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MONDIALISATION ET LOCALISATION DES ACTIVITES CM

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MONDIALISATION ET LOCALISATION DES ACTIVITES CM

Introduction : les caractéristiques générales de la mondialisation

La mondialisation est un monde :

Où la conscience de l’autre est renforcée, amenant à la formation d’une opinion publique internationale. Exemple :
les feux en Amazonie dans les médias

Où son interdépendance est mieux perçue (notamment au travers de la crise climatique et la pandémie). Exemple :
attentat du 11 septembre qui ont touché le monde entier, des conséquences sur plein de pays du monde. Ouragan
qui provoque des dégâts matériels.

Qui forme un embryon de communauté grâce à la circulation de l’information. Sentiment communautaire. Exemple :
attentat du 13 novembre 2015 ont touché plein de pays du monde entier.

Un monde interconnecté grâce à des réseaux technique toujours plus performants, étendus et avec des coûts
faibles : 5G, 4G, câbles sous-marins, etc. Exemple : le téléphone portable permet de suivre les infos dans le monde
entier. Cybercafé (lieu pour avoir accès à une connexion internet). Les câbles sous-marins sont de + en + nombreux.

Un monde qui voit certaines pratiques se diffuser internationalement. Exemple : les japonais qui fête Noël (fête
européenne et chrétienne), les compétitions sportive (Coupe du monde, JO, etc.) à travers le monde des gens d’une
culture différente se retrouve autour d’un même évènement.

…amenant au dvlpmt d’un fond culturel commun. Exemple : Harry Potter, MCU présent dans de nombreux pays.

…mais lançant aussi un débat de l’uniformisation. Exemple : Netflix accusé d’uniformisation car la plateforme
présentait que du contenu nord-américain au départ.

Un monde qui devient un marché global pour certains acteurs. Notamment pour les entreprises, plus il y a des
consommateurs, mieux c’est. Exemple : Coca-Cola rapproche les gens dans le monde mais avec des variations
suivant les pays : coca à la fleur de cerisier (japon) au café (Vietnam).

… et qui suscite des « résistances », qui pour certaines ne sont qu’une stratégie commerciale. Exemple : forme de
« sous-marques » du coca : Auvergnat Cola, Breizh Cola, Poitou Cola, etc.

Un monde désormais « fini » : quelles parties du globe sont encore à découvrir hormis les fonds marins ?

L’explosion du tourisme illustre cette conquête de l’espace planétaire. Elle est d’abord le fait des pays dvlpés.
Tourisme entre pays dvlpé : Chine, USA, France. Tourisme de masse dans certains lieux. Notamment avec
l’émergence et l’intégration de pays auparavant en voie de dvlpmt. Exemple : le Costa Rica, le Bhoutan, Arctique,
Pantanal (centre Ouest du Brésil).

Un monde où les moyens de déplacement n’ont jamais été aussi rapides et efficaces. Ce qui permet le tourisme, le
travail. Exemple : croisières. Les temps de déplacement sont de + en + rapide.

Les contrôles se renforcent : contrôle aux frontières (contrôle fixe), contrôle mobile (bateaux de contrôle). Exemple :
contrôle des bateaux de migrants.

Le problème de la fermeture des frontières : au nv des pays en dvlpmt ou émergent. Exemple : frontière entre
l’Afghanistan et Pakistan.

Un monde où l’on n’a jamais autant transporté de marchandises grâce aux évolutions techniques et logistiques.
Exemple : porte-conteneur. Multiplication par 3 du transport de marchandises en mer en 30 ans.

Mais qui pose aussi la question de la sauvegarde des mers et des océans : dégazage qui pollue et détruit la faune
marine.
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Des systèmes agricoles qui continuent de se mondialiser, déconnectant la proximité entre l’offre et la demande.
Transports de marchandise qui génère de la pollution. Exemple : Asperge plantées dans les déserts indiens.

Des impacts environnementaux liés à l’agriculture. Impact direct : pesticides et leur mondialisation. Impact indirect :
transport lié à l’agriculture. Impact de l’agriculture visible sur les satellites.

Un monde dans lequel on se débarrasse de ses déchets chez les autres (phénomène « not in my backyard »).
Exemple : tester son arme nucléaire dans un autre pays. Ile déchets aux Maldives.

Un monde largement urbain où les métropoles jouent un rôle fondamental dans la connexion entre les pays et les
popu. Paris, New York, Londres font offices de porte d’entrée notamment grâce aux aéroports. Grande empreinte au
sol des métropoles.

Mais des inégalités importantes : exemple de la célèbre photo à Sao Paulo.

Un monde interconnecté aux économie interdépendantes.

Les grandes crises se diffusent de + en + rapidement à tout le monde. Exemple de la pandémie du Covid-19. La
diffusion de la crise est massive, les nombres de vols aériens ainsi que la pollution ont fortement diminuer lors de la
pandémie

Introduction : de multiple définition de la mondialisation

L’émergence du terme : vers les années 1945. En 1980, prise de possession du terme par les économies.

Marshall Mac Luhan, spécialiste des médias se rend compte que des images (celles de la guerre du Vietnam) font le
tour de la planète en 1967. Il dvlpe l’idée du village global.

Zbigniew Brezinski diffuse un modèle vendu dans le monde entier : l’American way of life (maison, jardin, garage,
voiture, un chien, etc.).

L’arrivée des économistes (1980-1990) :

 1983 : Theodore Levitt et la Globalisation du marché : tous les marchés se retrouvent ensemble et donc les
économies nationales dans un marché global.
 1990 : kenichi Omahe et la Triade : l’émergence de 3 pôles éco mondialisés dominant la mondialisation : Asie
de l’Est, l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord.

L’élargissement du terme aux sciences humaines (depuis 1990) : les historiens se sont attachés à comprendre les
origines de la mondialisation. Tandis que les géographes se sont mis à analyser les conséquences très concrètes de la
mondialisation sur les territoires.

La géographie s’empare du concept :

 La mondialisation repose d’abord et avant tout sur la mise en relation de différents ensembles
géographiques. On peut donc affirmer que la mondialisation est d’abord l’interconnexion complexe de
territoires diversifiés.
 La mondialisation est un processus géo-historique multiséculaire d’extension progressive du capitalisme à
l’ensemble de l’espace planétaire.
 Ce phénomène repose sur l’articulation de dynamiques le plus souvent contradiction et surtout
concurrentes, propres aux nombreux acteurs privés qui en sont à l’origine et aux volontés de puissance des
Etats dont ils sont issus.
 Loin d’être uniquement éco, ce processus interroge aussi les multiples constructions politiques, idéo,
religieuses, sociales et culturelles concrète qui structurent ces territoires ou de résistance.

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 Sa principale dynamique repose sur une double logique d’intégration/fragmentation et de
marginalisation/exclusion
 Loin d’être une homogénéisation du monde, la mondialisation accentue un système de domination et de
dépendance hiérarchique. Elle approfondit les spécificités de chaque économie et des modes de régulation
des Etats et sociétés

Une autre vision par l’économie :

La mondialisation correspond à l’emprise universelle du capitalisme, selon une logique de réseaux transnationaux et
interétatiques. La mondialisation est aussi un processus de contournement, délitement et démantèlement des
frontières physiques et réglementaires qui font obstacle à l’accumulation du capital à l’échelle mondiale.

En ce sens, l’éco mondial est plus qu’une simple éco internationale, échappant de + en + au contrôle des Etats et
portant atteinte à certains attributs essentiels de leur souveraineté, tel le contrôle monétaire et la gestion des
finances.

La mobilité des données, des images et des capitaux devenue extrême grâce à la révolution des télécommunications,
rend désuètes dans nombre de domaine les nations de frontières ou de territoire.

Elle encourage l’organisation de la production sur une base transnationale et concourt à la mondialisation des
normes de consommation. Ainsi, à la libre circulation des biens et des capitaux s’est substituée une concurrence
généralisée pour la maîtrise des marchées et des ressources.

I) Une approche géo-historique de la diffusion du capitalisme


Introduction de la partie :

Christian Grataloup est un ancien enseignant à Paris VII et Science Po Paris. Spécialiste de géohistoire et notamment
de celle de la mondialisation. Il s’inspire des travaux de Fernand Braudel.

Les 3 capitalismes de l’histoire :

Classiquement, le capitalisme est défini comme étant un système fondé sur :

 Le libéralisme éco (droit de créer une entreprise sans dépendre de l’Etat).


 La propriété privée des moyens de productions.
 Le droit de s’enrichir sans limite en cherchant le profit.

A travers l’histoire, on peut distinguer 3 périodes du capitalisme :

 Le capitalisme marchand (époque moderne), lié à l’essor de l’urbanisation, au commerce triangulaire et à la


1ère colonisation (Amérique, etc.)
 Le capitalisme industriel (XIX/début XXe s), lié aux Révolutions industriels et leurs innovations techniques, à
la révolution sanitaire et médicale (vaccin, …) et à la 2ème colonisation (Afrique).
 Le capitalisme financier (depuis 1945), lié aux Trente Glorieuses et à l’essor des grandes banques, détenant
une part toujours + grande du capital à l’échelle mondiale, et des grandes firmes, en quête de rentabilité
financière permanente.

Problématique :

 En quoi la mondialisation est-elle un phénomène multi-séculaire ?


 Quelles ont été les grandes étapes de sa mise en place, à la fois historiquement et géographiquement ?
 Comment des choix politiques et éco récents ont accéléré et transformé cette mondialisation ?

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A) Conquête de l’Amérique, dvlpmt d’un capitalisme marchand, 1ère étape de la mondialisation

1/ L’Ancien Monde avant la découverte de l’Amérique

Les grandes routes au XVIe siècle : des obstacles terrestres structurant. Présence de forêt trop dense par exemple. Pr
conséquent, ce blocage limite les grandes routes. La partie Sub-saharienne est exclu des routes commerciales.

Le monde avant la découverte de l’Amérique : pas de mondialisation. Il faut attendre la découverte de l’Amérique et
de l’Afrique pour voir de début de la mondialisations grâce aux routes commerciales.

2/ Contournement de l’Afrique, découverte de l’Amérique et leurs conséquences (XVe – XIXe s)

Nouvelles techniques ; astrolabe, boussole, sextant.

Ces phases de découverte de conquête ne sont pas seulement européenne. De grand voyageurs arabo-musulman
comme Zheng He (le seul navigateur chinois) : 1ère interrelation.

Magellan (1480-1521) est le 1er à traverser le monde et donc le 1er à ouvrir de nouvelles routes d’échanges.

Qui profite des découvertes ? c’est le Pape qui fixe un partage. Seul les espagnols et le portugais peuvent bénéficier
des découvertes en Amérique aux départs.

Le commerce triangulaire : qui possède les terres ? le droit de faire ce commerce ? vrai système mondialisé car tous
les continents sont connecté. La traite négrière a eu pour conséquence de modifier la structure des territoires :
imposition aux esclaves de travailler. Les amérindiens sont remplacé par des esclaves.

Le commerce triangulaire aboutit à la 1ère mondialisation. Arrivée massive de richesse en Europe modifie le monde
de vie des Européens. Modification territoriale en Afrique : modification sociale car les africains sont réduit à
l’esclavage.

B) La mise en place d’un espace mondial (milieu du XIXe siècle-1914)

1/ la montée des marchands, l’avènement des Etats-nations et du mercantilisme

 La montée des marchands

L’incapacité des Etats à gérer l’intégralité du trafic lié au Commerce triangulaire a créé un nv groupe d’acteurs : les
marchands.

Ces derniers sont à l’origine de la modernisation des techniques d’échanges d’argent (lettres de change, création de
sociétés, etc.).

Ces marchands ne contrôlent pas la production des biens commercialisées (contrôlée par les corporations) mais ils
jouent le rôle d’intermédiaire entre les espaces aux productions différenciées.

Leur activité, à haut risque, est aussi celle qui est à l’origine de fortunes conséquentes.

 L’avènement des Etats-nations

XVIIe-XVIIIe s : les Etats-nations apparaissent et forgent la géographie (frontières, péages, etc.).

Les Etats-nations ont besoin de revenus conséquents (coût de l’administration, salaire des fonctionnaires, etc.).

Une collaboration entre dirigeant et marchands nait alors, permettant :

-aux 1ers d’avoir des rentrées d’argent régulières dans les caisses de l’Etat.
-aux second de bénéficier d’une politique éco + libérale (suppression des péages et des douanes, …).

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Deux conséquences majeures apparaissent alors :
-l’établissement des 1ers marchés éco intra et inter-étatiques.
-au bénéfice des marchands mais au détriment des corporations, voie de disparation car inadaptées à la
mondialisation.
 Le mercantilisme

Le mercantilisme prône l’enrichissement des états et des nations au moyen du commerce en général et du
commerce extérieur en particulier.

Pour y arriver, les états doivent posséder un pouvoir central fort afin de :

-limiter le poids de l’Eglise, peu favorable à l’accumulation de richesses.


-contrôler et réguler les tensions et les conflits (néfastes au commerce).
-favoriser le travail manufacturier (commander par l’Etat).
-encourager l’expansion coloniale pour trouver de nouvelles ressources.
Il convient de distinguer le mercantilisme français qui privilège l’industrie et la manufacture (=marché intérieur) et le
mercantilisme britannique et hollandais, qui privilégie le commerce extérieur.

C’est dans ce contexte qu’ont prospéré les compagnies commerciales. Des compagnies commerciales pour contrôler
le commerce et mettre en place la 1ère mondialisation.

2/ la pensée éco classique ou apologie de la division du travail et du libre-échange

 Les travaux d’Adam Smith (1723-1790)

Sa thèse : l’amélioration de la productivité est source principale de tout progrès éco.

Sa méthode : effectuer une division du travail car elle favorise la spécialisation des tâches (gains de temps et habileté
+ grande) mais il faut une taille de marché suffisante car les effets de la division du travail sont liés au volume de la
production. Il faut donc généraliser la division du travail au monde entier en prônant le libre-échange : c’est la DIT.

 Les travaux de David Ricardo (1772-1823)

Sa thèse : théorie des avantages comparatifs

Sa méthode : pour rentabiliser au maximum l’économie d’un pays, celui-ci doit se spécialiser sur ce qu’il produit de
mieux en laissant à d’autres pays le soin de produire ce qu’il est difficile de faire chez soi. Ce système nécessite bien
sûr un libre-échange total et mondialisé.

 La question de la Corn law de 1815

Corn law : si le prix du blé descendait à – de 80 shillings le quarter, les importations de blé étaient interdites au
Royaume-Uni. Mais face à la hausse de la popu, la Royaume-Uni dut mettre en culture de nouvelles terres, moins
performantes au bénéfice des propriétaires terriens, rentiers, mais détriment des agriculteurs de la popu.

La Corn law fragilise la condition de vie des anglais.

Cette loi fut source de débats éco intenses : David Ricardo critique fortement cette loi, entrave au libre-échange et à
la mondialisation en cours. Thomas Malthus soutient la loi, source d’indépendance et de protection pour le marché
intérieur britannique

 La question du protectionnisme éducateur

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Selon Friedrich List, la concurrence entre les marchés de nations aux niveaux de dvlpmt inégaux serait néfaste et les
états les – dvlpés devraient favoriser leur industrie naissante en priorité, par le biais d’une intervention active des
Etats.

Japon, USA et Allemagne firent au milieu du XIX s le choix de ce protectionnisme éducateur au détriment du libre-
échange.

3/ Le rôle essentiel des colonies dans l’économie

XIXe siècle : la Révolution industrielle nécessite bcp de matières 1ères. Exemple de la galerie des machines. Les
puissances européennes vont chercher les matières 1ères sur le territoires américains, asiatiques et africains (ex :
coton nord-américain). = colonisation (ex : Pampa argentine pour la laine).

Dvlpmt des inégalités.

La conférence de Berlin (1885) : officialisation de la prise de contrôle des européens sur l’Afrique = explosion des
échanges entre l’Afrique et l’Europe à partir de cette période.

Le chemin de fer en Argentine : des capitaux anglais, une technologie, des débouchés pour et vers l’Angleterre.

Ainsi les Européens vont étendre massivement leur domination au reste du Monde. Le nv libre-échange, l’ouverture
commerciale n’a jamais été aussi élevé qu’à la veille de la 1GM. La guerre va freiner ce système.

C) La résistance victorieuse des Etats à la mondialisation (1914-1989)

1/ La réaffirmation des Etats : les effets de la 1GM

La 1GM freine le libre-échange et relance le débat sur le libre-échangisme.

 La 1GM ou le suicide collectif de l’Europe

Saignée démographique : 15 à 20 millions de morts. Il y a des morts et des blessés partout mais surtout en Europe.

Les soldats venaient du monde entier, notamment des colonies. L’Australie, la Nouvelle-Zélande, Canada, Inde
fournissent des troupes.

Des destructions engendrées par la guerre et donc reconstruction coûteuse. Endettement massif pour reconstruire,
notamment auprès des USA. Les USA sont passés de débiteurs à créditeurs.

Fluctuation énorme des monnaies : la livre sterling ne domine plus, le dollar ne nomine pas encore.

 Les conséquences de la 1GM sur la mondialisation

Les éco de guerre ont refait de l’Etat un élément central de l’éco, avec des éco dirigées (Ministère du ravitaillement,
etc.) dans lesquelles l’Etat alloue les ressources, dicte ce qu’il faut fabriquer et rationne certains produits freinant la
mondialisation : le retour au protectionnisme est en marche, le libre-échange disparaît progressivement.

Ainsi certains états s’opposent ouvertement au libre-échange :

-l’Allemagne, appauvrie par le Traité de Versailles, voit sa classe moyenne ruinée et un chômage de masse,
favorisant la montée du nazisme.

-l’Italie, où les fascistes organisent une éco dirigée ; suppression des syndicats, réquisition des terres des
grands propriétaires et politiques de grands travaux pour l’emploi.

-la Russie où la Revolution russe apporte un nouvel Etat jouant un rôle central dans l’éco

 Politique totalitaire et protectionnisme + ces pays n’ont pas de colonies.


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Dans le même temps, un mvmt de fond est en marche : les femmes voient leur statut être modifié (travail). Les
peuples colonisés réfléchissent à leur indépendance.

2/ La crise de 1929 provoque le retour de l’Etat

 Le krach boursier de 1929, une crise née de la mondialisation

Au XIXe s, des structures ont été créées pour permettre aux entreprises de se dvlper : ce sont les bourses. Dans ces
bourses, les patrons vendent des parties de leur entreprise : ce sont les actions.

En bourse chaque entreprise a une cotation, qui donne une valeur à ses actions.

L’objectif des patrons est donc de donner envie aux traders d’acheter leurs actions. Jeux de spéculation. L’objectif
des traders est d’anticiper la réussite des entreprises, en spéculant sur leur potentiel.

Un krach boursier intervient lorsque les valeurs des actions de plusieurs entreprises s’effondrent simultanément.

Après 1918, de nbx états-uniens se sont mis à spéculer en bourse, empruntant aux banques pour le faire : on croit
alors au retour du libre-échange comme en 1913. Ils empruntent sans pouvoir rembourser.

Mais entre 1926 et 1929, els actions doublent de valeur alors que l’activité des entreprises stagne. En 1929, le
gouvernement se rend compte du problème et tente de limiter la spéculation en augmentant les taux d’intérêts
bancaires, alors que les premières entreprises font faillite.

Les spéculateurs tentent de revendre leurs actions sans succès : c’est le début du krach boursier, le 24 octobre
1929.

 Conséquences immédiates et mondialisation de la crise

Très vite, la crise boursière devient bancaire : les banques font faillites à leur tour. Faillite aux USA, en France (700
faillites en Fr).

Cela engendrant l’arrêt des crédits à l’éco qui, associé à la hausse du chômage, va déclencher une crise de la
demande : la consommation s’effondre. Personnes achète = plus de vente = plus de mondialisation.

Enorme chômage de masse. 60% de chômage en Allemagne. 25% aux USA.

La crise atteint vite l’Europe et l’Amérique latine : car les USA accélèrent leur politique protectionniste (rapatriement
des capitaux en Europe et Amérique latine).

Plus d’exportation = plus de vente.

Repli des pays colonisateurs sur leurs propres empires coloniaux mais fragilisant les pays dépendant de l’étranger
comme l’Amérique latine.

 3/ Keynésianisme et remise en cause du libéralisme au cœur des années 1930

Alors que la crise témoigne de l’existence d’un vaste espace éco mondial elle va entrainer un retour au 1 er plan des
Etats dans le cadre du Keynésianisme.

Les travaux de Maynard Keynes (1883-1946) :

Sa thèse : l’éco doit être structurée, en fonction des besoins des habitants et de la société

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Sa méthode : Pour empêcher les crises propres au libéralisme, l’Etat doit piloter l’éco en choisissant les secteurs à
dvlper, les investissements à effectuer, etc. L’Etat doit donc réguler le rythme de l’éco, via des relances keynésiennes
régulières.

Paradoxalement, la plupart des Etats mène une politique de déflation (baisse des salaires, hausse des impôts) qui
échoue et engendre un mécontentement populaire massif (montée de régime totalitaire).

Face à cet échec, les Etats décident de se réunir pour trouver une solution commune : c’est la Conférence
Economique Mondiale (1933).

Mais 2 groupes s’opposent à cette conférence :

 Les pays « riches » (USA, France, RU), réussissent à limiter des dégâts (vaste territoire ou colonies)
 Les pays « pauvres » (Allemagne, Japon, Italie, Amérique latine), sont lourdement endettés et demandent
de l’aide aux pays riches.

Après la conférence, ces derniers en viennent à la construction suivante : seul un pouvoir autoritaire et des
conquêtes sauveront leurs pays.

Exemple : Argentine : régime autoritaire par coup d’Etats en 1930.

 Le retour de l’Etat dans l’économie : l’Etat-Providence

Aux USA, le New Deal de Roosevelt est mis en place dès 1933 :

 Contrôle renforcé du secteur bancaire avec le Glass Steagall Act (=séparation des banques d’investissement
et de dépôt).
 Politique de grands travaux, générant des millions d’emplois et modernisant les infrastructures
 Revenue de garantie aux agriculteurs par l’Etat

Exemple : construction de barrage dans le Tennessee pour fournir + d’électricité

En Italie, Mussolini propose un modèle social important (congés payés, assurance maladie, etc.) mais avec la prise de
contrôle par l’Etat sur l’industrie

En Allemagne, Hitler planifie l’éco et lance une politique de grands travaux pour réduire le chômage tout en se
préparant à la guerre

Exemple : 28% du PIB consacré à l’armement

En France, l’arrivée du Front populaire (1936) engendre des avancées sociales massives (semaine de 40h, congés
payés, etc.) mais aussi une + forte intervention de l’Etat (nationalisation, contrôle des prix, etc.)

3/ Le basculement de la Russie dans le communisme : Une autre voie ?

1917 : Révolution russe et chute d’un régime féodal dans les campagnes.

1921-1922 : la jeune URSS est fragile et ses réformes ne marchent pas entrainant le lancement par Lénine de la NEP.

1924 : mort de Lénine et prise de pouvoir de Staline donc changement de l’orientation économique :

 Disparition du secteur privé (collectivisation)


 Politique d’industrialisation lourde (sidérurgie/pétrochimie/métallurgie) qui est la priorité absolue.
 Politique de grands travaux (barrages, chemins de fer) exécutés en grande partie par le travail forcé dans les
goulags.
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Les résultats éco sont meilleurs et il y’a de réelles avancées sociales (recul de l’analphabétisme, etc.). Ce choix de
politique éco fait donc illusion jusqu’en 1950.

4/ Les Trente Glorieuses, le chant du cygne avant le retour du libéralisme

La Seconde Guerre Mondiale est encore marquée par des éco keynésiennes et un rejet des échanges internationaux.

L’après-guerre est marquée par des avancées sociales fortes (droit de vote des femmes, sécurité sociale…).

Les Trente Glorieuse débutent alors, caractérisée par :

 Une croissance éco forte dans les pays occidentaux grâce à des énergies peu chères et abondantes (rôle du
Cartel des 7 sœurs), à une main d’œuvres jeune et mieux formée (lié au Baby-Boom), à l’absence de conflits
majeurs et grâce à la naissance de la consommation de masse.
 Un modèle éco mixte marqué par une meilleure répartition des richesses, par une intervention étatique
massive dans l’éco

D) Globalisation et retour au libéralisme

1/ La crise de 1974

1973 : choc pétrolier suite à la guerre du Kippour. Explosion des prix du pétrole (x4).

La crise semble conjoncturelle, mais se révélera vite structurelle pour 2 raisons :

 L’abandon de la convertibilité or-dollar (1971) favorise la fluctuation des monnaies et l’instabilité des
changes en rendant les marchés boursiers volatiles.
 L’essoufflement du modèle de production de masse du fait d’une structuration du marché de l’équipement
(voiture, électroménager) et de l’arrivée en fin de cycle des industries occidentales concurrencées par celles
de nv pays (Corée du Sud, Taïwan, etc.).

1979-1980 : la Révolution iranienne puis la Guerre Irak-Iran entraine un second choc pétrolier.

2/ Le retour du libéralisme dans les années 1980

Suite au choc pétrolier de 1980, les Etats tentent des relances keynésiennes, sans succès.

De nbx économistes, notamment ceux de l’école de Chicago critiquent ces politiques et prônent un retour au
libéralisme : ce sont les néo-libéraux.

Ces derniers prônent :

 Une politique de l’offre (les entreprises d’abord)


 Le retrait de l’Etat de l’éco
 La dérégulation des marchés (baisse des impôts, privatisation de secteurs entiers, etc.) afin de les rendre
libres
 Le décloisonnement des banques de dépôt et d’affaires

Ronald Reagan et Margaret Thatcher vont choisir de suivre leurs conseils : c’est le tournant néo-libéral et
conservateur qui sera encore renforcé par la chute du mur de Berlin puis de l’URSS, leur offrant un véritable
boulevard idéologique

3/ Le XXIe siècle ou la troisième révolution industrielle


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Depuis la fin du XXe siècle, de nouvelles grappes d’innovations apparaissent :

 La révolution des télécommunications et de l’informatique (ordi, internet, smartphones, etc.)


 La révolution des biotechnologies (OGM…)
 La révolution des nanotechnologies

Les travaux de Joseph Schumpeter (1883-1950) :

Sa thèse : la destruction créatrice : l’éco est basée sur des cycles d’innovations et de progrès techniques qui se
succèdent.

Sa méthode : l'économie capitaliste est basée sur des cycles d’innovations qui arrivent en fin de cycle au cour de
quelques décennies et doivent alors être remplacés par de nv cycles et de nouvelles innovations.

Mais la crise de 2008 puis la pandémie de Covid-19 ont fragilisé les fondations de ce système capitaliste néo-libéral
entraînant une montée des contestations (altermondialistes, complotistes…) et une réflexion dans certains états
(plan de relance keynésienne de Biden votée par le Congrès, socialisme à la chinoise pour le XXIe siècle de Xi Jinping)

II) Les principaux acteurs de la mondialisation

Problématique :

 En quoi les institutions internationales ont-elles façonné et façonnent encore la mondialisation ?


 Dans quelle mesure l’influence des FTN sur la mondialisation se renforce ?
 Quel rôle peuvent encore jouer les Etats dans la mondialisation ?

A) Les institutions économiques internationales issues de Bretton Woods

Juillet 1944 : La Conférence de Bretton Woods (USA) se tient pour déterminer un « nouvel ordre » éco mondial.

Trois grandes questions doivent y être réglées :

 La question des taux de change (valeur des différentes monnaies)


 La question du protectionnisme
 La question du rétablissement des éco européennes ravagées par la guerre.

Cette Conférence aboutit aux Accords de Bretton Woods. 44 Etats signataires des accords.

1/ Le Fond Monétaire International (FMI), symbole des évolutions majeures de la pensée éco

Institution internationale au-dessus des Etats.

 Les grands principes issus de Bretton Woods

Abandon de la politique de l’étalon-or (=monnaies nationales convertibles en or, à taux fixe).

Création du Gold-Exchange Standard (=monnaies nationales convertibles en dollar et lui seul devient convertible en
or) car les USA possèdent alors 60-70% des réserves d’or mondiale.

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Le dollar devient ainsi la monnaie de référence du commerce international (à la place du livre sterling) ce qui facilite
les échanges internationaux (« monnaie unique ») mais fait des USA le contrôleur du système monétaire
international (SMI) puisque les autres Etats doivent passer par le dollar et par eux pour échanger leurs monnaies.

 Le rôle du FMI de 1945 à 1976

Le FMI assure la coordination du SMI pour éviter une nouvelle crise (ex : surveillance des « dévaluations
compétitives ») ce qui lui a offert une vraie stabilité (malgré quelques crises) jusqu’au 15 août 1971, lorsque Nixon
supprima la convertibilité du dollar en or.

En mars 1973, le FMI adopte le régime des changes flottants (=taux de changes fixés par les marchés et non par les
gouvernements), fragilisant l’éco des états – compétitifs.

Le 8 janviers 1976, les Accords de Kingston signent la fin définitive de l’or comme monnaie de référence.

Jacques de la Rosière, ancien directeur général du FMI puis gouverneur de la Banque de France. En 2016, dans son
ouvrage « 50 ans de crise financière », il explique que les réformes financières de 1971, 1973 et 1976 sont à l’origine
de la crise de 2008 et de l’instabilité monétaire internationales actuelle.

 Le rôle actuel du FMI

Aujourd’hui, le FMI à 4 objectifs principaux :

 Encourager la stabilité financière et la corporation monétaire internationale.


 Faciliter le commerce international.
 Œuvrer en faveur d’un emploi élevé et d’une croissance éco durable.
 Faire reculer la pauvreté dans le monde

Pour atteindre ces objectifs, le FMI agit en 3 temps :

 Il veille à la stabilité du système monétaire international, en contrôlant les échanges entre les pays.
 Il examine les politiques éco et les taux de croissance des pays, afin de prévenir les crises (= mission de
surveillance).
 En cas de crise financière interne, le FMI est le prêteur en dernier ressort (= prêt en échange de plans
d’ajustement structurel)

Le rôle de surveillance est reconnu mais des programmes d’ajustements sont critiqués.

 Les outils du FMI : PAS et consensus de Washington

Années 1980 : crise de la dette (choc pétrolier, cessations de paiement des pays d’Amérique latine, etc.). Suite aux
dettes, le FMI accepte de les aider et de prêter de l’argent en échange d’efforts sur leur future gestion financière : ce
sont les 1ers Plans d’Ajustement Structurels (PAS).

Années 1990 : l’effondrement de l’URSS offre au FMI le rôle de « parrain de la transition vers le marché » et laisse
un boulevard aux économistes néo-libéraux, faute d’alternative crédible : c’est le Consensus de Washington. Le
monde entier grâce à ce consensus se tourne vers le libéralisme

Consensus de Washington : Il s’agit d’un accord (secret) entre la BM, le FMI, et la FED sur la nécessité de mener des
politiques néolibérales dans les pays en crise pour relancer leur économie.

Les 10 commandements du Consensus de Washington :

 Discipline fiscale
 Priorités pour les dépenses publiques
 Réforme fiscale : faire payer tout le monde le + possible
 Taux d’intérêt : les marchés fixent les taux
 Taux de change

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 Libéralisation du commerce : diminuer les tarifs douaniers
 Investissement directs étrangers
 Privatisation : l’Etat ne doit pas contrôler les entreprises
 Déréglementation
 Droits de propriété : une entreprise doit pour s’installer où elle veut comme elle veut.

Le FMI aujourd’hui : 180 pays, le siège est à Washington, 2600 membres, 24 administrateurs représentants des pays
ou des groupes de pays.

 Le fonctionnement du FMI : les quotes-parts pour le vote

La quote-part d’un pays membre correspond à son pouvoir décisionnel au sein du FMI :

 Souscriptions : la quote-part d’un pays membre détermine le montant financier que le pays doit fournir au
FMI
 Nombre de voix attribués : la quote-part détermine la place d’un pays membre dans les décisions du FMI.
Chaque membre dispose de voix de base, auxquelles s’ajoute une voix supplémentaire pour chaque fraction
de la quote-part équivalant à 100.000 DTS (Droit de Tirage Spécial, 1DTS = X grammes d’or selon la monnaie
utilisée)

5 monnaies acceptées : Dollar, euro, yuan chinois, yen japonais et livre sterling.

Pourcentage des voix de chacun : une domination sans partage des USA, une montée de la Chine.

 USA : 16%
 Chine : 6%

Il faut 85% des voix pour qu’une décisions soit accepté. Les USA ont un droit de veto.

 Accès au financement : la quote-part définit aussi le montant de l’aide financière qu’un pays membre peut
obtenir du FMI (200% de sa quote-part annuellement et 600% au total en cas de circonstance
exceptionnelle)

 La critique des PAS et les « corrections » récentes du FMI

Depuis plusieurs années, le FMI est critiqué et présente certaines limites :

 Guerre idéologique entre néo-libéraux et économistes « keynésiens »


 A moyens terme, les conséquences sociales des PAS sont souvent néfastes (chômage, pauvreté massive,
etc.)
 A long terme, elles sont terribles : la plupart des pays ne se portent pas mieux après le PAS.

Néanmoins, ces PAS ont permis d’imposer le passage au libéralisme dans la majorité des pays dans le monde,
amenant à une ouverture des marchés.

2/ OMC, héritière du GATT (General Agreement on Tariff and Trade) : mécanismes douaniers et commerce
international

 Le GATT/OMC, une création voulue pour contrer les obstacles au commerce

Le GATT a été créé en 1947 afin d’ajouter un aspect commercial au volet financier fixé par le FMI.

En 1994, le GATT est devenu OMC (Organisation Mondiale du Commerce), au fonctionnement quasi-identique.

Son rôle est donc de favoriser le libre-échange (« garant de la paix dans le monde » en tentant de contrer les
obstacles au commerce :

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 Barrières tarifaires (droit de douane) : barrière douanière qui permet à un pays de limiter directement
l’accès au territoire national pour un produit provenant de l’étranger.
 Barrières non tarifaires (mesures politiques) : barrière spécifique qui permet à un pays de limiter
indirectement l’accès au territoire national pour un produit provenant de l’étranger.

Parmi les barrières non tarifaires se trouvent :

 Le contingent (=restriction quantitative sur un produit).


 La surtaxe (=combattre les subventions et le dumping).
 Les normes techniques ou sanitaires (notamment au sein de l’UE)
 Les obstacles procéduraux (contrôle qualité, sécurité nationale, etc.).

Le GATT/OMC joue le rôle de table des négociations pour fixer collectivement les obstacles autorisés ou interdits,
les mesures d’exceptions, etc.

 La question des mesures non tarifaires

Les mesures non tarifaires sont d’abord classées en 16 groupes, en fonction de leur nature :

 Les mesures à l’importation sont imposées par le pays importateur.


 Les mesures à l’exportation sont imposées par le pays exportateur lui-même.

Les mesures à l’importation sont ensuite réparties en 2 sous parties :

 Les mesures techniques concernant les spécificités des produits et leur processus de production
 Les mesures non techniques concernant la commercialisation des produits

2 exemples de mesure non tarifaires :

 Mesures sanitaire et phytosanitaire : ayant pour but de protéger la vie humaine et la biodiversité en
limitant les contaminations par maladies, parasites ou organismes pathogènes.
 Les obstacles techniques au commerce : cela concerne donc la technologie, l’emballage, le marquage ou
l’étiquetage d’un produit durant son processus de fabrication.

Ces mesures, bien que nécessaires, servent parfois des buts protectionnistes :

 Si elles permettent de renforcer la confiance des consommateurs.


 Leur coût est important et restreint l’accès au marché pour les produits étrangers.
 En particulier ceux en provenance des pays en dvlpmt, incapables de veiller au respect des règles trop
stricts (coûts, manque d’infrastructures et de personnel, …).

 La question des mesures tarifaires

Pour les barrières tarifaires, le GATT/OMC a mis en place des mécanismes efficaces :

 Passage de négociations bilatérales à un mécanisme multilatéral : quand un pays devient membre les
négociations qu’il mène vont s’appliquer à tous les pays membres.
 La clause de la nation la + favorisée : les avantages commerciaux entre 2 pays membres doivent être élargis
à tous les autres membres.
 La clause de réciprocité : chaque pays s’engage à réduire ses barrières douanières dès l’instant où ses
partenaires lui consentent des avantages équivalents.
 Obligation de traitement national : une fois sur le territoire d’un pays membre, les produits venant d’autres
pays membres doivent être traités, en ce qui concerne les impositions et la réglementation intérieurs, de la
même manière que les produits d’origine nationale.

 Les mesures d’exception tarifaires et non tarifaires


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Toutefois de multiples exceptions aux principes de base du GATT/OMC existent, en particulier 3 aspects au niveau
tarifaire :

- Vis-à-vis des pays en dvlpmt :

Les exceptions : adaptation en faveur des PED.

1968 : création du système des préférences généralisées (SPG) qui accorde aux PED une non réciprocité sur la
politique tarifaire car « ces pays ne peuvent pas affronter la concurrence internationale à armes égales ».

1975 : Accords de Lomé qui renforce ce système entre les pays d’Afrique et les pays de l’UE membres du GATT.

2000 : Accord de Cotonou qui remplace et modifie en partie les Accords de Lomé.

2014 : Accords de Partenariat Economique (APE), augmentant les exigences de l’UE en faveur des PED.

- Vis-à-vis des organisations régionales :

Les exceptions : adaptation en faveur des organisations régionales

Dans le cadre des organisation régionales, des Etats se réunissent pour approfondir leur relations commerciales
(zone de libre-échange) et ne peuvent pas appliquer la clause de la nation le + favorisées à tous les autres
membres de l’OMC, ce qui se traduisait par un libre échange généralisé.

Les principales organisations régionales : Europe, Amérique du Nord…

- Sectorielles

Afin de protéger certains secteurs stratégiques ou fragiles, des clauses de sauvegarde ont été fixées et autorisent
certains pays membres à prendre des mesures protectionnistes pdt une période limitée et sur un secteur précis :

 Le secteur agricole dans la plupart des pays


 Les secteurs industriels (acier, automobile, etc.) dans les pays dvlpés.
 Le secteurs textile dans les pays dvlpés.

Au nv non tarifaires, le GATT/OMC a mis en place des mécanismes de compensation :

- Mesures contre les subventions accordées par le pays exportateur :

Pour le GATT, l’entreprise la + performante devrait gagner les faveurs des consommateurs dans le monde. Cette
concurrence ne devrait pas être faussée par l’intervention des gouvernements. Ainsi, des droits compensateurs
(surtaxes à la frontière) peuvent être imposés pour compenser les effets des subventions accordées par un
gouvernement à une de ses entreprises.

- Mesure de lutte contre le dumping :

Le dumping désigne la pratique consistant à vendre un produit déterminé moins cher à l’étranger que sur me
marché inférieur. En cas de dumping, le GATT autorise le pays importateur à se protéger en imposant à la frontière
une surtaxe qui couvre la marge de dumping.

Enfin, il existe le Traitement spécial et différencié (TSD) qui concerne les PED et se compose de 2 types
d’exceptions :

- L’exception à la clause de la nation la + favorisée qui reconnait au PED le droit d’être traité de plus
favorablement par les pays dvlpés.
- Une série de 155 dispositions juridiques visant à assouplir le droit de l’OMC au profit des PED :
dérogation sur les exportations industrielles, droit à des délais + long pour mettre en œuvre les

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réglementations, accès à une assistance technique, clause de meilleurs efforts (=transfert de
technologie).

Malheureusement, le TSD demeure théorique : la réalité opérationnelle manque de consistance.

 L’OMC de nos jours : cadre de négociation et fonctionnement

Le GATT/OMC à tjrs été une grande table de négociations. Depuis sa création, 8 cycles de négociations ont eu lieu.

Le 1947 à 1994, seuls les états libéraux ou aspirant à l’être faisaient partie du GATT. Les droits de douanes étaient au
cœur des discussions. Depuis 1994 et la création de l’OMC, les anciens états socialistes ont intégré ces négociations
qui se sont élargies à de nouvelles mesures.

Le cycle de l’Uruguay round est le cycle le + important puisqu’il régit le commerce actuel :

 Les produits agricoles sont intégrés à l’accord (auparavant que les produits manufacturés), impliquant de
gros changements pour les agricultures occidentales.
 L’accord s’élargit aux services (six secteurs : télécommunications, construction, transport, tourisme, services
financiers, services professionnels). Les produits culturels n’ont pas été intégrés (cinéma, audiovisuel).
 Il développe aussi un nv volet sur le propriété intellectuelle (Trade Related intellectual Property’s right)
pour sécuriser les entreprises technologiques.

Dans le contexte de l’OMC, aux membres tjrs + nombreux, des groupes d’intérêts se sont formés : Groupe de Caims
et G77.

A l’époque du GATT, les différents entre les membres étaient nombreux, sans possibilité de les régler.

Lors du passage à l’OMC, l’organisation s’est donc dotée d’un nouvel outil de règlement des différends : le tribunal
arbitral. Ce dernier est devenu en 20 ans la clef de voute du système commercial multilatéral, car il est le garant de la
stabilité de l’économie mondiale.

Ce tribunal permet de mettre des bornes temporelles et facilite donc les « représailles graduées ».

 L’OMC, bilan et perspective

Le succès de l’OMC est total sur plusieurs facettes :

 L’adhésion des principaux pays est achevée (Chine 2001, Russie 2012).
 Le taux de droit de douane moyen s’est effondré (30% dans les années 1950, moins de 3% actuellement),
avec des ensembles régionaux où il n’y a plus du tout de droit.
 Enfin, entre 1950 et 2008, les échanges mondiaux ont été multipliés par 27, doit 3x + que la croissance de
l’éco mondiale.

Cette explosion des échanges est en partie due à l’essor des pays émergents, notamment de la Chine et de l’Asie du
Sud-Est qui échange de + en + entre eux (Suds/Suds).

Toutefois, des perspectives + sombres sont noter :

 La crise de 2008 à laisser des traces dans le commerce mondial et dans les politiques des Etats.
 Des tensions fortes sur les négociations du cycle de Doha (en cours depuis 2001 avec seulement 2 accords
partiels en 21 ans).

Le président Trump a été un tournant, marquée par toute une série d’attaques contre le système actuel :

 Abus de l’argument de sécurité nationale pour dvlper un protectionnisme (ex : 5G).


 Guerre commerciale avec la Chine, en imposant des taxes sur l’importation de très nombreux produits
chinois et interdisant le commerce avec certaines firmes chinoises.

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 Renégociations autour de l’ALENA (devenu ACEUM), sans succès.
 En 2019, il a même réussi à bloquer le processus d’appel à l’OMC, en refusant la désignation des juges (qui
doit être à l’unanimité).

De son côté la Chine n’est pas exempt de tout reproche :

 Elle bénéficie tjrs de son statut de pays en dvlpmt, qui était totalement justifié lors de son entrée à l’OMC,
mais qui prête clairement à discussions actuellement.
 Le taux de change de la monnaie chinoise n’est pas fixé sur le marché des changes mais par la Banque de
Chine ce qui est contraire au Consensus de Washington et offre à la Chine un pouvoir de dévaluation et des
avantages de compétitivité qui s’est vu lors des taxes imposées par Trump : la chine a dévalué sa monnaie,
annulant ainsi en grande partie le poids des taxes.

Depuis la crise de 2008 et encore plus avec le COVID, le retour au bilatéralisme est en cours, fragilisant l’OMC et son
multilatéralisme.

B. Les Firmes Transnationales (FTN), moteurs de la mondialisation

1/ Les IDE, base de l’internationalisation des firmes

= Investissement Direct à l’Etranger.

Une Firme a toujours un pays d’origine.

 Une progression constante des IDE

Une explosion des IDE à partir de la fin des années 1990. Une multiplication des accords bilatéraux et multilatéraux
sur les IDE entre 1990 et 2010.

Une hausse des emplois au sein des filiales créées par le biais d’IDE.

 Une géographie des IDE : la domination du Nord remise en question

Une diffusion à travers le monde entier entre 1992 et 2012 mais une longue domination des pays développés dans
l’émission comme la réception de ses IDE avant un récent essor des pays émergents, nouvelles destinations-cibles
des IDE.

Les 10 1ers pays exportant des IDE : USA, RU, FR, Australie, Japon, Suède, Pays-Bas, etc.

Pays accueillants des IDE : USA, Chine, Singapour, FR, Canada, etc.

Le pôle sud-Est asiatique est désormais La région-clé pour la réception d’IDE :

 La chine domine : 136 Milliards de stock d’IDE


 Indonésie : passage de son stock d’IDE de 4 à 80 milliards
 Principaux investisseurs de la région : Chine.

ZES (Zones Economiques Spéciales) : zone dans laquelle la firme de paiera ni loyer si impôt pdt une certaine période.
Ex de l’Inde.

Cas précis de l’Inde : jusqu’au années 90, le pays est relativement fermé car il cherchait l’arme nucléaire. Une fois
que le pays à l’arme nucléaire, il est intégré au réseau éco mondiale. Dans les années 2000, l’Inde devient une ZES.
Le marché est potentiellement incroyable car il y a 1Milliard d’habitant. Le pays c’est bcp développé mais
inégalement : vers les grandes villes comme Mumbai, New Delhi.

Depuis quelque années, l’Asie est aussi devenue un pôle d’émission important. Cela dérange les anciens
colonisateurs qui ont du mal à accepter que leurs anciennes colonies les dépassent (ex du RU). Les IDE chinois envers

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l’Europe et l’Amérique du Nord augmentent vite entre 2005 et 2016. Mais il y a un manque de matière première en
Chine : donc investissement en Australie et Afrique pour exploiter les ressources.

Afrique :

 Bande sahélo-saharienne pas très attractive hormis pour le pétrole et le gaz.


 Certains pays bénéficient d’IDE : ils s’en sortent donc mieux que leur voisins
 Ceux qui investissent le + : USA, FR, RU.

En revanche, les PMA et les pays enclavés demeurent des destinations peu intéressantes et délaissés par les IDE :

 Pays enclavés : aucun accès à la mer : Afghanistan, Arménie, pays d’Asie centrale
 Leurs investisseurs : Fr et Chine. Fr car selon les anciens pays de l’AOF et Chine pour la nouvelle route de la
soie.

 Les IDE, symbole du dynamisme d’une éco ou d’un secteur

Très peu de pays s’e sortent sans IDE, le dynamisme d’un pays ‘sa croissance éco) est directement relié au volume
d’IDE qu’il recoit ou émet.

Le constat simple : le pays dvlpés investissent des milliers de dollars mais des milliers de dollars rentrent aussi.

Il en va de même pour le secteur éco : les + dynamiques (industrie à haute valeur ajoutée) reçoivent lus d’IDE que
ceux en déclin (extraction des matières 1ères). Aujourd’hui des entreprises d’énergie comme EDF et Engie vont plus
investir dans le nucléaire que les mines en Afrique.

Pour les IDE : les investissement les + porteurs sont la pharmacie, chimie, services financiers, agro-alimentaire,
énergétique, etc.

2/ Les FTN, des acteurs puissants

 Les FTN, définitions

Une firme transnationale est une entreprise possédant au moins un unité de production à l’étranger, qui répartir
donc sa production dans plusieurs pays. A la tête d’une firme transnationale se trouve la société mère dont
dépendent les filiales implantées dans différents pays.

Une FTN est une entreprise qui agit à l’échelle de la planète. Elle réalise des investissements directs ) l’étranger
(IDE) et possède des implantations dans différents pays.

Le nombre de FTN a vite et fortement augmenté, passant de 7 000 en 1960 à 37 000 en 1993, puis 83000 en 2016.
Dans le même temps, le nombre de leurs filiales a littéralement explosé, passant de 175 000 filiales en 993 à 850 000
en 2016. Finalement, elles sont à l’origine d’un quart du PIB mondial et d’un tiers des exportations mondiales.

 Les grandes étapes de diffusion des FTN

Les trois phases du capitalisme nous permettent de comprendre que les premières firmes sont nées sous le
capitalisme industriel, sous l’impulsion des pays européens (France et Royaume-Uni) et des Etats-Unis

Pour ces derniers, les FTN vont surtout investir dans des filiales commerciales pour distribuer les produits nationaux
dans le reste du monde.

Mais dans l’ensemble, les premières FTN délocalisent peu leur production (Michelin, Nestlé, Singer), préférant
projeter leurs IDE dans l’exploitation de ressources localisées (mines, plantations, …) pour sécuriser leurs
approvisionnements.

Exemple de Michelin : au départ, 3 usines, la production se limite à la France et à l’Italie.

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Argentine : champs à perte de vue donc les Britanniques investissent par le biais de filiales de compagnie de
transport britannique = construisent des gares, ponts, routes.

De 1945 à 1980, les FTN états-uniennes recherchent des marchés extérieurs (surproduction) et leurs IDE ciblent
surtout l’Europe occidentale et l’Amérique latine. Dans le même temps, les FTN européennes cherchent également
à sortir de leurs frontières : la CECA puis la CEE faciliteront cela, concentrant leurs IDE dans la seule Europe
occidentale. Enfin, à partir de 1980, les FTN japonaises commencent à pénétrer les marchés occidentaux
(magnétoscopes, etc…)

A partir des années 90, les FTN connaissent une vraie évolution :

 Arrivée des nv pôles de réceptions (pays émergents, pays d’Asie du Sud-Est)


 De nouvelles firmes issues des NPI de l’époque (Corée du Sud avec Samsung et Hyundai, Taiwan avec Acer et
Asus).
 Puis des grands pays émergents (Inde avec ArcelorMittal et Tata, Russie avec Gazprom, etc.)

Sur la dernière décennie, le phénomène majeur est lié à l’ampleur et à la rapidité de la progression des firmes
chinoises qui se projettent bcp + à l’extérieur sous l’impulsion du gouvernement chinois.

 L’internationalisation des FTN : filiales et délocalisations

Avec capitaux : couteux en capital mais permet un contrôle complet

 IDE avec création de filiale ex-nihilo (ex : Macdo)


 IDE avec rachat d’une société existante, possédant déjà des
équipements (ex : Burger King)
 IDE avec partage temporaire et contrôle sur une entreprise :
cette co-entreprise est temporaire et a un but précis et limité
(ex : Peugeot/Dongfeng, pour la réalisation d’un nv moteur
commun aux 2 constructeurs)

Une Joint-venture permet :

 De partager les investissements (- couteux pour des projets chers et longs)


 De partager les risques en cas d’échec
 De s’implanter dans des marchés ‘fermés » en s’alliant avec une entreprise locale

Sans capitaux, très économique en capital mais – de capacité de contrôle

 Les alliances : plusieurs entreprises dvlpent une collaboration temporaire, sans capital
 Les accords de licence : une entreprise accorde à ne autre le droit de fabriquer et/ou d’utiliser et/ou
commercialiser un produit protégé par un droit de propriété intellectuel (marque) ou industriel (brevet)
 Les accords de sous-traitance : une entreprise demande à une autre entreprise de réaliser une partie de sa
production ou service.

La notion de délocalisation est associé à ces différents types d’IDE selon 2 procédés :

Délocalisation « pure » : fermeture d’un service, d’un site de production dans un pays d’origine et transfert dans un
autre pays via des IDE alors que la production sera envoyée en partie ou en totalité vers le pays d’origine de
l’entreprise.

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Délocalisation « relative » : génération d’IDE dans un autre pays que le sien afin d’y produire un bien ou un service
tout en maintenant une activité dans le pays d’origine : il s’agit d’un investissement partiel et temporaire.

Délocalisation : principalement en Europe  inquiétant. Ce qui est délocalisé est l’activité de cœur de métier

Exemple : fabrication de moteur Peugeot. L’entreprise décide de faire ailleurs ce qu’elle fait chez elle ce qui cause
des dégâts : ils partent pour payer moins cher : car dans les pays où ils délocalisent le cout de la main d’eouvre est
plus bas.

3/ Les stratégies des FTN

 L’organisation de la production des FTN

Les différentes possibilités d’organisation de la production pour une FTN :

o Modèle exportateur de l’impérialisme colonial


o Modèle de la reproduction horizontale
o Modèle du montage automobile
o Modèle des spécialisations de production dans un ensemble régional intégré
o Modèle de l’intégration transnationale en filière verticale
o Modèle de l’intégration transnationale en filière verticale et complexe
o Modèle de l’intégration verticale transnationale par la maitrise de la réception de l’assemblage et de la
commercialisation

Le modèle historique de l’exportation : produire chez soi pour exporter et conquérir de nv marchés.

La stratégie de market seeking : délocaliser dans des pays dvlpés ou émergents pour obtenir de nv débouchés, sur
de nv marchés.

La stratégie du cost seeking : délocaliser dans des pays moins dvlpés pour profiter de coûts de production plus faible
(main d’œuvre, taxes, etc.). Cibler des pays où les salaires sont bas pour réduire les coûts (ex : salaire au Cambodge :
174€ par mois)

 La Division Internationale du Processus Productif (DIPP)

La DIPP correspond à la manière dont les FTN organisent et fragmentent les étapes de la production d’un bien ou
d’un service entre différents lieux et pays.

Ex : pour avoir un avion complet, il faut environ 6M de pièce qui viennent de différent pays.

Cette forte DIPP s’appuie sur tout un système de sous-traitant. (40 sous-traitant différents pour un avion). La
production à haut nv de technicité nécessitent une fragmentation spécifique et excluante. Au final, la question de la
« nationalité » d’un produit se pose de plus en plus (ex : pour faire un Air Bus, les pièces viennent de plein de pays
d’Europe et du monde ce qui pose la question de la nationalité de l’Air bus).

IPhone X : 210 sous-traitant

 L’externalisation, un phénomène en plein essor

L’externalisation correspond à la sous-traitance par une FTN d’une partie de son activité auprès d’une autre
entreprise (souvent le service après-vente ou la relation clientèle)

Les causes de l’externalisation :

 Réduction des coûts


 Recentrage sur le cœur de métier
 Problème de capacité de production
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 Améliorer la qualité des services
 Essentiel aux besoin de l’entreprise
 Accéder à une nouvelle technologie

Les régions qui tirent avantage de l’externalisation : Asie et Amérique du Sud. Les asiatiques sont bien éduqué, parle
anglais ont un coût faible. L’Inde est la meilleure destination.

Maroc et l’externalisation des centres d’appel francophone

La Hongrie avec les services dentaires

 Les stratégies de délocalisations et d’externalisation

Les délocalisations peuvent correspondre à des stratégies différentes de la part des entreprises

 Délocalisation défensive (quand il y a une forte concurrence nationale) : partir dans un autre pays pour avoir
moins de concurrence.
 Délocalisation de rationalisation/offensive : recentrage sur le cœur du métier.
 Délocalisation s’accompagnement : départ forcé pour suivre un nouveau marché.
 Délocalisation de dvlpmt : tentative de conquérir un nv marché.

4/ Les modèles explicatifs de la théorie économique : le cycle du produit

Le cycle des produits : lancement du produit => il se vend dans son pays d’origine => quand tout le monde à produit
il est vendu dans les pays industriels => puis dans les pays en dvlpmt. (Cf frise diapo).

1. La phase du lancement : production nationale, produit nouveau avec un prix de vente élevé
2. La phase de croissance : production nationale, ventes et prix nationaux en baisse (standardisation), ventes
internationales en hausse avec un prix élevé
3. La phase de maturation : production dans le pays d’origine mais aussi dans d’autre pays
(internationalisation), ouverture de filiale par la firme initiale.
4. La phase de déclin : fin de la production nationale (marché saturé), productions résiduelles à l’étranger,
importations

5/ les conséquences spatiales des modes d’organisation des FTN et de leurs IDE

 La Nouvelle Division Internationale du Travail (NDIT)

La DIT correspond à la spécialisation des éco nationales dans des activités particulières, laquelle donne lieu à des
échanges commerciaux (=théorie des avantages comparatifs de Ricardo). Un pays spécialisé dans les voitures, dans
la production de téléphone, de fromages, etc.

Dans l’ancienne DIT : opposition entre :

 Nord et Sud
 Pays dvlpé et pays sous dvlpés
 Pays industrialisés et pays à matières 1ères

Dans la NDIT : éclatement des catégories dans le Sud qui deviennent les Suds (le Nord/ les Nords en cours
d’éclatement).

L’éclatement des Suds : des pays du Sud se développent d’autre non, etc. = insertion inégale dans la mondialisation.
Forme de hiérarchie entre les pays du Sud. Ex : Le Brésil est bcp + dvlpé que les ¾ des pays de l’Europe de l’Est.

En 1937, l’économiste japonais Kaname Akamatsu théorise le modèle économique ISI (Industrialisation par
Substitution des Importations), surnommé « en vol d’oies sauvages ».

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En 1982, l’économiste Shinohara la compléta pour l’adapter à la NDIT (cf doc diapo)

Système de base qui à permis au Japon de se dvlper après la 2GM.

La NDIT en Asie : le Japon en lanceur de mode, les NPI/dragons pour la Chine suiveurs

 Montée des périphéries productives et régionalisation de la production

Une périphérie productive correspond à la situation de certains pays émergents ou pays en dvlpmt :

 Localisées à proximité d’un pays dvlpé


 Possédant une main d’œuvre abondante et/ou suffisamment qualifiée
 Possédant une réglementation du travail avantageuse

En 1994, el lancement de l’ALENA entraîne le dvlpmt des maquiladoras au Mexique consacrant l’idée des périphéries
productives

Dès 1960, le Mexique fut utilisé comme périphérie productive : les syndicats de travailleurs états-uniens fixaient
alors des quotas pour les travailleurs étrangers et pour les firmes étrangères sur leur sol.

Les constructeurs automobiles japonais, bloqués dans leur expansion aux USA se sont installés au Mexique.

Profitant de la proximité du Mexique, de nombreuses firmes états-uniennes créèrent des maquiladoras (= usine
d’assemblage mexicaine travaillant pour une firme états-unienne avec des employés locaux et sans taxes
douanières).

La crise de 2008 entraîne une nouvelle fois un transfert productifs des USA vers le Mexique, surtout au nv
automobile.

Depuis la création de l’ALENA et surtout la crise de 2008, la régionalisation de la production c’est accélérée sous
l’impulsion des FTN, selon des logiques de market ou de cost seeking renforçant encore la place des maquiladoras.

Suite à la crise de 2008, certains états fortement touchés de la manufactring belt ont réformé leur droit du travail
interdisant ou limitant la représentation syndicale et son poids dans l’entreprise entrainant une fragilisation du
statut de salarié et une dévalorisation des conditions de travail et des salaires.

Une différence de coût énorme à l’intérieur des USA et dans l’ALENA, amenant à une nouvelle géographie
industrielle. Chaque états fait ce qu’il veut.

Pourtant la concurrence mexicaine demeure toujours plus intéressante, poussant Trump à renégocier l’ALENA
(devenus en 200 l’ACEUM, Accord Canada-USA-Mexique) :

 D’ici 2025, 75% des pièces devront être fabriquées aux UA (contre 62% en 2020)

C. Les Etats, partenaires indispensables de la mondialisation

1/ l’Etat et le contrôle de la souveraineté

 La souveraineté

1648 : Traité de Westphalie. Fin de la guerre de Trente Ans et bases du futur système de relations internationales.

Le concept de souveraineté apparait alors, selon 3 principes :

 L’Etat se libère du pouvoir ecclésiastique et, dans ses frontières, devient souverain du territoire et de la
justice.

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 Les Etats voient leurs souveraineté reconnue par les autres Etats, selon les principes de la non-ingérence et
de la frontière internationale
 L’Etat impose une langue nationale, ciment du futur concept d’Etat nation.

XIXe siècle : Concept d’Etat-nation : un territoire délimité par des frontières, habité par un peuple qui fait nation
(langue et culture communes) et administré par un Etat souverain.

 Les pouvoirs régaliens

Cette souveraineté se traduit par la mise en place et le renforcement progressif des fonctions régaliennes de l’Etat
(ou droits régaliens) :

 Assurer la sécurité extérieure par la diplomatie et la défense du territoire


 Assurer la sécurité à l’intérieurs et le maintien de l’ordre
 Définir le droit et rendre la justice
 Définir la souveraineté éco et financière, notamment en émettant de la monnaie.

 L’Etat dans l’économie

Enfin, l’Etat intervient aussi dans de grand domaines de l’éco et s’impose aux entreprises :

 L’Etat définit les règles de circulations (taxes, douanes) des marchandises/capitaux, personnes
 Il adopte une politique monétaire qui a une influence sur les coûts de production et de crédit
 Il définit les lois sur le droit de propriété
 Il fixe le droit social
 Il prélève les impôts

2/ l’Etat, garant de la compétitivité

 L’Etat et l’interventionnisme dans l’économie

Les Etats peuvent intervenir dans l’éco en jouant sur la dimension réglementaire (fiscalité, droit social, etc.) ou en
agissant selon 2 types de politiques :

 Politique sectorielle : il s’agit d’aider ou d’impulser une secteur industrielle (sidérurgie, textile…) en agissant
sur les frais de douane (protectionnisme), en proposant des subventions ciblées (soutien temporaire par
des allègements de charges)(ex de la restauration pdt le covid)et en réalisant des commandes d’Etat.
Justifiées par indépendance stratégique (nucléaire, armement) ou l’autonomie technologique (ne pas
dépendre des brevets étrangers sur des secteurs sensibles)
 Politique territoriale : il s’agit ici de corriger des déséquilibres territoriaux pour soutenir des espaces peu
industrialisés ou en crise en : donnant des primes à l’installation ou à la reconversion, en aménageant le
territoire en crise (infrastructure pour désenclaver), en donnant des primes d’aide pour dynamiser
d’anciens espaces industriels en crise : les ZRR.

 L’interventionnisme étatique, une tradition séculaire en France

Epoque moderne/Ancien Régime : Colbertisme et manufactures royales

XIXe siècle : Saint-simonisme : favoriser l’industrialisation par le dvlpmt des infrastructures de transports qui permit
à la France d’avoir une position dominante dans :

 Les mines et l’industrie lourde

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 Les réseaux de transport (chemin de fer, canaux, etc.)
 L’automobile et l’aéronautique

1900-1945 : Echec de l’interventionnisme étatique par manque d’investissement, de modernisation et de soutien


aux initiatives privées.

1945-1955 : nationalisation d’après-guerre grâce au plan Marshall . Période d’accélération, de mutation et de


modernisation de l’industrie.

Dace aux pénuries et aux défaillances du secteur privé, l’Etat intervenait :

 En planifiant les investissement (quel secteur, quelle entreprise)


 Sous forme de nationalisation stratégique (Renault = symbolique / banques : besoin de financement du
dvlpmt)
 En dvlpant de grande sociétés de services publics dans l’énergie et le transport
 En maintenant un protectionnisme via un contrôle des changes.

1955-1975 : interventionnisme des Trente Glorieuses , réponse à l’être de la consommation de masse et à la montée
dune classe moyenne marquée par :

 L’entrée dans le marché commun européen (CEE, 1957) compensant la perte progressive des colonies
 Le dynamisme du secteur privé, apportant des finances aux projets étatiques
 Des aides fiscales pour la concentration industrielle (formation de firmes)
 Mise en place de programme sectorielle
 Création de grands projets de prestige : aéroport d’Orly en 1961, Paquebot France en 1962 etc.

Mais aussi réponse à une inégalités territoriales, avec :

 La mise en place d’un véritable aménagement du territoire français : rapport Claudius Petit en 1950,
création du comité interministériel d’Aménagement du Territoire (CIAT) en 1950, création de la délégation à
l’aménagement d territoire er à l’’action régionale (DATAR) rn 1963
 Le rééquilibrage territoriale suite au contrat de « Paris et le désert français » en faveur de l’Ouest
(Normandie, Bretagne) par le biais de primes à la délocalisation et d’implantations d’industries étatiques en
faveur du Sud, grâce à la Mission Racine (1963) dans le Languedoc et à l’essor du tourisme.

1970-1982 : l’Interventionnisme de crise.

Suite aux chocs pétroliers (1973 et 1979), l’Etat intervient encore plus dans l’éco :

 Dévaluations pour regagner en compétitivité


 Rôle de « pompier urgentiste » dans les secteurs sinistrés (mines, sidérurgie, etc…)
 Tout en redéployant des moyens vers des « créneaux porteurs d’avenir »
 Symbolisé par la politique volontariste d’indépendance énergétique (tournant de 1974).

Le tournant socialiste (1981) va entrainer des nationalisations stratégiques :

 Des aides sectorielles à l’industrie sont financées par le déficit budgétaire


 Sans choix de secteurs : tout doit être sauvé
 L’Etat décide de la nationalisations dans la sidérurgie et dans la banque pour relever l’éco
 Alors que les autres pays européens pratiquent une politique libérale, dans le cadre de la mondialisation

 Le retrait de l’interventionnisme étatique depuis 1983 et la fin du keynésianisme

Echec de la politique de nationalisation et réorientation libérale sous l’influence de la « contrainte extérieur »


marquée par :

 L’ouverture des marchés aux IDE et à une course pour leur accueil

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 Politique de privatisation massives, mais limitées pour les secteurs stratégiques
 Mise en conformité de la France aux nouvelles règles européennes.
 Entrée dans l’euro (1999) et fin des possibilités de dévaluation pour renforcer la compétitivité.

Depuis la crise de 2008, les Etats sont de nouveau en réflexion sur leur rôle à jouer dans l’éco :

 Des nationalisations temporaires peuvent être nécessaires pour sauver l’économie car les états demeurent
des acteurs incontournables.
 L’importance du secteur productif dans la production de richesse pose la question de la désindustrialisation
et ses effets sur les territoires.
 Le coût du travail est devenue la principale variable d’ajustement dans une économie mondialisée, pour des
raisons de compétitivité.

3/La compétitivité, pierre angulaire des politiques récentes ?

 Les éléments-clés de la compétitivité actuelle

La compétitivité se base sur 3 éléments-clés :

 La compétitivité-prix, fixée par les entreprises


 La compétitivité hors coûts, fixée par les entreprises
 Les facteurs « environnementaux »

La compétitivité-prix agit sur différents leviers :

 Eco d’échelle, qui permet de baisser les couts en jouant sur les volumes
 Améliorations techniques qui permettent de réaliser des gains de productivité (robotisation, automatisation)
 Chasse aux unités les moins productives (mise en concurrence des sites entre eux)
 Politique salariale moins favorable
 Délocalisation vers des pays à faible cout de main d’œuvre

La compétitivité hors coûts se base surtout sur :

 La qualité des produits


 Le caractère innovant des produits
 La stratégie de niche

Les facteurs « environnement » sont liés aux Etats et à leur politiques

 Les infrastructures
 La législation encadrant le travail
 Les performance de système de formation et d’innovation

 La compétitivité française en plain doute

La compétitivité industrielle de la Fr est aujourd’hui en plein doute, à cause de différents facteurs :

 Positionnement sur du bas ou milieu de gamme


 La où la concurrence s’est exacerbée
 Et là où la compétitivité-prix joue plein
 Alors que le cout du travail français est élevé
 Et que l’impôt sur les sociétés y est très important

Le cout du travail est donc central dans le jeu de la concurrence et la Fr est mal placée en Europe :

 L’Allemagne, positionnée sur le haut de gamme, a amélioré ses conditions salariales

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 Les pays d’Europe du Sud (Espagne) et de l’Est (Pologne, Roumanie…) se sont positionnés eux aussi sur le bas
et milieu de gamme.

L’industrie française est désormais dans un cercle vicieux afin de rester compétitive :

 Les entreprises ont rogné leurs marges pour la compétitivité-prix


 Engendrant un sous-investissement, faute de moyens
 Limitant ainsi la compétitivité hors couts
 Et donc la compétitivité, qui se dégrade et qui empêche la montée en gamme
 Necessitant une nouvelle réduction des marges

III. Les transports et la révolution des TIC, outils de la mondialisation

Problématique :

 En quoi les évolutions technologiques ont facilité le transport international de marchandises ?


 Dans quelle mesure le transport maritime est au cœur de la mondialisation ?
 Pourquoi les ports sont des éléments structurants de la mondialisation ?

A. La révolution des moyens de communications : accélération, massification, accessibilité

Les évolutions récentes des moyens de communications ont modifié :

 La distance temps
 La distance coût
 L’accessibilité à un territoire
 Les systèmes de productions et d’organisation de l’espace par les entreprises

1/ des moyens de communications toujours plus rapides

 Des vitesses moyennes plus grandes

A partir du XIXe siècle, de nv matériaux sont exploités (charbon, fer, pétrole) entrainant dans leur sillage de
nombreuses innovations techniques qui modifient radicalement le monde de l’industrie (hausse de la productivité,
disparition de métiers) tout en permettant l’essor de nv moyens de communications + rapides (locomotive,
automobile, internet, etc.).

Le train, une accélération de la vitesse moyenne liée à l’évolution du mode de propulsion :

 Charbon jusqu’en 1935


 Diésélisation entre 1935 et 1963
 Electrification à partir de 1961
 TGV depuis 1981

 La révolution logistique du conteneur

Crée en 1956 aux USA puis diffusé dans le monde à partir de 1966, le conteneur est l’innovation logistique principale
de ces 60 dernières années.

Il offre de nombreux avantages :

 Standardisation des boîtes , donc transport + pratique


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 Transbordement et multimodalité facilités, donc transport + rapide (fin des ruptures de charge, etc.)
 Manutention limitée donc gain de productivité
 Sécurisation des marchandises donc baisse des coûts d’assurance

La conteneurisation a révolutionné la gestion des ports :

 Le travail est devenu bcp moins physique (on déparquait à « dos d’hommes »
 Le nombre de personnes nécessaire a considérablement réduit
 Améliorant la productivité
 Le pouvoir des syndicats de docker a baissé

Si le conteneur a permis de diminuer de 50% les temps de trajets des grands parcours depuis 1960 cela ne concerne
pas encore tous les pays, la faute au coût élevé des infrastructures nécessaires à l’accueil des porte-conteneurs.

2/ Des moyens de communications toujours moins chers

Une baisse continue des coûts mais qui est plus ou moins forte selon les produits et/ou mode de transports pour la
marchandise.

 Le gigantisme, élément-clé des économies d’échelle

Le gigantisme est le fait d’augmenter la taille et la contenance des moyens de transports

Ainsi, une véritable course au gigantisme à lieu au niveau des porte-conteneurs

Ce gigantisme permet de diminuer les coûts par unité transportée (=économies d’échelle) car même si le coût global
augmente, l’augmentation n’est pas proportionnelle à l’augmentation des unités transportées.

Mais ce raisonnement fonctionne uniquement si le véhicule est chargé à plein. Si le navire n’est pas rempli, les
économies d’échelle baissent et la rentabilité aussi.

Au final, c’est grâce au gigantisme que la part du coût du transport est devenue aussi fiable dans le cout final d’un
produit.

 La spécialisation, source d’une meilleures rentabilité

La spécialisation des transports permet des gains de productivité tout en maintenant une diversité de l’offre

Elle est très présente au niveau des navires :

 Les porte-conteneurs suivent des « lignes régulières », avec des itinéraires précis et cadencés0
 Des vraquiers font du « tramping » (=voyage à la demande, en fonction des cargaisons à transporter), avec
des itinéraires irréguliers et variables d’un voyage à l’autre.

Ce système se retrouve dans le transports aérien : les compagnies low-cost font du « tramping » tandis que les
autres compagnies se spécialisent sur les lignes régulières

Les vraquiers, navires les + nombreux grâce à leur souplesse (du fait des produits transportés.

Les porte-conteneurs, navires indispensables aux tailles gigantesques (donc moins nombreux).

Les pétroliers, navires aux coques renforcées (surnommés tankers ou super-tankers selon leur taille).

Les méthaniers, navires aux cuves gigantesques transportant du gaz naturel liquéfié.

Les chimiquiers, navires-citernes gigantesque et très sécurisé.

Les navires rouliers, spécialisés dans le transport de voitures.

Les reefers, navires frigorifiques, transporte les produits frais.


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Les brise-glaces, navires indispensables aux trajets dans l’Arctique.

Les ferrys, navires servant au transport de passagers et de véhicules sur de courtes distances.

Les navires de croisière, spécialisés dans l’accueil et le transport de touristes.

Les feeders : des petits porte-conteneurs

 De nouveaux modes d’organisation spatiale dans les transports

La mise en place d’éco d’échelle à induit une réorganisation des réseaux de transports : passage du point à point
(maillage) à un système en étoile (Hub and Spokes).

Dans le système du point à point, toutes les liaisons étaient au sein du réseau de transport : cela favorisait le
tramping, mais était peu rentable (liaisons peu utilisées, faible chargements, etc.)

Dans le système du hub and Spokes, le nombre de liaison est lus réduit, mais chacune est réalisée plus souvent
(=massification des flux) en lien avec certains Hubs (=centre névralgiques di transports mondial). Exemple de
l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaule, un hub aéroportuaire d’importance continentale. Singapour, un véritable Hub
mondial pour le transport maritime.

Pour continuer d’approvisionner les marchés secondaires, un système de rabattage (=feedering) est mis en lace
depuis les hubs, via des plus petits navires : les feeders.

Au final, le principe du Hub and Spokes s’inscrit dans la logique d’une desserte globale et non segmentée des
différents marchés.

B. Les porte-conteneurs : la réorganisation des lignes, des réseaux et des entreprises

1/ Le concept des lignes régulières

La chaine logistique par Maersk, leader mondial du transport maritime.

Une ligne régulière est un service assuré par une compagnie maritime à des dates préétablies et selon un itinéraire
fixe.

Le navire prend dans chaque port d’escale les marchandises qui se présentent pour les destinations qu’il dessert. Il
existe plusieurs modes d’exploitation des lignes régulières :

 Le service « tour du monde » (Est-Ouest) qui permet la couverture complète des marchés régionaux par les
opérateurs globaux.
 Le service pendulaire entre grandes régions : Europe du Nord <=> Asie de l’Est
 Le service feeders qui redistribue vers des ports secondaires. Les lignes régulières s’opposent au tramping

Les lignes régulières sont au cœur de la DIPP, en répondant au grand principe du Toyotisme : « zéro stock ». Pour
éviter les surcouts de stockage (entrepôts, gardien, chauffage) et les pertes (invendus), les FTN ne font plus de stock
ce qui nécessite un approvisionnement rapide, direct et complet dès que le besoin est là : c’est le rôle des grands
armateurs que d’y parvenir.

Ainsi les principales FTN sélectionnent les transporteurs capables de desservir l’ensemble de leur appareil productif,
devenu toujours plus éclaté et complexe.

2/ Une concurrence exacerbée entre les grand armateurs

Les armateurs sont les compagnies chargées d’armer (=équiper) les navires de transports de marchandises.

Les principaux armateurs sont donc en concurrence pour être sélectionnées par les FTN afin de transporter leurs
marchandises.

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Une compétitions féroce se joue, en particulier pour le contrôle de la route Europe-Asie.

3/ La course à la taille chez les principaux armateurs

 L’apparition d’armateurs globaux

Historiquement européens, les armateurs sont de + en + souvent originaire d’Asie désormais (Chine, Taiwan,
Singapour, etc.).

Les armateurs européens historiques sortent encore du lot : Maersk, MSC et CMA-CGM. Tandis qu’Evergreen et
Cosco sont des nouveaux venus en plein essor, Hapag-Lloyd est un ancien fleuron en perdition.

Dans un contexte de crise globale, les armateurs sont contraints de s’adapter et de devenir des firmes globales
entrainant la diversification de leurs activités afin de pouvoir rester compétitifs à l’échelle internationale (ex : MSC,
transport de marchandises et croisières).

 Les fusions-acquisitions, phénomène en vogue chez les armateurs

Les fusions-acquisitions correspondent :

 A la prise de contrôle d’une FTN sur une autre (=acquisition)


 A la création d’une nouvelle FTN à partir de 2 anciennes (=fusion)

Elles peuvent intervenir selon 2 logiques :

 La stratégie horizontale, qui consiste à racheter ses concurrents


 La stratégie verticale qui consiste à racheter ses clients, fournisseurs ou sous-traitants.

 Les alliances, une réaction récente au contexte de crises globales

Ne pouvant se racheter entre eux, les armateurs du « bug 7 » (Maersk, MSC, CMA-CGM, etc.) sont contraints à la
mise en place d’alliances pour exister reprenant en cela la longue tradition des alliances maritimes entre
armateurs.

4/ L’impact des nouvelles routes maritimes

 Une couverture plus complète de l’espace

La conquête des océans est un processus en constante expansion depuis le milieu du XIXe siècle (création des
bateaux à vapeur » ).

La conteneurisation explique l’explosion du trafic maritime depuis 50 ans.

Les principales routes actuelles sont donc le résultat de plusieurs siècles de mise en place d’un véritable système
mondialisée de routes maritimes.

 Arctique, la fin du sanctuaire ?

L’Arctique est une région majoritairement maritime, située au Nord de l’hémisphère Nord et longtemps considérée
comme un sanctuaire. Un espace possédants 6 Etats riverains.

L’Arctique étant avant tout un océan glacé, il est donc composé de banquise (=eau de mer gelée).

Les terres qui bordent cet oc »an sont en revanche composées de calotte glaciaire (=terre gelé donc eau douce).

Depuis plusieurs décennies, la banquise fond massivement libérant les glaces et permettant ainsi l’émergence de
nouvelles routes maritimes plus rapides.

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Mais si ces routes sont plus rapides, elles demeurent dangereuses (icebergs) et nécessitent des technologies
nouvelles coûteuses (brise-glaces à propulsion nucléaire).

 La question des points d’étranglement maritimes

Les routes maritimes principales étant identiques pour tous les armateurs, des points d’étranglement apparaissent :

 Les détroits (=étroite bande de mer entourée par des terres) éléments naturels
 Les canaux, constructions artificielles au niveau de certains isthmes ()étroites bande de terre entourée par
des mers).

Le détroit de Malacca (Asie du Sud-Est) est le principal point d’étranglement maritime : très utilisé (30% du trafic
maritime mondial, 90% du commerce de la Chine), mais pas assez large.

Le détroit de Gibraltar (Europe/Afrique) est le second point de passage principal (30% du trafic maritime mondial)
mais il est peu engorgé car assez vaste. Les problèmes migratoires y nuisent toutefois au commerce.

Le détroit d’Ormuz (Moyen-Orient) est un point de passage stratégique pour le transport d’hydrocarbures. Très
étroit par nature, ce détroit est également surveillé du fait de son caractère stratégique.

Les canaux de Suez (Afrique) et de Panama (Amérique) sont des points de passages stratégiques régulièrement
engorgés :

 A cause d’un trafic intense


 Du fait d’une étroitesse récurrente
 Necessitant des travaux d’agrandissement réguliers, en lien avec le gigantisme des navires.

C. Les ports, témoins des mutations du transports maritime

1/ Les ports, inetrfaces de la mondialisation

Au départ, les ports étaient avant tout le lieu de rupture de charge des marchandises.

A partir du XIXe siècle, les ports s’industrialisent, associant activités portuaires et industrielles au sein d’un même
espace.

Dès les années 1950-1960, de véritables zones industrialo-portuaire (ZIP) voient le jour : d’abord au Japon, puis en Fr
(Dunkerque).

Certaines ZIP se sont spécialisées dans un secteur industriel spécifique (pétrochimie au Havre ou à Houston,
chantiers navals).

Afin de renforcer l’attractivité de leurs ports pour en faire de vastes ZIP, certains pays se sont lancés dans la stratégie
des zones franches (=espace à faible taux d’imposition pour les entreprises étrangères).

2/ Le rôle majeur de l’hinterland

L’hinterland (= arrière-pays) est l’aire d’attraction et de desserte d’un port, c’est-à-dire l’espace auquel il va être
économiquement connecté (aire de marché).

L’extension de l’hinterland dépend :

 De la démographie (popu, niveau de vie)


 De la densité des réseau de transport associés (axe fluvial, chemin de fer, autoroute)
 De la concurrence d’autres ports ayant le même hinterland (ex : Le Havre/Rotterdam, Marseille/Barcelone).

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3/ Les ports, une mutation des structures

 Accueillir des navires toujours + grands

Plus que sa longueur ou sa larguer, le problème d’un grand navire est son tirant d’eau (=partie immergée, variant
selon le poids du navire).

Les ports sont contraints d’adapter leurs structures ce qui génère des surcoûts importants pour rester compétitifs.

 La course vers l’aval et les avant-ports

Exemple du port en eau profonde de Rotterdam. On s’éloigne de + en + de la terre.

 La projection en pleine mer

Le gigantisme des navires pose de + en + de problèmes aux ports de fait des limites naturelles pour le tirant d’eau ce
qui pousse certains états à dvlper des ports directement en pleine mer, où l’eau est plus profonde.

4/ Les ports, une mutation des acteurs

 La globalisation des exploitants des terminaux portuaires

Depuis les années 1990, des FTN se sont spécialisées dans la gestion des ports à porte-conteneurs.

La gestion des ports nécessite de + en + de capitaux, du fait des investissement indispensables (quais, grues,
logistiques, informatiques).

De ce fait, les Etats cèdent de + en + des concessions de longue durée pour les terminaux de leurs principaux ports
entrainant une véritable globalisation de ces exploitants portuaires, présents à travers le globe.

Une véritable concurrence a lieu entre ses exploitants, en particulier à chaque nouvelle annonce de concession
portuaire par un Etat. Cela se traduit par des nouvelles stratégies : rachat de concessions d’autres exploitantes ou
création d’un nouvel exploitant.

Les ports se retrouvent également en concurrence : les + rentables (= le moins de temps/navire) sont priorisés par
les armateurs.

Cela met donc la pression sur les exploitants des ports, qui doivent être toujours plus productifs au détriment des
besoins étatiques : d’une gestion publique dans un souci d’aménagement du territoire, les ports sont devenus de
simples outils marchands.

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