = 𝝎 𝟏 = 𝝎
𝒎𝒗𝟏 = 𝒎𝒗𝟐
Bilan d’énergie:

𝑸 = 𝒎𝒂 𝑪𝒑𝒂 (𝑻𝟐 − 𝑻𝟏 ) + 𝝎(𝒉𝒈𝟐 − 𝒉𝒈𝟏 )

𝒑𝒗𝟏 = 𝝓𝟏 𝒑𝒈𝟏 = 𝟎. 𝟖 ∙ 𝟏. 𝟐𝟐𝟕𝟔 = 𝟎. 𝟗𝟖𝟐𝟏 𝒌𝑷𝒂


𝒑𝒂𝟏 = 𝒑 − 𝒑𝒗𝟏 = 𝟏𝟎𝟎 − 𝟎. 𝟗𝟖𝟐𝟏 = 𝟗𝟗. 𝟎𝟏𝟖 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟏 𝑽𝟏 𝟗𝟗. 𝟎𝟏𝟖 ∙ 𝟏𝟓𝟎 𝒌𝒈
𝒎𝒂 = = = 𝟏𝟖𝟐. 𝟕𝟒
𝑹𝒂 𝑻𝟏 𝟎. 𝟐𝟖𝟕 ∙ 𝟐𝟖𝟑. 𝟐 𝒎𝒊𝒏
𝒌𝑱
𝑪𝒑𝒂 = 𝟏. 𝟎𝟎𝟓
𝒌𝒈 ∙ 𝑲
𝒑𝒗𝟏 𝟎. 𝟗𝟖𝟐𝟏 𝒌𝒈 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
𝝎 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟏𝟕
𝒑𝒂𝟏 𝟗𝟗. 𝟎𝟏𝟖 𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
Exemple 1: Processus de chauffage d’un écoulement d’air humide
𝒉𝒈𝟏 = 𝒉𝒈(𝟏𝟎°𝑪) = 𝟐𝟓𝟏𝟗. 𝟖 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝒉𝒈𝟐 = 𝒉𝒈(𝟑𝟎°𝑪) = 𝟐𝟓𝟓𝟔. 𝟑 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟏𝟖𝟐. 𝟕𝟒
𝑸= 𝟏. 𝟎𝟎𝟓 𝟑𝟎 − 𝟏𝟎 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟏𝟕(𝟐𝟓𝟓𝟔. 𝟑 − 𝟐𝟓𝟏𝟗. 𝟖) = 𝟔𝟏. 𝟗 𝒌𝑾
𝟔𝟎
(b) Calcul de l’humidité relative à la sortie:

𝒑𝒈𝟐 = 𝒑𝒔𝒂𝒕(𝟑𝟎°𝑪) = 𝟒. 𝟐𝟒𝟔 𝒌𝑷𝒂


𝒑𝒗 𝟎. 𝟗𝟖𝟐𝟏
𝝓𝟐 = = 𝟎. 𝟐𝟑𝟏 = 𝟐𝟑. 𝟏%
𝒑𝒈𝟐 𝟒. 𝟐𝟒𝟔

(c) Calcul de la température du point de rosée:

𝑻𝒓 = 𝑻𝒔𝒂𝒕(𝒑𝒗) = 𝑻𝒔𝒂𝒕(𝟎.𝟗𝟖𝟐𝟏 𝒌𝑷𝒂)


𝟎. 𝟗𝟖𝟐𝟏 − 𝟎. 𝟔𝟏𝟏𝟑
= 𝟎. 𝟎𝟏 + 𝟔. 𝟗𝟖 − 𝟎. 𝟎𝟏
𝟏 − 𝟎. 𝟔𝟏𝟏𝟑
= 𝟔. 𝟔𝟔°𝑪
Exemple 1: Processus de chauffage d’un écoulement d’air humide
Solution alternative utilisant le diagramme psychrométrique

𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒔é𝒆

𝝎𝟐 = 𝝎𝟏
𝟏 𝟐

6.66°𝑪 𝟏𝟎°𝑪 3𝟎°𝑪


LA DESHUMIDIFICATION
La déshumidification se produit lorsque l’air humide est refroidi à pression
constante sous son point de rosée. A la sortie du déshumidificateur, l’air
humide est toujours saturé, et même si la condensation a bien lieu à
différentes températures, on considère que le condensat quitte le système à
T2, température à laquelle l’air humide quitte le déshumidificateur.
Batterie froide Batterie chaude
𝒎𝒓
i e
Entrée Sortie
air air
humide humide
𝒎𝒂 𝒎𝒂
𝑻𝟏 𝝎𝟏 𝒑 = 𝟏 𝒂𝒕𝒎 𝑻𝟑 > 𝑻𝟐 Point de rosée initial
𝟏 𝝎𝟏
𝒎𝒂 𝝎𝟑 = 𝝎𝟐
𝑻𝟐 < 𝑻𝟏
𝝎𝟐 < 𝝎𝟏 𝟐 𝝎𝟑 = 𝝎𝟐
𝝓𝟐 = 𝟏𝟎𝟎% 𝟑

1 2 3
4
Condensat
𝒎𝑾 T2 T3 T1
saturé à T2
Section Section
déshumidification chauffage
LA DESHUMIDIFICATION
Bilans massiques:
𝒎𝒘 = 𝒎𝒂 (𝝎𝟏 − 𝝎𝟐 ) 𝝎𝟑 = 𝝎𝟐
Bilan d’énergie:

𝒎𝒓 𝒉𝒊 + 𝒎𝒂 𝒉𝒂𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 = 𝒎𝒓 𝒉𝒆 + 𝒎𝒂 𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 + 𝒎𝒂 (𝝎𝟏 − 𝝎𝟐 )𝒉𝒇𝟐

𝒎𝒓 𝒉𝒂𝟏 − 𝒉𝒂𝟐 + +𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 − +𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 − (𝝎𝟏 − 𝝎𝟐 )𝒉𝒇𝟐


=
𝒎𝒂 (𝒉𝒆 − 𝒉𝒊 )

Exemple 2: De l’air humide à 30°C, 50% d’humidité relative entre dans un


déshumidificateur qui opère en régime stationnaire avec un débit volumique de
280 m3/min. L’air humide traverse tout d’abord une batterie froide où une partie
de son contenu en vapeur se condense. Le condensat quitte le
déshumidificateur dans un état de saturation à 10°C. De l’air humide saturé
quitte la batterie froide à la même température. On néglige tout transfert de
chaleur avec le milieu ambiant et on admet que la pression reste à peu près
égale à 1 atm. à travers tout le système. Déterminer: (a) Le débit massique d’air
sec; (b) le débit massique de condensat; (c) La capacité frigorifique nécessaire.
LA DESHUMIDIFICATION: Exemple 2
(a) Calcul du débit massique d’air:
𝒑𝒈𝟏 = 𝒑𝒔𝒂𝒕(𝟑𝟎°𝑪) = 𝟒. 𝟐𝟒𝟔 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒗𝟏 = 𝝓𝟏 𝒑𝒈𝟏 = 𝟎. 𝟓 ∙ 𝟒. 𝟐𝟒𝟔 = 𝟐. 𝟏𝟐𝟑 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟏 = 𝒑 − 𝒑𝒗𝟏 = 𝟏𝟎𝟏. 𝟑 − 𝟐. 𝟏𝟐𝟑 = 𝟗𝟗. 𝟏𝟖 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟏 𝑽𝟏 𝟗𝟗. 𝟏𝟖 ∙ 𝟐𝟖𝟎 𝒌𝒈
𝒎𝒂 = = = 𝟑𝟏𝟗. 𝟐
𝑹𝒂 𝑻𝟏 𝟎. 𝟐𝟖𝟕 ∙ 𝟑𝟎𝟑. 𝟐 𝒎𝒊𝒏
Batterie froide Batterie chaude
𝒎𝒓
Entrée
air
humide
𝑽𝟏 = 𝟐𝟖𝟎 𝒎𝟑 /𝒎𝒊𝒏
𝒑 = 𝟏 𝒂𝒕𝒎
𝑻𝟏 =30°C
𝝓𝟏 = 𝟓𝟎%
𝒎𝒂
𝑻𝟐 = 𝟏𝟎°𝐂
𝝎𝟐 < 𝝎𝟏
𝝓𝟐 = 𝟏𝟎𝟎%
𝟏 3 2
Condensat
saturé à T2 𝒎𝑾 Volume de contrôle
LA DESHUMIDIFICATION: Exemple 2

(b) Calcul du débit massique de condensat:


𝒑𝒗𝟏 𝟐. 𝟏𝟐𝟑 𝒌𝒈 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
𝝎𝟏 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟏𝟑𝟑𝟏
𝒑𝒂𝟏 𝟗𝟗. 𝟏𝟖 𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
𝒑𝒈𝟐 = 𝒑𝒔𝒂𝒕(𝟏𝟎°𝑪) = 𝟏. 𝟐𝟐𝟕𝟔 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟐 = 𝒑 − 𝒑𝒈𝟐 = 𝟏𝟎𝟏. 𝟑 − 𝟏. 𝟐𝟐𝟕𝟔 = 𝟏𝟎𝟎. 𝟎𝟕𝟐𝟒𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒈𝟐 𝟏. 𝟐𝟐𝟕𝟔 𝒌𝒈 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
𝝎𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟔𝟑
𝒑𝒂𝟐 𝟏𝟎𝟎. 𝟎𝟕𝟐𝟒 𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
𝒎𝒘 = 𝒎𝒂 𝝎𝟏 − 𝝎𝟐 = 𝟑𝟏𝟗. 𝟐 𝟎. 𝟎𝟏𝟑𝟑𝟏 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟔𝟑 = 𝟏. 𝟖𝟏𝟑 𝒌𝒈/𝒎𝒊𝒏

(c) Calcul de la capacité frigorifique nécessaire:

𝑸 = 𝒎𝒂 𝑪𝒑𝒂 (𝑻𝟐 − 𝑻𝟏 ) + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 − 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 + (𝝎𝟏 − 𝝎𝟐 ) 𝒉𝒇𝟐


𝟑𝟏𝟗. 𝟐
𝑸= 𝟏. 𝟎𝟎𝟓 𝟏𝟎 − 𝟑𝟎 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟔𝟑 ∙ 𝟐𝟓𝟏𝟗. 𝟖 − 𝟎. 𝟎𝟏𝟑𝟑𝟏 ∙ 𝟐𝟓𝟓𝟔. 𝟑
𝟔𝟎
+ 𝟎. 𝟎𝟏𝟑𝟑𝟏 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟔𝟑 ∙ 𝟒𝟐. 𝟎𝟏 = −𝟏𝟖𝟒. 𝟒 𝒌𝑾
Exemple 2: Solution alternative au moyen du diagramme
psychrométrique

𝒉𝒂𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒗𝟏

𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒗𝟐

𝝎𝟏
1

𝝎𝟐
2

10°C 30°C
L’HUMIDIFICATION

Entrée Sortie
air air
L’humidification de l’air humide humide
pourrait se faire soit par 𝑻𝟏 𝑻𝟐
𝝎𝟏 𝝎𝟐 > 𝝎𝟏
injection de vapeur (dont 1 2
la température est alors
Injection d’eau
plus élevée que celle de (vapeur ou liquide)
l’air), la température de
l’air humide croît alors
légèrement; soit encore
par pulvérisation d’eau
2 𝑻𝟐 > 𝑻𝟏 2 𝑻𝟐 < 𝑻𝟏
liquide dans de l’air 𝝎𝟐 > 𝝎𝟏
𝝎𝟐 > 𝝎𝟏
humide, la température de
l’air humide va alors
1 1
décroître.
Injection de vapeur Injection de liquide
L’HUMIDIFICATION: Exemple 3
De l’air humide à une température du bulbe sec de 22°C et une température
du bulbe humide de 9°C entre dans un humidificateur à injection de vapeur
avec un débit de 90 kg d’air sec par minute. De la vapeur d’eau saturée à 110°C
est injectée dans l’air à raison de 52 kg/h. On néglige tout échange de chaleur
avec le milieu ambiant ainsi que toute variation d’énergie cinétique et
d’énergie potentielle et on admet que la pression reste constante et égale à 1
bar. Déterminer à la sortie de l’humidificateur: (a) L’humidité spécifique; (b) La
température de l’air humide; (c) L’humidité relative.

Entrée 1 2 Sortie
air air
humide humide

𝒎𝒂 = 𝟗𝟎 𝒌𝒈/𝒎𝒊𝒏
𝑻𝟐 =?
𝑻𝟏 =22°C
𝝎𝟐 =?
𝑻𝒉𝟏 = 𝟗°𝑪

3 Volume de
contrôle
Vapeur d’eau saturée à 110°C
𝒎𝒗𝒂𝒑 = 𝟓𝟎 𝒌𝒈/𝒉
L’HUMIDIFICATION: Exemple 3
(a) Calcul de l’humidité spécifique à la sortie: Utilisons la formule du saturateur
adiabatique pour calculer l’humidité spécifique de l’air humide à l’entrée:
𝟗−𝟓
𝒑𝒈(𝟗°𝑪) = 𝟎. 𝟖𝟕𝟐𝟏 + 𝟏. 𝟐𝟐𝟕𝟔 − 𝟎. 𝟖𝟕𝟐𝟏 = 𝟏. 𝟏𝟓𝟔𝟓 𝒌𝑷𝒂
𝟏𝟎 − 𝟓
𝒑𝒈 𝟗°𝑪 𝟏. 𝟏𝟓𝟔𝟓 𝒌𝒈 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
𝝎′𝟏 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟐𝟖
𝒑 − 𝒑𝒈 𝟗°𝑪 𝟏𝟎𝟎 − 𝟏. 𝟏𝟓𝟔𝟓 𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄

𝟗−𝟓
𝒉𝒇(𝟗°𝑪) = 𝟐𝟎. 𝟗𝟖 + 𝟒𝟐. 𝟎𝟏 − 𝟐𝟎. 𝟗𝟖 = 𝟑𝟕. 𝟖 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟏𝟎 − 𝟓
𝟗−𝟓
𝒉𝒈(𝟗°𝑪) = 𝟐𝟓𝟏𝟎. 𝟔 + 𝟐𝟓𝟏𝟗. 𝟖 − 𝟐𝟓𝟏𝟎. 𝟔 = 𝟐𝟓𝟏𝟖. 𝟎 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟏𝟎 − 𝟓
𝟐𝟐 − 𝟐𝟎
𝒉𝒈(𝟐𝟐°𝑪) = 𝟐𝟓𝟑𝟖. 𝟏 + 𝟐𝟓𝟒𝟕. 𝟐 − 𝟐𝟓𝟑𝟖. 𝟏 = 𝟐𝟓𝟒𝟏. 𝟕𝟒 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟐𝟓 − 𝟐𝟎

𝒉𝒂 𝑻𝒂𝒔 − 𝒉𝒂 𝑻 + 𝝎′ (𝒉𝒈 𝑻𝒂𝒔 − 𝒉𝒇 𝑻𝒂𝒔 ) 𝑪𝒑𝒂 𝑻𝒉𝟏 − 𝑻𝟏 + 𝝎′𝟏 (𝒉𝒈 𝟗°𝑪 − 𝒉𝒇 𝟗°𝑪 )
𝝎= =
𝒉𝒈(𝑻) − 𝒉𝒇(𝑻𝒂𝒔 ) 𝒉𝒈(𝟐𝟐°𝑪) − 𝒉𝒇(𝟗°𝑪)
L’HUMIDIFICATION: Exemple 3
𝟏. 𝟎𝟎𝟒𝟓 𝟗 − 𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟐𝟖(𝟐𝟓𝟏𝟖 − 𝟑𝟕. 𝟖)
𝝎𝟏 = = 𝟎. 𝟎𝟎𝟐𝟖
𝟐𝟓𝟒𝟏. 𝟕𝟒 − 𝟑𝟕. 𝟖

(b) Calcul de la température à la sortie:


Bilan massique sur l’eau:
𝒎𝒂 𝝎𝟏 + 𝒎𝒘 = 𝒎𝒂 𝝎𝟐 → 𝒎𝒂 𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 = 𝒎𝒘
𝒎𝒘 𝟓𝟐
𝝎𝟐 = 𝝎 𝟏 + = 𝟎. 𝟎𝟎𝟐𝟖 + = 𝟎. 𝟎𝟏𝟐𝟒𝟑
𝒎𝒂 𝟔𝟎 ∙ 𝟗𝟎
Bilan d’énergie:
𝑪𝒑𝒂 𝑻𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 = 𝑪𝒑𝒂 𝑻𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 + 𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟑

𝒉𝒈𝟏 = 𝒉𝒈(𝟐𝟐°𝑪) = 𝟐𝟓𝟒𝟏. 𝟕𝟒 𝒌𝑱/𝒌𝒈


𝒉𝒈𝟑 = 𝒉𝒈(𝟏𝟏𝟎°𝑪) = 𝟐𝟔𝟗𝟏. 𝟓 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟓𝟐
𝟏. 𝟎𝟎𝟓𝑻𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟏𝟐𝟒𝟑𝒉𝒈𝟐 = 𝟏. 𝟎𝟎𝟓 ∙ 𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟐𝟖 ∙ 𝟐𝟓𝟒𝟏. 𝟕𝟒 + ∙ 𝟐𝟔𝟗𝟏. 𝟓
𝟔𝟎 ∙ 𝟗𝟎
𝒌𝑱
𝟏. 𝟎𝟎𝟓𝑻𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟏𝟐𝟒𝟑𝒉𝒈𝟐 = 𝟓𝟓. 𝟏𝟓
𝒌𝒈𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
On vérifie aisément que ce bilan sera satisfait pour T2 = 23.5°C.
L’HUMIDIFICATION: Exemple 3

(c) Calcul de l’humidité relative de l’air humide à la sortie:


𝟐𝟑. 𝟓 − 𝟐𝟎
𝒑𝒈𝟐 = 𝒑𝒈(𝟐𝟑.𝟓°𝑪) = 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 + 𝟑. 𝟏𝟔𝟗 − 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 = 𝟐. 𝟗𝟐 𝒌𝑷𝒂
𝟐𝟓 − 𝟐𝟎
𝒑 ∙ 𝝎𝟐 𝟏𝟎𝟎 ∙ 𝟎. 𝟎𝟏𝟐𝟒𝟑
𝒑𝒗𝟐 = = = 𝟏. 𝟗𝟔 𝒌𝑷𝒂
𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝝎𝟐 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟏𝟐𝟒𝟑

𝒑𝒗𝟐 𝟏. 𝟗𝟔
𝝓𝟐 = = = 𝟎. 𝟔𝟕 = 𝟔𝟕%
𝒑𝒈𝟐 𝟐. 𝟗𝟐

La résolution de cet exercice à l’aide du diagramme psychrométrique


s’obtient plus aisément. Elle est laissée à l’intention de l’étudiant.
L’HUMIDIFICATION PAR REFROIDISSEMENT EVAPORATIF
Ce mode de refroidissement convient aux climats chauds et secs. Ceci peut
être accompli soit par pulvérisation d’eau liquide dans l’air, soit en forçant l’air
à traverser un tampon gorgé d’eau. Etant donnée que l’humidité de l’air à
l’entrée est faible, une partie de l’eau pulvérisée va s’évaporer. L’énergie
nécessaire à cette évaporation sera en grande partie fournie par l’air lui-même
et sa température baissera en conséquence. Comme l’air à traiter est sec,
l’humidification qui accompagne son rafraîchissement dans ce cas sera
bénéfique (T2<T1 ; ω2> ω1 ; φ2> φ1).
Enthalpie
Eau liquide à Tw spécifique de
𝒎𝒘
1 3 2 l’air humide
Entrée Sortie (kJ/kg d’air sec)
air air
humide humide 2
𝒎𝒂 𝑻𝟐 < 𝑻𝟏
𝝎𝟐
𝑻𝟏 𝝎𝟐 > 𝝎𝟏
𝝎𝟏 𝝓𝟐 > 𝝓𝟏

1 𝝎𝟏
Tampon
𝑻𝟐 𝑻𝟏
L’HUMIDIFICATION PAR REFROIDISSEMENT EVAPORATIF
En appliquant les bilans de matière et d’énergie au système représenté ci-
dessus, on peut écrire:
𝑪𝒑𝒂 𝑻𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 = 𝑪𝒑𝒂 𝑻𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 + 𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 𝒉𝒇𝟑

Le terme 𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 𝒉𝒇𝟑 qui représente l’énergie apportée par l’eau est très
petit devant les autres termes du bilan d’énergie qui représentent les
enthalpies spécifiques de l’air humide à l’entrée et à la sortie du système, ce
qui conduit à un processus quasiment isenthalpique sur un diagramme
psychrométrique, ce qui veut dire que l’évolution de l’air humide a lieu
approximativement à température du bulbe humide constante.
L’HUMIDIFICATION PAR REFROIDISSEMENT EVAPORATIF
Exemple 4
A l’entrée d’un réfrigérant évaporatif, l’air humide arrive à 40°C avec une
humidité relative de 10% et un débit volumique de 140 m3/min. A la sortie,
l’air est à 21°C. De l’eau liquide à 21°C alimente le système en permanence et
s’évapore entièrement dans l’air. Partout à travers le système, la pression reste
égale à 1 atm. On néglige tout transfert de chaleur avec le milieu ambiant ainsi
que toute variation d’énergie cinétique et d’énergie potentielle. Déterminer:
(a) Le débit d’eau en kg/h; (b) L’humidité relative de l’air à la sortie; (c) La
température de rosée à la sortie.

Eau liquide à Tw = 21°C


Entrée Sortie
𝒎𝒘 ?
air air
humide humide
𝑽𝟏 = 𝟏𝟒𝟎 𝒎𝟑 /𝒎𝒊𝒏 𝑻𝟐 = 𝟐𝟏°𝑪
𝑻𝟏 = 𝟒𝟎°𝑪 𝝓𝟐 ?
𝝓𝟏 = 𝟏𝟎% 𝑻𝒓𝟐 ?

Tampon SC
L’HUMIDIFICATION PAR REFROIDISSEMENT EVAPORATIF
Exemple 4

(b) Calcul du débit d’eau, en kg/h:


𝒑𝒈𝟏 = 𝒑𝒈(𝟒𝟎°𝑪) = 𝟕. 𝟑𝟖𝟒 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒗𝟏 = 𝝓𝟏 𝒑𝒈𝟏 = 𝟎. 𝟏 ∙ 𝟕. 𝟑𝟖𝟒 = 𝟎. 𝟕𝟑𝟖𝟒 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟏 = 𝒑 − 𝒑𝒗𝟏 = 𝟏𝟎𝟏. 𝟑 − 𝟎. 𝟕𝟑𝟖𝟒 = 𝟏𝟎𝟎. 𝟓𝟔𝟐 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒗𝟏 𝟎. 𝟕𝟑𝟖𝟒 𝒌𝒈 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
𝝎𝟏 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝟓𝟕
𝒑𝒂𝟏 𝟏𝟎𝟎. 𝟓𝟔𝟐 𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
𝒉𝒈𝟏 = 𝒉𝒈(𝟒𝟎°𝑪) = 𝟐𝟓𝟕𝟒. 𝟑 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝒉𝒈𝟐 = 𝒉𝒈(𝟐𝟏°𝑪) = 𝟐𝟓𝟑𝟗. 𝟗 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝒉𝒇𝟑 = 𝒉𝒇(𝟐𝟏°𝑪) = 𝟖𝟖. 𝟏𝟓 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝒉𝒂𝟏 − 𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟏 (𝒉𝒈𝟏 − 𝒉𝒇𝟑 ) 𝟏. 𝟎𝟎𝟓 𝟒𝟎 − 𝟐𝟏 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝟓𝟕(𝟐𝟓𝟕𝟒. 𝟑 − 𝟖𝟖. 𝟏𝟓)
𝝎𝟐 = =
𝒉𝒈𝟐 − 𝒉𝒇𝟑 𝟐𝟓𝟑𝟗. 𝟗 − 𝟖𝟖. 𝟏𝟓
= 𝟎. 𝟎𝟏𝟐𝟒𝟐
𝒑𝒂𝟏 𝑽𝟏 𝟏𝟎𝟎. 𝟓𝟔𝟐 ∙ 𝟏𝟒𝟎 𝒌𝒈
𝒎𝒂 = = = 𝟏𝟓𝟔. 𝟔𝟐𝟒
𝑹𝒂 𝑻𝟏 𝟎. 𝟐𝟖𝟕 ∙ 𝟑𝟏𝟑. 𝟐 𝒎𝒊𝒏
L’HUMIDIFICATION PAR REFROIDISSEMENT EVAPORATIF
Exemple 4

𝒎𝒘 = 𝒎𝒂 𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 = 𝟏𝟓𝟔. 𝟔𝟐𝟒 𝟎. 𝟎𝟏𝟐𝟒𝟐 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝟓𝟕 ∙ 𝟔𝟎 = 𝟕𝟑. 𝟖 𝒌𝒈/𝒉

(b) Calcul de l’humidité relative de l’air à la sortie:


𝒑𝒗𝟐 𝒑 ∙ 𝝎𝟐 𝟏𝟎𝟏. 𝟑 ∙ 𝟎. 𝟎𝟏𝟐𝟒𝟐
𝝎𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 → 𝒑𝒗𝟐 = = = 𝟏. 𝟗𝟖𝟑 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟐 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝝎𝟐 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟏𝟐𝟒𝟐

𝟐𝟏 − 𝟐𝟎
𝒑𝒈𝟐 = 𝒑𝒈(𝟐𝟏°𝑪) = 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 + 𝟑. 𝟏𝟔𝟗 − 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 = 𝟐. 𝟓𝟎𝟓 𝒌𝑷𝒂
𝟐𝟓 − 𝟐𝟎
𝒑𝒗𝟐 𝟏. 𝟗𝟖𝟑
𝝓𝟐 = = = 𝟎. 𝟕𝟗𝟐 = 𝟕𝟗. 𝟐%
𝒑𝒈𝟐 𝟐. 𝟓𝟎𝟓

(c) Calcul de la température de rosée à la sortie:


𝟏. 𝟗𝟖𝟑 − 𝟏. 𝟓
𝑻𝒓𝟐 = 𝑻𝒔𝒂𝒕(𝒑𝒗𝟐 ) = 𝑻𝒔𝒂𝒕(𝟏.𝟗𝟖𝟑 𝒌𝑷𝒂) = 𝟏𝟑. 𝟎𝟑 + 𝟏𝟕. 𝟓 − 𝟏𝟑. 𝟎𝟑
𝟐 − 𝟏. 𝟓
= 𝟏𝟕. 𝟒°𝑪
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR
HUMIDE
Bilans massiques:
𝒎𝒂𝟏 + 𝒎𝒂𝟐 = 𝒎𝒂𝟑 (1)

𝒎𝒂𝟏 𝝎𝟏 + 𝒎𝒂𝟐 𝝎𝟐 = 𝒎𝒂𝟑 𝝎𝟑 (2) 𝒉𝒂𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏

𝒎𝒂𝟏 𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑


1 𝑻𝟏 ; 𝝎𝟏
𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐
1 𝝎𝟏

3 𝝎𝟑
3
𝒎𝒂𝟐 𝒎𝒂𝟑 𝝎𝟐
2 Isolation 2
𝑻𝟐 ; 𝝎𝟐 𝑻𝟑 ; 𝝎𝟑

Bilan d’énergie:
𝑻𝟐 𝑻𝟑 𝑻𝟏

𝒎𝒂𝟏 (𝒉𝒂𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 ) + 𝒎𝒂𝟐 (𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 ) = 𝒎𝒂𝟑 (𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 ) (3)
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR
HUMIDE
En général, les équations (1), (2) et (3) comportent les inconnues
suivantes: 𝒎𝒂𝟑 ; 𝝎𝟑 𝒆𝒕 (𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 )
En combinant ces trois équations, on peut écrire:
𝒎𝒂𝟏 𝝎𝟑 − 𝝎𝟐 𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 − (𝒉𝒂𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 )
= =
𝒎𝒂𝟐 𝝎𝟏 − 𝝎𝟑 𝒉𝒂𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 − (𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 )

Cette écriture signifie que sur un diagramme psychrométrique, l’état (3)


sera toujours situé sur la ligne reliant les états (1) et (2).
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR HUMIDE
Exemple 5

Un écoulement d’air humide de 142 m3/min à 5°C et ayant une humidité


spécifique de 0.002 est mélangé de façon adiabatique avec un deuxième
écoulement d’air humide de 425 m3/min à 24°C et ayant une humidité
relative de 50%. La pression est partout égale à 1 bar. Déterminer
l’humidité spécifique ω3, la température T3 et l’humidité relative φ3 de
l’écoulement résultant.
𝑽𝟏 = 𝟏𝟒𝟐 𝒎𝟑 /𝒎𝒊𝒏
𝑻𝟏 = 𝟓°𝑪 1
Isolation
𝝎𝟏 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟐
3

𝑻𝟏 =? °𝑪
𝝎𝟐 =?
𝝓𝟐 =? %

𝑽𝟐 = 𝟒𝟐𝟓 𝒎𝟑 /𝒎𝒊𝒏
𝑻𝟐 = 𝟐𝟒°𝑪 2
𝝓𝟐 = 𝟓𝟎%
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR HUMIDE
Exemple 5

(a) Calcul de l’humidité spécifique à la sortie:

𝒎𝒂𝟏 𝝎𝟑 − 𝝎𝟐 𝒎𝒂𝟏 𝝎𝟏 + 𝒎𝒂𝟐 𝝎𝟐


= ⟶ 𝝎𝟑 =
𝒎𝒂𝟐 𝝎𝟏 − 𝝎𝟑 𝒎𝒂𝟏 + 𝒎𝒂𝟐

𝒑 ∙ 𝝎𝟏 𝟏𝟎𝟎 ∙ 𝟎. 𝟎𝟎𝟐
𝒑𝒗𝟏 = = = 𝟎. 𝟑𝟐𝟎𝟓 𝒌𝑷𝒂
𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝝎𝟏 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟐
𝒑𝒂𝟏 = 𝒑 − 𝒑𝒗𝟏 = 𝟏𝟎𝟎 − 𝟎. 𝟑𝟐𝟎𝟓 = 𝟗𝟗. 𝟔𝟖 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟏 𝑽𝟏 𝟗𝟗. 𝟔𝟖 ∙ 𝟏𝟒𝟐 𝒌𝒈
𝒎𝒂𝟏 = = = 𝟏𝟕𝟕. 𝟐𝟖
𝑹𝒂 𝑻𝟏 𝟎. 𝟐𝟖𝟕 ∙ 𝟐𝟕𝟖. 𝟐 𝒎𝒊𝒏
𝟐𝟒 − 𝟐𝟎
𝒑𝒈𝟐 = 𝒑𝒈(𝟐𝟒°𝑪) = 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 + 𝟑. 𝟏𝟔𝟗 − 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 = 𝟑. 𝟎𝟎𝟑 𝒌𝑷𝒂
𝟐𝟓 − 𝟐𝟎
𝒑𝒗𝟐 = 𝝓𝟐 ⋅ 𝒑𝒈𝟐 = 𝟎. 𝟓 ⋅ 𝟑. 𝟎𝟎𝟑 = 𝟏. 𝟓𝟎𝟏𝟓 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒂𝟐 = 𝒑 − 𝒑𝒗𝟐 = 𝟏𝟎𝟎 − 𝟏. 𝟓𝟎𝟏𝟓 = 𝟗𝟖. 𝟓 𝒌𝑷𝒂
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR HUMIDE
Exemple 5

𝒑𝒂𝟐 𝑽𝟐 𝟗𝟖. 𝟓 ∙ 𝟒𝟐𝟓 𝒌𝒈


𝒎𝒂𝟐 = = = 𝟒𝟗𝟎. 𝟖
𝑹𝒂 𝑻𝟐 𝟎. 𝟐𝟖𝟕 ∙ 𝟐𝟗𝟕. 𝟐 𝒎𝒊𝒏
𝒌𝒈
𝒎𝒂𝟑 = 𝒎𝒂𝟏 + 𝒎𝒂𝟐 = 𝟏𝟕𝟕. 𝟐𝟖 + 𝟒𝟗𝟎. 𝟖 = 𝟔𝟔𝟖. 𝟎𝟖
𝒎𝒊𝒏
𝒑𝒗𝟐 𝟏. 𝟓𝟎𝟏𝟓 𝒌𝒈 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
𝝎𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟗𝟓
𝒑𝒂𝟐 𝟗𝟖. 𝟓 𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄

𝒎𝒂𝟏 𝝎𝟏 + 𝒎𝒂𝟐 𝝎𝟐 𝟏𝟕𝟕. 𝟐𝟖 ⋅ 𝟎. 𝟎𝟎𝟐 + 𝟒𝟗𝟎. 𝟖 ⋅ 𝟎. 𝟎𝟎𝟗𝟓


𝝎𝟑 = = = 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟓
𝒎𝒂𝟏 + 𝒎𝒂𝟐 𝟔𝟔𝟖. 𝟎𝟖

(b) Calcul de la température de l’air humide à la sortie:

𝒉𝒈𝟏 = 𝒉𝒈(𝟓°𝑪) = 𝟐𝟓𝟏𝟎. 𝟔 𝒌𝑱/𝒌𝒈


𝟐𝟒 − 𝟐𝟎
𝒉𝒈𝟐 = 𝒉𝒈(𝟐𝟒°𝑪) = 𝟐𝟓𝟑𝟖. 𝟏 + 𝟐𝟓𝟒𝟕. 𝟐 − 𝟐𝟓𝟑𝟖. 𝟏 = 𝟐𝟓𝟒𝟓. 𝟑𝟖 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟐𝟓 − 𝟐𝟎
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR HUMIDE
Exemple 5
𝒉𝟏 = (𝒉𝒂𝟏 +𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 ) = 𝑪𝒑𝒂 𝑻𝟏 + 𝝎𝟏 𝒉𝒈𝟏 = 𝟏. 𝟎𝟎𝟓 ⋅ 𝟓 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟐 ⋅ 𝟐𝟓𝟏𝟎. 𝟔
𝒌𝑱
= 𝟏𝟎. 𝟎𝟓
𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
𝒉𝟐 = (𝒉𝒂𝟐 +𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 ) = 𝑪𝒑𝒂 𝑻𝟐 + 𝝎𝟐 𝒉𝒈𝟐 = 𝟏. 𝟎𝟎𝟓 ⋅ 𝟐𝟒 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟗𝟓 ⋅ 𝟐𝟓𝟒𝟓. 𝟑𝟖
𝒌𝑱
= 𝟒𝟖. 𝟑𝟎
𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
𝒉𝟑 − 𝒉𝟐 𝒎𝒂𝟏 𝒎𝒂𝟏 𝒉𝟏 + 𝒎𝒂𝟐 𝒉𝟐 𝟏𝟕𝟕. 𝟐𝟖 ⋅ 𝟏𝟎. 𝟎𝟓 + 𝟒𝟗𝟎. 𝟖 ⋅ 𝟒𝟖. 𝟑𝟎
= → 𝒉𝟑 = =
𝒉𝟏 − 𝒉𝟑 𝒎𝒂𝟐 𝒎𝒂𝟑 𝟔𝟔𝟖. 𝟎𝟖
𝒌𝑱
= 𝟑𝟖. 𝟏𝟓
𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
𝒌𝑱
𝑪𝒑𝒂 𝑻𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 = 𝟏. 𝟎𝟎𝟓 ⋅ 𝑻𝟑 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟓 ⋅ 𝒉𝒈𝟑 = 𝟑𝟖. 𝟏𝟓
𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
Il est aisé de vérifier que cette équation est satisfaite pour T3 = 19°C. En effet:
𝟏𝟗 − 𝟏𝟓
𝒉𝒈(𝟏𝟗°𝑪) = 𝟐𝟓𝟐𝟖. 𝟗 + 𝟐𝟓𝟑𝟖. 𝟏 − 𝟐𝟓𝟐𝟖. 𝟗 = 𝟐𝟓𝟑𝟔. 𝟐𝟔 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟐𝟎 − 𝟏𝟓
𝒌𝑱
𝟏. 𝟎𝟎𝟓 ⋅ 𝟏𝟗 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟓 ⋅ 𝟐𝟓𝟑𝟔. 𝟐𝟔 = 𝟑𝟖. 𝟏𝟐
𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
MELANGE ADIABATIQUE DE DEUX ECOULEMENTS D’AIR HUMIDE
Exemple 5

(c) Calcul de l’humidité relative à la sortie:

𝒑 ∙ 𝝎𝟑 𝟏𝟎𝟎 ∙ 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟓
𝒑𝒗𝟑 = = = 𝟏. 𝟏𝟗𝟏𝟒𝟐 𝒌𝑷𝒂
𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝝎𝟑 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟕𝟓
𝟏𝟗 − 𝟏𝟓
𝒑𝒈𝟑 = 𝒑𝒈(𝟏𝟗°𝑪) = 𝟏. 𝟕𝟎𝟓𝟏 + 𝟐. 𝟑𝟑𝟗 − 𝟏. 𝟕𝟎𝟓𝟏 = 𝟐. 𝟐𝟏𝟐𝟐 𝒌𝑷𝒂
𝟐𝟎 − 𝟏𝟓
𝒑𝒗𝟑 𝟏. 𝟏𝟗𝟏𝟒𝟐
𝝓𝟑 = = = 𝟎. 𝟓𝟒 = 𝟓𝟒%
𝒑𝒈𝟑 𝟐. 𝟐𝟏𝟐𝟐
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT
Nombreux sont les procédés industriels qui nécessitent un refroidissement
pour évacuer les rejets thermiques qui résultent des processus énergétiques
qui s’y déroulent.
Ce refroidissement est en général assuré d’une façon efficace avec de l’eau.
Mais dans certains cas, des sources où l’eau est disponible en quantité
suffisante (mer, rivières, lacs,..) n’existent pas; ou encore des normes
environnementales interdisent de rejeter l’eau après son utilisation à des
températures plus élevées qu’une limite autorisée.
Dans ces conditions, les tours de refroidissement peuvent constituer une
alternative incontournable. Il existe des tours sèches dans lesquelles l’air seul
est utilisé pour le refroidissement, et des tours humides, dans lesquelles on
réalise des échanges de matière et d’énergie par contact direct entre de l’air
relativement frais et de l’eau chaude transportant l’énergie thermique à
rejeter. Nous parlerons ici uniquement de la tour humide.
Les tours de refroidissement peuvent être à tirage naturel (convection
naturel) où à tirage forcé (la circulation de l’air est alors assistée par des
ventilateurs).
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT
Dans une tour de refroidissement humide ont lieu des échanges de matière
(par évaporation de l’eau) et d’énergie par contact direct entre l’eau, qui est en
général pulvérisée du haut de la tour, et l’air qui circule soit en contre-courant,
soit en courant croisé, soit encore selon une configuration combinant ces deux
arrangements. Nous présentons ci-dessous une tour de refroidissement
humide à tirage forcé, où l’air et l’eau circulent en contre-courant.
Sortie air humide
𝒎𝒂 ; 𝑻𝟒 ; 𝝎𝟒 > 𝝎𝟑
4

Ventilateur
1 Arrivée d’eau chaude
Entrée 𝒎𝒘 ; 𝑻𝟏
air
humide3 3
𝒎𝒂
𝑻𝟑 ; 𝝎𝟑

𝒎𝒘 ; 𝑻𝟐 < 𝑻𝟏
Retour d’eau rafraichie
2
vers le procédé
𝒎𝒂 (𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 ) 5
Entrée eau d’appoint
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT : Exemple 6
L’eau issue d’un condenseur d’une certaine centrale thermique
arrive à l’entrée d’une tour de refroidissement à 38°C et repart en
direction du condenseur de la centrale, après avoir subit un
refroidissement à 30°C. Son débit, le même à l’arrivée et au retour,
est de 4.5·107 kg/h. De l’air atmosphérique est admis dans la tour à
25°C avec une humidité relative de 35%. Après s’être chargé de
vapeur au contact de l’eau à refroidir, l’air humide quitte la tour à
35°C et 90% d’humidité relative. Une eau d’appoint alimente la tour
à 20°C pour compenser l’évaporation. Déterminer les débits
massiques d’air sec et de l’eau d’appoint. La tour de refroidissement
fonctionne en régime stationnaire. On néglige tout échange de
chaleur avec le milieu ambiant, toute variation d’énergie cinétique
et d’énergie potentielle à travers la tour de refroidissement ainsi
que l’énergie nécessaire au fonctionnement du ventilateur. On
admet que la pression est partout égale à 1 atm.
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT : Exemple 6
Sortie air humide

𝑻𝟒 = 𝟑𝟓°𝑪; 𝝓𝟒 = 𝟗𝟎%
4
Arrivée d’eau chaude
1
𝒎𝒘 = 𝟒. 𝟓 ⋅ 𝟏𝟎𝟕 𝒌𝒈/𝒉

𝑻𝟏 = 𝟑𝟖°𝑪
Entrée air Entrée air
humide humide
3
𝑻𝟑 = 𝟐𝟓°𝑪
𝝓𝟒 = 𝟑𝟓%

𝒎𝒂 ?
Retour d’eau rafraichie
vers le procédé
2
𝒎𝒘 = 𝟒. 𝟓 ⋅ 𝟏𝟎𝟕 𝒌𝒈/𝒉
𝑻𝟐 = 𝟑𝟎°𝑪

5
𝒎𝒂 𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 ? 𝑻𝟓 = 𝟐𝟎°𝑪

Entrée eau d’appoint


LES TOURS DE REFROIDISSEMENT : Exemple 6
(3) Entrée de l’air atmosphérique dans la tour de refroidissement:
𝒑𝒈𝟑 = 𝒑𝒈(𝟐𝟓°𝑪) = 𝟑. 𝟏𝟔𝟗 𝒌𝑷𝒂 → 𝒑𝒗𝟑 = 𝝓𝟑 ⋅ 𝒑𝒈𝟑 = 𝟎. 𝟑𝟓 ⋅ 𝟑. 𝟏𝟔𝟗 = 𝟏. 𝟏𝟎𝟗 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒗𝟐 𝟏. 𝟏𝟎𝟗 𝒌𝒈 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
𝝎𝟑 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟗
𝒑 − 𝒑𝒗𝟑 𝟏𝟎𝟏. 𝟑 − 𝟏. 𝟏𝟎𝟗 𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
(4) Sortie de l’air humide par le haut de la tour de refroidissement:
𝒑𝒈𝟒 = 𝒑𝒈(𝟑𝟓°𝑪) = 𝟓. 𝟔𝟐𝟗 𝒌𝑷𝒂 → 𝒑𝒗𝟒 = 𝝓𝟒 ⋅ 𝒑𝒈𝟒 = 𝟎. 𝟗𝟎 ⋅ 𝟓. 𝟔𝟐𝟖 = 𝟓. 𝟎𝟔𝟓𝟐 𝒌𝑷𝒂
𝒑𝒗𝟒 𝟓. 𝟎𝟔𝟓𝟐 𝒌𝒈 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
𝝎𝟒 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟑𝟐𝟕
𝒑 − 𝒑𝒗𝟒 𝟏𝟎𝟏. 𝟑 − 𝟓. 𝟎𝟔𝟓𝟐 𝒌𝒈 𝒅′ 𝒂𝒊𝒓 𝒔𝒆𝒄
Bilan d’énergie de la tour:
𝒎𝒘 𝒉𝒇𝟏 + 𝒎𝒂 (𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 ) + 𝒎𝒂 𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 𝒉𝒇𝟓 = 𝒎𝒘 𝒉𝒇𝟐 + 𝒎𝒂 (𝒉𝒂𝟒 + 𝝎𝟒 𝒉𝒈𝟒 )

𝒉𝒇𝟏 − 𝒉𝒇𝟐
𝒎𝒂 = 𝒎𝒘
𝒉𝒂𝟒 − 𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟒 𝒉𝒈𝟒 − 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 − 𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 𝒉𝒇𝟓
LES TOURS DE REFROIDISSEMENT : Exemple 6
𝟑𝟖 − 𝟑𝟓
𝒉𝒇𝟏 = 𝒉𝒇(𝟑𝟖°𝑪) = 𝟏𝟒𝟔. 𝟔𝟖 + 𝟏𝟔𝟕. 𝟓𝟕 − 𝟏𝟒𝟔. 𝟔𝟖 = 𝟏𝟓𝟗. 𝟐 𝒌𝑱/𝒌𝒈
𝟒𝟎 − 𝟑𝟓
𝒉𝒇𝟐 = 𝒉𝒇(𝟑𝟎°𝑪) = 𝟏𝟐𝟓. 𝟕𝟗 𝒌𝑱/𝒌𝒈 𝒉𝒇𝟓 = 𝒉𝒇(𝟐𝟎°𝑪) = 𝟖𝟑. 𝟗𝟔 𝒌𝑱/𝒌𝒈

𝒉𝒈𝟑 = 𝒉𝒈(𝟐𝟓°𝑪) = 𝟐𝟓𝟒𝟕. 𝟐 𝒌𝑱/𝒌𝒈 𝒉𝒈𝟒 = 𝒉𝒈(𝟑𝟓°𝑪) = 𝟐𝟓𝟔𝟓. 𝟑 𝒌𝑱/𝒌𝒈

𝒉𝒇𝟏 − 𝒉𝒇𝟐
𝒎𝒂 = 𝒎𝒘
𝒉𝒂𝟒 − 𝒉𝒂𝟑 + 𝝎𝟒 𝒉𝒈𝟒 − 𝝎𝟑 𝒉𝒈𝟑 − 𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 𝒉𝒇𝟓

𝟏𝟓𝟗. 𝟐 − 𝟏𝟐𝟓. 𝟕𝟗
𝒎𝒂 = 𝟒. 𝟓 ⋅ 𝟏𝟎𝟕
𝟏. 𝟎𝟎𝟓 𝟑𝟓 − 𝟐𝟓 + 𝟎. 𝟎𝟑𝟐𝟕 ⋅ 𝟐𝟓𝟔𝟓. 𝟑 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟗 ⋅ 𝟐𝟓𝟒𝟕. 𝟐 − 𝟎. 𝟎𝟑𝟐𝟕 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟗 ⋅ 𝟖𝟑. 𝟗𝟔

𝒎𝒂 = 𝟐. 𝟎𝟑 ⋅ 𝟏𝟎𝟕 𝒌𝒈/𝒉

𝒎𝒘 = 𝒎𝒂 𝝎𝟒 − 𝝎𝟑 = 𝟐. 𝟎𝟑 ⋅ 𝟏𝟎𝟕 𝟎. 𝟎𝟑𝟐𝟕 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟗 = 𝟓. 𝟐𝟑 ⋅ 𝟏𝟎𝟓 𝒌𝒈/𝒉


ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1

Le schéma ci-dessous représente l’installation utilisée pendant la seconde guerre


mondiale afin de climatiser un coffre-fort souterrain contenant les trésors
artistiques de la National Gallery of London. L’air à traiter (point 1) provenant
d’une carrière abandonnée (dans le Nord du Pays de Galles) passe sous une
douche et en sort saturé et refroidi (point 2). Il entre ensuite dans le condenseur
d’une pompe à chaleur où il est réchauffé. Un ventilateur le refoule alors dans la
chambre forte (point 6). Deux pompes sont utilisées, l’une pour obtenir la pression
nécessaire à la pulvérisation de l’eau dans la douche (point 3) et une autre pour
reprendre l’eau (au point 4) et la faire circuler de nouveau à travers
l’évaporateur de la pompe à chaleur afin de la refroidir. Le débit d’eau
excédentaire est rejeté à l’égout (point 5). Dans tous les bilans, on négligera les
travaux des pompes et du ventilateur, ainsi que toute perte de chaleur vers le
milieu ambiant et toute variation d’énergie cinétique et d’énergie potentielle. On
admet que la pression reste égale à 100 kPa partout dans le circuit d’air.
Les données sont portées sur la figure. Les calculs seront faits pour un débit d’air
sec de 1 kg/s.
1- Calculer l’humidité spécifique de l’air en (1) et en (2), ainsi que son humidité
relative en (6).
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1

2- Calculer le débit d’eau rejeté à l’égout, en (5).


3- Calculer le débit d’eau à injecter dans la douche, en (3).
4- Calculer, en kW : (a) la quantité de chaleur échangée dans l’évaporateur ;
(b) la quantité de chaleur échangée dans le condenseur ; (c) la puissance
consommée par le compresseur.
5- Calculer le coefficient de performance de la pompe à chaleur.
T6 = 21°C ; Φ6 = ?

T3 = 3°C

T2 = 5°C
φ2 = 100%

T1 = 12°C
p1 = 1 bar T4 = T5 = 5°C
φ1 = 90%
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1

1- Humidité spécifique de l’air en (1) et en (2), ainsi que son humidité relative en (6) :
𝜑1 𝑝𝑔 (𝑇1 )
𝜔1 = 0.622
𝑝 − 𝜑1 𝑝𝑔 (𝑇1 )
12 − 10
𝑝𝑔 𝑇1 = 𝑝𝑔 12°𝐶 = 1.2276 + 1.7051 − 1.2276 = 1.4186 𝑘𝑃𝑎
15 − 10
0.9 ∙ (1.4186)
𝝎𝟏 = 0.622 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟖𝟎𝟒𝟒
100 − 0.9 ∙ (1.4186)
De même, avec 𝑝𝑔 𝑇2 = 𝑝𝑔 5°𝐶 = 0.8721 𝑘𝑃𝑎, on aura :
1.0 ∙ (0.8721)
𝝎𝟐 = 0.622 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟓𝟒𝟕𝟐
100 − 1.0 ∙ (0.8721)
Comme entre les points 2 et 6, l’air subit un échauffement à pression constante, il n’y a ni
humidification ni déshumidification à travers le condenseur, on peut donc poser :
𝑝𝑣6
𝜔6 = 𝜔2 = 0.622
𝑝 − 𝑝𝑣6
D’où :
𝜔2 ∙ 𝑝 0.005472 ∙ 100
𝑝𝑣6 = = = 0.87207 𝑘𝑃𝑎
0.622 + 𝜔2 0.622 + 0.005472
D’autre part, on a :
21 − 20
𝑝𝑔 𝑇6 = 𝑝𝑔 21°𝐶 = 2.339 + 3.169 − 2.339 = 2.105 𝑘𝑃𝑎
25 − 20
L’humidité relative de l’air conditionné sera finalement :
𝑝𝑣6 0.87207
𝝋𝟔 = = = 0.348 = 𝟑𝟒. 𝟖 %
𝑝𝑔6 2.105
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1

2- Débit d’eau rejeté à l’égout, en (5) :


Le bilan massique de l’évaporateur permet d’écrire :
𝑚4 = 𝑚3 (1)
A présent, le débit massique sur l’eau au niveau de la douche donne :
𝑚𝑎 𝜔1 + 𝑚3 = 𝑚𝑎 𝜔2 + 𝑚4 + 𝑚5
En tenant compte de l’équation (1), cette dernière expression donne :
𝒌𝒈 𝒈
𝒎𝟓 = 𝑚𝑎 𝜔1 − 𝜔2 = 1 ∙ 0.008044 − 0.005472 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟐𝟓𝟕𝟐 = 𝟐. 𝟓𝟕𝟐
𝒔 𝒔

3- Débit d’eau à injecter dans la douche, en (3) :


Ce débit se déduit par application du bilan d’énergie de la douche :
𝑚𝑎 ℎ𝑎1 + 𝜔1 ℎ𝑔 𝑇1 + 𝑚3 ℎ𝑓(𝑇3 ) = 𝑚𝑎 ℎ𝑎2 + 𝜔2 ℎ𝑔 𝑇2 + 𝑚5 ℎ𝑓(𝑇5 ) + 𝑚4 ℎ𝑓(𝑇4 )
En tenant compte de l’équation (1), on obtient à partir de ce bilan :
𝑚𝑎 ℎ𝑎1 − ℎ𝑎2 + 𝑚𝑎 𝜔1 ℎ𝑔(𝑇1 ) − 𝜔2 ℎ𝑔(𝑇2 ) − 𝑚5 ℎ𝑓(𝑇5 )
𝑚3 =
ℎ𝑓(𝑇4 ) − ℎ𝑓(𝑇3 )
avec :

𝛾 1.4 𝑘𝐽
ℎ𝑎1 − ℎ𝑎2 = 𝐶𝑝𝑎 𝑇1 − 𝑇2 = 𝑅 𝑇1 − 𝑇2 = 0.287 12 − 5 = 7.0315
𝛾−1 1.4 − 1 𝑘𝑔
12 − 10 𝑘𝐽
ℎ𝑔(𝑇1 ) = ℎ𝑔(12°𝐶) = 2519.8 + 2528.9 − 2519.8 = 2523.44
15 − 10 𝑘𝑔
𝑘𝐽 𝑘𝐽
ℎ𝑔(𝑇2 ) = ℎ𝑔 5°𝐶 = 2510.6 ; ℎ𝑓(𝑇5 ) = ℎ𝑓(𝑇4 ) = ℎ𝑓(5°𝐶) = 20.98
𝑘𝑔 𝑘𝑔
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1

3 − 0.01 𝑘𝐽
ℎ𝑓(𝑇3 ) = ℎ𝑓(3°𝐶) = 0.01 + 20.98 − 0.01 = 12.575
5 − 0.01 𝑘𝑔
Il vient finalement :
1 ∙ 7.0315 + 1 ∙ 0.008044 ∙ 2523.44 − 0.005472 ∙ 2510.6 − 0.002572 ∙ 20.98
𝒎𝟑 =
20.98 − 12.575
𝒌𝒈
= 𝟏. 𝟔𝟏𝟐
𝒔
4- (a) Quantité de chaleur échangée dans l’évaporateur : Cette énergie est cédée par l’eau au
profit du fluide caloporteur :
𝑸𝟒−𝟑 = 𝑚3 ℎ4 − ℎ3 = 1.612 20.98 − 12.575 = 𝟏𝟑. 𝟓𝟓 𝒌𝑾

(b) Quantité de chaleur échangée dans le condenseur : Cette énergie est cédée par le fluide
caloporteur au profit de l’air humide :
𝑄2−6 = 𝑚𝑎 ℎ𝑎6 + 𝜔6 ℎ𝑔(𝑇6 ) − ℎ𝑎2 + 𝜔2 ℎ𝑔(𝑇2 ) = 𝑚𝑎 ℎ𝑎6 − ℎ𝑎2 + 𝑚𝑎 𝜔2 ℎ𝑔(𝑇6 ) − ℎ𝑔(𝑇2 )
avec:
𝛾 1.4 𝑘𝐽
ℎ𝑎6 − ℎ𝑎2 = 𝐶𝑝𝑎 𝑇6 − 𝑇2 = 𝑅 𝑇6 − 𝑇2 = 0.287 21 − 5 = 16.072
𝛾−1 1.4 − 1 𝑘𝑔
21 − 20 𝑘𝐽
ℎ𝑔(𝑇6 ) = ℎ𝑔(21°𝐶) = 2538.1 + 2547.2 − 2538.1 = 2539.92
25 − 20 𝑘𝑔
Il vient alors :
𝑸𝟐−𝟔 = 16.072 + 0.005472 2539.92 − 2510.6 = 𝟏𝟔. 𝟐𝟑 𝒌𝑾
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2019-2020 – Int 2 - 04/12/2019 –Exercice 1

(c) Puissance consommée par le compresseur : Elle s’obtient par application du premier principe
à la pompe à chaleur :
𝑾𝒄 = 𝑄2−6 − 𝑄4−3 = 16.26 − 13.55 = 𝟐. 𝟔𝟖 𝒌𝑾

5- Coefficient de performance de la pompe à chaleur :


𝑄2−6 16.26
𝜸= = = 𝟔. 𝟎𝟓𝟔
𝑊𝑐 2.68
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2018-2019 – Int 2 - 28/11/2018

Un procédé industriel a besoin d’un approvisionnement d’air relativement sec.


L’air doit être livré aux conditions suivantes :
𝑉5 = 0.1 𝑚3 𝑠 ; 𝑃5 = 100 𝑘𝑃𝑎; 𝑇5 = 20°𝐶; 𝜑5 = 0.20.
Cet air est obtenu grâce à l’installation présentée schématiquement ci-après.
L’air atmosphérique (𝑃1 = 100 𝑘𝑃𝑎; 𝑇1 = 20°𝐶; 𝜑1 = 0.75) est porté au
moyen d’un compresseur à une pression appropriée 𝑃2 , il subit ensuite un
refroidissement à pression constante jusqu’à une température 𝑇3 = 20°𝐶, le
condensat étant retiré au niveau du purgeur à cette même température.
Finalement, une vanne d’étranglement est utilisée pour livrer l’air aux
conditions demandées à la sortie de l’installation.
1- Quelle pression faut-il avoir au point 2 pour réaliser les conditions
demandées à la sortie (point 5) ?
2- Quel est le débit massique de condensat purgé ?
3- Quel doit être le taux de rejet de chaleur par le refroidisseur ?
ENP - Génie Mécanique – Conversion d’énergie - 2018-2019 – Int 2 - 28/11/2018

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